Avec la Craft Pure Trail, la marque suédois propose une paire de trail polyvalente au look réussi. Principaux points forts : son confort et la bonne stabilité appréciable sur longues distances.

La marque suédoise Craft élargit sa gamme de produits trail ces dernières saisons, notamment en ce qui concerne les chaussures. Après sa très médiatisée chaussure à plaque carbone Carbon ultra, Craft a mis tout son savoir faire pour développer cette paire. Polyvalente, elle pourrait en séduire plus d’un !

Avec la Craft Pure Trail, la marque suédois propose une paire de trail polyvalente au look réussi. Principaux points forts : son confort et la bonne stabilité appréciable sur longues distances.

A l’ouverture de la boite, l’impression visuelle est sans équivoque : ça flashe ! C’est une chaussure aux couleurs rouge/saumon et aux lacets rose… Un look tranché. Le mesh lui se présente comme une membrane très fine et transparente. Une question d’emblée : va t-il résister aux sorties engagées sur sentiers ?

D’un point de vue technique, le poids est de 320 g en 42 pour un drop 6 mm. Un poids relativement lourd assez surprenant, alors qu’elle semblait « visuellement » ultra légère.

Tous traileurs, toutes distances

Avec la Craft Pure Trail, la marque suédois propose une paire de trail polyvalente au look réussi. Principaux points forts : son confort et la bonne stabilité appréciable sur longues distances.

Cette Craft Pure Trail est conçue pour un large public. Tous niveaux et toutes distances. Elle est dotée de crampons de 4.5 mm. Ceux-ci sont orientés pour permettre d’accrocher aussi bien dans les descentes que dans les montées. C’est un atout car sur les longues distances avec la fatigue, le pied a tendance à avoir des appuis moins francs.

La semelle intermédiaire en mousse CRFoam est ultra légère. Elle offre un amortissement dynamique ainsi qu’une propulsion bondissante. On retrouve une rockplate, une plaque rigide (mais pas une plaque de carbone !). Celle-ci apporte de la stabilité et protège la mousse des objets pointus.

Aux premières foulées, cette Craft Pure trail s’avère bien plus légère qu’on ne pourrait s’y attendre. L’avant-pied est suffisamment large pour que les orteils ne soient pas comprimés.

Craft Pure Trail, du confort et une bonne stabilité

C’est un modèle très polyvalent. Des randonnées longues grâce au confort, aux sorties plus rapides et techniques. Car, autre bon point, le laçage est précis. La languette ne se balade pas et cela confère au pied une très bonne stabilité. La tige semble un peu rigide mais elle conviendra sans souci à 90 voire 95% des pratiquants de trail.

Le mesh après 120 km de sorties sur tous types de terrains est un peu abimé, la faute à une grosse épine d’acacia traversante. Dommage car pour une chaussure de trail, la finesse de cette membrane était élégante. En revanche, il lui manque clairement un pare-pierre digne de ce nom !

On a aimé : look, confort, plaque rigide.

On a moins aimé : mesh trop fin, absence par pierre, prix assez élevé.

Prix : 180 euros



Avec deux nouvelles courses en Asie, une première en Pologne et une course inédite aux États-Unis, le calendrier 2024 de la Golden Trail World Series s’annonce riche en nouveautés.

Parmi les grosses nouveautés du calendrier 2024 du réputé Golden Trail World Series, on retrouve, pour la première fois deux courses en Asie. Une au Japon une autre en Chine.

Deux courses asiatiques en deux semaines

Avec deux nouvelles courses en Asie, une première en Pologne et une course inédite aux États-Unis
Avec deux nouvelles courses en Asie, une première en Pologne et une course inédite aux États-Unis

« Les concurrents asiatiques sont de plus en plus nombreux et le trail running de plus en plus populaire en Asie, explique Grégory Vollet. C’est pour cela que nous avons décidé d’intégrer deux dates asiatiques à notre calendrier pour 2024. Afin de rentabiliser le trajet, ces deux courses ont été regroupées sur deux semaines, à l’instar du « trip » aux États-Unis. Cela permet donc de participer à deux épreuves pour un seul voyage. »

Concrètement, le Kobe Trail au Japon ouvrira la saison 2024 les 20 et 21 avril et les athlètes prendront ensuite la direction du Sichuan pour la deuxième course de la saison qui se tiendra les 27 et 28 avril.

La Pologne et un « trip » en Europe 

Toujours dans l’idée de limiter les déplacements intercontinentaux, le calendrier de la Golden Trail World Setries intègrera cette année une course en Pologne. Il s’agit du Tatra Sky Marathon. Cela afin de permettre aux athlètes de participer à un « trip » européen comme ça sera le cas en Asie et aux Etats-Unis.

« Cette épreuve aura lieu la semaine après celle de Sierre-Zinal, détaille Greg Vollet. Grâce à cette course supplémentaire, chaque athlète, qu’il soit européen, asiatique ou américain, n’aura qu’à effectuer un seul vol intercontinental pour tenter de se qualifier pour la finale. 

Les classiques au programme de la Golden Trail World Series 

Avec deux nouvelles courses en Asie, une première en Pologne et une course inédite aux États-Unis

Si la GTWS comptera quatre nouvelles courses dans son calendrier en 2024 (deux en Asie, une en Pologne, et une nouvelle course aux États-Unis), la Series conserve, bien entendu, ses grandes classiques.

Ainsi on retrouvera la mythique Zegama-Aizkorri en troisième course de la saison, suivie du Marathon du Mont-Blanc un mois plus tard à Chamonix. La doyenne Sierre-Zinal comptera quant à elle comme la 5e course de la saison et s’intégrera donc dans le « trip » européen, couplée à la Tatra Sky Marathon en Pologne.



La SaintéLyon a réuni 17 000 coureurs sur les sentiers des monts du Lyonnais. Ce rendez-vous culte de fin de saison, Mathieu, 21 ans, l’attendait de pied ferme. Cet étudiant a pris son dossard à la fin de l’été pour participer à sa première course, la SaintExpress de 44 km. Récit d’une nuit blanche inoubliable passée à cavaler.

Neige, sol glissant et température négative… Pour sa première participation, Mathieu est servi. La réputation météo de la SaintéLyon est à la hauteur. Cet élève ingénieur de l’Ecole Supérieure de Physique Chimie Industrielles de la ville de Paris est en stage à Grenoble depuis six mois.

Et il s’est pris de passion pour la montagne. Inscrit dans un club de trail à Grenoble, il se donne 4 mois pour préparer cette SaintéExpress. En 44km, elle emprunte le même parcours que la SaintéLyon classique mais avec un départ au km 30, à Sainte-Catherine à 23h30.

Dans cette aventure, Mathieu ne sera pas seul. Il pourra compter sur le soutien de sa compagne, Marie, sprinteuse de haut niveau, et de Sandrine la mère de sa compagne, coureuse aguerrie qui prendra le départ avec lui.

Ressenti -25°C…

« Des dizaines de bus se suivent formant alors un convoi impressionnant. Après le premier panneau indiquant Ste Catherine, un grand silence. Tout le monde se débarrasse des dernières couches confortables. La pression monte lorsque nous descendons du bus. Nous remontons sur presque 2 km la longue file de bus arrêtés dans le village pour déposer nos sacs à la consigne.

Le départ de la première vague est imminent, le compte à rebours est enclenché, et…. paf, coupure de courant : plus de son, plus d’image : on est dans le noir. Bon, allumons nos frontales, c’est le programme de toute façon.

Le froid est très vif, la neige bien présente sous nos chaussures laissant présager des parties probablement très glissantes. Mais nous sommes sereins, nous avons dans notre sac un truc en plus : des crampons, ceux qui se fixent en moins d’une minute, une arme absolue anti-verglas.

Je lâche très vite Sandrine qui souffre d’une jambe et alternera marche et course. Je pars en trottinant rapidement pour me mettre en jambes et surtout me réchauffer ! Il fait -1°C , ressenti : -25°C avec un bon vent dans cette zone de départ.

SainteLyon 2023
©Lilian-Menetrier

Les premiers km passent tranquillement au milieu de tous ces coureurs qui se sont préparés sûrement plus longtemps que moi. Après 3 km de montée, je dégaine mes crampons. Dès la première descente, leurs bienfaits sont impressionnants. Je cours là où les autres participants marchent ou glissent sur les fesses.   

Au milieu d’un champ blanc de neige, je prends le temps de me retourner pour observer le serpent de lumière qui illumine cette nuit froide de décembre.

Au premier ravitaillement (km 13,5), je ne m’arrête pas. J’ai tout ce qu’il me faut et je suis bien sur mes jambes.

Panne de frontale, une classique du débutant sur la SaintéLyon

SainteLyon 2023
SainteLyon 2023 ©Lilian-Menetrier

Soudain, au km 15 ma lampe frontale clignote puis s’éteint ! Panique ! Le froid a dû vider la batterie. Il me reste 30 km à faire avec une frontale qui n’éclaire presque plus. Ma technique est simple, rester derrière un éclaireur. Cela a en plus l’avantage de me protéger du vent.

2ème ravitaillement, km 25, après 2h40 de course. Je prends le temps de manger, de boire un thé chaud et de marcher un peu. Trois bonnes minutes d’arrêt, il est temps de repartir. Il est 2h du matin et il me reste encore 20 km, la nuit est encore longue.

Malgré la clémentine et le chocolat du ravito (je manque de repères) au km 28, les jambes commencent à être lourdes. Je m’accroche aux concurrents qui me dépassent pour faire défiler les kilomètres. Mais plus le temps passe, plus les kilomètres sont longs. J’attends le 3e ravito avec impatience.

Je comprends très vite avec le halo de frontales qui m’éblouit que le moindre mètre que je fais maintenant, je devrais le refaire dans le sens inverse.

Arrivé au ravitaillement, le froid me gagne, je décide de ne pas m’arrêter. Quelques fruits secs pris à la volée, et je picore en marchant.

Depuis le 35ème km c’est devenu difficile, très difficile. Je n’ai jamais couru au-delà de cette distance alors forcément cela impacte mes pensées.

Un mur à escalader, et c’est presque l’arrivée…

On m’avait prévenu. Avant d’arriver sur Lyon, un mur à gravir, une dernière montée. Après une longue descente, j’arrive à son pied. C’est impressionnant, au moins 80-100m de D+ en ligne droite. Pas le choix, je m’y engage un pied devant l’autre.

Clairement, je débranche le cerveau. Arrivé en haut, second souffle, je relance dans la descente me disant que c’est terminé. Mais c’était sans compter sur une, puis deux, puis trois petites bosses assassines. J’essaye de m’accrocher à chaque concurrent qui me dépasse et motive autour de moi comme je peux.

Une descente de marches et les traversées de la Saône puis du Rhône plus tard, c’est l’arrivée. Marie m’attend sur le pont avant la halle Tony Garnier et court les derniers 600 mètres avec moi.

Je suis au bout de ma vie mais je vais finir. Peut-être même en moins de 5h. Aie non, 5h08′ . Qu’importe. Quelle joie d’en terminer, d’autant que j’apprendrais ensuite que je fais avec mon âge (21 ans) un top 30 dans la catégorie espoir.

Je me sens fatigué mais tellement heureux d’avoir vécu un bout de cette mythique SaintéLyon. Quelle aventure cette nuit à courir dehors. Bravo ExtraSport et merci à tous les valeureux bénévoles restés éveillés pour nous.



Pluie de records sur le marathon de Valence. En tête, l’outsider Sisay Lemma est devenu 4eme performeur de l’histoire. Côté Français, Mehdi Frère a épaté en 2h05’43’’, Mekdes Woldu est passée tout près du record de France… neuf athlètes tricolores terminent sous les minima pour Paris 2024. Des performances majuscules !

Nouvelle édition sensationnelle pour le Marathon de Valence. L’an dernier, la « cuidad del running » et son circuit super roulant avait vu Kelvin Kiptum, devenu depuis recordman du monde du marathon, réaliser une entrée fracassante sur marathon en 2h01’55’’.

Sisay Lemma vainqueur surprise du Marathon de Valence en 2h01’48 »

Marathon de Valence - victoire de Sisay Lemma

Cette fois, une nouvelle surprise autour d’un nouvel outsider couronné. Son nom : Sisay Lemma. L’Ethiopien explose son record de plus de deux minutes pour franchir la ligne en 2h01’48’’, signant le nouveau record de l’épreuve. Sa performance le hisse quatrième performeur mondial sur la distance.

Pourtant, la concurrence était rude sur ce marathon de fin de saison. Parmi les têtes d’affiche, Joshua Cheptegei, triple champion du monde du 10 000 m était lancé sur son premier marathon. Kibiwott Kandie, deuxième performeur de l’histoire sur semi était de la partie. Tout comme la légende Kenenisa Bekele, triple champion olympique et troisième performeur sur marathon.

Passant le semi en1h00’35’’, le groupe de tête s’est disloqué pour ne laisser que quatre hommes en tête au 30ème kilomètre.  Kibiwott Kandie, Sisay Lemma et Dawit Wolde, et Kipkoech, seul lièvre rescapé. Sisay Lemma a arraché la victoire sur les derniers kilomètres pour aller couper le fil au cœur de la cité des Arts.

Derrière lui, Alexander Mutiso, revenu de l’arrière (2h03’11 ») et Dawit Wolde (2h03’48 ») complètent le podium de cette édition 2024. Bekele a pris lui la 4e place en 2h04’19 ».

Mehdi Frère, épatant

Mehdi Frère termine 9eme et premier Français du Marathon de Valence
Mehdi Frère, premier Français du Marathon de Valence 2023

Encore plus relevé qu’à l’habitude ce marathon de Valence, était une occasion parfaite pour tenter les minima pour les Jeux Olympiques de Paris 2024, à deux mois la publication des trois sélectionnés.

Au départ donc, une star list de rêve côté Français. C’est simple, tous nos champions étaient à Valence. Tous, sauf Hassan Chahdi, qui courra lui à Dubaï le 7 janvier et reste prioritaire suite à sa place de finaliste (7e) aux Mondiaux de Budapest.

En attendant, ce dimanche dans les rues espagnoles, on a assisté à un véritable festival de performances. En tête de la délégation tricolore un Mehdi Frère, épatant. Le gendarme a signé un incroyable chrono en 2h05’43’’, à trois minutes de son précédent record (2h08’55’’). Classé à la 9e place de l’épreuve, Mehdi Frère décroche donc les minima, tout comme cinq autres hommes français !

Cinq Français sous les minima olympiques

L’intouchable Nicolas Navarro, jusqu’à présent seul tricolore sous ce chrono de référence améliore encore son ‘RP’ en 2h05’53’’, terminant à la 14e place.

Le licencié du Sco Sainte Marguerite assure ainsi un peu plus sa place pour l’olympiade, fort de trois performances sous les 2h08’10’’ réalisées en un an.

Derrière, Félix Bour impressionne. Il avait couru son premier marathon l’an dernier à Valence en 2h10’43’’, est revenu plus solide encore, en 2h06’46 ». Morhad Amdouni, recordman de France n’a pas amélioré sa meilleure marque, mais revient fort en 2h06’55’’. Sous les minima aussi, Benjamin Choquert, en 2h07’42’’.

Dans le top 10 français, des nouveaux records encore pour Michael Gras (2h08’40’’), Emmanuel Roudolff (2h09’38’’), Valentin Gondouin (2h10’59’’ pour son premier marathon), Jason Pointeau (2h13’) ou encore Freddy Guimard (2h13’56’’).

Et quatre Françaises super solides

Côté féminin, ce fut un triplé éthiopien avec l’avantage à Worknesh Degafa, qui l’emporte en 2h15’51’’. Les meilleures françaises étaient aussi présentes dans les rues de Valence et quatre championnes terminent sous les minima requis pour les dames (2h26’50’’).  Mekdes Woldu, qui a déjà ce chrono en poche a de nouveau impressionné en 2h24’44’’, tout près du record de France de Christelle Daunay (2h24’22’’). Derrière, Mélody Julien 2h25’01’’, Manon Trapp (2h25’48’’) et Fadouwa Ledhem (2h25’50’’). Vivement 2024 !



adidas dévoile sa nouvelle Supernova Rise. Elle est équipée d’une super mousse offrant un confort et un amorti inégalés. C’est la première d’une nouvelle série de trois modèles.

L’adidas Supernova Rise est la première des trois chaussures de sa nouvelle gamme Supernova de l’équipementier allemand. Totalement revisitée, elle priorise toujours le confort pour les runs quotidiens.

Cette nouvelle paire en coloris vert est disponible dès à présent chez certains revendeurs partenaires (150 euros). Une Supernova Solution et une Supernova Stride seront quant à elles commercialisées de manière plus large à partir du 22 février.

adidas Supernova Rise, une nouvelle mousse Dreamstrike+

adidas dévoile sa nouvelle Supernova Rise, équipée d’une super mousse offrant un confort et un amorti inégalés. C'est la première d’une nouvelle série de trois modèles.
adidas dévoile sa nouvelle Supernova Rise, équipée d’une super mousse offrant un confort et un amorti inégalés. C’est la première d’une nouvelle série de trois modèles.

La principale nouveauté de cette gamme Supernova, c’est une nouvelle mousse PEBA. Cette technologie Dreamstrike+ est inspirée de l’amorti LightStrike Pro, matériau phare de la gamme briseuse de records Adizero. Toutefois, la mousse bénéficie ici d’une formule adaptée pour offrir un maximum de confort.

Sur la Supernova Rise, et la future Supernova Solution, la semelle intermédiaire est intégralement composée de ce nouvel alliage Peba. La Supernova Stride elle ne contiendra cette nouvelle mousse qu’au niveau de l’avant-pied, le reste de la semelle étant composé d’EVA.

 Cet amorti s’associe à un système de tiges Support Rod System. Il est inspiré par la physiologie du pied et intégré à la semelle extérieure pour assurer plus de stabilité et une transition plus souple.

Enfin, autre évolution clé, le Comfort Heel Fit. Ce dernier combine une mousse amortissante à un textile doux avec maille technique en mesh « sandwich » épousant le pied.  



C’est avec cette Nike Alphafly 3 que Kelvin Kiptum a battu le record du monde du marathon à Chicago. Présentation de la troisième génération de cette super-shoes en carbone avant sa commercialisation, le 4 janvier.

La saga Nike Alphafly a démarré en 2019, alors que marathon entrait dans une nouvelle ère. L’athlète Nike Eliud Kipchoge avait alors franchi la barrière des 2 heures sur marathon, inspirant le monde entier. A ses pieds, un prototype de la future Nike Alphafly NEXT%, première génération d’une nouvelle catégorie de chaussures en carbone.

Nike Alphafly 3, la paire des champions

C'est avec cette Nike Alphafly 3 que Kelvin Kiptum a battu le record du monde du marathon à Chicago. Présentation de la troisième génération de cette super-shoes en carbone avant sa commercialisation, le 4 janvier.

Cinq ans plus tard, cette Nike Alphafly fait toujours la course en tête. Au cours de son développement, cette paire a permis à Kelvin Kiptum d’établir un nouveau record du monde du marathon en 2h00’35 ».

Cette nouvelle super-shoes en carbone ouvre le prochain chapitre d’innovation de la marque. C’est la plus légère et la plus testée des Alphafly. Validée par des marathoniens d’élite, propulsée par la technologie Nike Air Zoom pour aider tous les athlètes à franchir les barrières du marathon.

Une première version a pointé ce printemps. On l’a vu aux pieds de certains des meilleurs marathoniens du monde alors qu’elle était en phase de développement.

Sifan Hissan a remporté son premier marathon à Londres en avril, avant de courir le deuxième marathon féminin le plus rapide de tous les temps à Chicago en octobre en 2h13’44 ». C’est aussi sur le Word major Marathon de Chicago, que Kelvin Kiptum a établi le nouveau record du monde du marathon. Et Eliud Kipchoge, qui a triomphé au Marathon de Berlin pour la cinquième fois, un record, portait lui aussi cette Nike Alphafly 3.

Voir notre test des Nike Alphafly Next%2

Quoi de neuf sur cette Nike Alphafly 3 ?

Nike lève aujourd’hui le voile sur ce nouveau modèle vedette qui affiche plusieurs évolutions. Commençons par ce qui ne change pas. On retrouve la même semelle intermédiaire en mousse ZoomX.

En revanche, pour la première fois sur cette Alphafly 3, elle relie le talon et l’avant-pied offrant une transition talon-pointe plus douce, quelle que soit l’allure du coureur. La paire intègre une nouvelle semelle extérieure légère Fast Shot pour une traction optimale.

Par ailleurs, l’ajout de deux unités Nike Air Zoom à l’avant-pied amortissent désormais l’impact et renvoient l’énergie en propulsant vers l’avant.

Dans le même temps, cette troisième monture intègre une plaque Flyplate plus large en fibre de carbone. Positionnée sur toute la longueur, elle offre une sensation de propulsion et une stabilité augmentées.

C'est avec cette Nike Alphafly 3 que Kelvin Kiptum a battu le record du monde du marathon à Chicago. Présentation de la troisième génération de cette super-shoes en carbone avant sa commercialisation, le 4 janvier.

Sa forme a été optimisée pour améliorer le confort de la voûte plantaire et réduire les frottements sur l’ensemble du pied.

Par ailleurs, elle se pare d’une nouvelle empeigne Atomknit 3.0 plus résistante, avec un meilleur soutien du médio-pied. Bonus confort encore, avec des coussinets en Flyknit au niveau du talon et de la partie inférieure du talon d’Achille.

Dernière évolution, le système de laçage redessiné crée un ajustement plus doux sur le dessus du pied. Les œillets sont désormais intégrés dans l’empeigne.

Le tout, toujours avec un drop de 8 mm, inchangé par rapport à la Nike Alphafly 2. Elle gagne en revanche quelques grammes, passant à 220g en 43 pour 249 grammes sur le modèle précédent.

Un coloris « prototype » en vente le 4 janvier

Côté look, cette Nike Alphafly 3 affiche une silhouette blanche épurée, avec quelques touches de couleur soulignant ses deux unités Air Zoom à l’avant-pied. On note aussi la présence d’un numéro de test (20820-4) sur la semelle intermédiaire latérale et un »V62″ sur la tige en Atomknit, indiquant le nombre d’itérations de la tige.

Ce modèle « prototype » sera disponible le 4 janvier, à 310 euros. D’autres coloris seront proposés ensuite.



Cette nouvelle Brooks Ghost Max est le prolongement du modèle Ghost, chaussure de la plus populaire de la marque américaine. Une première paire maximaliste réussie.

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L’iconique modèle Ghost de Brooks évolue cette saison vers le « max ». Max pour un maximum d’amorti et de protection. Cette nouvelle paire s’adresse au coureur cherchant une paire moelleuse, avec une protection supplémentaire et des transitions « assistées ».

Sa mousse DNA Loft V2 est combinée à la technologie de transition GlideRoll Rocker. Celle-ci est censée faciliter les transitions medio-avant pied, en aidant à maintenir la foulée dans la trajectoire, le tout avec un drop réduit (6mm). Voilà pour le topo descriptif. Passons au test.

Confort et effet « culbuteur »

Brooks Ghost Max, une paire confortable et rassurante !
La Brooks Ghost Max existe en plusieurs coloris, plus ou moins flashy.

Dès l’enfilage en statique la paire se montre très confortable. En courant, on se sent immédiatement comme propulsé vers l’avant. Le rebond ressenti perdure tout du long de la sorti. Même s’il est vrai qu’on note avec ces chaussures maximalistes un manque de réactivité.

D’ailleurs, cette sensation de rebond est également présente à la marche. On ne conseille généralement pas de trop longues sorties avec un nouveau produit. Or là, il est bluffant de voir à quel point on se sent bien quasi immédiatement.

Aussi, se faire plaisir en déroulant ses jambes d’emblée sur un semi-marathon dès le deuxième essai fut une expérience plaisir incroyable !

Brooks Ghost Max, une paire rassurante

Cette Brooks Ghost Max ravira les coureurs attaquant par le talon à cause de l’amorti qui est très présent. En plus d’être confortable, la paire est rassurante car très stable.

Le mesh est enveloppant et souple à la fois. Un avant pied large ne s’y sentira pas serré ou compressé. Les qualités respirantes sont aussi bien présentes, le pied ne chauffe pas au fil des kilomètres.

Sa conception en fait un modèle idéal pour tous le coureur « terriens » équipé ou non de semelles orthopédiques. On la réservera toutefois plutôt pour des séances en endurance fondamentale, ou en récupération.

Notons que l’effort est mis sur une notion de durabilité. En effet, elle utilise un peu plus de 56% de matériaux recyclés dans la tige. Ce produit est certifié CarbonNeutral®.

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Le Marathon de Montpellier sera de retour les 6 et 7 avril avec de nombreuses nouveautés. Et pour fêter cette renaissance, il se pare d’un nouveau nom : le Montpellier Run Festival.

Décidément, la société Playground est sur tous les fronts. L’organisation a repris les rênes de l’ex-Run in Reims, devenu Reims Champagne Run en octobre dernier. Elle annonçait récemment le grand retour du Marathon de Toulouse à l’automne prochain… Et transforme le Marathon de Montpellier en Montpellier Run Festival, avec de belles nouveautés à la clé.

Six épreuves pour le Montpellier Run Festival

Le Marathon de Montpellier devient Montpellier Run Festival les 6 et 7 avril 2024.
@Midi Libre

La prochaine édition prévue les 6 et 7 avril 2024 regroupera six épreuves au cœur de la ville. On retrouvera donc la distance reine de 42.195 km, tracée en double boucle de 21.1km.

Le semi-marathon attend de son côté 3 000 concurrents.

Côté nouveautés, un ekiden, marathon en relais sur une boucle de 5 km sera proposé. Par ailleurs, pour la première fois, une épreuve de 10 km débarquera au printemps dans les rues de Montpellier, ainsi qu’un nouveau 5 km et des courses pour les plus jeunes.

Un nouveau village autour de la Promenade du Peyrou

Autre changement, un nouveau Q.G pour l’évènement autour de la Promenade du Peyrou. Ce point central est célèbre pour être la conjonction de 3 œuvres emblématiques de la cité montpelliéraine, la promenade et ses terrasses, la Porte du Peyrou et l’aqueduc de la source Saint- Clément.

C’est donc sur cette promenade que campera le village de la course. Ce sera aussi la ligne de départ des épreuves. Les arrivées seront jugées à quelques mètres de là, sous l’arc de Triomphe. Les inscriptions sont ouvertes sur le site Montpellier Run Festival.



Kilian Jornet a présenté sa chaussure Nnormal Kboix, équipée de trois semelles interchangeables pour s’adapter à tous les terrains et toutes les morphologies. Une conception innovante qui vient défier les standards de l’industrie.

Après les deux premières Kjerag et Tomir, Nnormal, la marque outdoor fondée par Kilian Jornet présente une nouvelle paire. Son nom, Kboix (prononcer [kaboʃ]).

Nous l’avions aperçu lors de la récente traversée des Pyrénées de l’ultra-terrestre catalan. Le champion ayant profité de cette longue « balade » de 500 km et 43 000 mD+ en huit jours pour effectuer des tests des nouveaux équipements de sa marque.  

Nnormal Kboix, une philosophie de vie

Plus qu’une chaussure, cette Nnormal Kboix représente une nouvelle étape dans l’engagement de la marque à concevoir des produits durables et polyvalents. Voire même « une philosophie de vie ».

En effet, cette paire de trail est équipée de trois semelles intermédiaires. Celles-ci s’interchangent comme on peut le faire avec une classique semelle de propreté. Chacune est conçue pour affronter un terrain différent. Avec une densité de mousse adaptée en conséquence et destineé à toutes les morphologies.

Le communiqué précise que sa nature polyvalente permettra de bénéficier d’un confort optimal sur le long terme. Et cela, qu’il s’agisse de course orientée performance, d’exploration en plein air ou de randonnée.

Quelles différences entre les trois semelles ?

Nnormal_Kboix, nouvelle paire de trail modulaire avec 3 semelles interchangeables

Ainsi, la première semelle, Kb1 dite Soft, vise à courir léger, en profitant d’un soutien. Elle est fabriquée avec une mousse EVA « maison », plus légère et plus résistante que les composés EVA traditionnels. L’intérêt : éviter la fatigue musculaire ressentie sur les efforts longs.

Deuxième semelle, Kb2 dite Reactive. Celle-ci sera plus ferme, pour courir vite ou affronter des terrains techniques. Cette fois, il s’agit d’une mousse TPU spécifique, avec un niveau de rebond favorisant le retour d’énergie.


Enfin, la troisième semelle est la Kb3, Bounce. Très réactive, tout en restant souple, elle est cette fois composée d’une mousse PEBA destinée à favoriser un rebond élevé. 

En parallèle, l’empeigne de cette Kboix est réalisée avec un tissu Matryx, reputé pour sa résistance. Côté semelle extérieure, on retrouve la technologie référente Vibram LiteBase, avec des crampons de 3,5 mm.

Une proposition audacieuse

Pour Nnormal, cette Kboix représente une proposition audacieuse lancée aux normes actuelles de l’industrie de la course à pied et au comportement des consommateurs.

Cette chaussure visionnaire de Kilian ne sera pas un énième produit. Elle devrait permettre de réinventer les possibles et de repousser les limites de la durabilité dans le domaine de la chaussure.

La commercialisation est prévue au milieu de l’année 2024. D’ici là, 150 personnes de la communauté pourront la tester.



Courir en negative split, c’est-à-dire courir le second semi plus vite que le premier est considéré comme la voie royale pour réussir son marathon. Est-ce vraiment une tactique payante ? Comment réussir ce défi ?

Le negative split fait fantasmer tous les marathoniens. Qui ne rêve pas de finir fort ? De remonter des coureurs en bout de course ? Vous vous en doutez, l’inverse ou positive split domine nettement, avec un premier semi couru plus vite que le second. En cause pour la majorité des pelotons : un départ trop rapide. Avec la fraîcheur et l’adrénaline, on se laisse
trop souvent emporter par la foule au démarrage avant de s’effondrer sur les derniers kilomètres. Un marathon ne démarre vraiment qu’après le second semi, ne jamais l’oublier !


Negative et positive split, les deux fonctionnent…

Negative split ou positive split, les deux ont réussi au king Eliud Kipchoge, recordman du monde du marathon. ©Camera4 Marathon de Berlin.


Peu de statistiques sont disponibles sur le sujet. Toutefois, une étude américaine réalisée sur 876 000 marathoniens à
New York et Chicago (entre 1998 et 2012) fournit un bon indice. Selon ces données, seuls 11% des marathoniens ont couru en negative split, 5% avec 2 semi-marathons à la même allure, et 85% en positive split.
D’après cette étude partagée en ligne, sur 12 425 marathoniens qui ont couru au moins un marathon en negative split et un en positive split, 52 % d’entre eux ont fait un meilleur temps avec le negative split, contre 48 % sur le positive split.
Negative split ou positive split, les deux se vaudraient donc à peu de chose pour performer. D’ailleurs, Eliud Kipchoge,
recordman du monde de marathon en fournit une belle preuve. Il avait réalisé son premier record du monde en negative split à Berlin en 2018, avant de le battre pour 30 secondes, mais cette fois en positive split en septembre dernier (2h01’39’’).


Une tactique gagnante du débutant au compétiteur


Reste que le negative split témoigne toujours d’une gestion de course optimale. Bien sûr, il y a l’intention d’avant course, et le jour J, où chacun gère comme il peut ses 42 kilomètres. Quitte à improviser, cela peut arriver, une accélération sur le second semi. « Généralement, l’écart observé est de l’ordre de 5’’ au kilomètre, soit 4’ de différence entre le premier et le second semi. Un plus gros écart entre les deux semis signifierait que l’on n’a pas optimisé son chrono en partant beaucoup trop lentement », explique Guillaume Adam, entraîneur et fondateur de l’application Run Motion Coach que nous avons sollicité sur ce sujet.
Réussir un negative split, assure-t-il, ce n’est que du positif. « L’expérience sera forcément plus agréable avec des derniers kilomètres moins difficiles que si l’on avait pris un départ plus rapide. Cela évite aussi de se prendre le mur », insiste le coach.
Intéressant, notamment lorsque l’on est débutant sur marathon. « Pour un premier marathon, si on veut faire 4h par exemple, on peut essayer de partir sur une stratégie prudente en 2h05 au premier semi-marathon et finir plus vite au second, en 1h55’. Dans le cas d’une préparation non optimale, on peut également tabler sur un premier semi plus lent, et accélérer ensuite, en fonction de ses sensations. », recommande Guillaume Adam.

Avant de tenter un negative split, mieux vaut étudier le profil de son marathon. Ici à Valence, tout roule !
Avant de tenter un negative split, mieux vaut étudier le profil de son marathon. Ici à Valence, tout roule ! ©Valencia Marathon.

Gérer idéalement son allure pour réussir son negative split


Tout cela paraît facile sur le papier, mais en réalité, ça se complique sérieusement. Car il faut être capable de gérer son allure à quelques secondes près par kilomètre, ce n’est pas évident, particulièrement lorsque l’on est débutant. La partition devra être jouée avec précision.

D’abord donc, un départ très prudent. Jusqu’à la mi-course, le but sera de ne pas griller de cartouches inutiles. On courra en dedans, sans se laisser happer par l’enthousiasme de la foule. Après le premier semi seulement, on pourra lâcher les chevaux. On le redit : le marathon ne démarre qu’ici, après 21 kilomètres.


Certains athlètes adeptes du negative split poussent plus loin en divisant la distance en quatre quarts, avec un tempo allant crescendo. D’abord et jusqu’au km10,5 : une allure 2 à 3 % plus lente pour se préserver au maximum. Ensuite, jusqu’au km21, une accélération pour coller à son allure cible que l’on dépassera vers le km31,5 avant de
terminer les dix derniers bornes à 5’’ de plus par km, au mental évidemment.


Comment travailler le negative split à l’entraînement ?


Etudier le profil de son marathon sera déterminant pour mettre toutes les chances de son côté. Tous les circuits ne sont pas propices à cet exercice. A New York ou Nice-Cannes par exemple, où la deuxième partie du parcours est plus difficile, un negative split paraît peu probable.

Cette stratégie devra ensuite bien sûr faire partie de sa préparation marathon autour de quelques séances. « Par exemple, sur une séance spécifique à allure marathon avec une allure cible de 5’/km on peut courir 2 x 20 minutes, avec la première partie à 5’05’’/km – allure du futur premier semi qui sera couru plus lentement –et puis la seconde partie à 4’55’/km, qui sera l’allure cible du second semi de son marathon », détaille Guillaume Adam.

Il peut aussi être intéressant d’introduire des segments courts (maximum 15 minutes) à allure marathon à la fin
ses sorties longues afin d’habituer son corps à accélérer alors qu’il est fatigué, ce qui se produira le jour
J .
La préparation mentale sera aussi primordiale pour réussir ce pari note le coach : « Si l’on a envie de faire un
negative split, il faut être convaincu de sa stratégie et se conditionner pour, avec un état d’esprit positif. Si l’on doute
en se disant, je ne sais pas trop si cela passera, mieux vaut s’abstenir et opter pour une allure plus régulière. Dans tous les cas, il faut être sûr de ses envies. La réussite en course à pied, c’est aussi une histoire de confiance et de mental !
« 



Kiprun, désormais unique marque propre de trail/running de Decathlon compte accrocher le top 5 mondial des équipementiers dans cinq ans. L’occasion de faire un point sur la stratégie de la marque lilloise, déjà incontournable en France.

Kiprun accélère, et sérieusement, poursuivant un objectif : intégrer le top 5 mondial d’ici cinq ans. L’ambition est forte, l’histoire est belle. Car cette marque française est encore jeune. Kiprun  (« Keep on running » pour le storytelling) est née en 2018 après un premier chapitre de quatorze ans sous l’étiquette Kalenji, précédente marque Decathlon désormais disparue.

L’union fait la force

En effet, cet été l’enseigne sportive lilloise a opéré un revirement stratégique de premier plan. Trente de ses marques internes ont disparu de ses rayons (dont Kalenji donc mais aussi Evadict, sa marque de trail).

N’en subsistent que douze désormais, axées sur cinq univers : la mobilité douce, le cycle, la randonnée, le fitness et bien sûr, le running. Tous ont été désignés « sports prioritaires » par la nouvelle dirigeante, Barbara Coppola. Prioritaires, car des investissements y seront mis massivement, notamment du côté de la Recherche et Développement.

Pour entamer ce nouveau chapitre palpitant, la première étape a consisté à unir route, trail et athlétisme sous une même bannière, celle de la marque leader, Kiprun. Pas de doute, ce regroupement fait sens lorsque l’on sait que sept coureurs sur dix pratiquent alternativement route et trail2, et qu’ainsi, les technologies développées pour la route pourront bénéficier au trail, et vice-et-versa.

Kiprun, la course en tête sur le marché français

Kiprun compte intégrer le top 5 mondial d'ici 5 ans.

On ne vous apprend sans doute rien en vous disant que Decathlon est incontournable en France. Un euro sur trois pour s’équiper running est dépensé chez Decathlon. Le chiffre tient compte de l’ensemble des marques (adidas, Asics, etc. ) que vend l’enseigne sportive.

Que « pèse » Kiprun à elle seule ? Arnaud Leroux, nouveau directeur marketing & communication nous dresse l’état des lieux, à la lecture du dernier panel NPD.

« Sur le textile, Kiprun, regroupant Evadict, Kalenji et Kiprun est déjà « la » marque plébiscitée concentrant 70% de parts de marché. Ensuite, et cela pourra en étonner plus d’un, sur le marché de la chaussure de running en France, Kiprun est numéro 2 derrière Asics (26,2%), avec 18,9% de parts de marché1.

Sur le segment de la chaussure performance, le plus prisé, Asics est leader avec 32% de part de marché devant Brooks, Nike et Kiprun, qui figurent au coude au coude, entre 8 et 10 points. Sur le trail, Salomon campe en pôle position devant Asics et Kiprun (anciennement Evadict donc…), à niveau égal encore, autour de 19% »

L’excellence produit en étendard

Pour la conception de sa Kiprun KD900X, le HUB innovation de Decathlon a guidé le choix du matériau carbone, et le laboratoire Tech’Off, spécialiste du carbone y a ajouté son savoir-faire.
Test en cours au HUB innovation de Decathlon…

Soit une part de marché relativement impressionnante ! « La France, berceau de Decathlon, est le pays sur lequel nos performances sont les meilleures. C’est pour cela que nous nourrissons de grandes ambitions sur notre potentiel de croissance dans les autres pays, étant donné le point de départ sur ce marché », embraye le responsable, anciennement à la tête d’Asics France. 

Comment Kiprun compte accrocher le top 5 mondial ? En misant en premier lieu sur son savoir-faire et la qualité de ses produits. « L’excellence produit est notre priorité depuis vingt ans et nous allons continuer dans cette voie. Il y a dix ans avec Kalenji, nous développions déjà nos chaussures avec des champions comme Benjamin Malaty et Sophie Duarte. Nous avons un vrai asset derrière nous, que ce soit dans l’industrialisation de nos produits que dans la connaissance du corps humain et de biomécanique » explique Anthony Dulieu, leader de la marque, depuis dix ans chez Decathlon.

Le responsable, par ailleurs bon coureur ajoute : « Faire savoir ce que l’on sait faire, c’est peut-être ce que l’on a moins bien fait jusqu’à présent, et ce pourquoi nous avons la volonté de prendre la place qui doit être la nôtre ».

Kiprun KD900X, l’entrée dans la cour des grands

Kiprun KD900X, première paire de carbone de Decathlon, deux fois moins chère que la concurrence et deux fois plus durable.

C’est tout particulièrement sur le segment de la chaussure performance que Kiprun compte se démarquer ces prochaines années. Auprès des consommateurs, l’image « entrée de gamme » lui colle encore un peu trop à la peau.

Les lignes sont en train de bouger. La preuve avec la sortie en fin d’année dernière d’une première paire en carbone. Co-créée avec le champion Yoann Kowal, cette KD900X vedette amorçait déjà le changement de braquet. « Symboliquement, la KD900X nous a fait rentrer dans la cour des grands. La paire a bluffé non pas parce qu’elle était meilleure que les autres paires en carbone, mais parce qu’elle n’avait rien à envier aux meilleurs modèles pour un prix qui, lui, est imbattable » détaille Arnaud Leroux.

4 nouveautés chaussures route en 2024 dont une nouvelle paire en carbone

Une nouvelle version de cette super shoes, la KD900X LD sera dévoilée tout prochainement. Et sa petite sœur est déjà dans les cartons, nous précise-t-on. « Nous avons des projets partout et c’est extrêmement excitant. En 2024, nous dévoilerons 4 nouveautés chaussures, principalement sur la partie haute de notre gamme route, les produits ‘900’. 2025 sera plus une année tournée vers le trail, sur lequel nous allons aussi fortement accélérer ces prochaines années », précise Anthony Dulieu. La première nouveauté tout juste dévoilée, c’est une nouvelle KS 900.2 confortable et polyvalente, avec une épaisse semelle en mousse MFoam pour un amorti premium.

Le rythme des lancements va donc s’accélérer pour se calquer sur le tempo des leaders internationaux.  Pour autant, pas d’itérations systématiques chaque saison, comme on l’observe souvent ailleurs. « Pour des raisons tout à la fois logistiques et environnementales, nous ne sortirons des produits uniquement que lorsqu’il y a quelque chose de nouveau et pertinent à apporter. Ce sont les sensations et la satisfaction des runneurs qui nous importent le plus », ajoute Arnaud Leroux.

Autre stratégie gagnante, s’associer aux meilleurs partenaires pour concevoir les produits. Les ingénieurs Decathlon travaillent ainsi déjà de longue date avec l’entreprise française Arkema. Ce leader mondial sur l’innovation du bloc semelle, est notamment à l’origine de la mousse Pebax qui équipe la KD900X. Kiprun travaille aussi avec Chamatex Group, référent pour sa tige Matryx résistante qui équipe sa paire de trail vedette MT Cushion 2.

Une équipe Kiprun choc

L'équipe féminine de championnes de trail Kiprun.

En parallèle, des athlètes portent désormais haut ses couleurs. Depuis 2022, son équipe féminine de trail (anciennement Evadict) fait un carton. Blandine L’Hirondel, troisième du dernier UTMB et Clémentine Geoffray, championne du monde de trail court 2023, pour ne citer qu’elles, courent en Kiprun de la tête aux pieds. Elle entame 2024 en trombe, en annonçant la signature de six athlètes traileurs. En tête d’affiche, Thomas Cardin, récent vainqueur de la SaintéLyon, Loïc Robert, vice-champion de France de trail court mais aussi Fleury Rou, Loïc Rolland, Gwendal Moysan et Pierre-Arnaud Bourguenolle

Sur la route aussi, la team naissante promet de s’étoffer dans les semaines à venir. Elle compte déjà Yoann Kowal, 43 sélections en équipe de France sur piste visant le marathon des JO 2024, et la jeune Méline Rollin, nouvelle étoile du marathon français.

A leurs côtés, une vedette nommée Paul Chelimo. L’athlète américain d’origine kenyane, double médaillé olympique sur 5000 m a fait confiance à Kiprun en vue des prochains J.O. S’associer avec un champion de cette trempe est une grande première pour la marque française. Et cela en dit long sur ses ambitions.

La performance accessible à tous

Paul Chelimo, athlète Kiprun en lice pour les JO Paris 2024.
Paul Chelimo, athlète Kiprun en lice pour les JO Paris 2024.

Le message adressé est fort : Kiprun propose des produits performants, capables de répondre aux exigences des meilleurs. « Que ces championnes et champions portent des produits grand public que l’on peut trouver chez Decathlon et non pas des prototypes réserver à quelques rares privilégiés de haut niveau, c’est une fierté. Cela correspond bien à l’image d’accessibilité qui caractérise Decathlon. On entend souvent par accessibilité le prix. Mais l’accessibilité, c’est aussi littéralement le fait d’avoir accès à, et c’est tout aussi important pour nous… » note Arnaud Leroux.

A l’occasion du dernier UTMB, les dix championnes de trail ont d’ailleurs re-signé avec l’équipementier français pour trois ans, sans hésiter. « Qu’elles aient toutes envie de poursuivre l’aventure avec nous en dit long sur la pertinence de notre projet, nos valeurs, nos ambitions et la qualité des produits que nous co-développons avec nos athlètes. Cela ne s’arrêtera pas là et nous ne nous interdisons rien. » conclut le responsable, qui esquisse un calendrier 2024 bien chargé.

NPD – Panel distributeurs, CAD 3eme trimestre 2023.

2 Étude réalisée par Esprit Running / Kantar Media Uniteam Active (2023)




Amir a couru son premier marathon à New York entouré d’amis et escorté par l’agence Planet Tours. Le chanteur revient sur cette expérience inoubliable, défi intime vécu en 5h30 et sur sa pratique sportive. 

Amir, on te connait chanteur, compositeur et interprète mais pas coureur…Cours-tu depuis longtemps ? 

« Pas depuis si longtemps… J’ai commencé sur le tard, après la trentaine lorsque j’ai été embarqué dans mon premier Half Ironman*. »


Tu as donc déjà participé à un Half Ironman ?

« Oui, même trois. Mon premier, c’était au Portugal en 2017. J’ai aussi participé à un semi Ironman en Israël et un autre à Aix-en-Provence, ainsi qu’à plusieurs relais course-natation sur cette distance. En fait, j’en ai vite eu marre du vélo, ce n’est pas fait pour moi. Dans un second temps, quand il me restait que la natation et la course à pied, j’ai trouvé cela beaucoup plus simple d’accès et j’y ai pris goût. »

Quel a été ta meilleure performance sur Half Ironman ?


« C’est simple, tout est nul ! Je suis lent. Mon objectif est de franchir la ligne d’arrivée. Je n’ai aucune ambition de faire des performances. Je pars de tellement loin qu’à partir du moment où j’arrive à tenir jusqu’au bout, je suis déjà bien content. Je ne vais pas en plus m’ajouter la contrainte d’aller vite (rires). C’est mon mode opératoire. Et je me dis quelque part que quand on n’est pas des plus rapides, l’épreuve est plus longue, cela a aussi son prix car ce n’est pas forcément plus facile. »

Le chanteur Amir, heureux finisher du Marathon de New York.
Amir peu après le départ du Marathon de New York, sur le pont Verrazzano. ©DR

Le sport est une passion pour toi ? 

« Non, le sport en général n’est pas une passion. Je trouve juste ça génial, en parallèle d’être un père de famille, d’avoir une carrière active, de pouvoir trouver le temps de penser à mon bien-être, au dépassement de soi au travers d’épreuves sportives insolites. C’est un privilège dont j’essaie de profiter le plus possible. Tout reste raisonnable bien sûr. Je ne veux pas dédier ma vie à quelque chose qui n’est pas prioritaire pour moi. Mais c’est très important pour mon équilibre global. J’exerce un métier où tout est presque hors du commun, avec des émotions exacerbées. Le sport ramène au sol tout de suite, vous fait comprendre vos limites et c’est essentiel. »

Tu pratiques donc aussi la natation ?

« J’ai beaucoup nagé en préparant une pièce de théâtre** où j’incarne un nageur. Je me suis entrainé avec un champion de natation pendant des mois car j’avais besoin de connaître les sensations physiques du personnage que j’allais interpréter, une première pour moi. Une fois cet objectif atteint, je me suis focalisé sur la course à pied. »

Amir, qu’est-ce qui t’a décidé à te lancer sur marathon ?

« Il y a un an, en voyant la joie sur le visage d’un pote qui rentrait du Marathon de New York, cela m’a donné envie. Dans l’inconscient collectif New York c’est un peu La Mecque des marathons. J’ai eu très envie de le vivre une fois dans ma vie. Et j’ai trouvé cela merveilleux de pouvoir y aller avec un groupe de copains et mes enfants qui sont venus m’encourager. C’est une expérience inoubliable. »

Le chanteur Amir, heureux finisher du Marathon de New York.
Le chanteur Amir, heureux finisher du Marathon de New York. ©DR

Depuis 2017, tu cours donc régulièrement ?

« Plus ou moins. Je le fais au gré des compétitions auxquelles je m’inscris. C’est toujours un rendez-vous qui déclenche les choses. Le fait d’avoir un objectif, souvent partagé avec des copains me met dans un état d’esprit où le sport devient une activité assez quotidienne. Depuis 2017, on peut dire que globalement, j’ai toujours eu un dossard à honorer chaque année. »

A quelles courses as-tu participé par le passé ?

« En course à pied, j’avais participé au 10 km de Montpellier et au semi-marathon de Tel Aviv. »

A quoi t’attendais-tu sur ce marathon de New York ?

« Je ne m’attendais à rien en revanche je pensais que c’était New York, la ville, les gratte-ciels qui faisait la beauté de ce marathon, mais en fait ce sont les New-Yorkais qui dégagent une énergie folle. Tout du long, les trottoirs sont remplis comme un stade. C’est un peu comme la dernière partie du Tour de France mais sur 42 kilomètres ! »

Physiquement, comment as-tu vécu ce premier marathon ?

« Non sans difficultés, surtout sur les douze derniers kilomètres. Les trente premiers étaient plus ou moins maîtrisés et puis j’ai tout lâché sur la fin. Je n’en pouvais plus. En même temps, j’étais face à moi-même, face à un défi à accomplir à tout prix, parce que je m’étais engagé envers moi-même à le faire.  Même si c’était dur, cela valait le coup d’être vécu. Je suis fier d’être allé au bout. On sort grandi de ces expériences ! »

Le chanteur Amir, heureux finisher du Marathon de New York.
Le chanteur Amir, heureux finisher du Marathon de New York. ©DR

A quoi as-tu pensé en franchissant la ligne d’arrivée dans Central Park ?

« A un tas de choses, en grande partie personnelles. Évidemment, une sensation de soulagement, et cette phrase qui résonne fort dans la tête « Je suis marathonien ! ». C’est complètement fou à mes yeux car dans mes ambitions de vie, il n’y a jamais eu l’idée de pouvoir courir un jour 42 kilomètres. Pourtant c’est désormais la réalité. Quand je me regarde dans la glace maintenant je me dis : « mec, tu as été capable de le faire. Tu peux croire en toi-même, en les choses les plus folles ». C’est une fierté intime. L’impact de ce marathon est plus intérieur que je ne le laisse paraître avec cet échange. Je l’ai fait pour moi, pas pour le clamer haut et fort mais j’ai juste envie de partager ce message : tout est possible si l’on se donne le temps et si l’on se bat pour y arriver. »

Es-tu allé au bout de toi-même sur ce marathon ?

« Clairement, oui, c’était un degré d’épuisement que je n’avais pas connu auparavant, même lors de mes Half Ironman. Du fait de l’alternance des trois disciplines, natation, vélo et course, en triathlon, on est protégé du phénomène de sur-usure. Là, courir 42 kilomètres a sollicité toutes les parties de mon corps, deux fois plus que jusqu’alors. »

Est-ce que cela te donne envie de courir d’autres marathons ?

« Je ne sais pas pourquoi mais malgré la souffrance, mon pressentiment, c’est que ce ne sera pas mon dernier marathon. Je ne sais pas quand et ni où, ni si j’y arriverai, et c’est toute la beauté de la chose. Rien ne presse en tout cas… »

As-tu d’autres défis sportifs en tête ?

« Des tonnes ! Heureusement que je suis toujours animé par des nouveaux challenges. J’en parle très peu, je préfère parler des choses lorsqu’elles sont concrètes mais j’ai beaucoup d’idées, d’envies et de choses qui se profilent. »

On te reverra alors un dossard sur la poitrine ?

« Oui je n’en doute pas ! »

*1,9 km de natation, 90 km et vélo et 21.1 km de course à pied.

**Après 80 représentations à Paris, la pièce de théâtre Sélectionné part quatre mois en tournée en France. Amir Haddad incarne Alfred Nakache, et retrace son incroyable destin. Gamin de Constantine, Toulousain d’adoption, il fut le meilleur nageur français des années 1940. Déporté, il a nagé dans les bassins insalubres du camp d’Auschwitz dont sa femme et sa fille ne sont jamais revenues. En leur mémoire, ce survivant de l’horreur s’est relevé et a repris la compétition jusqu’à récupérer son titre de Champion de France et représenter à nouveau son pays aux Jeux Olympiques.



Le Marathon de Toulouse, disparu depuis quatre ans sera de retour le 10 novembre 2024. Les premiers dossards pour ce nouveau Toulouse Métropole Run Experience sont en pré-vente à tarifs préférentiels dès aujourd’hui.

A Toulouse, le dernier marathon remonte à 2019. En déficit financier malgré 13 000 participants, l’événement né en 2007 et repris par la Fédération française d’athlétisme de 2016 à 2019 était enterré par Toulouse Métropole à la veille du Covid. Il revient en 2024, piloté par la société PlayGround. Nouveau nom, nouvelle organisation, nouvel élan.

Toulouse Métropole Run Experience, première en 5 épreuves

Marathon de Toulouse 2012, ©DR.

Le premier Toulouse Métropole Run Experience s’annonce ainsi pour le 10 novembre 2014. Encore une nouvelle course pour PlayGround ! La société, qui pilote notamment la Grande Course du Grand Paris prend de l’ampleur. Le mois dernier, elle a repris en mains, avec succès, l’ex Run in Reims d’ASO devenu Reims Champagne Run. Une première marquée par la naissance d’un nouvel ultra-trail et la disparition du marathon.

Dans la ville rose, l’épreuve reine de 42.195 km sera bien de nouveau à l’affiche le 10 novembre 2024. Un grand retour pour les Toulousains car l’événement s’annonce populaire, autour de cinq épreuves. Une formule relais, un semi-marathon, un 10 km et des courses enfants seront à l’affiche.

Un Marathon éco-responsable dans Toulouse en une boucle

Le Marathon de Toulouse devient Toulouse Métropole Run Experience le 10 novembre 2024.
Marathon de Toulouse 2016 ©Pascal Rondeau.

Le parcours n’est pas encore dévoilé dans le détail.  Jérémy Larson, président de la société, nous indique toutefois ses grandes lignes. Ce marathon devrait se courir en une seule boucle entre les allées Jean Jaurès et la place du Capitole, sur un tracé à la fois performant et plaisant, enjambant quelques ponts, passant notamment par la Halle de la Machine et l’île du Ramier mais aussi par quelques communes limitrophes de Toulouse.

Comme sur les autres évènements PlayGround, l’accent sera mis sur l’éco-responsabilité. Zéro bouteille plastique mais de l’eau de ville, pas de gobelet jetable (il faudra courir avec le sien), des ravitos solides locaux, des médailles en bois, pas de T-shirt finisher fabriqué à l’autre bout du monde…

Pour lancement, une vente flash à tarifs préférentiels est disponible jusqu’au 17 novembre sur le site de Toulouse Métropole Run Experience. Le dossard pour le marathon est ainsi proposé dès à présent à 45 euros. Ensuite, les inscriptions débuteront le 8 janvier 2024, avec un nombre de dossards limités.



Sur le Marathon de New York, les Français campent toujours en tête des étrangers. Cette année, parmi les 51 229 finishers, 2 073 tricolores, de belles performances et quelques têtes connues…

Tous les records tombent sur marathon. Et New York, dernier marathon majeur de la saison n’a pas fait exception. Ce dimanche, l’Ethiopien Tamirat Tola s’est imposé dans Central Park en 2h04’58’’, améliorant l’ancien chrono de Geoffrey Mutai (2h05’06’’, 2011).

Tamirat Tola remport le marathon de New York

Médaillé d’or lors des mondiaux de marathon 2022, l’athlète adidas de 32 ans a remporté son premier « major » en un temps record. A ses pieds, les dernières Adidas Adios Pro Evo 1, la même paire que celle que portait Tigist Assefa sur le marathon de Berlin lors de son record du monde.

Chez les femmes, la victoire est revenue à la Kényane Hellen Obiri en 2h27’23. Elle s’impose après une course tactique, quelques secondes seulement devant la deuxième Letesenbet Gidey (2h27’29).

Marathon de New York, les Français fidèles premiers

Guillaume Adam premier français au Marathon de New York
Guillaume Adam premier Français au Marathon de New York.

Derrière ces champions, New York a célébré 51 229 finishers lors de sa 52e édition. Ce marathon reste bien le plus couru de la planète, LE marathon à courir une fois dans sa vie. Parcours exigeant à travers les 5 quartiers de Big Apple, mais ambiance incomparable servie par une météo idéale ce 5 novembre.


Cette fois encore, plus de 2 millions de spectateurs se sont massés le long des avenues pour célébrer les marathoniens durant de longues heures.

Dans le cortège, 2 073 Français, transcendés par la liesse générale. L’histoire d’amour avec New York dure depuis toujours. La France est le premier contingent d’étrangers depuis maintenant cinq décennies !

Cette année, le tricolore le plus performant, ce fut Guillaume Adam.  Co-fondateur de l’application de coaching running personnalisé, RunMotion Coach, il a terminé à la 34e au classement général, en 2h27’. Well done. Sachant qu’en 2019 déjà, le coach avait performé en 2h26’. Derrière lui, quelques personnalités avaient fait le voyage, pour certains avec la Team Orange Running.

Nouveaux records et premières fois

Ainsi, le champion de BMX Matthias Dandois a carburé en 2h57’. Claude Dartois de Koh-Lanta termine en 3h01, son nouveau record, « la pomme sur le gâteau » (sic) suite une préparation rondement menée par Dorian Louvet, ex de l’émission Koh-Lanta. Le chef Juan Arbeleaz boucle lui aussi avec le sourire en 3h30’.

Claude Dartois finisher du marathon de New York
Claude Dartois, heureux finisher du marathon de New York.

Citons aussi Hervé Mathoux, présentateur du Canal Football Club, qui a couru son premier marathon en 5h59’. Première fois réussie également pour les deux Miss France Marine Lorphelin (4h49) et Amandine Petit (5h05’) ainsi que pour le chanteur Amir (5h35’). Pas meilleure première expérience que New York pour vivre ce challenge de 42.195 km qui change une vie !



Pour sa 15e édition, le marathon des Alpes Maritimes a rassemblé 14 000 coureurs entre Nice et Cannes. Un anniversaire placé sous le signe de la fête et marqué par le vent.

On peut dire que ce Marathon des Alpes-Maritimes Nice-Cannes a le vent en poupe. Pour sa 15e édition, l’épreuve s’achève sur un nouveau record de participation post-covid.

Plus de 14 000 inscrits avaient réservé un dossard pour participer à l’évènement. 4 distances étaient à l’affiche ce dimanche 5 novembre. Un marathon, un duo, une formule relais ainsi qu’un 20 km entre Nice et Villeneuve-Loubet.

Ici, le marathon reste, de loin, la distance reine. Plus de 6 000 coureurs étaient massés derrière la banderole de départ, sur la Promenade des Anglais.

Dans les starting-blocks, 2 500 concurrents s’apprêtaient alors à plonger pour la première fois dans le « grand bain du marathon ». Beaucoup de petits nouveaux donc, mais aussi des habitués dans le cortège de ce 42.195 km réputé parmi les plus beaux du calendrier. 21 engagés comptent désormais 15 éditions de « Nice-Cannes » au compteur. Comme Jean qui arborait fièrement un dossard ‘James bond’, 78 marathons à son actif, la centaine dans le viseur, et Nice-Cannes en coup de cœur, « le plus beau de tous » (sic).

Marathon Nice-Cannes, le parcours modifié en raison de la tempête Dominguos

Pour sa 15e édition, le marathon des Alpes Maritimes a rassemblé 14 000 coureurs entre Nice et Cannes. Un anniversaire placé sous le signe de la fête, et marqué par le vent.
© Activ Image

Une nouvelle fois, l’expérience fut belle. Car pour célébrer en bonne note cet anniversaire, l’organisation avait mis le paquet sur les animations. Au programme : jongleurs, échassiers, flammes scintillantes, pluie de confettis, groupes musicaux tous les 2 kms, DJ, espace détente dans la zone finish, soirée After-Race… L’ambiance s’est voulue décoiffante, au sens propre comme au figuré, car le vent a bien soufflé le long de la Méditerranée.

En raison d’une vigilance orange « vagues-submersion marine » ce week-end, le parcours fut modifié à la marge. Cela afin de garantir la sécurité de tous les participants au niveau du Cap d’Antibes.

En tête sur la Croisette

Pour sa 15e édition, le marathon des Alpes Maritimes a rassemblé 14 000 coureurs entre Nice et Cannes. Un anniversaire placé sous le signe de la fête, et marqué par le vent.
© Activ Image

Il a donc fallu endurer un vent de face tenace sur cette 15e édition. Comme à son habitude, le groupe de tête mené par les athlètes élites est parti très vite guidé par le lièvre jusqu’au Cap d’Antibes. Puis, les deux Kenyans ont pris le large, au coude à coude.

C’est finalement, le Kenyan Japheth Kosgei qui a mis le turbo. Premier à pointe sur la Croisette, il s’est emparé de la victoire en 2h14’37’’. Il a terminé loin devant son compatriote Patrick Kosgei (2h17’51’’). Derrière, le Tchèque Matez Zima, n’a pas démérité. Il a collé au train des Kenyans pour décrocher une superbe troisième place en 2h31’2.

Le premier régional, François Holzerny, termine à la 7e place au scratch en 2h39’01’’.

Chez les femmes, moins de suspense. L’unique élite féminine enregistrée sur le papier en raison du forfait de la seconde, fut sans réelle concurrence. La Kenyane Irène Jerobon décroche ainsi les lauriers en 2h41’17 ». La Camille Van Huffel Verite termine 2eme en 2h53’29 », suivi de la Suédoise Elmina Saksi en 2h58’41 ». A noter, la 4e place de la première régionale, la traileuse Maryline Nakache, première du dernier Marathon des Sables. qui termine en 3h02’. 

Consultez tous les résultats du Marathon des Alpes Maritimes.



Voici la treizième version de la 1080, paire iconique de l’équipementier américain. Nouvelle semelle, nouvelle coupe et toujours plus de confort pour cette paire polyvalente référente.

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New Balance a présenté début octobre sa paire iconique 1080, treizième verion . Parmi les nouveautés par rapport à sa précédente New Balance 1080-V12 ? Une nouvelle semelle extérieure destinée à renforcer la stabilité. La mousse Fresh Foam elle été améliorée et rehaussée sur les zones les plus larges afin de rendre la transition plus souple, le tout avec un poids similaire.

Que l’on ne s’y trompe pas, l’épaisse semelle, notamment sur le tiers arrière n’a aucune incidence sur le poids ni sur la souplesse longitudinale.

New Balance 1080 V13, confort, stabilité, polyvalence

Du nouveau pour cette nouvelle New Balance 1080-V13. Nouvelle semelle, nouvelle coupe et toujours plus de confort pour cette paire polyvalente.

En endurance, l’orientation confort se confirme rapidement. La bonne stabilité latérale permet de passer sur des chemins bien revêtus et la bonne adhérence autorise à courir sereinement sous la pluie. Sur piste pour des séances rapides, le dynamisme est correct, la souplesse de la chaussure étant un atout.

Difficile de leur trouver un défaut finalement, si ce n’est que le chaussant est assez étroit. Notons que les versions précédentes avaient une bonne durabilité, permettant d’accumuler les kilomètres. Pas de doute, cette New Balance 1080 assez polyvalente reste une valeur sûre !

Les + Bon compromis confort-stabilité-dynamisme. Les – Prix élevé.

Les notes du testeur. Amorti : 18/20 Confort : 18/20 Souplesse : 16/20 Dynamisme : 15/20 Stabilité : 18/20

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Kiprun sortira en mars 2024 sa nouvelle paire en carbone. Baptisée KD900X-LD, cette nouvelle super shoes promet de faire parler d’elle. Présentation en avant-première.   

Kiprun, la marque running de Decathlon avait frappé un grand coup avec sa KD900X, première paire en carbone sortie en septembre 2022. Deux fois moins chère que la concurrence et deux fois plus durable. Super dynamique, avec une lame en carbone associée à une mousse Pebax, cette paire est capable d’encaisser jusqu’à 1500 km, là où l’ensemble de la concurrence flanche au bout de 400 km.

Cette KD900X nous avait enthousiasmée, avec son rapport qualité-prix imbattable. Avec elle, Kiprun entrait dans la cour des grands et ne compte pas s’arrêter là. Son objectif est clair : intégrer le top 5 mondial d’ici cinq ans. L’année 2024 s’annonce dense en nouveautés, notamment avec le lancement de cette KD900X-LD attendue au printemps.

Lire aussi notre article : comment Kiprun compte intégrer le top 5 mondial.

KD900X-LD, la nouvelle super shoes marathon

Meline Rollin portait les nouvelles KD900X-LD lors de son marathon record (2h26'55'') à Amsterdam.
Meline Rollin, 2h26’55 » au Marathon d’Amsterdam. .

Nous avons aperçu cette nouvelle super shoes aux pieds de Méline Rollin. La championne l’a portait sur son marathon record (2h26’55’’) à Amsterdam mi-octobre. Associée, comme Yoann Kowal à son développement, elle ne tarit d’éloges sur cette dernière innovation Kiprun.

« J’avais couru mon premier marathon à Valence en décembre dernier avec la première paire KD900X. Et je portais sur le marathon d’Amsterdam 2023 la nouvelle KD900X-LD. Je peux donc comparer les deux paires. Clairement, la nouvelle KD900X-LD est bien mieux pour faire du marathon. Elle est moins dure, tout en étant aussi dynamique. A Valence, au 17e km, j’avais déjà les mollets bien contractés et le lendemain de la course avait été très douloureux. A la fin de mon marathon à Amsterdam, j’ai bien eu de petites contractures sur la fin, mais sans commune mesure », nous détaille la coureuse.

Quoi de neuf pour la KD900X-LD ?

La Kiprun KD900X-LD sortira avant le printemps prochain.

Parmi les évolutions, un net gain de poids. Elle est 10% plus légère que la KD900X. Sur la balance : 170 g en 38 et 206 g en 42, soit un poids parmi les plus « lights » du marché. Autre innovation, un amorti optimisé grâce à l’utilisation d’une nouvelle mousse VFoam Plus, plus adaptée à la longue distance.

La volonté était de garder le retour d’énergie, le rebond, mais d’apporter plus d’amorti. Ainsi, l’épaisseur de cet amorti a été augmenté sur l’avant-pied. La KD900X-LD intégrera également un nouveau composant sur sa tige en knit, pour un meilleur confort d’accueil. Dernière évolution enfin, un drop abaissé, passant de 8 mm à 4 mm.

1,5% de gain d’économie de course

Une étude de validation a été menée par des chercheurs de l’Université de Franche-Comté au sein de la plateforme Exercice Performance Santé Innovation. Elle a mis en évidence un gain significatif de 1,5% d’économie de course avec cette nouvelle KD900 X LD par rapport à la KD900X. Résultat : 1,5% d’économie de course gagnée. Pour un marathonien de niveau régional (2h53’35 ») cela représente un gain de temps de plus de 2 minutes.

Elle sera commercialisée en mars prochain au prix de 180 euros, soit 30 euros de plus que la première version, mais toujours bien moins chère que la concurrence.



La SaintéLyon, rendez-vous culte de fin de saison connaît un engouement sans précédent avec 11 000 inscrits. Pour la première fois, les 8 formules sont complètes deux mois à l’avance. En tête, du beau monde s’annonce.

A l’aube de la 69e édition, prévue le, une grande première pour la SaintéLyon. Toutes les formules affichent complet. Depuis 2017, la participation pour cette doyenne des courses ultras est limitée. Les 17 000 dossards ont trouvé preneurs. On enregistre même plus de 5 000 personnes en liste d’attente !

Tous les départements sont représentés. Avec 50 % d’engagés pour les 12 départements de la Région Auvergne Rhône-Alpes et 18 % pour l’île de France. On comptabilise par ailleurs 4,3 % d’étrangers avec une trentaine de pays. Par ailleurs, la participation féminine toujours en hausse, notamment sur les petits parcours comptant 26% de participantes.

Les 8 formules sont complètes. LyonSaintéLyon (400 engagés) Solo / 156 km /SaintéLyon (7000 engagés) Solo / 78 km / > SaintéLyon relais (1500 engagés) > SaintéLyon relais 2 > SaintéLyon relais 3 > SaintéLyon relais 4 > SaintéExpress (3 800 engagés) Solo / 44 km > SaintEtic (1800 engagés) Solo / 13 km > SaintéSprint (2800 engagés) Solo / 24 km / > SaintEtic (1800 engagés) Solo / 13 km.

Saintélyon, une belle start-list

La SaintéLyon connaît un engouement sans précédent. Pour la première fois, les 8 formules sont complètes depuis le 11 octobre. En tête, du beau monde s’annonce.
©Brice Robert

C’est la diagonale historique en 78 km, la plus prestigieuse, celle qui attire le plus de participants. Ils seront 7000 coureurs au départ, avec un beau plateau annoncé. Il s’agit de la seule course de l’événement qui propose des primes financières pour les 5 premiers hommes et les 5 premières femmes.

Côté masculin, 20 coureurs avec un index supérieur 800 points. La participation de l’Espagnol, Andreu Simon Aymeric, vainqueur sortant, n’est pas confirmée à ce jour. Thomas Cardin, vainqueur 2021 et deuxième en 2022 sera lui de la partie. Face à lui une meute de prétendants.

Le champion de France de trail long Baptiste Chassagne, 3ème l’an passé, le britannique Andy Symonds. Dans les rangs également, les Français Valentin Benard, Alexandre Meyleu, Benjamin Polin, Kevin Vermeulen, Loïc Rolland. Ainsi que l’Espagnol Alvaro Gonzales Del Salto, le Norvégien Didrik Hermansen.

Chez les dames, l’Espagnole Azara García de los Salmones (782 points) sera la plus capée et s’alignera pour la première fois sur cette SaintéLyon. Dans l’attente de la confirmation de la participation de Sarah Vieuille, vainqueure en 2022, il faudra compter avec la coureuse du Team Asics, Marie Goncalves. Elle a déjà remporté la SaintExpress en 2021 et la SaintéSprint en 2022 et bien sûr, la récente vainqueure du Grand trail des Templiers, Julie Roux, du Team Salomon.

La team Asics en force

La SaintéLyon connaît un engouement sans précédent. Pour la première fois, les 8 formules sont complètes depuis le 11 octobre. En tête, du beau monde s’annonce.
La SaintéLyon connaît un engouement sans précédent. Pour la première fois, les 8 formules sont complètes depuis le 11 octobre. En tête, du beau monde s’annonce.

Par ailleurs, de nombreux top athlètes Asics, partenaire de l’événement seront engagés sur les plus petites distances. Benedict Hoffmann, Lucile Taillefer, Rachel Pain et Mathieu Cornier sur la SaintExpress. Xavier Chevrier, Quentin Meyleu, Manon Lallement et Sara Alonso (vainqueure 2023 de l’ETC-UTMB et du Marathon du Mont-Blanc) sur la SaintéSprint.

À noter la participation en Relais 2 de David Gaudu, leader de l’équipe cycliste professionnelle Groupama-FDJ, 9ème et premier français du dernier Tour de France, en binôme avec Alexandre Fine, Champion de France de trail court 201