Parmi les lampes frontales disponibles, Go’Lum, entreprise française créée en 2017 par des passionnés de trail se fait remarquer. Elle propose aujourd’hui la Go’Lum Piom+2, une lampe frontale puissante et intelligente.

Nous avions déjà testé la première version, Go’Lum Piom+. Cette Go’Lum Piom+2 va plus loin. L’idée : proposer une frontale qui adapte l’intensité lumineuse à l’allure du coureur partant du principe que plus on court vite plus on a besoin de voir loin pour anticiper les pièges du terrain. La Piom+2 est légère (125g). Tellement légère que j’ai oublié de l’enlever en rentrant en transports en commun d’une de mes sorties. On apprécie aussi le petit format grâce à l’utilisation de l’aluminium. De plus, un seul bouton la rend très facile d’utilisation, même avec des gants. La lampe est attachée au bandeau par deux anneaux en silicone. Go’Lum assure qu’en deux ans de développement aucune casse n’a été constatée. Ce système permet de diriger facilement le faisceau. La promesse d’une lampe intelligente est aussi au rendez-vous.

Go’Lum Piom+2 : avec 2 batteries intégrées

La Piom+2 propose deux modes intelligents : autonomie (15h annoncées) et puissance (6h). Quoiqu’il arrive la Piom+2 s’adaptera de façon automatique immédiatement à l’environnement et à votre rythme. C’est bluffant ! Le secret ? Un accéléromètre intégré qui pilote le faisceau. 

En plus de ces modes intelligents, la Piom+2 offre 5 niveaux d’intensité constante en mode manuel : 40 / 150 / 300 / 500 / 1000 lumens. La frontale est livrée avec deux batteries et un chargeur. Un pack premium intègre également une powerbank universelle.

Cerise sur le gâteau Go’Lum produit une frontale durable, responsable et produite en France. L’entreprise est basée à Annecy, la Piom+2 est assemblée à Tours et conditionnée par des travailleurs en situation de handicap via un ESAT situé près de Marne la Vallée.

Prix : 189€ en version classique et 201€ avec fonction powerbank.

On a aimé : le confort.

On a moins aimé : le prix mais c’est celui à payer pour avoir une frontale d’excellente qualité, solide et fabriquée en France.

A noter : il existe une version moins chère, la Piom2 à partir de 159€. Elle dispose de toutes les fonctionnalités de la Piom+2 hormis les modes intelligents.



Pour réaliser une performance, quelle que soit la distance que l’on vise, il faut courir vite et longtemps. C’est l’EMA (Endurance Maximale Aérobie) qui permet de soutenir la plus haute vitesse possible en fonction de la durée de l’objectif.

©Kiprun

Moins connu que la VMA, l’Endurance Maximale Aérobie (EMA) est pourtant un indicateur clé pour progresser. L’Endurance Maximale Aérobie est la vitesse correspondant à la plus grande fraction possible d’utilisation de la VMA, en fonction de la durée de l’effort. L’EMA c’est ce qui va vous faire courir vite, longtemps.

Plus tu cours longtemps, moins tu cours vite…

Plus on court longtemps, moins on court vite. C’est logique. Mais ce qu’il faut savoir, c’est pour chaque durée de course, il existe un maximum de vitesse que l’on peut soutenir. C’est pour cela que nous n’attribuerons jamais de pourcentage de VMA à des distances.

Par exemple, dire que l’on court un marathon à tel pourcentage de la VMA, cela revient à appliquer la même intensité d’effort à quelqu’un qui court 2h, 3h ou 4h. Est-on capable de soutenir la même intensité durant le double du temps ? Non, bien évidemment. Le but du travail d’Endurance maximale aérobie (EMA), c’est d’atteindre le plus gros pourcentage de sa VMA en fonction de son temps d’effort (ou de course).

Ce pourcentage n’est donc pas le même si l’on court un 10km, un semi-marathon ou un marathon. Et il est différent, on vient de le voir, si l’on court ce 10km en 40 minutes ou en 1 heure. Dans cette logique, ce sont des pourcentages de VMA en fonction de durée d’effort que nous vous proposons : 30’ : 90% de la VMA // 1h : 85-90% de la VMA // 2h : 80-85% de la VMA // 3h : 80% de la VMA // 4h : 75% de la VMA

Pourcentage de VMA en fonction du temps de course.

Déterminer son Indice d’EMA

L’Indice d’Endurance représente la pente de la relation entre le % VMA et le logarithme du temps de course. C’est un chiffre négatif car cette pente est toujours descendante. Pour le calculer, vous avez besoin de connaître votre VMA, et une performance réalisée sur une distance comprise entre 10 km et le marathon. Dans l’idéal, votre test VMA et cette performance doivent être assez proches dans le temps.
Commencez par déterminer le % de VMA maintenu pendant la compétition. %VMA = Vitesse de la course / VMA x 100 (Exemple : Votre VMA est de 15 km/h. Vous avez couru un 10 km en 50mn, soit à 12 km/h. Vous avez donc maintenu un pourcentage de VMA de : 12/15 = 0,80 soit 80%).
Vous pouvez maintenant calculer votre Indice d’Endurance grâce à la formule suivante :
IE = (% de VMA maintenu – 100) / Ln  (temps de course /5)
Soit dans notre exemple : (80 –100) / Ln (50/5) = – 20 / Ln 10 = -20 / 2,3 = -8,7. Cette opération peut être aisément réalisée à l’aide d’un tableur.

Intensité des séances d’EMA en fonction de votre Indice d’Endurance

Indice d’EnduranceIntensité de la séance d’EMAPourcentage de VMA
-12Très faibleEMA à – de 80% de la VMA
-10FaibleEMA à 80% de la VMA
-8MoyenEMA à 82-83% de la VMA
-6ÉlevéeEMA à 82-83% de la VMA
-4Très élevéeEMA à 85% de la VMA
-2MaximaleEMA à 85% de la VMA

Réaliser une séance d’EMA

L’EMA s’améliore en s’entraînant à des vitesses allant de 80 à 85% de la VMA. On peut aller au-delà de 85% et jusqu’à 90 pour des objectifs sur des durées d’efforts courtes (40′ et en-deçà). Cette intensité est variable selon votre indice d’endurance et donc votre endurance aérobie.
Il est ainsi conseillé de se tester aux différentes allures. Ou alors de commencer par 80% pour tendre progressivement vers 85%.

Il faut augmenter la durée à chaque intensité afin d’obtenir une relative aisance à la vitesse visée. Puis, au palier suivant, augmenter l’intensité avec des durées réduites que vous augmentez progressivement. Et ainsi de suite…

La peur n’évite pas le danger

Ces séances d’endurance aérobie peuvent faire peur. Mais l’adaptation aux charges d’entraînement est une réalité. La clé de la réussite réside dans la gestion de l’effort.

La séance d’EMA doit être régulière, à la vitesse la plus élevée possible. Ou si ce n’est pas régulier, de manière progressive d’une fraction à l’autre. Et cela sans que l’écart entre la plus lente et la plus rapide ne soit trop important. Les vitesses ne doivent pas être dégressives. Ainsi, un départ trop rapide et une vitesse qui diminue est le signe d’une mauvaise gestion et d’une vitesse de départ trop élevée.

Exemples de séances d’EMA

Les récupérations entre les fractions s’effectuent de manière active. La séance doit être précédée d’un échauffement d’au moins 15 à 20 minutes, et suivies d’un retour au calme de 5 à 10 minutes environ.

6 × 4′ à 80-85% de la VMA (récupération : 1’15’’) // 5 × 5′ à 80-85% de la VMA (récupération : 1’15’’) // 4 × 6′ à 80-85% de la VMA (récupération : 1’20’’) // 3 × 8′ à 80-85% de la VMA (récupération : 1’25’’) // 3 × 10’ à 80-85% de la VMA (récupération : 1’30’’) // 3 × 12’ à 80-85% de la VMA (récupération : 1’30’’) // 3 × 14’ à 80-85% de la VMA (récupération : 1’35’’) // 3 × 16’ à 80-85% de la VMA (récupération : 1’35’’) // 3 × 18’ à 80-85% de la VMA (récupération : 1’40’’) // 3 × 20’ à 80-85% de la VMA (récupération : 1’40’’) // 2 × 25’ à 80-85% de la VMA (récupération : 1’45’’) // 2 × 30’ à 80-85% de la VMA (récupération : 1’45’’).

A lire bien sûr aussi, nos 10 conseils pour progresser plus vite.



Parmi les 12 656 finishers de la 42e édition de Marseille-Cassis, Sandrine. Elle raconte ces 20 km mythique via le col de la Gineste sous les rafales de mistral. 

Sandrine et Muriel, heureuses médaillées

8h30, top départ sur le Boulevard Michelet. Après les élites et les sas-1h20, -1h30 et -1h45, le flot des coureurs, qui sont dans le sas grand public, s’écoule tranquillement. Même par vague cela fait du monde, beaucoup de monde.

On passe le premier kilomètre à slalomer. A régler son allure, à enlever ou pas ses manchons. A se dire qu’il y a du vent et que ça va souffler là-haut…

Km2 et 3 : Le slalom entre les coureurs se fait bien, le peloton s’étire. On en oublierait presque qu’on est déjà sur un faux plat montant. Je jette régulièrement un œil sur le côté pour vérifier que mon amie Muriel est toujours là. Fidèle au poste elle me sourit. Jusqu’ici tout va bien.

A l’assaut de la Gineste 

Km 4 et 5 : Le faux-plat grimpe légèrement plus. Certains attaquent le début de cette montée en marchant. Premier ravito : j’attrape une petite bouteille d’eau, j’ai déjà soif et la vraie grimpette nous attend. Passage du km5, je coche la case “1/4 du parcours de fait” dans ma tête.

Km 6 et 7 : On passe le rond-point de Luminy et le gentil faux-plat devient encore un peu plus raide. L’allure baisse un peu, Muriel tient bon en courant. On profite d’un dernier petit replat avant d’arriver au virage qui annonce le début de la vraie montée de la Gineste. Je tourne la tête vers la droite et je vois en face les coureurs qui viennent d’entamer la montée… Je n’aurais pas dû : moi qui déteste les montées, je ne vais pas y couper…

Km7 à 10 : Muriel me dit “Bon ben c’est là que ça commence vraiment ». Je me cale sur son allure, essayant par toutes les techniques possibles de me persuader que c’est facile, que je suis à l’aise… C’était sans compter sur mon dos qui me complique la tâche. Je reçois la douleur comme une information et j’essaie juste de grimper à un bon rythme sans me griller.

Côté vue c’est toujours extraordinaire. Le vent a eu la bonne idée de chasser les nuages gorgés de pluie de la veille. En lieu et place : du soleil pour apprécier le décor. Les kilomètres défilent avec un vent de face propre à décorner les bœufs. Je tente de m’abriter derrière des coureurs plus grands que moi, sans succès… On arrive déjà au dernier virage du col. Je commence à avoir du mal alors que Muriel me dit, « à l’antilope il reste 1 km de montée » (l’antilope, vous savez, sur le panneau de sécurité routière) ; le plus dur est donc fait. Là, ouf, un ravito. Hop une bouteille pour me réhydrater et joie, maintenant, cela descend. Le chrono est anecdotique. On a dit plaisir avant tout !  

En descente, avec vue plongeante 

Km11 à 15 : le ciel se dégagele vent semble moins présent. On va pouvoir aussi profiter du panorama redescendant sur Cassis. Muriel part comme une flèche. Même si ça ne me fait sourire, j’ai du mal à encaisser son changement d’allure soudain et mon dos me rappelle très vite à l’ordre. Ok j’allonge mes foulées, genre « naturelle pieds en canard » et ça passe…

Km16 à 18 : Après avoir enchaîné les petites relances bien casses pattes, on attaque la vraie grosse descente sur Cassis. Celle qui fait à la fois plaisir et peut aussi faire très mal si on arrive affaibli. Mais je retrouve la forme et j’ai l’impression de voler. Je profite du cadre et des encouragements du public. On termine ensemble la descente avec Muriel. Notre euphorie se calme bien vite une fois au rond-point de Cassis. Si je ne me souviens plus bien de l’édition courue en 2019, il me semble pourtant que ça va piquer sévère jusqu’à la grande ligne droite finale sur les hauteurs de Cassis.

Une Gineste bis en dessert ? 

Km18 à 20 : Où sont mes jambes ? La descente se transforme en plat et je n’ai soudain plus d’énergie. Je dis à Muriel qu’il faut qu’on s’accroche, qu’il ne reste pas grand-chose. Le km19 est terrible. On nous fait grimper de nouveau. Même si c’est juste un faux plat j’ai l’impression qu’on me sert une Gineste bis en guise de dessert. Je ne suis pas la seule. C’est un peu l’hécatombe sur le parcours. Beaucoup, sûrement partis sur de très bonnes bases, marchent. C’est dur mais pas question de lâcher maintenant. Plus qu’un gros kilomètre avant l’arrivée. On se rebooste autant qu’on peut, et le parcours finit miraculeusement par redescendre. On ne lâche plus rien, on se prend la main avec Muriel et c’est sur un sprint drôle et tout tordu, moi devant la tirant que nous passerons la ligne d’arrivée.  

L’émotion de l’arrivée d’avoir fini et d’avoir partagé cela ensemble nous fait tomber dans les bras l’une de l’autre, et c’est ensuite le retour en marchant vers les médailles, les consignes, et la longue file d’attente pour monter dans un bus pour revenir vers Marseille.

Alors mythique cette Marseille-Cassis ? Oh que oui ! Il faut l’avoir fait au moins une fois dans sa vie pour comprendre la course et l’envie du dépassement de soi qu’elle provoque ! Mais surtout pouvoir profiter de ces paysages magnifiques et d’une organisation sans faille, c’est important aussi de le souligner. 

Le gagnant a bouclé le parcours en 1h01 soit un peu plus de 19km/h en moyenne. Pour nous, c’est plus du double mais le plaisir est sans aucun doute le même !



Paris 2024 a célèbré le J-1000 avant les Jeux en lançant le Marathon Pour Tous, lors d’une course poursuite avec Eliud Kipchoge. Sur les 3600 participants, 1000 coureurs ont terminé avant la star du marathon, lancée un peu trop vite à leurs trousses…

©Vincent Lyky

Dimanche 31 octobre, à 1 000 jours de l’ouverture des Jeux Paris 2024, le club Paris 2024 et Orange, parrain officiel du Marathon Pour Tous, ont proposé une course poursuite dans Paris avec Eliud Kipchoge, recordman du monde de marathon. 

3600 coureurs ont participé à l’événement sur 5 km autour des Champs-Elysées. 1 000 participants ont réussi le défi : franchir la ligne d’arrivée avant la légende du marathon. Ils ont ainsi décroché un dossard pour le Marathon pour Tous 2024. 

Mais cette course inédite n’a pas fait que des heureux. Car les règles du « jeu » n’ont pas été équitables en réalité.

Les participants étaient répartis en 5 sas en fonction de leur niveau sur 5 km. Dans chaque sas, des meneurs d’allure à ne pas dépasser. Les plus lents se sont élancés en premiers, les plus rapides, en derniers. Jusqu’ici, tout va bien.

Sauf que le timing ne fut pas optimal. Les plus rapides ont eu très peu de chance de finir avant le double médaillé olympique. En effet, alors que le premier SAS est parti avec 19 minutes d’avance sur Eliud Kipchoge, les coureurs du dernier sas n’ont pu courir que quelques mètres avant de se faire doubler par le champion, lancé une minute plus tard seulement. Rageant !

L’organisation a rectifié le tir

Consciente de ce manque d’équité sportive, l’organisation a rectifié le tir : « Pour que la fête soit parfaite, il faut qu’elle soit JUSTE. En étudiant les temps de course, nous avons réalisé (et vous aussi) que le handicap des deux derniers SAS était trop difficile. Sur la base des temps réalisés, Paris 2024 a donc décidé d’offrir 200 dossards pour les premiers arrivés du SAS 4 et 200 dossards pour les premiers arrivés du SAS 5 »

400 coureurs supplémentaires ont donc bénéficié d’un ticket pour Paris 2024.

Quoiqu’il en soit, ce dimanche sur les Champs fut une belle occasion de croiser la « fusée Kipchoge ». La star s’est volontiers prêtée à un bon bain de foule. « C’est la première fois que je suis heureux d’avoir perdu ! Ma défaite est une victoire pour plusieurs centaines de personnes à qui je donne rendez-vous en 2024 ici, à Paris », a réagi le champion.

De nombreuses autres occasions de remporter un dossard pour le Marathon Pour Tous seront bientôt dévoilées.



Pour récupérer après l’effort, il est important d’adopter de bonnes habitudes alimentaires. Retrouvez nos 5 conseils clés, avec le nutritionniste David Padaré, de Nuteoconsult.

Portrait Of Fitness Mature Man Eating A Energy Bar Of Chocolate

Bien s’hydrater tout de suite après la course pour bien récupérer

Il est important de bien s’hydrater pour compenser les pertes hydriques. Elles peuvent s’élever à plus d’un litre par heure d’effort. C’est la priorité. L’eau nature ou légèrement sucrée et salée est la boisson idéale pour se réhydrater. Ne buvez pas trop frais. Le choc thermique avec votre corps (chaud) vous serait préjudiciable.

Bien se re-sucrer avec des sucres rapides

Vous pouvez vous faire plaisir, c’est le moment. Il est prouvé que les produits sucrés (boissons sucrées, pâtes de fruits, barres de céréales, etc.), consommés immédiatement après l’effort, favorisent le mieux le renouvellement du carburant musculaire. Idéal pour une bonne récupération, à condition de rester raisonnable sur la quantité et d’en consommer dans les 30 minutes qui suivent l’effort.

Consommez des fruits frais pour bien récupérer

Il n’est pas rare de trouver des fruits frais sur les tables de ravitaillement à l’arrivée (orange, pastèque, pomme, banane). Ne lésinez pas dessus. Ces mines de vitamines et minéraux vous permettront de compenser les pertes subies durant l’exercice, mais aussi de rester en forme les jours suivants.

Menu type du dîner d’après course. Entrée : 1 grande assiette de crudités (carottes, salade, tomates cerise…) avec quelques miettes de crabe ou crevettes roses, quelques graines (sésame, millet, pavot, noix…), 2 à 3 c. à s. de quinoa avec 1 c. à c. d’huile d’olive, une sauce légère (1c. à c. d’huile de colza et 1c.à c. de citron. Plat : 1 part de quiche sans pâte aux légumes provençaux. Dessert : 1 flan aux poires. 1 grand verre d’eau type St-Yorre.

Ne faites pas l’impasse sur les protéines

Le ravitaillement d’après-course sert à couvrir les besoins immédiats en eau, vitamines, minéraux et énergie. Néanmoins, passée cette étape importante, il faut s’intéresser à la réparation des dégâts musculaires. Les protéines sont les matériaux qui nous aident à réparer nos tissus lésés. Il faudra donc au repas qui suit la course (1 à 2h après), prévoir des aliments riches en protéines en quantité suffisante. Omelette, poulet, poisson, jambon… constitueront votre plat principal. Et les produits laitiers ou à base de soja (semoule caramel, flan, yaourt, fromage) un complément intéressant en guise de dessert. Ils sont le socle alimentaire vous permettant de bien récupérer

Misez sur les légumes frais pour vous désacidifier

L’effort intense entraîne une baisse du PH de l’organisme (une acidification). Pour rééquilibrer ce PH et bien récupérer, il est nécessaire de fournir à l’organisme des aliments à dominante alcaline (le contraire d’acide). Les légumes frais mais aussi la pomme de terre et le quinoa, grâce à leur richesse en minéraux alcalins (calcium, potassium, sodium, magnésium) contribuent à rétablir le PH. En flans, gratins, vapeur ou en salade, ils constitueront la garniture idéale de votre plat principal. Une eau minérale gazeuse (type Vichy) viendra idéalement compléter ce repas, grâce au pouvoir alcalinisant des bicarbonates.



Après une course, on se dit souvent qu’on aurait pu faire mieux, en gérant plus habilement son effort, en s’entraînant davantage. Et les erreurs alimentaires font partie de ces paramètres, dont on ne prend conscience qu’après coup. Nos conseils pour bien manger avant une compétition, avec le nutritionniste David Padaré de Nuteoconsult.

Non à l’affûtage de dernière minute

En vous restreignant trop dans les jours qui précèdent la course, vous arriverez au départ avec un potentiel diminué. Le pic de forme espéré se manifestera finalement avec un décalage de plusieurs jours à plusieurs semaines.

Prévoyez au contraire au minimum une petite ration de féculents. Trois ou quatre cuillerées de riz, pâtes ou semoule après chaque sortie, c’est bien. L’idée est de « protéger » vos précieuses réserves musculaires et maintenir votre état de forme jusqu’au jour J.


Mollo sur les féculents (pâtes, riz) la veille et le matin de la course

Jusqu’à la distance du semi, il n’est pas recommandé de changer vos habitudes. Manger de trop grosses rations de féculents (pâtes, riz…) par peur de ne pas avoir suffisamment d’énergie risque de provoquer l’effet inverse. En clair, il est inutile d’espérer compenser un manque de préparation par un supplément de nourriture. Ainsi, sans augmenter les quantités, il faut prévoir au moins un apport de féculents sur l’un des deux repas principaux de la veille et du jour de la course. Cela permet de disposer d’un peu de carburant au niveau musculaire. Dans votre assiette principale, une viande blanche, quelques cuillerées à soupe de pâtes et de légumes cuits, une cuillerée à café d’huile de noix. En entrée, quelques crudités peu assaisonnées et en dessert, un yaourt nature et une compote de fruits sans sucre ajouté.

Un petit déjeuner optimisé. Attention à ne pas manger trop lourd car toute votre énergie risque d’être mobilisée par la digestion. Le petit déjeuner ne sert pas à remplir les muscles de carburant mais le foie, dont les réserves ont été vidées durant le jeûne nocturne. En ce qui concerne les muscles, vous avez déjà fait le « plein » la veille et les jours qui précédent, après chaque entraînement. Quelques tartines de pain grillé avec un peu de confiture, un thé ou café avec une pointe de miel et un demi-verre de jus de pomme soigneusement dilué dans de l’eau suffisent.

Les fibres, ce sera pour plus tard

En temps normal, il est recommandé de manger beaucoup de fruits et légumes, céréales complètes et fibres pour le transit et la santé. Néanmoins, dans les trois derniers jours avant une course, la donne est différente. Les troubles digestifs à l’effort sont l’une des deux causes principales de contre-performance en compétition. Précisément, un excès de fibres quelques jours précédant la course peut être à l’origine de troubles digestifs. Il faut donc modérer les fruits et légumes temporairement trois jours avant.

Le lait de vache à l’amende

Si vous avez l’habitude d’en consommer beaucoup, soyez prudent. Le lait de vache contient un sucre fermentescible, le lactose, qui, s’il n’est pas bien digéré est susceptible d’occasionner des troubles digestifs. Certaines personnes sont naturellement intolérantes au lactose (déficit en lactase, l’enzyme nécessaire à la digestion du lactose), mais si vous êtes un grand consommateur de lait, c’est probablement que vous n’en faites pas partie. Dans tous les cas, le lait de vache sera donc à modérer les trois derniers jours avant la compétition. On peut le remplacer par du jus de soja, lait d’amandes, jus de noisette ou lait délactosé.

Manger trop riche, ça se paie…

Certaines habitudes sont à « aménager » avant une course. Ainsi, si vous mangez trop riche, trop gras, trop sucré, trop salé, trop alcoolisé et trop caféiné alors la « tuyauterie » risque d’être bien encrassée le jour de la course ; et votre épreuve de se transformer en chemin de croix. Vitesse bridée, pesanteurs gastriques (et pesanteurs tout court), régurgitations acides, surchauffe, crampes… Afin de vous éviter cela, faites quelques aménagements la dernière semaine. Privilégiez le poisson et les viandes blanches, les légumes vapeur, les assaisonnements légers (herbes fraîches), l’huile vierge première pression à froid (olive, noix), quelques fruits doux, l’eau minérale plate ou gazeuse, les produits laitiers maigres (en quantité modérée), les produits frais et au naturel.



Mieux courir, cela s’apprend. Pour être efficace en course, il faut travailler son rendement mécanique. Suivez nos 5 séances pour améliorer votre foulée.

10 conseils pour progresser vite et bien
Enchaînez les montées d’escaliers pour améliorer votre foulée. ©361°

La performance en course à pied est le produit de la fréquence par l’amplitude. Les coureurs entraînés trouvent ce compromis idéal, mais c’est le résultat d’un long travail. Le jeu en vaut la chandelle. Un 10 km représente entre 7 à 9000 foulées, un marathon entre 30 000 à 40 000 foulées. Imaginez le bonus sur votre chrono, si vous gagnez juste quelques centimètres sur votre foulée. Pour une dépense énergétique équivalente, ce sont des centaines de mètres gagnés. Si les progrès se font sur la fréquence, les gains sont similaires. En travaillant sur ces axes pour améliorer votre foulée, vous progressez en amplitude et vous augmentez votre fréquence de foulée : c’est le jackpot à la clé !

Qu’est-ce qu’une technique économique ?

On sait aujourd’hui qu’un pied efficace – avec une phase d’appui courte et brève – réduit le temps total de chaque foulée. Et donc améliore la vitesse de déplacement. Autre constante, une bonne foulée se caractérise par un équilibre entre amplitude et fréquence. Ainsi, votre course ne devra pas être trop ample (grandes enjambées) car elle serait lente. Ni trop en fréquence (petites foulées) car elle serait alors peu économique.

On sait aussi l’importance d’un bon alignement segmentaire pour optimiser le rendement des jambes. C’est notamment le rôle du bassin qui assure le lien entre les membres supérieurs et inférieurs. En effet, il détermine en partie la qualité technique et énergétique de la foulée. Un bassin bien tenu et aligné favorisera au maximum le relâchement du haut de votre corps.

Faites des « lignes droites »

Cet exercice consiste à réaliser des accélérations sur une centaine de mètres entrecoupées de récupération active. On l’effectue sur une distance identique pour revenir au point de départ lorsque cela est pratiqué sur piste. D’où le nom de « lignes droites » car cela est exécuté généralement sur la partie rectiligne de l’anneau d’athlétisme. La vitesse, plus élevée qu’une allure d’entraînement, permet de travailler la gestuelle et le placement. mais aussi la foulée et notamment la phase d’appui au sol. Celle-ci étant réduite en raison de la vitesse d’exécution, elle impose une pose de pied brève mais aussi très en médio-pied, ce qui améliore la dynamique. Grâce à cela la phase d’appui sera plus tonique. Quant au travail de gestuelle, il va permettre de corriger les défauts caractéristiques, notamment tout ce qui concerne le haut du corps (épaules, bras).

Grimpez les côtes pour améliorer votre foulée

L’exercice consiste en répétitions de côtes rapides entrecoupées de descentes effectuées en récupérant lentement. Le bénéfice est à la fois musculaire et gestuel. Le travail en montées oblige à une pose d’appui en avant-pied, ce qui renforce le pied. Lors de la pose de pied, la foulée sur sol plat sera plus solide, assurant un meilleur transfert de l’énergie. Sur le plan gestuel, la nécessité, pour lutter contre la pente, d’utiliser les segments libres va occasionner une mobilisation plus importante des bras. Ils seront toujours propulseurs. Et donc, cela permet d’améliorer le geste. Cette contrainte de la pente va également nécessiter d’engager le genou « haut », cela va avoir un impact positif sur l’amplitude de la foulée.

Enchaînez les montées d’escaliers

Il s’agit de répéter des montées rapides en récupérant durant la descente, effectuée lentement. Les bénéfices sont similaires à ceux du travail de côtes et vous allez ainsi améliorer votre foulée rapidement. Néanmoins, il est possible d’avoir plus de diversités dans les exercices en les variant. Par exemple, en montant chaque marche en vélocité. Cela fait un mixte entre côtes et lignes droites, avec un travail de fréquence par la rapidité du geste mais aussi de force par la montée. Des montées effectuées en grimpant deux ou trois marches auront davantage un effet de renforcement de la force musculaire. N’hésitez pas à consulter notre article expliquant comment s’entraîner dans les escaliers.

Faites du gainage

On l’oublie souvent mais une foulée ne peut être efficace si le haut du corps n’est pas lui aussi fort et tonique afin d’assurer un bon transfert de l’énergie. Tous les exercices de gainage sont donc conseillés et intéressants.

Ciblez votre vitesse spécifique pour améliorer votre foulée

Votre vitesse de course et votre taille ont une forte incidence sur la longueur de votre foulée. Pour accroître ou diminuer l’allure, c’est l’augmentation de la longueur de foulée qui va varier. Quelle que soit la vitesse, la fréquence ne se modifie pratiquement pas.

La question qui se pose, c’est de savoir si la longueur de la foulée est la bonne. Est-elle trop ample ou à l’inverse trop petite ? Le corps humain est très bien fait : la bonne longueur de foulée, c’est celle que l’on adopte spontanément. D’ailleurs, pour le démontrer, on a fait courir un athlète sur un tapis roulant à vitesse donnée en lui demandant de régler la fréquence de ses foulées sur un métronome puis en le laissant libre de choisir la longueur de ses foulées. Dans ce dernier cas, l’athlète choisissait la foulée la plus économique. Toute variation par rapport à la longueur choisie spontanément entraînait une augmentation importante de la dépense énergétique.



Rien n’arrête Mathieu Blanchard. Un mois après sa 3e place sur l’UTMB, il a accroché une 5e place sur son premier Marathon des Sables. Ce champion, qui avait participé à l’émission Koh-Lanta en 2020, vit une folle progression !

Mathieu Blanchard sur l'UTMB 2021
A l’arrivée de l’UTMB – ©UTMB

Mathieu Blanchard, cette 3e place sur l’UTMB, tu y pensais ?

Mathieu  Blanchard : « C’était mon objectif A de l’année. J’avais coché la date en rouge sur mon calendrier, avec un grand point d’exclamation. J’ai tout mis en œuvre pour arriver au top le jour J. J’ai donné le meilleur de moi-même et cela a fonctionné ! »

Un mois plus tard, tu as enchaîné avec le Marathon des Sables (MDS), une grande première…

« Oui, après l’UTMB où je me suis beaucoup donné, je ne suis pas arrivé dans un état de forme top au Maroc. Je ne m’étais pas trop entraîné pour récupérer au maximum et être le plus frais possible. J’avais simplement passé deux jours en Camargue pour courir un peu dans le sable. »

Au final, tu décroches une 5e place pour ton premier MDS, c’est inédit !

« Oui, c’est honorable même si au fond de moi, j’espérais un peu mieux. J’étais bien parti sur les trois premières étapes, malheureusement, j’ai attrapé une sorte de gastro qui circulait sur le camp. Cela m’a mis dans le mal sur l’étape longue de 82 km. J’ai dû beaucoup marcher. Cela allait mieux sur la dernière étape de 42 km mais les premiers avaient pris trop d’avance. Je l’ai tout de même terminée en 2e position au sprint ! »

Que retient Mathieu Blanchard de ce MDS ?

« C’était une grosse aventure, une expérience nouvelle. J’imaginais le désert monotone mais il y a des paysages très diversifiés entre les dunes, les montagnes djebels, les oueds asséchés et les étendues de cailloux et d’ardoises. Je retiens le côté extrême avec la chaleur affichant jusqu’à  55°C. Mais aussi, le sable à dompter, le fait de s’orienter à la boussole, de porter un sac de 6 kilos. Il y a aussi le fait d’enchaîner chaque jour. La fatigue s’accumule et les nuits sont difficiles à dormir au sol, sous une simple toile de tente. Et bien sûr, le côté humain, très fort. Tous les soirs sur le camp, on partageait nos émotions entre rires et larmes. Au fil des étapes, les masques tombaient. On était tous à fleur de peau. L’ambiance était très authentique. D’ailleurs, avec Loury, Dorian, et Alix, ma compagne, nous avons tissé des liens forts avec nos 4 autres camarades de tente. »

Comment as-tu débuté la course à pied ?

« En 2014 lorsque je suis arrivé à Montréal. Je voulais de me remettre en forme après quelques années de fêtes, entre mon école d’ingénieur et mon début de carrière. Au début, je ne connaissais pas les trails alors j’ai fait de la route. Jusqu’en 2017, je me suis amusé à faire tous les beaux marathons autour de Montréal comme New York, Boston, Philadelphie, Washington, Ottawa, Toronto ou encore Chicago. »

Quel est ton record sur marathon ?

« Je me suis arrêté à 2h32’, à Chicago en 2017. A l’époque, je commençais le trail. Deux semaines avant, j’avais terminé la TransAlpine de 270 km, qui est assez difficile. Je ne suis pas donc arrivé au meilleur de ma forme à Chicago. »

Mathieu Blanchard, 5e du Marathon des Sables 2021
©M.Guérit – Marathon des Sables 2021

Penses-tu recourir un marathon un jour ?

« Oui, j’aimerai bien, mais pas tout de suite. Je suis à fond dans le trail et consacrer 3 mois à une préparation marathon, c’est trop sur une saison pour l’instant. D’après ma VO2Max, si je faisais une préparation marathon correcte, je pourrais boucler autour de 2h20-2h25. »

Et comment as-tu basculé sur le trail ?

« Par hasard. En 2016, un ami m’a proposé de faire un trail de 20 km dans la région du Québec. J’ai adoré l’expérience. Après cela, je n’ai plus quitté les sentiers. J’ai eu le coup de foudre pour le trail et ne suis plus du tout revenu sur la route. Désormais, je construis ma saison autour de formats entre 100 et 170 km mais de temps en temps, j’aime aussi les trails de 20 ou 30 km, en préparation ou juste pour le fun. »

Depuis 2019, ta vie a changé. Tu étais ingénieur et désormais, tu te consacres pleinement au sport. Décris-nous ton quotidien…

«  Ma vie se partage entre Montréal où j’habite et le Sud de la France où j’ai grandi. Je suis commercial pour la Clinique du Coureur, une équipe de scientifiques et chercheurs dans le domaine de la course à pied. Je suis aussi coach pour Le Coaching du coureur, filiale de La Clinique du coureur. En 2019, j’ai quitté mon poste d’ingénieur pour devenir coureur pro. Je rejoins l’an prochain le team international de Salomon aux côtés des meilleurs : Kilian Jornet, François d’Haene, Courtney Dawaulter… c’est le graal ! Pour moi c’est fou ! »

Quel est ton plus grand souvenir de coureur ?

« Mes 2 UTMB ont été très marquants. Le premier en 2018 (Mathieu débutait dans l’ultra et avait terminé en 13e position, ndrl) car quelques mois plus tôt, mon petit frère a eu un grave accident et perdu une jambe. Pour le motiver un peu, je lui avais dit de venir assurer mes ravitaillements. Notre arrivée main dans la main, cela a été beaucoup d’émotions. Pour lui, pour moi, pour notre famille. Il se montrait pour la première fois en short, avec sa prothèse. Et sur l’UTMB cette année, c’est simple, je n’avais jamais vécu d’émotions aussi fortes de toute de ma vie ! A l’arrivée, j’ai perdu le contrôle, j’étais comme transcendé. Et j’ai plané sur un nuage pendant trois semaines ! »

Et ton pire souvenir ?

« C’était en 2018, un mois après l’UTMB, je suis parti courir l’Ultra Trail Atlas Toubkal au Maroc. La course se déroule en bonne partie au-dessus de 3000 mètres d’altitude. Je n’avais aucune acclimatation car je suis arrivé la veille. A l’époque, je travaillais encore et j’avais peu de jours de congé. J’ai fait un mal aigu des montagnes. C’était une souffrance affreuse. J’ai eu peur pour ma vie. Cela m’a donné une leçon : il y a certains paramètres comme la chaleur ou l’altitude à ne pas prendre à la légère. »

Mathieu Blanchard sur le Marathon des Sables 201
©Ben Jifre-Marathon des Sables 2021

La semaine d’entraînement de Mathieu Blanchard, elle ressemble à quoi ?

« C’est très variable en fonction de l’objectif. Cela peut aller d’une semaine light à 5 heures, et monter jusqu’à 30 heures par semaine en alternant course à pied, vélo, renforcement musculaire et un peu de natation aussi. »

Ton autre passion, c’est la plongée sous-marine. Raconte-nous

 « Oui, je voue une grande passion à l’océan. Par le passé, j’ai travaillé comme moniteur de plongée, photographe sous-marin et rédacteur pour des magazines. Je rêve d’acheter un voilier un jour et de parcourir l’océan en explorant les fonds sous-marins comme Cousteau, un personnage qui m’a énormément inspiré. »

Quelle sera la suite de ta saison ?

« Je vais terminer mon année avec l’Ultra-Trail de Capetown en Afrique du Sud fin novembre. »

En 2022, on te reverra à Chamonix ?

« Oui, c’est clair. Mon histoire avec l’UTMB n’est pas terminée. Je le sens au fond de moi, j’ai encore quelque chose à faire là-bas. Ce sera la pierre angulaire de mon année 2022. Pour le préparer, je ferai des courses très montagneuses. Pourquoi pas l’Ultra-Trail de Madeira en avril et le Lavaredo en Italie en juin. En octobre, ce sera sans doute la Diagonale des Fous. En 2019, j’avais dû quitter La Réunion en vitesse la veille du départ pour partir sur le tournage l’aventure Koh-Lanta. J’ai donc envie de la courir, cette Diagonale ! »



Belle, fiable et complète, cette Coros Vertix 2 à l’autonomie impressionnante est une vraie réussite. Une sérieuse concurrente de la Garmin Fenix 6.

Coros Vertix 2

En trois ans Coros a bousculé le marché des montres GPS en se faisant une place de choix grâce à des modèles fiables, faciles d’utilisation et à l’autonomie impressionnante. La Vertix version 1 était déjà une réussite à laquelle il manquait quelques options pour venir vraiment concurrencer la Garmin Fenix 6. Cette Coros Vertix 2 se place désormais comme la montre de référence pour l’outdoor.

Coros Vertix 2: une cartographie embarquée

La cartographie c’est bien mais pour l’exploiter correctement il faut un GPS au niveau. Cette Vertix 2 propose l’utilisation simultanée de 5 systèmes GNSS : GPS, Galileo, Glonass, Beidu et QZSS lorsqu’il est disponible. Cela augmente la précision en augmentant le nombre de satellites utilisables.

En pratique,  elle n’est pas encore parfaite notamment sur des parcours en forêt ou sur des sentiers encaissés. Mais Coros garde une longueur d’avance sur les autres marques.

Autre point fort, l’autonomie. La Vertix 1 a longtemps occupé la plus haute marche du podium avant d’être détrônée par des modèles avec recharge solaire. Cette Coros Vertix 2 affiche des statistiques impressionnantes (135h en mode GPS) et sans écran solaire. Je ne suis pas souvent passé par la case recharge malgré une préparation marathon intensive. Les records théoriques paraissent donc atteignables.

Le capteur cardio optique est lui aussi au niveau. A allure constante sur route ou en trail la précision vaut celle d’une ceinture. En revanche sur les intervalles, elle est à la peine.

Elle conserve l’ergonomie construite autour d’une molette et deux boutons. Une fois qu’on est habitué, c’est très facile d’utilisation. L’écran est tactile pour certaines applications. Les menus sont simples, pas d’arborescence sans fin et on s’y retrouve vite.

Des classiques et des nouveautés

Coros Vertix 2 propose les classiques déjà présents sur la Vertix mais aussi quelques nouveautés dans les applications notamment un calcul de la variabilité de fréquence cardiaque, sorte d’ECG, qui mesure le niveau de fatigue. C’est très utile dans le cadre d’une préparation soutenue.

Enfin, elle propose la musique embarquée. Il est possible de télécharger vos morceaux préférés directement sur la montre et les écouter en bluetooth.

Coros frappe une nouvelle fois un grand coup avec cette Vertix 2. Belle, complète, facile d’utilisation et tout terrain.

Le + L’appli Coros qui permet de gérer de nombreux paramètres est facile d’utilisation.

Le – La taille de la Coros Vertix 2 qui ne s’adaptera pas à tous les poignets.



L’équipementier Hoka devient le partenaire officiel du circuit mondial UTMB jusqu’en 2023.

Forts de leurs origines communes dans les Alpes françaises, UTMB® World Series et Hoka® annoncent un partenariat au long cours. La marque Hoka, née dans les Alpes en 2003, désormais division du géant américain Deckers Brands, sera partenaire global du plus grand circuit de trail running au monde qui débutera en 2022. Huit événements UTMB® World Series ont déjà été confirmés sur le continent américain, en Asie et en Océanie. D’autres événements seront annoncés dans les semaines à venir.

Tout au long de ce partenariat, Hoka fournira une sélection de chaussures et de vêtements aux bénévoles de tous les UTMB® World Series Events ainsi qu’aux coureurs de certains UTMB® du circuit. Une nouvelle gamme de produits UTMB® World Series sera également créée et disponible sur une boutique en ligne officielle lancée dans quelques mois.

Des valeurs communes

« Hoka est né dans les montagnes et a de nombreux liens significatifs avec Chamonix, en France. C’est avec honneur et humilité que nous nous associons à l’UTMB® World Series dans le but commun de rendre ce sport singulier qu’est le trail running accessible à tous les athlètes du monde entier« , déclare Wendy Yang, Présidente de Hoka, dans le communiqué de presse annonçant cette nouvelle.

De son côté, Catherine Poletti, présidente UTMB Group, s’y associe : « Nous partageons une histoire commune avec Hoka depuis de nombreuses années, car nous avons tous deux grandi dans les contreforts du Mont-Blanc pour devenir des marques leaders dans le domaine du trail running. Nous sommes ravis d’écrire ensemble le premier chapitre de l’UTMB® World Series pour fédérer la communauté mondiale du trail running autour de nos valeurs communes et offrir à tous les coureurs la possibilité de vivre une aventure extraordinaire près de chez eux. »

Andrew Messick, Président et Directeur Général de The IRONMAN Group, a pour sa part commenté : « Nous sommes ravis d’accueillir Hoka alors que nous construisons ensemble le nouveau circuit UTMB® World Series. L’histoire commune entre Hoka et l’UTMB®, ainsi que leur expertise pour inspirer une communauté d’athlètes à travers la série Humans of HOKA, est le rapprochement parfait pour accompagner le lancement du circuit 2022 qui est profondément ancré dans les valeurs et l’esprit de camaraderie du trail running. »

Ce partenariat est officiel jusqu’en 2023, avec des options d’extension jusqu’en 2024 et au-delà.



La FFA a déclassé le gagnant du marathon, Duncan Perrillat pour ce motif réglementaire. Deuxième Français, Alexandre Bourgeois devient donc le champion de France de l’année, aux côtés d’Aude De La Mettrie.

Coup de tonnerre à Rennes, ce dimanche, sur le Marathon Vert. L’épreuve était support pour la deuxième fois des championnats de France. Et son vainqueur, Duncan Perrillat, est reparti le cœur lourd. L’athlète francilien s’est fait déclasser par la Fédération Nationale d’Athlétisme car il ne portait pas le maillot de son club, celui de Neuilly-sur-Seine. Duncan Perrillat a donc remporté l’épreuve en 2h14’49’’ mais… il ne sera pas le champion de France de l’année. La FFA l’a disqualifié quasiment sur le champ, au moment du podium, pour ce motif « vestimentaire » purement « règlementaire » reléguant au placard, l’aspect sportif. Un comble ! Mais on ne transige pas avec le règlement…

Le 2e athlète ayant terminé étant Marocain (Alaâ Hrioued, en 2h15’45’’) c’est donc le 2e Français arrivé qui sera drapé de bleu-blanc-rouge. Le Dijonnais Alexandre Bourgeois décroche ainsi le titre national en 2h16’52’’. « J’aurai préféré être champion de France dans d’autres conditions », a confié au journal Ouest-France l’athlète, qui s’est démarqué pour sa première sur la distance.

Derrière lui, le Brestois Florian Caro, 4e homme du jour et 3e Français se retrouve donc vice-champion de France, en même temps que champion de Bretagne.

Côté féminin, pas de riffifi. Aude De La Mettrie portait la bonne panoplie. Elle a décroché à domicile le titre de championne de France et celui championne de Bretagne par la même occasion. Une belle victoire en 2h51’. 



Pour s’entraîner en toute sécurité à la nuit tombée, Brooks propose une gamme complète Run visible. Testée et approuvée.

La gamme Run Visible de Brooks, habille de la tête aux pieds cet hiver, avec une priorité : assurer votre visibilité à la nuit tombée.

La collection s’est étoffée par rapport à sa version 2020. Aux pieds, trois paires de chaussures (Hypérion tempo, Ghost 14, Glycerine 19) qui « réfléchissent » la nuit. Pour les tenues, des vestes coupe-vent, avec et sans manches. Mais aussi t-shirts à manches courtes et à manches longues. Plusieurs modèles sont disponibles pour hommes et femmes. Pour le bas, chez les hommes, il y a un short 2 en 1 et un collant long. Chez les femmes, un haut avec une coupe « crop » et manches longues mais aussi une brassière très astucieuse avec une poche à l’arrière pour le téléphone. Là aussi des vestes manches courtes, manches longues. Et en bas, un très beau legging long et un short noir simple. Il y a également des accessoires : débardeurs, bonnet, gants, chaussettes.

Intensité lumineuse maxi

Cette collection Run Visible est fabriquée avec un matériau rétroréfléchissant. Il est inséré sur les zones stratégiques. Cela permet au coureur d’être vu des automobilistes par luminosité faible ou dans le noir. Chaque modèle renvoie une intensité lumineuse minimale équivalente à l’éclairage émis par 300 bougies, rien que ça !

Les inserts en 3M Scotchlite sont judicieusement placés, de manière à réfléchir la lumière immédiatement. Devant, derrière, sur les côtés. C’est très efficace et c’est selon nous, le vrai point fort de cette collection Run Visible de Brooks.

Une collection écoresponsable

En effet,Brooks a axé sa recherche sur des matériaux durables et responsables. Au total, 85% de la collection est fabriquée à partir de matériaux recyclés et certifiés Bluesign.

Plus précisément, les nouveaux modèles Carbonite sont fabriqués à partir de 53% de tissus recyclés. Les modèles manches longues contiennent 84% de contenu recyclé, tandis que d’autres articles en contiennent 70%. C’est 26% de plus que la saison dernière.

En conclusion, là certaines autres marques placent des pièces de tissu réfléchissants souvent soit trop petites soit mal placées, Brooks a fait ici un travail précis. A la clé, une info claire envoyée à l’automobiliste : il y a un coureur à pied en face !

C’est solide. C’est beau. Et ça résiste au temps et au lavage.



Belle reprise pour le Grand Trail des Templiers, avec 1 943 classés sur l’épreuve originelle de ce festival de trails. Le Britannique Jonathan Albon et la Néo-zélandaise Ruth Croft ont décroché les lauriers.

En 2019, la course avait été annulée en dernière minute, suite à un violent épisode cévenol. En 2020, elle n’a pas eu lieu à cause du Covid. Voilà deux ans donc que l’on attendait le retour de la course originelle de ce grand festival de trail. Il regroupe 12 épreuves le temps d’un week-end bien rythmé au pays des Grands Causses. Cette année, ouf, une météo favorable. Au départ, il y a avait du beau monde. Parmi les champions, Sébastien Spehler faisait partie des favoris. Au final, le Britannique Jonathan Albon a été plus costaud. Le champion du monde du trail boucle le circuit de 80 km et 3700 m de dénivelé en 6h32’13’’. C’est une première victoire à Millau, après son sacre sur l’OCC cet été. 

L’Alsacien termine à 5’ (6h39’) et Benoit Cori complète le podium de cette édition. Chez les femmes, la Néozélandaise Ruth Croft termine en 21e position au scratch en 7h51’. Elle s’impose devant l’Espagnole Gemma Arenas Alcazar et Julie Roux. Dans le peloton, quelques têtes connues, notamment Claude Dartois, star de Koh-Lanta qui n’est pas passé inaperçu. Après le Marathon de Paris bouclé dimanche dernier en 3h23’, il termine ce Grand Trail des Templiers en 11h56′.



Le Savoyard Ludovic Pommeret et l’Italien David Jung ont remporté le Grand Raid de la Réunion main dans la main.

« C’est une victoire partagée et elle est super belle », s’enthousiasme Ludovic Pommeret. L’ingénieur savoyard a remporté la Diagonale des Fous  main dans la main avec  l’Italien David Jung. Ensemble depuis Roche Plate (108 km), les deux ultra-traileurs terminent donc en duo cette traversée de l’île de La Réunion. 23h02’21’’ pour revenir à bout de cet ultra-trail infernal. En 160 km et 9 400 mD+, c’est l’un des plus exigeants de la planète.

Pour Ludovic Pommeret qui avait déjà terminé trois fois deuxième de ce célèbre Grand Raid de La Réunion (2019, 2014, 2009) c’est un bel aboutissement. Ce champion, vainqueur l’UMTB en 2016, faisait partie des candidats à la victoire. Le grand favori, Benoit Girondel a dû abandonner pendant la nuit. David Jung, (6e de l’Ultra-Trail Mont-Blanc en 2017, et 4e de la Transgrancanaria 2018) a lui surpris son monde !

Côté féminin, Emilie Maroteaux aussi a impressionné. Cette kiné installée à la Réunion avait terminé 3e du Trail de Bourbon en 2019. Elle boucle cette fois première féminine, en 27e position au classement général. Amandine Ginouves et Sophie Blard complètent le podium.

1 775 coureurs ont bouclé cette Diagonale des Fous 2021 marquée par une chaleur intense. Tous les résultats ICI.



ASICS lance la deuxième édition du ASICS World Ekiden, du 10 au 22 novembre. Ce marathon connecté en relais à six coureurs sera l’occasion de se challenger. Et de récolter des fonds pour l’association Mind.

L’an dernier, la première édition du ASICS World Ekiden avait réuni plus de 56 000 coureurs de 179 pays différents. Un vrai succès. ASICS renouvelle l’évènement du 10 au 22 novembre 2021. La marque encourage les coureursà rejoindre le mouvement par équipes de 6. Cette course virtuelle, inspirée de l’Ekiden traditionnel japonais, est ouverte à tous. Le format est abordable. 3 relais de 5 km, deux de 10 km et un de 7,195 km. Les coureurs se passeront un « tasuki » (relais) numérique pour parcourir ensemble la distance du marathon. Et ainsi, connecter corps et esprit, en accord avec la philosophie ‘un esprit sain dans un corps sain’, acronyme d’ASICS en latin. La nouveauté, c’est la dimension solidaire. Les Européens qui participeront permettront de récolter automatiquement des fonds pour différentes organisations qui luttent pour une meilleure santé mentale.

Comment participer au ASICS World Ekiden 2021 ?

Créer une équipe de 6 coureurs et designer un capitaine. L’inscription est possible dès maintenant via l’application ASICS Runkeeper™ : cliquez ici. Pour vous préparer, vous trouverez des plans d’entraînement sur l’application ASICS Runkepeer. Ensuite, connectez-vous sur cette application entre le 10 et le 22 novembre pour participer. Une fois votre relais effectué, ce sera au tour de votre coéquipier. Partagez les résultats de l’équipe sur les réseaux sociaux avec le #ASICSWorldEkiden.

Une étude mondiale sur l’exercice et la santé mentale

En parallèle, ASICS incite aussi les sportifs à contribuer à la recherche sur l’impact du sport sur le mental. Pour participer à cette étude mondial, il suffit de capturer son état d’esprit (questionnaire + capture du visage)  via le Mind Uplifter™. Tous les résultats seront compilés et ajoutés au World Uplift Score et visible en direct sur la World Uplift Map. Pour tous les partages sur les réseaux sociaux en Europe avec le #UpliftingMinds, des fonds seront collectés pour l’association Mind, qui œuvre pour la santé mentale.



Indispensable pour courir de nuit, la frontale. Mais comment bien choisir sa frontale ? Nos conseils pour y voir plus clair…

Bien choisir sa frontale
©Evadict

1/ Cibler la puissance et l’intensité  

Pour quantifier la lumière produite par la lampe, on parle de flux lumineux, exprimé en lumens (lm). Plus le nombre de lumens est élevé, plus la portée d’éclairage, exprimée en mètres, sera conséquente. C’est un critère à prendre en compte pour bien choisir sa frontale. Aujourd’hui, les modèles sont réglables en intensité proposant différents modes ou différents types de faisceau lumineux. Alors combien de lumens ? Cela dépendra de votre usage. 200 lumens, c’est bien pour le running en environnement urbain. Cela éclairera à 10 mètres environ en faisceau large, jusqu’à 50 mètres en faisceau étroit. A partir de 300 lumens et jusqu’à 500 lumens, la frontale sera compatible avec la pratique en pleine nature. Elle éclairera de 20 à 100 mètres devant vous, selon le type de faisceau. Au-delà de 600 lumens, on pourra l’utiliser en tout-terrain, sur des épreuves type ultra-trails. Attention dans tous les cas, un halo lumineux très puissant peut être déroutant pour le champ de vision. On recommande de s’accoutumer à ces sensations sur des séances courtes, en terrain connu.  

2/ Privilégier l’autonomie

C’est un critère primordial si vous envisagez de choisir une frontale pour un trail nocturne de plusieurs heures. Partez du principe que les marques surestiment toujours l’autonomie et que les conditions climatiques jouent beaucoup. S’il fait froid, la batterie se déchargera en effet plus vite. Le plus judicieux, c’est de s’étalonner, en fonction de l’usage souhaité, sur l’autonomie minimale annoncée, c’est-à-dire à pleine puissance. Point positif, le fait d’avoir un témoin du niveau de batterie. Cela évite de se retrouver dans le noir complet en plein sentier. Ce système de « jauge » est désormais fréquent. L’alimentation elle est parfois hybride. Si la batterie lithium-ion est déchargée, des piles prennent le relais. C’est pratique et sécurisant. Autre innovation intéressante, l’intensité de l’éclairage qui s’adapte à l’environnement grâce à un capteur intégré. Cette technologie (Reactive Lighting chez Petzl par exemple) permet de prolonger l’autonomie. On peut sinon penser à passer en « mode éco » dans les montées pour économiser sa batterie.

3/ Chercher le confort  

L’appréciation de ce critère variera aussi en fonction de l’utilisation. Pour des petites sorties sur route ou chemins stabilisés, un modèle compact avec piles fera l’affaire. En revanche, s’il l’on court deux heures ou plus, un modèle avec batterie ou mieux, avec porte-batterie amovible, sera plus confortable. Ce critère devient donc primordial pour bien choisir votre frontale. En effet, le poids de la lampe n’est pas anodin et peut engendrer des tensions au niveau de la tête et du cou. Côté serrage, il faut trouver le bon compromis avec un bandeau serré, mais pas trop. Autre option : l’utilisation d’une lampe de poitrine, ou d’une lampe que l’on porte à la main. On garde ainsi la tête libre et surtout le nez levé, sur le sentier plutôt que sur ses pieds.



Jeudi 21 octobre, sur le circuit Paul Ricard dans le Var, neuf athlètes Kenyans ont tenté de battre les records du monde des 50 km femmes et 100 km hommes. Malheureusement, les athlètes ont essuyé une météo contraire.

©Fabien Boukla- 50 et 100 km du Castellet

Ce jeudi 21 octobre aux aurores, sur le circuit du Castellet, dans le Var, trois femmes et six hommes, se sont attaqués aux records du monde des 50 km femmes et 100 km hommes. Les athlètes avaient préparé ce rendez-vous depuis six mois au sein du JC ITEN Training Camp, au Kenya, encadrés par l’entraîneur Claude Guillaume.

Tout avait pourtant bien commencé. La favorite féminine, Joyce Jemutai Kiplimo est passée tout près de l’exploit. En 3h00’14 », elle échoue à seulement 20 secondes du record du monde de la Britannique Desiree Linden. Forcément déçue, la jeune femme de 33 ans a souffert de la pluie.

Du côté des hommes, Ezekiel Kemboi Sirma, 24 ans, était favori. Il comptait près de 2 minutes d’avance lors du premier tiers de la course. Mais là encore, la météo a eu raison de ses efforts. Deux heures de pluie froide ont tétanisé ses muscles. L’athlète a abandonné au 78ekm, victime de crampes.

Benoît Z promet une suite

Benoit Z, ancien recordman d’Europe du marathon et l’organisateur de l’évènement, promet une suite à cette tentative manquée.  « On craignait la pluie, et nous n’avons pas pu y échapperCela a suffi pour perdre ces secondes précieuses pour Joyce. Bien évidemment, il manque la performance que l’on attendait, mais ce n’est pas grave car sur le plan émotionnel et sportif, on a vécu quelque chose de grand.  Cet événement est une réussite. Il est à l’image de ce qu’on en a voulu mettre en lumière, c’est-à-dire la solidaritéCette journée nous donne des ailes. Nous allons continuer à accompagner le camp JC Iten au Kenya et ses athlètes, car je suis persuadé que Joyce et Ezekiel ont ce record dans les jambes. ». Rappelons que Benoit Z avait pris en charge intégralement les frais liés au stage d’entrainement de 15 athlètes kenyans.

La journée s’est terminée sur une note positive, avec le sourire et la promesse de tenter de nouveau l’exploit l’année prochaine.



New-Balance, sponsor officiel de la classique Marseille-Cassis met les femmes à l’honneur avec une team 100% féminine qui permettra de lever des fonds au profit de la Fondation Alice Milliat.

Les femmes, avenir du running ? Sans doute ! Parmi les 1, 4 millions de néo-runners, 60% sont des femmes. Et sur Marseille-Cassis, elles représentent désormais un bon tiers du peloton. A l’occasion de la 42e édition, qui se courra le 31 octobre, New-Balance, sponsor de l’évènement a décidé de promouvoir le sport féminin. Une équipe composée d’athlètes, personnalités et journalistes participera pour récolter des fonds pour la fondation Alice Milliat, qui oeuvre pour le sport féminin au niveau européen. New Balance reversera 50 euros par kilomètre parcouru par les membres de la team, soit une dotation de 8000 euros. Souhaitons-leur bonne course, ainsi qu’aux 20 000 participants attendus, bonne course sur ce Marseille-Cassis au dénivelé avec une côte d’enfer.