Le plus grand semi-marathon de France attend 48 000 coureurs dimanche 9 mars. Retrait de dossard, consignes, SAS de départ, ravitaillements… passons en revue les infos pratiques pour faciliter votre venue.

Ce dimanche, 48 000 coureurs sont attendus sur l’Harmonie Mutuelle Semi-marathon de Paris, l’un des semi-marathons les plus courus de la planète. Dans le cortège, près d’un coureur sur deux s’élancera sur 21 km pour la première fois, avec 44% de femmes dans les rangs.

Pour la première fois de son histoire, l’épreuve sera diffusée en direct sur France 3 Paris Île-de-France et sur france.tv de 7h50 à 9h30, avec prolongation jusqu’à 10 heures 30 sur france.tv.

Dernier départ à 10h55

Le départ sera donné sur le Boulevard Saint-Germain. La première vague élites partira à 8h. Le dernier SAS, celui des 2h10 s’élancera lui à 10h55. En fonction de votre objectif, vous ne devrez donc pas vous lever aux aurores.

Comme les années précédentes, le tracé suivra les quais de la rive gauche, en partie haute pour traverser la Seine par le Pont de Tolbiac. Après la rue de Charenton s’ouvrira une boucle dans le bois de Vincennes jusqu’à 14e km.

Après un retour par le 12e arrondissement via la Porte Dorée et l’Avenue Daumesnil, le cortège retrouvera les quais de Seine. Rive droite cette fois, en ligne droite avant de rejoindre l’Hôtel de Ville. Ensuite, la rue Rivoli marquera le dernier kilomètre avant l’arrivée jugée autour de la place de la Bastille.

Des changements sur les ravitaillements du semi-marathon de Paris

L’eau en bouteille plastique est désormais interdite sur les courses foulant le bitume parisien. Aussi, pour la première fois sur cette épreuve d’envergure, des gobelets en eau de la ville de paris seront disponibles aux km 4,5, 9,2 et 15, 9, en plus du ravitaillement solide.

Des fontaines permettant aux coureurs embarquant leur propre contenant de se ravitailler seront également présentes au départ ainsi qu’au Km19. La marque Ta Energy proposera un stand de produits énergétiques au Km15,1.  

Dépôt des consignes et accès au départ

plan depart semi de Paris 2025

Les coureurs qui souhaitent déposer des affaires pourront se rendre aux consignes dès 7h. Elles seront localisées en bas du Boulevard de la Bastille. L’accès se fera soit par la station Quai de la Rapée (ligne 5), soit par la station Gare de Lyon (métro ligne 1 et 14, RER A et D).

Il faudra dans ce cas prévoir 15 minutes pour rallier à pied le départ. Après le quai Henri IV, vous traverserez l’ile saint Louis par le Pont de Sully, puis passerez par le Quai de Tournelle pour accéder à votre sas.

Sans passer par les consignes, l’accès au départ se fera par la ligne 10 (Cluny/La Sorbonne, Maubert/Mutualité, Cardinal Lemoine) ou bien par la ligne 7 (Sully Morland).

L’horaire précis d’accès au départ dépendra de votre objectif de temps. Il faudra être présent dans son sas au moins 15 minutes à l’avance.

Par exemple, le sas bleu un objectif de 1h40, ton accès se fera par la Rue des Benardins, avec une entrée dans ton sas à 8h12 et un départ prévu à 8h27.

Village du semi-marathon de Paris 2025

Horaire village semi de Paris
Le meilleur créneau pour aller retirer son dossard pour le semi de Paris est le vendredi en début d’après-midi.

Le retrait des dossards se fera sur le village, installé à la Grande Halle de la Villette. L’accès peut se faire par les métros ligne 7 (Corentin Cariou), ligne 5 (Porte de Pantin) ou bien en tram (Porte de Pantin).

Ce village ouvrira ses portes le vendredi 7 mars de 10h à 20h, puis le samedi 8 mars de 10h à 19h. Vous devrez vous munir de votre QR code (envoyé par mail), de votre pièce d’identité et de votre PPS (ou licence FFA 2024/2025) au format papier si celui-ci n’a pas été téléchargé et validé sur votre compte time to.

Une tierce personne pourra récupérer votre dossard si elle est en possession des trois documents listés ci-dessus.



2000 coureurs ont participé au nouveau Trail Métropolitain impulsé par la Métropole Aix-Marseille. Une première qui a tenu ses promesses, baladant sur les sentiers joueurs de Provence sous une belle lumière printanière.

Départ près du Vieux Port de Marseille, arrivée au cœur Aix-en-Provence. Entre ces deux villes, une mer de collines, de sentiers sinueux, et du soleil à revendre. Le Trail Métropolitain ne pouvait pas rêver meilleures conditions pour son baptême. 2000 coureurs avaient réservé un dossard pour cette grande première impulsée par la métropole.

Merveilles de l’Étoile

Trail Métropolitain Aix-Marseille, première réussie le 2 mars.

Les 900 places allouées à l’épreuve reine se sont envolées en peu de temps, avec un circuit promettant d’en mettre plein les yeux. 42, 1 km et 1023 mètres de dénivelé  passant par les massifs de l’Étoile et du du Montaiguet. L’Étoile, toit de l’épreuve, culminant à 518 m d’altitude, sera franchi au 15e km, après une traversée baignée de lumière offrant des panoramas spectaculaires.

Après l’entame urbaine pour quitter la deuxième ville de France, la balade provençale au cœur d’une garrigue jaunie de genêts en fleurs s’est poursuivie via Septèmes-les-Vallons, Simiane-Collongue, Bouc-Bel-Air et Gardanne.

Trail Métropolitain Aix-Marseille, première réussie le 2 mars.

Premier à pointer sous la banderole, au cœur du parc Jourdan, Nicolas Luxembourg a établi le temps référence en 2h58’. « Le parcours est magnifique, et j’ai pris énormément de plaisir dans la course », confiait le Gardannais tout sourire à la presse locale.

Le coureur, responsable d’un magasin i-Run à Aix, a réussi un joli coup, prenant l’avantage en bout de course. En effet, Maxime Bondue d’Allauch parti en tête s’est fait rattraper à l’entrée dans Gardanne pour terminer à deux minutes du vainqueur. La jeune Justine Reinbold, du Cavaillon Triathlon Club, abonnée aux premières places dans la région inscrit aussi son nom au palmarès en 3h35′.

Un évènement engagé et responsable

Trail Métropolitain Aix-Marseille, première réussie le 2 mars.

Avec ses quatre courses adaptées à tous les niveaux – du Marseille-Aix (42 km)  au Petit Métropolitain pour les plus jeunes, en passant par la version relais et le Gardanne-Aix (12 km), l’événement a rassemblé une belle communauté, de région Provence-Alpes Côte d’Azur et d’au-delà.

Pas de doute, cette première pilotée par la société Playground, qui fait courir de Paris à Toulouse en passant par Reims et Montpellier est amenée à durer.

On y a retrouvé les marqueurs de cette organisation, avec cavalier donnant le départ au galop et souci de limiter l’impact environnemental de la manifestation. Chaque finisher a ainsi reçu une médaille en bois issu de forêts françaises gérées durablement, intégrant une pièce en plastique recyclé provenant des océans.

Retrouvez les résultats complets du Trail Métropolitain Marseille-Aix.



Deux ans après la sortie de la Vaporfly 3, Nike lance sa Vaporfly 4, nouvelle super chaussure conçue battre des records. Plus légère, elle se veut aussi plus réactive grâce à une nouvelle courbure de sa plaque en fibre de carbone notamment.

En 2017, Nike amorçait une petite révolution avec sa Vaporfly qui depuis a fait entrer la chaussure de running performance dans une nouvelle ère, propulsé par la technologie en fibre de carbone.

Deux ans après la sortie de la Vaporfly 3, la marque américaine présente une nouvelle itération de sa franchise. Et elle ne tarit pas d’éloge sur cette nouveauté, « modèle de course Nike le plus polyvalent du marché, destiné à des distances allant du 5 km au marathon ».

Nouvelle courbure pour la Flyplate

La silhouette allie la stabilité de la Vaporfly 3 et sa douceur à un équilibre finement ajusté de soutien et de propulsion. Celle-ci est augmentée grâce la nouvelle courbure de la plaque en fibre de carbone (Flyplate), qui libère l’effet de levier du pied et de la cheville. Cet effet est couplé au retour d’énergie généré par la désormais célèbre mousse ZoomX, composé de semelle intermédiaire le plus léger et le plus résilient de Nike.

La silhouette de cette Vaporfly 4 – qui n’est pas sans rappeler celle de l’Alphafly – est affinée. La paire est environ 10 % plus légère que la Vaporfly 3.

Depuis la Vaporfly originelle, 20 grammes ont ainsi été retranchés. Pour arriver à ce poids plume, la conception de la semelle intermédiaire est optimisée. La mousse a été supprimé là où elle n’était pas nécessaire. Par ailleurs, une nouvelle empeigne améliore le confort et la régularité de l’ajustement tout en contribuant à l’économie de poids globale de la chaussure.

Plus légère, plus réactive, plus confortable

« Il y a tellement d’aspects que j’aime dans cette chaussure. Elle est plus légère que la version précédente, plus réactive, confortable, stable et bien ajustée » témoigne l’athlète canadien Mohammed Ahmed, sollicité tout au long de la phase de conception de cette nouvelle paire.


Celle-ci sera disponible dans le courant du mois de mars. Une version créée en collaboration avec le groupe de running tokyoïte Gyakusou est actuellement présentée sur le site de la marque à 300 euros.



Dirigée depuis 50 ans de père en fils, Petzl est devenue une référence mondiale dans l’univers de la montagne. De la lampe frontale au célèbre grigri, la marque française a révolutionné les pratiques avec ses nombreuses inventions.

L’aventure Petzl commence en Isère, au pied de la Dent de Crolles. Fernand Petzl, spéléologue passionné, conçoit ses premiers outils dans son garage pour explorer les profondeurs des grottes de Chartreuse.

Avec l’aide de son fils Paul, l’inventeur fonde l’entreprise qui porte son nom en 1974. Aujourd’hui encore, Paul Petzl, à 74 ans, reste président de l’entreprise qu’il a dirigée pendant des décennies, avant la relève de ses deux fils, Sébastien et Olivier.

L’entreprise Petzl, bien ancrée dans son terroir, n’a jamais cherché à céder aux sirènes de la bourse, préférant garder son indépendance et sa gestion familiale, fidèle à l’esprit d’innovation du grand-père Fernand.

Un produit Petzl vendu toutes les 4 secondes dans le monde

Petzl est une marque incontournable dans les secteurs de la sécurité en hauteur, de l’escalade, de la spéléologie et du trail-running. En moyenne, un produit Petzl est vendu toutes les 4 secondes dans le monde. Que ce soit un mousqueton, un piolet, un harnais, un casque, ou une lampe frontale.

En effet, Petzl équipe aussi bien des professionnels dans des métiers exigeants comme la maintenance des éoliennes, l’élagage, le bâtiment, ou les secours en montagne, que des amateurs passionnés d’activités de pleine nature.

L’éclairage, un domaine clé dans l’histoire de Petzl

L’éclairage a toujours occupé une place centrale dans l’histoire de Petzl. On lui doit notamment la création de la première lampe frontale spécifiquement conçue pour la spéléologie en 1975. Cette innovation a ouvert la voie à une toute nouvelle manière d’explorer les grottes et a rapidement évolué pour répondre aux besoins d’autres sports de montagne.

De la Tikka à la technologie Reactive Lighting : l’évolution des frontales
Les évolutions des lampes frontales Petzl au fil des décennies

Aujourd’hui, l’éclairage représente entre 20 et 30% du chiffre d’affaires de Petzl, selon François Kern, responsable marketing France. Petzl n’est pas leader sur le marché de l’éclairage domestique, où des marques comme Duracell, Varta ou Energizer dominent. En revanche, elle est incontestablement numéro 1 dans l’univers du trail-running et de l’ultra-trail.

« En 2000, nous avons lancé la Tikka, la première lampe équipée de LED, sur la SaintéLyon« , rappelle François Kern. « Cela a révolutionné la pratique en termes de puissance et d’autonomie, car une LED éclaire beaucoup plus qu’une ampoule traditionnelle et ne chauffe pas« , explique-t-il. La Tikka offrait une puissance de 20 lumens. Bien loin des puissances actuelles qui dépassent souvent les 1000 lumens…

Aujourd’hui, on s’habitue à des phares à 1000 lumens, mais cela ne sert à rien. On peut courir toute une nuit avec une lampe éclairant à 200 ou 300 lumens »

François Kern, responsable marketing chez Petzl.

Petzl et l’autonomie : plus qu’une course aux lumens

Petzl compte parmi sa team d'athlètes François d'Haene.
Petzl compte notamment parmi sa team d’athlètes François d’Haene. ©Marc Daviet

La marque a toujours mis un accent particulier sur l’autonomie de ses lampes plutôt que sur la simple course aux lumens. « Aujourd’hui, on s’habitue à des phares à 1000 lumens, mais cela ne sert à rien. On peut courir toute une nuit avec une lampe éclairant à 200 ou 300 lumens », souligne François Kern. Petzl privilégie ainsi l’autonomie, la fiabilité et la qualité d’éclairage.

« Il n’existe aucune norme sur la puissance, l’autonomie ou la qualité d’éclairage« , ajoute-t-il. « Chez Petzl, nous mettons en place des tests rigoureux pour garantir la fiabilité de nos produits. » Petzl dispose de ses propres laboratoires et de son centre de conception intégré, combinant des experts en mécanique, électronique, optique et textile, pour créer des produits fiables et durables.

Les innovations : Constant Lighting et Reactive Lighting

Petzl compte parmi ses athlètes Mathieu Blanchard.
Petzl compte parmi ses athlètes Mathieu Blanchard. ©ANTHONY-DEROEUX

Parmi les nombreuses technologies développées, le Reactive Lighting. Lancée en 2012, elle fut une véritable révolution dans l’éclairage pour les sportifs. Ce système breveté ajuste automatiquement la puissance de la lampe en fonction de la luminosité ambiante. Ce dispositif s’adapte également à la vitesse du coureur grâce à un accéléromètre intégré, offrant un confort d’utilisation optimal.

« Grâce à Reactive Lighting, nous gagnons plus de 70% d’autonomie », souligne François Kern. Cette technologie est désormais intégrée sur les modèles Nao RL et Swift RL, permettant à Petzl de répondre aux exigences des traileurs et des pratiquants de sports de montagne.

Le taux de retour en service après-vente (SAV) est de seulement 0,01% chez Petzl.

Durabilité et réparabilité : les engagements de Petzl pour un avenir plus responsable

Dans un monde où la durabilité et la réparabilité sont des enjeux majeurs, Petzl prend des engagements concrets pour offrir des produits respectueux de l’environnement. « Nos lampes sont garanties trois ans, mais en réalité, nous les garantissons à vie », affirme François Kern. « Tant que nous avons les pièces nécessaires, nous réparons gratuitement tout produit défectueux à cause d’un défaut de fabrication. »

Avec un taux de retour en service après-vente (SAV) de seulement 0,01%, Petzl s’impose comme un modèle de fiabilité et de longévité dans le secteur de l’équipement de montagne et d’éclairage.

Un leader innovant et responsable

Depuis plus de 50 ans, Petzl incarne l’innovation, la fiabilité et la performance dans le domaine des équipements pour les activités en hauteur. De la création de la première lampe frontale pour la spéléologie à l’introduction des technologies Reactive Lighting et Constant Lighting, Petzl continue d’être à l’avant-garde de l’éclairage mains libres et des équipements de sécurité.

Aujourd’hui, l’entreprise combine innovation technique, engagement en faveur de la durabilité et respect de l’environnement, tout en restant fidèle à ses valeurs familiales.



S’échauffer, mettre en route la machine avec le grand top départ sans épuiser ses réserves n’est pas chose aisée. Nos conseils pour trouver le bon curseur.

L’intensité et la durée de l’échauffement doivent être suffisamment élevés et longs afin de préparer l’organisme au futur effort mais sans non plus trop accumuler de fatigue. Voilà l’équilibre à trouver.

C’est la forme et la fatigue du moment qui doivent dicter la conduite à tenir. En aucun cas il ne faut suivre strictement le même protocole d’échauffement d’une course à l’autre. Le maître mot est plutôt de s’adapter en veillant à écouter ses sensations et son corps.

Échauffement, quels effets ?

Nous n’allons pas nous échauffer de la même manière pour une courte (10 km), moyenne (semi) ou longue (marathon) distance.
©Vincent Lyky

Ils sont avant tout liés à l’augmentation de la température corporelle. Celle-ci concerne en priorité les muscles, leur résistance baissant alors. Le mouvement est plus fluide,les articulations fonctionnent mieux aussi lorsque la température s’élève.

Autre effet bénéfique : l’ouverture de nouveaux capillaires sanguins qui augmentent le débit sanguin local et facilitent l’oxygénation des muscles.

L’échauffement évite aussi, au début de l’effort, de recourir au métabolisme anaérobie : le déficit en oxygène des premières minutes de l’exercice est sensiblement réduit du fait de l’élévation de la consommation d’oxygène générée par l’échauffement.


Un échauffement toujours différent

©Vincent Lyky

Bien s’échauffer, c’est donc considérer un ensemble de paramètres liés au contexte. En premier lieu, la distance de la compétition. Nous n’allons pas nous échauffer de la même manière pour une courte (10 km), moyenne (semi) ou longue (marathon) distance.

Effort de 15 à 45 minutes

L’échauffement sera alors suffisamment poussé pour que l’organisme soit prêt dès le départ à fournir un effort intense. Il sera relativement long (une trentaine de minutes) et intense (en explorant toutes les zones d’intensité, même les plus extrêmes). Attention tout de même à ne pas trop forcer, au risque d’entamer vos réserves de glucose.  

Effort de 45 minutes à 1h15

Pour cette durée, on veillera à ne pas entamer ses réserves de glucose. Aussi, une quinzaine de minutes suffisent, en terminant par des efforts dont l’intensité est proche de la vitesse maximale aérobie.

Effort de plus de 1h15   

Dans ce cas, l’échauffement doit être réduit à sa plus simple expression : une dizaine de minutes avec quelques accélérations finales suffiront.


S’adapter au contexte

Conditions météo

S’il fait froid, l’échauffement doit être plus long et intense. A l’inverse, s’il fait chaud,  il faut s’échauffer à l’ombre puis y rester en veillant à se couvrir la tête et à s’habiller léger. S’il pleut, protégez-vous avec un coupe-vent et des vêtements longs. Si la pluie est forte, il ne faut pas hésiter à fortement alléger l’échauffement.

Heure de départ

Le matin, a fortiori tôt, l’échauffement doit être plus long et progressif qu’un échauffement se déroulant l’après-midi. Dans tous les cas, le délai entre la fin de votre dernier repas pris et ce départ doit être au minimum de 3 heures.

Niveau

Il sera d’autant plus long et intense que le coureur a un niveau élevé, du vécu dans la discipline. Un coureur pour qui une simple séance représente une forte contrainte a par contre tout intérêt à peu, en tout cas moins s’échauffer qu’un coureur expérimenté et ce, afin de garder intactes ses ressources.



Elvin Leroux a réalisé un rêve dans Central Park en novembre dernier. A New York, il a décroché la Six Star Medal en bouclant son sixième marathon majeur. A 30 ans, c’est le plus jeune finisher du circuit mondial et sans doute le plus performant. Prochain objectif : passer sous les 2h40.

Elvin Leroux fait partie d’un cercle très fermé, celui des finishers du circuit Abbott World Marathon Majors. Dans le monde 17 679 coureurs ont terminé les six marathons majeurs (Tokyo, Boston, Londres, Berlin, Chicago et New York).

En France, 490 coureurs possèdent la très convoitée ‘Six Star Medal’ symbolisant l’aboutissement de ce challenge. Fraîchement trentenaire, Elvin est le benjamin de la bande, et le plus rapide. Car il a enchaîné la série en moins de deux ans, avec une folle progression et un joli record en 2h43’.

Le plus fou dans son histoire, c’est qu’il y a peu de temps encore, ce jeune coureur ne connaissait pas ces « majeurs ». Et à regarder encore un peu plus loin dans le rétro, il avoue qu’il n’aimait pas franchement courir. Sauf derrière un ballon. Après treize ans de foot à Saint-Nazaire, où il a grandi, la bascule s’opère lorsqu’il débarque à Paris.

©Vincent Lyky

Un premier marathon en cadeau de Noël

Le jeune agent immobilier trouve alors dans le running un sport accessible. Il le pratique à loisir, sans autre ambition que de s’aérer l’esprit après le boulot. « C’est une bonne drogue, qui rend zen et bien dans sa peau. Et surtout, ce qui est magique, c’est que plus on s’entraîne, plus on a de résultats, et plus on a envie de bien faire ! ».

Deux, quatre, six tours du Parc Monceau. Puis sur un coup de tête à Noël 2017, il s’offre un dossard pour le Marathon de Paris 2018 qu’il partagera avec son père, marathonien de longue date.

A 24 ans, sa traversée de la rive droite en 3h36 sera « une révélation ». Le voilà mordu comme papa. Quelques mois plus tard, il termine Valence en 3h15’ et entame un petit tour d’Europe sur 21 km comme 42 km, avec Rome et Amsterdam l’année suivante.

Le Covid met un coup d’arrêt à son élan. « En 2020, j’avais tout de même cumulé 2000 kilomètres » rapporte le marathonien qui d’une saison à l’autre augmente les curseurs, jusqu’à s’entrainer six jours sur sept. « Presque un deuxième métier », confie l’agent immobilier. 

Berlin le début de la série

Elvin Leroux est le plus jeune français finisher des six marathons majeurs.

C’est en 2021 à Berlin qu’Elvin découvre les World Marathon Majors. « Je venais de décrocher une étoile en 3h07’ alors j’ai voulu aller chercher les autres », précise le coureur qui réalisera son premier ‘sub 3h’ quelques semaines plus tard à Rotterdam (2h57).

Dès lors, sa passion prend une autre dimension. A l’envie de se surpasser se mêle une formidable occasion de découvrir le monde. « Lorsque l’on commence cette série des World Marathon Majors, on ne sait pas où l’on finit en fonction des tirages au sort sur qualifications et des tours operators », explique-t-il.

Sélectionné pour Chicago en 2022, il boucle en 2h50’ « encore plus vite qu’à Rotterdam l’année précédente, et j’avais encore la caisse ! ». L’année suivante, un nouvel exploit à Boston. Malgré le parcours compliqué et une pluie continue, Elvin bat son record d’une minute et découvre sa nouvelle ville préférée.

Enchaînement Tokyo et Londres et même chrono !

Elvin Leroux est le plus jeune français finisher des six marathons majeurs.

La suite, c’est une année fabuleuse en 4 marathons. Il y a d’abord eu Tokyo début mars avec un nouveau record en 2h43’20’’ et bonne claque culturelle en prime.

Un mois et demi plus tard, il pointait devant Westminster. Pile dans le même chrono (2h43’26’’), premier surpris sa double performance sur cet enchaînement osé Tokyo + Londres.   

Cet été, il a couru le Marathon pour Tous des Jeux Olympiques. Pas de chrono en ligne de mire cette fois-ci, mais le privilège de vivre un marathon historique. «  Je m’étais qualifié en 2021 sur la course-poursuite contre Eliud Kipchoge et j’attendais ce marathon de Paris 2024 avec impatience. Je l’ai terminé en 2h57’, ce fut le plus compliqué, avec 28°C et tracé très relevé », commente le Parisien d’adoption.

Le graal dans Central Park

Elvin Leroux est le plus jeune français finisher des six marathons majeurs.

Restait donc à son programme New York. L’inimitable New York. Celui par lequel la majorité des candidats au World Marathon Majors commence fut son dernier. Et quel dernier !

« En fait, j’aurai dû faire New York en 2023, à 29 ans donc, mais à cause d’une sérieuse anémie qui a compliqué mon année, j’y ai renoncé. Je me suis refais la santé et cela m’a permis de casser la baraque en 2024. Finir dans Central Park avec mes parents qui m’attendaient et la Six Star Medal à la clé, c’était énorme ! ».

Objectif Sydney, 7eme étoile

Sauf qu’à peine trois jours plus tard, Elvin apprenait que la famille Abbott accueillait un petit nouveau à l’autre bout du monde… « Je me suis vite dit que cela me remettait un objectif pour 2025. J’ai pris de suite un dossard pour Sydney. J’ai hâte de faire ce voyage. L’Australie m’a toujours attiré. En marge du marathon, j’ai prévu de visiter Perth et Melbourne. Cela représente un budget, mais il faut que j’y aille. Pas pour battre mon record car le parcours est très compliqué mais pour poursuivre ma série. Rester le plus jeune français finisher des marathons majeurs, c’est mon objectif à moi. Je ne serai jamais parmi les champions des champions mais j’essaie de faire au mieux pour mon âge », commente le marathonien.

Le rêve des 1%

Actuellement parmi les 2% les plus rapides des pelotons, souvent classé parmi les 1000 premiers, il vie à présent les 1% les plus performants. « Mon rêve serait de gagner une heure sur le chrono de mon premier marathon. Passer de 3h26’ à 2h36’ en quelques années seulement, c’est mon challenge. Je sais que j’ai le potentiel. Je retourne d’ailleurs Londres en avril avec l’objectif de passer sous les 2h40’. Je sais qu’il ne m’a pas manqué grand chose l’an dernier. En tout cas, tant que je sentirai que j’ai une marge de progression, je poursuivrai cet objectif. Je veux montrer qu’avec de la discipline et de la passion, tout est possible ! »

Courir le monde, un art de vivre pour Elvin Leroux

Elvin Leroux est le plus jeune français finisher des six marathons majeurs.

Pas de doute, ce Breton un peu têtu (c’est lui qui le dit) aime aller au bout des choses. Pour tenir 42.195 km à 3’52’’/km, pas de secret ; il va au charbon qu’il vente ou qu’il gèle, six jours sur sept.

Des sacrifices ? Forcément. Mais le trentenaire préfère parler d’engagement consacrant à sa passion son temps libre et ses économies. Courir ainsi le monde, et le plus vite possible, est désormais un art de vivre qu’il partage avec ses proches.

2025, nouvelle année record

Du labeur, du bonheur et des compteurs qui s’affolent. Après une année 2024 record, avec 3700 kilomètres parcourus, 2025 démarre fort. Elvin a battu son record au 10 km (34’35 ») sur les Champs Elysées. Il a enchaîné avec un nouveau chrono sur semi-marathon à Naples (1h15’10 ») et recourra un semi à Lisbonne début mars.

Voilà qui le préparera pour un autre chrono espéré en moins de 2h40 au marathon de Londres fin avril, en attendant le marathon-trip à Australie l’été prochain. Déjà, la suite s’esquisse déjà en pointillé. Cape Town en Afrique du Sud est désigné 8e majeur pour 2026 et Shanghai suivra en 2027. Rendez-vous est donc pris dans deux ans, neuf étoiles autour du cou.



Un marathon est l’aboutissement de longs mois d’une préparation méticuleuse où chaque détail compte. Sa réussite réside dans la détermination et le travail régulier à l’allure cible qui doit être validée lors de compétitions préparatoires, notamment lors d’un semi-marathon.

Durant votre préparation marathon, courir à la vitesse correspondant votre objectif chrono sur la distance sera essentiel. Nous avons consacré un premier article détaillant la détermination de cette allure cible. Voyons désormais comment valider sa pertinence durant votre préparation marathon, autour des compétitions « tests ».


Pourquoi faut-il se tester en compétition en préparation marathon

©ASO-Morgan Bove. 16% des participants du Semi-marathon de Paris (9 mars) courront le Schneider Electric Marathon de Paris un mois plus tard.

Pour vérifier que votre allure cible est réaliste, il sera nécessaire d’effectuer des tests de contrôle réguliers au fil de votre préparation. Selon la durée de votre préparation (généralement entre 12 et 20 semaines), ces tests peuvent varier en nombre, mais on recommande d’en réaliser au moins deux :

Un 10 km à allure marathon, à 5 semaines de la course.

Un semi-marathon à allure marathon, à 3 semaines de la course.

Ces compétitions de préparation doivent être effectuées en conditions proches de celles de la course. Voici quelques consignes pour les réaliser dans les meilleures conditions :

  • Choisissez un parcours plat et sans perturbations. Idéalement, ce devrait être un parcours que vous pourrez réutiliser pour comparer vos tests dans le futur (et pouvoir suivre votre progression).
  •  
  • Reproduisez les conditions de course. Portez les mêmes vêtements, utilisez les mêmes gels ou boissons que le jour du marathon et courez à la même heure que la course. Bien entendu utilisez vos chaussures de course.
  • Notez tous les éléments importants. Conditions météorologiques, poids avant le test, ressenti global… Tous ces détails vous aideront à analyser les résultats.

3 scénarios possibles lors de votre semi-marathon de préparation

03/03/2024 - Harmonie Mutuelle Semi-Marathon de Paris - Arrivée
©ASO-Louis Legon. 16% des participants du Semi-marathon de Paris (9 mars) courront le Schneider Electric Marathon de Paris un mois plus tard.

Après chaque compétition test en préparation marathon, une analyse approfondie sera indispensable. Prenons l’exemple du semi-marathon programmé à 3 semaines du marathon en trois cas de figure.

  • Votre semi-marathon « test » était très facile

Si vous terminez votre semi-marathon en vous disant que c’était étonnamment facile, que vous auriez pu aller plus vite et que vous vous sentiez capable de continuer longtemps, cela signifie que l’allure cible est parfaitement adaptée. Attention ne vous enflammez pas en décidant d’aller plus vite sur votre futur marathon, c’est trop tard.

En faisant cela vous courez directement vers de gros problèmes. Il est important de garder cette marge de progression pour votre prochain marathon, et de valider simplement l’allure.

  • Votre semi-marathon « test » était correct mais exigeant
©ASO-Morgan Bove. 16% des participants du Semi-marathon de Paris (9 mars) courront le Schneider Electric Marathon de Paris un mois plus tard.

Si vous le terminez en vous disant que vous auriez pu continuer mais sans savoir pendant combien de temps, c’est un bon signe. Avec la phase d’affûtage et une recharge glucidique avant la course, vous serez dans un état optimal le jour J pour tenir l’allure cible.

On peut même affirmer que le jour de votre marathon, vous serez dans le même état mais au 30e km ou 35e km. Vous pouvez valider votre allure cible.

  • Votre semi-marathon « test » était trop difficile

Si vous le terminez en peinant à maintenir l’allure ou en affirmant que vous étiez incapable de continuer, c’est un signal d’alerte. Avant de modifier l’allure cible, vérifiez qu’aucun facteur ponctuel (fatigue, maladie, mauvaise nuit) n’a influencé vos performances.

Si tout est normal, il est nécessaire de ralentir l’allure cible en ajoutant 5 à 10 secondes par kilomètre. Cela vous évitera de flancher sur le jour de votre objectif. Il reste alors un peu de temps avant votre marathon. Il sera désormais impératif de travailler à votre nouvelle allure le plus possible jusqu’au jour J.

Des bases solides pour votre marathon

En reproduisant les conditions de course lors des tests et en analysant leurs résultats avec rigueur, vous vous assurez de partir sur des bases solides le jour J. Que l’allure soit parfaitement adaptée, légèrement exigeante ou trop ambitieuse, ces évaluations permettent de prendre les bonnes décisions pour éviter les écueils sur votre marathon.

Avec cette méthodologie, vous maximisez vos chances de réaliser votre objectif tout en prenant du plaisir lors de la course. Gardez en tête que la patience et la discipline sont les piliers d’une préparation réussie.





Ce modèle affiche son objectif dans son nom : favoriser un usage mixte fluide entre routes goudronnées, chemins de campagne et sentiers de type gravel.

Par GVRL entendez gravel, Salomon ayant mangé les voyelles. Cette nouvelle gamme très attendue comprenant trois modèles : l’Aero Blaze 3 GRVL, l’Aero Glide 3 GRVL et la Drx Defy GRVL, testée ici.

Salomon mobilise sa technologie trail, comme le SensiFit et le Contagrip, et l’associe aux exigences de la route, en combinant souplesse et amorti. Le tout avec une semelle extérieure inspirée des profils de pneu de gravel bike, conçue pour offrir une adhérence de haut niveau, et des transitions en douceur de l’asphalte au gravier et vice-versa.

Salomon DRX GVRL Defy

Dès les premières foulées, la légèreté de cette Salomon Drx Defy Grvl est réelle. La tige en mesh 3D est douce au pied, sans créer de points de pression. Les crampons peu profonds (2,5 mm) jouent leur rôle si vous ne vous aventurez pas en sentier très technique en montagne. Dans les devers, notons que le chaussant manque de stabilité.

Un amorti doux et réactif

Salomon DRX GVRL Defy
©Salomon. Ici l’Aero Blaze 3 GRVL.

La mousse Energy Foam permet un amorti doux au talon et réactif en poussée, avec un déroulé fluide et un dynamisme certain.

Après plus de 300 km, la chaussure est comme neuve sans marque d’usure extérieure. En conclusion, la Salomon DRX Defy GRVL correspond bien à son objectif : la polyvalence.

Légère, confortable et performante sur différents terrains, elle répond aux attentes des coureurs désireux d’un modèle passe-partout… ou presque !  Ses limites se trouvent sur les terrains techniques et très boueux.

Les notes : Amorti : 19/20 – Accroche : 15/20 – Confort : 19/20 – Souplesse : 19/20 – Stabilité : 16/20

+ Amorti, confort, dynamisme et polyvalence.

– Accroche en terrain technique et boueux.

Utilisation : entrainement sur moyennes et longues distances sur route et sentiers.

Drop : 8 mm – Poids : 270 g en 43



A Barcelone, Jacob Kiplimo a raboté le record du monde du semi-marathon de 48 secondes, terminant en 56’42’’. L’Ougandais a marqué l’histoire sur ce semi-marathon espagnol, le deuxième le plus couru d’Europe.

Journée historique en Espagne, sur le semi-marathon de Barcelone. Grandissime favori au départ, Jacob Kiplimo s’est adjugé le record du monde en 56’42’’. L’athlète ougandais a signé un implacable cavalier seul. Au 5e km (13’34’’), le champion distançait déjà son meneur et ses rivaux de 15 secondes. L’écart n’a fait que se creuser. 10e km passé en 26’46’’, plus d’une minute plus vite que le groupe d’élite masculin.

« Fantastiquement bien », Jacob Kiplomo

Semi de Barcelone- Jacob Kiplimo-3
©eDreams Mitja Marató Barcelona by Brooks 2025

Puis il a franchi la ligne d’arrivée avec près deux minutes d’avance sur son dauphin, le Kenyan Geoffrey  Kamworor (58’44’’), son compatriote Samwuel Mailu terminant 3eme homme en 59’40’’.

 « Je ne m’attendais pas à établir un nouveau record du monde, mais c’était la course parfaite. J’ai couru seul pendant toute la course, et je me sentais fantastiquement bien », a déclaré l’Ougandais triomphant dans les rues catalanes.

Le record du monde du semi-marathon n’a donc pas fait long feu… Car il était encore tout frais, celui de l’Ethiopien Yomif Kejelcha (57’30’’) réalisé en octobre dernier à Valence. Pour Kiplimo, il s’agit d’un deuxième accessit, après une première première performance mondiale en 57’31’’ en 2021, à Lisbonne.

Joyciline Jepkosgei abaisse le record féminin

Semi de Barcelone 2025
©eDreams Mitja Marató Barcelona by Brooks 2025


Autre course en solitaire, celle de Joyciline Jepkosgei. Une fois de plus sans opposition, la Kenyane a également marqué l’eDreams Mitja Marató Barcelona by Brooks 2025, devenant la femme la plus rapide de la course pour la deuxième année consécutive. Elle a amélioré de 27 secondes son propre record en 1h04’11.

Sa compatriote Gladys Chepkurui a conservé la deuxième en 1h06’25 ». La troisième place est revenue à l’Ethiopienne Alemtsehay Bimr Zerihun (1h08’19 »).

 Barcelone, deuxième semi-marathon d’Europe derrière Paris

Plus de 38 000 coureurs ont pris le départ du Passeig de Picasso à 8h30. Pour la deuxième année consécutive, ce semi-marathon de Barcelone, le plus populaire en Espagne, se hisse au deuxième rang européen derrière le Semi-marathon de Paris.

La course, organisée par la Mairie de Barcelone et RPM Sports, a également battu un autre record historique. En effet, 12 000 femmes soit 40% du total des participants étaient en lice, avec 40% de coureuses internationales de 95 nationalités différentes. C’était du jamais vu sur le sol espagnol !

Les résultats complets du Semi-marathon de Barcelone 2025



Le point de départ d’une préparation marathon, c’est la détermination d’une allure cible, vitesse correspondant à l’objectif de temps visé sur marathon, et l’intégration de celle-ci à l’entraînement.

La détermination d’une allure cible est cruciale pour qui prépare un marathon. Plus vous courrez à cette allure, plus votre corps s’y habituera. Au fil de la préparation, cette allure deviendra progressivement plus naturelle et plus accessible. Vous deviendrez ainsi plus économique et efficace à cette allure.

Un travail progressif à allure cible

Un marathon est l’aboutissement de longs mois d’une préparation méticuleuse où chaque détail compte. Sa réussite réside dans la détermination et le travail régulier à l’allure cible qui doit être validée lors de compétitions préparatoires, notamment lors d’un semi-marathon.
©Adobestock

Pour illustrer ce point, imaginez que vous réalisez tous vos footings à une allure d’endurance fondamentale de 10 km/h. Si vous essayez de courir une heure à 9 km/h, cela pourrait être moins facile que prévu, simplement parce que ce n’est pas une allure à laquelle votre corps est habitué. Ce constat renforce l’importance de travailler régulièrement à votre allure cible.

Une fois cette allure fixée, elle doit être maintenue tout au long de la préparation, avec des durées progressivement augmentées lors des entraînements. Chacune de vos sorties longues qui inclut de l’allure marathon doit être analysée avec soins.

Attention il ne s’agit pas de se demander à chaque séance si vous allez pouvoir courir 42 km à cette allure mais tout simplement, si sur la séance du jour par exemple 4 x 10’ allure marathon, vous étiez plutôt bien. Et si semaine après semaine cela devient trop difficile, il faudra vite rectifier le tir en abaissant cette vitesse prévue sur votre objectif

Choisir son allure marathon : 3 méthodes efficaces

Un marathon est l’aboutissement de longs mois d’une préparation méticuleuse où chaque détail compte. Sa réussite réside dans la détermination et le travail régulier à l’allure cible qui doit être validée lors de compétitions préparatoires, notamment lors d’un semi-marathon.
  • Méthode 1 : VMA et indice d’endurance

Calculez votre VMA en courant la plus grande distance possible en 6 minutes. Votre VMA est la vitesse moyenne maintenue. Calculez votre Indice d’endurance c’est à dire votre capacité à maintenir un pourcentage élevé de votre VMA sur la durée.

Formule : IE = (% VMA maintenue pendant la course – 100) / (temps de course en min /6). Une fois ces deux données calculées, référez-vous au tableau ci-dessous du livre Le Marathon de Péronnet (une référence depuis des décennies !) et appliquez le % de VMA trouvé.

  • Méthode 2 : Estimation basée sur les performances récentes

Cette méthode simple utilise vos temps sur 10 km ou semi-marathon. Allure marathon ≈ Allure semi-marathon – 1 km/h. Allure marathon ≈ Allure 10 km – 2 km/h

Exemple : si votre allure sur semi-marathon est de 12 km/h, visez 11 km/h pour le marathon.

  • Méthode 3 : La formule de Riegel

Elle prédit un temps sur une distance donnée à partir d’une performance sur une autre distance via cette formule  T2 = T1 x ((D2/D1) x 1,06).

T1 est le temps réalisé sur la distance D1 (en secondes). D1 est la distance de référence (en mètres). T2 est le temps prédit pour la distance D2. D2 est la distance pour laquelle on veut prédire le temps Le coefficient 1,06 représente une différence de 6% entre les distances, basée sur les observations de Riegel.

Exemple : si vous avez couru un 10 km en 55’20’’(3 320 secondes) et souhaitez prédire votre temps sur un semi-marathon (21,1 km). T2 = 3320 x ((21 100/10 000) x 1,06) T2 = 3 320 x 2,2366 = 7425 secondes = 2h03’45’.

Pour une prédiction optimale, basez-vous sur la performance la plus récente et la plus proche de la distance visée.



De Saint-Amand-les-Eaux à Dour, le Marathon des Gueules Noires parcourra les terres minières de France et de Belgique le 29 juin.

La série 2025 des nouveaux marathons se poursuit. Le même week-end que le nouveau Marathon du Vercors, un nouveau Marathon des Gueules Noires verra le jour dans le Nord.

Olivier Motte, qui organise depuis trois ans le semi-marathon de Dour, a eu l’idée de créer une épreuve à cheval entre France et Belgique, avec un marqueur fort : le patrimoine minier de la région.

Aussi, six semaines après le semi de Dour (5 avril), ce nouveau marathon s’élancera le 29 juin de Saint-Amand-les-Eaux en hommage aux célèbres « gueules noires » qui travaillaient dans les mines au siècle dernier.

Avant de rallier la piste du stade Dour, côté belge, l’itinéraire traversera 9 communes, où partout le passé minier surgira.

Au coeur des vestiges des charbonnages

Si la région est plate, ce n’est pas le chrono que l’on viendra chercher mais une plongée au cœur de ce passé industriel. Le tracé cheminera ainsi notamment entre les terrils et les vestiges des charbonnages.

Routes, pistes cyclables, voies vertes, pistes forestières et larges sentiers s’enchaîneront au fil des kilomètres. Le tout avec de beaux accents verdoyantes, sur les bords du canal de Mons et dans le Bois de Raismes notamment, et des passages plaisants au coeur des villages, notamment celui de Condé-sur-l’Escaut.

Cette première s’annonce également festive avec animations, soirée DJ avec foodtruck jusqu’à la tombée de la nuit.

Le tout avec un dossard symboliquement affiché à 42 euros, ce qui se fait bien rare à présent ! Il comprend un tee-shirt, une médaille, 10 ravitos en course et un à l’arrivée, un ticket pour une douche citywash, et un système de navettes entre le départ et l’arrivée. Les inscriptions sont ouvertes sur le site de la course 42KM.be



Le tracé plat et rapide du Monaco Run a une nouvelle fois permis aux meilleurs de battre des records. Sur le 5 km, la Néerlandaise Diane Van Es s’empare du record d’Europe et Cassandre Beaugrand actualise le record de France. Sur le 10 km, une foule inédite. Retour sur un dimanche ensoleillé au pied du Rocher.

Dans une course remportée pour la seconde année consécutive par Likina Amebaw (ETH) en 14’33 », nouveau record de l’épreuve, la vice-championne d’Europe du 10 000 m, Diane Van Es (NED), a su tirer parti d’une matinée printanière pour réaliser le 5 km le plus rapide jamais couru par une européenne, en 14’39 ».

Monaco Run 2025
©Dan Vernon

Désormais, les trois records d’Europe du 5km ont été établis sur le parcours monégasque (Women only, women mixte, men).

Record de France pour Cassandre Beaugrand

La championne olympique de triathlon et sociétaire de l’AS Monaco Athlétisme, Cassandre Beaugrand s’est également illustrée dans cette course aux records. Avec un temps de 14’53 », elle termine 4ᵉ et s’empare du record de France de la discipline, portée par les encouragements d’un public venu en nombre sur le Quai Albert 1er.

Isaac Kimeli tout près du record européen

Monaco Run 2025
©Dan Vernon

Chez les hommes, le Belge Isaac Kimeli a frôlé la meilleure marque européenne sur la distance, échouant à seulement trois secondes du record (13’15 »). Il était suivi de près par Frederik Ruppert (GER) et Djilali Bedrani (FRA), qui ont franchi la ligne en 13’21 » et 13’22 » respectivement.

Avec 27 licenciés engagés sur le 5 km, le club de l’AS Monaco a une fois de plus affiché une présence remarquée sur les routes de la Principauté ce matin.

Affluence inédite pour le 10 km du Monaco Run

Première course de la matinée, le 10 km s’est élancé à 9h00 depuis la route de la piscine. Avec un nombre record de participants, les rues de Monaco ont été submergées par une vague de coureurs.

Sous des conditions climatiques parfaites, Cédric Siebert s’est imposé en 30:44, devançant Hamid Boudhair (31’03 ») et Julien Geydon (31’47 »). Le Monégasque Nicolas D’Angelo termine au pied du podium en 31:48.

Chez les féminines, Augustine Emeraux a signé une très belle performance en 34:06, devançant Aurora Bado (34’27 ») et Justine Guerard (35’37 »).

Enfin, dans le cadre du Monaco Run Gramaglia était organisée la marche caritative Pink Ribbon, la traditionnelle marche en faveur de la lutte contre le cancer du sein qui a réuni plus de 300 inscrits dans les rues de la Principauté.

Retrouvez les résultats complets du Monaco Run 2025



La Bondi est l’une des plus populaires chez les coureurs débutants et/ou lourds recherchant un maximum de confort sur course longue. Jusqu’à présent son poids au-dessus de la concurrence et son manque dynamisme la plaçait invariablement dans la catégorie des chaussures « pépères ». Mais ça, c’était avant.

Le confort et l’amorti sont amplifiés sur cette Hoka Bondi 9. Par rapport à la version précédente, la semelle est plus épaisse de 2mm, avec un stack de 43 mm au talon et 38mm à l’avant. 2 mm, cela peut paraitre anecdotique mais ça ne l’est pas quand on sait que la Bondi présentait déjà l’un des semelles les plus épaisses du marché.

On retrouve un peu la sensation éprouvée avec les tout premiers modèles Hoka aux semelles « oversize ». Le ressenti en termes de confort est incroyable. Les articulations sont parfaitement protégées avec une absorption des impacts ultra efficace.

L’aspect est massif, mais le chaussant est ajusté, ajoutant au maintien et donc au sentiment de sécurité. Avec une telle hauteur de semelle c’est plutôt bien pensé. Le laçage est efficace et la languette protectrice comme il faut.

Une nouvelle mousse plus légère et plus dynamique

HOKA_Bondi 9

Le risque avec cette « poussée de croissance » de la semelle se situe au niveau du poids historiquement assez élevé. Mais Hoka a introduit une mousse EVA supercritique qui fait perdre quelques grammes et de gagner en dynamisme tout en conservant une durée de vie normale. Voilà une direction de développement bien plus enthousiasmante que l’introduction du carbone qu’Hoka avait tenté sur la Bondi X.

La tenue de route est excellente une fois appréhendée la hauteur de semelle, qui ne déboussolera pas les amateurs de Hoka).

La Bondi 9 est la chaussure idéale pour les coureurs lourds souhaitant débuter en toute sécurité. La nouvelle mousse lui donne un petit coup de peps qui augmente sa plage d’utilisation.

Pour les coureurs expérimentés c’est une partenaire idéale pour les sorties en récupération post séance intense ou compétition exigeante.

Prix : 180 € – Poids : 297 g en 44 2/3 – Drop : 5 mm

Les notes du testeur Amorti : 20/20 – Confort : 19/20 – Dynamisme : 14/20 – Stabilité : 16/20 – Souplesse : 14/20

Le + La semelle plus épaisse mais plus souple et plus dynamique.

Le – Pas un moins, mais une chaussure vraiment dédiée aux coureurs lourds.

Usage : toutes distances sur route et chemins pour coureur de tous poids.



La séance de déblocage avant-course se court l’avant-veille ou la veille d’une compétition. Elle permet de faire un léger rappel de l’allure visée sans accumuler de fatigue.

A 48 heures ou 24 heures de votre semi-marathon ou de votre marathon, le but est d’effectuer une petite sortie qui n’accumulera pas de fatigue musculaire mais qui inclura un léger rappel d’allure visée. Cette séance de déblocage a pour objectif de « réveiller » votre organisme afin de le remobiliser au niveau neuro-musculaire.

Elle permet de vous mettre dans la course sur le plan mental. Certains ont besoin d’être focalisé sur leur objectif. Aussi, ctte séance les rassurera sur leur forme et fera redescendre un peu le stress. En tout cas, si vous avez déjà des habitudes d’avant-course qui vous réussissent, ne changez rien !

Quelle dernière séance ?

La séance de déblocage se réalise l’avant-veille ou la veille de la compétition pour faire un léger rappel de l’allure visée sans accumuler de fatigue.

Cela dépendra la distance de votre compétition. Pour un 5 ou 10 km, il est préférable de faire 20 à 25 minutes de footing lent avec quelques accélérations progressives sur 80-100m et une récupération avec un retour trottiné. Par accélérations progressives, on entend des lignes droites courues à une bonne allure, en cherchant le placement, sans sprinter.

En vue d’un semi ou d’un marathon, nous recommandons de faire 20 à 25 minutes de footing lent, puis 1 km à l’allure visée, sans dépasser les 30 minutes.

Quand placer sa dernière séance avant course ?

Effectuez-la la veille de la course si et seulement si vous avez l’habitude d’enchaîner 2 séances d’affilée dans votre préparation, soit à partir de 4 séances par semaine. Si vous courez moins régulièrement, pratiquez cette séance l’avant-veille de votre course.

Cette recommandation est à adapter bien sûr en fonction de votre déplacement pour vous rendre sur votre compétition. Idéalement, on la fera sur le parcours de la course. Si ce n’est pas possible, optez pour votre terrain habituel.

Lire aussi Dernière semaine avant marathon : que faire ?

Les précautions à prendre

La séance de déblocage se réalise l’avant-veille ou la veille de la compétition pour faire un léger rappel de l’allure visée sans accumuler de fatigue.
La séance de déblocage se réalise l’avant-veille ou la veille de la compétition pour faire un léger rappel de l’allure visée sans accumuler de fatigue.
  • Les sensations peuvent différer de ce que vous allez rencontrer le jour J. On peut avoir les jambes lourdes et faire une très belle course, et inversement se sentir voler sur cette séance et contre-performer le lendemain !
  • Cette séance ne doit pas être fatigante. Ne faites pas les accélérations ou le rappel d’allure si vos sensations ne sont pas bonnes.
  • Si vous la pratiquez avec des amis, respectez bien votre allure en endurance fondamentale, ne vous grillez pas en voulant aller plus vite, restez bien dans le plaisir et le partage d’un footing entre copains.

Lire aussi : que manger avant une course ?

Que faire entre cette séance de déblocage et le jour J ?

  • Piétiner le moins possible. Même si vous venez de loin pour participer à votre compétition, évitez de visiter les lieux toute la journée du samedi, car vous accumuleriez ainsi trop de fatigue.
  • Penser à bien s’hydrater et  s’alimenter. Éviter les fibres et les nouveaux aliments afin de ne pas avoir de mauvaises surprises au niveau digestif. Buvez de l’eau par petites quantités de façon régulière.
  • Faire micro-sieste l’après-midi. C’est toujours ça de pris côté récupération, sachant que la dernière nuit est souvent mouvementée par le stress accumulé.  



Ce hors-série collector regroupe tout ce que vous devez savoir pour venir à bout de votre marathon. Des conseils et des programmes d’entraînement sur-mesure exclusifs pour relever votre défi.

Le marathon connaît un fol engouement. La part de néo-marathoniens grimpe en flèche sur de nombreuses épreuves organisées en France. Le Marathon de Paris en est la plus belle démonstration.

Rendez-vous compte, le 13 avril, parmi les 50 000 coureurs attendus, plus de 23 000 coureurs s’engageront pour la première fois dans un voyage de 42.195 km à travers la capitale ! La distance reine de la course à pied s’offre au plus grand nombre et c’est tant mieux.

Votre préparation marathon pas à pas

Hors-série Running Attitude - Marathon 2025

« Si tu veux changer ta vie, cours un marathon » affirmait le champion tchèque Emil Zatopek. C’est tellement vrai. Mais courir un marathon ne s’improvise pas, même sur un malentendu.


Dans ce hors-série, vous trouverez toutes les recommandations pour vous permettre de bien vivre cette expérience. Nous détaillons vos trois mois de préparation en vous expliquant le but de chaque période de votre préparation.

Vous y trouverez des conseils pour optimiser votre préparation mais aussi des conseils pour le jour J. Bien sûr, ce hors-série propose aussi des plans d’entraînement. Ils sont détaillées sur plus de 20 pages, classés par objectif. Qu’il s’agisse de terminer votre premier marathon comme d’améliorer votre record de moins de 4h à moins 3h, nos séances sont adaptées et agrémentées de conseils.

A l’arrivée, chacun à son niveau connaîtra le même bonheur. Être finisher de cette distance mythique, à Paris comme ailleurs.

Hors-série en vente en kiosque ou à commander directement en ligne, en version papier ou numérique.



Le 5 octobre le mythique stade de tennis de Roland-Garros à Paris ouvrira ses portes pour une course de 10 km : le Run, Set & Match. Une occasion unique pour les fans de running de parcourir un nouveau terrain de jeu.

RnK et la Fédération Française de Tennis proposent une nouvelle expérience inédite  le 5 octobre. Le Run Set & Match au cœur de Roland-Garros, temple français du tennis.

10 km au coeur de Roland Garros

Run, Set & Match, un nouveau 10 km à Roland Garros

Ce rendez-vous constituera une occasion unique pour les fans de course à pied de parcourir un nouveau terrain de jeu et, pour les passionnés de sport et de tennis, de (re)découvrir un lieu mythique le temps d’une journée.

Lancé à 10h, le 10km sera tracé à l’intérieur et autour du Stade Roland-Garros. Les coureurs auront notamment le privilège de passer dans les allées et entre les différents courts. L’épreuve se terminera au pied du légendaire court Philippe-Chatrier.

Courses enfants & animations

©Cédric Lecocq

Les enfants ne seront pas en reste. Trois distances sont prévues pour les jeunes de 6 à 15 ans (430m, 1,1km et 1,75km) dans l’enceinte sportive.

Par ailleurs, des animations rythmeront la journée. En plus des visites du tenniseum et du musée, des projections de films, et des défis scomme des courses verticales ou des courses sprints. Le dossard est affiché à 35 euros pour le 10 km et 9 € pour les courses enfants, avec accès accompagnateurs inclus.



G-Heat, leader français du vêtement chauffant propose une gamme de vêtements techniques pour affronter le grand froid, dont ces chaussettes très douillettes.

Plus jamais froid aux pieds !

Après notre test de la veste Softshell G-Heat, poursuivons la série « chauffe qui peut » avec les chaussettes. Le modèle outdoor V2 est haute et bien épaisss. Déjà chaudes en elles-mêmes, ces chaussettes sont dotées d’un système d’appoint de chauffe permettant d’affronter des températures très basses. C’est idéal pour ne pas ressentir le froid, même pour les personnes souffrant de la maladie de Raynaud.

G-Heat, leader français du vêtement chauffant propose des chaussettes Outdoor V2 pour affronter le grand froid.

Pour courir, elles ne seront utiles que lorsqu’il fait vraiment très froid. Mais pour cela, il faudra des runnings assez larges pour accueillir ces chaussettes épaisses. Idem pour le legging bien large au niveau des mollets car les batteries prennent un peu de place (ou alors il faut enfiler les chaussettes par-dessus le collant).

Polyvalentes en hiver

G-Heat, leader français du vêtement chauffant propose des chaussettes Outdoor V2 pour affronter le grand froid.

Elles seront vraiment idéales pour le ski de fond, les raquettes à neige, le ski de randonnée et bien sûr le ski de piste avec ses longs moments statiques sur les remontées mécaniques. Elles seront aussi très utiles en vélo où le froid aux pieds est plus fréquent qu’en courant. Dans la vie quotidienne, elles vous serviront dans toutes les occasions où vous avez froid aux pieds et même à l’intérieur lors de longues positions statiques.

A noter qu’elles sont renforcées au niveau des orteils et des talons. En revanche, leur entretien est un peu contraignant car il est recommandé de les laver à la main. Il est tout de même possible de les passer à la machine à 30°C mais avec un essorage minimum (pas de sèche-linge, javel, adoucissant ou nettoyage à sec).

Il ne faut pas non plus les tordre pour les essorer, afin de ne pas risquer d’endommager les systèmes de chauffe. Et ne pas oublier non plus de retirer les batteries avant lavage !

Une batterie dans chaque chaussette

G-Heat, leader français du vêtement chauffant propose des chaussettes Outdoor V2 pour affronter le grand froid.

Le mode de fonctionnement est très simple : il faut brancher les batteries dans les poches dédiées sur les côtés externes en haut de chaque chaussette. Une pression un peu longue du bouton suffit à activer la chauffe, qui devient optimale en quelques minutes.

De brèves pressions permettent ensuite de moduler la chauffe d’une à trois barres. On peut aussi régler le niveau de chaleur à distance grâce à une petite télécommande sans fil.

Côté autonomie, la batterie dure 1h30 à 2h30 à l’intensité maximale (3 barres), 3h à 4h à l’intensité moyenne (2 barres), et 5 à 6h à l’intensité faible (1 barre). Les batteries sont à recharger après chaque usage, comptez 4 à 5 heures pour une charge totale. A noter que chaque batterie pèse 90 g.

Composition : 80% coton, 10% élasthanne, 10% nylon.

4 pointures : 35/38, 39/41, 42/44 et 45/47)

Prix : 149,90 avec 2 batteries incluses.



G-Heat, leader français du vêtement chauffant propose des vêtements techniques pour les sportifs. Nous avons testé la veste Softshell. Chaud devant !

La veste Softshell chauffant eG-Heat est unisexe, d’où sa coupe droite et ample. Les tailles sont plutôt calculées pour des mensurations masculines. Si vous êtes une femme, il faut prendre au moins une taille en dessous de ce dont vous avez l’habitude.

Cette veste est déperlante et coupe-vent. Doublée d’un tissu polaire, elle est très protectrice en elle-même. Mais comme tous les vêtements G-Heat, elle est de plus dotée d’un système de chauffe permettant d’affronter des températures très basses.

Une veste chauffante multi-usages en hiver

Veste chauffante Softshell G-Heat

Si elle est un peu encombrante pour courir, elle sera en revanche très appréciable après une séance. On évite ainsi de prendre froid en s’étirant par exemple.

En vélo, elle permet d’enchaîner montées et descente sans avoir à se changer, tout simplement en activant les zones de chauffe pour ne pas greloter dans les descentes. D’un look plutôt urbain, elle sera d’ailleurs particulièrement adaptée au vélotaf.

De même en ski de piste, il sera possible de l’allumer uniquement sur les télésièges par exemple. En ski de randonnée, ce sera l’inverse, on pourra la mettre en chauffe pour la descente après l’effort de la montée. Autre usage possible en raquettes à neige et même en randonnée par temps froid où elle évitera d’avoir à trop se couvrir.

Pensons aussi aux supporteurs de foot ou de rubgy. Ils la trouveront idéale pour éviter de se geler au bord des stades. D’autant plus qu’elle comporte deux grandes poches et une capuche amovible et réglable.

3 zones de chauffe

Veste chauffante Softshell G-Heat

La zone de chauffe ventrale se trouve au niveau des poches et tient les mains bien au chaud. En revanche, évitez d’y mettre votre téléphone. Il y a aussi une zone chauffante derrière le cou. La troisième se situe dans le dos. On aurait aimé avoir des zones de chauffe sur les épaules et le haut des bras, parties du corps où l’on ressent particulièrement le froid.

Notons que l’entretien est contraignant. En effet, il est recommandé de la laver à la main (ou en surface), avec de l’eau tiède et du savon ou une lessive douce sans adoucissant. Ne pas la tordre pour l’essorer, ni la faire sécher sur un radiateur, au risque d’endommager le système de chauffe (pas de sèche-linge, de javel, de nettoyage à sec, ni de repassage).

Comment cela fonctionne ?

Il suffit de brancher la batterie (bien rechargée) dans la poche dédiée à l’intérieur de la veste (elle pèse 200g). Une pression un peu longue du bouton suffit à activer la chauffe, qui devient optimale en quelques minutes. De brèves pressions permettent ensuite de moduler la chauffe d’une à trois barres.

Côté autonomie, la batterie dure 2 à 3h à l’intensité maximale (3 barres), 3h30 à 4h30 à l’intensité moyenne (2 barres), et 6 à 7h à l’intensité faible (1 barre).

Les batteries sont à recharger après chaque usage. Comptez 6 à 7 heures pour une charge totale. Lorsque vous n’utilisez pas votre veste, il faut débrancher la batterie et la stocker dans un endroit sec, à température ambiante et toujours chargée. Il est également recommandé de la recharger au moins tous les 3/4 mois même si vous ne vous en êtes pas servi, pour prolonger sa durée de vie (jusqu’à 500 cycles de charge).

Prix : 169.90 € (avec une batterie)