Pas simple de concilier pratique sportive et règles. Certaines femmes ne ressentent aucune gêne pendant cette période menstruelle, d’autres souffrent de nausées, de troubles digestifs ou de maux de tête. Tour de la question.

Faut-il stopper sa pratique sportive en période de règles, même si elles sont peu abondantes et peu douloureuses ? 

C’est bien essayé mais ça ne marche pas ! Le mot d’excuse « je ne peux pas, je suis indisposée » – pour échapper aux séances de sport n’est pas recevable. Aucune raison médicale ne contre-indique la pratique d’une activité sportive pendant la période des règles. Au contraire, au bout d’une demi-heure d’activité, grâce à la sécrétion de nos précieuses endorphines, les petites douleurs de règles disparaissent. Un entraînement régulier permettra d’élever le seuil de sensibilité à la douleur et de rendre les règles moins pénibles.

Est-on moins performante quand on a ses règles ?

Eh bien non ! De nombreuses études le prouvent, et depuis longtemps. Sauf dans les cas de règles très douloureuses et abondantes pouvant générer un risque d’anémie et de fatigue. Une chercheuse américaine a même récemment travaillé avec les footballeuses de l’équipe américaine (dont la fameuse Megan Rapinoe) afin d’intégrer leurs règles au cœur de leurs programmes d’entrainement. Elle a créée une application FitrCoach permettant de suivre son cycle et d’adapter son entrainement et son alimentation en fonction de son cycle. Une belle idée ! Côté compétition, beaucoup de femmes reconnaissent aussi avoir battu leur record en course pendant leurs règles. Le corps possède donc une sacrée capacité d’adaptation !

Est-ce que le sport intensif peut faire disparaître les règles ?

Oui. Et c’est même très fréquent dans le sport de haut niveau. Il faut savoir que la régulation des règles se fait en grande partie via l’hypophyse. Cette glande prend en compte un très grand nombre de facteurs internes et externes comme le niveau de fatigue, le stress ou encore l’état des réserves en graisses. Or la coureuse assidue, qui s’entraîne 3 ou 4 fois par semaine dépense parfois plus de calories que son alimentation lui en apporte. Elle perd alors de la masse grasse. Les œstrogènes responsables de l’arrivée des règles sous commande de l’hypophyse sont fabriquées en partie dans les tissus gras. Ils ne sont alors plus présents en quantité suffisante dans le corps pour provoquer l’apparition du cycle. En fonction des femmes, de l’intensité de leur entraînement et de leur nutrition, ce phénomène peut conduire à une diminution très importante du flux des règles, voire à sa disparition totale.  

Enchaîner deux plaquettes de pilule pour décaler mes règles si j’ai une compétition, c’est une bonne option ? 

Oui et non. Oui de manière très exceptionnelle. Non de manière systématique car perturber sans cesse les cycles de fabrication naturelle des hormones est fortement déconseillé. Cela aura potentiellement une incidence sur la fécondité. En période de grande compétition ou pour une épreuve particulière, on peut effectivement adopter cette solution. Mais dans le cas de compétions fréquentes, il est alors conseillé de s’orienter vers d’autres moyens de contraception. Pensez au stérilet, très faiblement dosé en progestérone. Il diminue en effet considérablement les flux de règles. Et le stérilet est maintenant parfaitement adapté aux jeunes filles qui n’ont pas eu d’enfants.

Que pratiquer avant les règles si le syndrome prémenstruel me met à plat ?

Un sport doux comme la marche active améliorera les symptômes et activera la circulation sanguine. Les étirements lombaires avec une grande respiration abdominale peuvent aussi soulager. On peut par exemple s’allonger sur le côté et remonter ses genoux vers son buste pour que ses cuisses forment un angle droit avec le dos. Cette posture permet de repositionner l’utérus.

Si on a mal au ventre et que l’on se sent ballonnée, on peut aussi faire du vélo ou de la natation. Ces deux sports ne sollicitent pas le poids du corps. Ainsi, les symptômes les plus couramment décrits pendant cette période prémenstruelle arrivent généralement  2 à 7 jours avant les règles. Bien sûr, c’est alors à chaque femme d’adapter le sport qui lui fera le plus de bien. Physiquement mais aussi émotionnellement. Cela pourra être « chips-canapé » mais il faudra alors mettre le turbo quand les symptômes seront passés…  

Serviette hygiénique ou tampon pendant le sport ?

C’est une vraie problématique pour la sportive. La solution la plus adaptée, c’est le tampon. Mais attention, une mise en garde importante : le tampon reste un facteur de risque très important dans la survenue du syndrome de choc toxique. Et ce d’autant plus si ce tampon est porté plus de 4h. Il convient de privilégier des tampons adaptés à son flux habituel et si possible fabriqués à base de coton et de matières absorbantes biologiques non blanchies au chlore. Et la serviette hygiénique ? Elle est peu adaptée pour une course de plus de 20 minutes car elle va très vite générer des frottements, donc des irritations, voire même des brulures…

Y-a-t-il d’autres solutions ‘anti-pollution’ pour faire du sport pendant ses règles ? 

Oui, il y a la cup ou coupe menstruelle. Elle est bien tolérée et adaptée pour la pratique du sport pendant les règles. Il s’agit d’une coupe en silicone chirurgicale en forme d’entonnoir et que l’on insère dans le vagin pour recueillir le sang. Son utilisation est simple. A condition d’impérativement la vider et la nettoyer pour la remettre toutes les 4 heures. Attention, comme pour les tampons, ne jamais dépasser 4 à 6 h d’utilisation sans l’enlever, la vider et la nettoyer consciencieusement. Pour la stériliser entre 2 cycles, il suffit de la faire bouillir dans l’eau.

Autre option, la culotte lavable, récemment débarquée sur le marché français. Elle peut se décliner sous la forme de culotte, de string ou boxer. Elle ressemble à un sous-vêtement classique mais elle absorbe l’équivalent de deux tampons. L’astuce tient dans plusieurs microcouches de tissus cousues dans l’entrejambe. Facile d’entretien, après l’avoir rincée à l’eau froide il suffit de la passer au lave-linge. Il faut juste prévoir d’en avoir au moins 2 ou 3 pour les changer et avoir le temps de les laver.



Un coup de coeur pour cette panoplie féminine Odlo Run Easy Warm. Tout confort, légère, douillette, respirante et ajustable !

C’est encore l’hiver. Matin et soir, les températures sont fraîches pour sortir courir. Mais pas d’excuse pour zapper ses entraînements avec cette panoplie Run Easy warm d’Odlo ! Cette marque norvégienne existe depuis plus de 75 ans. Elle s’est taillée une solide réputation dans ce qu’on appelle les premières couches. Comprenez, les textiles techniques chauds, respirants que l’on porte à même la peau.

Haut Run Easy Warm, col ajustable et doublure en polaire respirante

Le haut manches longues Run Easy Warm (60 euros) possède une doublure surprenante de douceur. Nous l’avons testé en noir-gris, mais il existe aussi en rouge-cerise ou bleu turquoise. Sa spécificité repose sur un col cheminée ajustable. Il possède aussi des passe-pouces aux poignets.

Haut Run Easy Warm d'Oldo
Haut Run Easy Warm d’Odlo.

Ce haut cache bien son jeu. A l’intérieur, il contient une multitude de microalvéoles polaires. Cela explique sa douceur et sa chaleur, mais aussi son côté respirant. Car ces alvéoles polaires permettent d’évacuer facilement l’humidité liée à la transpiration. Pas d’effet cocotte minute ou sauna ! Autre bonus constaté : pas d’odeur de transpiration résiduelle. Et ce, malgré une composition à 96% à base de polyester (recyclé) et d’élasthanne.

Il se porte de 3 manières : à même la peau, sans veste pour un confort optimal à 10°C et sans vent. A même la peau avec une veste technique par-dessus, sous 10°C et en cas de vent. Ou avec un t-shirt technique moulant dessous et une veste par-dessus. C’est la fameuse solution « superposable » en cas de grand froid et de vent.

Et la couleur ? Toute en sobriété. Le coloris noir comportedes zones chinées en gris. On les retrouve aussi sur le côté du legging. C’est du coup un haut passe partout. D’autant que son col montant peut servir de foulard, ou de masque protecteur contre le froid et le vent, en le remontant jusqu’au nez. Grâce son cordon, on peut en effet le serrer et l’ajuster ainsi de manière précise.

On note également la présence de signes réfléchissants la lumière. Ce qui nous a manqué ? Une mini poche à l’arrière ou sur le coté. Juste pour y glisser une clé, un mouchoir, un stick à lèvre ou un masque.

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Un legging doux et chaud

Le legging Run Easy Warm (80 euros) est lui aussi tout doux, léger et chaud. A l’usage, il monte haut et ne glisse pas. Cela évite la désagréable sensation du bas du dos ou du nombril à l’air !

Collant Run Easy Warm Odlo
Collant Run Easy Warm Odlo

N’avez-vous jamais passé toute une sortie running à rentrer votre haut dans le bas, pour éviter que l’air ne passe ? Ici, ce n’est pas le cas. Car le haut associé possède une coupe longue et droite qui protège les reins. Mais surtout le legging à taille haute est agrémenté d’un cordon de serrage pour s’adapter parfaitement à toutes nos morphologies de ventre.

Le contact du legging sur la peau est très doux. On retrouve la sensation de douceur et de légèreté à partir du genou et sur tout le mollet, avec les fameuses microalvéoles polaires.

Là encore, une excellente isolation thermique et une gestion de l’humidité optimale. Pas de crainte d’avoir trop chaud lors de la pratique sportive au grand froid !

Le plus : deux poches plaquées de chaque coté des jambes. Cela évite ainsi le cliquetis de la clé contre les pièces de monnaie. On apprécie aussi les marquages lumineux à l’arrière des mollets. Et la petite poche supplémentaire dans le haut de la ceinture à l’avant, coté ventre. L’une des poches latérales aurait toutefois pu posséder une petite fermeture pour sécuriser le contenu.

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Le marathon de la Baie du Mont Saint-Michel ainsi que les courses composant le Run In Mont Saint-Michel prévus 21 au 22 mai 2022 sont annulés.

Run in Marseille est déjà passée à la trappe cette année. C’est donc au tour de Run in Mont-Saint-Michel. L’évènement, prévu du 21 au 22 mai est annulé. Pour l’organisateur, Amaury Sport Organisation, la pérennité de ce Run In normand passait par un développement du nombre de participants. Et ce grâce à l’ajout de courses complémentaires de l’historique marathon. Ces dernières années, en plus du traditionnel marathon-duo, un semi, un 10 km, et un trail de 56 km sont venus gonfler les rangs.

Trop peu d’engagés sur Run in Mont-Saint-Michel

Mais la crise sanitaire a mis un coup d’arrêt à cet élan. Ainsi, l’édition 2022 de ce Run in Mont-Saint-Michel « n’aurait pas permis d’atteindre le nombre de participants nécessaire au maintien durable de l’épreuve », précise le communiqué de presse.


De son côté, le Département de la Manche, partenaire local, constate que l’évènement peinait à décoller. « Il s’est développé auprès d’un public local et régional de proximité. Mais sans parvenir à attirer des participants venant de régions françaises plus éloignées voire d’autres pays. Cette volonté, liée à son souhait de développement de l’attractivité territoriale, ne s’est pas matérialisée à la hauteur des espérances« , indique également le communiqué. Le département se désengage de ce Run in Mont Saint-Michel en accord avec A.S.O. L’organisation procédera prochainement au remboursement des inscrits. On doute, à cette annonce, que ce beau marathon courant du port de la Houle à Cancale au pied du Mont-Saint-Michel revoit le jour…



Cette année, le Marathon du Mont-Blanc se courra en boucle autour de Chamonix. L’épreuve phare de la Golden Trail World Series attend 2 300 concurrents et de beaux champions face au Mont-Blanc. Reconnaissance.

Chamonix, Place du Triangle de l’Amitié, le 26 juin prochain. 2 300 heureux tirés au sort s’élanceront pour le 19e Marathon du Mont-Blanc. Les champions mettront 3h30, la moitié du peloton plus de 8h. Ce 42 km assorti de 2540 m de dénivelé positif ne s’improvise pas.

« 2500 mètres de dénivelé positif, c’est presque comme si vous montiez au sommet de l’Aiguille du midi depuis Chamonix. Ce n’est pas rien ! », se plaît à rappeler Fred Comte, directeur du club des sports de Chamonix, qui épluche avec nous le circuit, qui évolue cette année. Exit l’arrivée en altitude à Planpraz, cette année le Marathon du Mont-Blanc se courra en boucle autour de Chamonix.

Ne pas se griller et lever les pieds

Un kilomètre dans les rues de Chamonix puis on entre en sous-bois sur de larges pistes de ski de fond. La mise en jambe est tranquille avant les premières bosses qui montent au Lavancher (km5/200 D+). Pas la peine de s’y griller dans l’euphorie du départ !

Bientôt, le premier single, dit « balcon Nord » conduit les traileurs juqu’au Tour en passant par Argentière (km9) et le Planet (km10 / 500 D+).Il faut lever les pieds pour éviter les racines d’épicéas,  gérer les micros coups-de-cul, tout en appréciant la fraicheur matinale de la forêt.

Au fond de la vallée, au ravitaillement du Tour (km12 / 600 D+), l’échauffement sera fait… Mieux vaut y reprendre des forces avant d’attaquer l’Aiguillette des Posettes, point culminant à 2 200m. Un bon morceau de 800 D+ à grimper. D’abord 5 minutes de bonheur, un peu à plat, au soleil (on l’espère) et avec vue. Puis, la pente se raidit au gré de lacets avant de chevaucher la longue arête qui conduit au cairn sommital.

2500 m de dénivelé positif en 42 km pour ce Marathon du Mont-Blanc.
2500 m de dénivelé positif en 42 km pour ce Marathon du Mont-Blanc.

Marathon du Mont-Blanc : une vue à couper le souffle

Au sommet (km17/1 400 D+) surtout, retournez-vous ! En enfilade, un panorama extra sur toute la vallée de Chamonix, le massif du Mont-Blanc, les Aiguilles rouges, les Alpes valaisannes et le barrage d’Emosson, où les concurrents du 90 km du Mont-Blanc sont passés deux jours avant.

On embraye ensuite sur une descente vers le col des Posettes. Peu raide, mais technique, elle mobilise les quadris sur les rochers et les dalles de schiste.

Une piste 4 x 4 au cœur d’un alpage vert tendre permettra de se refaire avant de rallier Vallorcine (km22) par un single dans les sous-bois. A ce 2eme ravito, on est à mi-course mais il reste 1000 mètres de dénivelé positif. Mieux vaut donc ne pas y arriver trop cuit !

Cap désormais sur le col des Montets (Km26 / 200 D +). Entre singles et pistes forestières, les chemins sont faciles mais il devient difficile de courir… Une fois la passerelle routière enjambée commence le juge de paix, versant Sud, en plein soleil. La montée au Béchard (350 D+) au cœur de la réserve des Aiguilles rouges, fait mal aux jambes et au moral. La descente qui suit, aussi, courte et technique. Ensuite, un sentier en balcon grimpe jusqu’au Bois de la Trappe avec une portion finale bien raide. Arrivée au pied du télésiège on aperçoit enfin le ravito de La Flégère (Km33 / 2 400 D+).

Un nouveau final en descente pour le Marathon du Mont-Blanc

Côté dénivelé, ce sera cette fois quasiment terminé. Un très beau single vallonné amène les traileurs à l’ancien alpage de la Charlanon (Km35 / 2540 D+) au milieu des rhododendrons, face à sa majesté le Mont-Blanc. Puis, au lieu de remonter à Planpraz, une descente directe sur Chamonix. Au fil de ses 7 derniers kilomètres, la clameur de Cham’ gagne. On y terminera sous les hourras du public massé Place du Triangle de l’Amitié. La boucle sera joliment bouclée. 

En pratique. 42 km et 2 540m D+ avec 3 ravitaillements complets. Départ de 7h30 à 8h en 4 vagues. Temps de course maxi : 10h (calculé sur l’heure de départ de votre vague) Barrières horaires (calées sur le départ de la dernière vague) : ravitaillement du Tour (Km13.5) + 2h45 / ravitaillement de Vallorcine (Km23,5) + 5h30 / ravitaillement de la Flégère (Km34) + 8h30 Un plateau inédit : 2e étape de la Golden Trail World Series, ce Marathon du Mont-Blanc est très disputé. L’an dernier, 10 athlètes en lice affichaient plus de 900 points ITRA. Une densité rare ! Bon à savoir: parmi les 3 courses de ce week-end chamoniard accessibles par tirage au sort, ce marathon est le plus prisé. 1 chance sur 6 en moyenne de décrocher son dossard.

Bon à savoir: parmi les 3 courses de ce week-end chamoniard accessibles par tirage au sort, ce marathon est le plus prisé. 1 chance sur 6 en moyenne de décrocher son dossard.



Cette Hoka Zinal, légère et dynamique est taillée pour les trails courts et moyens. On a apprécié le confort de l’amorti et le maintien du pied en montée comme en descente.

Découvrez la Hoka Rocket X

Hoka Zinal, quelle bonne idée que d’avoir nommé ainsi cette nouvelle paire de trail. Ce nom évoque la fameuse course Sierre-Zinal et ses 31km et 2200m de dénivelé. Une course mythique dont j’ai accroché le podium.

Dans les faits, cette Hoka Zinal est très légère et dynamique. Ce serait effectivement un bon choix pour participer à Sierre-Zinal. Bien souple, elle est taillée pour des trails et courses de montagne de courtes à moyennes distances. Sa semelle est bien affinée par rapport à l’ADN oversize de la marque Hoka.

Une bonne accroche sur sol dur

L’accroche est adaptée à des terrains plutôt durs. La hauteur de ses crampons n’est en effet pas suffisante sur les terrains très gras. En revanche, la qualité de caoutchouc de la semelle assure un bon grip sur les rochers même humides. Le drop de 5mm reste assez exigeant et demande une foulée en avant-plante, incitant à la relance tout comme le profil incurvé sous les métatarses.

Assez peu renforcée sur les côtés, l’empeigne de cette Hoka Zinal en mesh issu de matériaux recyclés n’est pas faite pour les pierriers agressifs. Le pied y manquera alors de protection. Et la paire pourra vite s’abimer…

Les notes de la testeuse. Amorti : 19/20 – Confort : 19/20 – Stabilité : 18/20 – Souplesse : 18/20 – Accroche : 16/20

Hoka Zinal, légère, dynamique et agile

Mais elle maintient bien sans contraindre, cette Zinal. Aussi bien en montée qu’en descente. Notamment grâce à une bonne largeur au niveau des orteils. Cela permet au pied de s’épanouir dans le chaussant et de jouer pleinement son rôle d’amorti et de propulsion de la foulée.

Le laçage classique avec des lacets plats qui tiennent bien noués, et une fine languette à soufflet, judicieusement échancrée en haut et qui reste bien en place, contribuent également à ce maintien efficace. De même que la largeur de la semelle.

La stabilité est ainsi bonne, même en dévers. La tige relativement basse au niveau du talon, libère bien le tendon d’Achille. Mais on se sent tout de même bien tenu grâce à la fermeté de sa coque talonnière. L’amorti, fourni par la semelle intermédiaire à double densité, est très agréable et confortable, absorbant bien les impacts tout en restant dynamique en propulsant vers l’avant.  Au final, une belle réussite cette Hoka Zinal !

Drop : 5 mm – Poids : 200 g en 38 2/3 – Prix : 160 €

Le + Légèreté, amorti, confort et dynamisme. Le – Drop exigeant.

Elle a testé pour vous. Isabelle Guillot, 60 ans, mesure 155 cm et pèse 45kg, 4 fois championne du monde de course de montagne, 2h36’16 » sur marathon, 4 fois championne du monde de course de montagne. Conditions du test : Environ 150 km, avec des séances de tous types sur des surfaces variées : herbe, sentiers techniques ou roulants, boue, pierriers, devers et fortes pentes.

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Le succès d’une compétition passe aussi par l’assiette. Des erreurs alimentaires peuvent gâcher votre course. Mieux vaut en prendre conscience avant le jour J !

Première règle d’or : ne vous affamez pas les derniers jours En vous mettant ainsi trop en restriction, vous pourriez arriver sur votre compétition avec un potentiel diminué. Si des entrainements sont planifiés durant votre dernière semaine, prévoyez au minimum une petite ration de féculents après chaque entraînement. 3 ou 4 cuillères de riz, pâtes, semoule, par exemple. L’idée est de « protéger » vos précieuses réserves musculaires et maintenir votre état de forme jusqu’au jour J.

Ne vous gavez pas de pâtes !

Jusqu’à la distance du semi-marathon, il n’est pas recommandé de changer vos habitudes. Manger de trop grosses rations de féculents (pâtes, riz) par peur de ne pas avoir suffisamment d’énergie risque de provoquer l’effet inverse de celui attendu. Inutile en effet d’espérer compenser un manque d’entraînement par un supplément de nourriture.

Sans augmenter les quantités, il faut prévoir au moins un apport de féculents sur l’un des deux repas principaux de la veille de votre course. Ainsi, vous disposerez d’un peu de carburant au niveau musculaire. Un exemple de menu ? En entrée, quelques crudités peu assaisonnées, puis une viande blanche, quelques cuillères à soupe de pâtes et légumes cuits et une cuillère à café d’huile de noix. En dessert, un yaourt nature et une compote de fruits sans sucre ajouté.

Quel petit déj le jour J ? Attention à ne pas manger trop lourd le matin de votre course. Sinon toute votre énergie risque d’être mobilisée pour la digestion. En effet, le petit-déjeuner ne sert pas à remplir les muscles de carburant mais le foie, dont les réserves ont été vidées durant le jeûne nocturne. En ce qui concerne les muscles, vous avez déjà fait le « plein » les jours qui précédent, après chaque entraînement. Quelques tartines de pain grillé avec un peu de confiture, un thé ou café avec une pointe de miel et un demi-verre de jus de pomme soigneusement dilué avec de l’eau suffisent.

Avant une compétition, fuyez les fibres dès J-3

En temps normal, les fibres sont nos amies. On recommande de manger des fruits et légumes, des céréales complètes, des légumes secs, des graines oléagineuses… C’est bon pour le transit, la santé et le contrôle du poids.

Néanmoins, les 3 derniers jours avant une course, la donne est différente. Les troubles digestifs à l’effort sont l’une des deux causes principales de contreperformance. Un excès de fibres consommé dans les quelques jours précédant la course peut être à l’origine de diarrhées ou autres désagrements. Il faut donc modérer les fruits et légumes temporairement trois jours avant la compétition.

Diminuez votre consommation de lait 

Le lait de vache contient un sucre fermentescible, le lactose. S’il n’est pas bien digéré, il est susceptible de fermenter et d’occasionner des troubles digestifs. Ce le cas, en compétition en été, lorsque la température du corps s’élève et que son PH diminue. Quelles conséquences ? Des ballonnements et des « dérangements » incommodants. Ainsi, si vous avez l’habitude de consommer beaucoup de lait de vache, modérez votre consommation les 3 derniers jours avant la compétition. Vous pouvez le remplacer par du jus de soja, du lait d’amandes, du jus de noisette ou lait délactosé. 

Abstenez vous de manger trop riche avant une compétition

Il ne faut pas bouleverser votre alimentation la semaine précédant une compétition, mais certaines habitudes sont à aménager. Si vous mangez trop riche, trop gras, trop sucré, trop salé, trop alcoolisé ou trop caféiné, alors la « tuyauterie » risque d’être bien encrassée le jour J. Vitesse bridée, pesanteurs gastriques, régurgitations acides, surchauffe, crampes… Ceux qui sont passés par là ne reproduisent généralement pas deux fois la même erreur. Une alimentation trop riche est à l’origine d’une acidification de l’organisme bien peu compatible avec l’effort sportif.

Privilégiez donc le poisson et les viandes blanches, les légumes vapeur, les assaisonnements légers, l’huile vierge première pression à froid, quelques fruits doux, l’eau minérale plate ou gazeuse, les produits laitiers maigre (en quantité modérée), et d’une manière générale les produits frais et au naturel.





La Prom’Classic de Nice, annulée en janvier est reportée au 3 avril. Il reste 1 000 dossards pour ce 10 km super roulant !

La Prom’Classic devait ouvrir l’année sportive à Nice, le 9 janvier dernier. Mais en raison des conditions sanitaires, la course a été annulée en dernière minute, le 5 janvier par la ville et la préfecture des Alpes-Maritimes.

Finalement l’organisation a réussi à reprogrammer ce 10 km très populaire ce printemps. Rendez-vous donc le 3 avril, pour un aller-retour express sur la Promenade des Anglais.

Prom’Classic, un 10 km et deux options

Ce 10 km est réputé pour son décor : on court le long de la baie des Anges, entre la Méditerranée et les palmiers. Mais aussi pour son profil roulant, propice aux performances. Records à battre : 28’37’’, un chrono réalisé par Raphaël Montoya (2020) et 32’08’’ côté féminin, signé aussi en 2020 par Liv Westphal. 

Pour la première fois cette année, la Prom’Classic propose deux options. On pourra courir ce 10 km en version chronométrée, pour la performance donc. Mais aussi en version non chronométrée, donc sans certificat médical, juste pour le fun. 

Les 1 000 dossards disponibles risquent d’être vite pris d’assaut.



Kilian Jornet sera au départ de l’UTMB Mont-Blanc cet été après 4 ans d’absence. Un grand retour sur les sentiers pour le champion catalan qui enchaînera les ultras cette saison.

Kilian Jornet est de retour. Après 4 ans d’absence à Chamonix Kilian Jornet renoue avec l’UTMB® Mont-Blanc. Le champion qui a récemment quitté Salomon, annonce sa 7e  participation au « sommet mondial du trail » le 26 août prochain. Rare sur les sentiers ces dernières années, il a annoncé un programme bien dense de compétitions cette saison.

Il sera d’abord au départ de la course de ski alpinisme La Pierra-Menta. Puis le 29 mai, il courra Zegama-Aizkorri. Kilian a déjà gagné neuf fois cette course du pays basque espagnol chère à son coeur. Ensuite, ce sera la Hardrock 100 (15 juillet) pour tenter un cinquième trophée. Le 13 août, la fameuse Sierre-Zinal et peut-être une dizaine victoire au coeur des alpes Valaisannes. Une préparation dense donc avant son prochain UTMB.

Kilian Jornet, un 7e UTMB pour le plaisir

« En fait, j’aime la douleur, me mettre dans le dur (…) La longue distance c’est un challenge avec l’effort, soutenir cette douleur qui dure. Mais aussi parce qu’à l’UTMB®, il y a toujours un gros niveau, une belle confrontation avec les athlètes sur un parcours que je connais bien. J’ai vécu plusieurs années à Chamonix. C’est un plaisir de revenir sur cette course mythique », commente celui qu’on surnomme l’ultra-terrestre.

L’athlète catalan a déjà remporté trois éditions de l’ultra chamoniard. En 2008, 2009 et 2011. C’est l’un des champions les plus titrés de l’UTMB. Il pourrait ainsi égaler François D’Haene, qui cumule lui 4 victoires. Son statut d’ancien vainqueur lui a permis d’obtenir un délai supplémentaire pour récolter ses 10 points qualificatifs. C’est chose faite avec sa victoire sur l’Ultra-trail de Tjörnarparen, le 12 février. On comprend désormais mieux pourquoi Kilian s’est aligné sur cet ultra suédois !

Un UTMB 2022 au sommet

Les stars de la discipline Jim Walmsley, Pau Capell, Xavier Thévenard, Tim Tollefson et Mathieu Blanchard, tous annoncés au départ du prochain UTMB, ont réagi à ce come-back de Kilian.


« C’est une super nouvelle. Courir avec une légende c’est pas souvent. Ça met des étoiles dans les yeux et ça donne envie d’être encore plus minutieux sur la préparation » a ainsi confié le Jurassien Xavier Thévenard, triple vainqueur de l’UTMB. 

Pau Capell, vainqueur de l’édition 2019 et détenteur du record de l’épreuve sur le parcours complet s’enthousiasme aussi. « Cela sera une belle compétition avec Kilian, avec Jim, Xavier… C’est vraiment bien que la course de référence réunisse les meilleurs athlètes au monde, ça sera une belle fête ». Une course de folie en perspective donc autour de Chamonix. Le plateau s’annonce exceptionnellement dense. On attend aussi Aurélien Dunand Pallaz, Luis Alberto Hernando, Pablo Villa, Benoit Girondel… La liste est longue ! Ne manquera que François d’Haene sur cette 19e édition palpitante…



Trouver chaussure à son pied n’est pas forcément aisé, tant il y a de marques et de modèles différents. Pour dénicher la paire qui vous sera la plus adaptée, il convient d’être attentif à plusieurs données.

Chaque marque possède ses propres technologies : forme de chaussant (étroit ou plus évasé), maintien (rigide ou plus souple), système d’amorti plus ou moins réactif, et semelle extérieure au caoutchouc plus ou moins raide et sonore lors de la réception sur le goudron. 

Notre premier conseil, c’est d’éviter d’acheter sa paire de runnings en se fiant uniquement à l’argumentaire technique. En effet, selon votre morphologie et votre antériorité dans la pratique du running, vous apprécierez plus ou moins certaines marques, caractéristiques ou technologies. L‘idéal, c’est toujours de tester en magasin avant d’acheter. Mieux vaut en effet effectuer quelques foulées. Si vous avez déjà eu de bonnes sensations avec un modèle, lorsque vous rechercherez une chaussure pour une autre distance ou un autre type de course, il y a de grandes chances pour que vous trouviez votre bonheur dans la même marque. 

Choisir une paire de running en fonction du terrain pratiqué

Si vous êtes adepte de course nature, il va falloir privilégier un modèle trail. La semelle sera plus ou moins crantée, selon les sols plus ou moins boueux et glissants auxquels vous allez être confronté. La tige sera plus ou moins protectrice selon la technicité des terrains (pierriers, dévers, etc.). Si vous courez majoritairement sur route et chemins stabilisés, des runnings classiques à semelles lisses feront l’affaire.

Pour choisir une paire de running, prenez toujours une pointure au-dessus de celle de vos chaussures de ville. Vos pieds vont gonfler à l’effort et vos orteils risquent de souffrir ! Ne partez jamais sur une compétition avec une paire de chaussures neuves. Deux ou trois sorties préalables seront nécessaire pour bien les « faire » à vos pieds et vous assurer qu’elles ne vous blessent pas.

Quel est votre niveau de pratique ?

Si vous débutez ou si vous ne courez que 2 ou 3 fois par semaine, sur des distances courtes et à des allures modérées, privilégiez le confort et l’amorti, afin de ne surtout pas vous blesser. Si vous souhaitez progresser et participer à des compétitions, il va falloir demander un peu plus à vos chaussures. En particulier en termes de souplesse et de dynamisme. La souplesse est facile à tester en pliant la semelle entre ses mains. C’est plus difficile en ce qui concerne le dynamisme, qu’il faudrait pouvoir ressentir au moins sur quelques foulées. 

Votre poids ?

Si vous pesez moins de 70 kg (moins de 60 kg pour les femmes), évitez de prendre un modèle très amortissant et lourd. Vous n’aurez alors aucune sensation et aurez l’impression de courir avec des « bateaux » aux pieds. Inversement, si vous pesez plus de 85 kg, fuyez les modèles très légers. Vous allez très vite les déformer. Et dans ce cas, la paire ne vous apportera pas l’amorti nécessaire pour éviter les blessures. Entre les deux, votre choix pourra varier en fonction de votre niveau de pratique. 

Choisir une paire de running adaptée à votre foulée

Si l’avant de votre chaussure est usée sur l’extérieur, vous êtes supinateur. Si la paire est usée au milieu, votre foulée est universelle. Et si c’est sur l’intérieur, c’est que vous êtes pronateur. Si vous avez tendance à avoir les pieds à « 10h10 » en courant, il y a de grandes chances que vous soyez pronateur. Les « gros » pronateurs ont même tendance à écraser l’intérieur de la tige de leur chaussure au talon. Pour éviter l’aggravation de ce phénomène, il existe des modèles avec une semelle plus dense sur l’intérieur du pied au niveau du talon.

Nous ne nous attarderons pas sur les foulées en attaque talon ou en avant-plante. Les modèles minimalistes, à la semelle fine et au drop très bas éduquent la foulée avec un pied très proche du sol et qui doit faire lui-même son amorti. Leur inconvénient, c’est qu’il faut avoir une foulée très tonique pour ne pas se blesser avec. 

Pour quelles distances ?

Plus la distance sera courte, et plus vous pourrez prendre une chaussure légère, surtout si vous êtes vous-même léger. Pour les modèles de route, plus on s’approchera du marathon, plus l’amorti sera important à prendre en considération. Ce sera encore plus vrai pour l’ultra. En trail, en plus de la distance s’ajoutent les notions de montée et descente. En effet, la descente est beaucoup plus traumatisante que la montée et nécessite donc plus d’amorti. L’avantage des modèles oversize comme Hoka par exemple, c’est que leur amorti donne l’impression de toujours courir sur des sols souples. Leur inconvénient, c’est qu’ils endorment un peu le pied, et qu’ils peuvent, de part la hauteur de leur semelle, être instables en terrain accidenté. 



Mérile Robert, troisième homme du dernier Marathon des Sables, sera de retour dans le grand bac à sable marocain, le 25 mars prochain. Rencontre avec cet ingénieur en informatique de 50 ans, qui cavale depuis plus de vingt ans, avant tout pour s’aérer. 

Entre vous et le marathon des Sables, c’est une grande histoire. Vous avez couru en octobre dernier pour la cinquième fois dans le désert marocain. Racontez-nous… 

Effectivement, c’était ma 5ème participation en 2021. Le Marathon des Sables, c’est une course que j’affectionne particulièrement. Je l’ai couru pour la première fois en 2012. C’était une très belle expérience partagée avec des collègues de travail. Je m’en étais plutôt bien sorti en terminant dans les 50 premiers. J’étais loin derrière les marocains et du jordanien qui avait gagné cette année-là mais j’ai découvert une aventure hors-normes. Les paysages, l’ambiance sur le bivouac, la déconnexion totale, … je suis fan !

Vous terminez à la troisième place du dernier Marathon des Sables derrière les frères El Morabity. Une sacrée performance ! Détrôner ces rois du désert, cela paraît possible ? 

Très difficile ! En tous cas pour moi. Les Marocains s’entrainent toute l’année dans cet environnement et ce sont de très bons athlètes. Certains ont fait des performances de niveau international sur des grands marathons et ils sont surtout bien plus jeunes que moi… mais d’autres coureurs français ou européens peuvent tout à fait rivaliser.

Serez-vous au départ du prochain Marathon des Sables ? 

Oui, si tout va bien, je serai bien au départ de la 36ème édition avec l’équipe Groupama. Nous étions inscrits pour l’édition 2020 mais nous avons reportés notre participation à 2022.

Comment vous entraînez-vous pour préparer le Marathon des Sables ? 

J’ai un volume d’entrainement assez important toute l’année. Ma préparation s’intensifie surtout sur les 3 ou 4 derniers mois. C’est, bien sûr, beaucoup de sorties longues mais je conserve quand même des séances dynamiques avec du fractionné court ou long durant toute la préparation.

Sur mes sorties longues, j’essaie de me rapprocher le plus possible des conditions de courses. Pour la chaleur, ce n’est pas simple sous nos latitudes. Surtout quand la préparation s’effectue de janvier à avril. Mais je m’entraine à la pause méridienne, été comme hiver, et mon organisme est habitué à faire des efforts lorsqu’il fait chaud. 

Ensuite, j’habite au bord de la Méditerranée donc je fais au moins une sortie hebdomadaire sur la plage. Les plages héraultaises n’ont rien à voir avec les dunes de Merzouga, certes. Mais l’essentiel est de s’habituer à courir ou marcher sur ce type de terrain. Vous ajoutez à cela un sac à dos avec une charge progressive et vous arrivez à faire une étape type du MDS dans un bloc d’entrainement.

Merile Robert, s'entraîne pour le marathon des Sables sur les plages de l'Hérault.
Mérile Robert, s’entraîne pour le marathon des Sables sur les plages de l’Hérault.

Au fait, vous courez depuis quand ? 

J’ai commencé la course à pied il y a une vingtaine d’année quand j’ai voulu perdre un peu de poids. Après quelques mois de pratique, je me suis décidé à prendre un premier dossard. C’était sur une course près de chez moi. Et je me suis tout de suite senti bien dans cette ambiance. Je me suis surtout entrainé seul au début en m’inspirant de plans d’entrainement trouvés dans la presse spécialisée. Après quelques « résultats » sur des courses locales, j’ai voulu structurer un peu mieux mes entrainements. J’ai donc pris une licence dans un club d’athlétisme proche de chez moi, l’Union Sportive Sète Athlétisme où j’ai pu partager mes sorties avec d’autres passionnés. Je faisais essentiellement des courses sur route au début. Mes meilleures marques sur 10 km : 34’30’’, sur marathon : 2h36’, sur 100km : 7h50. Puis, je me suis orienté vers les courses nature, comme le font beaucoup de coureurs qui voient leur VMA « fondre » avec l’âge…

Désormais vous participez donc plutôt à des trails ? 

Oui, j’ai surtout fait des courses entre 15 et 50 km dans ma région avec quelques places d’honneur. En ultra, excepté le MDS, j’ai relativement peu d’expérience. J’ai participé à l’UT4M Challenge en 2018 avec un top 10. En 2019 j’ai terminé l’UTMB en 31h, pas terrible !! mais je pense revenir sur cette distance dans les prochaines années. A Chamonix, à la Réunion ou ailleurs…

Avez-vous prévu des ultras-trails cette année ? 

Oui, j’ai surtout fait des courses entre 15 et 50 km dans ma région avec quelques places d’honneur. En ultra, excepté le MDS, j’ai relativement peu d’expérience. J’ai participé à l’UT4M Challenge en 2018 avec un top 10. En 2019 j’ai terminé l’UTMB en 31h, pas terrible ! Mais je pense revenir sur cette distance dans les prochaines années. A Chamonix, à La Réunion ou ailleurs…  

Généralement, je fais 2 ou 3 courses importantes dans l’année. Je vais participer au premier Zinzin Ultra Trail dans le Parc National des Cévennes les 2 et 3 juillet. Ce nouvel ultra est organisé par Zinzin Reporter. Et pour le second semestre, je n’ai rien programmé pour l’instant mais j’y pense… 



Ce casque Shokz OpenRun Pro est la 9e génération de casque à conduction osseuse. Cette technologie laisse l’oreille libre et permet de courir en musique, en restant connecté à son environnement.

Shokz, anciennement Aftershokz, est le leader mondial en matière de casque à conduction osseuse. Avec cette technologie le son passe d’abord par l’oreille externe avant d’atteindre l’oreille interne.

Casque Shokz Open Run Pro : l’oreille libre et du bon son !

L’OpenRun pro est la 9 e génération de casque. Shokz a réussi peu à peu à amener la qualité du son à un très bon niveau en solutionnant notamment le problème récurrent avec les basses. Cet OpenRun pro bénéficie de la technologie TurboPitch, qui ajoute deux amplificateurs de basses autour des transducteurs. Cela fonctionne bien. Mais attention tout de même car lorsque le volume est un peu trop élevé le casque a tendance à vibrer et cela peut vite devenir inconfortable.

Ne pas avoir les écouteurs directement sur les oreilles peut être déroutant au début. Mais une fois habitué on est bluffé par la qualité. Le casque est très confortable et se fait rapidement oublier. Il ne bouge pas, même sur des séances rythmées. L’arceau en titane est très solide. Il se contrôle grâce à deux boutons faciles d’accès. Les fonctions sont personnalisables grâce à l’application dédiée. Je n’ai eu aucun problème de perte de connexion Bluetooth.

Recharge rapide et bonne autonomie

L’un des autres points forts de ce casque c’est sa fonction recharge rapide. En 5 min de recharge vous pouvez obtenir 1h30 d’autonomie et il faut 1h pour atteindre les 10h de recharge complète. Ce casque OpenRun Pro n’est pas conçu pour la natation (il existe un modèle complètement étanche, le XTrainerz) mais sa norme IP55 lui permet de résister à la poussière et aux averses. Son plus gros avantage, c’est qu’il peut être utilisé à vélo si on évite de mettre le volume sonore à fond. En effet, l’oreille n’étant pas recouverte on entend parfaitement les bruits environnants. J’utilise désormais l’OpenRun Pro y compris pour mes appels téléphoniques sans aucun inconvénient.

Au final, alors que je n’avais pas vraiment été convaincu lors de l’essai d’un modèle plus ancien, ce casque Shokz OpenRun pro m’a fait changer d’avis. A noter que Shokz a signé un partenariat avec la FFA pour équiper les athlètes français de ce modèle.



Le 15 mai, ce sera la première édition du Marathon des Alpes. Son circuit vallonné autour de Bourg-Saint Maurice promet de régaler. 

Parmi les nouvelles courses 2022, on se réjouit de l’arrivée d’un autre nouveau marathon au calendrier printanier. Le premier Marathon des Alpes est prévu le 15 mai. La liste des « petits nouveaux » s’allonge donc. Cinq nouveaux marathons cette année ! Dans le détail : le très attendu premier Marathon de Biarritz sur la Côte Basque, Loudéac-Pontivy en Centre-Bretagne, mais aussi Crevin (dans le cadre du 100 km de Bretagne), Cergy-Pontoise en Ile-de-France, et donc ce Marathon des Alpes aux saveurs savoyardes. Au coeur de la vallée de la Tarentaise, il s’annonce très nature, forcément. Pour autant, on courra bien sur le bitume, autour de Bourg-Saint-Maurice.

Un Marathon des Alpes de Bourg-Saint-Maurice à Aime-la-Plagne

Son circuit sera boisé donc ombragé, mais aussi vallonné. Au programme quelques côtes à négocier. Au départ du  Funiculaire, on longera d’abord la jolie voie verte. Direction Villaroger avant de rejoindre le point central de Bourg-Saint-Maurice. 
Puis à travers les allées boisées de la Tarentaise, on mettra le cap sur deux beaux villages typiques, Macot-la Plagne et Aime-la-Plagne. Ce sera alors le moment de revenir vers Bourg-Saint-Maurice. Un retour à la « case départ » via la voie verte. 12 bornes au bord de l’Isère pour finir cette belle balade savoyarde !

Pour cette première édition, l’organisation 4Events propose aussi une formule en relais à 3. L’affiche est complétée par un semi et un 10 km. Le dossard pour le format marathon est affiché à 50 euros pour une inscription avant le 31 mars.



L’EcoTrail Paris se courra le samedi 19 mars, en 5 formats de 80 km à 10 km. 11 500 participants sont déjà inscrits. Pour les retardataires, il est encore temps ! 

Après une édition 2021 singulière en plein été, l’EcoTrail Paris retrouve sa date printanière. La 15e édition, ce sera le 19 mars. 11 500 participants sont déjà inscrits. A un mois de l’événement, 2 000 dossards sont toujours disponibles. 

La Tour Eiffel de retour pour l’EcoTrail Paris 80 km 

Cette année, un grand retour. Les concurrents du 80 km de cet EcoTrail Paris vont retrouver avec un finish piquant. La ligne d’arrivée sera en effet postée au premier étage de la Tour Eiffel. 330 marches à grimper pour boucler cet ultra-trail francilien. Le 45 km s’élancera des Jardins du château de Versailles. Il arrivera au pied de la Dame de fer. De même que le 30 km, lancé depuis la Terrasse de l’Observatoire de Paris à Meudon. Ce monument sera également le lieu du départ du 18 km. Cette distance s’achèvera elle aux portes de Paris, au Domaine de Saint-Cloud. Enfin, cet EcoTrail Paris, c’est aussi un 10 km dans les allées paisibles de ce parc des Hauts-de-Seine.



Patagonia dévoile le teaser de Run To The Source, son film qui suit Martin Johnson dans sa tentative de battre le meilleur temps connu sur la remontée de la Tamise. 

Le film-documentaire Run to the Source, retrace le « FKT » (Fastest Known Time) réalisé par Martin Johnson, ambassadeur trail-running de Patagonia. Cette tentative de record démarre à l’Est de Londres et remonte jusqu’à la source du fleuve dans les Cotswolds, 296 km au Nord-Ouest.

Une performance et un message pour Run to the Source

Run to the Source s’inscrit entre performance sportive de l’extrême et inclusion des minorités ethniques dans le monde du trail running. En effet, pour Martin Johnson, l’objectif était double. Passer sous la barre des 40h47, le meilleur temps connu à ce jour. Et inspirer les jeunes de minorités ethniques à explorer les grands espaces

Cette expédition, réalisée le jour de l’anniversaire du décès de George Floyd retrace l’histoire de la Tamise. Martin Johnson a découvert sur le tard la liberté de sortir des sentiers battus. Explorer les grands espaces, grâce à la course à pied. « À mes débuts, j’étais le seul coureur noir sur la ligne de départ. Ne pas avoir quelqu’un d’autre qui vous ressemble peut être une expérience inconfortable« . Avec cet athlète comme porte-parole, Run to the Source montre la voie. Notamment aux plus jeunes qui ne se sentent pas assez libres ou légitimes d’explorer le monde.

Le film complet sera disponible gratuitement sur Youtube à partir du 23 février prochain.



The North Face dévoile sa nouvelle collection Vectiv. Parmi les trois modèles destinés au trail, la Flight est la plus dynamique et intègre une plaque en carbone.

L’an dernier, The North Face avait proposé une première paire de chaussures de trail en carbone, la Flight Vectiv. La marque poursuit sur sa lancée cette saison avec une Flight Vectiv « V2 ». Cette paire est la plus dynamique jamais conçue par la marque. Elle associe une plaque 3D en fibre de carbone, une semelle intermédiaire avec une géométrie à bascule. Sa nouvelle technologie Vectiv est conçue pour optimiser l’énergie sur le parcours.

The North Face Flight Vectiv, dynamique sur longues distances

Cette Flight Vectiv s’adresse aux trailers compétiteurs, sur longues distances. Elle est résistante grâce aux tissus Kevlar®, polyamide et Matryx®, et aux embouts renforcés au niveau des orteils. La tige tricotée est respirante et offre un bon soutien. Le drop de 6 mm donne l’impulsion pour passer à l’allure supérieure. D’ailleurs, récemment en Patagonie Fernanda Maciel et Kaytlyn Gerbin, ont établi un nouveau record sur la route continentale avec cette paire au pied. Les athlètes ont bouclé ce circuit en 13h15′ seulement. Du jamais vu !

Deux autres paires plus protectrices

Autre modèle de la nouvelle collection The North Face, la Vectiv Infinite revient également cette saison. Elle trouve l’équilibre entre amorti et réactivité pour affronter les terrains les plus accidentés. La plaque Pebax™ 3D permet une propulsion vers l’avant tandis que la tige protectrice en Matryx et le talon moulé, offrent résistance et maintien sur toutes les surfaces techniques et irrégulières. C’est une paire plus protectrice.

Enfin, la Vectiv Enduris II. C’est la chaussure avec le plus d’amorti de cette gamme. La membrane Futurelight est respirante. La maille filet indéchirable en Cordura® . Les talons et les orteils sont renforcés pour la protection sur les sentiers rocailleux et les languettes de 4 mm maintiennent fermement le pied sur les terrains accidentés. 



Les nouvelles montres cardios-GPS fourmillent de fonctionnalités, au point qu’il n’est pas toujours facile de s’y retrouver. Conseils et critères à privilégier, à adapter en fonction de votre budget et de l’utilisation souhaitée.  

1/ Avec GPS, le must 

Opter pour un modèle cardio avec GPS intégré vous permettra de connaître la distance, la vitesse instantanée et l’allure à laquelle vous courez. Certains modèles « outdoor » disposant d’une mémoire interne, indiquent le dénivelé effectué et permettent aussi la navigation le long d’un itinéraire que l’on a préalablement chargé sur sa montre Cardio GPS Running. Un vrai plus, surtout si vous êtes traileur.

2/ Le suivi de la FC pour progresser 

Gérer son effort en fonction sa fréquence cardiaque (FC) moyenne ou maximale c’est la clé pour progresser. Deux options pour ce suivi ; la ceinture thoracique, pas très agréable à porter (sous la poitrine), ou bien le cardio optique. Cette technologie qui s’est généralisée permet de mesurer le pouls directement au poignet. Attention toutefois, pour que la mesure soit fiable, il faudra veiller à bien serrer son bracelet. L’idéal, c’est un mix : une montre Cardio GPS running avec capteur optique compatible avec une ceinture thoracique. 

3/ Des « zones cibles » à programmer sur votre Cardio GPS running

Option intéressante, les plages de FC (paramétrage manuel ou automatique) avec alarme vous permettent de savoir dans quelle zone de FC vous vous trouvez et d’être alertée lorsque vous en sortez (avec une alarme sonore ou vibrante). Cette fonction « zone cible » est intéressante par exemple si vous souhaitez courir en endurance fondamentale, c’est-à-dire en restant entre 70 et 75 % de votre FCM. 

4/ Enregistrer des tours intermédiaires 

Pour progresser, les entraînements fractionnés ou intervalles sont incontournables. Les phases d’effort doivent être exécutées à une intensité donnée, mesurable par la fréquence cardiaque, et pendant une durée déterminée. Idem pour les phases de récupération active. Un Cardio GPS running proposant cette fonction, appelée « tours intermédiaires » ou encore « laps » selon les marques, est particulièrement intéressant. On le programme à l’avance, puis on suit les instructions sur sa montre lors de sa sortie, le plus souvent sous forme d’alarme vibrante. 

Cardio GPS running
© Garmin Forerunner 945


Les options bonus des Cardio-GPS running

Coaching personnalisé. En synthétisant vos données, certains modèles proposent d’évaluer votre charge d’entraînementet le temps de reposnécessaire pour récupérer et optimiser votre entraînement, ainsi que des conseils et plans d’entraînement en fonction de l’objectif visé. 

Mode multisport. Intéressant si vous êtes un(e) touche-à-tout, avec des fonctions spécifiques pour le cyclisme ou la natation, par exemple. 

Suivi d’activités. Calories dépensées, calcul de pas effectués, mesure du sommeil, le « tracking » est aussi intéressant pour suivre son état de forme. 

Smart-notifications. Appels entrants, SMS ou emails reçus vous sont notifiés au poignet. 

>> Lire aussi notre article: « Cardios-GPS : le tour des nouveautés« 



Antoine de Wilde, c’est un athlète de haut niveau complet, consultant sportif, organisateur de courses, entraîneur, fondateur d’une marque de vêtements… Ce passionné vibre pour l’immense sentiment de liberté que procure la course à pied. Un champion enthousiasmant ! 

Déjà 27 ans de course à pied pour Antoine de Wilde, bientôt 37 ans. Sacrée destinée pour ce grand gaillard (1,92 m) au look soigné. Car au départ, l’histoire tient du hasard. « Tout gamin, j’ai fait un peu de foot, du tennis de table et du karaté. J’étais fan de Jean-Claude Vandamme. Quand j’ai vu que je ne pouvais pas faire le grand écart, j’ai arrêté… » plaisante-t-il, avant de dérouler : « Et puis un dimanche pour digérer le déjeuner, nous sommes allés marcher avec mes parents. Nous sommes tombés sur une course organisée à Nevers ce jour-là. J’avais 10 ou 12 ans. Je portais des chaussures bateaux, un bermuda et un polo mais j’ai voulu participer. Et j’ai gagné dans ma catégorie ! Mes parents ont exposé ce trophée dans leur brasserie. Je me suis dit que j’allais continuer… » 

Son rêve de gosse va se réaliser. Il intègre le club A.O Nivernaise – qu’il n’a jamais quitté –, apprend à courir en s’amusant – le fameux fartlek –  et rapportera bientôt une collection de trophées pour la déco de la brasserie familiale. 

Philippe Rémond, entraîneur complice 

En 2004, une victoire le met en lumière. A Saint-Quentin-en-Yvelines, il devient champion de France junior de cross-country, au sprint, devant un certain Mahedine Mekissi, futur médaillé olympique. 

Suivent des sélections en équipe de France, des titres en inter-régionaux, et deux rencontres décisives. Tout d’abord Régis Dumange, PDG de la marque Textilot « Plus » implantée à Nevers, deviendra le fidèle partenaire de sa carrière mais aussi son « catalyseur ». Ce partenaire privilégié, lui aussi coureur, lui fera rencontrer son « mentor », Philippe Rémond.

Le champion de France de marathon (1994 et 2001) prend en effet Antoine sous son aile, lui transmet le goût du hors-stade, la passion de la communauté running. Premier Paris-Versailles à 21 ans. Bientôt, un premier marathon. Ce sera le plus festif du calendrier, le Médoc, où Philippe Rémond fait figure de « patron ». L’esprit de Pauillac enthousiasme le jeune bourguignon, ouvertement épicurien.

En 2012, Antoine termine ainsi ce premier 42 km  – le plus long du monde – en 4e position. L’année suivante, il en prend la 2e place, une minute seulement derrière Thierry Guibault. En 2016, il termine 7e des Championnats de France à Tours en 2h28’, son record. 

En parallèle, il continue de s’exprimer en cross-country l’hiver – sa discipline fétiche – et sur 3 000 m steeple l’été. Mais une faiblesse aux tendons d’Achille l’empêche de développer davantage son potentiel sur ces distances après 2010.  

Antoine de Wilde a gagné 4 fois les Foulées du Mois.
Antoine de Wilde a gagné 4 fois les Foulées du Gois.


Antoine de Wilde, roi du Gois 

Compétiteur et joueur, il s’essaie alors à tout. Quelques trails victorieux comme l’EcoTrail Paris ou la SaintéSprint puis une passion avec les Foulées du Gois. Sur la chaussée submersible qui sépare l’île de Noirmoutier du continent, 30 athlètes internationaux courent chaque été contre la marée montante. Le Nivernais fait des merveilles avec sa foulée ample, toute en puissance et sa science de la course. Il a déjà gagné le Gois quatre fois, en route vers le record du Belge Frédéric Desmet. 

Puissance, vitesse, mais aussi endurance. Les efforts très longs, il y a aussi goûté en participant deux fois à La France en Courant, relais de 2 800 kilomètres à travers l’Hexagone. « J’ai souffert comme jamais, mais c’était magique. J’ai découvert mon pays autrement, des paysages magnifiques, dormi à la belle étoile et campé en tente, une première pour moi », raconte le coureur, capitaine de son équipe, des sportifs de la Nièvre, son fief.  

Les conditions spartiates de ce défi collectif lui rappellent un autre voyage initiatique. En 2008, à 23 ans, il avait passé six mois en Ethiopie. Un de ces voyages qui change un homme : « J’avais rencontré la famille de Bekele, découvert la culture, un mode de vie très simple. Durant ce voyage, j’ai pris une claque. Cela a été un tournant dans ma carrière d’athlète mais aussi d’homme. Je suis rentré changé. Dans la foulée, j’ai d’ailleurs battu mes records sur 800 m et 10 km. », se souvient-t-il.

Départ sur le circuit de Magny Cours, pour le Nevers Marathon.
Départ sur le circuit de Magny Cours, pour le Nevers Marathon.

Coach et organisateur passionné

Lorsqu’il ne s’entraîne pas, il motive les autres. « Le sentiment de liberté que procure le running est énorme. Juste une paire de baskets et on fait des merveilles ! », s’enthousiasme le champion, qui a vu autour de lui quantité de gens métamorphosés grâce à la course à pied. 

En 2012, marqué par le cancer du sein de sa maman, il crée La Bottine de Nevers, course féminine solidaire de cette cause. Le succès l’invite à décliner l’épreuve dans d’autres villes de la Nièvre, et à organiser en parallèle un trail urbain, La Moustache, solidaire de la lutte contre le cancer de la prostate. 

Avec son association I Feel Run, il fait courir 5 000 Nivernais autour d’entraînements gratuits proposés chaque semaine à Nevers, Decize, Cosne-sur-Loire et Beaune. Des rendez-vous sur les bords de Loire qu’il manque rarement. Via sa société La French Run, Antoine De Wilde coache également des entreprises comme des particuliers et multiplie ainsi les rencontres enrichissantes. 

Côté organisation, son dernier « bébé », c’est le Nevers Marathon by Plus. La prochaine édition est prévue le 26 novembre 2022 avec départ sur le circuit de Formule 1 de Magny Cours, passage en long du Canal latéral de la Loire et final dans Nevers. 

« Organiser un marathon pour mettre en valeur mon territoire, c’est un honneur », commente l’organisateur. « 42.195 km, c’est mythique. C’est dur, c’est ingrat. Je suis autant interpellé par la performance ahurissante de Kipchoge en moins de 2h, que par le coureur de 100 kilos qui termine en 6h30.  On peut sortir de prison, être médecin, chômeur, champion du monde, qu’importe. On prend tous le même départ, pour courir la même distance, avec la même envie : finir comme on peut ! Tous égaux. Il n’y a que le running qui permet ça et c’est énorme ! », rappelle ce champion. 

La French Run, des vêtements made in France 

Et ce touche-à-tout passionné ne s’arrête pas là. L’an dernier, en pleine pandémie, Antoine a crée La French Run, nouvelle marque française de textile running et lifestyle fabriquée en France. On peut commander ces vêtements éthiques sur la boutique en ligne, ou bien profiter des conseils de son équipe, dans le concept store de Nevers. Depuis l’été dernier, une deuxième magasin La French Run s’est installé à Paris, dans le 16e arrondissement. Le début d’une nouvelle aventure…

Avec toutes ses casquettes, Antoine De Wilde court donc littéralement partout. Mais il trouve toujours le temps de s’entraîner ! Cette année, il espère défendre son titre sur les Foulées du Gois et compte s’attaquer au Marathon du Mont-Blanc. 



Le Raid féminin Défi d’Elles s’est ouvert aux hommes à Font Romeu fin janvier. Une belle occasion de montrer à ses messieurs ce qu’est un raid féminin. On aime l’idée !

Raid féminin Défi d'Elles
Défi d’Elles, une version mixte exceptionnelle à Font Romeu du 28 au 30 janvier.

Du nouveau pour le raid féminin Défi d’Elles porté avec énergie par Christelle Gauzet et Ly Dahn. Cette année, le week-end du 28 janvier, la première étape du circuit s’est exceptionnellement ouverte aux hommes. Le but de cette édition mixte : montrer l’ambiance, le dépassement de soi, l’entraide et la solidarité que peuvent générer ces raids féminins. Et faire participer les hommes car finalement, ils vont aussi adorer se dépasser avec leur partenaire. Au final, 31 équipes mixtes « Man &Woman » et 16 équipes féminines.

Raid féminin Défi d’Elles, 3 jours intenses

Le terrain de jeu : les pentes enneigées de Font Romeu. Le premier jour a commencé par un trail blanc de 15km. A l’arrivée, une belle récompenses : les sources chaudes. Le second jour, ce fut ski de fond sur 10 km / biathlon sur le plateau de la Calme avec un déjeuner en refuge. Puis départ pour une épreuve originale l’après-midi en run and raquette. Et le soir ? Un hébergement un chalet en bois 3 étoiles. Idéal pour permettre à chaque équipe de se reposer. Enfin, le troisième jour était dédié à la récupération avec des ateliers bien être.

Bien sûr, on y a retrouvé l’engagement de ce raid féminin  : la prévention du cancer du sein avec Keep A Breast et la recherche sur le cancer pédiatrique avec l’association Les étoiles filantes. Une partie des bénéfices sera reversée à ces associations.

On apprécie aussi le souci de protection de l’environnement avec une charte eco responsable sans plastique, ravitaillement local, signalétique avec matériaux recyclés… Vivement la prochaine étape de ce circuit de raids féminins. Le prochain Défi d’Elles, ce sera du 7 au 9 mars à Chamonix pour un deuxième raid sur fond blanc. Ensuite, cap sur les plages du Cap Ferret du 30 mai au 1er juin puis du 3 au 5 juin pour deux sessions intenses comme on les aime.