Ce dimanche 19 octobre, Pouilly-Sancerre revient pour sa deuxième édition. La course aux allures de classique mêlera sport, gastronomie et amour du vin, au cœur des magnifiques vignobles aux couleurs automnales.
En 2023, pour sa première édition Pouilly-Sancerre avait fait forte impression. En 20 km, cette course épicurienne relie deux appellations mondialement connues. L’essai promet d’être joliment transformé ce dimanche 19 octobre. Ils seront cette fois 1500 coureurs à défiler entre les vignobles.
Chemin faisant, les participants enjamberont la Loire, deux départements la Nièvre et le Cher mais également deux régions, la Bourgogne-Franche-Comté et le Centre Val de Loire, autre spécificité de la course. « Plus de 50% des inscrits ne viennent d’aucune des deux régions », annonce l’organisateur Antoine De Wilde, au Journal du Centre, fier d’attirer sur ce beau territoire des coureurs venus d’ailleurs.
Les amateurs de vins seront servis. Sur le village de la course, une visite complète de La Tour du Pouilly Fume – AOC Pouilly Fumé, partenaire de la course sera proposée, l’accès étant valable un an pour les participants. Chacun pourra ainsi accéder à la table du caveau pour écouter l’histoire des vignerons de Pouilly-sur-Loire. Ou s’immerger dans un chai reconstitué permettant de suivre l’élaboration de la vinification, et s’imprégner les narines dans la cave aux arômes.
Dimanche matin, la course démarrera à Pouilly, face au château du Nozet (domaine de Ladoucette). Au fil des kilomètres, l’épreuve aux allures de classique proposera un relief varié, alternant entre replats, descentes et côtes bien joueuses, notamment sur le final. L’objectif ne sera pas le chrono, et les occasions de prendre du bon temps ne manqueront pas. Pouilly-Sancerre s’inspire de l’esprit du Médoc, cher à l’organisateur et coureur et multiplie les haltes gustatives.
Aussi, les deux premiers ravitaillements mettront à l’honneur l’AOC Pouilly-Fumé. D’abord dans le joli village de Saint-Andelain (KM2) puis à la Tour du Pouilly Fumé (KM5). Au KM9, on remettra le couvert avec des huîtres, de la bière et bien sûr, du Pouilly avec DJ Arthur aux platines. Après quelques kilomètres entre les vignes mordorées, place cette fois au Sancerre. Il sera servi accompagné des gougères (KM12).
Après un ravito en eau, tout de même (km15) avant la dernière côte, le peloton aura le plaisir de visiter la cave du domaine de Joseph Mellot. Encore une dégustation accompagnée d’un crottin de chavignol. Le dernier verre sera servi frais à l’arrivée, dans la cour du collège Francine Leca à Sancerre. Après avoir trinqué, chaque médaillé repartira (entre autres) avec une bouteille souvenir de ce week-end sportif et épicurien.
Un an après le record du monde de Kelvin Kiptum, le Marathon de Chicago a vibré derrière la Kenyane Ruth Chepngetich, première femme à passer sous les 2h10. Avant cela, son compatriote John Korir a réalisé le deuxième meilleur temps de l’histoire en 2h02’43 ».
2h09’56’’, c’est désormais la nouvelle référence planétaire pour le marathon féminin. Un chrono stratosphérique – soumis à ratification – qui représente une vitesse moyenne de 19,49km/h tenue sur 42.195 km !
Ruth Chepngetich, troisième victoire à Chicago et record du monde
L’auteure de cette performance s’appelle Ruth Chepngetich. Grande favorite au départ du Marathon de Chicago après ses victoires en 2021 et 2022, la Kenyane de 30 ans s’est senti pousser des ailes dans Windy City. Elle a profité de conditions parfaites pour exploser de plus de 4 minutes son précédent record personnel et devenir la première femme à passer sous la barre des 2h10. Elle succède ainsi à Tigist Assefa (2h11’53’, Berlin 2023).
Chepngetich a parcouru les 5 premiers kilomètres en 15 minutes, puis a atteint le 10ekm dans l’étonnant temps de 30’14 ». Et elle a continué à la même cadence infernale. Mi-course passée en 1h04’16 », soit le cinquième temps le plus rapide de l’histoire sur semi-marathon.
« Je dédie ce record à Kelvin Kiptum »
Puis, encouragée par ses souvenirs de 2022, où elle avait raté le record du monde de seulement 14 secondes, Chepngetich a traversé les derniers miles sans faiblir jusqu’à la finish line.
«Je me sens tellement bien. Je suis très fier de moi. C’est mon rêve. Je me suis beaucoup battu en pensant au record du monde. Le record du monde est revenu au Kenya et je dédie ce record du monde à Kelvin Kiptum ».
Et ce dimanche, le Kenya a également triomphé sur la course masculine. Impressionnant d’aisance, John Korir, a levé les bras en 2h02’43’’. A 27 ans, a décroché sa première victoire sur l’un des six marathons majeurs et réalise le deuxième temps le plus rapide de l’histoire après celui de Kelvin Kiptum. Le jeune champion disparu était dans toutes les têtes à Chicago, alors que les circonstances de sa mort comportent toujours de nombreuses zones d’ombre, alimentant les rumeurs dans le monde de l’athlétisme.
https://running-attitude.com/wp-content/uploads/2024/10/Marathon-Chicago-2024-1.png539800La rédactionhttps://running-attitude.com/wp-content/uploads/2023/09/running-attitute-magazine-300x89.webpLa rédaction2024-10-13 20:34:002024-10-15 16:22:42Marathon de Chicago : le record du monde pour Ruth Chepngetich, la révélation John Korir
26160 coureurs ont défilé au cœur de la capitale pour courir les 20 km de Paris. L’Ethiopien Mekonen Yele s’impose en 58’05’’, à deux secondes de Yann Schrub. La Savoyarde Manon Trapp a surclassé la concurrence sur cette classique d’automne relevée.
Près de 30 000 coureurs se sont donnés rendez-vous de bon matin sur le Pont d’Iéna, entre la Tour Eiffel et le Trocadéro, pour courir la 46e édition des 20 km de Paris.
Yann Schrub, à un souffle de la victoire
Le groupe de tête, bien compact, en bas de l’Avenue Foch, en début de course.
Dans les starting-blocks, de nombreux champions tricolores avaient coché le rendez-vous, le plus dense de la rentrée. Rues de Paris, Bois de Boulogne, Quais de Seine étaient au programme de ce circuit performant.
A l’arrivée, la victoire s’est jouée au sprint entre l’Ethiopien Mekonen Yele et Yann Schrub. Le Lorrain, victorieux en 2022, est passé tout près du deuxième sacre, puisqu’il termine à deux secondes du coureur africain, sacré en 58’05’’. Emmanuel Roudolff Levisse, prend une belle 3eme place.
Yann Schrub, au sprint sur la finish line.
Dans le top 10, Félix Bour (6e en 58’15’’), David Sheserek (58’16’’), Luc Le Baron (58’47’’) et Alexis Miellet (59’46’’) pou sa première sur la distance. Attendu pour son retour à la compétition après son forfait sur le marathon olympique, Morhad Amdouni a terminé en 19e position en 1h00’31’’. De son côté, Nicolas Navarro a partagé l’effort avec sa compagne Floriane Hot, le couple terminant en 1h12’56’’.
Victoire pour Manon Trapp, magistrale
Chez les femmes, en l’absence de la grande favorite, Mekdes Woldu,Manon Trapp s’est chargée de mener la danse. Et comment ! La triple championne de France de cross décroche une victoire de prestige en 1h04’46. Mieux : elle réalise deuxième meilleur chrono féminin dans l’histoire de l’épreuve, record détenu depuis 2023 par la Kenyane Gladys Jemaiyo (1h04’30 »).
La Savoyarde, dont cette course n’était pas l’objectif premier de la saison, a clairement surclassé la concurrence ce dimanche. Elle termine ainsi plus d’une minute devant la deuxième, l’Ethiopienne Bikile Gudina. La Kényane Rebecca Chepkwemoi, grimpant sur la troisième marche.
Quelques minutes derrière, on retrouve Clémence Calvin, de retour à la compétition après sa suspension pour dopage. Elle termine 7e au classement en 1h08’, juste devant Mathilde Sénéchal. Avant elle, Salomé Brun (4e), Latifa Mokhtari (5e), Loréna Méningand (9e) et Ophélie Boxberger (10e), soit 8 Françaises dans le top 10, en moins de 1h10. Saluons aussi la performance de la championne Anaïs Quemener. Deuxième l’an dernier, elle termine en 1h24’26’’ cette année, au sixième mois de sa grossesse.
https://running-attitude.com/wp-content/uploads/2024/10/PHOTO-2024-10-13-10-23-31-2.jpg12801920La rédactionhttps://running-attitude.com/wp-content/uploads/2023/09/running-attitute-magazine-300x89.webpLa rédaction2024-10-13 15:16:522024-10-13 22:21:06Résultats des 20 km de Paris : Yann Schrub 2eme, Manon Trapp triomphe
Les inscriptions classiques sont closes pour le Schneider Electric Marathon de Paris. Il reste toutefois une voie, celle de la solidarité pour battre le pavé parisien le 13 avril prochain.
Sold out. Le couperet est tombé deux mois plus tôt que l’an dernier. Nous sommes début octobre et le prochain Marathon de Paris affiche déjà complet. Si l’organisation ASO n’a pas communiqué le nombre d’inscrits, l’engouement sans précédent augure d’une nouvelle édition record, après les 54 175 finishers célébrés au printemps dernier.
Cette année, le prix dossard a encore augmenté. Chaque inscrit a déboursé entre 130 et 170 € selon la date d’inscription, soit 20 euros de plus qu’en 2024. Cette inflation constante ces dernières années – en 2017 Télérama se demandait déjà pourquoi le dossard coûtait entre 80 et 115 euros – n’a pas manqué de faire réagir. Certains ont tiré un trait définitif sur Paris… qui reste toutefois le moins cher des « grands marathons » de la planète. Et pourvu que cela dure !
Un marathon de Paris solidaire
Mécenat Chirurgie Cardiaque sera de nouveau mobilisé avec les coureurs pour sauver les enfants atteints de malformations cardiaques.
Quoi qu’il en soit, pour participer à la grand-messe annuelle du running le 13 avril prochain, il vous reste une voie, honorable : faire de votre marathon une bonne action. En effet, chaque année le marathon propose un quota de dossards solidaires avec de nombreuses associations partenaires.
Les causes à défendre sont nombreuses. Citons pêle-mêle la Croix Rouge française, la Ligue contre le cancer, les Restos du cœur, Action contre la Faim, Médecins du monde ou encore Mécénat Chirurgie cardiaque.
Le fonctionnement est très simple. Le coureur paye son dossard (85 €) et s’engage à collecter dans son entourage un minimum 420 euros via une collecte en ligne. Pour sûr, courir ainsi pour les autres donnera une autre dimension à votre marathon.
https://running-attitude.com/wp-content/uploads/2024/10/Marathon-de-Paris-1.png580800La rédactionhttps://running-attitude.com/wp-content/uploads/2023/09/running-attitute-magazine-300x89.webpLa rédaction2024-10-13 08:14:002024-10-13 15:17:26Marathon de Paris complet : il reste des dossards solidaires
Kiprun enchaîne les bonnes surprises avec des modèles performants et toujours accessibles financièrement. Preuve encore avec cette KD900.2, qui s’inspire de la future KD900 LD+ en carbone et rivalise largement avec la concurrence !
Le rythme des sorties s’accélère chez Kiprun, qui vise d’intégrer le top 5 mondial sur la chaussure de running performance à court terme. Après sa future KD900X-LD+ dévoilée en avant-première cet été, et sa KS900.2 typée confort, Kiprun dégaine donc sa nouvelle KD900.2, synthèse parfaite entre amorti et dynamisme.
Un amorti impressionnant
La marque a opté pour les tons pastels, vert menthe ou rose corail fluo pour l’homme. Sa semelle est généreuse, ni trop souple ni trop rigide ce qui la rend vraiment très accessible. Et le drop de 8mm renforce ce sentiment. L’amorti est assez impressionnant. On retrouve la mousse VFOAM PLUS inaugurée ce printemps sur la KD900X-LD en carbone.
Le design de sa semelle en forme de vague avec un talon proéminent rappelle lui la KS900.2. Le dynamisme est bien là avec un retour d’énergie intéressant.
On prend plaisir à exécuter des séances de fractionnés ou de seuil sans se forcer. Mais la KD900.2 excelle également dans les sorties longues et dans les séances d’endurance fondamentale !
Polyvalente à l’entraînement
Le confort couplé au dynamisme la rende vraiment parfaite pour ce type de séance. C’est un modèle universel, parfait pour débuter sans se ruiner ou pour des coureurs expérimentés souhaitant utiliser plusieurs paires.
Pour « pinailler », nous dirons que le mesh est assez fin, avec un aspect encore un peu « plastique ». Le renforcement au niveau du talon est limité, ce qui pourra poser problème aux coureurs sujets aux ampoules. Même constat côté languette. Celle-ci fait le job en maintenant bien le pied mais qui aurait gagné à être un peu plus rembourrée.
https://running-attitude.com/wp-content/uploads/2024/10/Kiprun-KD900.2.png9901578Antoine Galewskihttps://running-attitude.com/wp-content/uploads/2023/09/running-attitute-magazine-300x89.webpAntoine Galewski2024-10-11 17:13:342024-10-11 17:13:36Kiprun KD900.2 : tout d’une grande !
Ce dimanche la course des 20 km de Paris étrennera un nouveau dispositif d’hydratation, les bouteilles d’eau étant désormais interdites sur les épreuves parisiennes.
Zéro bouteilles en plastique à usage unique, c’est le mot d’ordre de la Ville de Paris applicable dès à présent. Depuis quelques années, cette initiative éco-responsable qui domine désormais dans l’univers du trail essaime sur les courses sur route à travers l’Hexagone. Mais pour les épreuves parisiennes drainant des dizaines de milliers de coureurs, c’est une grande première.
Nouveau dispositif hydratation : Ecocups et rampes à eau
Aussi, ce dimanche l’organisation des Vredestein 20 km de Paris mettra en place un nouveau dispositif d’hydratation pour ses 25 000 concurrents.
Des fontaines reliées au réseau d’eau seront disponibles au départ pour permettre à chacun de remplir son contenant personnel, qu’il s’agisse d’un camelbak léger, d’une flasque ou d’une Ecocup que l’on devra garder avec soi, attaché à une ceinture par exemple.
Ensuite, durant la course, chacun des 4 ravitaillements disposera des gobelets préremplis par les bénévoles.
En parallèle, une rampe à eau équipée de 9 robinets à boutons poussoirs, à débit rapide.
Cette installation en libre-service facilitera l’hydratation rapide. Cela encouragera les participants à être autonome, ce qui déchargera les bénévoles à l’œuvre pour remplir les gobelets à la chaîne.
En complément, des bacs de récupération seront placés après chaque stand afin que chacun puisse restituer les dits gobelets.
Des stocks de gobelets à gérer
Pour la mise en place de ce système, la mairie de Paris met à disposition des organisations un stock de 100 000 gobelets réutilisables. Un quota insuffisant pour les courses d’envergure comme les 20 km de Paris. Avec 25 000 concurrents et 4 ravitaillements, l’organisation a pris le parti de racheter dès cette année 100 000 gobelets. Charge à elle ensuite de les nettoyer et de stocker.
La société ASO devra également s’enquérir d’un sacré stock en vue des prochains semi et Marathon de Paris où plus de 50 000 coureurs sont attendus. Tout cela représente un coût supplémentaire qui se répercutera forcément sur le prix du dossard à l’avenir.
S’il paraît contraignant, ce nouveau système qui concernera 650 000 coureurs ces prochains mois dans la capitale, permettra chaque année une réduction de 2 tonnes de plastique à usage unique.
https://running-attitude.com/wp-content/uploads/2024/10/AdobeStock_43443181-1.jpeg393800Alice Millevillehttps://running-attitude.com/wp-content/uploads/2023/09/running-attitute-magazine-300x89.webpAlice Milleville2024-10-10 07:44:002024-10-11 16:27:54A Paris, la fin des bouteilles aux ravitos
Dimanche prochain, les Vredestein 20KM de Paris réuniront les meilleurs coureurs tricolores au coeur de la capitale. Yann Schrub, Morhad Amdouni, Nicolas Navarro, Mekdes Woldu, Manon Trapp, Anais Quemener… autant de prétendants à la victoire !
La course Vredestein 20KM de Paris poursuit son engagement auprès des athlètes tricolores. Le 13 octobre, parmi les 25 000 coureurs rassemblés sur le Pont d’Iéna, nos meilleurs champions se presseront dans le sas élites.
A commencer par Yann Schrub, olympien Paris 2024. Il sera entouré par Nicolas Navarro, 16e du marathon olympique cet été, affichant un record en 2h05’53’’ sur marathon. Le double vainqueur Morhad Amdouni, recordman de France de marathon a également confirmé sa présence. Alexis Miellet, champion d’Europe du 3000 m steeple à Rome 2024 s’engagera aussi pour sa première sur la distance.
Et la start-list de rêve s’allonge. Florian Carvalho, Yohan Durand, Michel Gras, Emmanuel Rouddolf-Levisse, Valentin Witz, Simon Bedard, Mathieu Brulet, tous dans starting-blocks.
Nos Bleus seront challengés par le Kenyan Elvis Tabarach, gagnant de l’édition 2023, le Marocain Abdelillah El Maimouni (5eme en 2022), comme l’Espagnol Hicham Seguini (5eme en 2023). Record à battre :
Mekdes Woldu, Manon Trapp, Anaïs Quemener, Floriane Hot
Même densité chez les femmes sur ce 20KM de Paris. En cheffe de file la championne Mekdes Woldu, recordwoman de France de semi en 1h087’27’’menera la danse. Avec Manon Trapp, 5eme du semi de Paris 2024 ainsi qu’Anaïs Quemener, 3eme en 2023, enceinte de quelques mois déjà.
Autre sérieuse prétendante, Floriane Hot, championne du monde du 100KM en 2022, mais aussi Mathilde Sénéchal qui avait triomphé sur le Semi des Olonnes. A leurs côtes, l’Algérienne Leila Bessalem, l’Espagnole Cara Arce, et la Kazahke Zhana Mamazhnaova.
https://running-attitude.com/wp-content/uploads/2023/06/20-km-de-Paris-Yann-Schrub_Antoine_Decottigne.jpg533800La rédactionhttps://running-attitude.com/wp-content/uploads/2023/09/running-attitute-magazine-300x89.webpLa rédaction2024-10-09 14:54:492024-10-09 15:17:4420KM de Paris : les meilleurs Français au départ
L’application RunnrZ génère en trois secondes des parcours sur-mesure adaptés à votre niveau et vos envies, partout et n’importe où en utilisant un algorithme puissant. Ce service 100% gratuit est complété par un audio-guidage en temps réel et un tracking d’activité. Une petite révolution made in Sud-Ouest !
Trouver des parcours personnalisés à la vitesse de l’éclair, c’est la promesse de RunnrZ (prononcer « Runneurz »). Cette application gratuite génère des parcours sur-mesure géolocalisés à l’infini.
Il suffit de choisir son activité (course, marche ou vélo), de renseigner ses critères (allure, distance ou durée de la sortie), et le type de terrain souhaité (route ou mixte, route et chemins).
Trois secondes plus tard, de trois à cinq parcours sur-mesure s’affichent sur l’écran de votre smartphone. Le choix final vous appartient, sachant qu’il s’agira toujours d’une boucle, bien plus motivante qu’un aller-retour, nous sommes d’accord.
250 000 téléchargements en vue
Cet outil simple et gratuit rend service à bien des égards. Le débutant qui ne sait pas trop où aller courir et craint souvent de s’engager sur un circuit trop long sera rassuré. Le vacancier qui souhaite s’entraîner mais ne connaît pas son lieu de villégiature pourra ainsi explorer sans s’égarer. Et le runner aguerri, qui tourne en rond à longueur d’année sur un unique parcours type y trouvera de quoi varier ses sorties tout près de chez lui !
Aussi, l’application, qui compte parmi les 150 start-up tricolores les plus innovantes en matière de sport (Sport Tech), est en plein boom. Depuis sa version 1, lancée en 2022, elle a conquis 150 000 utilisateurs, majoritairement en France. Son plus grand défi réside dans le développement de sa communauté. « Nous avons bouclé une première levée de fonds de 300 000 euros qui doit nous permettre d’accélérer à la fois en termes de notoriété mais également du côté des utilisateurs. Notre objectif est d’atteindre les 250 000 téléchargements d’ici la fin de l’année », explique David Dupont, co-fondateur avec Mickaël Estay.
Un Chat GPT couplé à un Waze
En bon communicant, il se plaît à résumer RunnrZ comme un « Chat GPT du parcours couplé à un Waze ». En lançant cette solution, les deux coureurs et entrepreneurs ont voulu répondre à un besoin jusqu’alors inassouvi : savoir où aller courir à l’instant T, sur un parcours adapté à ses besoins et envies du moment.
Certes, il existe bien déjà pléthore d’applications type Alltrails ou Koomot, recensant des parcours. Mais RunnrZ s’en différencie, en proposant elle 100% gratuitement des parcours ultra-personnalisés, en nombre et en temps réel. Les itinéraires démarrent exactement depuis l’endroit où l’utilisateur se trouve, et qui correspondent exactement à ses envies en terme de durée, distance ou type de terrain.
Pas qu’un générateur de parcours !
Le bouton SOS de RunnrZ permettant de partager en temps réel sa position GPS est très sécurisant pour les femmes.
Son secret, c’est un algorithme basé sur l’intelligence artificielle duplicable à l’international. Traduite en anglais, RunnrZ, qui sonne d’ailleurs plus anglophone, fonctionne déjà partout en France, en Belgique, en Suisse, au Luxembourg, en Espagne, en Italie, au Portugal, et depuis peu au Royaume-Uni, au Canada ainsi que dans trois états des USA.
Le potentiel est là et ne résume pas qu’à ce générateur de parcours, si puissant soit-il. L’expérience utilisateur multiplie en effet les services. A commencer par un audio-guidage à la manière d’un GPS de voiture. Celui-ci peut se faire de manière visuelle sur le téléphone, ou bien de manière vocale, les indications de direction passant temporairement au-dessus du son écouté.
Ensuite, une fois sa boucle bouclée, l’application fournit un résumé avec distance parcourue, temps au kilomètre et allure de course, infos qui sont archivées dans un historique, à la manière de n’importe quelle application de tracking.
Bouton SOS, export GPX…
Un parcours dans Biarritz généré par RunnrZ.
Autre service très sécurisant et particulièrement apprécié des coureuses – les femmes représentant 60% des utilisateurs -, le bouton SOS. Il permet de prévenir rapidement ses proches en cas de blessures ou de problèmes durant son parcours. Ceux-ci recevront instantanément un SMS avec la géolocalisation exacte de l’utilisateur.
Et le panel de fonctionnalités s’est encore étoffé ces derniers mois. La petite équipe de dix personnes désormais à la tâche n’a pas chômé.
Parmi les nouvelles possibilités offertes : l’export au format GPX permettant d’importer son circuit dans sa montre, la possibilité d’effectuer les 5 boucles en sens inverse pour varier encore un peu plus les options. Par ailleurs, les informations se sont affinées sur le type de voies rencontrées (chemins, sentiers, route résidentielle, voie piétonne, voie cyclable, etc.) comme le type de surfaces (cailloux, terre, asphalte…).
Précisons que si l’application fonctionne de manière géolocalisée par défaut, il est bien possible de simuler un parcours sans être sur place, en déplaçant la carte et en appuyant durant une seconde sur le lieu en question.
Bientôt un mode trail
Et pour la suite ? « Nous sommes aujourd’hui disons à 50% de notre développement etnous ne manquons pas d’idées. Notre levée de fonds va nous permettre de proposer de nouveaux services, toujours de manière gratuite pour l’utilisateur. Nous testons avec le Comité départemental de la Dordogne, des itinéraires avec points d’intérêts touristiques. L’idée serait de mettre en place ce service à plus grande échelle avec les régions ou départements, qui payeraient pour cette mise en valeur touristique.
A la rentrée, un nouveau mode « trail » est attendu. Des parcours seront proposés sur des terrains affichant plus de 80% de sentiers, et pas forcément générés sous forme de boucles cette fois. En parallèle, l’équipe prévoit de mettr en place une fonctionnalité de signalement qui fonctionnera comme dans Waze. « Si par exemple, un utilisateur rencontre une route barrée, il pourra le signaler ce qui nous permettra d’actualiser nos cartes et de blacklister en temps réel certaines voies. Nous proposerons alors à l’utilisateur un itinéraire bis pour qu’il ne se retrouve pas dans l’embarras. », détaille David Dupont qui confie que certaines idées sont directement soufflés par les utilisateurs.
« Il y a beaucoup de bienveillance autour de notre communauté et cela nous enthousiasme. Nous encourageons au maximum les retours des utilisateurs. L’application est faite pour eux, et leurs commentaires nous sont précieux pour nous améliorer, encore et encore. »
https://running-attitude.com/wp-content/uploads/2024/09/RunnrZ-iStock-1031864428.jpg533800La rédactionhttps://running-attitude.com/wp-content/uploads/2023/09/running-attitute-magazine-300x89.webpLa rédaction2024-10-09 08:48:002024-10-07 10:57:17RunnrZ, l’intelligence artificielle au service du runneur
Run in Lyon a une nouvelle fois confirmé son succès avec une participation record de plus de 30 000 coureurs venus de toute la France et d’ailleurs.
30 000 coureurs dont 41% de femmes ont participé à Run in Lyon ce dimanche. Les participants de 15 à 83 ans ont défilé entre Rhône et Saône entre les gouttes, dans une ambiance de fête.
Car des milliers de Lyonnais rassemblés joyeusement sur les trottoirs ont fait du bruit. Toute la matinée, refrains des musiciens et acclamations des supporteurs ont résonné d’un quartier et d’une berge à l’autre de la belle cité des Gones.
Sur la Place Bellecour, théâtre final, l’émotion n’est retombée que dans l’après midi. Bilan des courses : 3 738 classés sur le marathon, 15254 classés sur le 21.1 km et 11 270 classés sur 10 km.
Sur le marathon, le jeune Montpelliérain, Maxime Tesch a triomphé pour sa 3eme participation consécutive, en 2h24’24’’, à 6 minutes de son poursuivant. Une victoire éclatante pour ce doctorant de 24 ans qui a ainsi gagné 30 minutes sur son chrono 2022 !
La Parisienne Louise Loisel s’est imposée en passant sous la barre des 3h (2h57’10’’) pour son deuxième marathon.
Sur le semi-marathon, Julien Rabaca, de Haute-Loire, a pris commandes au pied de la Croix-Rousse (km15) avec chrono gagnant en 1h05’44’’. Et la régionale Maëlle Lacroix, annoncée comme favorite, a tenu son rang en 1:18:34.
Sur le 10 km enfin, le local Anthony Frontera a bissé sa victoire 2023en 30’05 ». La Parisienne, Laurina Arche l’a rejoint sur le podium 5′ plus tard, en 35’57 ».
Notons que le Run Solidaire mise sur pied il y a trois ans prend de l’ampleur sur Run in Lyon. Il a rassemblé 2700 coureurs sur une boucle de 5 km. Cet élan a permis de lever des fonds pour l’association locale Entourage, promouvant le sport comme levier d’inclusion.
https://running-attitude.com/wp-content/uploads/2024/10/20241006RIL1002-A.S.O._Morgan_Bove.jpg533800La rédactionhttps://running-attitude.com/wp-content/uploads/2023/09/running-attitute-magazine-300x89.webpLa rédaction2024-10-07 10:50:262024-10-07 10:56:48Résultats Run in Lyon : succès éclatant avec 30 000 participants
La course à pied met à contribution l’articulation de la hanche (coxo-fémorale), une jointure majeure des activités pédestres. Le point sur cette usure douloureuse entre le cotyle (cavité de l’os coxal du bassin) et la tête du fémur.
Lors de la marche, l’articulation coxo-fémorale transmet des forces équivalentes à quatre fois le poids du corps. Il n’est donc nullement étonnant que cette articulation soit sujette à des troubles de natures diverses. La jointure des hanches peut être limitée et douloureuse. Ces signes surviennent généralement dès la quarantaine chez les adeptes des longs parcours menés à vive allure.
Différents types de coxarthrose
Il existe plusieurs types étiologiques de coxarthrose (arthrose débutante de la hanche) :
Coxarthrose primitive sur une hanche normalement constituée sans défaut, anatomique ou autre, décelable. En particulier l’angle cervico-diaphysaire est normal (120°), l’antéversion du col est normale (20°), le cotyle est normal.
Coxarthrose sur dysplasie de hanche par insuffisance de couverture du cotyle. C’est une malformation mineure de la hanche qui entraîne des troubles mécaniques du fait que la surface d’appui entre tête et cotyle est réduite. Il en résulte des zones d’hyperpression qui créent le problème mécanique. Le plus souvent due à une inégalité des membres inférieurs, le plus long est plus exposé.
Coxarthrose sur coxa valga : l’angle cervico-diaphysaire entre le col et le fémur lui-même est supérieur à la normale, d’où des modifications dans les bras de levier selon lesquels les muscles d’une part, le poids du corps d’autre part, agissent sur la tête fémorale. Là encore, se produisent des zones d’hyperpression qui créent l’usure du cartilage.
Coxarthrose sur ostéochondrite ou ostéonécrose aseptique de la tête fémorale. Cette ostéochondrite peut se voir chez l’adolescent (maladie de Legg-Perthes-Calvé) ou chez l’adulte. Ces deux affections ont une évolution différente. Chez l’adolescent l’évolution suit un cycle. Mais dans les deux cas on aboutit à une déformation de la tête fémorale, surtout à son pôle supérieur, du fait de la séquestration qui s’y est formée. Cette déformation entraîne à la longue une coxarthrose.
Coxarthrose post-traumatique après fracture du col ou luxation de hanche. Le cal vicieux est l’apanage des fractures cervico-trochantériennes. Exemple : coxa vara post-traumatique due à une mauvaise réduction, l’angle cervico-diaphysaire du fémur est plus petit que la normale qui est de 120°. Ceci doit être évité par une intervention chirurgicale correcte afin d’empêcher la survenue d’une coxarthrose secondaire.
Symptômes du début d’arthrose de la hanche
Une douleur à un genou alors que ce dernier est sec (non gonflé) avec une température cutanée identique au genou non douloureux doit faire rechercher un début de coxarthrose. Une règle médicale ancienne précise qu’en cas de douleurs aux genoux, il faut aussi examiner les hanches.
Des difficultés à lacer ses runnings en position assise.
En position assise, le croisement limité, voire sensible, de la cuisse symptomatique sur l’autre doit faire rechercher par des radios un début d’arthrose de la hanche.
Causes possibles
Dans la coxarthrose primitive où il n’existe pas de malformation ou de maladie, la responsabilité de l’usure prématurée du cartilage articulaire est en rapport avec une :
Anomalie des sollicitations mécaniques due à une hyperpression (surcharge pondérale),
Inégalité de longueur des membres inférieurs : le plus souvent le côté le plus long,
Excès d’utilisation : course et trail sur longues distances.
Traitement d’une arthrose débutante
La stratégie comprend plusieurs actions. Surveiller son poids d’abord : chaque kilo correspond à 4 kg en moins sur l’articulation de la hanche. Porter des orthèses plantaires avec, éventuellement, compensation du membre inférieur plus court
Prendre des médicaments antalgiques et décontracturants. Les anti-inflammatoires doivent être évalués en fonction de leur efficacité. Faire des injections d’acide hyaluronique et/ou de PRP (plasma riche en plaquettes) sous contrôle radiographique par un radiologue expérimenté. Observer une rééducation fonctionnelle : indispensable pour lutter contre la fonte musculaire.
Afin de maintenir la condition physique sans agresser la zone en souffrance, pratiquer des activités sollicitant moins les hanches : vélo, aquarunning, vélo elliptique, ski de fond, marche nordique.
La reprise pédestre se fera par la marche puis la course sur terrains souples. L’absence de douleur permet d’adapter la progression. Pendant cette phase, on peut y associer des sports portés.
Deux lésions à la hanche pouvant être induites par la course
Arthrose de la coxo-fémorale (coxarthrose)
Le cartilage qui joue le rôle d’amortisseur s’amincit progressivement et entrave la mobilité de l’articulation de la hanche.
Lorsque le diagnostic de coxarthrose débutante est confirmé par la radiographie, il est recommandé d’aménager les runnings en les fractionnant : 2 fois 30 mn plutôt qu’une heure
Les chocs répétés de la course accélèrent l’usure du cartilage et le recours à la chirurgie de hanche devient inévitable.
Pendant la période algique, il est vivement conseillé de pratiquer des sports portés tels que aquarunning, cyclisme, natation, ski de fond, voire marche nordique.
L’association d’étirements des muscles de la hanche, de la cuisse et du dos freine l’aggravation du mal en permettant de maintenir une pratique pédestre adaptée sur des terrains moins traumatisants.
Labrum cotyloïdien (ménisque de la coxo-fémorale)
La cavité articulaire coxo-fémorale est agrandie grâce à la présence d’un bourrelet fibro-cartilagineux enroulé sur tout son pourtour. Ce bourrelet forme avec le ligament transverse un élément circulaire autour de la tête fémorale. Il participe à l’amortissement de l’articulation lors du pas, de la marche et de la course mais aussi intervient comme stabilisateur dans la phase d’oscillations du pas.
Circonstances : traumatisme aigu lors d’une mauvaise réception à la suite d’un saut, courses intensives à répétition, malformation de la hanche pouvant induire : fractures, pincement, décollement.
Symptômes : douleurs au niveau de l’aine mais aussi craquements ou blocages de la coxo-fémorale. Au début, la gène survient après le parcours pédestre plus ou moins intense. Ensuite, la marche peut être limitée ainsi que la position assise contraignante.
Diagnostic : la radiographie classique est le plus souvent normale. Seuls l’arthroscanner et / ou l’arthro-IRM visualisent la lésion.
Traitement : dans un premier temps, on peut essayer la viscosupplémentation [injections(s)] d’acide hyaluronique et de PRP (plasma riche en plaquettes), les deux techniques se font par injection intra-articulaire sous contrôle radiologique). Si les résultats sont insuffisants, l’arthroscopie permet de régulariser la lésion mais aussi dans certains cas de corriger la malformation en cause.
https://running-attitude.com/wp-content/uploads/2024/09/vectorfusionart-AdobeStock_528361659-arthrose-hanche.jpeg1200800Jean-Pierre de Mondenardhttps://running-attitude.com/wp-content/uploads/2023/09/running-attitute-magazine-300x89.webpJean-Pierre de Mondenard2024-10-04 10:15:002024-09-12 11:11:28Coxarthrose : l’arthrose débutante de la hanche
L’association Aviation Sans Frontières lance une course de 10 km insolite le 20 octobre sur le tarmac de l’aéroport Paris-Le Bourget.
Courir sur les pistes de l’aéroport Paris-Le Bourget, c’est le concept de l’AéroRun Paris 2024. Prévu le 20 octobre, ce nouveau 10 km francilien au cœur du berceau de l’aéronautique tricolore promet de l’inédit mais aussi de faire voler les records.
Car son parcours sera rigoureusement plat et en lignes droites, évoluant au milieu des avions iconiques du musée de l’Air et de l’Espace, et de la célèbre fusée Ariane. Pour cette première, des animations musicales rythmeront les foulées pendant qu’un ravitaillement sera proposé au 5e km et à l’arrivée. Après l’effort, chaque participant pourra profiter d’une visite gratuite du Musée de l’air et de l’Espace.
AéroRun, une expérience solidaire
Initiée par l’association Aviation Sans Frontières, dont l’objectif est de mettre les moyens du monde aéronautique au service de l’humanitaire à travers des missions d’urgence et de soutien logistique, l’AéroRun vise a collecter des fonds pour financer les missions de l’association.
Le prix du dossard est fixé à 40 € (20 € pour les -26 ans). Les sommes collectées seront entièrement reversées à l’association (et donc déductible d’impôts). A noter qu’une marche de 2.5 km sera proposée après la course (11h30), au tarif de 30 €.
Comment venir pour courir à Paris-Le Bourget ?
Pour faciliter l’accès, plusieurs options de transport ont été mises en place. Le site est accessible par le RER B, avec une correspondance en bus vers l’arrêt « Musée de l’Air et de l’Espace ». De plus, un service de navette, disponible pour 5 euros, reliera la gare RER « Le Bourget » au site de l’événement. Ce service, à réserver lors de l’inscription, fonctionnera entre 7h et 9h puis entre 12h et 15h.
Un parking situé près du musée sera ouvert dès 7h, avec des places disponibles (5 €), également à réserver au moment de l’inscription.
Une consigne gratuite sera mise à disposition pour déposer leurs effets personnels avant la course. Le départ du 10 km sera donné à 9h30. La marche lui emboîtera le pas à 11h30.
Le mois qui précède votre marathon sera crucial pour la réussite de votre objectif. Après la phase la plus chargée de votre préparation, vous relâcherez volume et intensité pour faire fructifier votre entraînement, tout cela alors que la pression monte. Pas simple… Nous avons demandé au coach et champion Yoann Kowal, qui sort un livre, ses conseils pour optimiser cette phase finale délicate.
J-30, vous y voilà. Vous avez déjà deux mois d’entraînement derrière vous, en tout cas, on vous le souhaite. Bien vivre son marathon impose une préparation bien conduite de 12 semaines, à raison d’un minimum de trois séances par semaine.
Deux cycles à respecter
Ce dernier mois se décompose en deux cycles distincts, d’abord deux semaines dites d’affûtage, puis deux semaines de relâchement pré-compétition. Durant le premier temps, votre entraînement va atteindre son point culminant. C’est lors des semaines 7 ou 8 que le volume de kilomètres sera le plus important, avec la dernière sortie la plus longue réalisée en fonction de votre plan, lors de la 3eme ou de la 4eme semaine qui précède l’épreuve.
Ensuite, il faudra réduire volume et intensité. Faire du jus comme on dit, c’est la meilleure manière d’assimiler tout le travail effectué et c’est bien souvent la phase la plus délicate à gérer.
Raconte-moi ta prépa. Dans Marathoniens (Editions Eyrolles, 17 €) Yoann Kowal croise son expérience de coach et champion de demi-fond en reconversion sur marathon avec celle de Matéo Benoit-Fristch, jeune journaliste à l’initiative de l’ouvrage et sportif amateur qui se lance sur un coup de tête sur la distance. Ce roman attachant et inclassable est à la fois l’histoire d’une amitié naissante entre deux passionnés et l’éloge de cette épreuve mythique qui met l’amateur et l’athlète de haut niveau sur un pied d’égalité. Même trac, même doutes, même envie de bien faire… En plongeant dans les coulisses de ces deux prépas, on prend un tas de bons conseils et une sacrée leçon d’humanité.
Arriver le plus frais possible
« Durant la phase finale des 15 derniers jours, le marathonien, quel que soit son niveau, cherche à trop en faire. Il pousse la machine pour se rassurer, moi le premier, témoigne Yoann Kowal qui renchérit : « pourtant ce n’est pas à l’entraînement qu’il faut faire ses preuves, mais le jour de la compétition ! La bonne stratégie c’est bien d’arriver le plus frais possible le jour J. Il faut presque avoir l’impression d’être encrassé, avec la sensation d’en avoir pas assez fait plutôt que trop, en ayant confiance dans le travail effectué en amont ».
La dernière sortie longue sera placée entre J-12 et J-10, histoire d’avoir le temps de bien récupérer. Il convient de la courir en totale aisance respiratoire. Ensuite, le planning de la dernière semaine dépendra du nombre de sorties hebdomadaires programmées. Pour quelqu’un qui court 5 à 6 fois par semaine, soit environ 100 km, on conseillera de passer à 42 km voire 50 maximum. Ceux qui s’entraînent autour de 40 à 50 km, pourront faire trois sorties de 8 km par exemple.
« Bien trop souvent, on aborde ce dernier mois l’œil rivé sur le chrono, obnubilé par le respect de son plan. Il faut au contraire lâcher prise, ne pas être esclave de son entraînement et s’adapter au contexte. Ce n’est pas si vous courez 8 km plutôt que les 12 km prévus dans votre plan en semaine 10 que vous n’allez ne pas être en forme le jour de votre marathon. Vous avez fait ce qu’il fallait si vous avez bien suivi jusque là votre préparation, alors faites preuve de souplesse, gardez la notion de plaisir et surtout écoutez vos sensations, c’est bien plus important », conseille le champion.
En cas de douleurs ? On pourra se tourner vers les sports portés, très adéquats. « On a longtemps prôné le repos complet en cas de blessures, mais souvent, selon l’avis médical bien évidemment, conserver du vélo par exemple permet de sauver les meubles ».
Soigner tous les à-côtés
On ne parle pas ici de vos chaussures, de votre tenue et de vos ravitaillements que vous aurez déjà testés préalablement au cours de votre préparation. Mais plutôt des autres paramètres hors entraînement qui devront vous aider à arriver le plus frais possible. A commencer par le sommeil, qui impacte beaucoup les performances. Couchez-vous tôt et veillez à passer de bonnes nuits (entre 6h et 8h de sommeil) durant ce dernier mois.
Côté alimentation, soyez vigilant à la qualité de ce que vous mettrez dans votre assiette. Votre alimentation devra être équilibrée et variée avec des glucides (céréales, riz, pâtes…) aux principaux repas.
N’oubliez pas les protéines, elles aideront à la réparation des tissus, les lipides (huiles de première pression à froid, poissons gras..), et les fruits et légumes. Ne tombez pas dans le « tout pâtes » ni le « zéro glucides » du régime dissocié scandinave appliqué au sens strict, l’un comme l’autre pourrait ne pas couvrir tous les besoins de votre organisme et engendrer des carences utiles.
Se projeter psychologiquement
S’il convient de soigner particulièrement son alimentation, Yoann Kowal partage une astuce bonus pour ce dernier mois : se priver sur trois semaines ou 15 jours d’un petit plaisir quotidien, du moins très régulier. Cela peut être le petit gâteau du soir ou le verre d’apéro avec les copains, à vous de voir.
« Moi j’avais supprimé le café du matin le dernier mois de ma prépa et cela m’a permis de me projeter dans mon marathon. Créer une privation, une petite dette alimentaire sur ce dernier mois est intéressant psychologiquement pour se mettre concrètement dans l’objectif durant cette période qui est moins focalisée sur l’entraînement » explique le champion.
On le dit souvent, le marathon avec la tête autant que les jambes. Et côté mental aussi il faut s’affûter, à plusieurs niveaux. « Il faut d’abord garder à l’esprit que rien n’est écrit à l’avance. On peut avoir suivi sa préparation à la lettre et passer à côté de son marathon, c’est hélas une vérité qui concerne tous les coureurs, même les meilleurs », rappelle Yoann Kowal. Pour canaliser son stress et se préparer mentalement à en baver, le champion partage plusieurs techniques dans son livre. Lui par exemple redoutait terriblement le mur du 30e km.
La méthode de dépolarisation l’a aidée à vaincre cette appréhension. « J’ai cherché des exemples de marathoniens qui n’avaient jamais frappé le mur pour me rassurer et me convaincre que moi non plus, je le frapperai pas. » Simple et efficace. Yoann évoque aussi la sophrologie avec des respirations abdominales lentes et profondes associées à des images mentales (vous sur la ligne de départ par exemple) pour relâcher la pression, ou encore la construction d’une bibliothèque d’images positives très personnelles dans laquelle on ira piocher lorsque l’on sera dans le dur.
Un rappel pour finir : « Avoir la boule au ventre avant le départ, c’est normal, et quelque part, cela montre que l’on a envie de bien faire. Le tout est d’arriver à canaliser son stress pour en faire une ‘bonne pression’ sans jamais oublier que tout cela n’est QUE du sport ! »
https://running-attitude.com/wp-content/uploads/2022/09/yoann-kowal-athlete-kiprun.jpg13332000La rédactionhttps://running-attitude.com/wp-content/uploads/2023/09/running-attitute-magazine-300x89.webpLa rédaction2024-09-30 08:02:002024-09-12 11:05:30Bien gérer le dernier mois de sa préparation marathon
La nouvelle veste Gore Concurve abandonne pour la première fois le PFC, matériau dont les effets néfastes pour la santé et l’environnement ont été prouvés. A la place, Gore propose un tissu baptisé GORE-TEX ePE, plus fin, plus léger…mais toujours aussi efficace ?
Après quelques années d’absence, Gore Wear fait – enfin ! – son retour sur le marché français. Nous testons donc la nouvelle veste Concurve avec enthousiasme. Dès la prise en main, l’effet « peau de pêche » déstabilise et la finesse de cette veste interroge. Car la grande force des vestes Gore wear c’est leur capacité à maintenir au sec même sous des trombes d’eau.
Une coupe ajustée
Veste Gore Concurve, proposée en différents coloris, dont jaune et noir.
Attention au choix de la taille. La veste est très ajustée surtout au niveau des manches. Pour une utilisation 100% running avec un t-shirt, pas de problème. Mais en mode trail, trekking/randonnée alors mieux vaut prendre un peu plus grand pour faciliter l’enfilage.
L’aspect ajusté ne gêne pas en action car le tissu est très extensible. La sensation au toucher est très agréable, pas plastique. La transpiration est bien évacuée.
Super capuche, poches pratiques mais pas de zips étanches !
Un grand bravo pour la capuche qui est sans doute ce que j ai vu de mieux depuis un moment. Elle reste bien en place et protège parfaitement. Le col remonte bien et évite les entrées d’eau intempestives même en cas d’orage et de pluie de face.
Elle présente deux poches latérales zippées suffisantes pour emmener un portable et ses papiers et est ajustable au niveau de taille.
Mais son gros point noir ce sont ses zips qui ne sont pas étanches. Ça n’est pas dramatique sous un petit crachin car les fermetures sont protégées avec des rabats. Mais cela devient insuffisant en sortie longue sous une pluie battante. L’humidité finit par pénétrer. En y remédiant Gore Wear proposerait un modèle robuste, très agréable à porter et léger…dommage à ce tarif.
Prix : 270 €
Les + Mix parfait entre légèreté et solidité, le tout en offrant des rangements ; la capuche. Le – Le manque d’étanchéité des zips.
Coros décline désormais sa Pace 3 en couleurs. Après le pack rétro sorti cet été, une nouvelle édition spéciale clin d’œil au Marathon de Valence vient de sortir. Voilà qui donne du peps à cette montre affichant le meilleur rapport qualité-prix du marché.
La Coros Pace 3, c’est la montre d’Eliud Kipchoge, une montre entrée de gamme qui a tout d’une grande. Cet été Coros a sorti trois coloris rétro qui changent des traditionnels noir ou blanc.
Cette version flashy tendance est vendue de base avec un bracelet silicone très confortable (249 €). Elle est proposée également avec un bracelet Emma Bates en nylon.
GPS précis et batterie longue durée
Avec ses fonctionnalités de dernière génération, la Pace 3 s’impose comme l’une des références sur le marché.
Son GPS double fréquence, son suivi du sommeil, sa navigation et son confort sont autant d’atouts pour les coureurs, que ce soit pour le trail, le running et même le triathlon. Son bracelet en silicone et son altimètre barométrique complètent ses spécificités.
Mais surtout avec ses 30g (bracelet compris) et son écran de 42 mm, elle se fait discrète même sur un poignet féminin. Elle convient d’ailleurs parfaitement à une utilisation quotidienne.
Cette Coros Pace 3 est dotée d’un écran tactile. C’es pratique et intuitif pour faciliter la navigation entre les différentes fonctionnalités.
Sa batterie longue durée permet une utilisation de 38h en mode GPS standard. C’est encore une fois l’une des meilleures autonomies du marché à ce niveau de prix.
Lecteur M3 et plans personnalisés
Coros Pace 3 édition Valencia, 249 € avec le bracelet silicone.
D’autant qu’elle se recharge intégralement en moins de 2h. En plus de sa e nouvelle puce GPS double fréquence pour une localisation plus précise, elle embarque un altimètre barométrique pour une mesure exacte de l’élévation.
Par ailleurs, son lecteur MP3 intégré pourra rythmer vos entraînements. Le tout est complété par des plans d’entraînement personnalisés via l’application Coros.
Nouvelle édition spéciale Valencia
Notons qu’une nouvelle édition colorée vient tout juste de sortir, cette fois aux couleurs du marathon de Valence. Un bleu intense habille l’objet, joli clin d’oeil au finish spectaculaire – entre les bassins de la cité des Arts et des Sciences – de ce marathon ultra-rapide.
https://running-attitude.com/wp-content/uploads/2024/09/Retro-pack2.png10241024Sandrine Nail-Billaudhttps://running-attitude.com/wp-content/uploads/2023/09/running-attitute-magazine-300x89.webpSandrine Nail-Billaud2024-09-26 18:44:262024-09-27 17:06:05Coros Pace 3 : enfin de la couleur !
Le choix d’une bonne veste de trail/running dépendra avant tout de l’usage envisagé. Du simple coupe-vent pour des sorties running , à la protection imperméalable et respirante pour les ultra-trails engagés en montagne, voici quelques conseils pour vous guider.
Vous l’avez sans doute expérimenté, il est très difficile de rester au sec sous une veste. Les marques font d’énormes progrès en la matière. Chaque année de nouveaux modèles sortent, plus light et plus efficaces. Mais il faut avouer que c’est un gros investissement… Tout le monde n’est pas prêt à débourser 300 euros pour une veste !
Seuls les traileurs sont en réalité contraint d’y passer. Surtout les adeptes d’ultra-trail, car cela fait partie du matériel obligatoire afin d’être bien protégé avec un poids minimal à transporter, ça n’a pas de prix. Ces nouvelles vestes hyper-légères et compressibles ont aussi l’avantage de ne tenir que très peu de place dans le sac à dos.
Quels critères privilégier pour choisir sa veste de trail/running ?
Au niveau visuel et toucher, vérifiez la solidité du tissu. Les coutures devront être thermocollées pour être étanches et ce, même au niveau des zips de fermeture. On va aussi s’intéresser au confort, à la praticité et au poids car il est impossible de courir avec plaisir lorsqu’on est engoncé dans une veste mal coupée, et/ou avec une capuche qui tombe sur les yeux ou ne tient pas sur la tête.
Mieux vaut donc bien se renseigner avant de foncer sur une promo alléchante sur Internet, qui concerne peut-être un produit mal coupé ou tout simplement qui ne correspond pas à votre morphologie.
Au niveau plus technique, pour stopper la pluie et laisser la transpiration s’évaporer, un tissu Gore-Tex sera un bon choix. Il contient plus d’1,4 milliard de pores par cm² d’un diamètre 20 000 fois plus petit qu’une goutte d’eau et 700 fois plus grand qu’une molécule d’eau.
Difficile de juger en magasin de l’efficacité d’une veste en magasin. Fiez-vous aux performances techniques détaillées par l’équipementier. Et lisez quelques avis de testeurs pour vous faire une idée du produit « à l’usage ».
Deux indices clés pour choisir sa veste de trail/running
L’imperméabilité est mesurée en Schmerber (ou en mm). Pour cela, on place le tissu sous un tube (colonne) rempli d’eau. Puis on calcule à partir de quelle hauteur d’eau les premières gouttes passent au travers du tissu. Plus la hauteur est importante, plus le tissu sera imperméable.
Un Schmerber équivalant à une hauteur d’eau d’1 mm, on en déduit facilement que plus le nombre de Schmerber affiché est important, plus le tissu est imperméable. On considère ainsi qu’un vêtement est parfaitement imperméable à partir de 20 000 Schmerber. Le minimum requis sur des trails à matériel obligatoire est de 10 000 Schmerber.
Le RET ou MVTR pour la respirabilité
Pour a respirabilité, on utilise le RET (Resistance Evaporative Transfert). Cet indice mesure la capacité d’un tissu à laisser s’échapper la vapeur d’eau générée par le corps. Plus l’indice est faible, plus le vêtement est respirant. S’il est inférieur à 6, il est déjà très respirant. Mais certaines vestes affichent désormais des RET inférieurs à 3 ! Au-dessus de 6, n’espérez pas de miracle, vous serez humide voire mouillé en action.
La deuxième unité de mesure utilisée est la MVTR. Ce taux de transmission de la vapeur d’eau correspond à la quantité d’eau (sous forme de vapeur) que le tissu laisse passer en 24h. Elle s’exprime en g/m²/24h. Cette fois, plus elle est élevée, plus le vêtement est respirant, les meilleurs produits affichant des taux supérieurs à 75 000. A vous de jouer maintenant !
Au-delà de l’aspect purement technique, plusieurs détails pourront avoir leur importance, particulièrement si vous êtes traileur. Des coutures étanches d’abord, garantissant une bonne imperméabilité, comme vu plus haut. La possibilité de pouvoir compacter la veste sera un atout. Pour le côté pratique afin de pouvoir la loger facilement au fond de votre sac ou bien à votre taille, dans une large ceinture par exemple.
Une capuche ajustable au moyen d’un cordon sera un gage de confort. Idem quand au fait que celle-ci possède une visière. Pour courir des heures d’affilée sous une pluie battante ce n’est pas du luxe ! Autre détail à ne pas négliger, la présence de poches, toujours pratiques pour stocker des gants ou bien des gels énergétiques. Dernier point à envisager : la possibilité de pouvoir enfiler sa veste sur un sac de trail, histoire de gagner du temps et de protéger votre chargement.
https://running-attitude.com/wp-content/uploads/2023/12/Veste-Compressport-impermeable.png510702La rédactionhttps://running-attitude.com/wp-content/uploads/2023/09/running-attitute-magazine-300x89.webpLa rédaction2024-09-24 08:00:002024-09-11 13:34:43Comment choisir sa veste de trail/running
La célèbre New Balance 1080 revient dans une nouvelle version 14 associant amorti, légèreté et style. Une paire tout confort, toutes distances et adaptée à tous les coureurs.
Le confort monte encore d’un cran sur la New Balance Fresh FoamX 1080 V14. La paire best-seller toutes distances et tous coureurs poursuit l’expérience de course premium.
La principale évolution par rapport à la version précédente, c’est une conception de sa semelle ajustée, suite à des tests approfondis menés par le Sports Reasearch Lab de l’équipementier.
Semelle Fresh FoamX optimisée
La structure de la semelle intermédiaire Fresh Foam X est optimisée. Le but recherché : proposer une sensation de course à la fois plus dynamique et plus stable.
L’autre amélioration concerne la tige en mesh. Sa conception offre un maintien plus ferme désormais et une meilleure respirabilité.
Par ailleurs, l’avant-pied est renforcé et du caoutchouc est ajouté sur les zones les plus sollicitées, cela afin d’augmenter la durabilité de la paire.
Hauteur de la semelle : 32 mm / 26 mm. Drop : 6 mm. Poids : 302 g en 42.5 / 237 g en 38.
La New Balance Fresh FoamX 1080 V14 sera disponible à partir du 10 octobre à 190 euros sur le site de la marque, ainsi que certains revendeurs spécialisés. Nous la testons dans le prochain numéro 248 du magazine.
https://running-attitude.com/wp-content/uploads/2024/09/New-Balance-1080-V14-1.png524794La rédactionhttps://running-attitude.com/wp-content/uploads/2023/09/running-attitute-magazine-300x89.webpLa rédaction2024-09-23 17:06:202024-11-07 11:13:06Course premium avec la New Balance 1080 V14
On entend souvent dire qu’on est accro à la course à pied et qu’il vaut mieux ça, que d’autres drogues. Oui mais, l’addiction au sport peut être réelle et pathologique et cela porte un nom : la bigorexie. Explications.
Maladie reconnue par l’OMS, la bigorexie concerne celles et ceux pour qui la pratique du sport est passée du stade du plaisir à celui de l’obsession. « Lorsque la pratique sportive empiète sur la sphère professionnelle et familiale, conduit à la désociabilisation, aux blessures, aux troubles physiques et psychiques, le médicament devient la maladie. Cette pathologie, c’est la bigorexie » résume ainsi Frank Fontveille, médecin de sport à Dijon que nous avons interrogé.
C’est une maladie aussi difficile dans son diagnostic, les patients étant le plus souvent dans le déni, que dans son traitement qu’il convient de démystifier.
La bigorexie – en référence aux bodybuilders qui cherchent à être toujours plus musclés (big) – concerne donc les sportifs qui, par une pratique intensive, sont devenus complètement dépendant physiquement et psychologiquement au sport.
Et cette pathologie s’installe progressivement, parfois sournoisement. Il semblerait que le risque apparaisse au-delà de 10h de pratique par semaine.
Rassurez-vous, d’après les études, 72% des sportifs et sportives ne sont pas à risque. Et pour ceux qui passent du côté obscur, dans la dépendance pure, que se passe-t-il ? Les mêmes mécanismes que ceux impliqués dans d’autres addictions sauf que cette fois-ci, les substances sont endogènes.
Des signes qui ne trompent pas
On retrouve souvent chez le pratiquant de sport une opinion altérée de soi-même, avec une tendance à se voir plus gros que la réalité (comme lors de troubles alimentaires) et toujours convaincu de ne pas s’entraîner assez.
Le sport est au centre de tout. Le mode de vie du bigorexique tourne à 1000% autour du sport (investissement excessif dans du matériel sportif, réduction du temps consacré au reste). Ne pas pouvoir respecter son plan d’entraînement lui est presque insupportable.
Cela entraine inévitablement une vie sociale et familiale sacrifiée : tendance à se couper de tout et ne pas écouter les conseils de ses amis/famille, jugés “pas assez sportifs” ou “pas assez compréhensifs”.
Chez le sportif très addict on retrouve souvent une perte de plaisir à l’entraînement. Il est passé en mode “robot” et cela fait bien longtemps que le plaisir n’est plus présent, tout cela accompagné de frustration, d’angoisses, d’anxiétés, parfois d’insomnie car en cas d’arrêt forcé (vacances ou blessure), c’est la descente aux enfers.
Les répercussions physiques sont dangereuses avec une abstraction totale des alertes et des douleurs physiques. Œillères sur la tête, le bigorexique fonce et n’écoute plus son corps. Une tendinite ? Une fracture de fatigue ? Le bigorexique n’entends rien !
Comment savoir si je suis bigorexique ?
Avez-vous connu ces 5C sur au moins 1 an ? Si oui, alors il est temps de revoir votre pratique.
Perte de Contrôle : je me sens coupable de ne pas me dépenser tous les jours.
Usage Continu et Chronique : ça fait au moins un an que je suis à fond dans la pratique de mon sport sans faire de pause.
Usage Compulsif : il m’est impossible de louper une séance ou d’avoir un jour OFF.
Craving : j’ai une envie irrépressible de faire du sport.
Ce que dit la science
Le mécanisme physiologique qui se cache derrière est assez complexe. En effet, lors d’une activité physique comme la course à pied, le corps va secréter des hormones, les endorphines et dopamines.
Pour la team endorphines, ils’agit d’un groupe de neurotransmetteurs dont la structure est très proche de la morphine (rien que ça). C’est grâce à elles que la personne aime tant courir tout en ressentant du plaisir voire de l’euphorie. Et en plus, elles ont un effet anti-fatigue.
Etla team dopamines ? Pendant et après l’effort, ce sont elles qui vont activer les circuits de récompense au niveau cérébral. On se sent moins fatigué, plus vif et tonique. À elles deux, elles sont responsables de l’effet addictif du running.
Epuisement physique générale et blessures à répétition…
Les conséquences sont autant physiques que psychologiques avec une perte de poids extrême (anorexie), ostéoporose (détérioration du tissu osseux), palpitations, vertiges, anémie, irritabilité, manque de motivation professionnelle…
Epuisement physique généralisé, déchirures musculaires, atteintes tendineuses et blessures à répétition sont fréquentes chez la personne addict au sport.
Le temps nécessaire de récupération est rarement respecté, notamment parce que les séances s’enchaînent plusieurs fois par jour. Et le sommeil est négligé : on dort moins pour avoir plus de temps pour faire du sport. À force, une usure précoce des os et du cartilage s’installe.
Puis les entorses, l’arthrose et les fractures de fatigue fragilisent sur le long terme. Des troubles de la fertilité peuvent aussi survenir. Chez la femme cela peut également entraîner une aménorrhée (absence de règles) et des troubles du cycle. En cas de grossesse, les risques sont majeurs : retard de développement, fausses couches répétées, souffrance fœtale.
Cette addiction entraine également une obsession de l’image du corps et une dysmorphie (un déséquilibre) musculaire apparait. Sans compter que la bigorexie peut totalement couper l’individu de ses relations sociales, générer des conflits familiaux car il faut toujours du temps pour faire son sport tous les jours.
Cette addiction peut également conduire à des pratiques déviantes comme la prise de substances (médicaments, produits illicites ou dopants) pour pouvoir encaisser une haute dose de sport.
Comment s’en sortir ?
Comme toutes les addictions il faut alors passer par une période de sevrage. Difficile à effectuer sans soutien médical, la désintoxication au sport entraîne des tremblements, céphalées, douleurs articulaires et musculaires, mais aussi une irritabilité, de l’anxiété, des insomnies.
Pour se soigner, il faut retrouver l’équilibre dans la pratique et le plaisir qui va avec. Des thérapies adaptées permettent d’en sortir, pour cela, il est très important de pouvoir en discuter avec son médecin ou un médecin du sport spécialisé.
Une prise en charge précoce favorise d’ailleurs la guérison car pour que le sport reste ce formidable vecteur de santé physique, d’épanouissement personnel et de cohésion sociale, il est important de parler aussi de son addiction.
Dans la gamme Brooks, c’est la Caldera, qui est proposée pour courir les trails longs et les ultras. Et cette 7eme version reste une référence en terme de confort, avec son amorti maximal.
Dès que l’on sort cette Brooks Caldera 7 de sa boîte, on remarque la grosse semelle large et haute. Par rapport à la version 6, on ressent à l’usage une mousse intermédiaire plus dynamique. On note aussi des protections et pare-pierres plus imposants. Niveau drop, établi à 6mm, on est dans la norme d’aujourd’hui, un peu basse pour ceux qui préfèrent le confort d’un drop plus proche de 10.
Côté semelle extérieure, certainement pour contenir le prix du modèle, pas de Vibram, pour moi le must de l’accroche. Et pour l’empeigne, pas de Matryx, qui se positionne concrètement comme un vrai plus pour la solidité durable qu’exige l’ultra trail.
Semelle EVA expansé sous azote
On retrouve la semelle en EVA expansé sous azote, la même que sur certains modèles de la gamme route de la marque. En enfilant – facilement – la chaussure, on apprécie la languette ni trop fine, ni trop large, rembourrée juste ce qu’il faut ! Le talon, assez bas, est bien protégé.
Pour l’accroche, les crampons espacés seront efficaces sur les sols peu gras. En pose de pied, il faut être attentif, car j’ai trouvé le modèle assez large, et il doit trouver sa place au milieu des pierres et des racines.
Cette chaussure, qui ne favorise pas la relance de la foulée, est vraiment conçue pour courir longtemps.
Les notes du testeur Confort : 18/20 Amorti : 18/20 Stabilité : 18/20 Souplesse : 16/20 Accroche : 16/20
LES + Confort, accroche sur le sec, amorti maximal. LES – Faible accroche sur terrains techniques et le gras.
Utilisation : Entrainements longs et ultras pour coureur à foulée universelle de tous poids.
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