Près de 29 000 coureurs ont bouclé 20 km de Paris au pied de la Tour Eiffel. En tête, le Français Etienne Daguinos a marqué l’histoire en signant le record de France sur la distance en 56’18’’.

Participation record – 33 000 inscrits- pour les Vredestein 20 km de Paris et météo idéale le jour J. Son circuit roulant, tracé dans l’Ouest de la capitale, entre les rues du 16e arrondissement, les allées du bois de Boulogne et les quais de Seine fut une nouvelle fois le théâtre de belles performances.

20 km de Paris, départ emblématique sur le Pont d'Iena.
Sur le Pont d’Iéna, les vagues de départ se sont enchaînées à partir de 9h. ©Aurélien Thivet.

21,3km/h de moyenne pour Etienne Daguinos

En tête du cortège, une belle densité de champions rassemblés. La palme est revenue à Etienne Daguinos. Le fondeur de l’US Talence a frappé haut et fort en bouclant l’épreuve en 56’18’’. Lancé en 21,3 km/h de moyenne, il actualise le record de l’épreuve, détenu depuis 2005 par le Kenyan Evans Kiprop Cheruiyot (57’19’’).

Etienne Daguinos a battu le record des 20 km de Paris, améliorant aussi le record de France sur la distance.
©Antoine Decottignies

Par la même occasion, il améliore de record de France effaçant des tablettes le chrono d’Abdellatif Meftah. (57’26’’ en 2010 à Lille). Derrière lui, le podium est complété par Emmanuel Roudloff Levisse (56’32’’) et par l’Espagnol Saïd Mechaal (56’34’’), tous trois sous l’ancienne meilleure marque tricolore.

Manon Trapp de nouveau sur le podium

Manon Trapp termine 3eme femme des 20 km de Paris 2025.
©Antoine Decottignies

Côté femmes, la victoire revient à la Kenyane Mercy Chebwogen, première à franchir la ligne en1h04’58. Elle est suivie de la Marocaine Kaoutar Farjoussi (1h05’56). 

La Française Manon Trapp (1h06’17), vainqueure l’an dernier des 20km de Paris, complète un podium d’un très haut niveau.

Les résultats complets des 20km de Paris 2025 à retrouver ici.



Après une entrée remarquée dans le monde de l’ultra-distance avec la R1, Mount to Coast dévoile ce modèle « gravel » capable d’affronter aussi bien le bitume que les sentiers.

Mount to Coast est une marque fondée récemment à Hong Kong, et qui réunit d’anciens designers d’Asics, Brooks et Nike. Ce printemps nous avions testé la R1, qui nous avait convaincue. Sur cette nouvelle H1, on retrouve les marqueurs de la R1, n mesh jacquard fin et confortable sur le dessus, et des fibres Kevlar sur la partie inférieure pour renforcer le maintien.

L’ensemble solide et bien construit, maintient efficacement le pied. Le laçage combine lacets classiques sur le haut et serrage à molette. Comme pour la R1, ce système TUNEDFIT ne m’a pas totalement convaincu : il n’apporte pas grand-chose en matière de confort, même si les pieds fins apprécieront sans doute le réglage très précis qu’il permet.

Mount to Coast est une marque fondée récemment à Hong Kong, et qui réunit d'anciens designers d'Asics, Brooks et Nike sort sa H1, une paire hybride route et chemins.
©Mount to Coast

Même retour d’énergie que le PEBA, en matière organique

Le vrai atout de la H1 réside dans sa semelle, développée en partenariat avec le géant de la chimie BASF. Sa mousse, baptisée Circle Cell, offrirait le même retour d’énergie que le PEBA tout en doublant sa durabilité.

La matière première, issue de déchets organiques et de biomasse résiduelle, témoigne d’une vraie volonté d’éco-conception. Mount to Coast serait-elle la première marque à concilier performance et respect de l’environnement ?

Premier constat : cette H1 est très confortable. La semelle, protectrice et étonnamment souple compte tenu de son épaisseur (35 mm au talon) rassurera même les coureurs les plus lourds.

Un dynamisme impressionnant

Mount to Coast est une marque fondée récemment à Hong Kong, et qui réunit d'anciens designers d'Asics, Brooks et Nike sort sa H1, une paire hybride route et chemins.
©Mount to Coast

Mais c’est surtout son dynamisme qui impressionne. J’ai enchaîné des sorties de 15 km sur route et chemins à environ 4’40/km sans jamais avoir l’impression de forcer. La mousse se montre vive et réactive. Les crampons Versagrip de 2 mm restent discrets sur la route mais très efficaces sur les chemins.

Le pied reste bien aligné, la stabilité est excellente, et après plusieurs sorties rapprochées, aucune trace d’usure à signaler.

Bien sûr, il ne s’agit pas d’une chaussure de trail pur, et sur terrain boueux, le maintien montre ses limites. Mais l’esprit est là : une paire conçue pour l’aventure au long cours, capable d’alterner bitume et sentier sans compromis.

Poids : 242 g (42,5) – Drop : 6 mm – Stack : 35 mm (talon) – Prix : 170 €

Notes Amorti : 19/20 Confort : 19/20 Dynamisme : 17/20 Stabilité : 16/20 Souplesse : 15/20 Note moyenne : 17,2 / 20

Utilisation : entraînements toutes distances sur routes et chemins, pour coureurs à foulée universelle, quel que soit le poids.


Le + Confort et dynamisme. Le – Système TUNEDFIT perfectible.



Le torchon brûle entre Strava et Garmin, deux géants du sport connecté que des millions de coureurs, cyclistes et triathlètes utilisent chaque jour. Au cœur du conflit : des questions de brevets, d’accès aux données et de contrôle des fonctionnalités. Une bataille juridique qui pourrait, à terme, impacter directement les utilisateurs.

Entre les deux firmes américaines, jusqu’alors bonnes partenaires, les rapports se sont tendus depuis 1er juillet, comme l’a révélé le blog DC Rainmaker. Récemment, Strava a porté plainte contre Garmin pour violation de brevets. L’application accuse la marque américaine d’avoir intégré sans autorisation deux de ses innovations :

  • les segments, ces portions de parcours où les sportifs comparent leurs performances ;
  • les heatmaps, cartes thermiques affichant les zones les plus fréquentées.

Selon Strava, ces éléments sont au cœur de son ADN et protégés par la loi. L’entreprise estime que Garmin les exploite à travers sa plateforme Garmin Connect et certaines de ses montres sans en avoir les droits. Garmin, de son côté, affirme que ces fonctionnalités sont « génériques » et que Strava tente de s’approprier des idées communes à tout l’écosystème du sport connecté.

Une tension accrue autour de l’accès aux données

Strava est la principale communauté numérique pour les sportifs, rassemblant plus de 120 millions d'athlètes dans plus de 190 pay
Strava est la principale communauté numérique pour les sportifs, rassemblant plus de 120 millions d’athlètes dans plus de 190 pays.

Le désaccord ne se limite pas aux brevets. Depuis le 1er juillet, Garmin a durci les conditions d’utilisation de son API, la passerelle qui permet à Strava – et à d’autres applications applications – de se connecter à ses montres et compteurs.
Dorénavant, toute application utilisant des données issues d’appareils Garmin doit mentionner explicitement la marque, voire afficher son logo.


Strava – qui prépare son entrée en bourse pour 2026 – juge cette exigence excessive et refuse de s’y plier, évoquant une forme de « publicité forcée ». L’as du GPS réplique, et menace de restreindre l’accès à ses données à partir du 1er novembre si Strava ne se conforme pas aux nouvelles règles.

L’affaire portée devant un tribunal du Colorado va lui, puisque Strava réclame l’interdiction de commercialiser les montres intégrant les deux fonctionnalités (segments et heatmaps) ainsi que des dommages financiers pour « usage illégal » de ces deux technologies.

Si le réseau social – qui dit avoir tenté de régler ce différend à l’amiable – gagne ce procès, les ventes des montres Fenix, Forerunner et Epix, ainsi que les compteurs de vélo Edge pourraient être suspendue.

Plus vraisemblablement, ce conflit pourrait signifier la fin de la synchronisation automatique entre Garmin Connect et Strava, une habitude bien ancrée chez les coureurs et cyclistes du monde entier.

Quelles conséquences pour les utilisateurs ?

Garmin, leader incontesté du GPS embarqué clôture le deuxième trimestre 2025 avec un chiffre d'affaires total de 1,81 milliards de dollars.
Garmin, leader incontesté du GPS embarqué clôture le deuxième trimestre 2025 avec un chiffre d’affaires total de 1,81 milliards de dollars. Les montres cardio-GPS pour les coureurs ne représentent qu’une partie de son activité.

Pour l’instant, aucune coupure n’a été constatée. Les activités continuent de se synchroniser normalement. Mais si le bras de fer se durcit, plusieurs scénarios sont possibles :

  • Perte temporaire ou totale de la synchronisation automatique entre les montres Garmin et Strava, obligeant les sportifs à importer manuellement leurs activités.
  • Disparition ou modification des segments et des cartes thermiques sur les appareils Garmin si Strava obtient gain de cause devant les tribunaux.
  • Fragmentation du marché, chaque acteur cherchant à verrouiller son écosystème et à limiter les connexions avec ses concurrents.

Dans le pire des cas, cela pourrait pousser certains utilisateurs à changer de plateforme ou de montre, selon les fonctionnalités qu’ils jugent essentielles à leur pratique.

Un combat stratégique

Derrière cette guerre ouverte se joue un enjeu majeur : le contrôle de la donnée sportive. Les kilomètres parcourus, les traces GPS, les segments et les performances individuelles représentent un capital numérique considérable. Strava, comme Garmin, veulent garder la main sur la façon dont ces données sont collectées, partagées et valorisées.

Ce conflit pose aussi la question du modèle économique. Strava mise sur les abonnements premium et la puissance de sa communauté, tandis que Garmin tire l’essentiel de ses revenus du matériel, enrichi de services connectés. Les deux marques se retrouvent donc sur le même terrain : fidéliser l’utilisateur en lui offrant un écosystème complet et exclusif.

Quoi qu’il en soit, cette bataille Strava–Garmin marque un tournant dans le monde du sport connecté. La donnée est devenue l’enjeu central de la performance — et désormais, un terrain de guerre entre les marques.

D’ailleurs Suunto n’a pas tardé à sortir du bois. En effet, le concurrent finlandais intente à son tour une action en justice aux Etats-Unis contre Garmin, l’accusant d’avoir enfreint au moins cinq de ses brevets. La guerre ne fait donc que commencer.

Pour l’heure, Garmin, n’a pas communiqué. Si l’action de ce géant mondial de l’électronique baisse depuis cinq jour, elle reste à un niveau record (254,34 USD).



La séance Myo Cross Max mixe renforcement musculaire et course rapide à haute intensité en côte. Ludique et très efficace pour varier ses entraînements, gagner en puissance et en résistance.

La séance Myo Cross Max a été inventée à La Réunion par le coach Eric Lacroix dont nous conseillons vivement les livres Trail, tome 1 et 2 (édition Amphora).

Désormais connu des traileurs comme des coureurs, ce travail combine à la fois du renforcement musculaire isométrique et de l’interval-training soit en côtes courtes, soit en VMA courte avec une récupération active entre les séries.

Myo Cross Max, un bon mix pour gagner en puissance

Cette séance « 2 en 1 » mixe renforcement musculaire et course rapide à haute intensité, un travail combiné très utile pour le coureur comme le traileur pour varier ses entraînements. Nous vous expliquons comment procéder.

L’idée est de faire un travail de pré-fatigue avant un travail d’intensité. On combinera un exercice d’isométrie (qui sollicitera les fibres rapides) avec une course rapide (qui recrutera plus de fibres et donc des fibres lentes).

Travailler en côte sur un muscle fatigué sollicitera ainsi de nouvelles fibres musculaires. Vous gagnerez ainsi en résistance et en puissance. Plus prosaïquement, cette séance permet aussi de faire du renforcement musculaire quand on n’a pas forcément le temps, donc aussi de s’éviter de potentielles blessures. N

otons également que ce travail est ludique et facile à mettre en place à plusieurs. Cela vous changera du travail de côtes « simple » en aller-retour !

Quand placer le Myo Cross Max dans sa prépa ?

Cette séance « 2 en 1 » mixe renforcement musculaire et course rapide à haute intensité, un travail combiné très utile pour le coureur comme le traileur pour varier ses entraînements. Nous vous expliquons comment procéder.

Généralement, on conseille ce type de séances une fois par semaine pour celui qui s’entraine au moins 4 fois par semaine ou une fois toutes les deux semaines pour celui qui s’entraine jusqu’à 3 fois par semaine dans la période de « développement général » puis en fonction du format de trail, soit une fois par semaine pour des trails techniques et une fois toutes les deux semaines pour des trails « roulants ».

Allez-y progressivement

Si cette séance est très efficace, rappelons toutefois que ce n’est pas une séance « miracle » ! Elle doit bien sûr s’insérer au sein d’un plan d’entrainement structuré afin que ses effets soient positifs et constructifs. D’une manière générale, comme pour les séances de qualité (VMA courte, seuil, allures), vous devrez y aller progressivement.

Cette notion de progressivité permet au corps de s’adapter de façon idéale à la séance proposée mais aussi de mieux gérer l’intensité au sein de la séance.

Pour cela, il faut vous donner des repères « mesurables » (temps de renforcement, marque au sol pour l’intensité), mais aussi vous fier à vos sensations (tremblement sur le renforcement musculaire, sensation de chaleur au sein du muscle, de lourdeur dans les jambes au fur et à mesure de la série).

Comment construire sa séance de Myo Cross Max

Ensuite, pour construire votre séance, vous pourrez jouer sur plusieurs variables : le type de renforcement musculaire, le temps de contraction isométrique sur le renforcement musculaire, le temps de course sur le plat ou la côte, le pourcentage de la pente, le nombre de séries/répétitions et enfin, le type de terrain (route, chemin, sentier).

Ainsi, au niveau du type de renforcement musculaire, on commencera par de la chaise dos au mur, puis on pourra passer à du squat en position basse, puis en levant les talons.

Sur le temps de contraction, on commencera par 30 secondes de travail puis on pourra augmenter par tranche de 10 secondes à chaque séance.

Pour la course, on commencera par un temps de course égal au temps de contraction du renforcement musculaire. Puis on pourra prendre un delta de 15 secondes en plus sur le temps de course sans dépasser les 2’.

Concernant le pourcentage de la pente, on ira crescendo aussi, de 5% pour aller progressivement sur des pentes à 20 %.

Combien de séries et de répétitions ?

Commencez par 2 séries de 4 répétitions (3’ de récupération entre les deux séries) pour passer ensuite par 2 séries de 5, puis 2 séries de 6 avant de passer à une série unique de 8 répétitions, et augmenter par blocs de 2.

A noter : la récupération entre les répétitions doit être active et non pas « marchée ». On peut par exemple se donner comme point de repère un temps de descente égal au temps de montée (sauf sur des séries très courtes où c’est plus difficile à tenir).

Côté terrain enfin, on effectuera dans l’idéal ce travail combiné sur des sentiers, car c’est plus transférable car cela oblige à faire encore plus attention à sa pose de pieds. Dans un premier temps, on peut l’effectuer sur route afin de s’habituer à ce type de travail avant d’en faire progressivement sur des chemins puis des sentiers.


Des idées de variantes

Côté renforcement, on pourra faire des fentes isométriques en alternant les jambes à chaque répétition, ou bien tenter le travail proprioceptif ,par exemple sur un plateau d’instabilité (Bosu), ou plus simplement, juste en lavant une jambe et en tenant la position. Le système de pyramide sera aussi bénéfique pour ce type de travail.

On pourra ainsi faire  30’’ de chaise suivie de 30’’ de montée, puis 45’’ de chaise suivie de 45’’ de montée, puis 1’ de chaise suivie de 1’ de montée, puis redescendre à 30’’ et refaire une pyramide voire deux.

De la même manière, on peut proposer ce type de séance avec un même temps de contraction isométrique suivie d’un temps de course progressif avec un marquage au sol tous les 20 mètres. Le but : à chaque répétition, aller chercher le marquage suivant ou bien encore, jouer avec les reliefs du terrain en intégrant différentes côtes, donc différentes pentes au sein même de la séance. 

Cet article rédigé par le coach William Petit est extrait de Running Attitude 239.



Le cortisol souvent appelé « l’hormone du stress » soutient la vigilance, réduit l’inflammation post-effort et participe à la progression. En revanche, un taux de cortisol élevé de manière chronique peut engendrer de la fatigue, une baisse d’immunité, des blessures, des troubles du sommeil ou encore une stagnation des performances. Faisons le point pour cette hormone clé reste une alliée.

Le cortisol, souvent appelé « l’hormone du stress », soutient la vigilance, réduit l’inflammation post-effort et participe à la progression. En revanche, un taux de cortisol élevé de manière chronique peut engendrer fatigue, baisse d’immunité, troubles du sommeil ou stagnation des performances. Faisons le point sur cette hormone clé pour qu’elle reste une alliée.

Comment fonctionne le cortisol dans le corps ?

Les effets du cortisol sur le corps sont multiples

Une hormone essentielle sécrétée par les glandes surrénales

Le cortisol est une hormone produite par les glandes surrénales, situées au-dessus des reins. Sa sécrétion suit un rythme circadien, avec un pic en fin de nuit et début de matinée, favorisant l’éveil, l’attention et la vigilance.

Les rôles physiologiques du cortisol

  • Régulation de la glycémie
  • Mobilisation des acides gras pour l’énergie
  • Effets anti-inflammatoires
  • Modulation du système immunitaire
  • Soutien aux fonctions cardiovasculaires

Le cortisol pendant l’effort physique

Sécrétion pendant l’exercice

Le stress physique, émotionnel, une hypoglycémie ou un effort intense déclenchent la production de cortisol. Durant une course prolongée ou intense, il :

  • augmente la glycémie pour alimenter les muscles,
  • stimule la lipolyse,
  • inhibe temporairement la digestion et l’immunité.

Attention à la « fenêtre immunologique » post-effort : période de vulnérabilité aux infections.

Les bienfaits du cortisol chez le coureur

Un pic de cortisol, 20 à 40 minutes après un effort soutenu, est bénéfique. Il aide à la récupération métabolique, favorise l’adaptation à l’entraînement et participe à la surcompensation. Le corps devient plus fort après chaque effort.

Risques d’un excès de cortisol chez le sportif

Conséquences du cortisol chronique trop élevé (surentraînement)

  • fatigue chronique
  • troubles du sommeil
  • blessures à répétition
  • fréquence cardiaque au repos élevée
  • baisse de motivation, anxiété
  • perte musculaire
  • perturbations hormonales (ex : menstruations chez la femme)
  • résistance à l’insuline (glycémie à jeun élevée)

Quelle différente entre élite et amateur ?

Chez les professionnels, la régulation est cruciale en raison de charges d’entraînement élevées. Chez les débutants, le cortisol est mieux toléré, sauf en cas de reprise trop brutale. Les coureurs réguliers bien encadrés gèrent efficacement leur équilibre stress/repos.

Comment doser son taux de cortisol ?

Le cortisol peut être dosé dans le sang, la salive ou l'urine. C'est recommandé en cas de suspicion d'hypercorticisme.

Le dosage se fait via sang, salive ou urine (souvent à 8h du matin ou à minuit). Il est utile en cas de suspicion de syndrome de Cushing ou d’insuffisance surrénalienne. Il faut éviter stress et activité physique juste avant.

Comment optimiser son taux de cortisol pour mieux progresser

Il existe différents exercices pour travailler votre foulée. Chacun contribue à améliorer son efficacité en fonction des épreuves préparées.

Bien doser l’entraînement :

  • varier les intensités (endurance, seuil, VMA),
  • prévoir des phases de repos actif,
  • intégrer des semaines allégées avant une course.
  • Modérer les séances à jeun. Courir à jeun stimule le cortisol (pas de glucose disponible). Cela favorise l’utilisation des graisses mais augmente aussi le stress physiologique.

Optimiser son sommeil :

  • Le cortisol baisse pendant le sommeil profond, favorisant la récupération et la production de cellules immunitaires.

Adapter sa nutrition :

  • Prendre protéines + glucides après l’effort pour freiner le cortisol,
  • Éviter les régimes trop stricts et le jeûne prolongé.

Gérer le stress chronique :

  • Méditation, cohérence cardiaque, yoga sont recommandés pour réduire le cortisol au quotidien.



Amorti maximal pour cette nouvelle Nike Vomero Plus. Initialement conçue pour les femmes, elle saura séduire les coureurs en quête d’une chaussure très confortable.

Avec sa semelle intermédiaire ZoomX sur toute la longueur, et une hauteur de semelle supérieure de 4 mm par rapport à la Invincible 3, cette Vomero Plus offre une foulée plus souple, légère et réactive que la précédente Vomero 18.

Amorti super moelleux

L’allure générale paraît plus massive que les autres modèles Nike, mais son design reste fluide et son poids contenu. Les premières foulées révèlent un amorti très moelleux, tandis que la légère bascule vers l’avant, provoquée par un vide sous les orteils, favorise le déroulé du pied.

Le chaussant est assez étroit et la stabilité latérale correcte sur chemins moyennement revêtus. Le volume important et l’amorti généreux ne favorisent pas les allures très rythmées.

Priorité confort

Nike Vomero Plus 2

Cela dit, des séances de fractionnés sur piste restent possibles, mais l’ensemble manque de dynamisme pour les coureurs à la recherche de performance pure. Une sortie effectuée sous un gros orage démontre par ailleurs l’excellente adhérence de la semelle sur bitume trempé. Enfin, le confort reste un atout majeur pour les sorties longues, où l’on peut envisager d’accélérer l’allure.

POIDS : 275 g en 42/235g en 39 • DROP : 10 mm
• STACK : 45 mm (talon)

Les notes du testeur. Amorti : 18/20 – Confort : 18/20 Dynamisme 14/20 Souplesse : 16/20 Stabilité : 18/20

Le + Grand confort, tarif contenu pour cette marque.
Le – Manque de dynamisme.

Utilisation : toutes distances sur route, pour coureurs à foulée universelle de tout poids.



Benjamin Polin est entré dans la légende des 100 km de Millau en battant le record de la course vieux de plus de trente ans. Un chrono dingue en 6h19’18, soit 3:46/km de moyenne sur 100 km ! Le champion vosgien partage le récit de sa course, un vrai contre-la-montre sur 100 km.  

« Veni, vidi, vici. » La célèbre devise de Jules César, Benjamin Polin l’a parfaitement incarnée sur les 100 km de Millau. Le coureur du Pays d’Épinal est venu, a vu… et a vaincu.

Avant même de descendre à Millau, il avait prévenu : il visait le record de Jean-Marc Bellocq (6h28’), établi en 1990. Un chrono que l’on croyait intouchable depuis 35 ans. Mais Benjamin Polin avait ce temps dans les jambes et dans la tête. En
2023, un virus l’avait contraint au forfait sur l’épreuve. Cette fois, il est revenu avec une envie de revanche et une ambition claire : écrire l’histoire.

Le Vosgien, déjà double champion de France du 100 km (2022, 2023), champion de France du marathon (2024, 2025), et 15ᵉ aux derniers Mondiaux de 100 km, nous raconte sa course. Comme dans un rêve, ou presque…

Trois mois avant : début de l’aventure

©Agence Millau Communication

« La course a, pour moi, vraiment débuté trois mois avant, juste après le semi-marathon du Ventoux début juillet. J’ai super bien récupéré, donc j’ai vite attaqué la préparation. Elle a duré 10 semaines, avec un gros volume (trois semaines à 270-280 km / semaine) mais aussi pas mal de travail de qualité, autour de mes allures semi et marathon.


Chaque semaine, je faisais une sortie longue d’environ 55 km et 1000 m de D+ à l’allure de course visée. Ce qui m’a marqué, c’est qu’à la fin de la première sortie longue, j’étais complètement cuit. Et au bout de 7 ou 8 semaines, j’étais presque frustré de m’arrêter à 55 km, tellement il me restait de l’énergie. Cette progression m’a rassuré. Et je pense que la sagesse de ma copine, qui m’a empêché d’en faire trop (merci à elle), m’a permis d’arriver au top physiquement et mentalement à Millau. »

Un 100 km en forme de contre-la-montre

Benjamin Polin a battu le record des 100 km en 6h19’18, soit 3:46/km de moyenne.
La compagne de Benjamin Polin a fait l’assistance vélo, et le papa du champion Alexis, a pris quelques photos…

« Le jour J, les conditions étaient idéales : 5–6°C, pas de vent, une belle journée en perspective. Dès les premiers kilomètres, je fais abstraction de la concurrence. Je me mets direct dans mes allures. Je m’étais préparé pour faire un contre-la-montre de 100 km contre moi-même, donc ça commence dès le km 1.

Pour l’anecdote, je suis 4ème ou 5ème sur les dix premiers km. Je n’ai jamais vraiment accéléré. Sur la première boucle marathon, je passe 2ème. Puis je prends la tête dans la première difficulté du parcours, la montée sous le viaduc. »

Des sensations au top dans les montées

« Dans cette montée, j’ai senti que je volais. Tout semblait facile. Je grimpais tout seul. Et après coup, en regardant les données, j’ai vu que l’allure était vraiment rapide.

À ce moment-là, je réalise que toute la préparation porte ses fruits. Mais je reste calme : on est encore qu’au km 50. Je reste concentré sur mes allures, ma gestuelle, mon attitude. Le profil du parcours aide bien, car il est facile à découper : plat, montée, descente… Ça permet de rester lucide. »

Le déclic au km 70

Benjamin Polin a battu le record des 100 km en 6h19’18, soit 3:46/km de moyenne.
©Alexis Polin

« Tout semble encore facile au km 70, ce qui est bon signe. Demi-tour pour retourner vers Millau. Les premières vraies difficultés arrivent vers le km 80, mais je me dis qu’il ne reste plus que 20 km. Et 20 km, c’est ce que je fais tous les midis à l’entraînement, même sous la pluie, dans le vent, en pleine fatigue ou en forme.

Je connais cette distance par cœur. 20 km, c’est ce que je fais tous les midis en semaine, qu’il pleuve, qu’il vente, que je sois très fatigué ou en pleine forme. Donc je connais bien la distance et ça fait longtemps qu’elle ne me fait plus peur. Et au vu des sensations, ça va rentrer sans finir par terre. »

Derniers kilomètres magiques

Benjamin Polin a battu le record des 100 km en 6h19’18, soit 3:46/km de moyenne.
Standing-ovation dans la salle des fêtes de Millau à l’arrivée de Benjamin Polin. ©Alexis Polin

« J’avais tout calculé pour viser 6h28. À chaque point de passage, je vois que j’ai de l’avance sur le chrono historique de Jean-Marc Bellocq. Et je continue à gagner du temps, notamment dans la montée où je suis vraiment solide.

Les derniers kilomètres sont galvanisants. Même avec 98 km dans les jambes, j’arrive encore à accélérer. Je m’autorise à lancer le “sprint” à 2 km de l’arrivée, car à ce moment-là, plus rien ne peut m’arriver. Je gratte encore quelques secondes pour être sûr de passer sous les 6h20.

Chrono final en 6h19’18, nouveau record de la course et deuxième marque française de tous les temps sur 100 km malgré le parcours très vallonné.

Au passage de la ligne, tout retombe : l’émotion, la fierté. C’est très intense et je partage ce beau moment avec ma compagne. Elle qui m’a accompagné sur toute la prépa mais également sur la course en vélo pour me faire l’assistance. Un moment de partage unique et magique. »

Benjamin Polin a battu le record des 100 km en 6h19’18, soit 3:46/km de moyenne.
Beaucoup d’émotions pour Benjamin Polin qui a partagé ce 100 km de Millau avec sa compagne. ©Alexis Polin

Le record de France dans la tête…

« Quel bonheur de voir que la préparation a payé ! Tout s’est déroulé exactement comme je l’avais imaginé, et même en mieux ! C’est super motivant pour la suite. Je me dis que le record de France est largement à portée de main, sur un parcours plat. Mais à mon prochain 100 km, rien n’est sûr que le record de France soit toujours à 6h13…

Pour l’instant, je savoure. Très bientôt ça sera la reprise de l’entraînement sérieux pour les prochains objectifs : la SaintéLyon. »



Sous un soleil radieux, 25 000 coureurs ont pris le départ de la course Paris-Versailles 2025, reliant la Tour Eiffel au Château de Versailles sur 16 km mythiques. Cette grande classique du running français, réputée pour sa Côte des Gardes et son arrivée majestueuse face au château, a une nouvelle fois offert un spectacle sportif et populaire.

Parmi les classiques de la rentrée, Paris-Versailles tient une place à part. Organisé par une association loi 1901, l’événement vit uniquement des inscriptions des coureurs. Malgré cela, le prix du dossard reste abordable (29 € à 40 € selon la date).

Départ royal au pied de la Tour Eiffel pour Paris-Versailles.
©Iconsport

Le parcours emblématique n’a pas changé depuis 46 ans : départ au pied de la Tour Eiffel, arrivée face au Château de Versailles. Ce parcours royal et immuable est aussi sans doute une des clés du succès de l’épreuve qui transcende les générations. Car cette année, un coureur sur deux découvrait l’épreuve pour la première fois. Et l’engouement va croissant : les inscriptions ouvertes le 1er mars étaient complètes dès le 19 avril, du jamais vu en quatre décennies !

Un parcours mythique et relevé

La fameuse Côte des Gardes de Paris-Versailles, une petite "montagne" pour relier Versailles.
©Iconsport

Si 16,2 km et 250 m de dénivelé positif en font un défi relevé, cette Grande Classique reste un galop d’essai idéal pour les coureurs intimidés par la distance semi-marathon.

On la court comme un défi en profitant d’une ambiance festive et familiale. Après une entame roulante le long des quais de Seine, dans Paris puis Issy-les-Moulineaux place à la Côte des Gardes : 2 km à 7 % de moyenne avec un pic à 12 %. La suite plonge les runners dans la forêt domaniale de Meudon, avant la côte du cimetière de Viroflay et l’arrivée sur l’avenue de Paris, en faux-plat montant jusqu’au Château.

Devant la montée à l'Observatoire de Meudon, comme ailleurs le long de Paris-Versailles, le public a remotivé les troupes.
Dans la montée à l’Observatoire de Meudon, comme ailleurs le long de Paris-Versailles, le public a remotivé les troupes. ©Iconsport

Mélody Julien enchaîne un deuxième succès consécutif

Déjà victorieuse en 2024, Mélody Julien confirme sa suprématie sur le tracé exigeant de Paris-Versailles. Elle s’impose en 53’03’’ avec une belle avant sur Anaïs Quemener (57’21’’) et Émilie Christel (1h02’06’’).

Mélody Julien conserve son titre sur Paris-Versailles 2025.
Mélody Julien conserve son titre sur Paris-Versailles 2025. ©Iconsport

« C’est un plaisir de courir ici, merci à l’organisation et aux bénévoles. Cette année, je viens de faire deux grosses semaines de préparation pour le marathon de Chicago et je suis en grande forme », confie la championne de l’AM Montredonnaise tout juste médaillée.

Faustin Guigon signe la plus belle victoire de sa carrière

Le Marseillais Faustin Guigon a crée la surprise en remportant Paris-Versailles devant les favoris.
©Iconsport

Chez les hommes, une révélation. Florian Guigon s’est offert une victoire royale ce dimanche midi à Versailles. Il n’était pas attendu triomphant seul sur l’avenue de Paris. Et il a devancé le favori Florian Carvalho pour signer la plus grande victoire de sa carrière. « Je suis surpris. C’est ma troisième participation et j’avais quelques repères au niveau du chronomètre. Je voulais passer sous les 52 minutes et j’ai fait 50’13’’. C’est incroyable !, se réjouit le Marseillais.

Les conditions sont favorables, la météo est parfaite, je connaissais le parcours et je me sentais bien. C’est une magnifique victoire en partant de la tour Eiffel jusqu’au château de Versailles. Je ne peux pas rêver mieux pour cette grande classique. » indiquait de son côté Florian Carvalho, 2eme en 50’55 ».

Au total avec ces champions 25 330 coureurs ont relevé le défi sur 46e édition.

Résulats complets de Paris-Versailles 2025.



Le syndrome de la loge antérieure se traduit par des douleurs le long du bord externe de la jambe, persistant malgré l’arrêt des entraînements… Comment le soigner ? Actions et réactions.

Où loge cette loge antérieure ? Au niveau de la jambe, les muscles sont entourés d’un manchon. C’est l’aponévrose jambière, divisée en compartiments ou loges par des cloisons très peu extensibles. Ces loges sont au nombre de quatre. Antérieure, latérale ou externe, postérieure profonde et superficielle.

Elles regroupent chacune plusieurs muscles dont le rôle est similaire. Dans la loge antérieure, dite aussi tibiale, on trouve trois muscles. Ils trouvent leur origine sur la jambe et s’attachent en divers endroits sur les os du pied. A quoi servent-ils ? A la course, lors du contact avec le sol, tous trois rapprochent la jambe du pied en facilitant l’amortissement.

Le mécanisme du syndrome de la loge antérieure

Douleur ressentie à l'arrière du genou. C'est peut-être la tête du péroné.
©Adobestock

Les muscles sont nourris et rejettent leurs déchets par des vaisseaux sanguins fins comme des cheveux : les capillaires. En courant, le débit sanguin musculaire s’accroît de 20 à 30%. Ces capillaires deviennent plus perméables et se dilatent. Si l’effort est intense et prolongé, les petits vaisseaux très dilatés laissent passer du plasma (liquide sanguin sans les globules rouges). Cette fuite facilite la formation d’un œdème.

Le problème, c’est que la cloison de la loge antérieure est très peu extensible. L’œdème augmente alors la pression dans la loge. Si vous continuez à courir, le muscle gonflera de plus en plus et le retour du sang vers le coeur par les veines se fera très mal.

Dans les cas extrêmes, ils peuvent être atteints d’une telle façon, comme dans un infarctus, qu’une opération chirurgicale en urgence est nécessaire. C’est le syndrome aigu de la loge. Mais rassurez-vous, il est extrêmement rare, surtout chez les runneurs assidus. Le plus souvent, cette souffrance s’arrête peu après l’effort mais revient de plus en plus précocement lors des entraînements suivants.

Syndrome de la loge antérieure

Des symptômes non spécifiques

Le plus souvent c’est un syndrome chronique. Il se manifeste par une gêne, une douleur, parfois des crampes apparaissant le long du bord externe de la jambe. Le syndrome peut évoluer sur plusieurs mois. Parfois même deux ans ou plus. Mais il finit par se manifester de plus en plus tôt lors des sorties pédestres. En général, il disparaît quelques minutes après l’arrêt de l’effort. Un médecin pourrait ne rien vous trouver de particulier puisque cette affection ne se manifeste qu’à l’effort.

Les facteurs déclenchants du syndrome de la loge antérieure

On pourrait résumer les causes par : trop vite, trop longtemps, trop précocement. En effet, on retrouve fréquemment ce pépin chez les coureurs dont les plans d’entraînement sont démesurés par rapport à leur temps libre. Ou chez ceux qui s’entraînent en résistance en permanence. Souvent, aussi, on l’observe chez des runneurs qui après une interruption plus ou moins prolongée. Cela peut être suite à une blessure, une maladie ou autre, avec une reprise trop rapide et intense, sans respecter un retour progressif.

Comment soigner un syndrome de la loge antérieure ?

En premier lieu, il faut d’abord s’assurer que le diagnostic de syndrome de loge est certain. Pour cela on réalise une mesure de la pression dans la loge suspecte. Cet examen s’effectue grâce à un petit appareil enregistreur muni d’une aiguille qui est enfoncée dans le muscle. En pratique, on contrôle la pression au repos et après avoir effectué un effort qui doit reproduire les symptômes.

Généralement lorsqu’on a un syndrome de loge, les chiffres sont franchement exagérés. En tout cas supérieurs à 15 mm de mercure un quart d’heure après la fin du test de course. En fonction de l’intensité des symptômes et de la hauteur de la pression, le traitement sera médical ou chirurgical. Dans les deux cas, les facteurs déclenchants devront être « démasqués » et supprimés.

Traitement médical ou chirurgical

  • Traitement médical. Selon les cas, l’interruption de la course pendant quelques jours ou quelques semaines peut être suffisante. L’application de glace (ou de Cryogel) a démontré son efficacité contre l’œdème résiduel. Des anti-inflammatoires et des myorelaxants peuvent apporter un soulagement. De même qu’une meilleure programmation des efforts et la pratique régulière d’étirements. Cependant, pour ceux qui veulent courir au même niveau, seule l’intervention permettra d’atteindre cet objectif.
  • Traitement chirurgical. Si les symptômes perdurent malgré les soins et si la pression est élevée, la cure chirurgicale s’impose. Ce geste simple consiste à inciser la cloison sur toute sa longueur. Ainsi, les muscles vont se décomprimer et enfin « respirer ». Au bout de huit jours, alors qu’ils se sont « refaits une santé ». La cloison est alors suturée sans serrer. La reprise de l’entraînement pourra se faire dans la majorité des cas trois semaines plus tard. En attendant, les sports qui sollicitent peu la loge antérieure (vélo, natation) peuvent être pratiqués.

Si les symptômes perdurent malgré les soins et si la pression est élevée, la cure chirurgicale s’impose. C’est un geste simple qui consiste à inciser la cloison sur toute sa longueur. Ainsi, les muscles vont se décomprimer et enfin « respirer ». Au bout de huit jours, alors qu’ils se sont « refaits une santé », la cloison est suturée sans serrer. La reprise de l’entraînement pourra se faire dans la majorité des cas trois semaines plus tard. En attendant, les sports qui sollicitent peu la loge antérieure (vélo, natation) peuvent être pratiqués.



L’entraînement à VMA (Vitesse maximale aérobie), c’est la base pour progresser. A condition de réaliser ses séances de VMA à la « bonne » vitesse, la vôtre… Pour évaluer cette allure, trois tests adaptés à votre niveau.

Connaître votre Vitesse Maximale Aérobie (VMA) est essentielle pour progresser. La VMA permet d’établir et suivre des programmes d’entraînement basés sur celle valeur fondamentale.

C’est à ce moment que votre organisme bascule en mode anaérobie, avec production d’acide lactique, et à court terme épuisement. Le pourcentage de travail à VMA est proche du pourcentage de travail à la FCmax (%FCmax = %VMA + 5-10).

Si vous n’êtes pas intégré dans un club qui propose des tests de type VAMEVAL, il est possible d’organiser vous-même votre test de VMA de façon simple. Nous vous proposons ci-dessous trois tests adaptés à votre niveau.

Chaque test sera précédé d’un échauffement progressif sur 20 minutes. Vous devez aborder ce test comme une compétition. Il faut être reposé. Et vous préparer psychologiquement car vous allez toucher vos limites…

Quel test de VMA est fait pour vous ?

Pour coureur débutant

Si vous débutez, nous vous conseillons la méthode développée par l’entraîneur Michel Pradet. Il s’agira pour vous de courir la plus grande distance en 3 x 3 minutes avec 3 minutes de récupération en trottinant entre chaque répétition. Le plus simple est de se rendre sur la piste d’un stade d’athlétisme. Préalablement à votre test, placez un plot ou un repère tous les 50 mètres pour vous étalonner. 1 plot  = 1 de VMA.

Pour faire le calcul, rien de plus simple. Par exemple, si vous passez 13 plots passés sur votre première répétition de 3 minutes, 14 plots sur la deuxième répétition de trois minutes et enfin, 13 plots sur. votre troisième et dernière répétition de 3 minutes, cela vous donnera une moyenne de 13 sur les 3 fractions, soit 13 km/h de VMA.

Une bonne VMA est indispensable pour espérer progresser en course à pied.

Pour coureur régulier

Si vous faites partie de la catégorie « coureur intermédiaire », c’est à dire que vous courez déjà depuis quelques temps régulièrement, nous vous recommandons le test demi-cooper. Il s’agit de parcourir la plus grande distance possible en 6 minutes. Résultats au demi-Cooper divisé par 100 = VMA (exemple : 1250m au demi-Cooper = 12.5 km/h de VMA.

Pour coureur confirmé

Dans ce cas, nous vous recommandons de tester votre VMA sur deux kilomètres. 2 km, c’est 5 tours, la grande majorité des pistes développant 400 m. Si vous êtes sur une piste forestière ou une route, il faut qu’elle soit la plus plate possible. Chaque mètre de montée ou descente réduit la fiabilité du test. Et surtout, il faut être en sécurité, pour n’avoir à vous préoccuper que de votre course.

Le plus simple est d’investir dans un cardiofréquencemètre. Portez-le durant votre test sur 2 km, et vous aurez la fréquence cardiaque à laquelle vous devrez monter pour être à VMA. Si votre cardiofréquencemètre a culminé 175 pulsations par minute lors de votre 2 km à fond, ce chiffre devient votre limite maximale en VMA.

Pour une utilisation très simple du résultat de votre test, procédez comme suit : si vous mettez 8 minutes pour courir vos 2 km à fond, c’est que votre VMA se situe autour de 4 minute/km, c’est-à-dire 15 km/h.

C’est cet étalon de vitesse que vous allez devoir respecter pour vous entraîner par courtes fractions pour améliorer votre VMA. Et surtout votre aisance et votre rythme de course. Vouloir aller plus vite, serait inutile et contreproductif.

Comment analyser votre test de VMA

En étudiant vos temps de passage, vous saurez quel type de coureur vous êtes. Si votre premier 500m est le plus rapide de tous, et le dernier le plus lent, vous êtes plutôt un « miler », spontanément rapide, mais manquant de foncier. Votre travail s’axera sur la quantité de répétitions plutôt supérieures à 1mn.

Si au contraire, votre premier 500m est le plus lent, et votre dernier le plus rapide, vous êtes du style diesel. Il faudra donc travailler vos qualités d’explosivité, en recherchant les efforts courts avec une récupération plus longue.

Comment construire vos séances ?

Vous divisez le temps de votre test de VMA par 20, et vous avez votre rythme au 100m sur les séances de VMA. Si vous avez fait 8 minutes au 2 km, cela vous fait un rythme de 24 secondes par fraction de 100m. Vous pouvez donc construire vos séances comme suit : décomposer une distance totale approximative de 2 à 3 km en fractions courtes que vous allongerez peu à peu.

La progression classique sera 2 x (10 x 100m en 24s), 15 x 150m en 36s, 12 x 200m en 48s, 10 x 300m en 1min12s, 8 x 400m en 1min36s, 6 x 500m en 2mn… Entre chaque fraction, vous récupérez en trottinant sur une durée égale à la portion rapide.

Pour aller plus loin et progresser, décryptez un autre indice clé de la performance, l’Endurance Maximale Aérobie (EMA).



Le BMW Berlin Marathon 2025 a tenu toutes ses promesses : record mondial annuel pour Sabastian Sawe sous une chaleur inhabituelle et superbe 6ᵉ place pour le Français Hassan Chahdi.

Trois marathons, trois victoires : la fusée Sabastian Sawe continue sa moisson. Après ses succès à Valence l’hiver dernier puis à Londres ce printemps, le champion kényan de 30 ans s’est imposé sur les 42,195 km du Marathon de Berlin en 2h02min16s, meilleur chrono mondial de l’année.

Podium masculin et performance française

Sabastien Sawe a remporté le Marathon de Berlin en 2h02'16'', meilleur chrono mondial de l'année.
© SCC EVENTS / Petko Beier


Sous une chaleur inhabituelle – 25 °C dans la dernière partie de la course – Sawe signe le neuvième temps le plus rapide de l’histoire et établit un authentique « record du monde par temps chaud ». Jamais un athlète n’avait couru aussi vite dans ces conditions.

Le Japonais Akira Akasaki termine deuxième en 2h06min15s, suivi de l’Éthiopien Chimdessa Debele, troisième en 2h06min57s.


Côté tricolore, Hassan Chahdi, très attendu, réalise une performance de haut niveau. Il décroche la sixième place en 2h07min43s, à quelques secondes seulement de son record personnel (2h07min30s à Londres en 2024).

Duel au sommet chez les femmes

 ©SCC Events | Petko Beier

Chez les femmes, Rosemary Wanjiru (Kenya) s’impose en 2h21min05s, seulement trois secondes devant l’Éthiopienne Dera Dida. Azmera Gebru (Éthiopie) complète le podium en 2h21min29s.

Un marathon record par sa participation

47966 coureurs ont bouclé le Marathon de Berlin 2025 disputé sous une chaleur inhabituelle.
© SCC EVENTS / Sebastian Wells

La 51ᵉ édition du BMW Berlin Marathon 2025 a célébré 47 966 coureurs, un score record. Derrière la Porte de Brandebourg, 5% du peloton termine en moins de 3 h sur ce marathon majeur rapide.

Résultats complets du Marathon de Berlin 2025.



Pour qu’une sortie longue soit efficace, il est essentiel qu’elle soit bien calibrée et adaptée à l’allure de l’objectif visé. Que ces 7 conseils vous soit utiles en préparation marathon.

1. Montez en charge en douceur

Pour bien réussir vos sorties longues, il est indispensable de respecter une progressivité au fur et à mesure de votre préparation marathon. La première sortie longue de votre programme devrait correspondre à une durée que vous pouvez facilement réaliser. Planifiez donc votre préparation générale en vous assurant que vous pouvez commencer avec des sorties longues à la bonne intensité.

Une fois que vous avez bien préparé cette phase générale, vous pouvez entrer dans la préparation spécifique. Augmentez progressivement la durée de vos sorties longues, avec une augmentation de 10 minutes maximum par semaine, afin de laisser à votre corps le temps de s’adapter.

Vous constaterez qu’à mesure de la progression, des durées qui semblaient inaccessibles au début deviennent plus faciles à atteindre. En fin de programme, la sortie longue ultime doit être planifiée 3 semaines avant votre marathon.

2. Calibrez la durée de votre sortie la plus longue

La sortie longue est une séance clé en préparation marathon. Encore faut-il bien la calibrer, calquer son allure sur l’objectif visé et surtout, ne pas la banaliser !
©Puma

Une règle simple et efficace pour calibrer la durée de votre plus longue sortie en préparation marathon est la règle des 4/5. Par exemple, si votre objectif marathon est de 4 heures, votre plus longue sortie ne devrait pas dépasser 3h13 (soit 240 minutes x 4/5 = 192 minutes). Si vous envisagez de marcher sur certaines parties du marathon, alors vous pouvez allonger votre sortie longue jusqu’à 3h30-4h maximum. Marcher de manière contrôlée peut en effet vous aider à repousser le moment où vous devrez marcher par nécessité sur la course.

L’idée est de pratiquer quelques pauses de 10 à 15 secondes toutes les 10 minutes pour vous hydrater. Au fur et à mesure de la progression de la préparation, vous pourrez augmenter la durée de ces pauses.

Lire aussi Sortie longue : comment la calibrer en préparation marathon ?

3. Ne raisonnez jamais en distance, mais en temps de course

Un point crucial de la préparation marathon est de ne jamais raisonner en distance mais en temps de course pour vos sorties longues. Par exemple, si vous courez à une vitesse de 15 km/h, un 30 km prendra environ 2h. Mais si vous courez plus lentement, disons à 10 km/h, cette même sortie pourrait durer 3h. Il est donc essentiel de calibrer vos sorties longues non pas sur la distance absolue, mais en fonction du temps de course et de l’allure cible.

Cela signifie que vos sorties longues doivent être adaptées à votre rythme de course et ne doivent en aucun cas imiter la distance totale du marathon. Ce n’est qu’à la course que vous devrez réellement courir les 42,195 km. L’objectif de l’entraînement est de vous préparer progressivement et éviter le risque de blessure.

4. Rapprochez-vous des conditions de course lors de votre sortie longue

La sortie longue est une séance clé en préparation marathon. Encore faut-il bien la calibrer, calquer son allure sur l’objectif visé et surtout, ne pas la banaliser !
©Puma

Plus vos sorties longues se rapprocheront des conditions réelles de la course, plus elles seront efficaces. L’intensité et l’allure de votre sortie longue dépendent de l’objectif que vous visez. Par exemple, un coureur de haut niveau intégrera des séquences à l’allure de son objectif marathon pendant l’entraînement. En revanche, un coureur débutant pourra courir à une allure plus proche de son allure de confort (environ 65% de sa VMA).

Il est donc essentiel de pratiquer à une allure qui reflète celle de la course marathon. Si vous visez un chrono précis, assurez-vous de courir aussi souvent que possible à cette allure. Cela maximisera l’efficacité de vos séances et augmentera vos chances de succès le jour de la course.

5. Testez votre ravitaillement

Un aspect souvent négligé dans les sorties longues est le ravitaillement. Dès que votre sortie dépasse 1h30, vous devez tester votre ravitaillement. Il est essentiel de boire suffisamment, idéalement 500 ml par heure. Utilisez une flasque ou un bidon avec des électrolytes pour éviter la déshydratation.

Les sorties longues sont également le moment idéal pour tester les gels, barres énergétiques ou boissons que vous comptez utiliser lors du marathon. Ne vous contentez pas de tester votre ravitaillement le jour de la course : ce serait trop risqué ! Répétez ces tests pendant vos sorties longues pour trouver ce qui vous convient le mieux, en termes de confort et d’efficacité.

Lire aussi Marathon : le bon ravitaillement selon votre niveau

6. Respectez votre allure cible

La sortie longue est une séance clé en préparation marathon. Encore faut-il bien la calibrer, calquer son allure sur l’objectif visé et surtout, ne pas la banaliser !
©Puma

La vitesse spécifique marathon est un aspect fondamental à prendre en compte pour vos sorties longues. Il est crucial de courir aussi longtemps que possible à votre allure cible, c’est-à-dire la vitesse à laquelle vous souhaitez courir votre marathon. Cela va varier en fonction de votre niveau. Un coureur débutant pourrait courir à une allure proche de son footing habituel, tandis qu’un coureur plus rapide devra intégrer des séquences à l’allure de course dans un fractionné adapté.

L’objectif est de rendre votre sortie longue spécifique et en accord avec le type d’effort que vous devrez produire lors du marathon. Cette approche vous permettra d’être mieux préparé au jour J.

7. Ne banalisez pas cette séance

La sortie longue est cruciale pour le développement de votre endurance, mais elle engendre également des perturbations fonctionnelles. Celles-ci sont recherchées dans le cadre de votre préparation marathon, mais elles peuvent devenir problématiques si vous les répétez trop souvent. Une sortie longue par semaine est suffisante pour optimiser l’entraînement sans risquer la blessure.

Cela signifie qu’il est préférable de commencer par des sorties plus courtes au début de votre programme (environ 1h15) pour préserver la fraîcheur lors des séances plus intenses. À mesure que l’objectif approche, vous pourrez augmenter la durée de vos sorties longues, en maximisant votre endurance et en renforçant vos capacités à tenir l’effort sur la durée.




Du 10 au 12 avril 2026, le Golfe de Saint-Tropez accueillera la première édition de la Western Azuréenne. Ce tout nouveau trail varois inspirée de la mythique Western States américaine proposera six formats, dont un 100 miles.

Tout le monde connaît la beauté du port de Saint-Tropez. Mais le Golfe et son arrière-pays restent un trésor préservé. Forêts anciennes, crêtes sauvages, villages provençaux et panoramas spectaculaires où les reliefs se fondent dans l’azur méditerranéen ; un vrai paradis pour crapahuter en liberté.

Pourtant, peu de trails existent dans la région. Voilà qui a donné l’idée de cette Western azuréenne. Aux manettes, Outdoor 01 Event, qui organise déjà La Trace des Maquisards et l’Ultra 01. Positionné au début du printemps, avant l’arrivée des touristes, ce premier ultra-trail varois promet d’en mettre plein la vue.

Des accents californiens

Son nom ne doit rien au hasard. En effet, cet ultra azuréen reprendra nombreux codes de la légendaire Western States 100 Run américaine.

« On retrouve non seulement les pistes larges de l’est californien, mais aussi la possibilité sur le 165 km d’être accompagné par un pacer sur les 65 derniers kilomètres, un dénivelé positif de 5000m et la désormais traditionnelle chemise Finisher remise à l’arrivée à tous les participants« , détaille l’organisation.

Pour rendre cette grande première accessible, six formats seront proposés. Le 100 miles (165 km) pourra se partager en relais à 8. Un 100 km, un 45 km, un 25 km et un 10 km sont également à l’affiche.

Un parcours entre villages emblématiques et massif forestier

La baie de Cavalaire-sur-mer, au programme de la nouvelle Western Azuréenne. ©Donnerbold AdobeStock

Au fil des kilomètres, les participants traverseront Grimaud, Sainte-Maxime, Plan-de-la-Tour, La Garde-Freinet, La Môle, Cavalaire, La Croix-Valmer et Gassin. Cette trace unique méle sentiers forestiers, larges pistes, points de vue sur la Méditerranée et passages dans des villages typiquement varois.

En chemin, des ravitaillements gourmands mettront à l’honneur la gastronomie locale. L’arrivée se fera à Grimaud où les coureurs pourront savourer la célèbre tarte Tropézienne.

Les dossards vont de 20 € à 180 € selon la distance. Les inscriptions sont ouvertes dans la limite de 500 dossards par course.



La variabilité de la fréquence cardiaque (VFC) analyse les fluctuations de millisecondes entre les battements successifs du cœur, et c’est loin d’être un détail. Cette mesure est un indicateur clé de la santé cardiovasculaire et un outil puissant pour optimiser son entraînement. Michel Armandy de la Run Academy nous explique.

Pour bien comprendre l’intérêt de la variabilité de la fréquence cardiaque (VFC), il faut rappeler que notre système nerveux autonome se divise en deux branches principales : le système nerveux sympathique et le système nerveux parasympathique.

Le système sympathique prépare le corps à l’action en augmentant la fréquence cardiaque, c’est-à-dire le nombre de battements du cœur par minute (BPM) et la tension artérielle. Et le système parasympathique favorise la relaxation en réduisant la fréquence cardiaque.

Une VFC élevée reflète une bonne capacité d’adaptation du cœur aux différentes situations. Cela indique un équilibre sain entre ces deux branches du système nerveux autonome. À l’inverse, une VFC basse peut être un signe de stress, de fatigue ou de mauvaise récupération.

Comment mesurer la variabilité de la fréquence cardiaque ?

La VFC peut être mesurée avec une ceinture thoracique ou bien, comme c’est de plus en plus souvent le cas, avec une montre cardio-GPS Garmin, Polar ou Coros proposant la prise de pouls au poignet et intégrant cette donnée.

Il existe aussi des applications spécifiques qui sont souvent associées à des capteurs (HVR4Training, Elite HVR, Kubios HVR). Ces appareils collectent les données cardiaques et calculent les indices de VFC à partir des intervalles R-R,  entre les pics successifs des ondes R sur un électrocardiogramme).

La précision de la mesure est cruciale pour une analyse fiable. Chaque appareil peut fournir des résultats différents. Il est donc essentiel d’en choisir un et de s’y tenir ensuite afin que l’analyse soit cohérente.

Pourquoi la VFC est importante ?

La véritable innovation de cette Garmin Forerunner 965 c’est son écran Amoled.
©Garmin

Suivi de la récupération et de la fatigue

La VFC est un excellent indicateur de l’état de forme à l’instant T. Sa diminution significative peut signaler une surcharge de l’entraînement, un stress excessif ou un manque de sommeil.

En la surveillant régulièrement, les athlètes peuvent ajuster les charges d’entraînement pour éviter le surentraînement. Cela permet d’adapter les cycles d’entraînement en fonction des besoins individuels et de l’état de forme du jour.

Optimisation de l’entraînement

Les entraîneurs peuvent ainsi déterminer les jours où l’athlète est en meilleure forme pour des entraînements intensifs ou, au contraire, où il serait plus bénéfique de privilégier des sessions de récupération.

Une VFC élevée le matin peut indiquer que l’athlète est prêt pour une séance intense, tandis qu’une VFC basse pourrait suggérer la nécessité d’un entraînement plus léger ou d’un jour de repos. L’optimisation de l’entraînement basée sur la VFC permet d’améliorer l’efficacité des séances et de minimiser le risque de blessures.

Intégrer la VFC dans son entraînement

Pour tirer pleinement parti de la VFC, il est essentiel de la mesurer régulièrement, idéalement tous les matins au réveil. Cela permet d’obtenir une ligne de base fiable et de détecter les variations quotidiennes. Il est recommandé de mesurer dans des conditions similaires (par exemple, allongé au calme). Une routine de surveillance bien établie facilite l’interprétation des données et la détection des tendances à long terme.

La majorité des montres cardios permettent aujourd'hui de savoir dans quelle zone cardiaque vous vous situez en courant.
©Polr

Analyse des données à long terme

L’analyse des donnéesdoit prendre en compte les tendances à long terme plutôt que les variations quotidiennes isolées. Une baisse progressive de la VFC sur plusieurs jours peut indiquer une accumulation de fatigue. A l’inverse une augmentation soutenue peut refléter une amélioration de la forme physique et de la récupération. Les outils d’analyse modernes permettent de visualiser facilement ces tendances et d’ajuster l’entraînement en conséquence.

Ajustement de l’entraînement

En fonction de ces données, les ajustements peuvent inclure une augmentation de l’intensité. Si la VFC est stable ou en hausse, cela peut être un signe que l’athlète est prêt pour des séances plus intenses. A l’inverse, on peut réduire l’intensité également. Une baisse peut suggérer de réduire l’intensité pour optimiser la récupération.

Cas pratique en prépa marathon

La variabilité de la fréquence cardiaque (VFC) analyse les fluctuations de millisecondes entre les battements successifs du cœur. C'est un indicateur clé de la santé cardiovasculaire et un outil puissant pour optimiser son entraînement.
©DR

Prenons l’exemple d’un marathonien qui souhaite optimiser son entraînement. En surveillant sa VFC quotidienne, il peut adapter son programme de la manière suivante :

Période d’entraînement intensif : si la VFC est élevée et stable, il peut augmenter la charge d’entraînement en ajoutant des séances de vitesse ou des longues sorties à un rythme soutenu. Cela permet de maximiser les gains de performance pendant les périodes où le corps est prêt à supporter une charge plus importante.

Préparation de la compétition : une baisse de VFC dans les jours précédant la course peut le pousser à réduire l’intensité et à se concentrer sur la récupération. Cela garantit qu’il arrive à la compétition dans les meilleures conditions possibles.

Récupération post-marathon : une VFC qui remonte progressivement indique une bonne récupération, tandis qu’une VFC qui reste basse peut signaler le besoin de repos supplémentaire. Cela aide à éviter le surentraînement post-compétition et à planifier la reprise de l’entraînement de manière optimale.

Un atout pour performer

Vous l’aurez compris, cette VFC est un outil intéressant à intégrer dans sa routine. Chacun peut ainsi mieux comprendre les réponses de son corps aux charges d’entraînement, se prémunir du surentraînement et améliorer ses performances.

Ces informations précieuses analysées par des algorithmes sur les montres cardio-GPS récentes favorisent une progression durable et une meilleure santé générale. Utilisée correctement, cette VFC peut devenir un atout majeur pour atteindre des objectifs sportifs ambitieux tout en préservant sa santé et son bien-être.

Cet outil de biofeedback permet une personnalisation fine de l’entraînement assurant d’une préparation physique autant que mentale optimale.



La nouvelle paire à plaque carbone de l’équipementier japonais est conçu pour les coureurs en quête de record qui ne souhaitent pas sacrifier le confort. Notre avis sur ses points forts et ses limites.

ASICS, marque numéro 1 mondial sur le segment de la chaussure de running, continue de repousser les limites de l’innovation. Sa petite dernière, c’est la Metaspeed Sky Tokyo, avec plaque carbone intégrée.

Elle est spécialement conçue pour les coureurs cherchant à maximiser leur vitesse sans sacrifier le confort. Cette chaussure représente l’aboutissement de nombreuses recherches et tests, et elle mérite une attention particulière.

Infos techniques. Poids : 182 g en 45,5 (!) – Drop : 5 mm – Stack : 39,5 mm (talon)

Un plein potentiel sur la route

La paire en carbone Asics Metaspeed Sky Tokyo se montre confortable et ultra-dynamique mais pêche un peu sur la stabilité.
©ASICS

Dès l’enfilage, la Metaspeed Sky Tokyo se distingue par un confort exceptionnel qui ne fluctue pas, même lors des longues sorties. La mousse FF Leap, à la fois très amortissante et réactive, permet une transition fluide vers l’avant-pied, propulsant ainsi à chaque foulée. La tige Motion Wrap 3.0, légère et respirante, enveloppe le pied sans le contraindre, offrant une sensation de liberté.

Manque de stabilité

Que ce soit sur un parcours plat ou légèrement vallonné, cette nouvelle Metaspeed Sky Tokyo dévoile son plein potentiel sur route. Toutefois, il faut tenir compte de sa nature très technique. En effet, lors des virages ou sur des terrains en dévers, certains coureurs peuvent ressentir une instabilité. C’est un aspect à considérer si vous prévoyez d’effectuer des entraînements variés, notamment des fractionnés sur piste.

Du bon usage à l’entraînement

Les aficionados des longues distances,semi-marathons et marathons, seront particulièrement séduits par cette chaussure qui permet d’optimiser les chronos.

Cependant, il est conseillé de la préserver pour les compétitions afin de minimiser le risque d’un tassement prématuré. En effet, le conflit potentiel entre la rigidité de la plaque carbone et la souplesse de la mousse pourrait affecter ses performances si elle est soumise à un usage intensif à l’entraînement.

Son design et ses matériaux de qualité en font un choix judicieux pour ceux qui souhaitent investir dans des chaussures haut de gamme, prêtes à les accompagner lors de leurs meilleures performances.

Notre revue de test sur la Metaspeed Sky Tokyo

Les +

  • Amorti exceptionnel offrant un confort durable
  • Restitution d’énergie optimale pour des foulées plus rapides
  • Légèreté incroyable qui permet de courir sans effort supplémentaire

Les –

  • Prix élevé qui peut être un frein pour certains
  • Rigidité de la plaque, nécessitant une adaptation
  • Fragilité potentielle lors d’une utilisation intensive.

Notes : Amorti : 18/20 – Confort : 18/20 – Dynamisme : 18/20 Souplesse : 11/20 (carbone) Stabilité : 13/20



À Tokyo, dimanche 14 septembre, Jimmy Gressier a offert au running et à l’athlétisme français un moment d’histoire. En remportant le 10 000 m des Championnats du Monde, l’enfant de Boulogne-sur-Mer signe le premier titre mondial français sur cette distance mythique et confirme son statut d’icône de la course de fond.

Jimmy Gressier, a livré un véritable récital tactique à Tokyo pour devenir champion du monde du 10 000 m. L’ancien prodige du cross-country, connu pour ses gros chronos sur la route mais longtemps malchanceux sur piste, a écrit l’une des plus belles pages de l’athlétisme français en devenant le neuvième Français champion du monde en individuel – et le tout premier sur cette distance mythique.

Le rêve d’une vie pour Jimmy Gressier

À Tokyo, dimanche 14 septembre, Jimmy Gressier a offert au running et à l’athlétisme français un moment d’histoire. En remportant le 10 000 m des Championnats du Monde, l’enfant de Boulogne-sur-Mer signe le premier titre mondial français sur cette distance mythique et confirme son statut d’icône de la course de fond.
©KMSP // FFA

Lui-même n’y a pas cru immédiatement. Même s’il a levé les bras au moment de franchir la ligne. Jimmy Gressier avait du mal à prendre la mesure de ce qu’il venait d’accomplir. Quelques instants plus tard, allongé sur la piste en tartan, l’enfant du Chemin vert à Boulogne-sur-Mer savourait l’instant. En devançant au sprint l’Éthiopien Yomif Kejelcha au terme d’une ligne droite rageuse, il est devenu champion du monde du 10 000 m, réalisant ainsi le rêve d’une vie.

25 tours parfaitement maîtrisés

Impeccable dans son placement sur les 25 tours de piste – engloutis sur une allure fluctuante dictée par les Kenyans et les Éthiopiens – Jimmy Gressier a surgi dans le dernier virage. Il a dépassé ses quatre rivaux et a franchi la ligne en 28’55’’77, décrochant le titre mondial et inscrivant son nom dans l’histoire du 10 000 m.

Des émotions et des références

« C’est fou, je rejoins le cercle fermé des champions du monde français, comme Zizou ! Je réalise sans trop réaliser. Je pleure plus en regardant The Voice et les gamins chanter à la télé que quand je suis champion du monde, parce que je suis dans l’action. Mais être champion du monde, ce n’est pas tous les jours. La médaille est autour du cou, on ne me l’enlèvera plus. J’ai beaucoup de monde à remercier pour m’avoir soutenu tout au long de ces années. C’est une récompense pour le personnage que j’essaie d’être au quotidien », confiait Jimmy Gressier, ému après son sacre.

Du semi-marathon au titre mondial

Le drapeau tricolore a flotté haut à Bruxelles ce week-end, sur les nouveaux championnats d’Europe de running. La France repart avec 7 médailles dont 4 en or, forte de nouveaux records personnels pour Jimmy Gressier sur semi-marathon et Yann Schrub sur 10 km.
Record personnel sur semi-marathon aux derniers championnats d’Europe de semi-marathon. ©Kiprun

Champion d’Europe du semi-marathon, Jimmy Gressier s’est révélé dans les labours au milieu des années 2010. Depuis plusieurs saisons, il enchaîne les performances de haut niveau sur route à l’automne et au printemps. Mais il cherchait encore le bon filon pour convertir son talent sur la piste. Cette année 2025, les planètes se sont alignées. En surprenant les favoris lors de la finale de la Diamond League à Zurich fin août, le Boulonnais a prouvé qu’il était prêt à rivaliser avec les meilleurs du monde.

« Beaucoup pensaient qu’un Européen ne pourrait plus gagner le 10 000 m, mais le 3000 m de Zurich m’a donné de l’espoir. Cela fait longtemps que je travaille à l’entraînement pour être capable de suivre les meilleurs du monde dans un dernier tour. La différence, c’est la maturité. Maintenant, je n’arrive plus cramé le jour du championnat parce que je ne m’inflige plus une séance de la mort juste avant », expliquait Gressier, évoquant sa préparation minutieuse.

Une fin de course maîtrisée et historique

Confiant et stratégique, Jimmy Gressier a laissé s’épuiser Andreas Almgren et Grant Fisher, restant en position d’attente dans les deux derniers kilomètres. Dans un peloton encore dense à 300 m de l’arrivée, il s’est appliqué à coller à la corde, persuadé que la brèche finirait par s’ouvrir. Quand Kejelcha a tenté de faire la différence à 200 m du but, rien n’a pu empêcher Gressier de réaliser son rêve dans la dernière ligne droite.

Avec ce titre mondial historique sur 10 000 m, Jimmy Gressier s’impose comme un ambassadeur majeur du running français, inspirant une nouvelle génération de coureurs et renforçant la visibilité de l’athlétisme tricolore sur la scène internationale.




La fracture de fatigue touche aussi bien le débutant, que le coureur confirmé qui augmente brutalement le nombre, l’intensité et la durée des séances. Le point sur cette fausse fracture qui est un vrai handicap.



La fracture de fatigue touche surtout les coureurs à pied accumulant entraînement et compétitions sans temps de repos suffisant. Cette blessure est donc courante dans le cadre d’une préparation marathon. Il ne s’agit pas d’une vraie fracture, mais de fissures osseuses.

Ces « fissures de fatigue » résultent de l’accumulation des chocs plantaires dont chacun, pris isolément, n’aurait bien entendu aucun retentissement fâcheux. Or, il faut savoir que les structures osseuses se « construisent » sur plusieurs années d’activité.

Ainsi, la charpente du corps est-elle continuellement soumise à l’action des cellules qui fabriquent ou détruisent les substances osseuses.

C’est pourquoi un repos prolongé provoque rapidement une décalcification des os, suivie d’une atrophie (ostéoporose) qui augmente considérablement les risques de fracture. A l’inverse, une suractivité sur un os non préparé, entraîne un remodelage de l’os où « l’usure » l’emporte sur la réparation.

Fracture de fatigue, quel est le diagnostic ?

La plupart du temps, les fractures surviennent au niveau du bassin ou des membres inférieurs : tibiagenouos du tarse (os du pied), métatarses (os des orteils), fémur, fibula (péroné). 

Quelle que soit la localisation de la fracture de fatigue, la douleur se manifeste souvent de manière progressive. La douleur survient d’abord uniquement au début de l’effort et cesse à dès la fin de l’activité. 

Plus on pratique, plus tôt la douleur se manifeste. Elle devient de plus en plus intense, au point de devoir cesser sa course. Il est possible qu’un œdème se forme ou une légère enflure chaude au toucher.

Les anomalies radiologiques sont difficiles à déceler au début car le remodelage de l’os est particulièrement fin. La caractéristique essentielle de la fracture de fatigue est le retard d’apparition des signes radiologiques par rapport à l’installation de la gêne douloureuse.

En effet, il faut compter environ deux à trois semaines pour que la radiographie « manifeste » une présence anormale de type fissuration transversale au niveau de la zone sensible.

13 facteurs favorisants

Équipementier leader sur les sentiers depuis plus de vingt ans, Salomon continue de façonner la culture trail-running en partant à la conquête des runners urbains sans renier son héritage montagnard.
©Salomon
  1. Augmentation non progressive et soudaine de l’intensité et du volume d’entraînement
  2. Séances de rythme trop fréquentes
  3. Sols durs
  4. Changement brutal de surface : passer de l’herbe ou de la terre à l’asphalte et au macadam
  5. Chaussures trop usées ou inadaptées : manque d’amorti ou semelle trop rigide
  6. Troubles morphologiques : pieds creux, genu varum (jambes arquées), genu valgum (jambes en X), jambes de longueur différente
  7. Reprise accélérée après un arrêt prolongé (blessure, vacances). Des épidémies de fissure de fatigue apparaissent à la rentrée des vacances, en septembre-octobre sur des os qui ne sont plus habitués à des efforts intenses et répétés
  8. Diminution de la densité minérale osseuse (DMO)
  9. Masse grasse faible : un certain taux de masse grasse est indispensable pour transformer les androgènes en estrogènes afin de maintenir la densité osseuse
  10. Arrêt des règles. On parle d’une diminution de la masse osseuse par carence estrogénique. Cette diminution de la densité osseuse devient irréversible quand l’aménorrhée se prolonge au-delà de 2 à 3 ans
  11. Tabagisme
  12. Consommation prolongée de glucocorticoïdes
  13. Médicaments contre les brûlures d’estomac. Les sportifs sont de gros consommateurs d’anti-inflammatoires (AINS). Par ricochet de protecteurs gastriques, pour lutter contre les brûlures digestives des AINS, cela rend plus difficile l’absorption du calcium et fragilise les os

Comment s’en sortir sans grand « temps mort » ?

Pour soigner une fracture de fatigue, l’efficacité du traitement dépend essentiellement du repos de l’os touché. Si les phénomènes douloureux sont très importants, la mise en décharge peut être nécessaire à l’aide de cannes anglaises.

La consolidation est d’autant plus rapide que la prescription d’arrêt de sport de la zone concernée est bien respectée.

Pendant la phase de consolidation, on doit pratiquer des activités portées telles que l’aquarunning ou le vélo. Sans ce protocole, la durée du conflit peut aller au-delà de six mois, alors que, bien traitée, l’affaire doit être réglée en quatre à dix semaines.



Kiprun dévoile une nouvelle chaussure en carbone dotée d’innovations inédites. Portée par Jimmy Gressier lors de son dernier record d’Europe, elle cible les compétiteurs du 5 km au semi-marathon.

La saga carbone se poursuit chez Kiprun. La petite dernière, Kipstrom Lab, se présente come la plus légère et la plus dynamique jamais conçue par la marque de Decathlon. Jimmy Gressier la portait lorsqu’il a signé son record d’Europe sur 5 km en 12’57 », à Lille en mars dernier.

Une révolution selon Jimmy Gressier

Jimmy Gressier portait la Kiprun Kipstorm Lab lors de son dernier record d'Europe sur 5 km. Elle est désormais en vente, au compte-goutte.
© Kiprun

Et le champion est dithyrambique à son sujet : « La Kipstorm Lab est une chaussure incroyablement dynamique qui change vraiment la donne. Elle est d’une légèreté impressionnante au pied, ce qui procure cette sensation de vitesse sans effort. Elle me propulse vers l’avant, me pousse à courir sur l’avant-pied et me donne envie »d’accélérer. C’est clairement une révolution. »

Ciblant les top runners, elle est disponible en édition limitée à 300 euros sur le site de l’enseigne. 500 paires numérotées seulement ; une nouvelle politique pour Decathlon, qui se frotte pour la première fois à cette tranche tarifaire.

Quelques heures après l’annonce de ce lancement ciblé, plusieurs pointures étaient déjà en rupture de stock.

La marque étoffe donc sa gamme par le haut avec ce quatrième modèle ciblant les compétituers en quête de records du 5 km au semi-marathon. La KD900X.2 rend la plaque carbone accessible à 130 €. La KD900X LD2 cible la performance sur des distances allant jusqu’au semi-marathon, la KD900X LD+ se destine au marathon.

167 grammes de technologie

Chaque exemplaire de la Kiprun Kipstorm Lab est numéroté.

La paire combine deux innovations brevetées conçues pour repousser les limites de la performance. Sa plaque carbone en J maximise le retour d’énergie, améliore la stabilité et réduire le poids.

Grâce à un procédé de fabrication innovant, elle est directement intégrée à la semelle intermédiaire lors de sa fabrication et encapsulée entre deux couches de mousses de densités différentes. Cette plaque est ainsi positionnée exactement là où elle est la plus efficace, en parfaite synergie avec la mousse, pour offrir à la fois une propulsion renforcée et un amorti optimal.

Un dynamisme inédit

Autre pièce maîtresse, la semelle intermédiaire VFOAM X. Celle-ci combine deux mousses. La première, à base de PEBA, offre un confort exceptionnel et un retour d’énergie maximal, pour un poids de seulement 28 grammes.

La seconde, en TPU est fabriquée grâce à une coque robuste qui apporte structure, stabilité et durabilité, pour seulement 50 grammes.

Grâce à cette combinaison, la Kipstorm Lab affiche seulement 167 grammes en 42, sans compromis sur l’amorti ni la durabilité. Le stack est de 39 mm au talon, le drop réduit à 4 mm.

Sur l’indice de dynamisme Kiprun, cette paire atteint 83 %, surpassant la KD900X LD+ (76 %). Elle rivalise ainsi avec les modèles phares des plus grandes marques internationales.