A Paris, la fin des bouteilles aux ravitos
Ce dimanche la course des 20 km de Paris étrennera un nouveau dispositif d’hydratation, les bouteilles d’eau étant désormais interdites sur les épreuves parisiennes.
Zéro bouteilles en plastique à usage unique, c’est le mot d’ordre de la Ville de Paris applicable dès à présent. Depuis quelques années, cette initiative éco-responsable qui domine désormais dans l’univers du trail essaime sur les courses sur route à travers l’Hexagone. Mais pour les épreuves parisiennes drainant des dizaines de milliers de coureurs, c’est une grande première.
Nouveau dispositif hydratation : Ecocups et rampes à eau
Aussi, ce dimanche l’organisation des Vredestein 20 km de Paris mettra en place un nouveau dispositif d’hydratation pour ses 25 000 concurrents.
Des fontaines reliées au réseau d’eau seront disponibles au départ pour permettre à chacun de remplir son contenant personnel, qu’il s’agisse d’un camelbak léger, d’une flasque ou d’une Ecocup que l’on devra garder avec soi, attaché à une ceinture par exemple.
Ensuite, durant la course, chacun des 4 ravitaillements disposera des gobelets préremplis par les bénévoles.
En parallèle, une rampe à eau équipée de 9 robinets à boutons poussoirs, à débit rapide.
Cette installation en libre-service facilitera l’hydratation rapide. Cela encouragera les participants à être autonome, ce qui déchargera les bénévoles à l’œuvre pour remplir les gobelets à la chaîne.
En complément, des bacs de récupération seront placés après chaque stand afin que chacun puisse restituer les dits gobelets.
Des stocks de gobelets à gérer

Pour la mise en place de ce système, la mairie de Paris met à disposition des organisations un stock de 100 000 gobelets réutilisables. Un quota insuffisant pour les courses d’envergure comme les 20 km de Paris. Avec 25 000 concurrents et 4 ravitaillements, l’organisation a pris le parti de racheter dès cette année 100 000 gobelets. Charge à elle ensuite de les nettoyer et de stocker.
La société ASO devra également s’enquérir d’un sacré stock en vue des prochains semi et Marathon de Paris où plus de 50 000 coureurs sont attendus. Tout cela représente un coût supplémentaire qui se répercutera forcément sur le prix du dossard à l’avenir.
S’il paraît contraignant, ce nouveau système qui concernera 650 000 coureurs ces prochains mois dans la capitale, permettra chaque année une réduction de 2 tonnes de plastique à usage unique.