Footing de récup’ : pourquoi est-il si important

Le footing de récupération, souvent négligé, est essentiel pour les coureurs cherchant à progresser. Il permet d’assimiler le travail effectué lors des séances intensives.

Souvent appelé décrassage, ce footing de régénération est un passage incontournable après un entraînement intensif. Ne le sous-estimez pas, même si le manque de temps est souvent cité comme excuse.

À quoi ça sert ?

Chaque séance intensive produit des déchets métaboliques. Le footing tranquille aide à les recycler et à les éliminer. Ignorer cette phase de récupération signifie laisser le corps effectuer ce nettoyage par lui-même, ce qui prend plus de temps. En favorisant la circulation sanguine, ce footing augmente l’apport en oxygène, essentiel pour recycler les déchets. De plus, le cœur utilise l’acide lactique comme énergie, rendant ce footing encore plus bénéfique.

Quand faire un footing de récup ?

Intégrez un footing de récupération de 30 à 35 minutes une fois par semaine, entre deux séances intenses. Après la partie intense de l’entraînement, hydratez-vous, changez-vous si nécessaire, puis réalisez un footing lent d’au moins dix minutes. L’allure doit correspondre à 60-65 % de votre vitesse maximale aérobie (VMA) ou 65-75 % de votre fréquence cardiaque maximale (FCM). Plus l’entraînement a été éprouvant, plus l’allure doit être lente pour éviter une fatigue supplémentaire.

Ce footing peut aussi solliciter la filière lipidique, utilisant les graisses comme source d’énergie lorsque les réserves de glycogène sont faibles. Pour les préparations d’ultra, pratiquer ce footing à la vitesse de compétition permet de travailler l’allure spécifique dans des conditions de fatigue, renforçant ainsi l’efficacité de l’entraînement.