Avec ce Compex Mini, le leader en électrostimulation étoffe sa gamme. Mini pour la taille certes, mais pas pour les fonctionnalités car ce modèle s’avère très complet.

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On peut utiliser ce Compex Mini partout !

On attendait depuis longtemps un modèle compact et connecté chez Compex, à la manière du Bluetens Duo que nous avions testé il y a quelques temps déjà. Le Compex Mini est donc enfin sorti. Mini par la taille certes, mais pas par les fonctionnalités…

Dans une pochette de rangement de 6 cm d’épaisseur sur 18 cm de côté on trouve les deux modules et les différents câbles de connexion aux électrodes (fournies). Le placement de ces dernières se fait en suivant le guide de positionnement, afin d’obtenir le meilleur résultat. La mise en route est simple et rapide.En connectant les modules à son smartphone via l’application Compex on pilote les différents programmes, qui sont au nombre de six.

Nomade et complet

Échauffement, endurance et résistance, voilà pour les trois programmes orientés musculation. Récupération, relaxation et antidouleurs pour les trois fonctions à utiliser après l’effort. Et ce Compex Mini s’avère efficace pour limiter les courbatures. L’application est très ergonomique et intuitive, permettant de sélectionner et paramétrer chacun des six programmes. La technologie sans fil permet d’utiliser l’équipement en de multiples occasions : chez soi, lors d’un voyage, au sein d’un club sportif, etc.

Son autonomie est de 6 heures. Cela permet donc plusieurs sessions d’utilisation sans avoir besoin de le recharger. Selon la pilosité de la peau, la longévité de la face adhésive des électrodes pourra varier. On peut éventuellement procéder à un rasage ou épilation des zones concernées en cas d’utilisation intensive. Ainsi, cela permettra de réduire la fréquence de remplacement des électrodes.

Au final, ce Compex Mini qui bénéficie du savoir-faire de la marque Compex. Il est parfaitement adapté aux besoins du sportif. Et sa compacité le rend utilisable n’importe où. Rappelons toutefois qu’il ne s’agit pas d’un dispositif médical, et, notamment en cas de blessures, certaines actions peuvent ne pas être adaptées à la situation. 
 

Prix : 269 € 

Les + Compacité, six programmes.

Les – Électrodes à changer régulièrement.



Le Marathon du Mont-Blanc, prévu le 26 juin ne s’achèvera plus en altitude à Planpraz mais au coeur de Chamonix, place du Triangle de l’Amitié.

Cadre enchanteur, face au Mont-Blanc pour ce marathon du Mont-Blanc.
Cadre enchanteur, face au Mont-Blanc pour ce marathon du Mont-Blanc. ©Gaëtan Haugeard

Le Marathon du Mont-Blanc, deuxième étape de la Golden Trail World Series, propose cette année une nouveauté de taille ! Le 26 juin prochain l’épreuve phare du week-end inaugurera une nouvelle arrivée.

Depuis sa création en 2003, l’arrivée du Marathon du Mont-Blanc s’est toujours tenue en altitude à Planpraz (2 000 m). A la clé, panorama sans égal, face au Mont-Blanc. Mais ce finish spectaculaire a atteint ses limites…Aujourd’hui, les contraintes sécuritaires, logistique et météorologiques conduisent les organisateurs à repenser l’arrivée. Pour la première fois, les 2300 participants attendus sur ce Marathon du Mont-Blanc arriveront en plein coeur de Chamonix.

Un final vécu sous les applaudissements du public, place du Triangle de l’Amitié, théâtre du départ. Le circuit de ce 42 km montagnard cumulera 2540 m de dénivelé positif.

Du KV à l’ultra

Il est possible de s’inscrire pour ce Marathon du Mont-Blanc. Mais aussi pour l’ultra de 90 km du Mont-Blanc, réputé très technique (6330mD+), ainsi que pour l’historique Cross du Mont-Blanc de 23 km (1680mD+) qui fêtera sa 43e édition. A l’affiche également ce premier festival de trails chamoniard de l’année, un Duo Etoilé à courir au clair de lune à deux coéquipiers pour 21 km partagés. Plus accessible, le 10 km se déroulera luii le 25 juin. La veille, le KV en 3.8 km et 1000mD+s’adressera aux trailles alpins avec une arrivée à 2000 mètres d’altitude.

Des courses enfants complètent le programme de l’évènement organisé par le Club des Sports de Chamonix.



Cette New Balance Fuelcell RC Elite V2 équipée d’une plaque en carbone est taillée pour la compétition et les séances à allure rapide.

Cette New Balance Fuelcelle RC Elite V2 est donc la deuxième version équipée d’une plaque en carbone. C’est un modèle très orienté vers la compétition. On retrouve l’épaisse semelle, signature visuelle de la série FuellCell. Le mesh est agréable au toucher et l’empeigne est relativement large. Le poids (245 g en pointure 44) est dans la moyenne basse de ce type de modèle. 

Le test de torsion manuelle le confirme. En effet, la présence de la plaque carbone (que l’on aperçoit dans l’évidement de la semelle extérieure) entraîne une grande rigidité de l’ensemble. Les premières foulées en endurance confirment que le confort n’est pas la qualité principale de cette paire. Avec cette New Balance Fuelcell RC Elite V2, il faut d’ailleurs adopter une allure légèrement plus rapide pour avoir de meilleures sensations. Car à vitesse inférieure cela à tendance à « taper ». Bitume ou chemins bien revêtus peuvent être indifféremment empruntés. La semelle offre une bonne adhérence sur bitume mouillé et notamment sur les marquages au sol, ce qui est appréciable lorsqu’on court à un rythme élevé. 

Les notes du testeur. Amorti : 15/20 – Confort : 15/20 – Dynamisme : 17/20 – Stabilité : 17/20 – Souplesse : 15/20

Du dynamisme pour les séances rapides

Évidemment un test sur piste s’impose. Le poids léger est un atout, associé au dynamisme procuré par la lame carbone et la mousse. On peut en effet réaliser des entraînements rythmés dans de bonnes conditions. Sur une sortie longue, l’épaisse semelle s’est avérée stable en toute circonstance, mais la rigidité de l’ensemble impose de courir à une allure relativement soutenue. 
Avec cette New Balance Fuelcell RC Elite V2, la marque propose donc une paire destinée à la compétition jusqu’au semi-marathon. Pour des distances supérieures il faudra vérifier, lors de sorties de plus de 2 heures, si le confort en retrait ne devient pas gênant.

Poids : 211 g en 42 – Drop : 8 mm – Prix : 230 €.

Les + Performante sur piste et en compétition. 

Les – Confort en retrait, prix élevé.

Il a testé pour vous… Frédéric, 56 ans, 1,77 m, 70 kg, 2h47’ sur marathon (2013). Pieds légèrement pronateurs, sans correction. Conditions du test : 100 km sur route (70 %), chemins stabilisés (20 %) et piste (10 %), tous types de séances

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Adidas devient équipementier officiel de la Fédération Française d’Athlétisme (FFA). Le retour d’une association qui a marqué le sport durant 40 ans.

Adidas, nouveau partenaire de la FFA
Adidas, nouveau partenaire de la FFA

Avec la Fédération Française d’Athlétisme (FFA), Adidas va accompagner le développement du sport dans l’hexagone. La marque sera ainsi l’équipementier officiel des Equipes de France.

Souvenez-vous. La foulée gracieuse de Marie-José Pérec, la consécration mondiale de Stéphane Diagana à Athènes sont des moments forts gravés dans la mémoire collective. En effet, l’association de la FFA et d’Adidas, a durant quatre décennies, accompagné la performance des athlètes français sur les tartans et en dehors. Depuis la fin des années 1960, la marque aux trois bandes a ainsi été le premier supporter des Bleus.

Objectif 2024

La FFA fait désormais de l’Olympiade Paris 2024 une priorité, avec de premiers rendez-vous dès cette année 2022. Les athlètes des Equipes de France arboreront donc le maillot Adidas sur des échéances déjà majeures. Prochains rendez-vous phares, les championnats du monde et d’Europe, aux Etats-Unis et Munich, en juillet et aout prochains.



Yohan Durand, l’homme fort du moment, a battu tous ses records cette année. Sur le dernier Marathon de Paris, il a terminé premier français, avec un chrono canon en 2h09’21 ». Une belle revanche après des années difficiles… 

Yohan Durand, premier Français sur le Marathon de Paris 2021
Yohan Durand a battu son record en 2h09′ sur le dernier Marathon de Paris. ©ASICS

Sur 10 km, semi et marathon, vous avez cumulé les records cette année ! 

« Oui, c’est une année plutôt cool ! Sur marathon, j’avais battu mon record à Milan au printemps en 2h12min, puis j’ai fait mieux à Paris en octobre en 2h09min21s. Sur semi, j’ai battu mon record en 1h03min18s et sur 10 km aussi en 28min32s, pendant ma préparation marathon. Cela me fait donc 4 nouveaux records persos cette année. » 

Qu’est-ce qui a fait la différence en 2021 ?

« C’est un peu lié à mon histoire. Je fais du haut-niveau depuis quinze ans. En 2018, suite à des douleurs récurrentes aux tendons d’Achille, j’ai décidé de me faire opérer. Cela a été une opération assez lourde puisqu’on m’a raboté l’os et fait un peignage du tendon. Cela m’a tenu éloigné des terrains pendant un an. Je revenais à un niveau correct en 2020 mais il y a eu le COVID et des mois sans compétitions. Cette année, je surfe sur le fait de ne plus avoir de douleurs au quotidien. Et j’ai la forme comme jamais ! »

Yohan Durand en bref. 36 ans, membre de l’équipe de France d’Athlé, licencié au Bergerac Athlétique Club, ambassadeur Asics, sponsorisé par Irun.  Ses records : 3min38s12s sur 1500 m, 7min44s46 sur 3000 m, 13min17s90, 28min32s sur 10 km, 1h03min17s au semi, 2h09min21s sur marathon. 


Comme quoi, on peut revenir plus fort après une blessure… 

« Aujourd’hui, j’ai bien tourné la page de la blessure. J’ai l’impression d’être tout neuf et de repartir comme si j’avais quinze ans. Mais cela a été une question de patience. J’ai d’abord passé cinq mois sans courir, puis j’ai mis cinq mois pour revenir à un niveau correct. Au bout d’un an, j’avais retrouvé un bon niveau national, mais en deçà des standards pour battre mes records. Il a fallu ensuite un an de plus avec le Covid ». 

Yohan Durand, à Paris, vous avez terminé premier français en 2h09min. Votre histoire avec le Marathon de Paris n’est pas terminée… On vous y reverra peut-être en avril 

« Je pense bien sûr recourir le Marathon de Paris mais ce ne sera sans doute en 2022. Je prépare les championnats d’Europe de marathon qui seront à Munich au mois d’août prochain. Enchaîner deux marathons en avril et en août, cela risque d’être trop rapproché. »

Quel sera votre objectif sur les championnats d’Europe à Munich ? 

« J’irai chercher une médaille en individuel. Avec mon chrono en 2h09min, je suis le 8e performer européen de la saison. Je peux prétendre à un top 10 à Munich. Il y aura aussi une médaille collective à aller chercher avec l’équipe de France de marathon. »

Avec Medhi Frère, Morhad Amdouni, Nicolas Navarro notamment, nous avons une belle génération de coureurs. Le record de France sur marathon de Benoît Z (2h06min36s, 2003) pourrait être battu prochainement ? 

« J’ai terminé en 2h09min21s le Marathon de Paris qui n’est pas le plus roulant des marathons internationaux. A Valence en Espagne ou à Berlin en Allemagne, on sait qu’il faut enlever 30 secondes environ au chrono. Mon objectif, c’est de courir en 2h08min30s à court terme. Mais 2h06min, c’est un autre monde. Pour l’instant je ne m’en estime pas capable. » 


Yohan Durand, vous avez les J.O de Paris 2024 dans le viseur ? 

« Oui, clairement. Lorsque la période de qualification s’ouvrira en 2023, j’espère me rapprocher des 2h08min. C’est mon vrai objectif. Au-delà du chrono, ce que je vise c’est de me qualifier pour les prochains J.O. »

Comme beaucoup d’athlètes, vous avez démarré sur la piste…  

« Oui et j’avais d’ailleurs des bons résultats. Mais en 2015, j’ai fait le choix de tourner le dos à la piste. J’allais avoir 30 ans, je me suis dit que c’était le moment de basculer sur marathon. C’est une distance d’expérience, j’ai voulu y monter assez tôt. Beaucoup m’ont dit que c’était peut-être une erreur car j’avais un potentiel intéressant sur la piste mais je ne le regrette pas. »

Quel est le secret d’un athlète complet ? 

« Il faut bien planifier sa saison et ses objectifs. Et surtout, il faut s’entraîner sur une palette un peu large. Par exemple, je n’ai pas négligé le travail de vitesse sur 10 km même en préparation marathon. C’est ce qui m’a permis de battre mon record au 10 km, à Langueux sur le Championnat de France. Travailler sur des allures rapides sans négliger les sorties longues, c’est important. Il faut juste trouver le juste dosage, ce que j’ai réussi à faire cette année. »

Quels seront vos prochains dossards ? 

« Je ferai des cross cet hiver, histoire de changer de rythme, d’appuis, de travailler une autre foulée, toute en relance pour retrouver du dynamisme. Je vais aussi garder un pied sur la route. Je courrais la Corrida de Houilles, puis les 10 km de Valence en visant un gros chrono. Ensuite, je prévois le Semi de Lisbonne en mars. » 

Yohan Durand, quels conseils donner à ceux qui visent un objectif sur marathon ? 

« Garder des distances courtes, ne pas négliger la vitesse pour débrider le moteur et changer de rythme, c’est important. Courir vite, cela fait toujours du bien, même en préparation marathon ! »

Et pour éviter de frapper le mur ?

« Le jour J, il faut vraiment respecter ses allures et être le plus régulier possible. Démarrer en surrégime c’est risquer de frapper le mur. La base aussi, c’est de bien s’hydrater et s’alimenter en ne ratant aucun ravitaillement. »

Concernant les paires en carbone, vous étiez un peu sceptique au départ. Désormais, vous courez en ASICS Metaspeed. Vous êtes convenu ? 

« Au début je m’interrogeais un peu sur cette « course à l’armement » avec toutes ces plaques de carbone. Aujourd’hui il y a une réglementation, avec une hauteur de semelle définie et une seule plaque de carbone autorisée. Ces chaussures ont une telle absorption des chocs et un tel amorti que la dégradation musculaire se fait plus tard. Cela permet de courir plus vite car la mousse absorbe énormément les chocs et la plaque de carbone renvoie l’énergie d’elle-même, du coup on a une économie de course très importante. Sur marathon, j’estime qu’il y a un gain de temps de deux minutes, soit 3 secondes au kilomètre environ par rapport à ma foulée et ma vitesse. »

A quoi ressemble le quotidien d’un athlète professionnel ? 

Je fais entre 12 et 16 semaines de préparation marathon. Je tourne alors entre 140 et 180 kilomètres par semaine en 10 ou 12 entraînements en course à pied. J’ajoute du vélo et de la natation pour protéger mes muscles et articulations. Hors préparation marathon, je tourne à 140 kilomètres par semaine. En parallèle, je veille à avoir un bon cycle de sommeil avec 9 heures par nuit et une sieste l’après-midi. La récupération est primordiale, l’alimentation et l’hygiène de vie aussi. Il ne suffit pas de courir, il faut aussi faire en sorte que son corps assimile au mieux l’entraînement. » 



Nike sort l’Alphafly next nature, sa chaussure performance la plus respectueuse de l’environnement intégrant 50% de matière recyclée.

Nike Air Zoom Alphafly Next Nature
Nike Air Zoom Alphafly Next Nature

La Nike Air Zoom Alphafly Next Nature reprend les mêmes technologies que la chaussure performance élite Alphafly Next et la recrée selon des principes de conception circulaire. Il s’agit de la chaussure performance Nike la plus durable à ce jour.

Après la Cosmic Unity de Nike Basketball, les concepteurs de Nike Running ont été guidés par la conviction, dans le cadre de l’initiative Move to Zero – le voyage de Nike vers le zéro carbone et le zéro déchet – qu’un produit qui rend le monde meilleur peut également rendre un athlète meilleur.

Cosmic Unity a fixé la barre avec 25 % de matière recyclée. L‘Alphafly Next Nature l’a dépassée en atteignant au moins 50 % de matière recyclée. Ce qui en fait l’initiative la plus audacieuse de Nike . Le fait de le faire avec sa paire la plus performante à ce jour est un choix symbolique important.

La conception de l’AlphaFly Next Nature apporte une réponse à une nouvelle question : est-il possible de fabriquer des versions recyclées tout en conservant leurs propriétés d’élite ?

Une mousse Zoom X recyclée

Ce genre de questions a nécessité des discussions entre ingénieurs, développeurs et fabricants pour créer une chaussure performante dans la vie réelle. Ce travail s’est traduit par l’obtention de chiffres significatifs en matière de durabilité.

La semelle intermédiaire Nike ZoomX a été fabriquée avec au moins 70 % de matériaux recyclés. Rachel Bull, Senior Footwear Product Director Nike Running, attribue une grande partie de la magie des runnings Nike à la mousse ZoomX, en remontant jusqu’à la quête audacieuse d‘Eliud Kipchoge pour franchir la barrière des 2 heures sur le marathon.

Si une partie de cette mousse est gaspillée, dit-elle, c’est une perte énorme pour les personnes qui pourraient porter ces chaussures. Une solution : remettre la mousse recyclée restante de la semelle intermédiaire dans la doublure. 

Les pods Zoom Air de l’avant-pied sont naturellement composés d’un pourcentage élevé de matériaux recyclés. L’Alphafly Next Nature a amélioré ce concept en utilisant les déchets de ces pods Zoom Air dans le processus d’impression 3D qui crée tige hybride Nike Flyprint et Nike Flyknit.

« Ce qui est passionnant dans l’idée de faire progresser les performances et la durabilité avec l’Alphafly Next Nature, c’est que nous savons que si nous pouvons le faire avec notre produit le plus performant, alors nous pouvons valider l’application de cette technologie au reste de la gamme », déclare ainsi Rachel Bull.

Cette paire d’Alphafly next nature est disponible en magasin Nike au prix de 325 €.

Poids : 210 g en 42 / 208 g en 38

Drop : 4 mm.



Cette Salomon Predict 2 nous a surpris en bien. C’est une paire polyvalente, affichant un bon compromis entre confort et dynamisme.

Salomon Predict 2

Salomon s’est fait connaître avec ses chaussures de trail, mais depuis quelques années l’équipementier français propose des modèles destinés à la route ou aux chemins lisses. Parmi eux, la Predict 2. 

Cette seconde version est élégante avec sa coque arrière en noir avec un dégradé vers les deux tiers avant en blanc. Certains hésiteront peut-être à les porter par mauvais temps pour éviter de les salir. La languette est intégrée au chausson, sans couture : un très bon point pour le confort. En pointure 44 (10 US), elle pèse 290 grammes.

Le tiers avant de la semelle extérieure est muni de deux encoches de flexion : le test de torsion à la main met en évidence une grande souplesse latérale et longitudinale.

Il a testé pour vous… Frédéric 54 ans, 1,77 m, 69 kg, 2h47’ sur marathon (2013). Pieds légèrement pronateurs, sans correction. Chausse habituellement des Adidas. 

Une paire passe-partout

L’empeigne de cette Salomon Predict 2 est assez large. Les premières foulées laissent deviner un bon confort. La souplesse constatée en statique n’est pas synonyme de mollesse en courant. L’amorti ne gomme pas les sensations, permettant un bon dynamisme. La stabilité est bonne sur des chemins lisses mais parfois en dévers. La semelle offre une très bonne adhérence sur le bitume mouillé.

 Le dynamisme est appréciable sur piste pour une séance de fractionnés rapides : là aussi, sur le revêtement synthétique très humide, l’adhérence est bonne. Le poids contenu et la bonne flexibilité de la semelle permettent une foulée fluide pied.

Elles sont toutefois moins dynamiques que les Phantasm, plus orientées vers la compétition.

Au-delà de 1h30, les qualités de confort se confirment. Le mesh assez aéré est renforcé par des bandes thermocollées. Après une bonne centaine de kilomètres d’utilisation, aucune usure constatée. Au final, cette Salomon Predict 2 est très polyvalente, à l’aise sur route, piste, et chemins bien revêtus. Elle s’utilisera utilisable aussi bien en « footing » que pour des séances plus exigeantes, ainsi qu’en compétition jusqu’au marathon.

Les notes du testeur. Amorti : 17/20 – Confort : 17/10 – Dynamisme : 17/20 – Souplesse : 17/20 – Stabilité : 17/20

Les + Design sobre et élégant en blanc, très bon compromis entre confort et dynamisme
Les – Le blanc, c’est salissant. 

Prix : 150 €. Poids 272 g en 42 – Drop : 8 mm.

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Parmi les nouvelles courses du calendrier 2022, quatre nouveaux marathons et cinq nouveaux ultras-trails à découvrir ces prochains mois. De quoi vous donner des idées !

Un parcours terre et mer pour ce premier marathon de Biarritz.
Un parcours terre et mer pour ce premier marathon de Biarritz.

Plus de 6500 courses sont recensées dans notre guide du running 2022. Cette année, de belles nouveautés entre asphalte et sentiers.

Premier marathon pour Biarritz, Cergy, Crevin et Loudéac

Pour les coureurs sur route, quatre nouveaux marathons s’annoncent. Parmi ces nouvelles courses, le Marathon de Biarritz, prévu le 5 juin est très attendu. Sur les 6000 dossards disponibles, il n’en reste déjà qu’un petit millier pour les quatre distances à l’affiche : marathon, relais, semi et 12 km confondues. L’épreuve reine se courra en boucle autour du Stade d’aguilera. Un parcours « carte postale » entre la Côte de Basque, Bidart, Bassussary, Arcangues et Arbonne. Pour ne pas rater cette grande première, cliquez ICI.

En 2022, il y aura aussi deux nouveaux marathons en Bretagne. Le premier est prévu le 29 avril à Crevin, au Sud de Rennes, dans la Vallée du Semnon, dans le cadre des 100 km de Bretagne (course à label national, support du championnat de Bretagne de la distance). Il se courra en deux tours de circuit. L’organisation prévoit aussi un semi et un 10 km.

Deuxième nouveau marathon breton au calendrier en Centre Bretagne. On connaissait déjà le Semi de Loudéac-Pontivy. Un 42.195 km complète l’affiche de l’évènement prévu le 2 octobre. Depuis l’hippodrome de Loudéac, le circuit passera notamment par le parc Aquarev et le chemin de halage du canal de Nantes à Brest avant de s’achever Halle Saphir, à Pontivy. Signe particulier : un dénivelé cumulé négatif ! On pourra aussi courir un 5 km et un 10 km.

Enfin, citons aussi le nouveau marathon musical et solidaire de Cergy-Pontoise, en Ile-de-France, prévu le 8 octobre. Il sera rythmé, avec 15 concerts sur le parcours et solidaire, puisqu’une partie des bénéfices sera reversée à la recherche sur la maladie de Crohn.

160 km à travers le Causse Méjéan pour le premier Zinzin Ultra Trail.
Premier Zinzin Ultra Trail à travers les Cévennes les 2 et 3 juillet.

5 nouveaux ultras à travers les massifs du Sud de la France

Les trailers eux, pourront découvrir cinq nouvelles destinations. Première nouvelle course de la liste, le Full Moon Trail en Provence. Le 17 avril, on pourra courir au clair de lune sur les collines de Marcel Pagnol. Une traversée de 70 km (1 750 mD+) d’Aix à Marseille. Autre option un 37 km (780 mD+) depuis Bouc-Bel-Air.

Le 6 mai ensuite, direction l’Aveyron pour le nouveau Tarn Valley Trail imaginé par l’organisation des Templiers. 160 km (et 6 480 mD+) entre Lozère et Aveyon, des sources du Tarn aux Grands Causses via le GR 736. Ce nouvel ultra promet d’enchanter.


Autre nouvelle course, au pays des Causses, dans les Cévennes cette fois sur le Zinzin Ultra Trail ou ZUT imaginé par Zinzin Reporter et quelques amis ultra-traileurs. Il se courra les 2-3 juillet autour de Florac, seule sous-préfecture de Lozère, département le moins peuplé de France. Le 160 km (6 500 mD+) en solo ou en duo foulera le parc national des Cévennes. Il passera par Causse Méjéan, les gorges du Tarn et l’Aven Armand, une cavité spectaculaire. Un circuit de 70 km (2 500 mD+) tournera autour du Causse Méjéan. Un 15 km fera également le tour des corniches de Florac. Egalement un KV sur la célèbre Coulée de Rochefort. 

Du 8 au 14 juillet, une nouvelle course en XXL celle-là, Le Trail de France. L’événement programmé en 2021 n’avait pas pu se tenir. On y croit pour 2022. Totalisant 360 km et 13 000 m de dénivelé positif, il se courra en 6 étapes sur 6 jours. La première étape prévue entre Ain et Jura se déroulera sur 51 km, le 9 juillet. Le Vercors sera à l’honneur le lendemain depuis Chatillon-en-Diois pour 69 km. Le 12 juillet, on partira à la conquête du Ventoux depuis Buis les Barronnies en 72 km. Ensuite, de Lézan à Meyreuis sur les pentes du Mont Aigoual, pour une belle étape de 80 km. L’étape 5 se courra le 13 juillet entre Salles-Curan et Nauviale (73 km). Enfin, final se jouera au Lioran autour d’un circuit de 11 km.

Dernière nouvelle course à mentionner côté trail, le Nice Côte d’Azur by UTMB qui se déroulera du 22 au 25 septembre. Il est prévu 4 épreuves de 24 à 159 km entre Auron, Roubion, Menton et Villefranche-sur-mer. L’évènement fera partie du nouveau circuit UTMB World Series.



Cette orthèse Velpeau stabilise bien la cheville et est adaptée la reprise de la pratique sportive après une entorse.

Orthèse de cheville-Velpeau-Ankle control 3
Une solution pour reprendre en douceur la course après une entorse.

L’entorse de cheville, c’est l’une des blessures les plus fréquentes chez le coureur à pied. En France chaque jour, 6 000 personnes se foulent la cheville.

Certains connaissent Velpeau par la fameuse bande de contention en tissu, inventée par le chirurgien Alfred Velpeau (1795 – 1867). Plus de 150 ans plus tard, la marque a considérablement étoffé sa gamme. Elle propose notamment des orthèses pour les articulations, notamment cette orthèse de cheville.

Lorsque l’on est en fin de récupération d’une entorse de cheville, ou pour des cas de très forte laxité de cette articulation, un maintien de la cheville peut s’avérer nécessaire. L’orthèse Velpeau ankle control a pour vocation la stabilisation latérale de l’articulation.

Elle se compose de deux coques rigides partant de la malléole et remontant sur les côtés de la jambe. L’ensemble constitue une sorte de chaussette dont le serrage est confié à un système de lacets à tirage vertical.

Maintien de la malléole



Concrètement, on enfile l’orthèse à la façon d’une chaussette. Puis, on ajuste l’élastique arrière en fonction de sa morphologie et on tire sur les deux lacets pour resserrer l’ensemble autour de la cheville.

Le système de maintien au niveau de la malléole entraîne une surépaisseur au dessus du cou-de pied : il faudra ajuster le laçage de ses chaussures en conséquence.

La mobilité axiale de la cheville reste bonne, en revanche on ressent nettement le maintien latéral procuré par l’orthèse, ce qui est le but recherché.

Évidemment, la mobilité articulaire est réduite. Mais à la suite d’une entorse, on évitera les trop grandes sollicitations de la cheville : ainsi contrainte, l’articulation est relativement bien protégée.
Cette orthèse stabilisatrice de la cheville est bien conçue. Elle se met en place facilement et son rôle de stabilisation de l’articulation semble efficace.

Elle est bien adaptée à la reprise de la pratique sportive sollicitant la cheville. Mais il faut rappeler toutefois qu’il ne s’agit pas d’un dispositif médical. Cet équipement ne remplacera pas un avis médical et les éventuels soins que la pathologie pourrait nécessiter.



Pas envie sortir courir sous la pluie battante, dans le froid ou la nuit ? Profitez des appareils pour travailler vos muscles et votre cardio. 1h de sport en salle, c’est parti.

Une séance de VMA sur tapis ? C’est possible !

Le froid et l’humidité facilitent l’apparition de blessures musculaires ou tendineuses. Ne parlons pas de la neige et du verglas qui rendent les chaussées extrêmement dangereuses. C’est là qu’apparait tout l’intérêt d’une salle de gym. Bien équipée en appareils de cardiotraining, tels que tapis de course, vélo home-trainer, vélo elliptique, stepper, rameur, etc. 

Quel que soit votre niveau, ajouter d’autres sports à votre pratique vous fera progresser, aussi bien en course qu’au niveau de votre état de forme en général, avec un développement plus harmonieux de votre corps. Mais comment remplacer au mieux les séances prévues ? Pour un footing récup, n’importe quel appareil fera l’affaire en mode cool, mais pour les autres séances, laissez-vous guider pas à pas…

1h de fartlek en intérieur

Pour retrouver l’esprit d’un fartlek (littéralement « jeu de course ») en plein air, c’est-à-dire à une course variée à l’envie sur un parcours vallonné, pensez à changer toutes les 15 à 20 minutes de « machine ». Alterner tapis de course, vélo home-trainer, le vélo elliptique, stepper et même rameur sollicitera tous vos muscles et votre système cardiovasculaire de façon ludique. Choisissez d’abord un appareil pour vous échauffer environ 15 min. Puis sur chaque machine, commencez par 5 min sur un mode doux, et enchainez par 2 fois 3 min intenses et 2 min de récupération, avant de changer d’appareil. Au final, votre séance aura duré environ 1h sans vous ayez vu le temps passer. Et si vous recherchez surtout l’émulation, vous pouvez mixer votre effort sur machine avec un cours collectif de cardiotraining.

Par quoi remplacer une séance de VMA courte ?

Le tapis de course est l’appareil qui permet d’avoir l’entraînement le plus proche de celui que vous feriez dehors. Mais y rester pendant une heure peut s’avérer fastidieux. Vous pouvez ainsi faire vos 20 min d’échauffement sur un vélo home trainer, puis démarrer vos 15 à 20 min de variations d’allures sur des durées proches de ce vous auriez programmé dehors. Oubliez cependant les « 30/30 », il faut faire des sessions d’au minimum 1 min vite, 1 min lente pour pouvoir gérer ces changements d’allures sur le tapis. Faites ensuite 10 min de retour au calme, soit sur tapis, soit sur vélo. Puis prenez impérativement 10 à 15 min pour vous étirer consciencieusement. En effet, cet exercice sollicite énormément les quadriceps, les ischios, les fessiers et les lombaires, sans parler de la concentration pour rester bien en ligne sur la bande déroulante. En ce qui concerne la vitesse à programmer, fiez-vous à vos sensations ou à votre fréquence cardiaque cible, et ne l’augmentez que très progressivement. 

Et pour la VMA « longue » ?

Procédez de la même manière, avec 20 min d’échauffement soit sur tapis soit sur vélo, puis selon la technicité de votre tapis de course, programmez votre séance par exemple en 6 x 1000 m avec 200 m plus lent en récupération. Vous pouvez aussi actionner manuellement vos changements d’allure sur 6 x 4 min avec des récupérations de 2 min. N’hésitez pas à modifier légèrement la séance prévue si votre tapis comporte un programme préenregistré avec des accélérations de durées quasiment similaires.

Une séance de côtes en salle ?

La plupart des tapis s’inclinent jusqu’à 15%. C’est une excellente opportunité pour travailler en côte. Et si vous n’êtes pas spécialement à l’aise à vitesse élevée, la pente est aussi un bon moyen de travailler les jambes et monter le cardio à des allures inférieures. Le stepper est une alternative intéressante au tapis puisqu’il reproduit un peu une montée d’escalier. Enfin, les séances de vélo spinning, où la cadence est élevée et où on se met beaucoup en danseuse, peuvent de temps en temps remplacer une séance de côte.

L’option vélo elliptique

Vous avez tout intérêt à acquérir un vélo d’appartement. C’est l’appareil le moins onéreux, le moins encombrant et le plus simple à utiliser. Nul besoin d’investir dans un modèle haut de gamme très équipé. Prenez-en un tout simple, mais dont le pédalage est fluide et agréable. Vérifiez aussi qu’il s’adapte bien à votre morphologie, sinon vous allez vite vous lasser. Placez-le dans un endroit agréable de votre habitation, l’idéal étant devant un écran pour avoir un peu de distraction.

Il sera aussi très utile le lendemain d’une compétition ou d’une séance dure. En effet, il remplacera avantageusement un footing. Vous pourrez aussi l’utiliser en cas de blessure qui oblige à stopper la course à pied. Les pulsations montent moins haut à vélo qu’en running. N’hésitez donc pas à y faire du travail de fractionné. Commencez par exemple par 8 x 1 min de pédalage accéléré, 1 min de récup, puis en augmentant progressivement les durées de travail rapide et/ou le nombre de répétitions. 



Cette Endorphin Speed 2 est équipée d’une plaque en nylon, moins coûteuse et plus durable que la plaque carbone. Une bonne paire pour les entraînements rapides.

Saucony Endorphin Speed 2
Originale, cette Endorphin Speed 2 de Saucony avec son design façon damiers.

Les chaussures à plaque carbone sont devenues incontournables dans le peloton des coureurs avec leur lot de louanges et de critiques. Fidèle à une stratégie adoptée avec l’apparition de cette nouvelle technologie, Saucony a fait le pari de décliner son modèle Endorphin en 3 versions. Une version Pro avec plaque carbone, une Speed avec plaque en nylon et une Shift avec amorti classique. 

La Saucony Endorphin Speed 2 reprend les grandes caractéristiques de la V1. Mais en gommant un défaut majeur. La tige est repensé pour offrir un peu plus d’espace aux orteils. C’est un vrai gain de confort. Et cela permet aux pieds de mieux se positionner. Le mesh est toujours aussi agréable, doux et bien aéré. Le talon est bien rembourré sans que cela soit gênant. On se sent ainsi parfaitement maintenu.

Tout en souplesse, cette Endorphin Speed 2

Et côté semelle ? Rien de neuf. On retrouve en effet la mousse en matériaux PEBA. Elle est censée offrir plus de dynamisme et d’amorti. Sur ce modèle, Endorphin Speed 2, elle est couplée à une plaque nylon. C’est une alternative moins couteuse et sans doute plus durable que la plaque carboneBien sûr, on ne retrouve pas le dynamisme apporté par la technologie carbone. Mais on y gagne tout de même en souplesse. C’est ainsi une option judicieuse sur des courses longues très éprouvantes. L’ensemble donne donc une semelle très épaisse et donc protectrice.

 La transition du pied est facilitée par le profil incurvé de la semelle qui vous pousse naturellement vers l’avant. La semelle extérieure laisse apparaitre la mousse PEBA façon « polystyrène ». Cela laisse planer un doute quant à sa durabilité. Enfin, l’adhérence. Elle est bonne mais pas non plus exceptionnelle par rapport aux standards chez Saucony.

Au final, avec un 8 mm de drop, classique chez Saucony, cette Endorphin Speed 2 est accessible à tous les coureurs à la recherche d’une bonne chaussure pour les entrainements rythmés. 

Les notes du testeur. Amorti : 17/20 – Confort : 16/20 – Dynamisme : 16/20 Stabilité : 15/20 – Souplesse : 15/20

Poids : 216 g en 42  – Drop : 8 mm 

Le + Le design façon « damiers » qui sort vraiment de l’ordinaire.

Le –  Le prix élevé pour un modèle sans plaque carbone.

Utilisation : courtes et moyennes distances sur route pour coureur à foulée universelle de tous poids. 

Il a testé pour vous. Antoine Galewski, 39 ans, 1,89 m, 78 kg, meilleure perf : 3h14 sur marathon (2012). Pieds universels. Chausse habituellement des Brooks, Saucony ou Altra. Conditions du test : 150 km avec séances de 30/30, 400 m sur pistes, seuil, sorties longues, par temps sec et sous la pluie.

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Sur le dernier Marathon de Valence, Emmanuel Roudolff-Lévisse, 26 ans, a terminé premier Français et battu son record en 2h11’03’. En contrat chez Puma, désormais installé aux Etats-Unis, ce champion vit sa passion pour la course à fond. 

Emmanuel Roudolff-Lévisse
Emmanuel Roudolff-Lévisse avait décroché le titre de champion de France de cross-country à Vittel en 2019. ©KMSP

Emmanuel Roudolff-Lévisse, qu’est-ce que vous avez pensé de ce Marathon de Valence ? 

«  Je n’avais jamais vu autant de densité sur une course. Même sur les Majors, il n’y a pas autant de niveau. Il y avait du vent mais je pense que Valence est plus rapide que Berlin que j’ai couru en 2019. Il donne aussi plus de chance à ceux qui visent 2h09 ou 2h11. Il y avait 5 groupes avec chacun 2 à 3 lièvres, alors qu’en général, il y a un groupe devant puis un seul autre derrière pour ceux qui visent 2h11 ».

Vous avez réalisé la 23e performance de l’histoire. Quel est votre objectif à court terme sur marathon ? 

« Je vise un chrono en 2h08 l’année prochaine ou dans deux ans. Mais sur marathon, le chrono dépend des conditions, il faut faire avec.

Emmanuel Roudolff-Levisse en bref. 26 ans, diplômé d’un NBA (2019) à l’Université de Portland (Oregon), en contrat avec Puma, champion de France de 10 000 mètres en 2017, champion de France de cross 2019, 13’40’’ sur 5 000m, 28’37’’ sur 10 000 , 64’08’’ sur semi, 2h11’03’ sur marathon. 

Avec un père champion – Pierre Lévisse, 4 fois champion de France de cross dans les années 80 – on imagine que vous avez toujours « baigné » dans la course à pied…

« J’ai pratiqué d’autres sports, notamment du foot, mais j’étais fort en course à pied, alors forcément, ça motive pour se lancer. Cela s’est fait naturellement. »

Vous avez commencé par la piste. Désormais votre distance fétiche, c’est le marathon ? 

« Oui, disons que c’est sur le marathon que j’ai le plus de chance de réaliser des bons chronos. Mais j’aimerai bien encore progresser sur la piste. Il faut toujours entretenir sa vitesse, c’est bon pour le marathon. Je suis encore assez jeune, je pense que j’ai une petite marge sur mes chronos. »

Vous vivez désormais la moitié de l’année en Caroline du Nord aux Etats-Unis. Votre vie a changé depuis janvier…

« Oui en effet, je suis en contrat avec la marque Puma depuis le début de l’année. Je m’entraîne avec des coureurs qui valent 28’ et moins au 10 km. Cela me tire bien vers le haut. »

A quoi ressemble votre quotidien d’athlète, Emmanuel Roudolff-Lévisse ? 

« En préparation marathon, je fais 13 sorties par semaine et entre 180 et 200 km. En général, je fais un footing le matin d’une 1h20, j’ajoute des séances le mardi et le jeudi. Je double ces entraînements en sortant 40 minutes environ pour décrasser les jambes. Et le dimanche, je fais environ 35-40 km avec du fractionné. »

Vous portez donc des chaussures en carbone Puma ?

« Oui et on a de bonnes chaussures. C’était une des conditions pour signer chez Puma car mon but est de courir le plus vite possible. Il y a une paire d’entraînement en carbone (Deviate Nitro) et une paire compétition (Deviate Nitro Elite) qui à mon sens rivalise avec les autres marques que j’ai pu essayer. »

Vous estimez qu’on court plus vite avec ces paires en carbone ? 

« Oui, c’est certain, il y a un gain de temps. Il est variable en fonction des athlètes et des distances. Sur un marathon, je dirai que cela permet de gagner 2 minutes à mon niveau. »

Quels conseils à ceux qui préparent un marathon ?

« La base c’est l’endurance. Si on peut incorporer un long footing de 30 minutes à 45 minutes en échauffement avant sa séance, cela aide à reproduire le schéma du marathon dans le sens où les jambes seront ainsi déjà un peu fatiguées avant de démarrer la séance. »

Quels sont vos objectifs 2022 ?

« Avec mon chrono de Valence, j’espère me qualifier pour les Championnats d’Europe de Munich en août. Je vais aussi me focaliser sur le 10 000 mètres en espérant battre mon record et me qualifier au championnat d’Europe. »

Emmnanuel Roudolff-Lévisse, ous avez été champion de France de cross en 2019. On vous reverra cette saison ? 

« Oui, cela me plairait de me rebattre dans les labours aux championnats de France en mars prochain. Le cross se travaille bien lorsqu’on se prépare sur la piste. »



Pour gagner du temps sur marathon en fin de parcours, il faut commencer par ne pas vouloir en gagner dès l’entame de votre course. Sur cette distance reine, quelques règles s’imposent. 

Pour gagner du temps sur la fin de votre marathon, il faut commencer par ne pas vouloir gagner du temps au démarrage
Pour finir fort sur marathon, il ne faut pas s’emballer au démarrage et respecter ses allures.

Vous avez prévu de courir un marathon en 2022 ? Grand bien vous fasse, les bonnes raisons de courir un marathon ne manquent pas. Mais attention, ce voyage de 42.195 kilomètres ne s’improvise pas. Une préparation sérieuse en suivant un plan d’entraînement en 12 semaines est nécessaire. Et le jour J, il convient aussi d’être méthodique dans sa gestion de course.

Les secondes gagnées au début seront perdues…

« Ce qui est pris n’est plus à prendre » voici une maxime qui ne s’applique pas à la course à pied. Les secondes gagnées en début de course se remboursent au centuple. C’est un peu comme si vous aviez une dette. On court à crédit, au dessus de ses moyens. Au début tout va bien mais lorsque arrive le moment de régler les intérêts, c’est la soupe à la grimace. Le piège c’est qu’en début d’épreuve, on ne sent pas que l’on est en surrégime. Les indicateurs sont quasi inexistants. Pas d’essoufflement ni de douleurs musculaires et pourtant, sans s’en rendre compte (et c’est là le piège) on est en train de griller de précieuses cartouches qui vont cruellement faire défaut en fin de course. Partez doucement. Si vous avez l’impression d’être bien, c’est à coup sûr que vous allez bien trop vite. Si vous sentez que vous êtes lent, c’est que vous n’êtes pas loin de la bonne vitesse. Si vous avez l’impression de vous traîner et que tout le monde vous double vous êtes certainement à la bonne vitesse !

Démarrez en douceur

La raison principale qui dicte cette prudence recommandée, c’est l’effet starter en début de course. A l’instar d’un véhicule dont le moteur au démarrage demande un peu plus de carburant, le coureur est très gourmand en glycogène (les réserves de carburant) lors des premiers hectomètres. La combinaison avec un démarrage au-dessus des possibilités, c’est-à-dire plus vite que l’allure moyenne de votre performance, aboutit à une utilisation plus importante du précieux carburant. Cela va se concrétiser par une inéluctable baisse d’allure en fin d’épreuve car l’athlète va devoir faire appel de plus en plus à ses acides gras (lipides) pour produire de l’énergie. Et cette filière énergétique est moins efficace. A partir de ce moment là, les secondes vont défiler très vite et la perte de temps va être importante.

Contrôlez votre vitesse

Mais il ne suffit pas de le savoir pour l’appliquer. D’ailleurs, si on demande à des coureurs quelle est la bonne façon de gérer le début de course, la quasi-totalité mettra en avant la nécessité d’un départ prudent. Et dans les faits, c’est tout le contraire ! C’est la différence entre les connaissances « déclaratives » et les connaissances « procédurales ». Les premières sont avant tout théoriques (je sais comment faire pour réussir). Les secondes, on est capable de les mettre en œuvre en situation (je fais ce que je sais qu’il faut faire pour réussir). Pour passer de l’une à l’autre, il faut pratiquer. En compétition bien sûr mais aussi à l’entraînement. Les footings doivent être gérés progressivement. Les séances de fractionnés avec mesure et prudence dans les premières répétitions afin d’aller au minimum aussi vite à chaque fraction et même un peu plus vite à chacune d’elles. Ce contrôle des vitesse va finir par devenir une seconde nature. Vous allez être à l’écoute de vos sensations. C’est très formateur en vue du jour de la compétition.

Courez régulier

Le jour J, pour gagner du temps sur marathon, il va falloir faire preuve de rigueur et de retenue. Spontanément, on a tous tendance  à partir trop vite. Cela est dû au fait que l’on se fie à ses sensations. Terrible erreur ! En effet, elles sont trompeuses. Car en début de course, on est forcément facile. Heureusement d’ailleurs. Il faut donc modifier l’échelle des sensations et ses repères. Ne pas être « facile » mais « très facile ». Pas « à l’aise » mais « très à l’aise », voire même très « très très à l’aise ». Et il est même fort possible que vous alliez encore trop vite. La bonne vitesse, c’est celle que vous êtes capable de maintenir toute la durée de l’épreuve, sans faiblir. « Et si je pars trop lentement ? ». Pas vraiment de risques. Mais dans ce cas, il est alors possible de réaliser la deuxième partie plus vite que la première. C’est ce que l’on appelle un negative-split. La plupart des grandes performances sont réalisées de cette manière. Pour garder l’allure prévue, la montre cardio est indispensable sur marathon.

Restez dans votre bulle

La solution la plus simple pour éviter de se référer à des sensations qui peuvent être trompeuses si vous manquez d’expérience, c’est d’avoir un œil sur votre montre et de vérifier l’allure. En fonction de votre montre et de ses possibilités vous pouvez avoir des indications très précises sur votre vitesse. Et ce, très vite si elle fait GPS, le temps que celui-ci ait lissé la moyenne de vos premiers hectomètre. La vitesse instantanée n’est pas fiable, il est recommandé de paramétrer la vitesse moyenne. Si vous avez un auto-lap, alors vous aurez les temps au kilomètre sans avoir à vous soucier de trouver les repères de l’organisation. Dans le cas contraire, il faudra vous fier à ces marques (pas toujours justes). Et si vous n’avez ni GPS ni repères kilométriques, alors ce seront uniquement vos sensations qui devront vous guider. Oubliez les autres. Evitez à tout prix de vous référer à eux pour étalonner vos vitesses de départ. Ne vous fiez qu’à vous-même et à ce que vous avez prévu de faire en préparant votre stratégie les jours précédents.

Faites la tortue… pas le lièvre !

Il est difficile de résister à cette envie de bien faire et à ces émotions qui nous submergent au moment du départ. Il est donc essentiel d’anticiper, prévoir et s’y préparer. A la fois physiquement mais aussi psychologiquement. Cela permet d’éviter la surprise et de diminuer au maximum les risques de se retrouver déstabilisé. Préparez-vous à être dépassé par les autres et surtout ceux que vous connaissez bien et qui sont de votre niveau. Ce n’est pas grave. Vous les reverrez probablement dans quelques kilomètres et très certainement en fin de course où votre prudence va vous permettre de maintenir votre rythme quand tous les autres ou presque ralentissent. C’est alors le double effet de l’efficacité de votre stratégie combinée à la force mentale que vous donne le fait de gagner du temps, de précieuses secondes sur le finish.



Cette Mizuno Rebellion, c’est un nouveau modèle compétition avec une plaque en fibre de verre alors que la plupart des concurrents en choisi le carbone. Une belle réussite !

Mizuno Rebellion
La plaque en fibre de verre plutôt qu’en carbone assure plus de polyvalence à cette Mizuno Rebellion.

Mizuno n’a pas cédé, comme ses concurrents à la course au carbone. Avec cette Rébellion, l’équipementier se démarque et fait le choix d’une plaque en fibre de verre .Ce modèle au dessin fluide a un poids assez contenu : seulement 270 g en pointure 44. Le mesh sans couture est confortable. Contrairement à de nombreux autres modèles à plaque carbone, cet aspect de confort n’est ici pas sacrifié.

 Indéniablement, la plaque à base de fibre de verre est moins rigide que le carbone, cela se constate d’ailleurs lorsque l’on tente une torsion manuelle de la semelle, qui se plie relativement facilement. 

Plus polyvalente qu’une paire en carbone

Premières foulées dans le confort donc, mais l’on sent tout de même que cette Mizuno Rebellion est orientée vers la performance. On est tenté d’accélérer l’allure sans vraiment le vouloir. Sur une alternance de bitume et de chemins bien revêtus, l’amorti apparaît « sportif » : c’est ferme, sans pour autant que cela soit inconfortable.

La paire est stable même lorsque le terrain comporte quelques passages en dévers. Sur la piste, on retrouve les sensations de propulsion d’autres modèles « carbone », avec cette possibilité de flexion de la semelle légèrement supérieure qui rend la paire moins exigeante, donc un peu plus polyvalente. 

La bonne adhérence a permis de réaliser l’un des deux entraînements sur piste sous une forte pluie sans appréhension.

Aucune amorce de glissade et bonne tenue dans les virages. La languette remonte assez haut mais cela n’est absolument pas gênant.

Sur une sortie d’environ 1h45, la sensation de confort est toujours présente, cela ne « tape » pas comme les modèles carbone. 

Le dynamisme associé au poids assez léger permet à cette Mizuno Rebellion de maintenir la même foulée sans dégradation du geste. Même après une augmentation d’allure en fin d’entraînement.
Avec sa Rebellion, on peut donc dire que Mizuno réussit son entrée dans le domaine des chaussures performantes.

Elle est moins exclusive que les paires « compétition » d’autres marques. Mais surtout, elle préserve le confort, ce qui lui ouvre les portes d’une utilisation sur marathon.

Les notes du testeur. Amorti : 16/20 – Confort : 16/20 – Dynamisme : 17/20 – Stabilité : 17/20 – Souplesse : 17/20

Le + Bonne polyvalence et confort préservé. 

Le – RAS.

Prix : 200 €

Poids : 242 g en 42  – Drop : 8 mm 

Utilisation : entraînements et compétitions jusqu’au marathon pour coureur à foulée universelle de moins de 80 kg.

Il a testé pour vous : Frédéric, 54 ans, 1,77 m, 69 kg, 2h47’ sur marathon (2013). Pieds légèrement pronateurs, sans correction. Chausse habituellement des Adidas.

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Le marathon de Biarritz se courra le 5 juin. Il reste seulement 1500 dossards pour les marathon, relais, semi et 12 km. Retrouvez le détail des parcours.

Marathon de Biarritz
Un parcours terre et mer pour ce premier marathon de Biarritz.

Très attendu, ce premier Marathon de Biarritz-Pays Basque. 3500 coureurs ont déjà réservé leur dossard pour le 5 juin. Le parcours du marathon enthousiasme déjà. Même s’il s’annonce corsé, avec 480m de dénivelé cumulé. Il sera labellisé FFA et fera le tour des spots de la Côte basque.

Le tour des spots basques

Au départ et à l’arrivée du célèbre stade d’Aguilèra, le Marathon propose un véritable parcours carte postale. Bassussarry, Arcangues (et son golf), Arbonne, Bidart le front d’océan. Les organisateurs mettent l’accent sur un marathon avant tout festif et touristique, avec bien sûr l’ambiance légendaire du territoire basque.

Le peloton passera à côte de monuments emblématiques : l’Église de Sainte-Eugénie, le vieux port de pêche, Le phare de Biarritz et ses 73 mètres d’altitude, les villas, le casino, et les grands hôtels, à l’image de l’emblématique Hôtel du Palais, la Cité de l’Océan…

Il est toujours possible de réserver un dossard pour ce nouveau marathon (58 €), pour le relais, le semi-marathon (36 €) ou le 12 km (19 €).

Attention, il reste 1500 places seulement, toutes épreuves confondues.



L’Ultra-Trail World Tour s’éclipse après 8 ans d’existence pour laisser place à l’UTMB World Series autour d’une trentaine d’évènements.

Ultra-Trail World Tour

Avec les annonces qui se bousculent sur l’UTMB World Series, on se demandait bien comment ce nouveau circuit mondial pouvait cohabiter avec l’Ultra-Trail World Tour (UTWT). On a désormais la réponse. L’Ultra-Trail World Tour tire sa révérence. La deuxième édition de Thailand by UTMB® qui vient de s’achever marque donc la fin de l’UTWT.

Clap de fin donc après 8 années de compétition, de partage et d’émotions. Le circuit avait vu le jour en 2014 autour de 10 courses mythiques, de la Diagonale des Fous à l‘UTMB® Mont-Blanc, en passant par la Western States®. Rapidement, d’autres courses ont rejoint l’aventure. Au total, plus de 62 000 coureurs ont participé à 34 courses différentes dans 23 pays différents.

Thailand by UTMB 2021
La Chinoise Xiang Fuzhao, gagnante du Thailand by UTMB. Elle a bouclé le 100 miles en 26h01’, 4e au scratch.

Dauwalter et Cappell, derniers champions

« L’Ultra-Trail® World Tour m’a donné l’opportunité de découvrir des courses incroyables. Le circuit m’a permis de me lancer de nouveaux défis. Comme en 2014 où j’ai réussi à faire l’Ultra-Trail Mt.Fuji, la Diagonale des Fous et l’UTMB®. J’ai exploré mes limites, rencontré des gens formidables et vécu de belles aventures », commente ainsi François D’Haene, vainqueur du circuit en 2014 et 2017.

Cette année, Courtney Dauwalter et Pau Capell décrochent la palme. Et pour la deuxième année consécutive. Les 4 meilleurs résultats de Courtney s’étalent sur la saison 2019 et 2021. L’Américaine a ainsi enchaîné 4 victoires sur le Madeira Island Ultra-Trail® et l’UTMB® 2019, et en 2021, une victoire sur l’UTMB®et l’Ultra-Trail Cape Town®. Quant à Pau Cappell, il a cumulé les premières places en 2019 sur la Transgrancanaria HG, la Mozart 100®, la Patagonia Run et l’UTMB®.



24 évènements sont désormais confirmés pour l’UTMB World Series. Canyons Endurance Runs et Speedgoat Mountain Races intègrent le circuit aux Etats-Unis. En Europe, l’Istria 100 et la Julian Alps Trail Run slovène seront de belles étapes.

Sur l’historique Western States Trail

Après l’annonce de trois évènements « by UTMB » en France, sur le Trail du Saint-Jacques, le Restonica Trail Corse et sur un nouvel ultra autour de Nice, la liste des UTMB World Series s’allonge encore. Elle compte désormais 24 évènements. Le calendrier complet de 30 évènements sera annoncé en début d’année.

La Canyons Endurance Runs by UTMB, sur l’historique Western States Trail.

Le 23 avril 2022, Canyons Endurance Runs by UTMB® rassemblera les coureurs au sein du berceau de l’ultra-running, à Auburn, en Californie. Les participants feront l’expérience des sentiers les plus pittoresques et les plus difficiles de l’emblématique Western States Trail en parcourant jusqu’à 4572 mètres de dénivelé positif à travers de célèbres canyons. Panoramas sur les Sierras et les canyons, forêts de chênes et de pins, traversées de ruisseaux vestiges de l’époque de la ruée vers l’or…La course s’annonce comme un véritable voyage dans le temps, sur les traces des pionniers de l’ultra-running.

La Canyons Endurance Runs by UTMB® proposera trois distances : 100km, 50km et 25km. Les inscriptions sont ouvertes ici.

Une Speedgoat Mountain Races dans l’Utah rejoint l’UTMB World Series

Organisée sur les pentes de la station de ski de Snowbird dans l’Utah, la Speedgoat Mountain Races by UTMB® a la réputation d’être l’une des courses de 50 km les plus difficiles des États-Unis. Les participants retrouveront des montées abruptes, un terrain unique et rocailleux, beaucoup de dénivelé au coeur de la chaîne de montagnes Wasatch.
 
Cette course emblématique, nommée d’après le célèbre coureur américain fondateur de la Speedgoat, Karl Metzler, propose plusieurs challenges : un 13 km, un 28 km et le légendaire 50 km, avec près de 3657 mètres de dénivelé positif – dont la majeure partie au-dessus de 2743 mètres d’altitude.
 
Organisée en juillet 2022, la course fêtera son 15e anniversaire l’année prochaine. Les inscriptions seront ouvertes en janvier sur le site de l’événement ici.

Istria 100 by UTMB® : un défi exigeant en Croatie  

C’est la plus grande course de trail en Croatie. Du 7 au 10 avril 2022, plus de 2 000 coureurs se rendront sur la péninsule d’Istria en forme de cœur, au nord-ouest du pays, pour relever ce défi. 

Les coureurs auront le choix entre un 100 miles, un 128 km, un 68 km et 40 km et un nouveau 20 km. Le 100 miles est une épreuve aussi belle qu’exigeante. Les coureurs peuvent s’attendre à un terrain technique, de vieilles villes médiévales, des forêts denses, des vallées boueuses et même un peu de grimpe et de nage le long de la côte Adriatique. Les participants peuvent s’attendre à un voyage à travers les parties les plus pittoresques de l’Istrie. Les informations concernant l’ouverture des inscriptions sont disponibles sur le site de l’événement. 

Un trésor de beauté sur la Julian Alps Trail Run by UTMB® en Slovénie

La principale course de trail running de Slovénie, Julian Alps Trail Run by UTMB®, évolue dans une nature sauvage. L’événement porte le nom de la chaîne de montagnes sur laquelle il se déroule. Il combine des chemins de montagne et des sentiers accessibles avec des portions plus techniques et promet une expérience unique à chaque participant.

Avec le plus haut sommet de Slovénie, le mont Triglav, au cœur de l’épreuve, les coureurs des 170 km, 100 km et 60 km découvriront les vallées alpines, les rivages du lac Bled et la beauté vert émeraude de la rivière Soča. Des distances de 10 km, 15 km et 30 km sont également proposées.

La course est organisée du 16 au 18 septembre 2022 autour de la station alpine de Kranjska Gora, dans le nord-ouest de la Slovénie. Les inscriptions sont désormais ouvertes sur le site de l’événement.

Calendrier UTMB® World Series Events 2022 (au 16 décembre 2021)

24 événements internationaux dans 16 pays sont désormais confirmés pour la toute première édition de l’UTMB® World Series. Ce seront les seuls événements où les coureurs peuvent collecter des Running Stones et commencer leur quête vers l’UTMB® Mont-Blanc.

•    Tarawera™ Ultramarathon by UTMB® (Nouvelle-Zélande), 12 février
•    Istria 100 by UTMB® (Croatie), 7-10 avril
•    Canyons Endurance Runs by UTMB®, (USA) 23 avril
•    Ultra-Trail Australia™ by UTMB® (Australie), 12-15 mai
•    Trail du Saint-Jacques by UTMB® (France), 11 juin
•    mozart 100™ by UTMB® (Austriche), 18 juin
•    La Sportiva® Lavaredo Ultra Trail® by UTMB® (Italie), 23-26 juin
•    Trail 100 Andorra™ by UTMB® (Andorre), 24-26 juin
•    Western States® 100-Mile Endurance Run (USA), 25-26 juin
•    Speedgoat Mountain Races by UTMB® (USA), juillet
•    Ultra-Trail Snowdonia by UTMB®, (UK), 1-3 juillet
•    Restonica Trail by UTMB® (France) 7-9 juillet
•    Val d’Aran by UTMB® (Espagne), 7-10 juillet
•    Trail Verbier Saint-Bernard by UTMB®, (Suisse), 8-10 juillet
•    Eiger Ultra Trail by UTMB®, (Suisse), 15-17 juillet
•    Wildstrubel by UTMB®, (Suisse), 8-11 septembre
•    Julian Alps Trail Run by UTMB®, (Slovénie), 16-18 septembre
•    Nice Côte d’Azur by UTMB® (France), 22-25 septembre
•    Puerto Vallarta México by UTMB® (Mexique), octobre
•    Thailand by UTMB® (Thailande), 10-13 novembre
•    TransLantau™ by UTMB® (Hong Kong), 3-6 novembre
•    Panda Trail by UTMB® (Chine), dates TBC
•    Gaoligong by UTMB® (Chine), dates TBC
•    UTMB® World Series Finals; UTMB® Mont-Blanc (France, Italie, Suisse), 22-28 août
 



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Aliments HDN, riches en vitamines, minéraux et antioxydants
Maintenez des omégas-3, vitamines et minéraux dans vos assiettes !

Une alimentation à Haute Densité Nutritionnelle, c’est une alimentation riche en produits qui apportent beaucoup de vitamines et minéraux pour relativement peu de calories. Les fruits et légumes par exemple, sont des aliments HDN, à condition d’être cuisinés sans apports importants de sucre ou de graisse qui vont rompre cet équilibre entre l’apport en oligoéléments et en calories.

Prenons un exemple : consommée telle quelle, la pomme est un aliment HDN, mais ce ne sera plus le cas si elle est cuisinée en beignet ! Le mode de cuisson sera aussi fondamental pour préserver l’apport vitaminique. Parmi les vitamines et les minéraux, le plus important pour avoir une alimentation HDN sera de privilégier les antioxydants, à savoir surtout les vitamines A, C et E, le béta-carotène, le zinc, le sélénium, les omégas 3 et les polyphénols…

Dans vos menus, privilégiez les antioxydants, le zinc, le sélénium et les omégas-3. 

Pourquoi les antioxydants sont-ils indispensables ?

En priorité pour lutter contre les radicaux libres, des substances nocives inévitables dans notre organisme, générées par l’oxygène que nous respirons et qui ont la fâcheuse habitude d’endommager nos cellules saines. Ce phénomène est augmenté par les agressions extérieures que nous subissons au quotidien, à savoir, la prise d’âge, la pollution, le soleil, mais aussi les entrainements longs et les compétitions où l’on va au bout de ses forces… On parle alors de stress oxydatif. 

Il est donc indispensable d’opter pour une alimentation riche en antioxydants, si vous voulez courir sans faire souffrir votre organisme. Il faut savoir qu’à petites doses, les radicaux libres ne sont pas si mauvais que cela, puisqu’ils nous aident à lutter contre les virus et les microbes. En revanche, lorsqu’ils sont en excès dans l’organisme, il faut les empêcher de nuire et c’est là qu’interviennent les antioxydants. 

Où trouver des antioxydants ?

La vitamine C, qui intervient dans la formation de collagène donnant ainsi de l’élasticité à la peau et aux fibres musculaires, soumises à rude épreuve lors des longues courses, se trouve surtout dans certains fruits (agrumes, kiwi, fraises…) et légumes (choux, épinards…). La vitamine E, qui renouvelle les cellules en préservant leurs membranes, est présente en quantité dans les huiles végétales de première pression à froid (huile de germe de blé, de noix, de colza, de tournesol…) et les fruits oléagineux (noix, noisettes, amandes…).

Les céréales complètes et les légumes à feuilles vertes comme les épinards, la mâche, etc. ne sont pas en reste et en contiennent également. Le béta-carotène, qui prête main forte à la santé à long terme, est un pigment caractéristique de tous les fruits et légumes colorés. Misez alors sur les fruits rouges (myrtilles, framboises, fraises, mûres), ainsi que sur le raisin noir, le melon, la papaye, la mangue. Côté légumes, pensez aux choux, carottes, poivron rouge, etc. 

Le duo zinc-sélénium au summum 

Le zinc se trouve essentiellement dans les fruits de mer et la viande et le sélénium est présent dans les produits laitiers, les poissons, les fruits oléagineux (noix, noisette).Très en vogue également, les fameux oméga-3, acides gras polyinsaturés, protecteurs des membranes des cellules cérébrales et qui assurent une bonne protection cardio-vasculaire. Ils sont très présents dans certaines huiles végétales comme l’huile de colza, mais aussi dans les poissons gras, les noix et noisettes.

Citons enfin les polyphénols (flavonoïdes, tanins, anthocyanes…), contenus essentiellement dans le raisin, la fraise, le litchi, le cacao, le chocolat noir et le thé. En privilégiant les aliments cités dans cette page, en les cuisinant sainement, et en bannissant les aliments industriels, vous aurez à coup sûr, une alimentation HDN !