La Brooks Glycerin Max, redéfinit le confort et la performance avec une semelle ultra-maximaliste de 45 millimètres. Grâce à une technologie innovante, la Glycerin Max offre une bascule et un renvoi uniques, le tout sans plaque carbone, dans un style épuré.

Brooks a vu grand et épais avec cette déclinaison Max de son iconique Glycerin. En réalité, il s’agit d’une réinvention complète. Si le modèle précédent offrait confort et amorti, cette nouvelle version amplifie ces sensations en puissance XXL. Ultra-confortable, elle assure un excellent soutien du pied grâce à un mesh souple.

Son col rembourré, doté de parties molletonnées, permet aux coureurs avec des tendons sensibles de bénéficier d’un excellent maintien lors de leurs séances.

Cette Glycerin Max inaugure une nouvelle technologie brevetée DNA Tuned qui redéfinit l'expérience de course sans compromis entre amorti et réactivité.

Malgré la hauteur de la semelle (45 millimètres), la stabilité n’est pas compromise. On ressent une sensation fluide lors de la transition du pied de l’avant vers le talon, accompagnée d’une agréable sensation de roulement vers l’avant. La semelle extérieure large garantit également une stabilité optimale, même dans les virages serrés à vitesse élevée. L’adhérence est remarquable, même sur route mouillée, grâce aux empiètements et crampons intégrés à la semelle.

Technologies de pointe

La Glycerin Max intègre un amorti renforcé, résultant de la mousse DNA Tuned infusée à l’azote, qui offre une sensation de douceur inégalée. Parfaite pour les coureurs cherchant protection et stabilité, elle convient également à un usage quotidien. La technologie GlideRoll Rocker favorise une transition fluide du talon aux orteils, apportant dynamisme et confort pour une foulée naturelle.

Performances en course

Cette chaussure performe tant lors de séances de fractionné sur piste que lors de sorties longues. Son confort maximaliste ne diminue pas, même après plusieurs kilomètres. Étonnamment, malgré son poids, la sensation de légèreté se fait sentir, rendant chaque course agréable, que ce soit pour une courte marche ou une longue sortie.

Les + Amorti exceptionnel, confort inégalé, bascule fluide du pied vers l’avant. Les – Prix élevé.

  • Drop : 6 mm
  • Poids (pointure 40) : 295 g
  • Prix : 200 euros


Saviez-vous que l’indice glycémique (IG) des aliments peut influencer vos performances sportives ? Dans cet article, nous allons explorer comment choisir les bons glucides à IG bas pour garder la ligne et augmenter votre endurance.

Auparavant, on parlait de sucres lents et rapides. Aujourd’hui, l’index glycémique permet de classer les glucides selon leur effet sur la glycémie, c’est-à-dire le taux de sucre dans le sang. L’IG est mesuré sur une échelle de 0 à 100, le glucose servant de référence (IG = 100).

  • Aliments à IG Bas (IG < 55) : Légumineuses, céréales complètes, certains fruits
  • Aliments à IG Modéré (55 ≤ IG < 70) : Barres énergétiques, fruits frais ou secs
  • Aliments à IG Élevé (IG ≥ 70) : Produits raffinés comme le pain blanc, les sodas, et les sucreries

Les bienfaits des aliments à index glycémique bas

Les aliments sont classés en 3 catégories selon que leur index glycémique soit faible, moyen ou haut.
Les aliments sont classés en 3 catégories selon que leur index glycémique soit faible, moyen ou haut.

Les aliments à IG bas, comme le yaourt nature, les lentilles et les patates douces, sont bénéfiques pour plusieurs raisons :

  • Contrôle de la glycémie : ils évitent les pics d’insuline qui favorisent la prise de poids.
  • Énergie durable : ils libèrent le glucose progressivement, fournissant une énergie constante, essentielle pour les sportifs.
  • Prévention des fringales : un petit-déjeuner à IG bas peut aider à éviter la fringale de 11h.

L’impact de l’IG sur les performances sportives

Cette notion d’index glycémique parfois complexe à cerner est aussi primordiale pour le sportif. En effet, de nombreuses études ont démontré l’intérêt d’une alimentation à IG maitrisé dans le cadre d’une pratique sportive.

Index glycémique bas avant l’effort

Un IG bas maintient un niveau de glycémie stable, évitant ainsi les pics d’insuline qui influencent négativement les performances. Privilégiez des sources de glucides complexes et renoncez aux aliments raffinés tels que le pain blanc.

Ces aliments libèrent du glucose de manière progressive, assurant une énergie constante et durable pendant l’effort. Une boisson riche en fructose (IG bas) sera intéressante car son sucre sera consommé par l’organisme en « décalé ». On laissera également de côté les aliments complets riches en fibres pour s’éviter des troubles digestifs.  

Index glycémique élevé pendant l’effort

Au-delà de 2h d'effort, on recommande de consommer 70 g de glucides, fournis par les gels et boissons de l'effort.
©Kiprun. Au-delà de 2h d’effort, on recommande de consommer 70 g de glucides, fournis par les gels et boissons de l’effort.

Pendant l’effort, l’organisme a besoin d’une énergie rapidement disponible. Les aliments à IG élevé peuvent alors être consommés sans risque d’induire un pic d’insuline. En effet, durant l’activité, tout glucide ingéré vient en supplément de ces réserves pour être directement utilisé par les muscles.

Parmi les options, les bananes mûres, les barres et les boissons énergétiques. L’idéal est une boisson qui contient en majorité du glucose (IG élevé), associé au fructose et à la maltodextrine.

Index glycémique bas voire moyen après l’effort

Après l’effort enfin, le corps aura besoin de reconstituer ses réserves de glycogène (carburant du muscle). Pour maintenir un taux de glycémie stable, il sera préférable de revenir progressivement à une alimentation riche en glucides à IG bas ou modéré plutôt que de miser uniquement sur l’IG élevé (même si c’est tentant).

Associer des protéines sera important pour favoriser la synthèse de nouveaux tissus musculaires et améliorer la récupération. Une boisson de récupération avec un index glycémique plus bas comprenant des glucides (glucose, fructose, maltodextrine), des protéines (végétales de préférence) et des lipides (type oméga 3) sera un bon choix.

Tenir compte de la charge glycémique

La cuisson a une incidence sur l'index glycémique. Mieux vaut cuire ses pâtes al dente.
La cuisson a une incidence sur l’index glycémique. Mieux vaut cuire ses pâtes al dente. ©Adobestock

La charge glycémique est un facteur clé à considérer. La présence d’autres aliments dans votre repas peut influencer l’IG. Par exemple, manger du pain blanc avec des protéines et des lipides réduira l’impact glycémique. Ajoutez des graisses saines, comme des noix ou de l’avocat, pour stabiliser votre glycémie.

Lire notre article sur les aliments à haute densité nutritionnelle

Comment optimiser l’index glycémique de vos repas

Voici quelques astuces pour ajuster l’IG de vos aliments :

  • Mode de cuisson : préférez la cuisson al dente pour les pâtes et le riz, car cela réduit l’IG.
  • Refroidissement : refroidir des féculents après cuisson diminue leur IG.
  • Consommation de fibres : les légumes riches en fibres régulent la glycémie, comme le brocoli et les haricots verts.
  • Choix des fruits : Soyez attentif à la maturité des fruits, car plus ils sont mûrs, plus leur IG est élevé.


Nez qui coule, mal de gorge : l’hiver est de retour. Il n’y a rien de plus frustrant que de ne pas pouvoir courir à cause d’un rhume, certes. mais entre le petit coup de froid et l’état grippal, rien de commun. Quelques repères pour savoir que faire : courir ou pas.

Il est admis depuis longtemps qu’un exercice physique régulier peut renforcer le système immunitaire. Pratiquer une activité modérée comme la marche, le vélo ou la course à pied réduit de moitié les risques d’infections respiratoires et d’autres maladies courantes.

Cela dit, qu’en est-il de la pratique de l’exercice lorsqu’un coup de froid vient perturber ce bienfait ? Un rhume peut entraîner divers symptômes : nez qui coule, maux de gorge, toux, éternuements, maux de tête, congestion nasale, température modérée

Quand courir et ne pas courir ?

Courir avec un rhume léger, avec des symptômes localisés au-dessus des épaules, c'est possible à condition d'adapter son entraînement.
©Adobestock

Pour vous guider si vous êtes malade, voici quelques repères à garder en tête.

  • Je peux courir si : rhume léger avec symptômes au-dessus du cou (nez qui coule, légère toux) et sans fièvre.
  • Je ne peux pas courir si : rhume fort avec fièvre (au-delà de 38°C) et symptômes en dessous de la zone du cou (fatigue, douleurs musculaires, difficultés respiratoires).

D’une manière plus générale, il est recommandé de suivre la règle d’or n°9 du Club des Cardiologues du Sport : « Je ne fais pas de sport intense si j’ai de la fièvre, ni dans les 8 jours qui suivent un épisode grippal. »

Courir avec un léger rhume

Adaptez votre entraînement

Si vos symptômes sont légers, vous pouvez donc envisager de courir, mais faites-le prudemment. Voici quelques conseils :

  • Écoutez votre corps : Si vous ressentez des vertiges ou un rythme cardiaque anormalement élevé, arrêtez-vous.
  • Adoptez une allure lente : Concentrez-vous sur l’endurance fondamentale, où vous pouvez tenir une conversation tout en courant.
  • Réduisez la distance : Choisissez un circuit proche de chez vous pour pouvoir rentrer rapidement si nécessaire.

Les effets positifs de la course sur le rhume

Certaines personnes trouvent que courir avec un rhume les aide à se sentir mieux. La course à pied stimule la production d’adrénaline et d’endorphines, ce qui peut avoir un effet euphorisant et décongestionnant. Vous pourriez remarquer une amélioration temporaire de votre respiration.

Des recherches indiquent que pratiquer un sport avec un simple rhume n’a pas d’impact significatif sur la durée ou la gravité des symptômes. Vous ne risquez pas de vous blesser davantage, mais cela ne vous aidera pas non plus à guérir plus vite.

Attention aux antécédents médicaux

Si vous souffrez déjà d’une maladie pulmonaire, comme l’asthme, courir avec un rhume peut aggraver votre condition. Dans ce cas, privilégiez des activités de faible intensité, comme le yoga ou la marche.

Quand dire non à l’entraînement

si vous avez de la fièvre, n'allez pas courir !
©Adobestock

La fièvre comme signal d’alerte

La fièvre est une ligne rouge à ne pas franchir. Elle peut augmenter les pertes hydriques, accroître le travail cardiaque, diminuer l’endurance et la force musculaire. Il est important de noter que transpirer en faisant du sport ne vous aidera pas à guérir plus vite. Cela n’a aucun rapport avec la fièvre ou les infections causées par des virus ou des bactéries.

Reposez-vous !

Si vous avez des symptômes importants (comme de la fièvre ou des douleurs musculaires), il est conseillé de ne pas courir. Le risque d’aggraver la situation, notamment en cas de virus, est réel. Laissez votre corps se concentrer sur la guérison, reposez-vous et consultez un médecin si nécessaire.

Quand reprendre l’entraînement après un rhume ?

  • Attendre la fin des symptômes. Il est conseillé d’attendre 8 jours après le pic des symptômes avant de reprendre doucement l’entraînement, surtout pour des infections comme la grippe ou le Covid-19. Commencez par marcher, puis passez progressivement à la course sur de courtes distances à allure lente.
  • Augmenter progressivement la longueur et la vitesse de vos courses en fonction de votre confort. N’hésitez pas à faire des pauses pour marcher si nécessaire.
  • L’hydratation est primordiale. N’oubliez pas de boire beaucoup d’eau pour aider votre corps à se rétablir.

Myocardite : qu’est-ce que c’est ?

La myocardite est une inflammation du muscle cardiaque souvent causée par une infection virale (comme un rhume ou une gastro-entérite). Elle peut se manifester par :

  • Fièvre
  • Douleurs thoraciques
  • Essoufflement
  • Palpitations

En cas de myocardite, un arrêt complet du sport est nécessaire. Après guérison, une période de convalescence est recommandée, généralement d’environ 6 mois. Un bilan médical approfondi est essentiel avant de reprendre toute activité physique.


En résumé, écouter votre corps est crucial lorsque vous êtes confronté à un rhume. Avec des symptômes légers, il peut être possible de courir, mais il est important d’adapter votre entraînement et de rester vigilant. En cas de fièvre ou de symptômes graves, le repos est la meilleure option. Prenez soin de vous et consultez un professionnel de la santé si nécessaire. Votre santé est la priorité, et elle conditionne votre performance sur le long terme.



La nouvelle Pace Pro intègre un écran AMOLED tactile haute luminosité, parvient à maintenir une autonomie exceptionnelle et intègre la cartographie hors ligne, le tout à moins de 400 euros.

Cette Coros Pace Pro succède logiquement à la Pace 3 sortie l’an dernier. Sa principale nouveauté, c’est son écran AMOLED toujours allumé de 1,3 pouce.

Sa luminosité de 1500 nits, ce qui permet une visibilité maximale en extérieur. Ce type d’écran, déjà adopté depuis un an par Garmin (dernièrement sur la Fenix 8), mais aussi par Suunto, apporte une résolution nette et des couleurs vives. Dernière innovation dans l’univers des montres cardio-GOS, l’AMOLED constitue un réel confort de lecture pour la pratique en extérieur.

Lire notre revue de test de la Coros Pace 3

Performance et processeur rapide pour un suivi sportif de précision

Coros vient de dévoiler la Pace Pro, sa nouvelle montre GPS pour le sport. Avec un écran AMOLED tactile de haute luminosité, cette montre parvient à maintenir une autonomie exceptionnelle.

Par ailleurs, la Coros Pace Pro se distingue au niveau de son processeur ultra-rapide. Ce dernier est présenté par la marque comme « le processeur le plus rapide de sa catégorie ». Il offre une vitesse deux fois supérieure à celle de la Pace 3. Ce gain de puissance se traduit par une navigation fluide et un suivi de performance optimisé.

Autonomie de la Coros Pace Pro : jusqu’à 20 jours sans GPS

Malgré l’écran AMOLED, la Coros Pace Pro affiche une autonomie impressionnante. Jusqu’à 20 jours sans GPS et jusqu’à 31 heures en mode GPS double fréquence pour un suivi de grande précision. En mode « tous systèmes », elle peut atteindre ainsi 38h d’autonomie, ce qui en fait l’une des meilleures montres GPS en termes de durabilité de batterie.

Design et ergonomie : une montre robuste et intuitive

Construite en polymère de haute résistance, cette montre présente par ailleurs un écran plus large et une lunette renforcée, avec un poids de 37 g (bracelet en nylon). Niveau ergonomie, elle conserve un design intuitif avec deux boutons (une molette et un bouton retour) pour une navigation simplifiée. Cela reste le véritable atout des montres Coros.

Cartographie intégrée et profils sportifs

Grande nouveauté : la cartographie intégrée hors ligne. Cette fonctionnalité permet aux utilisateurs de suivre des itinéraires précis, directement traçables via l’application mobile Coros.

En plus de la cartographie, la Coros Pace Pro propose une gamme complète de profils sportifs, incluant le suivi santé, le suivi de sommeil et le suivi d’activités quotidiennes.

La Coros Pace Pro est disponible en trois couleurs (noir, bleu et blanc) au prix de 399 €. C’est un excellent choix pour les coureurs recherchant une montre GPS alliant performance, autonomie, design, avec un bon rapport qualité/prix.



Le Marathon de Sydney fait désormais partie de l’élite des marathons internationaux, aux côtés de Boston, Londres, Berlin, Tokyo, Chicago et New York. Avec cette intégration, l’Australie gagne une place parmi les destinations incontournables du running mondial.

Organisé depuis 2000, le marathon de Sydney accueille des milliers de participants chaque année. Le 15 septembre, l’édition 2024 a réuni 20 272 coureurs, confirmant sa place de premier marathon du continent océanien. Après trois ans d’évaluation, ce marathon a reçu ce 4 novembre le statut de World Marathon Major, une reconnaissance qui attirera désormais les meilleurs marathoniens du monde.

Abbott World Marathon Majors : la médaille six étoiles maintenue

Le marathon de Sydney devient le 7eme marathon majeur aux côtés de Tokyo, Boston, Londres, Berlin, Chicago et New York.
Le marathon de Sydney devient le 7eme marathon majeur aux côtés de Tokyo, Boston, Londres, Berlin, Chicago et New York.

Le circuit Abbott World Marathon Majors a promis de conserver la fameuse médaille Six Étoiles, attribuée uniquement aux coureurs ayant terminé les six premières courses majeures. Les finisseurs du marathon de Sydney recevront, dès l’année prochaine, une étoile pour chaque course complétée, inaugurant le chemin vers une médaille à neuf étoiles d’ici 2027.

Lire notre article de l’an dernier, Marathon de Tokyo 2023 : record de six stars finishers

Un circuit élargi à neuf marathons d’ici 2027

Marathon de Sydney
©DR

Avec l’arrivée de Sydney, le circuit Abbott World Marathon Majors continue d’élargir ses horizons. Car deux autres courses, le marathon du Cap en Afrique du Sud et celui de Shanghai en Chine, sont également en lice pour intégrer ce prestigieux club mondial. Aussi, cette expansion marque une nouvelle ère pour l’AWMM, visant à attirer toujours plus de coureurs passionnés à travers le monde.

Impact pour les coureurs du monde entier

Le marathon de Sydney devient le 7eme marathon majeur aux côtés de Tokyo, Boston, Londres, Berlin, Chicago et New York.

L’intégration de Sydney dans le circuit Abbott World Marathon Majors offre ainsi une nouvelle opportunité pour les coureurs de concourir sur un parcours emblématique, avec la perspective d’obtenir une étoile supplémentaire. Cet ajout renforce l’attractivité mondiale du circuit et encourage davantage de coureurs à poursuivre leurs objectifs de Six Étoiles.

Lire les témoignages d’Adrien Marlault, et du couple Dauge, qui ont réalisé un rêve en décrochant la médaille « Big six ».



Le 16e Marathon des Alpes-Maritimes Nice-Cannes s’achève sous le soleil par un record de participation ! Près de 18 000 coureurs, dont 31% internationaux ont rallié les deux villes en longeant la Méditerranée.

Édition record pour ce Marathon des Alpes-Maritimes, avec 18 000 coureurs dans son sillage. Ce chiffre dépasse l’ancien record de 2015, fixé à 14 320 inscrits.

Parmi les participants, des personnalités locales comme Christian Estrosi et David Lisnard étaient en lice, offrant leur soutien à cet événement incontournable de la Côte d’Azur.

Le 16e Marathon des Alpes-Maritimes Nice-Cannes s'achève sous le soleil par un record de participation ! Près de 18 000 coureurs, dont 31% internationaux ont rallié les deux villes en longeant la Méditerranée.
©Activ’Images

Ce marathon, considéré comme l’un des plus beaux du monde, a vu le Kenyan David Kipyego l’emporter en 2h10’14 ». Côté féminin, Mercy Kipkemoi a rallié la Croisette cannoise en 2h41’08 ». Il s’agit de bons chronos, l’épreuve étant marquée par quelques difficultés, notamment la montée du Cap d’Antibes une fois passé le premier semi-marathon.

Une première pour 41% des participants

Le 16e Marathon des Alpes-Maritimes Nice-Cannes s'achève sous le soleil par un record de participation ! Près de 18 000 coureurs, dont 31% internationaux ont rallié les deux villes en longeant la Méditerranée.
©Activ’images

L’autre chiffre clé de cette 16e édition, c’est la proportion de néo-marathoniens, inédite. En effet, ce marathon fut une première sur 42.195 km pour 41% du peloton.

L’épreuve attirant par ailleurs toujours plus d’étrangers (31%) comme Wojciech, venu de Pologne. Il raconte : « Les paysages étaient à couper le souffle, courir ici est un rêve devenu réalité ! ».

Le 16e Marathon des Alpes-Maritimes Nice-Cannes s'achève sous le soleil par un record de participation ! Près de 18 000 coureurs, dont 31% internationaux ont rallié les deux villes en longeant la Méditerranée.
©Activ’Images

Emeline, native de Nice, participait aussi pour la première fois et se dit émue de franchir la ligne d’arrivée à Cannes, sa ville natale. Quant à Jessica, marathonienne britannique, elle s’est réjouie de la forte présence féminine, les femmes représentant 30% des participants cette année.

La prochaine édition est fixée au 9 novembre 2025. Les inscriptions ouvriront dès le 7 novembre.

Les podiums du marathon

Résultats complets du Marathon Nice-Cannes (8507 classés)

Hommes

  1. David Kipyego (KEN): 2h10’14 »
  2. Elijah Kemboi (KEN) : 2h16’30 »
  3. Julien Gueydon (FRA) : 2h27’52 »

Femmes

  1. Miséricorde Kipkemoi (KEN) : 2h41’08 »
  2. Homme Bethan (FRA) : 2h53’19 »
  3. Charlotte Knowles (FRA) : 2h56’03 »

Les podiums du 20 km

Résultats complets du 20 km Nice-Villenouve Loubet (2002 classés)

Hommes

1. Guillaume Dupire (Nice Cote Azur Athle) 1h05’16 »

2. Stéphane Valenti (AMSL Fréjus) 1h06’36 »

3. Marc Lozano (Olympique de Marseille Athle) 1h08 »

Femmes

  1. Françoise Parage (A Six Fours) 1h15’50 »
  2. Irène Gorban 1h19’32 »
  3. Mégane Choffat 1h24’02 »


Le Marathon International de la Côte d’Amour a fait son grand retour après 14 ans d’absence, attirant 13 000 participants et des milliers de spectateurs autour de la presqu’île guérandaise.

La première édition du Marathon de la Côte d’Amour s’est tenue avec un succès retentissant, grâce à de nouveaux formats, de nouveaux parcours, et une organisation repensée. Autour de La Baule, cet événement sportif de grande envergure s’est rempli plus d’un an à l’avance.

Ambiance familiale et festive à Guérande

Le Marathon International de la Côte d'Amour a fait son grand retour après 14 ans d'absence, attirant 13 000 participants et des milliers de spectateurs autour de la presqu’île guérandaise.

Dès le samedi après-midi, Guérande s’est animée avec les épreuves des Galopades pour les jeunes athlètes. Les rues de la cité médiévale ont résonné des encouragements des familles venues soutenir les enfants.

Les épreuves adultes sur les distances de 15 km et 10 km, qui se sont déroulées à Guérande, ont également rencontré un franc succès. Le lendemain, le marathon, le semi-marathon et le marathon relais ont permis aux coureurs de découvrir la beauté de la Presqu’île Guérandaise et des paysages environnants.

Un parcours unique en France

Les participants, partis de La Baule, ont profité de panoramas époustouflants entre Pouliguen, Guérande, Croisic et Batz-sur-Mer. Comme le résume Julie, une participante expérimentée :

« Ce marathon est l’un des plus beaux que j’aie courus. Partir face à la mer et découvrir les marais salants, le Port du Croisic, et la côte sauvage, c’était tout simplement magique. »

Résultats du marathon de la Côte d’Amour

Le Marathon International de la Côte d'Amour a fait son grand retour après 14 ans d'absence, attirant 13 000 participants et des milliers de spectateurs autour de la presqu’île guérandaise.

Le marathon a rassemblé 5 000 inscrits, plus gros peloton du week-end. Adrien Piticco (AL Échirolles) remporte cette première édition en 2h19’20 », suivi de Anthony Juge et Olivier Fremy. Chez les femmes, Corinne Herbreteau décroche la victoire en 2h46’51 », précédant Aurélie Gonzalès-Bandres et Audrey Velcin.

Dans le semi-marathon, Robin Lemercier l’emporte avec un temps de 1h10’09 », et Ines-Marie Ducancelle remporte la course féminine en 1h16’38 ».

Retrouvez tous les résultats sur le site marathondelacotedamour.com.



Le footing de récupération, souvent négligé, est essentiel pour les coureurs cherchant à progresser. Il permet d’assimiler le travail effectué lors des séances intensives.

Souvent appelé décrassage, ce footing de régénération est un passage incontournable après un entraînement intensif. Ne le sous-estimez pas, même si le manque de temps est souvent cité comme excuse.

À quoi ça sert ?

Chaque séance intensive produit des déchets métaboliques. Le footing tranquille aide à les recycler et à les éliminer. Ignorer cette phase de récupération signifie laisser le corps effectuer ce nettoyage par lui-même, ce qui prend plus de temps. En favorisant la circulation sanguine, ce footing augmente l’apport en oxygène, essentiel pour recycler les déchets. De plus, le cœur utilise l’acide lactique comme énergie, rendant ce footing encore plus bénéfique.

Quand faire un footing de récup ?

Intégrez un footing de récupération de 30 à 35 minutes une fois par semaine, entre deux séances intenses. Après la partie intense de l’entraînement, hydratez-vous, changez-vous si nécessaire, puis réalisez un footing lent d’au moins dix minutes. L’allure doit correspondre à 60-65 % de votre vitesse maximale aérobie (VMA) ou 65-75 % de votre fréquence cardiaque maximale (FCM). Plus l’entraînement a été éprouvant, plus l’allure doit être lente pour éviter une fatigue supplémentaire.

Ce footing peut aussi solliciter la filière lipidique, utilisant les graisses comme source d’énergie lorsque les réserves de glycogène sont faibles. Pour les préparations d’ultra, pratiquer ce footing à la vitesse de compétition permet de travailler l’allure spécifique dans des conditions de fatigue, renforçant ainsi l’efficacité de l’entraînement.



Doyenne des athlètes françaises aux Jeux Paralympiques de Paris, Rosa Murcia-Gangloff a réalisé une performance remarquable en terminant quatrième du marathon T12 à 60 ans. Cet exploit s’inscrit dans la continuité d’une carrière exceptionnelle, 32 ans après sa participation au 10 000 m aux JO de Barcelone.

Le 8 septembre dernier, des milliers de téléspectateurs et spectateurs ont suivi avec ferveur le marathon des Jeux Paralympiques de Paris. Parmi les 80 athlètes qui ont parcouru les 42,195 km entre La Courneuve et l’esplanade des Invalides, Rosa a captivé l’attention de tous.

Son courage face à des conditions difficiles, notamment une forte chaleur, sa déficience visuelle aggravée par un glaucome, ainsi que des crampes qui l’ont fait chuter à quelques mètres de l’arrivée, a profondément touché le public. « Je cours pour le plaisir, et je n’ai jamais cessé de croire en moi », a-t-elle déclaré après la course.

Un parcours sportif exceptionnel

Rosa Murcia Gangloff
France de cross à Castres en 1995 avec Sergent et Bitzner, ©DR

Les jeunes spectateurs, découvrant son histoire, ont admiré sa détermination, tandis que les plus anciens ont salué la longévité de son parcours sportif. Rosa a su revenir au haut niveau après 27 sélections en équipe de France valide entre 1987 et 1996. Son statut de doyenne des athlètes françaises aux Jeux Paralympiques, à 60 ans, témoigne de sa passion inébranlable pour la course à pied.

Pour Rosa, chaque étape de sa carrière a été marquée par des défis. Elle a souvent évoqué son parcours en ces termes : « La route n’a pas toujours été facile, mais chaque obstacle a renforcé ma détermination. » Son engagement ne se limite pas à la performance ; elle est également un modèle de persévérance et de résilience.

Une leçon de vie inspirante

Rosa Murcia Gangloff
©DR

Rosa incarne bien plus qu’une athlète. Elle est une véritable source d’inspiration. « Le fil rouge de mon parcours, c’est mon plaisir de courir », déclare-t-elle avec conviction. Originaire de Saint-Quentin-Fallavier, elle a commencé à courir pour rejoindre ses amis dans les bois, transformant ainsi une simple activité en passion. « Pour jouer avec mes amis, il fallait courir vite, et cette situation m’a été bénéfique », sourit-elle en repensant à ses débuts.

Sa victoire sur un cross inter-écoles lui a ouvert les portes de son premier club. « À 15 ans, un coach a dit à mes parents : Si votre fille travaille, elle peut faire le tour du monde ! », se remémore-t-elle. C’est ainsi qu’elle a rejoint l’ASPTT Lyon, où elle a rencontré son mari, un athlète talentueux. « Notre amour du sport nous a unis et a enrichi notre vie commune », ajoute-t-elle.

Des records à la hauteur de son talent

En senior depuis 1986, Rosa a fait face à une concurrence redoutable. Malgré cela, elle a su briller sur diverses distances, obtenant des podiums mondiaux par équipe en cross et battant le record de France du 10 000 m en 31’42’’83, un record qui a tenu pendant 20 ans. « Ce record a été un aboutissement de nombreuses années de travail et de sacrifices », souligne-t-elle.

Sa carrière a été marquée par des épreuves, notamment une expérience difficile aux JO de Barcelone et un drame lors de l’Euro d’Helsinki 1994. « J’étais prête à me battre pour une médaille, mais le chantage de la fédération m’a forcée à courir un marathon alors que je n’étais pas prête », confie-t-elle. Malgré une belle performance lors de son premier marathon à Paris (2h37), le marathon d’Helsinki a été un tournant. « J’ai connu une grosse déshydratation. C’était un véritable cauchemar », se souvient-elle. Cette expérience lui a appris l’importance de l’expérience et de la préparation.

Un nouveau départ malgré les épreuves

Malgré un glaucome diagnostiqué en 2002, Rosa n’a jamais abandonné sa passion pour la course. Elle a remporté dix titres nationaux et un titre européen en masters. « Mon glaucome a été un défi, mais j’ai continué à courir, car le sport fait partie de mon identité », affirme-t-elle.

L’idée de participer au marathon des Jeux Paralympiques de Paris a émergé en 2023, alors qu’elle est passée en catégorie T12. « Dans cette catégorie, le minima était de 3h25, et je devais viser 3h10 pour assurer ma place. J’ai terminé le marathon de Paris en 3h08 », raconte-t-elle, la fierté dans la voix. Cette préparation intensive a été rendue possible grâce à un mécène, permettant de financer un stage à Font-Romeu.

Une performance éblouissante à Paris

ROSA GANGLOFF MURCIA PARALYMPIC GAMES - PARIS 2024 - PARA ATHLETICS - 20240908
Photo Yonathan Kellerman / KMSP ||

Le jour de la course, Rosa a été guidée par son mari, Gilles Gangloff, puis par Mathieu Leroux. Malgré les obstacles tels que les dos d’âne et les pavés, sa volonté de finir devant ses filles, Jeannette et Lola Paloma, a été un puissant moteur. « J’ai dû me pencher pour lui parler, car le bruit ambiant était incroyable. Son handicap lui fait perdre 30% de ses capacités physiques, mais sa force mentale est sans limite », explique Mathieu.

À l’arrivée, Rosa a exprimé sa joie : « Finir quatrième à Paris, devant ma famille, c’est un rêve devenu réalité. Je n’aurais jamais pensé revenir à ce niveau après tant d’années. » Son temps de 3h13 est bien plus qu’une performance ; c’est un symbole de son parcours.

Vers de nouveaux horizons

Rosa Murcia Gangloff
©DR

Rosa Murcia-Gangloff ne compte pas s’arrêter là. À 64 ans, elle projette déjà de participer aux Jeux de Los Angeles en 2028. « L’âge n’est qu’un chiffre. Tant que j’ai la passion et le soutien de ma famille, je continuerai à courir », déclare-t-elle avec détermination. Son parcours montre que la passion et la détermination peuvent transcender toutes les épreuves, faisant d’elle une véritable légende du sport.

Rosa est bien plus qu’une athlète. Elle est un symbole d’inspiration pour des générations. Sa carrière, marquée par des défis et des triomphes, nous rappelle que le véritable succès ne réside pas seulement dans les médailles, mais dans la persévérance et l’amour du sport. Rosa Murcia-Gangloff continue de prouver qu’avec courage et résilience, tout est possible.



Pas de révolution pour cette Fenix 8, mais quelques évolutions sur la cartographie, la précision GPS, l’autonomie mais aussi l’intégration d’un haut-parleur et d’un micro. Notre revue de test.

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La Garmin Fenix 8 est proposée en trois diamètres de cadran, 43, 47 et 51 mm. La plus petite n’est disponible qu’en version Amoled, les deux autres sont déclinées en versions, Amoled et Solar, avec différentes finitions, dont le verre sapphire. C’est justement ce modèle en 47 mm que nous avons testé.

On rappellera que la technologie Amoled n’est pour l’instant pas compatible avec le système Solar. Ce dernier ne consiste pas en une recharge de la batterie, il permet simplement, par forte luminosité, de réduire la consommation de la batterie.

Quelles mises à jour pour la Garmin Fenix 8 ?

Garmin Fenix 8
  • A diamètre égal, la définition des écrans augmente légèrement. Avec l’intégration de l’Amoled c’est particulièrement flagrant en comparant avec la Fenix 7.
  • La précision du tracé en  GPS et GNSS (double fréquence) est également légèrement meilleure.
  • En précision maximale, sans économie d’énergie, l’autonomie annoncée est de 28h. Elle gonfle à 130h en mode Ultratac. Sur le terrain, après plusieurs sessions d’entraînement d’une durée totale de 15h, la batterie était à environ 40 % de sa charge maximale.
  • Le capteur cardio de 5e génération est également extrêmement précis, et actif lorsque l’on nage.
  • On trouve un haut-parleur (qualité sonore correcte) et un micro, ce qui permet notamment de prendre des notes vocales. Mais, contrairement à une Apple Watch Ultra, elle ne possède pas de carte Sim. Aussi, pour passer ou recevoir des appels, il faudra impérativement avoir son téléphone à proximité.
  • Les habitués de l’environnement Garmin devront s’habituer à une ergonomie légèrement modifiée, avec notamment une organisation différente des menus.
  • La cartographie est maintenant accessible par couches directement depuis un menu spécifique. On affiche ainsi à sa guise le fond de carte que l’on préfère et on change très rapidement.

Voir aussi notre test de la Fenix 7S Sapphire Solar

Toujours des fonctionnalités poussées d’analyse

On retrouve la fonction Stamina (déjà présente sur la Fenix 7) pour évaluer l’indice d’endurance. Les données sont calculées d’après l’historique des entraînements, il en faut plusieurs avant que les données soient vraiment pertinentes.

La fonction Pacepro permet en suivant un parcours préalablement enregistré dans la montre, d’afficher l’allure idéale en fonction du dénivelé.

La fonction Climbpro, particulièrement adaptée au trail, permet de voir où l’on se trouve sur une longue section en montée (ou en descente) avec vitesse ascensionnelle, temps estimé pour arriver au sommet, durée d’effort totale prévue.

Toutes des fonctions permettront d’optimiser ses sessions de course à pied ou de trail.

Évidemment on retrouve aussi l’environnement habituel des équipements Garmin. Nombreux profils sportifs avec écrans personnalisables, analyses et planification d’entraînements, suivi du sommeil, etc. Il s’agit également d’une montre connectée permettant de recevoir les notifications d’appels ou de sms, de stocker sa liste musicale et de payer ses achats.

Prix : 1099 € en 47 mm de diamètre, avec écran Amoled et verre sapphire.(799 € pour la version E en 453 mm de diamètre).

Les + Quelques améliorations en cartographie et précision GPS, robustesse et autonomie. Les – Ergonomie modifiée, qui pourra dérouter les habitués des versions précédentes. Nombreux modèles, ce qui peut rendre le choix difficile.

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Oui, il est possible de progresser en catégorie master 1 (40 ans) et master 2 (45 ans). Un programme d’entraînement adapté peut vous aider à améliorer votre vitesse et dynamiser votre foulée. Découvrez des conseils pratiques pour optimiser vos performances, quel que soit votre âge.


Entre 40 et 50 ans, il est encore possible de beaucoup progresser, notamment en améliorant votre Vitesse Maximale Aérobie (VMA). Si vous ne l’avez jamais travaillée spécifiquement, un cycle progressif de séances adaptées peut vous permettre d’atteindre 100 % de votre potentiel. Bien que des études indiquent une diminution de la VMA à partir de 20 ans, sur le terrain, beaucoup de coureurs constatent qu’il est possible de maintenir, voire d’améliorer, leur performance.

Pourquoi travailler sa VMA est important

Travailler votre VMA permet de :

  • Augmenter votre vitesse de base.
  • Améliorer vos sensations en course.
  • Être plus rapide sur toutes les distances.

Même si vous intégrez déjà des séances de VMA à votre entraînement, il est essentiel de les pratiquer régulièrement pour ralentir l’érosion de vos capacités.

Quelles différences entre Master 1 et Master 2

Oui, il est encore possible de progresser en catégorie master 1 (40 ans) et master 2 (45 ans). Un cycle de séances adaptées vous permettra de profiter de sensations de vitesse et de dynamiser votre foulée
©Adobetock

Entre Master 1 (40 à 44 ans) et Master 2 (45 à 49 ans), les différences notables incluent :

  • Une baisse de VO₂ max.
  • Une fragilité musculaire et tendineuse accrue.
  • Une diminution des capacités de récupération.

À partir de 45 ans, le risque de blessures augmente. Il est crucial donc d’écouter votre corps et de respecter les temps de récupération. Intégrez un entraînement croisé avec des activités comme le vélo, le VTT ou la natation, et n’oubliez pas le renforcement musculaire (demi-squats, gainage, etc.) pour lutter contre la sarcopénie.

Trouvez la séance de VMA qu’il vous faut dans notre article VMA : à chaque âge sa séance.

Testez votre VMA

Pour évaluer votre progression, trouvez un parcours de 2 km plat et chronométrez-vous avant et après avoir suivi notre programme de quatre semaines (ci-dessous). Bien sûr, avant, échauffez-vous pendant environ 20 minutes avant de courir. Votre temps final vous aidera à déterminer votre VMA. Divisez-le par deux pour obtenir votre temps au kilomètre. Si vous ne disposez pas de repères de distance, une montre cardio-GPS peut vous fournir des données précises sur votre vitesse et votre fréquence cardiaque.

Programme de 4 semaines pour développer votre VMA

 Semaine 5Semaine 6Semaine 7Semaine 8
Séance 1  Test sur 2 000 m1h + 10 Acc, RC 5’50’ + 10 Acc, RC 5’40’ + 8 Acc, RC 5’
Séance 2  25’ + 5 Acc, + 2 séries de (6 x 40” à 100% de VMA, R’ 40”) et R’ 2’ entre les 2 séries, RC 10’25’ + 5 Acc, + 2 séries de (8 x 40” à 100% de VMA, R’ 40”) et R’ 2’ entre les 2 séries, RC 10’25’ + 5 Acc, + 2 séries de (8 x 45” à 100% de VMA, R’ 40”) et R’ 2’ entre les 2 séries, RC 10’25’ + 5 Acc, + 2 séries de (8 x 45” à 100% de VMA, R’ 40”) et R’ 2’ entre les 2 séries, RC 10’
Séance 3   45 à 50’ à 80% de VMA50 à 55’ à 80% de VMA55’ à 1h à 80% de VMA35 à 40’
Séance 4 (facultative)25’ + 5 Acc, + 4 x 1000 m (ou 4 x 4’) à 90% de VMA, R’2’, RC 10’25’ + 5 Acc, + 5 x 1000 m (ou 4 x 4’) à 90% de VMA, R’2’, RC 10’25’ + 5 Acc, + 6 x 1000 m (ou 4 x 4’) à 90% de VMA, R’2’, RC 10’30’ + 6 Acc, RC 5’
Séance 5 (facultative)1h10 à 1h151h15 à 1h201h05 à 1h10Test sur 2000 m
Acc = accélérations progressives sur environ 80 m de préférence sur terrain souple, par exemple sur un terrain de grands jeux, avec accélération dans les longueurs ou les diagonales et les récupérations dans les largeurs. R’ : temps de récupération en trottinant. R’ en desc : récupération en redescendant au départ de la côte à l’aise. RC : temps de retour au calme en trottinant. Lorsque les allures ne sont pas précisées, c’est que les footings doivent être effectués à l’aise, soit environ à 65 à 70% de VMA.

Lire nos 8 conseils pour réussir sa séance de VMA.



La Hoka Skyflow s’affirme comme une chaussure de running incontournable, particulièrement pour les coureurs cherchant confort et amorti sur de longues distances. À mi-chemin entre le modèle Skyward X et les populaires Bondi, la Skyflow offre une expérience de course unique.

Amorti et confort

La Hoka Skyflow est conçue pour le coureur qui apprécie le confort. Son chausson, inspiré de la Bondi, enveloppe le pied avec une douceur remarquable. La tige en maille jacquard assure une ventilation optimale, maintenant les pieds au frais même lors des longues sorties.

Grâce à la mousse supercritique intégrée sur toute la semelle, la Skyflow excelle dans la combinaison d’amorti et de réactivité. Contrairement à d’autres modèles comme la Clifton, elle ne sacrifie pas le dynamisme, permettant une foulée fluide et agréable.

Performance de course

La Hoka Skyflow s’affirme comme une chaussure de running incontournable, particulièrement pour les coureurs cherchant confort et amorti sur de longues distances. À mi-chemin entre le modèle Skyward X et les populaires Bondi, la Skyflow offre une expérience de course unique.
Hoka Skyflow version femme.

Bien que la Skyflow ne soit pas conçue pour pulvériser les records du marathon, elle n’a pas à rougir de ses performances à allure soutenue.

La mousse supercritique offre un excellent compromis entre confort et propulsion, faisant de cette chaussure un choix judicieux pour les sorties allant du 10 km au marathon. Elle saura séduire les coureurs en quête d’un modèle à la fois confortable et capable d’encaisser des allures rapides.

Voir notre récent test de la Hoka Mach 6, très dynamique.

Durabilité et coût

Un des atouts majeurs de la Skyflow est sa durabilité. En comparaison avec les semelles PEBA ou en carbone, la mousse utilisée dans la Skyflow prolonge la vie de la chaussure, un aspect non négligeable compte tenu des prix actuels des chaussures de running. À 170 €, il peut sembler que le tarif soit un peu élevé, mais la qualité et la longévité justifient cet investissement.

Un point à souligner, bien que subjectif, est l’ajustement de l’avant de la chaussure. Hoka semble avoir légèrement élargi cette zone, offrant ainsi un meilleur confort pour les pieds plus larges. Ce changement pourrait séduire de nombreux coureurs qui trouvaient les précédents modèles trop étroits.

Polyvalence au rendez-vous

La Hoka Skyflow s’affirme comme une chaussure de running incontournable, particulièrement pour les coureurs cherchant confort et amorti sur de longues distances. À mi-chemin entre le modèle Skyward X et les populaires Bondi, la Skyflow offre une expérience de course unique.
©Hoka

La Hoka Skyflow se positionne comme la chaussure idéale pour ceux qui souhaitent découvrir l’univers Hoka ou pour les adeptes des modèles Clifton et Bondi cherchant une option plus dynamique. Sa polyvalence la rend adaptée à diverses distances, tout en maintenant un excellent niveau de confort, d’amorti et de stabilité.

En résumé, la Hoka Skyflow se distingue par son équilibre parfait entre amorti, confort et dynamisme. C’est une chaussure qui saura satisfaire les coureurs sur longues distances, tout en restant accessible aux débutants. Avec ses caractéristiques, elle est un atout indéniable pour ceux qui cherchent à améliorer leur expérience de course tout en explorant les innovations de la marque Hoka.

  • Poids : 264 g (taille 42.5)
  • Drop : 5 mm
  • Amorti : 19/20
  • Confort : 18/20
  • Stabilité : 18/20
  • Souplesse : 15/20
  • Dynamisme : 15/20
  • Note Globale : 17/20


A une semaine du Marathon de New York du 3 novembre 2024, plongeons au cœur de ces 42,195 kilomètres d’émotions pures, de ces 42,195 kilomètres d’images que vous n’êtes pas prêt d’oublier.

Marathon de New York : du rêve à la réalité

S’il ne restait qu’une seule image, ce serait forcément celle-là. Difficile de décrire ce sentiment qui vous envahit à quelques minutes des premiers coups de canon. Perdu au milieu de la foule immense, vous repensez à tout ce périple qui vous a amené là. Ce défi lancé à la cantonade, il y a quelques mois (« Je vais faire le marathon de New York ! »). Les encouragements des proches, les sourires des amis… Votre préparation sagement planifiée. Vos doutes. Puis le voyage en avion, New York et ses buildings démesurés, le décalage horaire, la récupération de votre dossard, votre jogging de récupération dans Central Park... Et maintenant ce projet fou devenu réalité. Dans quelques minutes, les coups de canon du départ. De l’émotion pure, de l’adrénaline qui donne le grand frisson.

Un départ magique

Marathon de New York, départ sur le pont Varrazano
©NYRR

9h40, le bruit sourd des canons résonne. Loin devant, la Wave 1, la vague « élite », s’élance derrière la voiture chrono et les motards de la police. Vous frissonnez de plaisir, ça s’agite autour de vous, même si vous êtes encore loin de franchir la ligne de départ. Mais la libération approche, vos jambes fourmillent, jamais vous n’avez eu aussi envie de courir, d’allonger la foulée. Et puis votre tour arrive. Vous partez enfin à l’assaut du Verrazano Bridge, ce fameux pont, si souvent vu à la télévision, la musique de Frank Sinatra en tête, « New York, New York ».

Vos tout premiers mètres sur ce Verrazano sont incroyables. Vous êtes au milieu d’une foule compacte, certains visages semblent illuminés, extatiques, yeux embués, tandis que d’autres, les yeux baissés, semblent insensibles à l’émotion de ce départ. Ces quelques centaines de mètres resteront à jamais gravés dans votre mémoire.

PARCOURS MARATHON DE NEW YORK

Marathon de New York : voir Brooklyn et courir

Marathon de New York
©NYRR

Très vite, vous quittez le Verrazano Bridge pour attaquer la traversée de Brooklyn, environ 23 kilomètres, soit la plus grande partie de la course. Un quartier bigarré et multiculturel, le cœur de New York. De très longues avenues en faux plats et surtout un public et une ambiance indescriptible vous accueillent. Vous avez l’impression d’être à un concert, des dizaines de milliers de personnes encouragent les coureurs, brandissent des pancartes. À chaque coin de rue, des groupes de musique. Vertigineux. Avec une telle ambiance, difficile de ne pas tomber dans le piège de l’exaltation.

Un coup d’œil à votre montre : environ 13 km/h de moyenne. Bien trop rapide. Vous vous efforcez de revenir à l’allure prévue, soit 11 km/h. Ralentir au milieu de cette foule compacte est compliqué. Ça se bouscule, on vous double de partout, les autres n’ont pas envie de se freiner. Mais vous décidez de rester raisonnable. Surtout vous maîtriser dans cette première longue ligne droite piégeuse longeant la Brooklyn-Queens Expressway. Vous ne voulez pas brûler vos ailes.

Vous passez dans le quartier branché de Red Hook, au 6e mile, soit au 10ekilomètre. Direction Lafayette Avenue et Bedford Avenue. Peu à peu, les sourires font place à la concentration. Cette fois vous êtes dans la course, et dans votre bulle.

Des ponts, encore des ponts

Vue sur Manhattan, depuis l'un des nombreux ponts de ce marathon de New York.
©DR

Vous arrivez dans Williamsburg. Vous êtes toujours dans Brooklyn, et passez le premier pont aux alentours du 15e kilomètre. Votre allure est toujours un peu trop rapide par rapport à votre plan de course, mais la foule vous porte toujours. Mais plus pour longtemps : vous attendent alors plus de 2km de traversée en faux plat sur un pont métallique désert (les ponts sont interdits aux spectateurs).

C’est généralement à cet endroit que les marathoniens appréhendent la difficulté de New York, car les ponts de Big Apple ne se contentent pas d’enjamber la rivière, ils commencent bien avant, au cœur même des quartiers. Conséquence : ils sont très longs. Et nombreux ! En tout, il y en aura cinq à traverser. Et à subir. Le passage au 13e mile, qui représente le semi-marathon, est situé exactement sur le deuxième pont, le Pulaski Bridge, en pleine montée, juste avant d’aborder un bon kilomètre de grimpette. Pour l’instant, vous tenez le coup, mais vous savez que le marathon va vraiment commencer au 30e kilomètre.

Le Pulaski Bridge marque la frontière entre Brooklyn et le Queens, un quartier qui n’est traversé que par quelques kilomètres de course. Les lignes droites se font désormais moins longues, vous empruntez des rues plus sinueuses. L’ambiance devient plus lourde, vous encaissez les premières grosses difficultés. Vous commencez à faire appel à des images positives dans votre cerveau, mais vous êtes bien conscient que la véritable épreuve est juste devant vous.

Marathon de New York : survivre au Queensboro Bridge

Queensboro Bridge MARATHON NEW YORK
©NYRR

Le Queensboro Bridge, situé au 25e kilomètre, est en soi une course dans la course. D’abord parce qu’il marque le début de la deuxième partie du marathon de New York. La plus difficile. C’est ici que le dénivelé est le plus important, à peine une centaine de mètres au total, mais sur près de 2 kilomètres de long, et après avoir déjà encaissé deux ponts et un semi-marathon. Un méchant piège placé au mauvais endroit.

Le Queensboro Bridge est considéré, à juste titre, comme le juge de paix du marathon de New York. Comme beaucoup d’autres ponts de la Big Apple, il comporte deux étages, un pour le métro et l’autre pour les voitures. Vous passerez en dessous, avec l’impression d’être coincé dans un long couloir, un enchevêtrement de poutres métalliques et de plaques de béton. Le contraste est saisissant : en quelques instants, le vacarme de la foule est remplacé par les bruits feutrés de milliers de baskets qui tapent le bitume.

Mais si ce pont est redouté, il vous offre également de belles récompenses. Il suffit de tourner la tête sur votre gauche pour contempler à cet endroit la plus belle vue de New York sur la Skyline de Manhattan. Magique. Vous traversez l’East River et Roosevelt Island, une petite île plantée au milieu de la rivière. Désormais, vous avez du mal à tenir l’allure,vous en êtes réduit à tenter de maintenir la bonne cadence tant bien que mal. Le temps est venu de payer la facture de vos 10 premiers kilomètres trop rapides…

Retour à Manhattan

Marathon de New York. Toute une ville descend dans la rue.
©NYRR

À peine le temps de vous extraire de ce long couloir métallique et de profiter de la descente que vous voilà à Manhattan. ET là, c’est le choc ! L’arrivée sur Manhattan est magique. D’un coup, vous êtes happé par la clameur de dizaines de milliers de personnes. Les hurlements, la musique vous submergent.

La ferveur des New-Yorkais pour leur marathon est incroyable, même pas comparable à l’engouement dans les stades de foot européens. Deux millions de personnes sont descendues dans la rue pour faire une immense fête. Une telle ferveur vous redonne des ailes, vous retrouvez un peu d’entrain et allongez un peu la foulée. Mais attention, la course n’est pas terminée, il reste encore 14 kilomètres avant l’arrivée à Central Park.

À peine le temps de récupérer du Queensboro Bridge, vous attaquez le deuxième gros morceau du marathon : la remontée de Manhattan sur la 1ère Avenue. Près de 7 kilomètres d’une ligne droite en faux plat constant qui semble ne jamais vouloir se finir. Vous collez aux paquets de coureurs qui vous précèdent pour limiter la prise au vent et profiter un peu de l’aspiration, mais vous commencez à vraiment souffrir. Un coup d’œil à votre montre : votre moyenne s‘est effondrée. Cette 1ère Avenue ressemble à un long chemin de croix qui se perd à l’horizon.

Marathon de New York : souffrance à Central Park

Marathon de New York, la délivrance dans Central Park
©NYRR

« Méfie-toi des derniers kilomètres, c’est toujours le piège de New York », vous avait prévenu un ami marathonien ayant déjà vécu l’expérience. À peine 2 petits miles dans le quartier du Bronx, juste le temps de passer deux autres ponts (Willis Avenue Bridge et Madison Avenue Bridge) et vous voilà de retour pour l’arrivée à Manhattan. Cette fois vous affrontez la 5e Avenue, moins longue que la 1re mais tout aussi dure.

Environ 4 kilomètres d’un nouveau faux plat vous attendent. Comme souvent lorsque vous savez que vous approchez du but, vos jambes vous lâchent. L’arrivée est pourtant toute proche, à peine à 600 mètres à vol d’oiseau. Mais la course fait des détours, c’est le piège absolu. Vous luttez à chaque seconde pour ne pas marcher, et entrez enfin dans Central Park en grimaçant de douleur. Encore 2 kilomètres de calvaire. Chaque virage débouche sur une nouvelle montée, c’est sans fin. Vous n’entendez plus la foule autour de vous, vous êtes à l’agonie.

Mais la délivrance est pour bientôt, car l’arche bleue de l’arrivée est en vue. Encore quelques mètres de souffrance et vous coupez enfin la ligne, déformé par la douleur, les larmes aux yeux. Votre temps n’a plus trop d’importance. Votre record personnel n’est pas pour cette fois, mais finir New York restera une aventure inoubliable. Et cela vaut bien tous les chronos du monde.



Le capteur de puissance en course à pied est un outil innovant qui mesure l’effort physique d’un coureur en temps réel. En quantifiant la puissance, il prend en compte des facteurs tels que la vitesse, l’élévation et la résistance de l’air. Cela permet aux coureurs de mieux comprendre leur performance et d’ajuster leur entraînement pour optimiser leur efficacité. En intégrant ces données dans leur routine, les athlètes peuvent améliorer leur stratégie de course et atteindre leurs objectifs plus rapidement.

Dans le monde de la course à pied, l’optimisation des performances est essentielle pour atteindre ses objectifs. Parmi les outils les plus innovants, le capteur de puissance s’impose comme un incontournable pour les coureurs passionnés. En mesurant la puissance en temps réel, ce dispositif permet d’évaluer l’efficacité de chaque foulée et d’ajuster son entraînement en conséquence.

Que vous soyez un coureur amateur ou un athlète de haut niveau, comprendre comment fonctionne un capteur de puissance peut transformer votre approche de la course. Dans cet article, nous explorerons les avantages de cet outil, son fonctionnement, et comment l’intégrer dans votre routine d’entraînement pour améliorer vos performances.

L’outil est un petit boîtier qui s’attache à la chaussure. Il mesure la puissance en watts qui représente le taux de dépense énergétique. Pour l’obtenir, le capteur croise trois facteurs. La puissance pour surmonter la résistance à la course, c’est-à-dire la force nécessaire pour se déplacer sur une surface plane. Celle contre la résistance de l’air, soit la force nécessaire pour surmonter la résistance de l’air, variable en fonction de la vitesse et des conditions météos. Et enfin, la puissance pour gravir des pentes soit l’énergie supplémentaire requise pour monter une cote.

Connaître sa puissance en course à pied, quels intérêts ?

La puissance en course à pied est une mesure relativement nouvelle qui vise à quantifier l'effort physique d’un coureur de manière similaire à celle du cycliste en intégrant des facteurs comme la résistance de l'air, l'élévation, la vitesse ainsi que d'autres éléments environnementaux
© Stryd

Les avantages ? Une plus grande réactivité/précision de la mesure par rapport à la fréquence cardiaque notamment sur des séances de fractionnés. Autre atout : la prise en compte du dénivelé donc du pourcentage de pente, qui peut biaiser les données sur une séance de côte lorsque qu’on ne tient compte que de l’allure ou de la fréquence cardiaque.

Prenons l’exemple d’un coureur expérimenté affrontant un long faux plat montant. Sans capteur de puissance, il pourrait se sentir découragé en voyant sa vitesse diminuer malgré ses efforts constants. Mentalement, il pourrait être tenté de croire qu’il ne parvient plus à maintenir l’allure prévue.

Avec un capteur de puissance, ce même coureur peut surveiller en temps réel sa puissance. Il peut ainsi constater qu’il court exactement à la puissance prévue, voire même plus rapidement que ce qu’il croyait. De quoi s’éviter le découragement mental et maintenir le rythme optimal !

De plus, l’outil permet aussi d’optimiser son économie de course. Les paramètres comme la cadence, le temps de contact au sol et l’oscillation de la foulée aident rendre la technique de course plus efficace.

Quel capteur de puissance choisir ?

Garmin (via le Running Power)

Il est intégré à certaines montres (Fenix 5 et plus, Forerunner 645, 935, 745 945 notamment) mais nécessitera l’achat d’accessoires en supplément, le Running Dynamics Pod (70 €) ou le capteur HRM Pro, Run ou Tri (à partir 89 €). Le Running Dynamics Pod inclut des métriques comme la cadence, la longueur de la foulée, le temps de contact au sol, l’oscillation verticale.

Notre avis : il fournit une estimation basée sur la dynamique de course, sans accéléromètre, et sans inclure des facteurs comme le vent et l’élévation directement dans ses calculs, ce qui peut être moins fiable dans certaines conditions. Par ailleurs l’analyse n’est pas aussi détaillée qu’avec un capteur Stryd.

Capteur Stryd

Cet appareil spécialisé coûte 269 €. Ses accéléromètres 3D mesurent les accélérations dans les trois axes pour une analyse détaillée avec prise en compte de facteurs comme le vent et l’élévation en temps réel. Un algorithme avancé calcule la puissance en fonction de l’accélération, de la vitesse, et du poids corporel.

Notre avis : c’est la référence ! L’analyse est approfondie avec des métriques comme l’efficacité de la course et la répartition de la puissance. De plus, cet appareil indépendant peut se synchroniser avec différentes marques de montres et applications.

Voir notre test du capteur Stryd Wind (2020)

Coros Pod 2

Ce pod sorti l’an dernier (119 €) ne mesure pas réellement la puissance mais l’allure d’effort aussi appelée allure ajustée à la pente. Cette nouvelle métrique exprimée en mn/km transforme l’allure instantanée sur un terrain avec du dénivelé en une allure comparable sur du plat, en tenant compte de l’effort requis.

Ainsi en montée l’allure ajustée sera plus rapide que votre allure réelle, car courir en montée nécessite un effort supplémentaire (et inversement en descente).

Notre avis : il évalue avec précision l’effort instantané ou moyen, tout en offrant un aperçu de l’intensité des séances sur des terrains variés, ce qui permet de les comparer. Le calcul en mn/km plutôt qu’en watts est plus intuitif mais soulignons que l’algorithme ne prend pas en compte la nature du terrain, l’altitude ou les conditions météorologiques.

Voir notre test du Coros Pod 2.

Déterminer sa puissance critique avec un capteur de puissance

La puissance critique (Critical Power, CP) en course à pied est un concept similaire au seuil de lactate ou au seuil anaérobie. Elle représente la puissance maximale qu’un coureur peut maintenir de manière constante sans accumulation excessive de fatigue sur une durée prolongée. En d’autres termes, c’est la puissance à partir de laquelle l’effort devient insoutenable sur une longue période.

Pour la déterminer, il faut effectuer un test. Celui de « 6/3 minutes » consiste après un bon échauffement à courir aussi vite que possible pendant 6 minutes, à se reposer pendant 30 minutes, puis à remettre les gaz pendant 3 minutes. Un test similaire existe également sur 9 minutes et 3 minutes pour les efforts maximaux.

Par ailleurs, le capteur Stryd propose un test basé sur l’entraînement régulier. Il suffit de courir avec ce pod fixé à la chaussure pendant plusieurs semaines et de le synchroniser sur l’application afin d’estimer votre puissance critique. C’est elle qui sera utilisée pour définir vos zones de puissance. Il sera possible de la réviser ou de l’ajuster ensuite.

Créer son programme en zones de puissance

©Stryd

Un programme d’entraînement basé sur la puissance repose sur l’utilisation de zones de puissance similaires aux zones de fréquence cardiaque ou de vitesse. Ces zones de puissance sont établies en pourcentage de la puissance critique.

Zones de puissance critique

Les différentes zones d’allures avec la correspondance % de Puissance Critique avec % de Fréquence cardiaque (méthode Karvonen)

 Types d’entrainementZones de puissance critiqueZones de fréquence cardiaque
Zone 1Endurance65-80%50-60%
Zone 2Tempo80-90%60-70%
Zone 3Allure 10 km90-100%70-80%
Zone 4Allure 5 km100-115%80-90%
Zone 5VMA / fractionné115-130%90-100%

Ensuite, planifiez vos entraînements en créant un enchaînement équilibré incluant de la variété pour développer différentes qualités physiologiques.

Exemple de planification hebdomadaire avec un capteur de puissance

CP = Puissance critique (Critical Power) – Ech. = échauffement – R’ : récupération – RC : retour au calme

LundiRécupération30-45’ en Zone 1
MardiEndurance1h-1h30 en Zone 2
MercrediIntervalles10-15’ Ech. Zone 1 & 2 + 6 x 3’ en Zone 4 (110% de CP) avec R’ 2’ en Zone 1 entre les séries), puis 10-15’RC en Zone 1  
JeudiEndurance ou récupération active45-60’ en Zone 1 ou 2
VendrediTempo10-15’ Ech. en Zone 1 & 2 + 20-30’ en Zone 3 (90% de CP), puis 10-15’ RC en Zone 1
SamediSortie longue1h30’ à 2h en Zone 2
DimancheRepos ou récupération active 


Le 27 octobre, 20 000 concurrents s’élanceront sur cette classique provençale, un parcours de 20 kilomètres entre Marseille et Cassis. Découvrez les derniers détails et préparez-vous pour cet événement incontournable !

Le 45ème Marseille-Cassis se déroulera le dimanche 27 octobre et réunira à nouveau 20 000 coureurs entre l’Orange Vélodrome de Marseille et l’avenue des Albizzi à Cassis. Avec son relief marqué par l’ascension de La Gineste et la descente vers Cassis, ce parcours rappelle le marathon olympique dont le dénivelé est similaire.

Les champions au rendez-vous

Hassan Chahdi en favori

Marseille-Cassis se déroulera ce dimanche 29 octobre, en compagnie de 20 000 concurrents dont de beaux champions. Hassan Chadhi, Nicolas Navarro, Charik Abderrazak sont notamment annoncés au départ.
©Maindru Photo.

Hassan Chahdi, vainqueur de Marseille-Cassis en 2022 et 20e aux Jeux Olympiques de Paris, sera l’un des grands favoris. À ses côtés, le local Nicolas Navarro, 16e du marathon olympique, et Felix Bour, gagnant de l’édition 2021, promettent une lutte acharnée. Les coureurs à surveiller incluent également Abderrazak Charik, Florian Carvalho et Michaël Gras.

Ne sous-estimez pas les concurrents internationaux, notamment le Rwandais Félicien Muhitura et le Kenyan Joseph Koech, 2ème de la course en 2023.

Duel féminin

Côté féminin, la bataille se profile entre Mekdes Woldu, victorieuse en 2021, et la Kenyane Viola Chepngeno, récemment 4ème du marathon de Cape Town. Une mention spéciale pour Rosa Murcia-Gangloff, 4ème du marathon paralympique de Paris, qui sera guidée par son époux.

Infos pratiques coureurs

Retrait des dossards

Les dossards seront disponibles le vendredi 25 octobre de 10h à 20h30 et le samedi 26 octobre de 9h à 20h au Parc Chanot. Pour retirer votre dossard, pensez à apporter le bon de retrait, votre carte d’identité et un justificatif médical si nécessaire. Vous pouvez retirer le dossard de deux autres personnes.

Départ de la course

Marseille Cassis 2023
©DR

La tradition est perpétuée depuis 1979, Marseille-Cassis se tient toujours le dernier dimanche d’octobre, pour le passage de l’heure d’été à l’heure d’hiver. Que vous soyez coureur ou spectateur, n’oubliez donc pas de remettre les pendules à l’heure. Mais pas de panique en cas d’oubli, vous aurez une heure d’avance.

Le départ sera donné à 9h précises depuis le boulevard Michelet. L’accès aux différents SAS se fera par l’esplanade Ganay à Marseille. Deux catégories de coureurs seront différenciées, ceux du SAS préférentiel (avec les coureurs d’élite et ceux qui font moins de 1h20, 1h30 et 1H45) et le SAS grand public.

Attention, les sacs vestiaires, qui seront acheminés à Cassis devront être déposés au départ entre 6h45 et avant 8h heures. Les camions seront situés rue Raymond-Teisseire aux abords de l’Esplanade Ganay.

Bien gérer votre Marseille-Cassis

Marseille-Cassis, ça grimpe dans les lacets du col de la Gineste.
©DR

Les 20 kilomètres de Marseille-Cassis comportent un dénivelé de 370 mètres, avec la montée du col de la Gineste. Voici quelques conseils.

  • Km 0 à 3. Un long faux plat montant en entrée ! Pas évident pour caler son allure. On attaque directement le dénivelé du Marseille-Cassis. Mieux vaut partir en-dedans, ne pas se faire aspirer ni trop slalomer.
  • Km 3-10. C’est la fameuse montée de la Gineste. L’ascension est longue mais régulière, sans pente abrupte. Les lacets, peu serrés, n’occasionnent pas trop de déperdition de vitesse. Pourvu que l’on arrive frais pour grimper…
  • Km 10,5-13. Arrivée en haut, profitez d’abord de la vue sur la rade de Marseille, derrière vous. Devant, c’est le plateau de Carpiagne. La pente douce mais en ligne droite. Ces 3 kilomètres paraissent très longs. Et ce sont, de l’avis des coureurs, les plus monotones du circuit.
Marseille-Cassis, après la montée du col de la Gineste, la redescente vers Cassis.
©Nicolas Barcelo
  • Km 15-17. C’est la plongée vers Cassis. Le dénivelé positif est enfin terminé ! S’ouvre alors la descente, assez abrupte avec une vue est magnifique sur la baie. Pour ne pas laisser de plumes, il faut se contrôler. Veillez à ne pas trop taper au sol à chaque foulée. Car l’épreuve n’est pas terminée…
  • Km 17,5-20. Au rond-point d’entrée dans Cassis, devant les vins de Cassis Bodin, le circuit bifurque vers la gauche en direction du quartier Mussuguet et remonte sur 600 mètres l’avenue Carmoux. Cette dernière grimpette promet de piquer les jambes. Ensuite, le final se joue en ligne droite sur l’avenue des Albizzi. Au sprint tant qu’à faire !

Retour après la course

Des navettes seront mises en place pour faciliter le retour depuis Cassis. De plus, les coureurs bénéficieront de trains spéciaux SNCF entre Marseille et Cassis. Les inscriptions se poursuivent en ligne jusqu’au 24 octobre à 12h. Un pass spécial pour les spectateurs est également disponible au prix de 7 euros.

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Les 2 et 3 novembre prochains, le Marathon de la Côte d’Amour fera ses débuts sur la presqu’île guérandaise. Avec 13 000 dossards réservés, cet événement de running se profile comme un incontournable de fin d’année.

Attendu depuis plus d’un an, ce marathon promet d’offrir un spectacle à couper le souffle. Toutes les épreuves affichent complet : le marathon (5 000 coureurs), le semi-marathon (4 000 coureurs), le 10 km (2 500 coureurs), le 5 km (500 coureurs) et des courses pour les plus jeunes.

Les 2 et 3 novembre le Marathon de la Côte d’Amour fera ses débuts sur la presqu’île guérandaise. Avec 13 000 dossards réservés, cet événement de running se profile comme un incontournable de fin d’année.
©Escape Feeling

Historiquement, un marathon avait déjà eu lieu sur cette même Côte d’Amour de 2003 à 2009, mais des désaccords entre les communes avaient mis un terme à l’événement. Aujourd’hui, grâce au club local PGAC et à l’agence OC Sport, le marathon renaît avec un parcours inédit, vanté comme l’un des plus beaux d’Europe et le plus rapide de France.

Un nouveau marathon attrayant et roulant

Parcours roulant et attrayant pour le Marathon de la Côte d'Amour

Le départ du marathon sera donné le dimanche à 9h45 sur la promenade de mer de La Baule, face à la splendide baie du Pouliguen. Le parcours traversera les communes du Pouliguen, Guérande, Croisic et Batz-sur-Mer, avant de se terminer à La Baule.

Les 2 et 3 novembre le Marathon de la Côte d’Amour fera ses débuts sur la presqu’île guérandaise. Avec 13 000 dossards réservés, cet événement de running se profile comme un incontournable de fin d’année.
Le marathon passera notamment par Le Pouligen et son célèbre phare.

Avec seulement 97 m de dénivelé positif (source : Openrunner), ce marathon est idéal pour les coureurs souhaitant battre leur record personnel. Notons que 24 % des participants visent un temps compris entre 3h45 et 4h, avec 31 % de néo-marathoniens dans les rangs.

Un semi aussi rapide autour La Baule

Parcours roulant et attrayant pour le semi-marathon de la Côte d'Amour.

Le semi-marathon, qui se déroulera également le dimanche, affichera un dénivelé de 37 mD+. Ce peloton, composé de 46 % de femmes et de 35 % de coureurs découvrant cette distance de 21,095 km, s’élancera à 8h45 depuis la Promenade de la Mer. Le parcours fera une première moitié dans les terres avant de longer la côte sauvage et revenir sur La Baule pour un final spectaculaire.

Retrait des dossards et événements associés

Le retrait des dossards se tiendra le vendredi 1er novembre de 15h à 19h au stade François André de La Baule-Escoublac, ainsi que le samedi à partir de 10h. L’après-midi, les galopades pour enfants à partir de 7 ans débuteront à 16h30 depuis la Cité Médiévale de Guérande, suivies par le 5 km à 18h et le 10 km au cœur de Guérande.



Dernière évolution de la célèbre gamme 1080, cette 14e version reste dans la continuité de la gamme combinant amorti et stabilité pour une expérience de course premium.

Sur cette New Balance 1080 V14, plusieurs évolutions. Par rapport à la V13 de l’an dernier, le chausson enveloppe un peu plus le pied, la structure de la semelle intermédiaire Fresh Foam X est optimisée offrant plus de dynamisme et de stabilité, et l’avant-pied est renforcé de caoutchouc pour plus de durabilité.

Toujours un amorti moelleux et une bonne polyvalence

New Balance 1080 V14-3

Le confort reste l’un de ses points forts de ce modèle référent. On retrouve un amorti moelleux. L’épaisse semelle (32 mm au talon) n’altère pas la stabilité et permet de courir sur des chemins moyennement revêtus sans ressentir les aspérités du sol. Les fractionnés sur piste sont possibles, sachant que les coureurs relativement lourds seront alors plus à l’aise que les plus légers.

New Balance 1080 V14-3

L’adhérence par temps pluvieux est bonne permettant ainsi de courir en toute sérénité. Sortie longue, changements d’allure, alternance de bitume et chemins : la New Balance 1080 V14 est parfaitement à l’aise. Et cela promet d’être le cas sur des compétitions de longue distance. On notera pour conclure que New Balance propose toujours deux largeurs afin de s’adapter aux coureurs ayant un pied plutôt fort.

Poids : 302 g en 42.5 – Drop : 6 mm

Les + Confort, polyvalence. Les – Chausson plus étroit.

Notes. Amorti : 17/20 Confort : 18/20 Stabilité : 18/20 Souplesse : 18/20 Dynamisme : 16/20



Choisir la bonne lampe frontale est essentiel pour les passionnés de trail et d’ultra-trail. Pour trouver un modèle adapté à vos besoins, en tenant compte de critères comme l’autonomie, la puissance d’éclairage et le confort. Équipez-vous correctement pour maximiser votre sécurité et votre performance sur les sentiers !

1. Cibler une puissance autour de 350 lumens

Lorsque l’on cherche à s’équiper d’une lampe frontale pour un trail nocturne, la puissance d’éclairage sera un critère clé. Elle s’exprime en lumens, qui correspondent à la quantité de lumière émise par les LED.

Mais pas la peine d’aller chercher une lampe crachant 1000 ou 1400 lumens. C’est un argument purement marketing car ce sont en réalité des modes « boost » qui durent quelques minutes. La puissance décroit ensuite naturellement pour préserver l’autonomie et éviter la surchauffe de la batterie, et cela sans que nos yeux le voient. En général, le traileur va utiliser 350 lumens durant sa course nocturne.

Surtout l’ultra-traileur, car il va avoir besoin d’autonomie. Et plus on utilise une forte puissance, moins on aura d’autonomie. Ainsi, pour avoir 5h d’autonomie avec 900 lumens il faudrait une batterie beaucoup trop lourde ! Une lampe de moyenne puissance à 120-200 lumens affichera de 6 à 8 heures d’autonomie, ce qui suffira pour une sortie longue ou un trail court, mais pas pour un ultra type SaintéLyon. On en vient donc à l’autonomie, autre critère clé.

2. Choisir l’autonomie maximale en modes intermédiaires

Regarder la puissance maximale, c’est une chose. Mais il faut surtout s’attacher à l’autonomie au niveau intermédiaire car c’est celui qu’on utilisera le plus en course. Pour un ultra-trail, on optera pour la frontale qui offre la grosse autonomie entre 300 et 400 lumens, et dont 400 lumens ne sera pas la puissance maximale, ce qui correspondrait à un mode « boost ».

A ce propos, il faut savoir que l’autonomie variera en fonction de la qualité des composants et de l’âge de la batterie, mais aussi des conditions météo. En hiver, le froid réduit considérablement l’autonomie, il faut le garder à l’esprit. Ainsi, pour une SaintéLyon, on pourra opter pour une frontale affichant entre 3h et 5h d’autonomie sur la tranche 300 – 400 lumens.

3. S’intéresser aux faisceaux disponibles

La puissance lumineuse est primordiale, mais la qualité de la lentille qui orientera les lumens sur le sol l’est aussi. Les fabricants communiquent peu sur ces données. On pourra se pencher sur les avis des utilisateurs avant d’acheter. En milieu urbain, un faisceau large (45°) suffira, car le terrain n’est pas piégeur.

Pour le trail où le déplacement est rapide et où l’on cherche à voir très loin, on privilégiera une lampe frontale au faisceau étroit (entre 10° et 25°) afin de concentrer et d’optimiser l’utilisation de la puissance émise par la LED. Généralement, le champ est fixe sur les premiers prix.

Mais les modèles plus haut de gamme proposent des faisceaux mixtes, avec de deux largeurs de faisceau, voire plus. Cela permettra d’adapter son éclairage précisément à ses besoins à l’instant T.

Désormais, il existe aussi des modèles intelligents capables d’adapter automatiquement la puissance en fonction de la pollution lumineuse (mode Reactive Lighting, notamment sur la dernière Petzl Swift RL).

©Petzl-Marc Daviet

4. Optimiser l’utilisation de sa lampe frontale en course

Car on peut optimiser l’autonomie de sa frontale en action. Sur un trail, en montée, on en réduira la puissance. Pas besoin de mettre plein phare lorsqu’on marche tranquillement en grimpant un col. En revanche en descente, si le terrain est technique, on pourra mettre à pleine puissance pour profiter d’une efficacité visuelle maximale. En mode boost, le faisceau se resserrera alors pour concentrer la puissance des lumens dans un axe plus précis.

L’idéal, bien sûr, c’est qu’un capteur fasse ce job à votre place, comme cela existe chez Petzl avec le mode Reactive Lighting. C’est confortable, car cela évite la manipulation répétée des boutons en action. Mais c’est aussi redoutable pour booster l’autonomie. Ainsi, au lieu de rester à pleine puissance en permanence, l’intensité de la lampe s’ajustera.

Pour un ultra-trail, on choisira la lampe frontale qui offrira la meilleure autonomie sur les modes intermédiaires de 300 à 400 lumens.
©Evadict

5. Batterie déportée une bonne option sur ultra-trail

En général, les frontales de trail pèsent entre100 et 130 g. En ultra-trail, il faudra prévoir des batteries de rechange, requises dans le matériel obligatoire, à porter dans votre sac. Ces grammes en plus pèsent au bout de plusieurs heures, il faut en tenir en compte ! Parlons donc des modèles avec batterie déportée. Dans ce cas, un prolongateur de câble permet alors de stocker la batterie dans son sac.

L’avantage, c’est de réduire le poids sur la tête. L’inconvénient, c’est que cela nuira à l’équilibre avant (bloc lumineux) et arrière (emplacement normal de la batterie), ce qui pourra engendrer des tensions sur la nuque et les épaules. A vous de voir, mais lorsque l’on marche/court toute une nuit, il est généralement plus agréable d’avoir la batterie dans son sac.

6. Ne pas oublier le confort

Le confort, venons-y. C’est également un point à ne pas négliger à l’achat. Certains modèles comportent en plus du bandeau principal un strap central. Le maintien est souvent jugé plus homogène sur la tête mais c’est surtout une question de ressenti personnel.

Pour maximiser son confort en tout cas, on recommande de se couvrir la tête avec une casquette ou un Buff. Car il faut bien le dire, porter une frontale pendant des heures n’est jamais très agréable, même si courir de nuit offre des sensations inédites.