Le trail est une discipline qui va du très court au très long ! Mais pour le fractionné, le mot d’ordre est toujours le même : savoir changer d’allure pour augmenter son rythme de course et aller plus vite quel que soit le format choisi. Faisons le tour de la question…

Le fractionné est simple à mettre en œuvre. Il s’agit de changer d’allure dans ses entraînements pour augmenter sa vitesse de croisière, celle où on court à l’aise. Le traileur n’aime généralement pas aller courir autour d’une piste. En substitut aux distances métrées, le travail de fractionné va donc s’effectuer plutôt sur des durées de course.

Diversifier les allures, l’assurance progression

Dynafit - comment fractionner pour le trail
Dynafit -©wisthaler.com

Pour savoir comment courir vite, il faut découper son entraînement en portions, de façon à travailler successivement sa vitesse maximale aérobie – allure que l’on peut soutenir de 5 à 10 mn maximum – puis son allure au seuil, soit l’intensité que l’on peut soutenir sur des durées de 30 minutes à 1h, selon son degré d’entraînement.

Une fois que l’on a éprouvé ces deux rythmes essentiels sur le terrain, il reste à organiser ses séances sur une semaine ainsi qu’en cycles de 3 semaines. Cette diversité d’allure, c’est à la fois l’assurance progression, mais aussi un nouveau plaisir de courir, beaucoup plus qu’avec les trop classiques sorties longues à allure aisée, qui, si elles développent l’endurance de base, ne permettent jamais de progresser en vitesse de course.

Le principe de base du trail est bien d’aller le plus rapidement possible d’un point à un autre dans la nature. Chaque séance de fractionné doit être précédée et suivie d’un entraînement d’endurance facile. L’un pour s’y préparer, l’autre pour récupérer. Sans cette précaution, c’est un risque de blessure.

Par ailleurs, l’introduction d’autres sport comme le vélo ou la natation favoriseront l’assimilation du fractionné tout en acquérant d‘autres qualités. 

3 types de séances de fractionné pour le trail

Voici en détail trois différentes séances de fractionné en trail. Ses séances sont à réaliser sur une semaine. Pour un plan de progression de 6 semaines de travail sur 2 mois avant une épreuve, prévoyez 3 semaines de travail, une de semi-repos, 3 semaines de travail, et une dernière d’assimilation avant la course.

1-Les intervalles courts de 1 à 2 minutes

Après un bon échauffement de 15 à 25 minutes, trouvez une piste plane, où vous allez répéter en aller-retour, des sessions de 1 à 2 minutes courues à votre maximum.

Récupérez en trottinant le temps de course, voire un peu plus.  Pour valider votre séance, prenez deux repères et chronométrez vos temps de course. Le principe est simple, il faut répéter la session tant que vous êtes capable de tenir le chrono initial à deux ou trois secondes près.

Si vous avez couru 1mn32s pour aller de la souche de bois mort au poteau de signalisation du GR, tant que vous pouvez courir sous les 1mn35s, recommencez. Si vous dépassez 10 répétitions, c’est que votre vitesse n’était pas au maximum la première session.

Le but de cette séance : développer votre VMA et votre de vitesse de course de base s’en trouvera améliorée ainsi que votre rendement en course c’est-à-dire l’économie de votre geste de coureur à vitesse augmentée.

Progression sur 6 semaines : pour la première séance, essayez de faire 8 x 1mn, puis la seconde séance, 10 x 1 mn, puis 8 x 1 mn 30 s, puis 10 x 1 mn 30 s, 8 x 2 mn, et enfin 10 x 2 mn. 

2- Les intervalles moyens de 5 à 10 minutes

Dynafit - comment fractionner pour le trail
Dynafit – ©wisthaler.com

C’est déjà un travail de fractionné plus dur psychologiquement. Il s’agit de soutenir pendant 5 à 10 minutes votre vitesse maximum. Pour cela repérez un circuit vallonné de 2 à 3 kilomètres, en boucle, et faites-en un à fond. Regardez le temps réalisé, et faites en un deuxième après une récupération d’au moins la moitié du temps de course.

Arrêtez la séance si vous avez perdu plus de 10 secondes par rapport au chrono initial. Sinon recommencez, avec ce même protocole, jusqu’à un temps maximum de séance de 30 à 40 mn de travail intensif, soit 5 ou 6 x 6 mn, ou 3 ou 4 x 10 mn par exemple.

Le but de cette séance : augmenter votre temps de maintien d’un haut pourcentage de votre VMA, c’est-à-dire que vous allez être capable de courir plus vite, plus longtemps, ce qui vous servira surtout dans les trails courts.  

Progression sur 6 semaines : 5 x 5mn, puis 6 x 5mn, puis 8 x 5mn, puis 5 x 8 mn, puis 6 x 8 mn, puis enfin 6 x 10 mn.

3-Les intervalles longs de plus de 15 minutes

C’est une séance redoutée mais qui pourtant fait énormément de bien. C’est une intensité proche de celle d’un cross country, ou d’un 10 km par exemple. Choisissez un parcours en boucle alternant plat, côtes, terrains techniques, descentes, et faites le à fond : prenez votre temps, ce sera votre base de référence. L’idéal est un temps de course entre 15 minutes et une demi-heure.

Progression sur 6 semaines : commencez par une seule répétition. Puis dans votre cycle de progression vous irez jusqu’à deux, voire trois si vous bouclez votre circuit en à peine plus de 15 mn, ou si vous êtes en super forme et que vous préparez un trail de plus de 40 km. La récupération se fera sur au moins 5 minutes de marche/trot entre les sessions. Il vous faudra deux jours de repos relatif pour encaisser les bienfaits de ce type de séance.

Votre programme de 2 mois pour un trail

Dynafit - comment fractionner pour le trail
Dynafit – ©wisthaler.com

Semaines 1, 2 et 3 (montée en charge d’une semaine à l’autre)

Lundi : 1 heure footing terrain et allure varié – Mardi : intervalles courts – Mercredi : 2 heures rando course ou 3 heures de vélo – Jeudi : intervalles moyens – Vendredi : repos Samedi : 2 heures rando course ou 3 heures de vélo – Dimanche : Intervalles longs

Semaine 4 (semi-repos)

Lundi : 1 heure footing terrain et allure varié – Mardi : repos – Mercredi : 2 heures rando course ou 3 heures de vélo – Jeudi : repos – Vendredi : 1 heure footing – Samedi : 2 heures rando course ou 3 heures de vélo – Dimanche : repos

Semaines 5, 6 et 7 (montée en charge d’une semaine à l’autre)

Lundi : 1 heure footing terrain et allure varié – Mardi : intervalles courts – Mercredi : 2 heures rando course ou 3 heures de vélo – Jeudi : intervalles moyens – Vendredi : repos – Samedi : 2 heures rando course ou 3 heures de vélo – Dimanche : Intervalles longs

Semaine 8 (assimilation)

Lundi : 2 heures rando course – Mardi : repos – Mercredi : 1 heure footing terrain et allure varié – Jeudi : repos – Vendredi : 1 heure footing ou repos – Samedi : 30 mn footing avec quelques lignes droites – Dimanche : Trail



Au-delà de l’aspect esthétique et de la santé, perdre des kilos est un facteur déterminant de la performance. D’où l’intérêt des séances « brûle-graisses » !

Amincissement = gain de temps. C’est mathématique. Pour faire (très) simple, on gagne en moyenne environ 3 à 6 secondes au kilomètre par kilo perdu. Par exemple, un coureur de 70 kg  peut espérer sur 10 km gagner de 30’’ (secondes) s’il le court en 30 minutes, à 1’(minute) s’il le court en 50’.

Sur semi-marathon, son temps sera amélioré de 1’30” pour un temps de 1h15 et de 2’05” s’il couvre la distance en 2h. Enfin, pour un marathon, le bonus peut aller de 3’ si il le court en 2h30 à 5’20” si sa performance est de 5h.

On sait aussi que l’impact d’un kilo perdu sera plus important chez un athlète de 50 kg que chez un autre de 90 kg. C’est une question de pourcentage par rapport au poids. Enfin, le niveau de performance impacte le gain ou la perte. Normal. Proportionnellement, le gain est plus grand en fonction du temps de course.

60% de la VMA, l’allure brûle-graisse

Courir à jeun le matin est une bonne stratégie pour perdre du poids.
©Adobestock

L‘allure « brûle-graisses » se situe autour de 60% de la VMA. C’est à cette allure que l’utilisation des graisses est optimale. A plus ou moins 5% selon les individus. Cette allure de footing plutôt lente utilise en effet prioritairement les graisses comme carburant de l’effort. Il est donc indispensable de connaître quelle est votre allure « brûle-graisses ».

En complément, l’augmentation de la durée de l’effort est un facteur favorisant la perte de poids. Enfin, il y a des moments plus favorables, comme le matin à jeun.

Séance à jeun, les précautions à prendre

Veillez à prendre dans ce cas certaines précautions. Certains ont la glycémie qui chute beaucoup durant la nuit. D’autres nettement moins. Cela explique que quand certains ne peuvent envisager le moindre effort au lever, d’autres sont capables d’aller courir le ventre vide sans difficulté.

Il est donc indispensable de savoir quel type de matinal vous êtes afin d’adapter les séances. Dans tous les cas, hydratez-vous avant votre séance. Prévoyez aussi de laisser le temps à votre organisme de se réveiller. Là encore, chacun est différent.

Démarrez votre entraînement tranquillement. Muscles, articulations et système cardiovasculaire doivent être sollicités en douceur. Dans tous les cas, les 10 à 20 premières minutes doivent être effectuées dans des conditions de confort total. Dans la majorité des cas, c’est un footing tranquille qui est prévu lors d’une séance à jeun. Et ce d’autant plus dans une recherche de perte de poids ou de sollicitation de la lipolyse.

Et la sortie longue alors ?

©Adobestock

Plus l’effort se prolonge, plus la proportion de graisse utilisée augmente. Avec la durée de l’effort, le corps prend en compte l’épuisement des réserves de sucre dans le foie.

Et il met en jeu des processus de mise à disposition des graisses pour pallier ce déficit. La sortie longue permet donc à la fois d’apprendre à durer en course mais aussi à mieux utiliser les graisses comme substrat énergétique. Cet effet se fait ressentir de manière significative à partir d’1h30. Et de plus en plus au fur et à mesure que le temps d’effort s’allonge.



La station de Saint Lary Soulan dans les Hautes-Pyrénées proposera un nouveau défi musclé le week-end du 19 juillet : un semi-marathon et un marathon grimpant jusqu’au col du Portet avec minimum 1700 mètres de dénivelé positif.

2025 s’ouvre avec enthousiasme autour de nouvelles épreuves sur route. Nous vous avions présenté le futur Marathon de la Mer de Boulogne sur Mer déjà pris d’assaut, le Marathon des 2 Rives tout près de Bordeaux qui s’annonce très roulant, ou encore du Marathon du Vercors qui en mettra plein la vue en juin.

De Saint Lary au col du Portet

Voilà que la liste s’allonge avec la création d’un autre défi estival, et bien corsé celui-ci. Il s’agit du Défi du Col du Portet de Saint Lary Soulan. L’épreuve est proposée par l’agence T2S, qui sera aussi aux manettes du premier Marathon des 2 Rives au printemps. Cette équipe, qui organise entre autres un triathlon à Saint Lary a imaginé une course sur route toute au montée façon semi-marathon du Ventoux.

Dans les Hautes-Pyrénées, le week-end sportif s’ouvrira le 19 juillet. Le premier acte sera un 10 km nocturne tout en descente façon descente aux flambeaux, mais au clair de lune, au cœur de Saint Lary. Avec ses 700 mètres de dénivelé négatif ce nouveau 10 km pourrait bien donner lieu à de jolis chronos.

« Soit tu montes, soit tu descends, ou bien tu fais les deux »

La station de Saint Lary Soulan dans les Hautes Pyrénées proposera aux coureurs un nouveau défi musclé le week-end du 19 juillet : un semi-marathon ou un marathon grimpant jusqu'au col du Portet avec minimum 1700 mètres de dénivelé positif.

Le lendemain 20 juillet, un marathon (8h) et un semi (10h) s’élanceront de la station. L’itinéraire commun grimpera jusqu’à 2 215 mètres d’altitude en suivant les routes sinueuses menant au col du Portet. L’arrivée du 21 km sera jugée au col, avec 1700 mètres de dénivelé positif dans les pattes. Les concurrents auront ensuite le plaisir de redescendre à Saint-Lary en télécabine.

Pour ceux qui ont coché la case marathon, le tracé se poursuivra sur le plat d’Adet, histoire de retrouver un peu de souffle et d’admirer le panorama. Ensuite, il sera sera temps de redescendre vers la vallée par la route empruntée à l’aller. Au total ce nouveau 42 km cumulera donc 1900 m de dénivelé positif et autant de négatif. Du jamais vu en France !



Pour sa 5eme version, la Novablast inaugure un nouvel amorti offrant un retour d’énergie plus dynamique sans transiger sur le confort.

A côté de l’iconique Nimbus, dont la 27eme version vient de sortir, la Novablast suscite un bel engouement depuis son lancement en 2020. Si bien qu’il s’agit désormais l’un des modèles les plus plébiscités chez l’équipementier japonais. Ses points forts: un bon compromis dynamisme/confort doublé d’un bon rapport qualité/prix.

Dans la lignée de la Novablast 4 qui nous avait enthousiasmée l’an dernier, cette nouvelle itération e fait que confirmer la tendance. Ses principales nouveautés ? Un retour d’énergie optimisé grâce à une nouvelle technologie d’amorti mais un prix maintenu à 150 euros.

Du confort mais aussi du répondant !

Pour sa 5eme version, la ASICS Novablast inaugure un nouvel amorti offrant un retour d’énergie plus dynamique sans transiger sur le confort.

L’ASICS Novablast 5 est d’abord une chaussure « cocooning ». Elle prend soin de votre pied avec une tige à mesh souple offrant une possibilité d’adaptation aux avant-pieds larges. La languette est matelassée pour supporter le laçage traditionnel et le contrefort postérieur est rembourré pour bien englober le talon.

La nouvelle technologie d’amorti FF Blast Max donne un amorti important lors de l’attaque talon et un retour d’énergie pendant la foulée.

Les coureurs compétiteurs pourront également adopter cette nouvelle paire lors de phases d’entrainements ou pour faire une rotation avec d’autres paires de running. Plus l’attaque de la foulée se fera vers l’avant pied, plus l’effet de la propulsion se fera ressentir !

Des débutants aux compétiteurs

Notons deux détails pour parfaire la présentation. Des bandes réfléchissantes pour la sécurité du coureur et une boucle de tirage au talon pour faciliter la mise en place du pied dans la chaussure.

Après une centaine de kilomètres de tests, nous validons les bonnes sensations de stabilité et confort dès les premières secondes.

L’ASICS Novablast 5 est chaussure de type universelle qui sécurisera les débutants de tous poids et permettra aux compétiteurs des séances d’entrainements ou de récupérations dans d’excellentes conditions.

Les notes. AMORTI :18/20 CONFORT: 17/20 DYNAMISME : 14/20 SOUPLESSE :17/20 STABILITÉ :15/20

Poids : 255 g en taille 43,5  – Stack : 41,5mm / 33,5 mm  – Drop  : 8 mm   Prix  : 150 €       



La coupure dans l’entrainement amène souvent à une perception de diminution des performances et à un effet de désentraînement important lors de la reprise. Mais est-ce vraiment le cas ? Comment gérer cette période et reprendre sereinement ? Notre coach, William Petit vous répond.

Précisons d’emblée que le phénomène de désentraînement n’est pas la même chose que la récupération, partie essentielle et intégrante de tout programme d’entraînement, tout simplement parce que la forme perpétuelle n’existe pas et que votre corps n’est pas une machine ! Des pauses sont nécessaires au fil des saisons pour vous régénérer et éviter les blessures.

Le désentraînement désigne la perte des adaptations induites par l’entraînement, subséquente à une pause prolongée ou à une charge d’entraînement insuffisante. Ce processus dépend de facteurs qui vous sont propres (forme physique, durée et fréquence de l’entraînement, paramètres physiologiques) et se répercute sur plusieurs plans.

3 types de coupures, 3 effets distincts

©Compressport-Justin Galant

On distingue ainsi trois types de coupure, chacune ne produisant par les mêmes effets.

1. Reprise après une coupure liée à un cycle d’entrainement

Le but est d’assimiler les charges de travail. Ici la coupure ne sera pas complète, on aura juste une diminution de la charge d’entrainement (en quantité et en qualité) pour pouvoir repartir sur de bonnes bases sur un nouveau cycle.


Exemple de reprise après un cycle d’entraînement
. Repartir sur un programme complet : la dernière semaine étant une semaine allégée en terme quantitative (nombre de séances et kilométrage total tout en essayant de garder un rappel d’intensité sur une séance). Idéalement, on pourra repartir sur un kilométrage total identique voire l’augmenter légèrement de 5 à 10% max.

2. Reprise après une coupure liée à une compétition

La coupure dans l’entrainement amène souvent à une perception de diminution des performances et à un effet de désentraînement important lors de la reprise. Mais est-ce vraiment le cas ? Voyons comment gérer cette période et reprendre sereinement.
©Compressport-Justin Galant

Cette fois, l’objectif est la régénération. Il faut laisser le temps aux muscles, tendons et articulations de récupérer pour repartir sur des bases saines et plus solides. Hélas, trop souvent, les athlètes reprennent trop vite après un objectif majeur. D’autant qu’un objectif revêt aussi toujours un « coût mental » important liées aux nombreuses contraintes d’une préparation. Recharger les batteries physiquement comme mentalement est nécessaire pour revenir avec fraîcheur.


Exemple de reprise post-marathon
. SEMAINE 1 : repos total. S2 : natation ou vélo 1h à 1h30, footing 40’ ou vélo 1h30, footing 50’. S3 : footing 55’, 20’ + 10 x (30’’/30’’) + 15’, footing 1h. S4 : footing 1h, 20’ + 5x (5’/2’) + 15’, footing 1h10. S5 : footing 50’, 20’ + 10 x (45’’/45’’) + 15’, footing 1h15 avec 4 x (6’/2’)

3. Reprise après une coupure liée à une blessure

Cette fois, la coupure n’est pas voulue et clairement subit. Suivant la durée d’immobilisation, le désentrainement sera être plus ou moins prononcé. Avec lui, un sérieux « coup » au moral et l’impression de « tout perdre ». On vous rassure : oui, il y a diminution progressive des capacités respiratoires, physiologiques et musculaires… mais on ne repart jamais de zéro même après un gros arrêt. Le plus difficile souvent est d’accepter cette blessure et d’en tirer les leçons pour la suite.

Exemple de reprise après une blessure (+ de deux mois d’arrêt). SEMAINE 1 : 40’ en alternant 2’ course lente et 2’ marche, renfo 40’, vélo 1h à 1h15, 45’ en alternant 3’ course lente et 2’ marche. S2 : 45’ en alternant 4’ course lente et 2’ marche, renfo 40’, vélo 1h à 1h15, 50’ en alternant 5’ course lente et 2’ marche. S3 : 50’ en alternant 6’ course lente et 2’ marche, renfo 45’, vélo 1h15 à 1h30, 55’ en alternant 8’course lente et 2’marche. S4 : 55’ en alternant 10’ course lente et 2’ marche, renfo 50’, vélo 1h15 à 1h30, 3x 15’ course lente alternée avec 2’ marche. S5 : 2x 20’ course lente alternée avec 2’ marche, vélo 1h, renfo 30’, 30’ course lente, 40’ course lente. Pour valider une séance et passer à la suivante, il faudra n’avoir aucune douleur. Si c’est le cas, repassez à la séance précédente.

Comment rebondir après un arrêt ?

La coupure dans l’entrainement amène souvent à une perception de diminution des performances et à un effet de désentraînement important lors de la reprise. Mais est-ce vraiment le cas ? Voyons comment gérer cette période et reprendre sereinement.
©Compressport-Justin Galant

Je préconise de faire une sorte de body-scan (sur les sensations physiques) et de mind-scan (sur les sensations mentales) afin de se questionner sur sa pratique.

Après un cycle d’entrainement. Notez vos sensations à chaque séance (avec l’échelle de Borg de 0 (aucun effort) à 10 (effort maximal), comparez-le, notez l’intensité demandée au même titre que le corps de la séance (différence entre le début et la fin de la série ?)

Après une compétition. Analysez le jour J à fond. Tout a-t-il été bien géré (allures maitrisées, ravitaillements bien pris, respect du plan de course…) ? La préparation était-elle optimale ou bien trop difficile, les sensations bonnes au fil des séances et des semaines ? Tout cela vous permettra d’optimiser votre prochaine préparation.

Après une blessure. Identifiez les causes de la blessure et ce qu’il faut adapter/changer pour s’en prémunir pour la suite.

Les bases d’une reprise sereine

Une reprise bien gérée se vit à l’instant T. Pas question de comparer son niveau actuel à ses performances antérieures ni même à celles de ses collègues. Soyez lucide sur votre forme du moment, patient et indulgent, votre corps vous le rendra bien et les performances reviendront. Acceptez de « régresser » dans un premier temps vous permettra de vous construire des bases plus solides sur le moyen terme.

En parallèle, appliquez la méthode PAIRES, inventée par notre coach, William Petit.

PROGRESSIVITÉ . Augmentez progressivement le nombre de séances par semaine pour pouvoir se remuscler et récupérer par cette reprise.

ALTERNANCE. A la fois entre les séances de récupération et les séances d’intensité, mais aussi sur le contenu, afin d’avoir des séances variées.

INTENSITÉ. Commencez par un premier bloc de séances où il n’y aura pas d’intensité puis passer à de petits blocs d’intensité avec un faible nombre de séries et de répétitions pour aller ensuite sur des blocs plus longs et plus intenses.

RÉGULARITÉ. Avoir une régularité dans les séances d’entrainement afin de bien les assimiler par la suite

ENTHOUSIASME. Rappelez-vous qu’il y a peu de temps vous ne pouviez peut-être pas courir, et que pouvoir le faire rester une chance.

SENSATIONS. Ne cherchez pas à comparer vos chronos à ceux où vous étiez performant et non blessé. C’est très tentant mais clairement démotivant. Fiez-vous plutôt à vos sensations.



L’année 2025 commence en force à Nice avec la célèbre Prom’Classic, l’un des événements incontournables du calendrier running. Ce dimanche 5 janvier, plus de 13 000 coureurs se sont affrontés sur le 10 km de la Promenade des Anglais, pour une compétition intense, marquée par des performances exceptionnelles et un nouveau record.

La Prom’Classic, course emblématique sur la Côte d’Azur, a attiré une foule nombreuse ce premier dimanche 2025. Avec des inscriptions clôturées depuis mi-novembre, l’événement a enregistré un nouveau record de participation.

Ainsi 13 000 coureurs étaient répartis sur deux formats : 10 km chronométré et 10 km non chronométré. Ce parcours tracé entre la Promenade des Anglais et le Château est réputé pour sa rapidité.

Et cette année encore, les performances exceptionnelles étaient au rendez-vous, avec des résultats qui ont enthousiasmé les spectateurs et les participants.

Azeddine Habz et Sarah Madeleine s’imposent sur le 10 km

Les chronos ont fusé sur la Prom'Classic, incontournable de début d'année. Son parcours rapide de 10 km a de nouveau donné lieu à des performances de haut vol, avec un record de France égalé chez les femmes et le record de l'épreuve chez les hommes.

Dans la catégorie masculine, Azeddine Habz (spécialiste du 1500 m) a établi un nouveau record de l’épreuve avec un temps impressionnant de 27’44’’, confirmant sa place parmi les meilleurs coureurs français.

Le Marocain Soufiyan Bouqantar termine à la deuxième place, à seulement 7 secondes. Baptiste Jard complète le podium avec un chrono de 28’47’’.

Les chronos ont fusé sur la Prom'Classic, incontournable de début d'année. Son parcours rapide de 10 km a de nouveau donné lieu à des performances de haut vol, avec un record de France égalé chez les femmes et le record de l'épreuve chez les hommes.

Du côté des femmes, Sarah Madeleine, déjà victorieuse de l’édition 2024 était favorite. Et elle a tenu son rang. Mieux, elle a égalé le record de France du 10 km détenu par Liv Westphal (Houilles 2019) avec un temps exceptionnel de 31’15’’.

Elle est suivie par la Finlandaise Nina Chydenius (32’15’’) et Coraline Maamouri, qui complètent le podium féminin.

Clémence Calvin (Martigues), de retour à la compétition après ses années suspension, fut la première régionale avec un excellent temps de 33’36’’.

Des champions aux amateurs

Les chronos ont fusé sur la Prom'Classic, incontournable de début d'année. Son parcours rapide de 10 km a de nouveau donné lieu à des performances de haut vol, avec un record de France égalé chez les femmes et le record de l'épreuve chez les hommes.

Parmi les athlètes connus en lice, le marathonien olympique Nicolas Navarro classé 10e au scratch avec un temps de 28’58’’, son nouveau record personnel.

Sa compagne, Floriane Hot, sacrée championne du monde de 100 km en décembre a de son côté carburé en 35’05 ».

Une minute plus tôt la traileuse Katie Schide passait comme une fusée. La gagnante du dernier UTMB termine 14e en 34’10 ». Elle aussi est venue en couple. Son conjoint Germain Grangier s’est challengé en 30’43 ».

Cette Prom’Classic 2025 a également été l’occasion de célébrer l’esprit d’inclusion notamment avec la participation de Charles Struyven, âgé de 91 ans, qui a réalisé une superbe performance en terminant en 1h48’31’’.

Retrouvez tous les résultats de la Prom Classic 2025



Faire une vraie détox sur 10 à 12 jours est bénéfique pour le coureur à pied. A force d’entraînements intenses, tout le système de détoxification peut s’encrasser de déchets. Voyons comment réussir cette purge avec notre nutritionniste.

Vous êtes peut-être intoxiqué sans le savoir. On parle de toxémie pour évoquer l’intoxication des cellules de l’organisme. Elle peut venir « de l’extérieur », en lien avec une consommation excessive d’aliments transformés, de protéines de basse qualité. Mais pour le sportif, cette intoxication peut aussi venir de l’intérieur.

Davantage de déchets organiques chez le sportif

En effet, l’activité physique intense, l’enchaînement des compétitions, mettent à contribution les émonctoires (organes d’élimination des déchets) de façon plus aiguë. L’organisme doit en effet faire face à une activité catabolique accrue (dégradation), pourvoyeuse de déchets organiques.

Ce sont des déchets azotés issus de la métabolisation des protéines, des corps cétoniques liés à la métabolisation des graisses, du CO2 issu de la dégradation du glucose. Le foie, mais aussi les reins, les poumons, la peau et les intestins sont chargés d’éliminer au fur et à mesure ces résidus parasites.

Mais il arrive que le niveau d’intoxication dépasse les capacités de l’organisme. C’est à ce moment-là que certains signes se manifestent. Cela peut-être une fatigue persistante, un manque d’énergie et de vitalité ou bien un sommeil difficile… Dans ce cas, il est temps d’agir pour se détoxifier !

4 étapes clés pour une vraie détox

Afin d’aider l’organisme à se purifier, il est possible de le purger en diminuant temporairement les aliments suscitant le plus de résidus (gras et sucrés) et en favorisant les fruits et légumes qui permettent de se « vidanger ».

La détox pourrait s’arrêter à la première étape décrite ci-dessous. Même si ce n’est pas son but premier, elle se traduira d’ores et déjà par une perte pondérale significative (2 kilos environ). Avant de s’engager dans les étapes suivantes nous vous recommandons de consulter votre médecin.

Surveiller sa consommation d'huile est une bonne astuce pour maigrir.

Etape 1 : un régime associé pour démarrer

Durée : 1 à 3 jours

Pour une vraie détox, la première phase d’attaque de quelques jours démarre par un allègement progressif du travail des organes de digestion. Pour cela il est nécessaire de n’assembler que certains aliments entre eux.

Important aussi, le temps de digestion qui devra être respecter. Le petit-déjeuner sera pris de préférence entre 7h et 9h, le déjeuner entre 11h et 13h et le dîner entre 18h et 20h. Pour le choix de la quantité, il sera personnel mais devra être adapté à la dépense énergétique. Il est préférable de boire en dehors des repas afin d’éviter de diluer excessivement les sucs digestifs.

Je mange quoi ? Petit-déjeuner : fruits frais doux de saison. Déjeuner : une salade de crudités (salade, carottes râpées, germes de soja, tomates sans la peau) + un féculent (céréales complètes, pommes de terre, châtaignes…) + une matière grasse végétale (huile de noix, de colza, ½ avocat…) ou animale (beurre). Dîner : légumes très peu cuits + fromage ou yaourt ou fromage blanc ou œufs ou fruits oléagineux (noix, noisettes ou amandes… ).

Étape 2 : vers le tout « fruit & légumes »

Durée : 3 jours 

Durant cette deuxième phase de la détox, on suit un régime dit d’élimination cellulosique. Le but : amplifier l’élimination toxinique et favoriser le transit intestinal grâce à la cellulose (fibres) des fruits et légumes. On allègera ainsi encore un peu plus le travail digestif en retirant graduellement des aliments.

Le premier jour, on supprime les matières grasses animales ou végétales (beurre, huile végétale) de la phase précédente. Le deuxième jour, on zappe les féculents. Enfin le troisième jour, on supprime les protéines. Les apports seront principalement constitués de sels minéraux, de vitamines, de sucres simples et de très faibles quantités de lipides et de protéines.

Je mange quoi ? Petit-déjeuner : pommes, poires. Déjeuner : laitue, céleris, carottes. Dîner : poireaux, choux, navets, courges.

Chez le sportif, tout le système de détoxification peut s’encrasser de déchets. Pour le purger, faire une détox est une bonne idée.

Étape 3 : le plein de jus de fruits ou légumes, au coeur de la détox

Durée : 1 jour

Dans cette phase, on procèdera à un régime dit d’élimination non cellulosique. Il s’agit de retirer la cellulose du bol alimentaire. Les fruits et légumes sont alors consommés sous forme de jus afin d’en écarter toutes les formes de fibres. L’intérêt ? Le retrait de la cellulose accélère le processus d’élimination toxinique. Mais le transit intestinal subsiste : il se produit une purge et un vidage naturel des intestins.

Détail d’importance, la quantité de jus de fruits ou légumes doit correspondre très exactement à la quantité de fruits et légumes entiers habituellement consommés : jus de carottes, tomates, carottes-betteraves, tomates-concombres, pommes, poires, oranges… Pour cela, les jus peuvent être allongés avec de l’eau plate car l’élimination toxinique est améliorée avec des jus dilués à l’eau.

Étape 4 : le retour à la normale

Durée : 3 à 5 jours

Il s’agit bien d’une quatrième et dernière phase. Car le retour à une alimentation normale n’est pas immédiat après une détox. La remontée alimentaire prend autant de temps que la descente. Il est impératif d’adopter les mêmes régimes, mais en paliers inversés sur 1 à 7 jours. Sinon, attention à l’effet yoyo !



Kelvin Kiptum, le destin brisé

Kelvin Kiptum, recordman du marathon est décédé dans un accident de voiture en février 2024

2024 promettait d’être l’année Kiptum. Ce phénomène kenyan de 24 ans avait signé le record du monde du marathon à Chicago en 2023 avec un temps époustouflant de 2h00’35’’. Il comptait briser la barrière des 2h à Rotterdam en avril avant d’affronter son compatriote Eliud Kipchoge, ex-recordman du monde, sur le marathon olympique en août.

Hélas, cette nouvelle étoile du marathon s’est trop vite éteinte. Le champion et père de deux enfants est mort au volant de sa voiture le 11 février au Kenya, entraînant également la mort de son entraîneur et ami, le Rwandais Gervais Hakizimani. Depuis des mois, les circonstances de cet accident restent très confuses et l’enquête piétine.

Ruth Chepngetich, sur une autre planète

Ruth Chepngetich, nouvelle recordwoman du monde de marathon, première femme sous les 2h10.

En s’imposant en 2h09’56’’ à Chicago le 13 octobre, la Kényane de 30 ans est devenue la première femme à passer sous les 2h10′ sur marathon, barrière que l’on pensait infranchissable. L’exploit est comparable à un chrono masculin en moins de 2h. Cela représente deux minutes retranchées au récent précédent record de Tigist Afessa, déjà impressionnant (2h11’53’ à Berlin 2023). Et une cadence infernale de 19,5km/h de moyenne !

Chepngetich a du même coup raboté le différentiel avec le record du monde masculin. Celui-ci passe sous les dix minutes pour la première fois de l’histoire, ce qui ne manque pas d’alimenter les suspicions parmi les commentateurs.

Méline Rollin, la révélation

Meline Rollin a amélioré le record de France sur marathon.
Meline Rollin a amélioré le record de France sur marathon.

Les JO de Paris étaient un rêve pour cette Ardennaise de 25 ans. Elle s’est donnée les moyens de les vivre en battant le record de France en 2h24’12’’ le 18 février à Séville,  effaçant pour dix secondes le chrono de Christelle Daunay, qui trônait en haut des tablettes nationales depuis 2009.

Cet été, son marathon olympique a tourné au cauchemar à cause d’une fissure au sacrum qui l’a fait souffrir pendant 42 km. Mais depuis la championne a retrouvé le sourire et le chemin de l’entraînement. Son programme en filigrane pour 2025 : d’abord es cross et courtes distances, peut-être un marathon au printemps, mais surtout les championnats du monde de Tokyo en septembre.

Mathieu Blanchard, la folle surprise

Mathieu Blanchard remporte la Diagonale des Fous 2024 pour sa première participation.

« Pouvoir participer à la course et la finir, c’était un énorme rêve, mais de la gagner, c’est inespéré », a déclaré Mathieu Blanchard  après sa folle diagonale sur le Grand Raid de La Réunion achevée en 23h15’. Ce fut une victoire surprise, car deux mois plus tôt le champion, victime de grosses douleurs à un tendon d’Achille avait jeté l’éponge sur l’UTMB.

Cette blessure lancinante s’est donc tue pour sa découverte de l’île intense, son objectif principal de l’année. Quinze jours après ce triomphe, il a remis le couvert sur le 52 km (2100 m D +) du Trail des Perroquet dans l’Océan Indien. Une année sous les sunlights des tropiques.

Jasmin Paris, héroïne de la Barkley

Jasmin Paris, première femme à terminer la Barkley.
Jasmin Paris, première femme à terminer la Barkley.

Le 22 mars dans le Tennessee (États-Unis), l’Écossaise de 40 ans est devenue la première femme – et la 15e finisher – de l’infernale Barkley initiée en 1986. 160 km et 20 000 m D+ tracés dans les ronces, la boue et l’ambiance sinistre de l’épaisse forêt de Frozen Head. Le tout, hors des sentiers battus et sans GPS. Elle est venue à bout des cinq boucles de l’itinéraire à 1 minute et 39 secondes du cut off des 60 heures. Son exploit se suffit à lui-même mais il serait dommage de ne pas préciser que Jasmin Paris est vétérinaire et mère de deux enfants de 3 et 6 ans.



Les fausses croyances sont nombreuses en matière d’entraînement. Notre coach relaye celles qu’il entend le plus souvent sur le terrain.

Pour améliorer mon endurance, je dois courir longtemps et lentement.

FAUX. Courir longtemps à une certaine allure permet de courir longtemps à cette allure et pas forcément à une autre. Donc pour courir longtemps et vite, il faut réaliser des séances variées. A savoir : Vitesse Maximale Aérobie (VMA), Endurance Maximale Aérobie (EMA) et vitesse spécifique.

Les séances de VMA augmentent votre puissance aérobie, la cylindrée de votre moteur de coureur,  votre VO2 max. Les séances d’EMA améliorent votre endurance aérobie, c’est-à-dire votre capacité à utiliser le plus grand pourcentage possible de cette VMA en fonction de votre temps de course.

Enfin, les séances spécifiques améliorent votre efficience, votre rendement durant la course, votre économie de course si vous préférez. Et c’est la combinaison de ces trois séances qui font courir longtemps.

A lire : Endurance fondamentale : courir lentement, c’est la base

 Si je fais du fractionné je vais me blesser.

©Vincent Lyky

FAUX. On se blesse si on court trop vite ou bien si on ne s’entraîne pas aux allures qui correspondent à votre forme du moment. Plus exactement, on se blesse si on fait pas « bien » du fractionné. Bien, cela signifie qu’il faut d’abord évaluer « correctement » sa VMA avec les bons outils comme les tests VAMEVAL ou test VM5.

Ensuite, il faut exploiter les données de son test avec pertinence en appliquant des pourcentages de VMA à des durées d’effort et non pas, comme le font 99 % des coureurs, en appliquant des pourcentages de VMA à des distances.

Ce raisonnement signifie que l’on serait capable de produire la même intensité pour des efforts du simple au double (par exemple, si on considère des coureurs avec des VMA de 12 à 20km/h). Or c’est impossible : personne ne peut soutenir la même intensité (maximale) le double de temps.

En revanche, appliquer un pourcentage à une durée, c’est prendre en compte les différences de niveaux. L’intensité de l’effort, elle, sera ainsi toujours la même. 30’’ ou 1’ seront toujours 30’’ ou 1’. Ce qui sera différent en fonction du niveau, c’est la distance parcourue.

Et ainsi l’entraînement aura l’efficacité recherchée. Ensuite, pour bien fractionner, il faut respecter les allures qui ont été déduites du test, sans chercher à aller plus vite pour se rassurer. Enfin, la bonne gestion et l’efficacité d’une séance de fractionné repose sur les principes de régularité et de progressivité dans l’intensité des efforts.

A lire : Comment connaître sa VMA ?

Gagner du temps en début de course me permettra d’anticiper un ralentissement en fin de course.

©Vincent Lyky

FAUX ET ARCHI FAUX. Le temps qui est pris devra être rendu, contrairement à ce que dit l’adage. Et avec des intérêts en plus ! On ne doit pas courir à crédit, c’est à dire au-dessus de ses capacités. Car ces secondes que l’on croit gagnées devront être remboursées. Et au final, elles coûteront beaucoup plus cher !

Partir plus vite que sa vitesse de course moyenne est une stratégie perdante. Il faut au contraire veiller, le jour J, à partir, dès les premiers hectomètres à la vitesse de course qui correspond à la moyenne de votre objectif. Exemple : je vise 1h au 10 km. Je pars à 10km/h.

A lire : Negative split, la meilleure stratégie sur marathon ?

La course à pied est mauvaise pour mes genoux, mon dos, mes articulations.

©Adobestock

FAUX. C’est une idée reçue qui a été longtemps répandue, même dans le milieu médical. On sait maintenant que non seulement la course à pied n’est pas néfaste pour les articulations mais qu’au contraire elle est bénéfique. De nombreuses études ont montré que courir renforce les articulations et protège contre le développement de l’arthrose. 

En effet, les chocs répétés sollicitent le cartilage et activent son renouvellement, mais aussi le renforcent. En résumé : pratiquer la course à pied de manière régulière joue un rôle protecteur et non destructeur sur ma santé.

Les étirements après l’entraînement sont néfastes.

VRAI ET FAUX. Ce qui est néfaste, ce sont les étirements passifs quand ils sont effectués sur les muscles douloureux parce qu’ils ont subi des dommages musculaires importants. Il faut les laisser récupérer et se restructurer. Par exemple, à la fin d’un marathon, nous vous déconseillons fortement de vous étirer au chaud.

En revanche, les étirements sont utiles dans le cadre de séances peu traumatisantes car ils participent à la récupération musculaire et favorisent le retour à la normale à la suite d’une séance d’entraînement.

Quand j’ai mal aux jambes, c’est à cause de l’acide lactique.

CRAMPES PHOTO Alora Griffiths
© Alora Griffiths

FAUX.  Quand on a mal aux jambes, en course, c’est dans la grande majorité des cas en raison des dommages musculaires provoqués par l’effort physique. Ceux-ci sont occasionnés soit par la durée de l’effort quand le muscle n’est pas adapté à celle-ci, soit par la variété du terrain et notamment les parties en descente. Ce qu’on appelle les contractions excentriques. Celles-ci sont très invalidantes.

L’acide lactique, lui, est produit a de très haute intensité de vitesse. C’est-à-dire pour des sprinters et des coureurs de demi-fond. Pour tous les autres, la production d’acide lactique est très faible. Pas suffisante en tout cas pour qu’elle soit ressentie au niveau musculaire. 

On ne peut pas éviter le « mur » du marathon

Le mur du marathon n'est pas une fatalité. On peut multiplier les précautions pour l'éviter durant sa préparation comme le jour J.
©ASO

BIEN SÛR QUE SI ! Le mur du marathon est une image utilisée pour décrire un phénomène d’épuisement des réserves énergétiques (plus particulièrement les glucides) qui survient brutalement. Il oblige alors le coureur à ralentir car son énergie est alors fournie par les lipides qui est un carburant moins « performant ».

Or pour la quasi-totalité des coureurs, les glucides ne constituent pas le carburant principal, il s’agit en réalité d’un mix de glucides et de lipides. Lorsque l’épuisement des réserves se fait sentir, c’est de manière progressive. Pas comme le mur du marathon qui est l’apanage des coureurs de haut niveau qui « carburent » quasi exclusivement aux glucides.

Alors, à quoi correspond cette sensation ressentie, et bien réelle, par les coureurs qui rapportent avoir « cogné » le mur ? C’est à la fois l’épuisement des réserves de glycogène, le carburant du muscle, et ce, d’autant plus rapidement que le départ aura été trop rapide ; un phénomène de déshydratation ; la dégradation musculaire, générée par les chocs dus à la répétition des milliers de foulées ; l’apparition de la fatigue nerveuse liée aux efforts de longue durée. Autant de phénomènes auxquels on peut palier grâce à un entraînement bien construit. 

A lire : Eviter le mur du marathon : les conseils d’un champion

On ne peut pas progresser en vieillissant.

Oui, il est encore possible de progresser en catégorie master 1 (40 ans) et master 2 (45 ans). Un cycle de séances adaptées vous permettra de profiter de sensations de vitesse et de dynamiser votre foulée
©Adobestock

FAUX. Plus exactement, cela dépend de votre passé sportif. Ceux qui ont commencé à courir jeunes ont atteint leur potentiel maximal tôt et ne peuvent plus progresser à partir d’un certain âge.
A l’inverse, ceux qui ont commencé tard peuvent progresser, bien que leurs capacités physiques, dans l’absolu, déclinent. On l’observe d’ailleurs dans les pelotons. Ceux qui brillent dans les catégories masters (M4, M5, M6, M7 et même M8) sont des sportifs qui ont commencé à courir tardivement.
Néanmoins, ils sont performants car ils pratiquent tous les types de séances. A savoir, VMA, EMA et vitesse spécifique. C’est le secret de leur réussite à un âge « avancé » !

A lire : Master 1 & 2 : comment booster sa VMA



Un amorti exceptionnel doublé d’un renvoi exceptionnel, voilà les sensations que procure cette Nike Pegasus Premium dès les premières foulées. Patience, elle sortira le 30 janvier.

La Pegasus de Nike caracole en tête des paires les plus plébiscitées par les runners depuis des années. Après la dernière sortie, 41e du nom, Nike annonce une nouvelle déclinaison Premium pour début 2025.

On y retrouve bien sûr le célèbre concept Air Zoom. Il est ici sculpté pour précisément épouser les contours du pied du talon aux orteils, et notamment la courbure de la voute plantaire. Cette adaptation fluidifie le déroulé du pied et optimise le transfert d’énergie lors de chaque propulsion.

Des sensations similaires à une plaque carbone

Amorti et retour d'énergie exceptionnels pour la Nike Pegasus Premium qui sortira le 30 janvier.

L’amorti est lui aussi bluffant. Il combine la mousse ZoomX au niveau de la semelle intermédiaire avec la technologie ReactX au talon. Cette mousse super rebondissante jusqu’alors réservée à l’Alphafly et la Vaporfly a été introduite sur la Pegasus 41. Elle offre un bénéfice de retour d’énergie de 13% par rapport au précédent modèle.

On la retrouve sur cette Nike Pegasus Premium. Et tous ces éléments offrent des sensations similaires à celles données par une plaque carbone sans la rigidité qui exige un certain niveau de course pour ne pas se blesser.

Nike Pegasus Premium, des sensations en version tout confort

Cette chaussure donne ainsi de bonnes sensations de souplesse et de rebond. La qualité vaut quel que soit le type ou la longueur de sa foulée. Son apport de puissance tout en douceur permet de courir plus longtemps sans fatigue.

Enfin son empeigne en tricot circulaire est très agréable et dotée de renforts pour bien maintenir le médio et l’avant-pied. Terminons par son lon look très sobre, qqui lui permet de passer du running au streetwear.

Les notes. Amorti : 19/20 Confort : 19/20 Souplesse : 19/20 Stabilité : 18/20

Les + Amorti, confort et dynamisme. Les – RAS

Utilisation : entrainements et compétitions toutes distances pour coureur à foulée universelle de tous poids.

Poids : 310 g en 39. Drop : 10 mm. Prix : 220 €




Sur le Marathon de la Rochelle le 24 novembre, Laurence Alnet a battu le record du monde de la catégorie M7 (70-74 ans) en 3h26’40’’. Un tour de force et un retour en force pour cette grand-mère qui a mis le marathon de côté durant des années. Et elle ne compte pas s’arrêter en si bon chemin.


Un record du monde en guise de cadeau à 70 ans, ce n’est pas banal. Depuis son exploit sur le Marathon de La Rochelle en 3h26’40’’ sous les bourrasques de vent, Laurence Alnet reste sur un petit nuage. 42.195 km à 12,25km/h de moyenne, de quoi faire pâlir plus d’un petit jeune – plus ou moins jeune d’ailleurs…

« Recordwoman, je n’en reviens toujours pas ! Surtout que je n’ai repris l’entrainement qu’à la mi-septembre après des fractures sur trois cotes fin mai puis un zona dorsal en août qui m’a fait beaucoup souffrir durant un mois » ajoute la Nantaise, pas peu fière, comme tout son entourage.

Un record du monde déjà battu en mai dernier

Laurence Alnet, 70 ans, a battu le record du monde du marathon dans sa catégorie M7 en 3h26'.

3h26 au marathon à 70 ans, c’est une performance majuscule. D’autant plus que les conditions n’étaient pas optimales sur l’épreuve charentaise réputée roulante. « Il y avait de grosses rafales de vent, parfois à 80 km/h, ce qui était très épuisant surtout au deuxième tour avec le vent de face et de côté », raconte-t-elle. Son chrono rochelais près de 10 minutes plus rapide que l’ancien record M7 jusqu’alors détenu par une Allemande (3h35) vaut mieux que celui de son précédent marathon.

Car oui, Laurence Alnet avait déjà battu ce record mondial au printemps. « Au mois de mai, j’ai couru le Marathon de la Loire. Sans pression avec un objectif entre 3h30 et 3h25. Je me suis entraînée pendant 8 semaines  à raison de quelques semaines à 100 km en six séances. A l’arrivée, j’avais fait un super chrono : 3h24’45’’, première de ma catégorie. Mais je n’avais pas encore 70 ans révolus car j’ai fêté mon anniversaire le 18 juillet. Et ce marathon n’était pas World Athletics, donc l’homologation n’était pas possible. »

Laurence Alnet, 70 ans, a battu le record du monde du marathon dans sa catégorie M7 en 3h26'.
Le sourire au 35ekm pour Laurence Alnet sur le Marathon de la Loire en mai 2024.

« C’est ce qui nous a décidé avec mon coach à préparer un autre marathon cette année. Ce fut donc La Rochelle avec l’objectif ‘record du monde’. Je suis fière d’avoir réussi et d’avoir réalisé une belle performance vu les conditions », raconte Laurence, compétitrice dans l’âme. « J’ai toujours malgré mes 70 ans un esprit très compétitif, oui. C’est un dépassement de soi à chaque compétition. Cette force de caractère et ma volonté m’ont permis de revenir à un bon niveau sportif », poursuit-elle.

Cette retraitée, heureuse grand-mère de cinq petits enfants est tombée dans la marmite de la course à pied dans sa jeunesse. 55 années d’expérience dont la moitié passée au sein du club Stade Nantais Athletic Club, entraînée Jean-Pierre Guiton. Une longue carrière marquée de victoires et de blessures. De hauts et de bas qui donnent plus encore de relief à son récent titre mondial.

Des hauts et des bas

Laurence Alnet, coureuse recordwoman chez les M7.
Laurence Alnet, sur le Marathon de Rochelle en 2024.

« J’ai débuté la course à 14 ans. J’ai connu des hauts, notamment de multiples victoires dans ma catégorie à l’époque en vétéran 1 et 2. J’avais un record sur semi en 1h22’14’’ réalisé à Orvault en 2000 et un record sur marathon qui date de cette année, en 2h54’06’’ à Reims. Mais aussi des bas. Suite à un grave accident de la route en février 1984, j’ai eu une fracture du bassin et multiples autres fractures qui m’ont valu deux ans de rééducation.

« En 2006, j’ai une grave blessure à la malléole lors d’un championnat régional à Alençon suite bousculade à l’arrivée. Résultat, six mois d’arrêt. En 2009, j’ai eu une rupture partielle du tendon d’Achille au 32e km du Marathon de Toulouse. J’ai tout de même terminé en 3h24. Mais après cela, j’ai arrêté. Je n’ai pas eu d’intervention chirurgicale mais les médecins m’ont conseillé fortement de ne plus faire de marathon. »

Une recommandation difficile à encaisser. Car le marathon est sa distance préférée. Mais elle s’y est pliée. « J’ai écouté les médecins. Mais après 15 ans ‘sans’, j’avais dans un coin de ma tête que pour mes 70 ans je ferai un marathon. »

C’est donc ainsi qu’elle s’est relancée cette année. Un come back en guise de cadeau pour entamer avec enthousiasme sa septième décennie. D’ailleurs, l’année avait bien démarré avec un chrono en 45’02 » sur 10 km à Roanne en avril, et le titre de championne de France M7 à la clé.

Record d’Europe sur semi, le prochain objectif

Le 1er novembre, Laurence Alnet, 70 ans a terminé le semi de Saint-Christophe de Ligneron en Vendée en 1h37′.

Et maintenant ? L’objectif 2025 sera d’aller chercher le record d’Europe Masters M7 sur le semi-marathon de Lisbonne en mars. Actuellement, le temps référence affiche 1h38’53’’.

Laurence a déjà fait mieux, en terminant le semi de la Brière en 1h36’28’’ en mars dernier. Quelques mois plus tard, en pleine préparation pour son marathon de La Rochelle, elle terminait celui de Saint-Christophe de Ligneron en Vendée en 1h37’.

Après cet objectif printanier, un nouveau marathon se profile déjà à l’horizon. Ce sera celui de Rennes, en octobre 2025. Encore un marathon rapide qu’elle pourrait bien conclure par un nouveau record chez les M7 ! « Tant que les chronos seront toujours aussi bien et que j’aurais la niaque je continuerai. Combien de temps, je ne sais pas ! ». Avec elle, touchons du bois.



Prévu le 4 mai, le Marathon des 2 Rives se courra sur la presqu’île d’Ambès, à quelques kilomètres au Nord de Bordeaux. Signe particulier : des circuits très rapides propices aux performances.

En plus du Marathon de la Mer en Pas-de-Calais et de celui d’Auxerre dans l’Yonne, un troisième nouveau marathon s’ajoute au calendrier de mai. Le Marathon des 2 rives se courra sur la presqu’île d’Ambès, à quelques kilomètres au Nord de Bordeaux.

Le plus plat de France

Rendez-vous le 4 mai à Ambès, près de Bordeaux pour un marathon, un semi et un 10 km.

Sur une idée du Comité des Fêtes et de la mairie d’Ambès, l’agence T2S – qui organise de nombreux triathlons – pilotera cette première pour la commune de la métropole bordelaise comptant de 1 800 habitants.

Les courses festives étant légion en Gironde, l’organisation s’est orientée vers une autre spécificité. Ce marathon sera le le plus plat de France.

« Nous valoriserons un parcours très propice à la performance. Nous avons la volonté d’attirer les meilleurs athlètes français en quête de records personnels. Le circuit formera une boucle en huit cumulant 70 mètres de dénivelé seulement. Elle comptera 4 virages serrés, les autres pourront être négociés au plus large » détaille Clément Besse, directeur de course, précisant qu’une homologation par la FFA est en cours.

Marathon des 2 rives, entre Garonne et Dordogne

Rendez-vous le 4 mai à Ambès, près de Bordeaux pour un marathon, un semi et un 10 km.

Autre attrait de ce nouveau marathon printanier, un cadre verdoyant très agréable. Chemin faisant, les coureurs navigueront ainsi d’une rive à l’autre, entre Dordogne et Garonne.

3 000 coureurs sont attendus sur l’évènement qui regroupera un marathon relais à 2 ou 4, un semi-marathon, un 10 km et une course festive. Les inscriptions sont ouvertes, le dossard marathon étant proposé à 55 euros.



Kiprun, la marque running de Decathlon, présente sa KipX, innovation mondiale qui simplifie la production tout en libérant le potentiel des matériaux.

Le futur est en marche pour Kiprun. Sa paire « KipX » dévoilée en avant-première ouvre de nouveaux possibles. Il ne s’agit pas seulement un nouveau modèle de chaussure de running. C’est une véritable révolution dans l’industrie. Pour la première fois, une paire est assemblée sans colle, grâce à une technologie brevetée inédite.

KipX de Kiprun, première paire de chaussure de running fabriquée sans colle, en une étape.

Stéphane Benaddi, leader technique Projet Process Footwear chez Decathlon, explique :

« Notre rêve était de simplifier la fabrication d’une chaussure de running. Grâce à une conception de moule brevetée mondialement, nous avons réussi à mousser une semelle légère et amortissante directement autour de la tige, sans utiliser de colle. »

Ce procédé révolutionnaire repose sur l’injection de gaz azote sous haute pression dans un moule contenant la tige de la chaussure. Ce gaz fait mousser une matière thermoplastique, qui se fusionne directement avec la tige en une seule étape, sans colle, offrant ainsi une chaussure plus légère et plus durable.

50% de longévité en plus, et plus de performance

KipX de Kiprun, première paire de chaussure de running fabriquée sans colle, en une étape.

L’un des principaux défis rencontrés par les coureurs est la durabilité des chaussures. L’usure de la semelle et la perte d’amorti représentent 80% des raisons pour lesquelles une chaussure devient inutilisable.

Après trois ans de recherche, Kiprun a trouvé la solution autour de sa KipX. Car son nouveau procédé de fabrication, plus simple et plus propre, libère dans le même temps tout le potentiel des matériaux.

« Les tests en laboratoire ont montré que la semelle de la KipX est plus résistante à l’abrasion et que l’amorti reste plus performant, ce qui augmente la durabilité globale de 50 % par rapport aux modèles Kiprun de référence. »

Cette nouvelle technologie permettra ainsi aux utilisateurs de profiter de leur paire plus longtemps, sans perdre en performance selon la marque.

Une fabrication plus simple et plus propre

La fabrication traditionnelle des chaussures de sport nécessite plusieurs étapes complexes, notamment l’assemblage de la semelle avec de la colle. Le procédé utilisé pour la KipX simplifie cette chaîne, passant de 15 étapes à une seule. En réduisant ce protocole de conception, Decathlon rend la production plus rapide, plus efficace et moins polluante.

Stéphane Benaddi précise encore :

« La fabrication traditionnelle nécessite de nombreuses étapes et beaucoup de machines. En créant un processus simplifié, nous avons réussi à réduire le nombre d’étapes, et surtout à éliminer l’utilisation de colle, tout en conservant les performances de la chaussure. » Cela permet également de réduire le poids de la chaussure (285 g en 43), augmentant ainsi la réactivité et le confort.

Sébastien Laurent, chef de produit chaussures Kiprun conclut : « Cette chaussure est une innovation qui repose sur une technologie brevetée, et qui répond à une promesse : offrir aux coureurs réguliers, amateurs comme athlètes, une chaussure conçue pour les entraînements quotidiens et les sessions de récupération, sans jamais compromettre la performance. »

Cette KipX sera commercialisée en avril à 140 euros.

Lire aussi notre article : Comment Kiprun compte intégrer le top 5 mondial.



Un mois après les tragiques inondations qui ont touché l’Espagne, la 44e édition du Marathon de Valence a rassemblé 29 000 coureurs. En tête, le Kényan Sebastian Sawe signe la meilleure performance mondiale de l’année pour son premier marathon.

La 44e édition du Marathon de Valence s’est déroulée sous le signe de la résilience et de l’excellence sportive. Malgré les inondations dévastatrices de fin octobre ayant causé près de 230 victimes, 28 500 coureurs – dont 66 % d’étrangers – ont répondu présents pour célébrer dans un contexte chargé d’émotion, cette grande fête du running.

Une performance mondiale exceptionnelle

Marathon de Valence 2024
©Valencia Marathon

Le Kényan Sebastian Sawe a marqué les esprits en établissant la meilleure performance mondiale de l’année pour un premier marathon. Son chrono impressionnant en 2h02’05’’ le classe 5eme performeur de tous les temps.

L’Éthiopien Deresa Geleta Ulfata (2h02’38’’) et le Kényan Daniel Mateiko (2h04’24’’) complètent le podium de cette édition qui prévoyait de verser un million d’euros en cas de record du monde.

Les deux favoris au départ, Sisay Lemma, 33 ans, tenant du titre valaisan (2h01’48’’ en 2023) et la légende Kenenisa Bekele, motivé à 42 ans pour s’approcher des 2h, n’ont pas tenu la cadence infernale imposée par Sebastien Sawe.

Chez les femmes, l’Éthiopienne Megertu Alemu a brillé avec un temps de 2h16’49’’ frôlant son record personnel.

Solidarité et engagement

L’évènement qui génère plus de 67 millions d’euros de retombées économiques s’est mobilisé pour venir en aide aux habitants des zones sinistrées. L’organisation a reversé 3 euros par finisher. Elle a également encouragé les donations via des cagnottes dédiées. 189 000 d’euros ont ainsi été collecté. Cet élan de solidarité a renforcé le caractère unique de cette 44e édition.

Le jour J, l’émotion était palpable. L’hymne de la Communauté valencienne a résonné fort suivi d’une minute de silence. Les départs successifs ont été confiés à des représentants de la société civile et des forces de sécurité très mobilisés depuis le 29 octobre dernier. Ensuite, la fête a repris le dessus,avec la ferveur que l’on connaît du public espagnol.

Performances remarquables des athlètes français

Marathon de Valence 2024
©Marathon de Valence

Parmi les 5000 Français présents – premier contingent d’étrangers – un festival de performances à la faveur d’un parcours ultra rapide vécu sous une météo idéale.

En chef de file, le jeune Abderrazak Charik, qui en 2h07’20’’ a pulvérisé de plus de deux minutes son précédent record. Il termine à quelques secondes d’Emmanuel Roudouff-Levisse, plus rapide que jamais également en 2h07’52’’. Grosses performances aussi pour Jason Pointeau (2h10’35’’), Yohan Durand ( 2h11’56’’ ) et tant d’autres !

Chez les femmes, on retient la performance de Clémence Calvin en 2h27’30 ». La coureuse de Martigues était de retour aux affaires. Après son record de France non homologué de 2019 (2h23’41 » à Paris) lié à quatre ans de suspension (de 2019 à 2023) pour s’être soustraite à un contrôle antidopage inopiné au Maroc, la championne entend revenir fort. Notons aussi les performances de Salomé Brun (2h30’33’’), Inès Hamoudi (2h31’14’’) et Mathilde Sénéchal (2h32’42’’).

Derrière ces champions, 18 % des coureurs ont terminé sous les 3 heures. Ce ratio impressionnant, nettement supérieur à celui du Marathon de Berlin (7%). Oui, Valence et son parcours plat comme la main, est bien et de loin la »Cuidad del running ».

Les résultats complets du Marathon de Valence 2024




La 33e édition du Marathon de La Rochelle a une nouvelle fois battu son record d’affluence, avec pas moins de 15 000 coureurs inscrits. Cet événement majeur, réputé pour son ambiance conviviale et son parcours rapide, s’est déroulé sous des conditions météorologiques difficiles, avec des rafales de vent atteignant près de 80 km/h. Pourtant, cela n’a pas découragé les participants, qui ont traversé la ville de La Rochelle avec énergie et détermination.

Le Marathon de La Rochelle 2024 a connu un succès retentissant avec 15 000 coureurs sur les lignes de départ. Un véritable engouement qui a permis à cette course de se classer parmi les événements marathoniens les plus populaires de France, juste derrière Paris et Nice-Cannes.

À noter qu’environ 70 % des coureurs étaient des novices sur l’épreuve, un chiffre impressionnant qui témoigne de l’attractivité grandissante de cet événement sportif majeur.

Parmi les six formats proposés (marathon, duo, 10 km, 5 km, courses enfants, et relais), le marathon reste l’épreuve phare. 8500 dossards étaient réservés pour cette distance reine, qui affichait complet trois mois à l’avance. En 2024, le nombre d’inscriptions a augmenté de 1000 participants par rapport à 2023, confirmant la place incontournable de la La Rochelle Marathon dans le calendrier des courses nationales.

Un parcours roulant mais venté

Un final théâtral, sur le Vieux Port pour le prochain Marathon de La Rochelle.
Final théâtral, sur le Vieux Port pour le prochain Marathon de La Rochelle.

L’un des atouts majeurs du Marathon de La Rochelle est son parcours plat et rapide, composé de deux boucles en centre-ville. Ce tracé permet de concentrer un grand nombre de spectateurs autour du Vieux-Port, créant une ambiance festive et motivante pour les coureurs.

Cependant, cette édition 2024 a été marquée par des conditions climatiques particulièrement difficiles, avec des rafales de vent soufflant à plus de 50 km/h et des pics allant jusqu’à 80 km/h, rendant la course plus exigeante pour les participants.

Malgré ce vent impétueux, les spectateurs, massés en grand nombre tout au long du parcours, ont soutenu les coureurs avec une énergie contagieuse, contribuant à leur donner un élan pour terminer l’épreuve avec brio.

Doublé kényan sur le podium

Comme souvent sur les grandes courses, les coureurs des plateaux africains ont dominé la course. Chez les femmes, c’est Emly Chebel Kimchumba qui a remporté la victoire avec un temps de 2h27’55. Chez les hommes, c’est Charles Muneria qui a franchi la ligne d’arrivée en tête avec un excellent temps de 2h11’53. Ces performances témoignent du haut niveau de compétition qui fait la réputation du Marathon de La Rochelle.

Performances françaises

En ce qui concerne les coureurs français, plusieurs athlètes se sont distingués. Mathilde Sagnes, traileuse de renom, a réalisé une superbe performance en décrochant la 4e place chez les femmes avec un chrono de 2h42’52, un exploit impressionnant pour cette spécialiste de la course en montagne.

Du côté des hommes, Jan Gutterman a été le meilleur représentant français, se classant 9e avec un temps de 2h24’35.

Résultats du marathon de la Rochelle 2024



La Communauté de communes du massif du Vercors lance un marathon sur route à Villard-de-Lans le 28 juin.

Un marathon en pleine montagne mais sur la route, c’est une première en France et en Europe.  Le premier Marathon du Vercors se tiendra le 28 juin prochain.

Organisée par la Communauté de communes du massif du Vercors et Extra Sports, la course reliera les villages de Villard-de-Lans, Lans-en-Vercors et Autrans-Méaudre en Vercors, en passant par le col de la Croix Perrin culminant à 1 218 mètres d’altitude.

Un parcours 100 % sur route dans un cadre 100% vert

La Communauté de communes du massif du Vercors lance un marathon sur route à Villard-de-Lans le 28 juin.

Malgré sa localisation, l’organisation promet « un tracé roulant et panoramique, pour un marathon unique, en plein cœur du Parc naturel régional le plus vaste de France métropolitaine ». Quant à la chaleur du mois de juin, elle devrait être limitée en altitude.

Plusieurs formats seront proposés le samedi 28 juin autour de ce Marathon du Vercors. L’épreuve pourra se courir en relais de quatre coureurs. Un semi-marathon et un 10 km seront également à l’affiche.

Le dimanche 29 juin, place à deux randos. L’une « gourmande » de 6 km, l’autre sportive sur 16 km, et sur un « parcours historique ».

Les inscriptions sont ouvertes.

4 nouveaux marathons en 2025

Le calendrier 2025 s’étoffera donc de quatre nouveaux 42.195 km à travers l’Hexagone. En effet, un premier Marathon de la Mer est prévu le 3 mai, à Boulogne-sur-Mer. Un Marathon des Deux Rives s’annonce le 4 mai sur la Presqu’île d’Ambes près de Bordeaux. Un nouveau Marathon d’Auxerre et ses Terroirs, parcourra les bords de l’Yonne le 18 mai, avant que ce nouveau Marathon du Vercors nous invite à prendre de la hauteur l’été prochain.



Barres, gels, boissons de l’effort… consommer des produits de nutrition sportive représente un budget au fil des saisons. Pourquoi ne pas tester le « fait maison » ? Proposées par notre nutritionniste, ces recettes énergétiques sont saines et économiques.

Gâteau énergétique

recette de gâteau énergétique avant effort
©Adobestock

C’est la solution pratique et économique pour faire le plein d’énergie avant une sortie. L’ingrédient principal, ce sont les glucides (farine, fructose). La présence d’un peu de protéines et lipides permet d’abaisser l’index glycémique de la préparation. La digestibilité est importante, on évitera l’excès de fibres (ou de céréales complètes) et on remplacera le lait par du lait délactosé ou une boisson d’amandes, de soja ou de châtaigne.

Ingrédients pour 6 parts

  •  300 g de farine T65, 100 g de flocons d’avoine (ou flocons de riz mais plus secs), 25 g de fruits secs (raisin, banane, ananas, papaye, amandes…), 25 g de noix de coco râpée, 4 c. à s. de poudre d’amande (et/ou noisette), 2 c. à s. de germe de blé, 3 c. à s. de crème soja cuisine (ou crème riz cuisine), ½ litre de boisson d’amandes (ou soja ou châtaigne), 1 c. à c. de bicarbonate de sodium, facultatif : sucre de canne, fructose ou sirop d’agave.

Recette

Préchauffez le four à 220°C (Thermostat 7). Mixez les flocons d’avoine, ajouter les fruits secs, la noix de coco, la poudre d’amande, le germe de blé et mixer de nouveau. Mélangez la préparation obtenue avec la farine (et le cas échéant le sucre). Ajoutez la boisson d’amandes, le bicarbonate de sodium et la crème soja cuisine. Mélangez le tout de façon à obtenir une pâte onctueuse. Versez la préparation dans un moule en silicone et enfournez pour 30mn. Laissez refroidir avant de déguster.

Pâtes de fruits énergétiques

recette de pâte de fruit pour le sport
©Adobestock

A l’entraînement, les gels de l’effort d’apport glucidique peuvent être remplacés par des demi-pâtes de fruits (25 g). L’apport énergétique est très proche (même concentration en glucides). La texture est néanmoins plus épaisse. Alors que la totalité d’un gel peut être absorbé en une seule prise, il sera nécessaire pour la pâte de fruit de procéder par petites bouchées. Laissez la pâte fondre sous la langue, sans omettre comme pour les gels, de bien boire en même temps.

Ingrédients pour 500 g

Fonctionne aussi avec : pamplemousse, abricot, cassis, cerise, clémentine, coing, fraise, framboise, groseille, mûre, myrtille, orange pêche, poire, pomme, prune, raisin…

  • 250 g de mangue fraîche, 10 g de gingembre râpé, 275 g de sucre de canne, 50 g de sirop d’agave (ou sirop de glucose), 6 g de pectine (ou 1,5 sachet de préparation pour confitures (Alsa Vitpris), 4 g de jus de citron

Recette

Mixez les fruits après avoir ôté les déchets, râpez le gingembre, réservez dans une casserole. Prélevez 1 cuillère à soupe des 275 g de sucre, mélangez à 1,5 sachet de pectine. Réservez le reste du sucre de canne avec le sirop d’agave. Placez la casserole sur un feu doux, puis ajoutez le mélange sucre-pectine tout en remuant. Portez à ébullition, ajoutez le sucre de canne et le sirop d’agave, faites cuire pour assécher pendant 5mn en remuant sans arrêt.

Hors du feu, ajoutez le jus de citron. Une fois cuite, versez la préparation dans un moule rectangulaire, préalablement recouvert de papier sulfurisé (faites largement dépasser le papier de la hauteur du moule pour le refermer sur la pâte et ainsi mieux la conserver). Laissez refroidir à température ambiante pendant quelques heures puis découpez la pâte en carrés. Conservez le tout dans le papier sulfurisé.

Boissons énergétiques au thé

Recette de boisson de l'effort au thé pour courir
©Adobestock

Les boissons énergétiques traditionnelles peuvent être remplacées à l’entraînement par des préparations maison remplissant les mêmes fonctions. Le thé apporte un soutien dans l’effort (théine) et des antioxydants. Le mélange miel et saccharose offre des sucres de différente nature : fructose, glucose.

Ingrédients pour 800 ml de boisson énergétique

600 ml de thé, 200ml d’eau, 2 c. à s. de miel, 1 à 2 morceaux de sucre, 1 pincée de sel, facultatif : gelée royale, gingembre ginseng

Recette

A préparer le jour même. Ne pas laisser au réfrigérateur.

Barres énergétiques

recette de barre énergétique pour le sport
©Adobestock

Une barre d’avoine fondante de type Flapjack peut remplacer une barre énergétique de l’effort lors des sorties longues ou être utilisé de suite après en phase de recharge glycogénique. L’avoine est une céréale très digeste et à index glycémique bas.

Ingrédients pour 20 barres d’avoine abricot cannelle

Fonctionne aussi avec : muesli ou raisins secs, abricot secs, figues et bananes séchées, amandes, noix de coco…

100 g de margarine (ou beurre doux et beurre salé et/ou huile végétale), 3 cuillères à soupe de sucre de canne, 3 c. à s. de sirop d’agave (ou de miel ou sirop de sucre roux), 225 g de flocons d’avoine (Quaker Oats), abricots secs, cannelle.

Recette

Préchauffez le four à 180°C (thermostat 6). Découpez les abricots secs en petits morceaux puis les mixer. Mixez les flocons d’avoine. Faites fondre dans une casserole la margarine, le sucre de canne et le sirop de d’agave. Ajoutez les flocons d’avoine hors du feu, mélangez puis rajoutez les abricots secs mixés pour obtenir une pâte dense. Beurrez un plat rectangulaire large et peu profond.

Versez-y le mélange d’avoine à étaler avec une spatule (la surface doit être assez lisse) puis faites cuire à 180°C pendant 10 min. Surveillez la cuisson de façon à ne pas laisser dessécher. A la sortie du four, découpez en rectangles. Laissez refroidir.Ôtez les éventuelles croûtes à la découpe.

Crème protéinée vanillée

recette de crème vanillée après l'effort
©Adobestock

Après l’effort la ration doit être riche en sucres rapides et lents pour reconstituer les réserves énergétiques de l’organisme et protéinée pour réparer les atteintes musculaires. Cette recette fonctionne aussi avec de la poudre de cacao.

Ingrédients pour 10 crèmes protéinées

  • 300 g d’un mélange de différentes farines précuites (crème de riz, avoine, orge, quinoa, millet), 50 g de farine de coco (ou à défaut noix de coco râpée), 75 g de poudre de lait écrémé ou poudre de soja, 100 g de flocons d’avoine, 200 g de poudre d’amandes et noisettes, 10 morceaux de sucre vanillé

Recette

Mixez les flocons d’avoine. Mélangez les ingrédients. Servez 5 ou 6 cuillères à soupe et ajouter un peu de boisson d’amandes ou de soja vanillé (ou chocolaté) ou de châtaigne. Remuez jusqu’à la texture désirée. Consommez le reste assez rapidement (2 ou 3 semaines).



Les sorties longues sont un élément clé de toute préparation marathon. Cependant, pour qu’elles soient réellement efficaces, il est essentiel de bien les calibrer, d’adapter l’allure en fonction de l’objectif visé et de ne surtout pas les banaliser ! Voici 7 conseils pratiques pour tirer le meilleur parti de vos sorties longues et maximiser vos chances de réussite le jour J.

1. Montez en charge en douceur

Pour bien réussir vos sorties longues, il est indispensable de respecter une progressivité au fur et à mesure de votre préparation marathon. La première sortie longue de votre programme devrait correspondre à une durée que vous pouvez facilement réaliser. Planifiez donc votre préparation générale en vous assurant que vous pouvez commencer avec des sorties longues à la bonne intensité.

Une fois que vous avez bien préparé cette phase générale, vous pouvez entrer dans la préparation spécifique. Augmentez progressivement la durée de vos sorties longues, avec une augmentation de 10 minutes maximum par semaine, afin de laisser à votre corps le temps de s’adapter.

Vous constaterez qu’à mesure de la progression, des durées qui semblaient inaccessibles au début deviennent plus faciles à atteindre. En fin de programme, la sortie longue ultime doit être planifiée 3 semaines avant votre marathon.

2. Calibrez la durée de votre sortie la plus longue

La sortie longue est une séance clé en préparation marathon. Encore faut-il bien la calibrer, calquer son allure sur l’objectif visé et surtout, ne pas la banaliser !
©Puma

Une règle simple et efficace pour calibrer la durée de votre plus longue sortie en préparation marathon est la règle des 4/5. Par exemple, si votre objectif marathon est de 4 heures, votre plus longue sortie ne devrait pas dépasser 3h13 (soit 240 minutes x 4/5 = 192 minutes). Si vous envisagez de marcher sur certaines parties du marathon, alors vous pouvez allonger votre sortie longue jusqu’à 3h30-4h maximum. Marcher de manière contrôlée peut en effet vous aider à repousser le moment où vous devrez marcher par nécessité sur la course.

L’idée est de pratiquer quelques pauses de 10 à 15 secondes toutes les 10 minutes pour vous hydrater. Au fur et à mesure de la progression de la préparation, vous pourrez augmenter la durée de ces pauses.

Lire aussi Sortie longue : comment la calibrer en préparation marathon ?

3. Ne raisonnez jamais en distance, mais en temps de course

Un point crucial de la préparation marathon est de ne jamais raisonner en distance mais en temps de course pour vos sorties longues. Par exemple, si vous courez à une vitesse de 15 km/h, un 30 km prendra environ 2h. Mais si vous courez plus lentement, disons à 10 km/h, cette même sortie pourrait durer 3h. Il est donc essentiel de calibrer vos sorties longues non pas sur la distance absolue, mais en fonction du temps de course et de l’allure cible.

Cela signifie que vos sorties longues doivent être adaptées à votre rythme de course et ne doivent en aucun cas imiter la distance totale du marathon. Ce n’est qu’à la course que vous devrez réellement courir les 42,195 km. L’objectif de l’entraînement est de vous préparer progressivement et éviter le risque de blessure.

4. Rapprochez-vous des conditions de course lors de votre sortie longue

La sortie longue est une séance clé en préparation marathon. Encore faut-il bien la calibrer, calquer son allure sur l’objectif visé et surtout, ne pas la banaliser !
©Puma

Plus vos sorties longues se rapprocheront des conditions réelles de la course, plus elles seront efficaces. L’intensité et l’allure de votre sortie longue dépendent de l’objectif que vous visez. Par exemple, un coureur de haut niveau intégrera des séquences à l’allure de son objectif marathon pendant l’entraînement. En revanche, un coureur débutant pourra courir à une allure plus proche de son allure de confort (environ 65% de sa VMA).

Il est donc essentiel de pratiquer à une allure qui reflète celle de la course marathon. Si vous visez un chrono précis, assurez-vous de courir aussi souvent que possible à cette allure. Cela maximisera l’efficacité de vos séances et augmentera vos chances de succès le jour de la course.

5. Testez votre ravitaillement

Un aspect souvent négligé dans les sorties longues est le ravitaillement. Dès que votre sortie dépasse 1h30, vous devez tester votre ravitaillement. Il est essentiel de boire suffisamment, idéalement 500 ml par heure. Utilisez une flasque ou un bidon avec des électrolytes pour éviter la déshydratation.

Les sorties longues sont également le moment idéal pour tester les gels, barres énergétiques ou boissons que vous comptez utiliser lors du marathon. Ne vous contentez pas de tester votre ravitaillement le jour de la course : ce serait trop risqué ! Répétez ces tests pendant vos sorties longues pour trouver ce qui vous convient le mieux, en termes de confort et d’efficacité.

Lire aussi Marathon : le bon ravitaillement selon votre niveau

6. Respectez votre allure cible

La sortie longue est une séance clé en préparation marathon. Encore faut-il bien la calibrer, calquer son allure sur l’objectif visé et surtout, ne pas la banaliser !
©Puma

La vitesse spécifique marathon est un aspect fondamental à prendre en compte pour vos sorties longues. Il est crucial de courir aussi longtemps que possible à votre allure cible, c’est-à-dire la vitesse à laquelle vous souhaitez courir votre marathon. Cela va varier en fonction de votre niveau. Un coureur débutant pourrait courir à une allure proche de son footing habituel, tandis qu’un coureur plus rapide devra intégrer des séquences à l’allure de course dans un fractionné adapté.

L’objectif est de rendre votre sortie longue spécifique et en accord avec le type d’effort que vous devrez produire lors du marathon. Cette approche vous permettra d’être mieux préparé au jour J.

7. Ne banalisez pas cette séance

La sortie longue est cruciale pour le développement de votre endurance, mais elle engendre également des perturbations fonctionnelles. Celles-ci sont recherchées dans le cadre de votre préparation marathon, mais elles peuvent devenir problématiques si vous les répétez trop souvent. Une sortie longue par semaine est suffisante pour optimiser l’entraînement sans risquer la blessure.

Cela signifie qu’il est préférable de commencer par des sorties plus courtes au début de votre programme (environ 1h15) pour préserver la fraîcheur lors des séances plus intenses. À mesure que l’objectif approche, vous pourrez augmenter la durée de vos sorties longues, en maximisant votre endurance et en renforçant vos capacités à tenir l’effort sur la durée.