Avec la KD900X.2, Kiprun rend doublement plus accessible la chaussure de course à pied à plaque carbone : d’abord par son aptitude à être optimisée quel que soit le niveau athlétique de son utilisateur, et ensuite par son prix modéré.

C’est mon coup de cœur de ce premier semestre. Un toucher « soyeux » au sol, une aptitude à relancer, et surtout de la délicatesse pour les jambes. Cerise sur le gâteau, son prix très doux (130 euros) pour une chaussure à plaque carbone.

Des améliorations majeures par rapport à la première KD900X

Avec la KD900X.2, Kiprun rend doublement plus accessible la chaussure de course à pied à plaque carbone : d’abord par son aptitude à être optimisée quel que soit le niveau athlétique de son utilisateur, et ensuite par son prix modéré.
©Kiprun

Par rapport la KD900X originelle, cette version 2 apporte des vraies améliorations majeures par rapport à la première. La semelle intermédiaire en Pebax est remplacée par une nouvelle mousse 100 % en A-TPU, qui permet un meilleur retour d’énergie et un amorti vraiment remarquable.

Sa géométrie entièrement revue et son poids réduit (200 g en taille 43), réduit la fatigue musculaire sans nuire à la solidité de l’ensemble, qui ne s’affaisse pas après 300 kilomètres de test.

Une paire polyvalente

Avec la KD900X.2, Kiprun rend doublement plus accessible la chaussure de course à pied à plaque carbone : d’abord par son aptitude à être optimisée quel que soit le niveau athlétique de son utilisateur, et ensuite par son prix modéré.
©Kiprun

Le fameux stack se hausse à 40mm au niveau du talon, ce qui optimise le déroulement de la foulée sans impact musculaire notable. C’est un modèle que l’on peut porter à la fois à l’entrainement sur les sorties rapides et longues, et oser aussi le jour de la compétition.

Les autres modèles carbone de KIPRUN, comme par exemple la KD900X LD+, réputée plus dynamique, ne seront utiles que pour les plus affutés d’entre nous, qui privilégient la performance à l’intégrité physique durable. C’est aussi le cas de la toute dernière KD900X Lab, portée par Jimmy Gressier, et à réserver aux élites.

Les notes du test. Amorti : 18/20 Confort : 18/20 Souplesse : 18/20 Stabilité : 18/20

LES + Rapport qualité-prix. Dynamisme et confort associés. LES – RAS

Utilisation : Entrainements rapides et compétitions 5 km au marathon pour coureur à foulée universelle de tous poids.

Drop : 8 mm – Poids : 200 g en 43

Prix : 130 €



La fréquence cardiaque n’est pas une donnée figée. Plusieurs paramètres externes font varier le nombre de battements par minute.

L’entraînement basé sur la fréquence cardiaque (FC) est une méthode largement utilisée. En déterminant des zones d’intensité liées à la FC, les sportifs peuvent structurer leurs séances afin d’optimiser leurs performances et leur récupération.

Le capteur optique moins précis que la ceinture thoracique

La fréquence cardiaque n'est pas une donnée figée. Plusieurs paramètres externes font varier le nombre de battements par minute.
©361°Europe

Précisons d’ailleurs qu’une ceinture thoracique sera toujours plus précise qu’une mesure de la FC par capteur optique, qui s’est généralisée sur les montres cardio-GPS ces dernières années.

Les montres utilisent la photopléthysmographie qui détecte les variations de lumière traversant la peau pour estimer le flux sanguin. Cette méthode est sensible aux mouvements, à la position du bracelet et à la perfusion cutanée.

Les activités intenses, les vibrations ou un mauvais positionnement de la montre peuvent fausser les mesures. Enfin, es montres au poignet ont un léger délai dans la détection des changements de FC par rapport aux ceintures thoraciques.

Cela étant précisé, un paramètre crucial reste souvent sous-estimé. La fréquence cardiaque n’est pas invariable. De nombreux facteurs externes et internes influencent cette mesure physiologique, rendant parfois les données difficiles à interpréter.

Nous ne parlons pas ici de ce qu’on appelle variabilité de la fréquence cardiaque (VFC). Celle-ci mesure les variations temporelles entre les battements cardiaques ou intervalles R-R. Nous listerons donc ci-dessous les paramètres externes qui font varier la fréquence cardiaque.

1. Fatigue et surentraînement : quand le cœur tire la sonnette d’alarme

L’une des premières causes de variation de la fréquence cardiaque est la fatigue accumulée. Un manque de récupération ou un volume d’entraînement excessif peut provoquer des fluctuations significatives :

  • Fatigue aigüe (à court terme). Lorsqu’un coureur est fatigué, il peut observer une fréquence cardiaque plus élevée que d’habitude à intensité égale. Par exemple, une sortie habituellement courue à 140 bpm pourra être réalisée à 150 bpm après une semaine chargée.
  • Surentraînement (à long terme). Dans les cas extrêmes, la fréquence cardiaque peut paradoxalement diminuer, traduisant un système nerveux parasympathique hyperactif. C’est un signal d’alarme : l’organisme ne parvient plus à réagir normalement.

Exemple : une étude publiée dans le Journal of Sports Sciences (2018) a montré que les athlètes en phase de surentraînement voient leur fréquence cardiaque au repos chuter de 5 à 10 bpm, alors que leur FC à l’effort reste étonnamment basse.


2. L’altitude : facteur majeur d’augmentation de la fréquence cardiaque

Lorsqu’on s’entraîne en altitude, la disponibilité en oxygène est réduite, forçant le cœur à travailler davantage.

  • Dès 1500 mètres d’altitude : la FC au repos et la FC à l’effort augmentent de manière notable.
  • Au-dessus de 2500 mètres : l’organisme compense en produisant plus de globules rouges, mais l’efficacité cardiaque reste diminuée.

Exemple : un coureur habitué à s’entraîner à 135 bpm sur du plat verra sa fréquence monter à 145 bpm pour le même effort à 2 000 mètres d’altitude.


3. La température : chaleur et froid, deux ennemis du cœur

La fréquence cardiaque n'est pas une donnée figée. Plusieurs paramètres externes font varier le nombre de battements par minute.
©361°_Europe

Chaleur : une charge supplémentaire pour le système cardiaque

Lorsqu’il fait chaud, l’organisme utilise la circulation sanguine pour refroidir le corps. Le cœur doit donc pomper davantage de sang vers la peau, ce qui augmente la FC.

  • Augmentation typique de 10 à 15 bpm pour un même effort par temps chaud (supérieur à 25°C).
  • Risque de déshydratation, réduisant le volume sanguin et forçant le cœur à battre encore plus vite.

Froid : une réaction opposée

A l’inverse, par temps froid, la FC à l’effort peut être plus basse, car la vasoconstriction maintient la pression sanguine.

Exemple : un marathonien qui court normalement à 150 bpm par 15°C pourra monter à 165 bpm sous 30°C et chuter à 140 bpm sous 0°C.


4. Stress, émotions et fréquence cardiaque

Les émotions influencent considérablement la fréquence cardiaque :

  • Stress et anxiété : augmentation de la FC par activation du système nerveux sympathique.
  • Joie et excitation : effet similaire à l’adrénaline, augmentant temporairement la FC.
  • Tristesse et fatigue mentale : Peut diminuer l’activation nerveuse et baisser la FC.

Exemple: un coureur stressé avant une compétition peut démarrer avec une FC au repos de 80 bpm au lieu de 55 bpm habituellement.


5. Maladies et effets sur la fréquence cardiaque

Les infections, notamment virales, influencent également la FC :

  • Fièvre : augmentation de la FC de 8 à 10 bpm par degré supplémentaire.
  • Covid-19 et grippe : effets prolongés sur la FC au repos, pouvant durer plusieurs semaines.

Si la fréquence cardiaque est un excellent indicateur d’intensité et de fatigue, elle doit être interprétée avec prudence. Un coureur qui suit uniquement les chiffres peut s’entraîner trop fort ou, à l’inverse, freiner inutilement. Il est donc essentiel d’apprendre à coupler ses données cardiaques avec ses sensations corporelles pour ajuster son effort de manière intelligente.

Sources

  • Seiler S. (2010), « What is best practice for training intensity and duration distribution in endurance athletes? », Int. J. Sports Physiol. Perform.
  • Journal of Sports Sciences (2018), « Effects of Overtraining on Heart Rate Variability



30 minutes, c’est court. Pour autant, il est possible de réaliser une sortie efficace en exploitant bien ce court laps d’entraînement. La preuve avec ces séances express concoctées par le champion Yohan Durand.

30 minutes, c’est court, nous sommes d’accordq. Mais une petite sortie vaut toujours mieux que pas de sortie du tout ! Et que ce petit créneau pris pour vous entraîner n’aura rien d’anodin dans le cadre de la préparation d’un objectif et plus généralement, dans votre quotidien, pour vous aérer le corps comme l’esprit.  

Comment optimiser sa séance en 30 minutes ?

30 minutes, c’est court. Pour autant, il est possible de réaliser une sortie efficace en exploitant bien ce court laps d’entraînement. La preuve avec ces séances express concoctées par le champion Yohan Durand.
©DR

Pour « rentabiliser » au maximum son temps, il sera possible de zapper le retour au calme. « Cette récupération effectuée en fin de séance, en trottinant sur 5 à 10 minutes constitue une bonne routine notamment pour éliminer les toxines. On recommande évidemment de le faire le plus souvent possible, mais dans notre cas de figure, supprimer cette ultime phase fera gagner de précieuses minutes et ne sera pas dramatique », nous explique Yohan Durand.

Deuxième option, raccourcir son échauffement. Une mise en route bien conduite dure une vingtaine de minutes et s’achève pour une dizaine de minutes autour d’exercices dits « d’éducatifs de foulée » (gammes avec montées de genoux, talons-fesses, etc.). Cette amorce pourra être réduite de moitié, avec 7 à 10 minutes de footing puis 2-3 minutes d’éducatifs pour réveiller les muscles.

Certes, grignoter sur cette mise en route augmentera légèrement les risques de blessures. Mais l’idée des entraînements « pincés » proposés ici est d’y avoir recours ponctuellement, en fonction de vos impératifs. Pour être efficaces, ces sorties ciblent un travail de qualité. Piochez-y à loisir, en fonction de votre objectif et du moment de votre saison.

1. Séance de fractionné court

Après 10 minutes d’échauffement, enchaînez des séries de fractionnés courts courus à 100-105% de votre VMA. Par exemple, faites 20 x 30’’- 30’’ soit 20 répétitions de 30 secondes courues à vive allure et 30 secondes à petites foulées ou bien 30 x 20’’- 20’’. Pourquoi pas aussi varier les répétitions, par exemple autour 30’’ d’efforts et 15’’ de récupération ou l’inverse, en fonction de votre programmation.   

Quel intérêt ? Pousser la machine, faire monter le cardio, bref se rentrer dedans. Et 20 minutes de fractionné, c’est un gros travail ! Cette séance sera particulièrement efficace en préparation d’un 10 km. On pourra l’adapter bien sûr en fonction de sa  préparation préalable, en respectant toujours une notion de progressivité et en restant sur du fractionné court (pas plus de 30’’ d’efforts) qui fonctionne bien sur ce format.

2. Séance de côte

30 minutes, c’est court. Pour autant, il est possible de réaliser une sortie efficace en exploitant bien ce court laps d’entraînement. La preuve avec ces séances express concoctées par le champion Yohan Durand.
©Asics

Après 7-10 minutes d’échauffement, on s’attaquera à une côte étirée sur plus d’une centaine de mètres, avec une pente autour de 5-7 %. Grimpez-la en courant puis redescendez en trottinant en vous calibrant avec votre montre 20’’ de montée-20’’ de descente. En fonction de la longueur de la côte, testez pourquoi pas des blocs de 3 ou 4 fois 20’’ de montée en courant-20’’ de montée en marchant, entrecoupées d’une redescente jusqu’en bas.

Autre option : avaler des escaliers tant qu’à faire en variant les exercices. Les solutions ne manquent ps. Faire des montées de genoux, monter deux à deux ou monter deux marches et reculer d’une marche, grimper en faisant des talons-fesses, les pieds joints, ou encore avec des squats en bonus pendant la montée ou pourquoi pas lors de la redescente.  

Quel intérêt ? C’est une vraie séance de renforcement musculaire couplée à un travail cardiovasculaire axé sur la puissance. Cherchez à avoir une belle foulée, avec un gainage naturel face à la pente. La pratiquer en début de saison pour un marathonien sera une bonne idée. On la recommandera aussi plus généralement aux traileurs.

3. La séance tempo

30 minutes, c’est court. Pour autant, il est possible de réaliser une sortie efficace en exploitant bien ce court laps d’entraînement. La preuve avec ces séances express concoctées par le champion Yohan Durand.
©Vincent Lyky.

Démarrez à votre allure échauffement, puis montez le tempo crescendo. Toutes les 5 minutes, essayez de gagner un km/heure pour finir à votre allure visée sur semi ou marathon. Il est aussi possible de varier l’allure par blocs, avec par exemple 10 minutes d’échauffement puis 20 minutes à son allure cible semi ou marathon, ou bien 10 minutes d’échauffement, 10 minutes à allure semi (ou marathon) puis 10 minutes à allure 10 km (ou semi).

Quel intérêt ? Ce footing progressif est intéressant dans le cadre d’une préparation marathon ou semi, notamment lorsque l’on manque de temps. C’est une séance « passe partout » sans risque que l’on casera à l’envi, n’importe quand, en début comme en fin de préparation.

4. Le footing  de récupération, séance efficace en 30 minutes

Il s’agira cette fois de 30 minutes de footing en endurance fondamentale, en totale aisance respiratoire. Cette allure se situe entre 60 et 65 % de votre VMA ou 65 % et 75 % de votre Fréquence cardiaque maximale. Et ’est le socle de votre entraînement. Les champions passent 70% de leur volume hebdomadaire à s’entraîner à cette allure très cool.

Quel intérêt ? Cela permet de rajouter un peu de volume à sa préparation. 30 minutes, c’est court, mais quelques kilomètres en plus ne seront jamais anodins. Cette séance permettra aussi de se régénérer d’un point de vue musculaire entre deux séances intenses. A condition de ne pas la courir trop vite, comme le font la majorité des coureurs…



La cité des Papes sera le théâtre d’un premier marathon en septembre 2026. Le point sur ce projet attendu dans le Sud-Est.

Un départ, un constat : aucun marathon dans le Vaucluse. Plus largement, la zone Sud-Est étant assez pauvre en marathons, ceux de Nice-Cannes et de Salon de Provence étant les plus proches. Voilà qui a donné l’idée à Christophe De Cecco et Bertrand Delhomme de proposer projet d’en créer un à la municipalité.

Une première en septembre 2026

v

Les deux hommes, passionnés, sont déjà organisateurs du semi-marathon du Ventoux. Initialement, leur idée était de placer l’évènement en début tout de saison, la fin d’hiver étant une période creuse en termes d’épreuves à l’échelle nationale.

Mais l’an prochain, la problématique des élections municipales contraint à positionner cette première à la rentrée, la deuxième quinzaine de septembre, vraisemblablement le week-end du 19 et 20 septembre. Cette date nécessitera une préparation en plein été qui n’est pas idéale. Aussi, dès 2027, l’évènement se recalera au mois de février.

Un parcours performant et touristique

Le parcours, dont les détails ne sont pas encore connus, s’annonce à la fois roulant et touristique. Le départ devrait être donné en centre-ville. Puis le tracé enchaînera les sites emblématiques de la Cité des papes, tels que le Palais des Papes, les remparts et le célèbre pont d’Avignon, tout en restant dans l’agglomération du Grand Avignon.

Pour ce lancement, l’organisation souhaite se focaliser sur la distance marathon, mais ne s’interdit pas de proposer également un semi-marathon à l’affiche. Les inscriptions seront lancées d’ici le début de l’automne.



Amorti maximal et une stabilité optimale pour cette Mafate X qui perpétue l’héritage du modèle iconique d’Hoka destiné aux trails longues distances.

La Mafate est la chaussure de trail originale d’Hoka. Depuis son lancement, il y a 15 ans à l’UTMB Mont-Blanc ce modèle est devenu une icône Hoka. Lancée ce jour, Mafate X perpétue cet héritage permettant  aux traileurs d’aller loin, plus vite, avec un confort, une durabilité et une propulsion optimisés.

Amorti maximal, stabilité optimale sur ultra-trail

Amorti maximal et une stabilité optimale pour cette Hoka Mafate X qui perpétue l’héritage du modèle iconique destiné aux ultras-trails.

Inspirée par l’esprit sauvage des coureurs d’ultra-trail, la Mafate X est conçue pour les aventures au long cours. Elle offre un confort, une stabilité et des performances inégalés sur les sentiers.

La chaussure comprend des mousses premium, des géométries améliorées et une plaque en fibre de carbone en forme de fourche. Objectif du tout : offrir le soutien et l’efficacité nécessaires sur ultra-trail. Elle a d’ailleurs été testée sur certains des sentiers et parcours d’ultra-trail les plus emblématiques.

Les 5 points clés de la Hoka Mafate X

Semelle intermédiaire double couche ultra-souple. Une semelle en EVA à mousse ultra-critique et une couche supérieure en PEBA améliorent le confort, même sur les kilomètres les plus difficiles.

 ● Plaque en fibre de carbone fourchue. Elle enveloppe le pied pour une foulée constante et stable sur les longues distances, tandis que sa forme spécifique s’adaptera sur les terrains accidentés.

Metarocker™ et Rearfoot-Focused Active Foot Frame™. Inspirés de la Skyward X, ces éléments améliorent le contrôle à des allures modérées, typiques des épreuves d’ultra-trail.

Tige tissée ultralégère. Durable, respirante, avec drainage rapide. Son empeigne dynamique est en cours de brevetage.

Semelle extérieure Vibram® Megagrip. Dotée de crampons ludiques en forme de tacos et de parts de pizza, elle s’adapte aux terrains variés tout en laissant une empreinte joyeuse sur le sentier.

Poids : 344 g Drop : 8 mm Prix : 225 euros

Lire notre test de la dernière version route en carbone Hoka Cielo X1 2.0 : le carbone longue distance



Cette Vezor de Rossignol élaborée pour accompagner les traileurs engagés  se montre particulièrement réussie. Elle combine dynamisme, amorti, stabilité et confort.

Belle surprise que cette nouvelle paire avec quasiment que des points forts. On s’y sent bien avec notamment un bon soutien de la voute plantaire et une place suffisante à l’avant pour les orteils.

Le pied est bien maintenu sans contention excessive, par l’empeigne en mesh souple, assez fin et respirant, comportant des inserts en sous-couche conçus pour s’adapter aux différentes anatomies (Dragonfly).

Confort et système de laçage ajustable

Cette Rossignol Vezor plutôt typée « performance » sera suffisamment polyvalent epour s’adapter à tous les niveaux de pratique.

Le laçage qui se prolonge très bas optimise le maintien du pied. Deux options d’œillets à la cheville, quatre au médio-pied et trois à l’avant-pied, permettent des laçages différents, par exemple pour un pied fort ou fin, mais aussi pour l’entraînement ou la compétition.

Ce laçage pourrait faire craindre la création d’un pli au niveau du point de flexion sur le dessus du gros orteil. Heureusement, les œillets de laçage bien conçus, l’absence de couture saillante, et le bas de la languette fine qui s’étale largement sous l’empeigne, évitent ce phénomène.

Une bonne stabilité

L’ajustement autour du pied peut aussi être précisé par le retrait ou le maintien de la deuxième semelle intérieure très fine présente sous la première.

Le pare-pierre caoutchouté protège les orteils sans les contraindre grâce à sa souplesse et à sa hauteur adéquate. La coque talonnière est suffisamment rigide pour garantir la stabilité tout en restant confortable.

Elle remonte assez haut sur le tendon d’Achille, mais sans l’agresser parce qu’elle est molletonnée et qu’elle s’évase en arrière un peu comme sur les chaussures d’elfes.

Propulsion et accroche efficaces

Dans la semelle intermédiaire, l’insert en fibre de verre et nylon, en forme de diapason à l’avant, protège des aspérités du sol et fournit une propulsion efficace, sans pour autant rigidifier la chaussure comme le ferait une plaque classique.

La semelle est suffisamment épaisse pour bien amortir la réception, tout en restant stable et souple, ainsi que dynamique en relance. L’accroche est également bonne grâce à des crampons de 4mm et au grip Michelin.

Bref, ce modèle plutôt typé « performance » sera suffisamment polyvalent pour s’adapter à tous les niveaux de pratique.

Nos appréciations. Amorti : 18/20 – Accroche : 16/20 – Confort : 19/20 – Souplesse : 18/20 – Stabilité : 17/20



Ces régimes ont pour objectif d’économiser les réserves en glycogène, le fameux carburant du muscle en misant sur les graisses plutôt que sur les glucides. Faisons le tour de leurs principes, avantages et inconvénients.

La chute soudaine de performance sur une épreuve longue ou un entraînement long est une expérience des plus désagréables. La glucopénie décrit la diminution critique de la réserve de glucose musculaire. C’est le fameux mur du marathon, la panne sèche hantise de tout coureur d’endurance.

Le premier enjeu pour développer l’autonomie du coureur et éviter le mur lors des compétitions de moyenne et longue durée est de maximiser ses réserves.

Carburer au « gras » plutôt qu’aux glucides

Le principe du régime cétogène (keto) est de réduire drastiquement et durablement les glucides pour favoriser majoritairement les lipides en maintenant une consommation normale de protéines.
©Adobestock

Traditionnellement, trois stratégies peuvent être mises à profit. La stratégie de décharge/recharge glucidique (ou régime dissocié scandinave), la stratégie de charge glucidique ou régime hyperglucidique. Enfin, la stratégie de charge progressive (ou charge par paliers). Toutes ont des avantages et des inconvénients, et un point commun ; se focaliser sur les glucides.

Depuis quelques années, d’autres régimes sont mis en avant. Il s’agit cette fois d’optimiser la filière « gras », en forçant le recours au métabolisme lipidique (oxydation des graisses). Cet objectif est atteint au travers d’une diminution permanente  ou intermittente (régimes « high fat » ou « périodiques ») des glucides dans l’alimentation. Quatre stratégies peuvent être mises à profit.

1. Le régime cétogène ou keto (high fat)

Le principe du régime cétogène (keto) est de réduire drastiquement et durablement les glucides pour favoriser majoritairement les lipides en maintenant une consommation normale de protéines.
©Adobestock

Le principe du régime cétogène est de réduire drastiquement et durablement les glucides (5 à 10% de la ration), favoriser majoritairement les lipides (70 à 80% de la ration), maintenir une consommation normale (non augmentée) de protéines (20 à 25% de la ration).

Intérêt. La disparition dans le bol alimentaire des glucides (sucres) provoque à échéance d’une à deux semaine l’entrée en état de « cétose » (contre quelques jours en jeûne  total). L’état de « cétose » est caractérisé par une production accrue de corps cétoniques, dont l’utilisation comme substrat énergétique devient majoritaire, notamment pour nourrir le cerveau. Ces substrats ont également la propriété de stimuler l’oxydation des graisses, ce qui améliore la capacité de l’organisme à mettre en œuvre son métabolisme lipidique (dégradation de ses propres graisses).

Cible. Profils musculeux avec adiposité légère ou adipeux.

Avantage. Développe une capacité maximale à exploiter les graisses corporelles au repos et à l’effort. En situation d’effort, retarde le recours au glycogène musculaire. Permet de s’affranchir quasi totalement (et en théorie définitivement) de la consommation de glucides, y compris à l’effort.

Inconvénient. Moins pertinent sur les efforts de haute intensité en raison de la limite d’efficacité de l’oxydation lipidique sur des intensités élevées d’effort. Impactant socialement. Basculement alimentaire en théorie définitif (abandon définitif des glucides).

2. Le régime low carb (high fat)

Le principe du régime cétogène (keto) est de réduire drastiquement et durablement les glucides pour favoriser majoritairement les lipides en maintenant une consommation normale de protéines.
Dans le régime low carb, on maintient une petite quantité de glucides soit 20 à 25% de la ration quotidienne. ©Adobestock

L’approche est similaire à celle du régime cétogène, mais moins « radicale » avec notamment le maintien d’une petite quantité de glucides soit 20 à 25% de la ration au lieu de 50 à 55% dans un régime alimentaire traditionnel. Les lipides (50-60%) et les protéines (25-30%) restent majoritaires.

Intérêt. Stimuler le métabolisme lipidique, tout en conservant un recours (réduit) au métabolisme glucidique.

Cible. Profils minces, musculeux secs, musculeux avec adiposité légère ou adipeux (musculeux avec adiposité forte).

Avantage. Favorise la « flexibilité métabolique » c’est-à-dire la capacité de l’organisme à basculer (switcher) d’une filière énergétique vers une autre en fonction de la modulation de l’intensité de l’effort. Favorise l’économie du stock de glycogène.

Inconvénient. Le moindre recours au métabolisme des glucides peut conduire à une dégradation de l’efficacité cette filière lors des phases de haute intensité d’effort (bridage) et donc de la performance à haute intensité d’effort.

3. Le régime train low (périodisation)

Le principe du régime cétogène (keto) est de réduire drastiquement et durablement les glucides pour favoriser majoritairement les lipides en maintenant une consommation normale de protéines.
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Cette approche nutritionnelle s’appuie sur une répartition différente de l’apport glucidique sur la journée, en alternant phases d’abstinence glucidique et phases de relative « abondance ». Par exemple, un premier entraînement le matin à haute intensité après un petit-déjeuner pauvre en glucides (avocat, noix, Skyr, framboises…), un déjeuner sans glucide (poisson, œuf, fromage). Après cela, un deuxième entrainement en fin de journée à basse intensité (footing) puis diner avec majorité de glucides (poulet ou steak, féculents, légumes verts, yaourt). Le premier entrainement permet de vider les réserves. Le deuxième vise à habituer l’organisme à fonctionner avec des réserves basses.

Intérêt. Ce type d’exercice réalisé avec des réserves en glycogène basses, force l’organisme à recourir au métabolisme lipidique et à s’adapter à la resynthèse de glycogène à partir d’autres substrats que le glucose.

Cible. Profils musculeux secs, musculeux avec adiposité légère ou adipeux (musculeux avec adiposité forte).

Avantage. Le stress métabolique généré par ce type entrainement sans glucide favorise l’adaptation à l’effort de longue durée et au métabolisme oxydatif des graisses et l’épargne du glycogène.

Inconvénient. Nécessite de s’entrainer 2 fois dans la même journée. Générateur de stress sur le système ostéo-articulaire et musculo-squelettique (risque de blessures en cas de recours répété). Risque de maintien de ce type d’alimentation même en dehors de toute activité physique (avec dans ce cas un risque de prise de poids). Perte du bénéfice de la 1ère séance en raison d’un repas de récupération post entrainement non optimal (absence de glucides)

4. Le régime sleep low (ou à glycogène bas)

L'entraînement à glycogène bas consiste à enchaîner deux séances sans manger de glucides
L’entraînement à glycogène bas consiste à enchaîner deux séances sans manger de glucides. ©Adobestock

Même principe que le train low mais cette fois avec une nuit entre les deux séances. Dans ce cas, on fait un premier entraînement la veille au soir pour vider les réserves, puis un deuxième entrainement à jeun avec réserves basses le lendemain matin.

Intérêt. Le même que pour le train low mais avec un moindre impact physiologique lié à la période de repos/récupération nocturne

Cible. Profils minces, musculeux secs, musculeux avec adiposité légère ou adipeux (musculeux avec adiposité forte)

Avantage. Les mêmes que pour le train low.

Inconvénient. Toujours un risque (moindre) de stress sur le système ostéo-articulaire et musculo-squelettique mais doublé d’un risque d’impact sur la qualité du sommeil et donc au final la qualité de la récupération musculaire. Il y a risque de blessures en cas de recours  répété, notamment suite à la 1ère séance, en raison d’un repas de récupération post-entrainement non optimal (absence de glucides).



ASICS dévoile trois nouvelles paires en carbone de sa série Metaspeed, dont une Ray pesant seulement 129 grammes. La marque organise une course de 10 km à Tokyo pour tenter de battre des records de vitesse avant six Français en lice.

La série Metaspeed™ d’ASICS continue. Trois innovations s’annoncent, résultant d’un processus de conception rigoureux, menés à l’Institute of Sport Science (ISS), centre de R&D d’ASICS à Kobe.

Une centaine d’athlètes ont participé à leur élaboration. Parmi eux, Etienne Daguinos, récent recordman de France du 10km. « Les nouvelles Metaspeed sont un concentré de technologies. Je suis fier d’avoir pu contribuer à sa conception. C’est un modèle à la fois rapide et dynamique, mais aussi très confortable. C’est avec cette paire que j’ai battu le record d’Europe sur 10km… J’ai hâte de m’aligner sur les prochains parcours avec ! » indique le champion.

Tokyo : speed race, la chasse aux records

Justement, ce samedi 3 mai, ASICS organise une course officiell, en partenariat avec World Athletics, sur un parcours plat dans les rues de Tokyo. A 12h (heure de Paris) eeviron 120 athlètes se lanceront à la quête de leurs records équipés des dernières nouveautés.

Six athlètes Français seront au départ du 10 km : Mekdes Woldu chez les femmes et Etienne Daguinos, Felix Bour, Bastien Augusto, Antoine Puydebois et Yohan Durand, chez les hommes.

ASICS Metaspeed Ray l’ultra-légère réservée aux meilleurs

ASICS METASPEED RAY

Parmi les trois nouvelles Metaspeed, la Ray qui complète la gamme déjà existante. « Ray » s’inspire de la vitesse d’un rayon de lumière et du mot japonais « Rei » qui signifie zéro. Celle-ci se destine aux athlètes ayant une foulée légère et dynamique et qui attaquent avant-pied. Avec son design innovant et son poids plume de 129 grammes seulement, c’est l’une des paires en carbone les plus légères du marché.

Une nouvelle mousse plus légère et dynamique

Cette chaussure bénéficie de toutes les dernières innovations de la marque. La semelle intermédiaire dispose de la nouvelle mousse ASICS FF Leap, la mousse la plus légère, la plus souple et la plus dynamique jamais utilisée par ASICS . Sa tige en Matryx®, en matériau tissé léger, préserve la légèreté tout en assurant un maintien optimal du pied, même à pleine vitesse.

Sa plaque de carbone minimale propulse vers l’avant lors de la phase d’attaque, sans alourdir la chaussure. La sensation de dynamisme est renforcée grâce à une structure innovante (Dynamic Drop). Par ailleurs, la compression rapide de la mousse FF Leap™ au contact du sol, crée un drop nettement supérieur aux 5 mm du modèle original. Notons que cette dernière innovation affiche aussi une bonne adhérence, même sur sol mouillé.

La Metaspeed Ray sera disponible à partir du 12 août, au prix de 300 €.

METASPEED™ SKY TOKYO et METASPEED™ EDGE TOKYO, deux « classiques » revisitées

Chacune se destine à un type de foulée différent. D’un côté, la Sky Tokyo conçue pour les coureurs qui accentuent leur vitesse en allongeant la foulée. De l’autre, la Edge Tokyo plus adaptée aux foulées cadencées et plus réduites. Elle se destine à ceux qui accélèrent en augmentant à la fois la longueur de leur foulée ainsi que le nombre de pas par minute.

Toutes deux embarquent une combinaison de la nouvelle mousse FF Leap, et de la mousse FF Turbo Plus dans la semelle intermédiaire. De quoi offrir une foulée plus souple, plus de dynamisme et de stabilité.

Dernier point, un nouveau mesh Motion Wrap 3.0 3.0 offre plus de légèreté, une aération optimisée et un excellent maintien du pied.


Ces deux modèles seront seront disponibles à partir du 25 juillet, au prix de 270 €.

CARACTÉRISTIQUES
Poids : 170 g (SKY / EDGE) / 129 g (RAY)
Drop : 5 mm (39,5/34,5)
Prix : 270 € / 300 €
PROFIL IDÉAL D’UTILISATEUR
ttaque : médiopied ou avant pied
Foulée : neutre
Poids : jusqu’à 80 kg


Pour progresser en trail et multiplier les plaisirs, voici 7séances qui vous apporteront le petit plus qui vous fera décoller.

La séance d’intervalles courts en côtes

C’est l’assurance de se construite puissance et solidité, deux qualités nécessaires pour progresser en trail. Cette séance qui peut se faire même dans un univers urbain, pour peu que l’on déniche une butte même modeste. Les montées durent de 20s à 1mn30. On peut ainsi aller jusqu’à 30mn de travail en incluant les temps de récupération en redescendant au point de départ.

Pourquoi faire cette séance ? Pour acquérir de la puissance dans les jambes, travailler son geste de grimpeur, améliorer son style mais aussi développer sa VMA.

Comment la programmer dans votre entraînement ? Au moins une fois par quinzaine en phase de préparation, en organisant une progression dans la longueur des portions rapides et dans les durées d’effort. Ne pas l’inclure dans les phases de récupération.

La séance de rando-course 

La séance de seuil spécifique trail permet de s'habituer à courir vite sur des parties techniques. Pour progresser en trail, c'est une incontournable !
©inov-8

Le trail, c’est très souvent long. Il faut y inclure de la marche pour aborder certaines montées raides et/ou longues. La séance de rando course s’intègre obligatoirement dans la préparation d’un trail de plus de 30 km. Pour la réaliser, il faut disposer d’au moins 2h, et si possible d’un environnement naturel adapté.

Partez à un rythme doux, alternez marche et course dès qu’une montée ou un obstacle se profile. Veillez également à vous ravitailler régulièrement, en testant votre protocole alimentaire. Cette rando-course peut durer jusqu’à 8 heures en prépa d’un ultra. Elle peut s’intégrer à un « week-end choc » qui verra 3 sorties de ce type se succéder sur 3 jours.

Pourquoi faire cette séance ? Pour acquérir de l’endurance, adapter sa physiologie à l’effort long et lent du trail, s‘habituer à alterner marche et course très naturellement.

Comment la programmer dans votre entraînement  ? Au moins deux fois par cycle de préparation, en les prévoyant un mois et demi, et 3 semaines avant son objectif. Elle est aussi parfaite pour une reprise après une coupure.

La séance d’entraînement croisé vélo/course à pied

Rouler, courir, rouler, voila le programme. Si vous habitez en ville, cette séance peut se construire sous la forme d’un circuit training alternant du vélo d’appartement et un footing à l’extérieur. Pédalez ainsi 30 mn, partez courir une heure à l’extérieur, et remontez sur votre home-trainer pendant 30 mn au retour. Vous aurez ainsi effectué une séance variée de 2h.

Pourquoi faire cette séance ? Pour acquérir de l’endurance en réduisant les traumatismes liés à la course. Elle vous aidera aussi à mieux encaisser les alternances montées/descentes.

Comment la programmer dans votre entraînement  ? Au moins une fois par semaine, en l’adaptant tout au long de l’année.

La séance de seuil spécifique trail

Le but : apprendre à courir vite sur des parties techniques en intégrant ce type de séance dans votre préparation. Il s’agit de tracer un parcours reproduisant en miniature les types d’obstacles de votre course objectif. Ensuite, tenez y une allure plus rapide que le tempo de votre course.

Le parcours idéal ? Sur 1 à 3 km, avec une montée raide à plus de 20 % de pente où il faut marcher, une descente technique, une relance en faux-plat montant et descendant, et si possible le franchissement d’un ruisseau ou d’un pierrier. Sur ce parcours, vous allez répéter des efforts allant de 5 x 5 mn à 1 x 30 mn, avec une progression dans la durée des intervalles. L’idée ede maintenir le même rythme de course tout au long de la progression du plan.

Pourquoi faire cette séance ? Pour acquérir de la dextérité,  travailler son relâchement sur terrain technique, mais également améliorer son style, et développer sa capacité aérobie.

Comment la programmer dans votre entraînement ? Au moins deux fois par mois, sauf dans les 15 jours qui précèdent un objectif. Cette séance s’intercale entre deux footings et une séance de côtes courtes.

La séance de dénivelé continu pour progresser en trail

La séance en dénivelé continu est un passage obligé pour progresser en trail.
©inov-8

Il est indispensable d’intégrer dans sa préparation une séance dite de dénivelé continu, où l’on grimpera à son rythme plusieurs centaines de mètres de dénivelé. Pour ceux qui n’habitent pas en montagne, il faudra l’intégrer en week-end ou lors des vacances.

Concrètement, vous repérez sur une carte une montée sur un sentier de type GR qui compile de 500 à 1000 mètres de dénivelé positif. Vous cherchez alors à monter avec la meilleure économie de geste, en alternant marche et course. Pour ceux qui préparent un trail de plusieurs heures, l’idéal est d’introduire une progression à chaque séance dans les dénivelés réalisés, en additionnant les montées, entrecoupées de redescente au petit trot.

Pourquoi faire cette séance ? Pour aguerrir ses muscles à la montée continue, en particulier les lombaires et les cuisses. Pour assimiler le geste le plus économique par rapport au pourcentage de pente. Mais aussi, pour intégrer naturellement le passage de la marche à la course et inversement en fonction du terrain.

Comment la programmer dans votre entraînement ? Deux fois par mois lorsque vous préparez un trail en montagne, et pendant un macrocycle de 3 mois, soit de 5 à 6 séances avec une augmentation progressive du dénivelé cumulé à chaque séance.

La séance de renforcement musculaire à vélo

Rouler, c'est aussi une belle manière de progresser en trail, en alternant vélo course et vélo au sein d'une même séance.

Le trailer ne fait pas du vélo comme un cycliste, qui lui va chercher à mouliner et à pédaler « rond » sur de longues distances. Le trailer doit rechercher dans le vélo une manière de renforcer ses jambes et son dos sans subir de chocs au sol comme en courant. Il s’agira de pédaler en tirant le plus gros braquet possible sur une côte de 1 à 2 km, d’un pourcentage de 10 à 20 %, et d’alterner une montée en danseuse et une montée assis sur la selle.

Pourquoi faire cette séance ? Pour muscler son corps dans le geste, sans risque d’inflammation ligamentaires, et en limitant les blessures.

Comment la programmer dans votre entraînement ? A faire de 3 à 1 mois avant la course objectif, avec une séance par semaine pendant 3 semaines successivement, suivies d’une semaine de récupération. La progression se fait en augmentant le nombre de montées successives et la dureté des braquets.

Le trail de préparation à l’objectif

Cette compétition de même type que votre objectif sera d’une durée réduite. On la programme en phase de préparation sans période de récupération préalable.

Pourquoi faire cette séance ? Pour s’habituer au stress spécifique de la compétition. Elle permet aussi de tester son matériel de course. Enfin, elle instaurera votre routine d’alimentation avant, pendant et après.

Comment la programmer dans votre entraînement ? 3 semaines avant un trail court de 20 à 40 km, un mois avant un trail de 40 à 60 km, 6 semaines avant un trail de plus de 60 km.



Il y a dix ans, Stéphanie Gicquel devenait la première femme à parcourir l’Antarctique sur 2 045 km en 74 jours. Ex-avocate d’affaires, grande aventurière, conférencière et athlète de haut niveau, cette femme de 42 ans court désormais après le record du monde sur une course de 24 heures. 

Comment cette brindille (1,60 m pour 43 kilos) peut aller si loin, si haut, si fort ? C’est la question que l’on se pose après le dernier exploit de Stéphanie Gicquel. Le 15 décembre, elle a cumulé 249 km en 24 heures en plein désert d’Arizona. Cela représente 623 tours d’une piste de 400 mètres ; six marathons enchaînés à 5’46’’ au km/h… Tout simplement dingue !

Sa performance s’accompagne d’une victoire au scratch et d’un record de France. Le deuxième après celui décroché du championnat d’Europe (253,8 km à Vérone en 2022)…. Une ligne de plus à un palmarès qui donnait déjà le tournis ; une simple étape pour Stéphanie Gicquel.

Le record du monde de 24h dans les jambes

Stéphanie Gicquel a battu le record de France de 24h sur piste en 249 km lors du Desert Solstice en Arizona, le 15 décembre 2024.
© Desert Solstice International Track

Du genre à voir le verre à moitié vide plutôt qu’à moitié plein (soit la possibilité de le remplir), elle se sait capable de courir plus vite encore. Repousser ses limites, atteindre son potentiel maximal pour ressentir une enivrante plénitude, tel est son Everest.

« J’ai l’intime conviction de pouvoir courir plus de 270 kilomètres en 24 heures. Le Désert Solstice Arizona, c’est la course après laquelle je me suis sentie le mieux parce que j’ai été limité par notamment des troubles digestifs et un changement de température assez brutal à la tombée de la nuit » nous raconte-t-elle très simplement.

En ultra-fond, particulièrement au-delà de 13h, rien n’est prévisible. La meilleure préparation du monde, à coup de 30 heures de running par semaine pendant des mois, n’empêche ni les œdèmes, ni les troubles digestifs, son talon d’Achille.

Stéphanie Gicquel retentera donc ce contre-la-montre de folie en deux tours de cadran fin 2025 ou bien en 2026, espérant que la prochaine fois, les facteurs extérieurs soient plus favorables.

« Le sommet n’a de sens que par la pente qui y mène » rappelle-t-elle volontiers. Ainsi va la vie de Stéphanie. Un petit bout de femme à la tête bien pleine, amoureuse de la vie et curieuse de tout. Ses multiples rencontres lui ouvrent de nouveaux possibles. Car à vrai dire rien ne la prédestinait à devenir la coureuse hors norme que l’on connaît.

Stéphanie Gicquel, Mike Horn au féminin

Stéphanie Gicquel fut la première femme à terminer le Marathon du Pôle Nord en 2013.
Stéphanie Gicquel fut la première femme à terminer le Marathon du Pôle Nord en 2013. ©DR

Née près de Carcassonne dans une famille modeste, elle s’est d’abord émancipée en poursuivant des études. HEC puis le barreau. Après dix ans à plaider dans un cabinet parisien – un milieu extrême, nous dit-elle –, elle opère un virage à 180°C vers le sport aventure. Une fois encore rien ne la prédestinait à s’y embarquer, si ce n’est une soif d’explorer le monde.

Première femme à courir un marathon au Pôle Nord par -30°C en 2013, Stéphanie Gicquel a poursuivi ses expéditions polaires en Antarctique en 2015. Sa traversée épique de 2 045 kilomètres en 74 jours à ski, sans voile de traction et par -50°C lui vaut le surnom de « Mike Horn au féminin ».

On lui disait que c’était impossible, elle l’a fait, et reste la seule à ce jour. Quatre ans de préparation méticuleuse en chambre froide notamment, et un mental en titane pour venir à bout de ce défi glacial qu’elle raconte dans le documentaire Née pour explorer (disponible sur France TV).

Et dire qu’elle n’aimait pas courir !

Stéphanie Gicquel fait partie des athlètes de l'équipe de France de 24h.
Stéphanie Gicquel fait partie des athlètes de l’équipe de France de 24h. ©CNEA

Côté course, ses premiers dossards remontent à 2009, avec notamment un semi puis un marathon de Paris. « J’y allais sans entraînement, aux sensations, pour garder du foncier pour préparer mes expéditions. A l’époque, j’étais loin des 3 entraînements hebdomadaires ! » s’amuse l’athlète qui en fait une bonne douzaine désormais.

Le comble, c’est elle n’aimait pas courir. En quête d’excellence, elle cherchait déjà adolescente la difficulté, capable de répéter pendant des heures des figures de gymnastique. Courir ? Trop simple. « Mettre un pied devant l’autre, je me disais que ce n’était pas compliqué. Ce n’est qu’en basculant dans le haut niveau assez récemment que j’ai compris combien le geste de la foulée exigeait de la technique pour aller plus vite et plus loin », détaille-t-elle.

Désormais, elle s’entraîne à l’INSEP tout en se prêtant à de nombreuses études scientifiques afin d’en apprendre sur les leviers de la performance, et les limites du corps humain.

Apprendre à oser

Le corps humain, cette formidable machine capable de s’adapter à bien des contraintes – chaud, froid, manque de sommeil –  pourvu qu’on l’entraîne et qu’on l’écoute.

« On peut tous faire beaucoup de choses. Sans parler de haut niveau, le simple fait de pratiquer une activité physique ou même de se mettre en mouvement dans le quotidien permet de prendre conscience de toutes les parties de son corps, de décrypter les douleurs pour mieux les supporter ensuite » explique-t-elle, avant de nous assurer ne rien avoir d’exceptionnel. A part peut-être cette faculté à ne jamais rien lâcher.

Stéphanie Gicquel a battu le record de France de 24h sur piste en 249 km lors du Desert Solstice en Arizona, le 15 décembre 2024.
Desert Solstice 24h ©HowiStern

En 2021, percutée par une trottinette, elle a subi une fracture de la rotule qui l’a immobilisé pendant des mois. « Les chirurgiens me disaient que je ne pourrai probablement pas reprendre l’ultra-distance. J’ai eu une longue période de rééducation et de ré-athlétisation. L’année suivante, j’ai enchaîné 5 courses de grand fond et d’ultra-fond en 11 mois, toutes à niveau international, ce qui n’avait jamais été fait. Tout ça pour dire que même après un gros obstacle qui peut sembler infranchissable, beaucoup de choses sont possibles » explique-t-elle. Il faut apprendre à oser nous souffle-t-elle. Persévérante donc, d’aucuns diraient résiliente.

Ce printemps, elle comptait courir un marathon, mais en a finalement enchaîné trois, à bon train. 2h55 à Séville en février, 2h53 à Rotterdam n avril et 2h52 à Copenhague, en mai. Sur cette marathon, elle sait avoir une marge de progression, passant toujours en coup de vent sur 42 km. «  J’y viendrai un jour c’est sûr car j’ai envie de ressentir l’effort marathon dont on m’a tant parlé. Et j’aimerai bien dans quelques années devenir l’ultra-fondeuse la plus rapide sur des distances plus courtes », confie-t-elle.

Objectif : un nouveau record sur l’Ultra Marin

Stéphanie Gicquel a remporté trois fois l'Ultra Marin, dont elle détient le record féminin.
Stéphanie Gicquel a remporté trois fois l’Ultra Marin, dont elle détient le record féminin. ©Ultra Marin

Le 27 juin sa frêle silhouette mettra le feu au port de Vannes sur l’Ultra Marin (175 km). Sur les sentiers du Morbihan, elle courra après son propre record (16h33). L’Ultra Marin, c’est sa course de cœur, celle qui lui a fait prendre goût au geste de la foulée. Son objectif cette année est affiché : tenter de passer sous la barre des 15 heures, ce qu’un seul athlète, un homme, a fait jusqu’à présent. Ensuite, on la retrouvera sans doute sur les 100 km de Millau dont elle détient le record féminin en 8h21’.

Sa liste d’envies ne se cantonne pas au sport, loin de là. Également conférencière, notamment auprès de jeunes entrepreneurs, Stéphanie Gicquel d’un seule en scène au théâtre. Elle nous évoque aussi sa passion pour l’écriture. Après Expedition Across Antartica (2015), On naît tous aventuriers (2018) et En mouvement (2021), Stéphanie Gicquel avoue avoir trois ouvrages en cours depuis plusieurs mois. Pour l’instant ses journées sont trop denses pour trouver le temps de les achever. Rien ne presse, une devise la guide : ce que tu fais, fais-le bien.



Londres a vécu une journée historique pour la 45e édition de son marathon. 56 640 coureurs ont défilé au cœur de la capitale anglaise en liesse, c’est du jamais vu. Malgré la chaleur, l’Ethiopienne Tigst Assefaen a battu le record mondial féminin en 2h15’50’après que le Kenyan Sebastian Sawe ait signé le meilleur chrono de l’histoire de l’épreuve.

« Le Marathon de Londres est le meilleur marathon au monde, et il est désormais officiellement le plus grand marathon du monde. Difficile de décrire l’émotion ressentie aujourd’hui  » commente Hugh Brasher, PDG de London Marathon Events.

840 000 candidats pour le 45e Marathon de Londres

Le marathon de Londres devient le marathon le plus couru de la planète
©DR

Ce 27 avril en début de soirée sur The Mall, 56 640 participants avaient bouclé leur défi de 42 km à travers la capitale anglaise en ébullition. Pas de réelle limite de temps pour venir à bout de ce marathon géant entamé sur les coups de 9h du côté de Greenwich.

Londres s’inscrit ainsi au Guinness World Record comme le plus couru de la planète. Devant New York et ses 55 646 finishers de novembre dernier. Devant Paris et ses récents 55 499 finishers, désormais troisième marathon du tiercé de tête mondial.

Des chiffres fous qui témoignent d’un engouement dingue qui ne se résume pas d’ailleurs à ce 27 avril. Il y a des mois de cela, 840 318 coureurs avait déposé leur candidature à la loterie préalable à ce marathon de Londres. Un autre record mondial, surclassant les 578 304 candidatures enregistrées en 2024.

De plus, 41 titres de records du monde inscrits au fameux Guinness Book ont été battus sur 87 tentatives parmi les déguisés les plus originaux.

Soulignons enfin la dimension caritative inédite de ce marathon de Londres. C’est le plus grand événement annuel de collecte de fonds au monde. 75 millions de livres sterling collectés en une seule journée au terme de cette édition record. Voila qui fait grimper le compteur à près de 2 milliards de livres sterling reversées à des œuvres caritatives depuis 1981.

Le triomphe de Tigst Assefa

Tigst Assefa bat le record du monde féminin de marathon à Londres en 2h15'50''
©DR

En tête de course, des records encore. Les meilleurs chronos mondiaux promettaient de trembler vu la densité du plateau rassemblé et la rapidité de ce deuxième marathon majeur du circuit mondial Abbott. Cela n’a pas loupé.

Malgré la chaleur endurée sur les bords de la Tamise, une femme, Tigst Assefa a marqué l’histoire. A 28 ans, l’athlète actualise le record du monde en 2h15’50’’. C’est un retour en grâce pour l’Ethiopienne qui avait manqué de peu le titre ici-même l’an dernier puis celui des JO de Paris l’été dernier. Elle s’est imposée au terme d’une lutte acharnée avec Joyciline Jepkosgei, après que le duo eut éliminé Sifan Hassan.

La sensation « Sebastian Sawe »

Chez les hommes, les meilleurs coureurs de la planète ont pris part à ce marathonqui avait vu Kelvin Kiptum, détenteur du record du monde, claquer un 2h01’23 » en 2023.

Dans les starting-blocks, le champion olympique Tamirat Tola, le tenant du titre Alexander Mutiso Munyao, Jacob Kiplimo, auteur du récent record du monde du semi-marathon à Barcelone (56’42’’) mais aussi la légende Eliud Kipchoge.

Finalement, l’homme fort du jour fut le Sebastian Sawe. La nouvelle pépite kenyane a de nouveau créée la surprise. Car Sawe avait déjà impressionné en décembre à Valence en devenant, pour son tout premier marathon, le meilleur performeur mondial de l’année 2024 et le cinquième meilleur performeur de l’histoire (2h02’05).

Cette fois-ci, il a pris le lead sur l’Ougandais Kiplimo en zappant un ravitaillement sur la fin de course. Une stratégie risquée vue la chaleur du jour, mais qui a payé. Il décroche la victoire en 2h02’27’’, soit le deuxième meilleur temps des 45 éditions.

La légende Kipchoge distancé par les jeunes

Kiplimo termine finalement bon deuxième, une minute derrière en 2h03’37’ pour son premier marathon. Quant à Eliud Kipchoge, il boucle à 6e place pour sa pour sa sixième participation après cinq ans d’absence. Le double champion olympique de 40 ans avouait que « les jeunes sont meilleurs que lui ». Mais il n’a toutefois pas dit son dernier mot, comptant briller haut sur le nouveau Abbott World Marathon Majors fin août, à Sydney.



La marque Mount to Coast lancée en avril 2024 par des designers d’Asics, Brooks et Nike débarque sur le marché français notamment avec trois paires destinées à la route dont cette R1 particulièrement confortable sur longues distances.

Rares sont les marques qui affichent l’ultra distance comme terrain de prédilection. C’est pourtant ce que fait Mount to Coast. Cette marque fondée à Hong Kong débarque en Europe avec trois modèles aux noms très épurés : R1, S1 et P1.

La R1 ici testée est le modèle le plus typé route « classique ». Le coureur d’ultra distance Justin Montague a parcouru le Jogle, itinéraire qui relie le Nord au Sud de la Grande Bretagne en utilisant une seule R1 pour 18 jours de course non-stop.

Priorité confort

La marque Mount to Coast lancée en avril 2024 par des designers d'Asics, Brooks et Nike débarque sur le marché français notamment avec trois paires destinées à la route dont cette R1 particulièrement confortable sur longues distances.
Trois couleurs pour cette Mount to Coast R1 : noir, blanc ou noir & blanc.

La R1 peut apparaitre comme réservée à une petite communauté de coureurs. Ses qualités en font pourtant une chaussure parfaite pour débuter la course à pied et les courses longues quelle que soit sa morphologie. Elle se démarque par son aspect assez massif qui respire le confort et la sécurité avec un poids très contenu.

Le drop est classique  (8 mm) et la semelle assez épaisse (35 mm au talon et 25 sur l’avant). Le point fort – pour ceux qui aiment – c’est le chaussant assez large qui évite d’avoir le pied prisonnier sur des sorties longues. Le laçage est classique avec système de serrage qui rappelle le système BOA mais en version plus simple (et donc moins cher). Cela peut avoir un intérêt lorsque les pieds gonflent, notamment par temps chaud. La languette et le talon sont bien rembourrés et apportent un confort supplémentaire.

Un bon ratio amorti/dynamisme

La marque Mount to Coast lancée en avril 2024 par des designers d'Asics, Brooks et Nike débarque sur le marché français notamment avec trois paires destinées à la route dont cette R1 particulièrement confortable sur longues distances.
©MTC

La semelle Pebax fait le boulot en offrant un bon compromis entre amorti et un soupçon de dynamisme. La semelle extérieure propose un système de renfort en travers qui accroit la stabilité de la foulée et permet de maintenir le pied dans l’axe même lorsque la fatigue se fait sentir.

Cette Mount to Coast R1 ne vous permettra pas de battre des records de vitesse mais sans doute des records de distance tant son confort n’a jamais été pris en défaut durant le test. C’est un modèle idéal pour les sorties longues même pour les poids lourds.

Prix : 170 € Drop: 8 mm Poids : 241 g en 40

Notes : Confort : 19/20 Amorti : 20/20 Stabilité : 17/20 Souplesse : 15/20 Dynamisme : 13/20

Le + Look très épuré et bon rapport confort/poids. Le – Système de laçage qui pourra paraitre superflu à certains coureurs.

Utilisation : entraînements et compétitions sur route toutes distances pour coureur à foulée universelle de tous poids. 



Arthrite, maladies cardiovasculaires, diabète, ostéoporose, fatigue… L’inflammation chronique peut être responsable d’une multitude de troubles du quotidien. Voyons comment adapter son alimentation afin qu’elle devienne anti-inflammatoire.

L’inflammation est un processus biologique essentiel permettant à l’organisme de se défendre contre les agressions extérieures comme les infections, les blessures ou encore les toxines.

Cependant, lorsqu’elle devient chronique, elle peut favoriser l’apparition de pathologies telles que le diabète de type 2, les maladies cardiovasculaires, l’arthrite ou encore certaines maladies neurodégénératives. L’alimentation joue un rôle déterminant dans la modulation de cette inflammation. Comprendre les mécanismes sous-jacents et adopter des choix alimentaires adaptés permet d’agir préventivement et d’optimiser son état de santé général.

Le rôle des lipides dans l’inflammation

Dans le cadre d'une alimentation anti-inflammatoire, privilégier l'huile d'olive est un bon réflexe.
Dans le cadre d’une alimentation anti-inflammatoire, privilégier l’huile d’olive est un bon réflexe. ©Adobestock

Les lipides jouent un rôle fondamental dans la réponse inflammatoire en influençant la production de médiateurs inflammatoires (prostaglandines et leucotriènes).

Les acides gras oméga-6, en particulier l’acide linoléique, sont précurseurs de molécules pro-inflammatoires lorsqu’ils sont consommés en excès, notamment à travers les huiles végétales raffinées (tournesol, maïs, soja). À l’inverse, les acides gras oméga-3 (EPA et DHA), présents dans les poissons gras (saumon, maquereau, sardines) et certaines microalgues, favorisent la production de médiateurs anti-inflammatoires (résolvines et protectines), contribuant ainsi à limiter l’inflammation excessive.

Il est donc primordial de rééquilibrer ce ratio oméga-6/oméga-3 en réduisant la consommation d’huiles végétales pro-inflammatoires et en privilégiant des sources riches en oméga-3.

Le stress oxydatif : un catalyseur de l’inflammation

Le stress oxydatif résulte d’un déséquilibre entre la production de radicaux libres et les défenses antioxydantes de l’organisme. Ces radicaux libres, générés notamment par la pollution, une alimentation déséquilibrée ou encore le stress chronique, endommagent les cellules et favorisent l’inflammation. Pour contrer ce phénomène, il est essentiel d’augmenter son apport en antioxydants.

Les polyphénols présents dans les fruits rouges, le thé vert ou encore le cacao brut possèdent une action protectrice en neutralisant les radicaux libres. De même, certains oligo-éléments comme le zinc (graines de courge, fruits de mer) et le sélénium (noix du Brésil) participent à l’activation des enzymes antioxydantes de l’organisme, réduisant ainsi l’inflammation systémique.

Les fruits rouges et le thé vert contiennent des polyphénols qui luttent contre le stress oxydatif.
Les fruits rouges et le thé vert contiennent des polyphénols qui luttent contre le stress oxydatif. ©Adobestock

Le rôle clé du microbiote intestinal

Le microbiote intestinal, constitué de milliards de bactéries, influence de nombreux processus physiologiques, dont l’inflammation. Un déséquilibre du microbiote (dysbiose) peut induire une hyperperméabilité intestinale, favorisant le passage de toxines et de molécules pro-inflammatoires dans la circulation sanguine.

Pour préserver un microbiote sain, il est recommandé de consommer des aliments riches en fibres solubles et insolubles (légumes, fruits, légumineuses), qui nourrissent les bactéries bénéfiques. Les aliments fermentés (kéfir, choucroute, miso, yaourt) apportent des probiotiques essentiels au maintien d’un équilibre microbien optimal.

5 stratégies nutritionnelles pour limiter l’inflammation 

Les aliments fermentés comme le kéfir apportent des probiotiques essentiels au maintien d’un équilibre microbien optimal.
Les aliments fermentés comme le kéfir apportent des probiotiques essentiels au maintien d’un équilibre microbien optimal. ©Adobestock

Privilégier les bonnes sources de lipides

  • Consommer des poissons gras au moins deux fois par semaine ou compléter avec des huiles de microalgues.
  • Favoriser l’huile d’olive vierge extra et l’huile de colza pour leurs propriétés anti-inflammatoires.
  • Réduire les huiles riches en oméga-6 (tournesol, maïs, soja) afin de limiter la production de médiateurs pro-inflammatoires.

Optimiser son apport en antioxydants

  • Intégrer quotidiennement une variété de fruits et légumes colorés riches en polyphénols et vitamines antioxydantes.
  • Ajouter des épices anti-inflammatoires comme le curcuma (associé au poivre noir pour une meilleure biodisponibilité) et le gingembre.
  • Consommer des boissons riches en polyphénols comme le thé vert ou les infusions d’hibiscus.
Le microbiote intestinal, constitué de milliards de bactéries, influence de nombreux processus physiologiques, dont l’inflammation.
Le microbiote intestinal, constitué de milliards de bactéries, influence de nombreux processus physiologiques, dont l’inflammation. ©Adobestock

Améliorer l’équilibre intestinal

  • Augmenter la consommation de fibres pour nourrir les bactéries intestinales bénéfiques.
  • Inclure des aliments fermentés pour enrichir le microbiote en probiotiques, notamment le kéfir et la choucroute.
  • Réduire les sucres raffinés et les aliments ultra-transformés, qui favorisent la prolifération de bactéries pro-inflammatoires.

Et la complémentation en micronutrition anti-inflammatoire ?

L’apport en oméga-3 peut être optimisé par une supplémentation en huiles de microalgues ou en capsules d’EPA/DHA.

Le zinc et le sélénium, présents dans certains compléments alimentaires, peuvent être pris en soutien aux apports alimentaires.

La curcumine sous forme de complément à haute biodisponibilité est également recommandée pour ses effets anti-inflammatoires démontrés scientifiquement.

Éviter les aliments pro-inflammatoires

  • Limiter les produits industriels riches en additifs et en acides gras trans.
  • Réduire la consommation de sucres rapides et de sodas, qui favorisent la résistance à l’insuline et l’inflammation.
  • Modérer l’apport en viandes rouges et en charcuteries, dont certaines molécules peuvent avoir un effet inflammatoire lorsqu’elles sont consommées en excès.
CatégorieExemples
Aliments anti-inflammatoires  Poissons gras (saumon, sardines, maquereau), huile d’olive vierge extra, fruits rouges, légumes verts, curcuma, gingembre, thé vert, cacao brut, noix, amandes, légumineuses, aliments fermentés (kéfir, yaourt, miso)  
Aliments pro-inflammatoires  Huiles végétales raffinées (tournesol, maïs, soja), viandes rouges en excès, charcuteries, sucres raffinés, sodas, aliments ultra-transformés, fast-food, fritures, acides gras trans  
Compléments alimentaires anti-inflammatoires  Oméga-3 (EPA/DHA), curcumine hautement biodisponible, zinc, sélénium, probiotiques, polyphénols sous forme d’extraits  

POUR ALLER PLUS LOIN. « La solution à bon nombre de pathologies modernes se trouve en grande partie dans votre assiette ! » clame Wilfried Launay. Cet expert en nutrition partage son programme pour calmer l’inflammation chronique dans Le Guide complet de l’alimentation anti-inflammatoire (Thierry Souccar) avec un test d’auto-évaluation, un plan d’action complet avec 3 semaines de menus optimisés et 60 idées de recettes anti-inflammatoires.

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Article rédigé par Ségolène Martel, publié dans Running Attitude 251.



En course à pied, la quête de la performance passe par des stratégies bien établies : entraînements intensifs, planification rigoureuse et alimentation optimisée. Pourtant, une approche plus fine permet de grignoter de précieuses secondes, voire plusieurs minutes : celle des gains marginaux.

Popularisé par Dave Brailsford, ancien directeur de l’équipe cycliste britannique INEOS, le concept de gains marginaux repose sur une idée simple : améliorer chaque détail de manière infinitésimale pour accumuler, au final, une amélioration significative des performances.

Un gain de temps de 3 à 7 minutes sur marathon

Un coureur visant 3h au marathon peut espérer gagner entre 3 à 7 minutes sur son chrono en appliquant la stratégie des gains marginaux.
©Sami Sauri / COMPRESSPORT

Loin d’être une lubie réservée aux élites, les gains marginaux peuvent s’appliquer à tous les coureurs, du débutant au marathonien chevronné.

Pris individuellement, chaque levier de performance semble négligeable, mais en les combinant, les gains peuvent être impressionnants. Sur marathon, un coureur visant 3h peut espérer gagner entre 5 et 15 secondes par kilomètre, soit entre 3 et 7 minutes sur l’ensemble de la course ! Et cela vaut aussi sur 10 km et semi. Alors, prêt à jouer la carte « gains marginaux » pour pulvériser vos records ? Voici douze axes d’amélioration qui mis bout à bout pourraient vous aider à pulvériser vos records.

1. Le choix des chaussures adaptées

Gain de temps : 2 à 4 sec/km

Courir avec des chaussures optimisées pour sa foulée et sa biomécanique réduit la perte d’énergie et améliore l’efficacité de la course. Une paire avec un bon retour d’énergie peut économiser entre 1 et 2% d’effort, soit plusieurs secondes au kilomètre.

2. L’optimisation du poids corporel

Gain de temps : 2 à 5 sec/km

Chaque kilo en moins (dans la limite du raisonnable) améliore l’économie de course. Selon les études, une réduction de 1 kg de masse corporelle permet un gain de 2 à 5 secondes par kilomètre.

Un coureur visant 3h au marathon peut espérer gagner entre 3 à 7 minutes sur son chrono en appliquant la stratégie des gains marginaux.
@Sami Sauri / COMPRESSPORT

3. L’aérodynamisme et l’habillement

Gain : 1 à 3 sec/km

Des vêtements ajustés réduisent la résistance à l’air. À haute vitesse, notamment sur marathon, une tenue moulante et un tissu adapté peuvent offrir un gain de quelques secondes au kilomètre.

4. Une meilleure économie de course grâce à la cadence

Gain de temps : 2 à 4 sec/km

Augmenter légèrement la cadence (vers 180 pas par minute en moyenne) diminue l’impact et améliore l’efficacité du mouvement, réduisant ainsi la dépense énergétique.

5. Le travail sur la foulée et la technique

Gain de temps : 3 à 6 sec/km

Un coureur avec une bonne posture, un bon alignement et une propulsion efficace utilise moins d’énergie pour aller plus vite. Des exercices techniques hebdomadaires permettent d’améliorer la foulée et de réduire le coût énergétique.

Un coureur visant 3h au marathon peut espérer gagner entre 3 à 7 minutes sur son chrono en appliquant la stratégie des gains marginaux.
@Sami Sauri / COMPRESSPORT

6. L’optimisation du ravitaillement

Gain de temps : 4 à 8 sec/km sur marathon

Un apport optimal en glucides et en électrolytes évite les coups de mou en fin de course. Un bon dosage en gels et en boissons énergétiques permet de maintenir un niveau d’effort constant.

Sur marathon, il est recommandé de consommer 30 à 90 g de glucides par heure, soit environ 0,5 à 1,2 g/kg/h selon l’entraînement et la tolérance digestive. Une bonne hydratation, en buvant «  à sa soif » est aussi capitale : une perte de seulement 2% du poids corporel en eau peut réduire l’efficacité musculaire et la vitesse de course.

7. Le renforcement musculaire spécifique


Gain de temps : 3 à 7 sec/km

Un coureur avec une chaîne postérieure (ischio-jambiers, fessiers) et un tronc bien renforcés dépense moins d’énergie pour chaque foulée. Une séance de musculation adaptée par semaine permet un gain marginal mesurable.

ZOOM SUR LE HIP THRUST. Cet exercice d’élévation de hanche avec charge cible intensément les fessiers, essentiels pour la propulsion et la stabilité en course. Exécution : dos appuyé sur un banc, barre ou poids posé sur le bassin. Pieds à plat, écartés à largeur de hanches, genoux à 90° en haut du mouvement. Pousser fort sur les talons et lever les hanches jusqu’à aligner cuisses, bassin et tronc. Maintenir 1 sec en haut en contractant les fessiers, puis redescendre lentement.

8. Le sommeil et la récupération

Gain de temps : – 2 à 5 sec/km

Un coureur reposé assimile mieux ses entraînements et court plus efficacement. Un manque de sommeil de quelques heures par semaine suffit à réduire les performances de manière significative. On recommande de dormir 7 à 9 heures par nuit, 8 à 10 heures pour les athlètes en forte charge d’entraînement.

9. L’entraînement en altitude ou dans la chaleur

Gain de temps : 5 à 10 sec/km sur le long terme

Effectuer un stage en altitude améliore l’oxygénation des muscles et optimise la performance. La durée de ce séjour doit être de 3 à 4 semaines (minimum 14 jours), entre 1 800 m et 2 500 m (altitude idéale) pour stimuler la production d’EPO et l’augmentation des globules rouges.

 De même, l’entraînement à la chaleur, en augmentant la capacité de sudation et l’efficacité du système cardiovasculaire, permet une amélioration des performances. Les élites en profitent pleinement, mais même quelques séances en hypoxie simulée ou sous des conditions de chaleur peuvent produire des effets bénéfiques. Une température de 30 à 35°C avec un taux d’humidité modéré (40-60 %) permet une bonne stimulation sans être trop extrême. Sous  25 à 30°C si l’humidité est élevée (+60 %) évitera un stress excessif.

Un coureur visant 3h au marathon peut espérer gagner entre 3 à 7 minutes sur son chrono en appliquant la stratégie des gains marginaux.
@Sami Sauri / COMPRESSPORT

10. Une respiration optimisée

Gain de temps : 1 à 2 sec/km

Adopter une respiration rythmée en 2:1 (deux expirations pour une inspiration) permet une meilleure oxygénation musculaire et une réduction de l’essoufflement. Cette technique favorise une meilleure endurance et un relâchement optimal, contribuant ainsi à une course plus efficace.

11. Courir à l’abri des autres coureurs

Gain de temps : 2 à 4 sec/km

Profiter de l’aspiration en se plaçant derrière un groupe de coureurs permet de réduire la résistance à l’air et d’économiser de l’énergie. Cette technique, utilisée par les élites, peut faire une différence significative, notamment par vent de face.

12. L’échauffement et l’activation musculaire avant la course

Gain de temps : 2 à 3 sec/km

Un bon échauffement, incluant des éducatifs, des accélérations et une activation neuromusculaire, permet d’être immédiatement performant dès les premiers kilomètres et d’éviter une phase d’adaptation coûteuse en énergie.

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Sources

  • Joyner, M. J., & Coyle, E. F. (2008). Endurance exercise performance: the physiology of champions. Journal of Physiology.
  • Hoogkamer, W., Kipp, S., & Kram, R. (2018). The biomechanics of competitive running shoes. Sports Medicine.
  • Pugh, L. G. C. E. (1970). Oxygen intake in track and treadmill running with observations on the effect of air resistance. Journal of Physiology.
  • Millet, G. P., & Brocherie, F. (2020). Hypoxic training and team sports. Sports Medicine.
  • Burke, L. M., & Hawley, J. A. (2018). Nutritional approaches to optimize training adaptation and performance. Journal of Sports Sciences.


Avec sa Cielo X1 2.0, Hoka élargit la palette d’utilisation de cette paire en carbone qui gagne en confort tout en s’allégeant de quelques grammes.

Avec la Cielo X1 sortie l’an dernier, Hoka avait frappé les esprits en sortant un deuxième modèle carbone typé vitesse (après la série Rocket) au look « disruptif ».

Quoique très efficace en termes de dynamisme, cette première Cielo nous avait laissé sur notre faim tant le confort et la stabilité laissaient à désirer. La V2, si elle conserve le look très agressif et le drop de sa grande sœur, présente un tout autre profil.

Hoka Cielo X1 2.0 : qu’est-ce qui change par rapport la première version ?

L'impression de courir sur un petit nuage, avec la Hoka Cielo X1 2.0
L’impression de courir sur un petit nuage, avec la Hoka Cielo X1 2.0

Commençons notre revue de détails par les changements de cette Hoka Cielo X1 2.0. Le mesh et la languette sont retravaillés, ce qui facilite l’enfilage et améliore le confort global. De son côté, le talon est renforcé.  

Mais ce qui apparait tout de suite c’est le côté moelleux de la semelle. Comme sur la V1, on ressent l’épaisseur de l’ensemble mais sans l’impression de fermeté prononcée.

La mousse PEBA double densité y est sans doute pour beaucoup dans cette sensation de courir sur un petit nuage. Le rocker est encore très prononcé et on est irrémédiablement poussé vers l’avant.

Une deuxième version plus polyvalente

Avec sa Cielo X1 2.0, Hoka élargit la palette d'utilisation de cette paire en carbone qui gagne en confort tout en s'allégeant de quelques grammes.

La vraie nouveauté de la Cielo X1 2.0 c’est donc, grâce à ce confort accru, un registre d’utilisation qui s’est considérablement élargi. Les sorties longues avec répétitions d’allure deviennent accessibles.

Certes, la hauteur de semelle invite toujours à la prudence dans les virages serrés mais Hoka propose une vraie chaussure à plaque carbone taillée pour battre des records sur semi ou marathon.

Et le tour de force c’est que cette V2 est plus légère que la V1 malgré les plus niveau confort. Désormais, il y a clairement match avec la rocket X2. Cette dernière étant sans doute un peu plus ferme à l’impact et plus proche du sol.

Nos notes. Amorti : 18/20 – Confort : 16/20 – Dynamisme : 18/20 – Stabilité : 14/20 – Souplesse : 13/20.

Le + Le chaussant qui gagne en confort. Le – Le rapport prix/durée de vie, valable pour toutes les paires en carbone…

Prix : 275 € – Poids : 230 g en 44 / 193 g en 40 – Drop : 7 mm



L’Hyrox attend 12 000 participants sous la verrière du Grand Palais à Paris ce week-end. Plongée au cœur de cette compétition hybride qui mêle course et exercices de force, et cartonne depuis deux ans.

Fondé en 2017 en Allemagne par le champion olympique de hockey Mortiz Furste, l’Hyrox est aujourd’hui une « série mondiale de courses de fitness » qui regroupe 80 évènements dans 100 pays et compte 800 000 pratiquants.

En France, le premier Hyrox s’est tenu au parc des expositions de la Porte de Versailles en 2023. Depuis, de Marseille à Toulouse en passant par Nice et Bordeaux, les dossards alloués pour chaque compétition s’arrachent en un rien de temps. Ce fut le cas pour l’évènement organisé du 18 au 20 avril au Grand Palais, à Paris. 12 000 participants compteront sur la ferveur de milliers de supporteurs rassemblés sous la célèbre verrière.

Course & force en version « grand 8 »

L'Hyrox est un compétition au format unique consistant à enchaîner 8 x 1 km avec 8 mouvements fonctionnels.
Les femmes représentent 40% des engagés sur l’Hyrox. ©Hyrox-Porte de Versailles 2024.

L’Hyrox est une compétition au format unique. Le but est d’enchaîner 8 x 1 km avec 8 mouvements fonctionnels. Parmi eux des fentes marchées avec sac de sable sur le dos, du tirage de charge, des lancers de balles lestées et autres réjouissances…

  1. 1 KM RUN + 1 000 MÈTRES DE SKIERG, ergomètre qui reproduit le mouvement des bras effectué à ski.
  2. 1 KM RUN + 50 MÈTRES DE SLED PUSH, pousser un traîneau de 152 kg (102 kg pour les femmes).
  3. 1 KM RUN / 2 x 25 MÈTRES SLED PULL, tirer un traîneau de 103 kg (78 kg pour les femmes)
  4. 1 KM RUN + 80 MÈTRES BURPEE BROAD JUMP, burpee + saut à l’horizontal le plus loin possible devant.
  5. 1 KM RUN + 1000 mètres ROWING, ergomètre qui reproduit le mouvement du rameur.
  6. 1 KM RUN  + 1 000 MÈTRES FARMERS CARRY, marcher avec 2 kettelbells lestées de 24 kg (16 kg pour les femmes).
  7. 1 KM RUN + 100 MÈTRES DE FENTES MARCHEES avec un sac de sable sur les épaules de 20 kg (10 kg pour les femmes)
  8. 1 KM RUN + 100 WALL BALLS, squat + lancer de ballon lesté de 6 kg (4 kg pour les femmes) au mur au-dessus de 3,04 m (2,74 m pour les femmes).

1h35 en moyenne pour terminer un Hyrox

L'Hyrox est un compétition au format unique consistant à enchaîner 8 x 1 km avec 8 mouvements fonctionnels dans un ordre précis et codifié.
©Hyrox Toulouse 2024 – Teddy Dewavrin

Au-delà de 16 ans, chacun peut participer en version Open, quel que soit son niveau physique et sans limite de temps. Il existe une version Pro, mais aussi des formules duo et relais à 4. En individuel comme à plusieurs, la solidarité sera de mise parmi les concurrents, qui pourront bénéficier des encouragements de leurs proches.

Très codifiée, la compétition s’effectue en présence de juges bénévoles présents sur chaque station. Les charges sont adaptées pour les femmes, avec un bonus en catégorie Pro.

Les champions du monde sont Américains, Hunter Mcintyre et Megan Jacoby, respectivement 54 et 58 minutes au compteur. Pour les amateurs, le temps moyen est 1h35 pour les hommes et 1h38 pour les femmes.

Désormais, plus 500 salles de sport à travers l’hexagone proposent des entraînements Hyrox. Des coachs affiliés y encadrent par petits groupes des concurrents souhaitant s’entraîner en vue de la compétition.

C’est le cas à la CrossFit Factory dans les Hauts-de-Seine. Sébastien Ladoul, oach Hyrox et owner des box CrossFitFactory de Boulogne-Billancourt et Puteaux témoigne de cet engouement récent. Pour ce coach, les raisons de ce succès sont multiples.

Il faut aimer courir pour terminer un Hyrox

L'Hyrox est un compétition au format unique consistant à enchaîner 8 x 1 km avec 8 mouvements fonctionnels dans un ordre précis et codifié.
©Hyrox – Porte de Versailles 2024-DR.

L’attrait de la compétition avec classement est indéniable. Comme sur une course, cela donne envie de se surpasser avec une médaille à l’arrivée.

L’autre atout, c’est l’accessibilité. Les huit stations à réaliser sont exigeantes certes, mais réalisables par tout le monde. « Il n’y a pas de mouvements « techniques » que l’on retrouve en haltérophilie, comme le Snatch, ou en gymnastique, comme les (Handstand Push-up) qui peuvent être intimidants. »

Parmi les pratiquants, pas de profils type d’âge ou de sexe, les femmes représentant tout de même 40% des concurrents. Le dénominateur commun, c’est qu’il faut aimer courir.

« Les pratiquants sont bien souvent déjà coureurs réguliers, traileurs ou ultra-traileurs. Nous avons d’ailleurs des sessions dites Power, très importantes pour le renforcement. Parmi ceux que nous entraînons, beaucoup ont constaté une amélioration de leurs performances en course à pied et une réduction des douleurs en pratiquant régulièrement l’Hyrox », témoigne Sébastien Ladoul.

Quels bénéfices pour le coureur ?

L'Hyrox est un compétition au format unique consistant à enchaîner 8 x 1 km avec 8 mouvements fonctionnels dans un ordre précis et codifié.
SkiErg, première des 8 stations de l’Hyrox. ©Hyrox-Porte de Versailles 2024

Pour le coureur à pied, les bénéfices physiques de cette pratique sont nombreux. Notre coach référent les énumère :

  1. Amélioration de la puissance et de la force musculaire : renforcement des jambes, du tronc et des bras.
    1. Meilleure économie de course, notamment en montée et sur terrains variés.
  2. Optimisation de l’endurance musculaire : meilleure capacité à maintenir un effort sous fatigue.
    1. Les lunges avec sac lesté et le sled pull reproduisent la fatigue musculaire en fin de course.
  3. Développement de la résistance métabolique : travail aérobie et anaérobie pour mieux gérer l’accumulation de lactate. Meilleure gestion de l’acide lactique pour éviter les jambes lourdes.
  4. Amélioration du mental et de la résilience : enchaînement des efforts sans récupération passive.
    1. Développement de la capacité à supporter l’inconfort.
  5. Travail de la posture et du gainage : meilleur aligenement et stabilisation de la posture en course, limite les oscillations et améliore l’économie du mouvement.

Comment se préparer à un Hyrox  ?

Après 6 km et autant de mouvements fonctionnels, place à la 7eme station, des fentes marchées avec un sac de sable de 20 kilos. Madame sera allégée de 10 kilos.
Après 6 km et autant de mouvements fonctionnels, place à la 7eme station, des fentes marchées avec un sac de sable de 20 kilos. Madame sera allégée de 10 kilos. ©Hyrox-Porte de Versailles 2024.

En fonction de sa force initiale, de son expérience en musculation et de son engagement, le coureur sans force spécifique aura besoin de 3 à 6 mois de préparation avant de participer à un Hyrox. Un coureur déjà adepte du CrossFit ou de l’entraînement fonctionnel pourra se préparer en 1 à 2 mois.

La programmation de l’entraînement, que l’on effectuera en 1, 2 ou 3 séances dédiées par semaine, se structure généralement sur trois mois. Les 4 premières semaines développeront les fondamentaux et l’endurance, les 4 semaines suivantes s’axeront sur l’intensité. Deux semaines viseront ensuite à monter en puissance. Suivront une semaine d’affûtage et une semaine pré-compétitive.

Le jour J, la gestion de l’effort sera primordiale. C’est d’ailleurs ce qui surprend les participants. « Il faut gérer l’intensité prolongée de l’effort, c’est-à-dire qu’il faut être prêt mentalement. Comme j’aime le dire, si tu ne gères pas bien ton énergie, tu prends un mur ! » rapporte l’entraîneur. Généralement, le Sled Push – 2eme station – est considéré comme le plus exigeant.

Hyrox, CrossFit quelles différences ?

L'Hyrox est un compétition au format unique consistant à enchaîner 8 x 1 km avec 8 mouvements fonctionnels dans un ordre précis et codifié.
Wall Balls, dernière station. 100 squats avec autant de lancers d’un ballon lesté de 6 km à 3 mètres de hauteur.

Les deux disciplines « cousines » sont souvent comparées, d’autant que l’on s’entraîne souvent pour l’Hyrox au sein de box de CrossFit. Le CrossFit est un programme d’entraînement global pour le développement physique et la santé, avec une variété infinie de Workout of the day (WOD) nécessitant pour certains mouvements des compétences techniques.

L’Hyrox lui est axé sur la performance, sur un format standardisé associant force et endurance. Pas tout à fait la même chose donc…

L’une est-elle plus dure que l’autre ? « C’est un débat récurrent auquel je ne prends pas part », sourit notre interlocuteur. « L’Hyrox est une compétition qui donne lieu à un classement mondial basé sur une course d’endurance avec une intensité modérée mais soutenue. Comparé aux CrossFit Games, qui comportent 12 WODs sur 6 jours avec une intensité très élevée sur des efforts courts, le CrossFit est plus exigeant techniquement et plus varié. Cependant, il n’y a pas d’opposition entre les deux. Nous intégrons d’ailleurs du CrossFit dans notre préparation Hyrox. » Les deux disciplines ne sont pas incompatibles donc, l’une comme l’autre étant bénéfique au coureur.

Si le défi vous tente, la billetterie ouvre bientôt sur Hyrox France pour l’Hyrox de Porte de Versailles à Paris (25 octobre) et l’Hyrox e Bordeaux (22 novembre).



Portée par Jimmy Gressier lors de son record d’Europe sur 5 km, la KIPRUN KD900X Lab complète par le haut du panier la gamme de paires en carbone de la marque Decathlon. L’ambition est claire : rivaliser avec Nike et Adidas.

Cette saison KIPRUN met la gomme sur le carbone. La marque de Decathlon qui vise le top 5 mondial à court terme a présenté tour à tour quatre modèles de super-shoes ces derniers mois. Chacune avec un positionnement bien précis.

Série KD900X en carbone, trois paires, trois usages

« L’entrée de gamme » de cette nouvelle collection en carbone, c’est la KD900X.2 (130 €). Celle-ci est 70% plus légère (195 g) que la précédente KD900X lancée en 2022, 20 euros moins chère, tout en intégrant les mousses dernière génération VFoam.

Un peu plus lourde (225 g), la KD900X LD2 affichée à 180 € est destinée aux courtes et moyennes distances offre plus de confort et de durabilité que la version précédente, KD900X LD de l’an dernier.

Version personnalisée des KD900X-LD+ pour Jimmy Gressier lors de son record d’Europe sur semi-marathon à Bruxelles le 12 avril. ©KIPRUN

Paire vedette jusqu’alors, la KD900X LD+ (220 €). Méline Rollin la portait déjà en 2024, lors de son record de France à Séville. Jimmy Gressier avait aux pieds une version personnalisée de cette paire lorsqu’il a réalisé le premier record d’Europe sur semi-marathon à Bruxelles le 12 avril.

Ce modèle affiche un score de dynamisme de 76% et l’amorti nécessaire pour réaliser les 42,2km, grâce à sa semelle intermédiaire 100% en PEBAX. Des études ont montré que cette paire permettait aux coureurs d’économiser 1,2% d’énergie par rapport au reste de la gamme, c’est à dire que l’on peut gagner une minute sur un marathon, précise la marque à son sujet.

KD900X Lab, une paire en carbone version élite

Enfin, dernière née de la série, la KD900X Lab. Récemment dévoilée, elle ouvre une nouvelle ère pour KIPRUN. La marque, qui s’empare d’un nouveau slogan « more runs, more life », la présente comme une « chaussure pour gagner ».

Lors de son record d’Europe sur 5 km à Lille mi-mars, Jimmy Gressier la portait aux pieds. Si bien qu’avant même d’être, commercialisée, elle se targue déjà d’une performance majuscule. En effet, c’est la paire la plus légère et la plus dynamique jamais conçue par KIPRUN.

KIPRUN passe à la vitesse supérieure

KD900X_LAB, la nouvelle super shoes de Kiprun conçue pour gagner.
KD900X Lab, nouvelle super shoes de Kiprun conçue pour gagner.

Ce modèle-ci intègre deux innovations en cours de brevetage. Une Hook Plate en forme de « J » assure propulsion et stabilité. Sa technologie de conception exclusive permet d’intégrer la plaque en carbone directement au cœur de la semelle, sans colle, comme sur la KIPRUN KipX. Par ailleurs, un système de mousse double densité combine un noyau ultra-léger en PEBA avec une coque structurée en TPU.  

Cette KD900X LAB pèse seulement 167 g (taille 42) et affiche un score de dynamisme de 83%.  Clairement destinée aux élites, elle ambitionne de rivaliser avec les leaders du secteur que sont Nike et Adidas, avec cette fois-ci, un prix plus aligné sur la concurrence. Elle sera vendue 300 € en quantité limitée à partir du 1er septembre.



Le drapeau tricolore a flotté haut à Bruxelles ce week-end, sur les nouveaux championnats d’Europe de running. La France repart avec 7 médailles dont 4 en or, forte de nouveaux records personnels pour Jimmy Gressier sur semi-marathon et Yann Schrub sur 10 km.

Jimmy Gressier au carton sur semi-marathon

Le drapeau tricolore a flotté haut à Bruxelles ce week-end, sur les nouveaux championnats d’Europe de running. La France repart avec 7 médailles dont 4 en or, forte de nouveaux records personnels pour Jimmy Gressier sur semi-marathon et Yann Schrub sur 10 km.
©Kiprun

Décidémment, rien ne résiste à Jimmy Gressier. Récent recordman d’Europe sur 5000 m et 5 km, le Nordiste de 27 ans s’est aussi offert le premier titre de champion d’Europe sur semi-marathon, nouvelle compétition de ces championnats d’Europe de running organisés à Louvain, dans la banlieue de Bruxelles.

Malgré le vent soufflant de face et une série de côtes dans les derniers kilomètres, le fondeur de 27 ans a fait la course seul en tête, tenant une folle cadence. Seul, jusqu’à couper la banderole sous l’heure (59’45’’), avec le panache qu’on lui connaît, façon steepleur.

Portant les KD900X LD+ de son nouveau équipementier Kiprun, le champion a amélioré son record personnel d’une seconde. Il termine à 32 secondes du record d’Europe du Franco-Suisse Julien Wanders (59’13 »). « C’est mon premier titre chez les seniors. C’est le début des belles choses », savourait-il à l’arrivée. Après avoir trinqué à ce nouveau succès d’une bière, de frites et d’une bonne fricadelle, le champion devrait basculer sur 3000 steeple, son objectif de l’été.

Derrière ce phénomène, une très belle troisième place pour Valentin Gondouin (1h01’54’’), puis une 15e place pour Bastien Augusto (1h02’58’’) qui vaudra le titre par équipes.


Doublé sur 10 km pour Yann Schrub et Etienne Daguinos

©Gwendal Hamon-FFA

Le lendemain dimanche, Yann Schrub et Etienne Daguinos ont réalisé un magnifique doublé sur 10km. Le coureur de Sarreguemines décroche aussi le premier titre européen de la compétition sur la distance. En 27’37’’, il signe son nouveau record personnel. RP aussi pour son compatriote Etienne Daguinos, deuxième en 27’46’’.

Le drapeau tricolore a flotté haut à Bruxelles ce week-end, sur les nouveaux championnats d’Europe de running. La France repart avec 7 médailles dont 4 en or, forte de nouveaux records personnels pour Jimmy Gressier sur semi-marathon et Yann Schrub sur 10 km.
©Gwendal Hamon-FFA

Dans la course féminine, l’équipe tricolore décroche le bronze. Mekdes Woldu – récente recordwoman de France sur marathon (2h23’36’’) – termine 8eme en 31’43’.  Léonie Periault s’empare de la 12e place en 32’11’’, et Aude Clavier termine 19e en 32’34’’.