Un nouveau challenge regroupant quatre 10 km au cœur de Paris s’annonce pour 2025. Aux 10 km de la Tour Eiffel et des Champs-Élysées déjà très prisés, s’ajouteront deux nouveaux circuits inédits autour du Panthéon et de Trocadéro.
Se défier sur 10 km tout au long de l’année au cœur des lieux emblématiques de la capitale, c’est le principe du Paris Masters Series. Ce nouveau challenge annoncé pour 2025 comptera 4 épreuves de 10 kilomètres. En fin d’année prochaine, un classement sera établi au cumul des chronos, avec une moyenne ramenée sur la distance.
Pour figurer à ce challenge, il sera possible de ne participer qu’à 2 ou 3 courses. Par ailleurs, l’organisation proposera un pack comprend les dossards pour les 4 épreuves (100 euros).
La première étape de ce mini-circuit sera le 10 km des Champs-Elysées. Lancée en 2022, cette épreuve connaît un succès fou. Elle attend ainsi 20 000 coureurs pour sa 3eme édition. Sa boucle au cœur du Triangle d’or démarrera cette année directement sur la partie basse des Champs-Elysées. Elle passera notamment par la rue Royale et le Boulevard Malesherbes avant de retrouver la plus belle avenue du monde pour le final… Les inscriptions sont ouvertes sur Klikego.
11 mai – 10 km du Panthéon
Deuxième étape du Paris Masters Series, le 10 km du Panthéon au cœur du Quartier Latin. En une boucle autour de la Place du Panthéon, la course fera le tour des spots du cinquième arrondissement. Sorbonne, Jardin des Plantes, rue Mouffetard, rue Saint-Jacques, Institut du Monde Arabe, Arènes de Lutèce défileront sous les foulées… Pour cette première, l’organisation attend 10 000 concurrents.
14 septembre – 10 km du Trocadéro
Troisième étape et deuxième nouveauté, côté Trocadéro cette fois. La course, qui prendra la suite du 10 km du 16e arrondissement, promet un parcours attrayant autour du Palais du Trocadéro. Elle passera notamment dans l’enceinte de Roland-Garros ainsi que dans le Parc des Princes et les serres d’Auteuil. 10 000 concurrents devraient l’inaugurer.
Après son premier succès en 2023, ce 10 km de la Tour Eiffel reviendra le 15 décembre prochain en partenariat avec Paramount, dans le cadre de la sortie du film Sonic 3. 20 000 coureurs profiteront de son parcours ultra-rapide filant dans le 7e arrondissement pour terminer l’année en beauté. Les inscriptions sont ouvertes. Seule l’édition 2025 (7 décembre) comptera pour le nouveau Paris Masters Series.
https://running-attitude.com/wp-content/uploads/2024/09/10kmChampsElysees23Visuels-_66.jpg533800La rédactionhttps://running-attitude.com/wp-content/uploads/2023/09/running-attitute-magazine-300x89.webpLa rédaction2024-09-18 12:13:452024-09-18 12:13:47Paris Masters Series : 4 x 10 km inédits dans Paris
La nouvelle Brooks Glycerin Max inaugure une technologie brevetée DNA Tuned qui redéfinit l’expérience de course sans compromis entre amorti et réactivité.
Après sa récente Ghost Max et son Hyperion Max, Brooks décline à présent son iconique Glycerin en version oversize. La nouvelle Glycerin Max lancée ce jour s’appuie sur une nouvelle technologie d’amorti brevetée. Celle-ci est composée de mousse supercritique (DNA Tuned) mariant deux densités différentes au sein d’un unique bloc semelle, une grande première.
Un bloc semelle unique, deux densités différentes
Ainsi, plusieurs volumes de cellules infusées d’azote s’ajustent stratégiquement pour offrir confort et relance à chaque foulée. Dans le détail, des cellules plus grandes au talon assurent un atterrissage plus doux, tandis que des cellules plus petites et réactives à l’avant-pied permettent une poussée puissante à chaque foulée.
Par ailleurs, cette nouvelle semelle intermédiaire DNA Tuned ne contient pas de couches supplémentaires ni de colle, ce qui rend la paire légère (298 g en 42,5) et durable, pour une expérience de course redéfinit.
Semelle épaisse et effet rocker
On retrouve par aillleurs la technologie GlideRoll Rocker qui assure des transitions sans effort. La hauteur de semelle est elle nettement augmentée. L’épaisseur totale de la semelle est de 45.25 mm, celle de la semelle intermédiaire de 35.29mm. Drop de 6 mm donc avec une forme biseautée marquée au talon ainsi qu’à l’avant-pied, toujours pour faciliter la course.
Sans compromis entre confort et réactivité, cette Brooks Glycerin Max marque l’entrée de la marque dans une nouvelle ère. « Cette chaussure représente la prochaine étape pour rendre la course plus facile et agréable pour tous. Nous avons hâte que les coureurs découvrent la différence que DNA Tuned peut faire », commente le directeur du marketing produit de l’équipementier américain. La paire sera disponible au prix de 200 euros en quantités limitées à partir du 1er octobre.
https://running-attitude.com/wp-content/uploads/2024/09/Brooks-Glycerin-Max-2.png395590La rédactionhttps://running-attitude.com/wp-content/uploads/2023/09/running-attitute-magazine-300x89.webpLa rédaction2024-09-17 16:00:002024-11-07 11:14:08Brooks lance sa Glycerin Max
La série Mach chez Hoka est sans doute le meilleur compromis entre la confortable Clifton et l’exigeante Rocket. Et cette Mach 6 nous a convaincu.
La première impression lorsqu’on observe le profil de la Hoka Mach 6 c’est son côté « près du sol » et l’impression de dynamisme malgré une semelle à la taille non négligeable. Nous ne sommes pas sur une « racer » mais pas non plus sur une chaussure « tranquille ».
Le chaussant est lui aussi un compromis entre confort avec un mesh Jacquard agréable et une protection du talon plus light mais largement suffisante. La chaussure est assez ajustée comme l’était déjà la Mach 5. De ce point de vue on est plus proche de la Rocket que de la Clifton.
La sensation Clifton, en version plus réactive
C’est au niveau de la semelle qu’on trouve du changement. Elle est dotée d’une mousse EVA monodensité plus amortie mais aussi plus réactive et plus résistante. Et on ressent tous ces aspects dès les premières foulées.
On retrouve ainsi une partie du confort et de l’amorti de la Clifton mais avec beaucoup plus de dynamisme. De quoi envoyer sur des séances de fractionnés sans avoir besoin de forcer. C’est assez bluffant pour une semelle sans plaque carbone et avec cette épaisseur. C
ôté stabilité on est là encore plus proche de la Clifton. Aucun problème à signaler dans les virages. La semelle extérieure a été renforcée aux endroits stratégiques. Elle accroche bien, même sur sol mouillé.
Rocker et profil rasant
Le rocker qu’on peut sentir en statique permet une bascule vers l’avant efficace. Par ailleurs, le profil rasant de la Mach joue beaucoup dans le dynamisme.
En résumé la Mach 6 s’adresse aux coureurs jusqu’à 85 kg en recherche d’une chaussure à tout faire. Elle pourra également les accompagner en compétition, sans doute même jusqu’au marathon pour les plus aguerris qui ne sont pas fans du carbone.
Prix : 160 €. Poids : 219 g en 42. Drop : 5 mm
Les notes du testeur Amorti : 17/20 Confort : 17/20 Dynamisme : 18/20 Stabilité : 17/20 Souplesse : 16/20
Le + L’équilibre confort/dynamisme. Le – Le côté ajusté à surveiller pour ceux qui ne connaissent pas Hoka.
Utilisation : entraînements et compétitions toutes distances pour coureur à foulée neutre, d’un poids inférieur à 85 kg.
Dans le cadre d’octobre rose, mois dédié à la lutte contre le cancer du sein, l’association Casiopeea proposera un marathon marche au départ de Paris le soir du 5 octobre.
Fort d’un premier succès en 2023, l’association Casiopeea le Sport pour Vaincre remet en avant le combat des femmes contre le cancer du sein en organisant un marathon à allure libre non chronométré dans la nuit du 5 au 6 octobre. Ce 42 km marche en individuel entre femmes s’élancera à 20 heures dans Paris, le lieu exact restant à confirmer.
Le circuit rappelle dans les grandes lignes celui du Marathon pour Tous. Il passera ainsi par Boulogne, Sèvres, Ville d’Avray, Versailles, Viroflay, Chaville, Meudon et Issy-Les-Moulineaux, avant de revenir dans la capitale.
Un challenge sportif & convivial autour de la lutte contre le cancer
L’objectif : faire parler de la lutte contre le cancer du sein et démontrer qu’ensemble, les femmes sont capables de l’exceptionnel. Les messieurs seront bénévoles s’ils souhaitent participer. Des ravitaillements seront prévus en route, ainsi que des animations. 100 participantes sont attendues.
Casiopeea, dont la championne Anaïs Quemener est marraine, s’engage par ailleurs tout au long de l’année. Des évènements réguliers sont organisés afin de pratiquer une activité physique, en parallèle d’un programme phare baptisé Remise en Selle. Celui-ci permet aux personnes en traitement de cancer de pratiquer une activité physique à leur rythme, en étant encadrées. Des séances de vélo sont organisées en intérieur avec un coach spécialisé en sport-santé.
https://running-attitude.com/wp-content/uploads/2024/09/Casiopeea-marathon-rose.jpg9641080La rédactionhttps://running-attitude.com/wp-content/uploads/2023/09/running-attitute-magazine-300x89.webpLa rédaction2024-09-14 10:42:002024-09-11 17:02:52Un Marathon Rose dans Paris avec Casiopeea
Boulogne-sur-Mer accueillera son premier marathon le 3 mai prochain. Les inscriptions viennent d’ouvrir et plus de 2000 coureurs ont déjà réservé un dossard pour courir le 10 km, le semi-marathon ou bien le marathon le long de la Côte d’Opale.
Le Marathon de la Mer est lancé. Première prévue le 3 mai. Les organisateurs, quatre Boulonnais, ont créé leur association en juin puis dévoilé le parcours des trois différentes courses 10 km, semi-marathon et marathon – fin août.
De Boulogne jusqu’aux dunes de la Slack
Les trois courses partiront de Boulogne, offriront une vue imprenable sur la mer et longeront les berges de la Liane. Pour le marathon, le circuit ira jusqu’à Wimereux et les dunes de la Slack, que les traileurs arpentent sur le célèbre Trail Cote d’Opale voisin.
Des ravitaillements festifs ponctueront la découverte du bord de mer. Tout au long des circuits, des ravitaillements festifs et conviviaux seront proposés, mettant à l’honneur les produits locaux : spécialités de la mer et de la terre, bières artisanales et vins. Une véritable expérience gourmande et sportive ! Pasta-party la veille et soirée de clôture avec DJ (35 euros) complèteront les festivités.
5 500 coureurs attendus sur la première édition
Comme le Marathon de la Côte d’Amour de La Baule, dans la première est prévue le 2-3 novembre et qui a été victime de son succès un an à l’avance, ce nouveau Marathon de la Mer suscite déjà un bel enthousiasme.
En effet, les inscriptions lancées le 1er septembre démarrent sur les chapeaux de roue. En 12 jours, l’organisation a reçu plus de 2000 inscrits. Devant l’engouement, elle revoit les jauges à la hausse sur les trois distances. Ainsi, 2 000 places sont prévues pour le marathon, 2 500 dossards seront attribués au semi et 1000 au 10 km.
https://running-attitude.com/wp-content/uploads/2024/09/Marathon-de-la-mer-1.png9411592La rédactionhttps://running-attitude.com/wp-content/uploads/2023/09/running-attitute-magazine-300x89.webpLa rédaction2024-09-13 08:20:002024-09-12 13:29:36Marathon de la Mer : déjà plus de 2000 inscrits !
Au cœur de l’été, Guillaume Ruel a pulvérisé son propre record de France sur 100 km en 6h13’41’’. Pour le Normand de 26 ans ce n’est qu’une étape vers le record du monde ! Rencontre avec ce jeune prodige du 100 bornes aussi fougueux que besogneux.
Guillaume Ruel, sur ton 100 km à Los Angeles le 22 juin, tu as pulvérisé de 6 minutes ton propre record de France. Raconte-nous ta folle course à 16km/h de moyenne pendant 100 bornes !
« J’avais déjà l’objectif de finir ce 100 km car l’an dernier au Japon, j’avais dû m’arrêter au 70e km. C’est une distance longue, il peut se passer plein de choses. Je savais que je pouvais faire mieux que mon précédent 6h19’ mais 6h13’, je ne m’y attendais pas vraiment. En allant aussi loin dans la course sur des allures aussi élevées, je pensais que j’allais exploser plus tôt. Donc j’étais content du chrono final, d’autant que je n’avais pas prévu ce 100 km initialement mais un autre au Japon qui n’a pas pu se faire pour des raisons logistiques. »
Le record du monde d’Alexander Sorokin (6h05’35’), de plus de 10 ans ton aîné, c’est toujours ton objectif numéro 1 ?
« Oui oui et ce 100 km aux Etats-Unis me conforte dans l’idée que c’est possible, en tout cas tant que le record est au-dessus 6h. J’ai encore une marge de progression. Ce n’était que mon 3e 100 km, j’ai 26 ans, c’est une distance à maturité longue. A Berlin en 2022 j’étais pendant 70 km sur l’allure de ce record du monde. Là, à Los Angeles, j’ai tenu 88 km à 3’39’’/km, donc il me reste plus que 12 km à combler. Cela veut dire que j’ai fait 88% du chemin. C’est plus motivant de voir les choses comme ça plutôt que de se dire que je suis encore à 8’ de ce record… »
Une semaine type d’entraînement pour toi, cela donne quoi ?
« Je tourne à 180 km par semaine en moyenne en 13 entrainements. Cette année, j’ai eu un pic à 280 km sur une semaine avec beaucoup de volume donc mais peu de qualité si bien que j’étais aussi fatigué que pendant une préparation semi-marathon avec des semaines à 140 km beaucoup plus dures ! »
On dit que le 100 km est une distance d’expérience. Ta jeunesse, c’est ta force ?
« Disons que j’ai encore du mal à appréhender la distance. Je suis un très bon coureur de 70-80 km sur 4h-5h d’effort, mais il me manque encore 1h30’. En 100 km, il peut se passer plein de choses, on est livré à soi-même, on passe par différents états physiques et émotionnels. J’y amène la fougue de ma jeunesse et mon ambition qui est peut-être un peu démesurée sur les allures de départ mais avec une course régulière dans l’allure et la gestion, je n’aurai pas autant de plaisir ! »
Depuis deux ans, on t’a aussi vu carburer sur marathon que tu enchaînes sérieusement !
« (Rires) Oui, j’en cours pas mal dans le cadre de mes préparations 100 km. L’année dernière, j’avais fait Rouen, Jersey, Rennes, Deauville et La Rochelle à la suite. Souvent, je cible un marathon pour faire un chrono et je vois les autres comme des sorties longues rythmées. A Rennes où l’objectif était de courir vite, j’avais battu mon record en 2h14’. Quand je termine en 2h20-2h25, cela me fatigue moins donc je peux les enchaîner et surtout, je prends plaisir à les courir ainsi, disons à 90%. Il y a du public, de l’ambiance, des parcours différents de ceux de mes entraînements : j’adore ! »
Penses-tu pouvoir abaisser ton record sur marathon ?
« Oui, peut-être que je pourrais faire 2h13, voire autour de 2h10 avec une préparation très spécifique mais cela ne me classerait pas parmi les meilleurs vu le niveau actuel sur marathon. Pour l’instant, je mets le 100 km sur un piédestal et j’y vais à fond. Je n’ai que 26 ans, je pourrais revenir sur marathon dans quelques années. »
Lors de la course planétaire solidaire Wings for Life World Run à Vienne en Autriche, Guillaume a parcouru 68 km sous une chaleur accablante, deuxième meilleur temps réalisé sur cette épreuve contre-la-montre.
Et maintenant, quelle est la suite de ton programme ?
« J’avais prévu le 100 km d’Alexandre Sorokin en septembre initialement mais la récupération me paraît un peu courte. Je vais plutôt me concentrer sur les championnats du monde de 100 km en décembre en Inde avec l’envie de gagner. Avant cela, je courrais comme l’an dernier 4 ou 5 marathons cet automne. »
As-tu déjà des idées pour ta saison 2025 ?
« Oui bien sûr, il me faut des objectifs car j’ai peur du vide ! S’il y a un championnat sur 100 km annoncé, ce sera ma priorité tout en sachant que j’ai envie de tester des nouvelles choses. Je pense à un ultra trail roulant type EcoTrail Paris ou et pourquoi pas un jour un 100 miles comme la Western States que j’ai dans un coin de ma tête. Courir 120, 140, 160 km en nature sur terrain roulant sera aussi intéressant pour performer sur un 100 km route ! ».
Au fait, comment as-tu basculé sur 100 km Guillaume Ruel ?
« Sur un coup de tête. J’ai couru mon premier 100 km sur le championnat de France d’Amiens en 2021 que j’ai gagné. Cette année-là, je préparais un marathon en Ecosse mais c’était le Covid et je n’avais pas pu y aller en raison des restrictions sanitaires. Je pensais déjà aux 100 km mais plutôt pour mes 28-30 ans, pas pour mes 23 ans, mais bon j’y ai vu une bonne occasion de me lancer et depuis j’y ai pris goût. »
Tu as commencé à courir tout jeune ?
« Oui, dès l’école primaire. A 10 ans, mon grand frère Pierre-Antoine m’avait suivi à vélo quand j’avais couru 10 km. De fil en aiguille, j’ai allongé les sorties et multiplié les entrainements jusqu’à courir mon premier marathon à 17 ans avec mon père à l’entraînement. »
Avant la Wings for Life ce printemps, Guillaume Ruel avait battu son propre record d’Europe sur 50 km en février (2h47’32’’).
Courir vite et très longtemps, c’est une affaire de famille chez les Ruel…
« On peut dire ça. Papa a eu 5 sélections internationales sur 24h de 2015 à 2019 avec un record à 263.54 km. Maman marche beaucoup et a déjà cumulé 134.8 km en 24h. Mon frère Pierre-Antoine a couru avec moi le marathon de La Rochelle en 2h25’ l’an dernier et il prépare son 2eme 100 km pour le championnat de France d’Amiens, en visant les 6h50’, ce qui est déjà un très bon niveau. »
Il a peut-être une part de génétique alors…
« Je ne sais pas. Je pencherai plutôt pour le côté psychologique car petits avec mon frère, on voyait papa faire un marathon le samedi et un autre le dimanche à l’entraînement. Clairement, il a banalisé la distance à nos yeux. A 17 ans quand j’ai fait mon premier marathon à l’entraînement, je me dis, je fais juste comme papa, il n’y a rien d’incroyable à cela, lui le fait tous les week-ends. Grâce à lui aussi le 100 km ne nous fait pas peur avec mon frère car on avait l’habitude de le suivre sur ses épreuves pour lui faire ses ravitaillements. »
Depuis 2022, tu es diplômé en pharmacie mais tu as fait le choix de te consacrer à 100% au sport, soutenu entre autres par Salomon. Raconte-nous.
« Avec mes derniers résultats, je peux vivre de ma passion donc j’en profite tant que je peux mettre toutes les chances de mon côté pour tirer la performance vers le haut et ne pas avoir de regrets plus tard. En parallèle, je suis toujours en rédaction de ma thèse que j’espère soutenir l’an prochain. Depuis l’année dernière, je ne travaille plus en pharmacie un jour par semaine car avec les compétitions et les stages, c’était trop compliqué mais je vais peut-être reprendre à la rentrée… »
Quel est ton meilleur souvenir de coureur ?
« Les championnats du monde de 100 km à Berlin en 2022. Après une grosse partie de la course seul en tête, je me suis fait rattraper sur la fin. J’ai terminé 5eme, alors que je visais le titre mondial ou le podium. Pour moi, c’était un échec. Mais à l’arrivée, mes proches pleuraient de joie car je venais de battre le record de France. Ce jour là, je me suis rendu compte que je ne courais pas que pour moi, mais aussi pour eux. Les voir fiers, c’est tellement motivant. »
Quelle course te fait rêver Guillaume Ruel ?
« Je rêve depuis toujours les Comrades, course mythique d’environ 85 km en Afrique du Sud. C’est un copain, le Hollandais Piet Wiersma qui l’a gagnée l’an dernier et cela m’a encore en plus donné envie d’y aller. Cela n’a pas pu se faire jusqu’à présent pour des questions de calendrier, mais ce sera je l’espère un objectif majeur pour 2025 ».
https://running-attitude.com/wp-content/uploads/2024/09/Guillaume-Ruel-1.png540696Alice Millevillehttps://running-attitude.com/wp-content/uploads/2023/09/running-attitute-magazine-300x89.webpAlice Milleville2024-09-12 07:45:002024-09-10 16:25:52Guillaume Ruel, le cent bornes dans la peau
A Courmayeur ce matin, François d’Haene a remporté le Tor des Géants 330 km pour sa première participation après mille rebondissements et difficultés, et une heure de sommeil en 68h !
D’Haene a franchi la ligne d’arrivée à Courmayeur à 7h08 ce matin. 68h08’32’’ d’efforts pour venir à bout du parcours hors-norme. 330 km et 24 000 mD+ dans le Val d’Aoste pour ce Tor des Géants tracé au pied des principaux 4000 des Alpes et à travers le Parc national du Grand Paradis et du mont Avic.
« Je suis vraiment ravi d’avoir terminé cette course et de l’avoir fait avec une victoire, ce que je n’avais jamais imaginé. C’était la cerise sur le gâteau. J’étais heureux de vivre cela avec ma famille et mes amis qui m’ont soutenu. Terminer le Tor des Géants fait oublier la douleur, même si je dois encore récupérer avant de penser à revenir. J’ai dormi une heure en tout, le moment le plus dur a été la nuit de dimanche avec la neige au Col Loson, et le meilleur, hier matin avec le Cervin en arrière-plan. »
Pour sa première participation, l’athlète Salomon de 38 ans détrône Patrick Bohard, vainqueur il y a neuf ans, et seul Français en 15 ans au sommet de cet ultra alpin.
Une victoire de plus pour ce champion Haut-Savoyard. Quadruple vainqueur de l’Ultra-Trail du Mont-Blanc (en 2012, 2014, 2017 et 2021), cinq fois vainqueur entre le Grand Raid de la Réunion et la Diagonale des Fous, deuxième à la Hardrock 100 (2022) et à la Western States (2018)… Cette année, il a terminé cinquième à l’Andorra 100, après avoir dû faire face en 2022 à une fracture de la malléole qui l’a écarté longtemps des courses.
Au départ de ce Tor, il y avait de la curiosité à voir l’un des ultra-traileurs les plus forts au monde participer à l’endurance trail le plus dur du monde. Il y avait aussi un peu de scepticisme à le voir affronter une distance double par rapport à celles qui l’ont mené au sommet de ce sport.
Mais comme on le sait, en trail, les mathématiques ne sont pas toujours logiques. 330 kilomètres, soit 200 miles, ce n’est pas simplement le double d’une de 100 miles. On ne sait pas comment le corps réagira à une course de plus de 60 heures.
Au petit matin, au refuge Tournalin. Stefano Coletta
Après avoir mené la première partie de la course, traversé des difficultés et rétrogradé à la troisième place dans la partie centrale, il a repris la tête du classement à Ollomont, dans le Val d’Aoste.
Au gré du tracé, les émotions n’ont cependant pas manqué. On a vu un duel tout français avec Louis Calais et Beñat Marmissolle, eux aussi débutants au TOR330, et Martin Perrier.
Calais a mené jusqu’à Ollomont, où il s’est arrêté pour se reposer, avant de perdre plusieurs places. Entre lundi et mardi, Marmissolle et Perrier semblaient au bord de l’abandon. Mais ils ont réalisé deux retours spectaculaires qui les ont menés sur le podium virtuel, avec Marmissolle devant Perrier.
Katharina Hartmuth, seule en tête
Une autre grande championne est sur le point d’entrer dans l’histoire : Katharina Hartmuth, leader depuis le début, continue de mener la course féminine avec des temps qui pourraient lui permettre de battre le record de 80h19’38 » établi par Sabrina Verjee en 2022 et devenir la première femme à passer sous la barre des 80 heures.
Le Grand Raid Ventoux devient de 4eme événement français à rejoindre le circuit UTMB World Series. La prochaine édition se déroulera du 25 au 27 avril. Les inscriptions ouvrent le 16 septembre.
L’ UTMB World Series n’en finit plus de rallier sous sa bannière. Lancé en mai 2021 avec la collaboration entre UTMB Group et The Ironman Group, le circuit compte désormais 49 événements à travers le monde.
Après quelques mois de suspense, l’organisation lève le voile sur sa nouvelle recruez. C’est le Grand Raid Ventoux qui vivra sa première édition « by UTMB du 25 au 27 avril prochain.
Cette course mythique,créée depuis près de 30 ans et organisée par le Team Sport 84 depuis 10 ans, deviendra ainsi le sixième événement français du circuit en 2025.
Grand Raid Ventoux, 4 formats autour du Géant de Provence
Quatre formats de course seront à l’affiche : 100M, 100K, 50K et 20K. Toutes les épreuves partiront de Malaucène et offriront aux coureurs une immersion dans le paysage provençal, entre ses vignes, ses villages perchés et l’imposant Mont Ventoux, surnommé le « Géant de Provence ». Ces parcours, déjà reconnus pour leur beauté et diversité, allient parfaitement défi sportif et découverte d’un territoire au riche patrimoine naturel.
Le seul 100 miles de la région
La distance reine de l’événement et le seul 100M de la région. Des collines pittoresques à l’imprévisible Mont Ventoux, le 100M plonge les coureurs dans la nature sauvage et les panoramas grandioses de la face nord du Géant de Provence.
Un ultra-trail qui amène les coureurs à la découverte de la beauté du territoire : entre lieux emblématiques, collines pittoresques et vues imprenables.
En plus de son volet sportif, le Grand Raid Ventoux by UTMB est très engagé envers l’Œuvre des Pupilles Orphelins des Sapeurs-Pompiers du Vaucluse : un engagement historique pour les deux fondateurs Pieryves Coudray et Laurent Belmonte. Deux euros par dossard seront ainsi reversés à cette association, perpétuant une tradition de soutien qui est au cœur de l’événement depuis sa création.
https://running-attitude.com/wp-content/uploads/2024/09/Capture-decran-2024-09-10-a-15.06.47.png634875La rédactionhttps://running-attitude.com/wp-content/uploads/2023/09/running-attitute-magazine-300x89.webpLa rédaction2024-09-10 15:14:222024-09-10 15:14:24Le Grand Raid Ventoux rejoint l’UTMB World Series
Freddy Guimard a décroché sa 5eme couronne sur le Marathon des Châteaux du Médoc en 2h28’46. Chez les féminines, Camille Thire-Monnier s’impose pour la première fois à Pauillac en 2h55’52. Les 8 500 coureurs de la 38e édition étaient réunis sur le thème des jeux.
Freddy Guimard n’est pas joueur. Même si le thème de cette édition était « faites vos jeux ». Le coureur d’Eure et Loire n’a laissé aucune chance à ses concurrents, en prenant la tête dès le départ, à la poursuite des noms incontournables de la course, Philippe Rémond et Thierry Guilbaut.
Il s’adjuge sans coup férir, malgré le parcours boueux, sa cinquième victoire, la troisième consécutive depuis 2022. Il devance un coureur bien connu en Gironde, Florian Laplanche, 2h31 ’40 et Nicolas Baudry, 2h31’55.
Camille Thire-Monnier, une victoire pour sa première
Preuve que le Médoc attire toujours de nouveaux participants, Camille Thire-Monnier, pour sa première participation s’impose avec autorité. Dès la mi-course, elle a pris la tête et imposé son rythme à Anne-Lise Le Quéré, pourtant gagnante de l’édition précédente. Camille Thire-Monnier, Nantaise amatrice de trail et de marathon, s’impose dans l’excellent temps de 2h55’52. Sa dauphine finit en 2h58’33 devant Sandra Gouault, victorieuse de l’édition 2022.
Malgré une météo maussade et presque fraiche, tout le monde était un peu grec sur cette édition du marathon des châteaux du Médoc. Les tenues hélléniques côtoyaient des très légers maillots et bonnets de bain en l’honneur des nageurs olympiques.
Mais on aussi vu des footballeurs et des panneaux de basket roulants, tout comme des tenniswomen avec leurs raquettes ou des Teddy Riner beaucoup plus léger. Tous, ont apprécié les 18.000 huîtres du 37e kilomètre, les 200 kg d’entrecôtes, le fromage au 41e km et les glaces mis en place par l’organisation.
La 21ème édition de l’UTMB a été remportée par Vincent Bouillard chez les hommes et Katie Schide chez les femmes. Inconnu du bataillon Vincent Bouillard, coureur non professionnel, a surpris tout le monde en s’imposant devant les favoris. Katie Schide de son côté a confirmé son statut de favorite.
Surprise générale sur cet UTMB 2024. Auteur d’une course parfaitement maitrisée, le coureur Français Vincent Bouillard s’est imposé en parcourant les 170km et 10 000 mD+ autour du Massif du Mont-Blanc en 19h54.
Inconnu du grand public, Vincent Bouillard n’est pas un coureur professionnel. Développeur produit pour la marque Hoka, l’athlète a la particularité de n’être sponsorisé par aucune grande marque. En revanche, il est bien connu dans le cercle fermé des coureurs de haut niveau puisqu’il côtoie de nombreux athlètes professionnels comme Thibaut Garrivier et Jim Walmsley. Vainqueur en 2023 du Kodiak Ultra Marathon aux Etats-Unis sur la distance du 100 miles, Vincent Bouillard participait pour la première fois à l’UTMB.
Le coureur originaire d’Annecy a pris les commande de la course à Courmayeur après l’abandon du grand favori Jim Walsmley. Le tenant du titre souffrait du genou après sa victoire cet été sur la Western State Endurance Run. Il n’est pas le seul parmi les favoris à avoir abandonné. La nuit a en effet été compliquée pour Mathieu Blanchard et Aurélien Dunand-Pallaz, les deux Français prétendant au sacre. Tous les deux ont également stoppé prématurément leur course.
Toujours aux avant-postes, Vincent Bouillard n’a laissé personne le dépasser et s’est imposé à la surprise générale en 19h54. Auteur d’une magnifique remontée, Baptiste Chassagne se classe à la deuxième place, juste devant l’Equatorien Joaquin Lopez.
UTMB 2024 : Katie Schide, sans concurrence
Vainqueur de l’UTBM en 2022, Katie Schide n’a en revanche pas failli à son statut de favorite de l’édition 2024. En tête quasiment du début jusqu’à la fin, la coureuse américaine a remporté la course chez les femmes en prenant dans le même temps la 12ème place du classement général et en améliorant le record chronométrique de l’épreuve avec un chrono de 22h09. Katie Schide réalise un joli doublé après sa victoire cet été sur la Western States Endurance Run.
Loin derrière elle, c’est la Néo-Zélandaise Ruth Croft qui prend la deuxième place, quelques minutes devant la Canadienne Marianne Hogan.
https://running-attitude.com/wp-content/uploads/2024/08/UTMB-2024-Vainqueurs-Credit-Stephan-Demard.jpg10801920Alice Millevillehttps://running-attitude.com/wp-content/uploads/2023/09/running-attitute-magazine-300x89.webpAlice Milleville2024-08-31 17:58:412024-08-31 17:59:16UTMB 2024 : la surprise de Vincent Bouillard et la confirmation de Katie Schide
La Ligue Ultra organisera en 2025 un ultra-trail à Saint-Tropez présenté comme la Western azuréenne, en référence à la célèbre Western States américaine.
Départ mythique devant la célèbre institution tropézienne Sénéquier et arrivée sur la Place des Lices pour l’Ultra-trail Saint-Tropez. La Ligue Ultra a dévoilé les contours de ce nouvel événement trail prévu à l’automne 2025.
Massif des Maures, Pampelonne, cap Camarat pour l’Ultra-trail Saint-Tropez…
Il comptera cinq formats de 25, 45, 65, 100 et 170 km. Le nouveau 100 miles affichera 5000 m de dénivelé positif. Tracé dans l’arrière pays, à travers le Massif des Maures, il fera aussi la part belle au littoral méditerranéen. La dernière partie, technique et magique, se courra autour de Cavalaire-sur-mer. Le circuit passera notamment par Plage de Pampelonne, le Cap Lardier, le Cap Camarat, la «Madrague» ou encore la Bastide qui surplombe Saint-Tropez. A mi-course, ce 100 miles intègrera le concept de pacer, comme sur la Western States.
4 manches dans le Sud-Est et une finale à Tahiti pour la Ligue Ultra
Les inscriptions ouvriront le 1er novembre, dans la limite des 500 dossards pour chaque distance. Une vente privée en octobre sera réservée aux concurrents du Trail de Haute Provence et du Tiger Balm Ultra 01. Ces deux trails sont désormais deux manches de la Ligue Ultra lancée il y a quelques mois.
Une autre nouvelle épreuve créée dans le Sud-Est de la France devrait être dévoilée pour 2025. A terme, le gagnant des 4 manches gagnera son ticket pour courir la finale qui se déroulera sur un nouvel ultra à Tahiti Moorea en 2025. Une édition 0 de ce Tahiti Mooera Ultra-Trail sera organisée dès cette année en novembre.
https://running-attitude.com/wp-content/uploads/2024/08/Ultra-Trail-Saint-Tropez.png688692La rédactionhttps://running-attitude.com/wp-content/uploads/2023/09/running-attitute-magazine-300x89.webpLa rédaction2024-08-27 08:57:002024-08-02 10:58:43Nouvel Ultra-trail Saint-Tropez, la Western Azuréenne
The North Face propose la deuxième génération de sa paire de trail avec plaque en carbone. Cette Summit Vectiv Pro II combine confort, dynamisme et légèreté. Une petite bombe pour les traileurs en quête de performance.
Cette The North Face Summit Vectiv Pro II est tout légère malgré son imposante semelle, aussi bien en hauteur (32 mm au talon et 26 mm sur l’avant) qu’en largeur. Elle intègre une nouvelle mousse bien « rebondissante » qui propulse vers l’avant tout au long du parcours.
Stabilité accrue
Sur cette deuxième génération, le design de la plaque en fibre de carbone est revu. Cette fameuse plaque est dotée d’ailerons de stabilité et possède une forme de fourche dans le talon et l’avant du pied.
L’ensemble donne un amorti performant, une bonne stabilité, et un bon retour d’énergie. Un effet dynamisant encore boosté par la conception en bascule du profil de la semelle. Avec une épaisseur de mousse de 26mm sous l’avant-plante, le pied est complètement protégé des aspérités du terrain.
La semelle extérieure est en caoutchouc très souple d’origine biologique. Elle ne tape pas sur les sols durs et offre une bonne adhérence.
Confort et dynamisme pour la The North Face Vectiv Pro II
The North Face Summit Vectiv Pro II
Côté accroche, on est sur des crampons de 3,5 mm, relief qui pourra être un peu limite sur sol boueux. L’empeigne est réalisée en maille respirante d’aspect plastifié, conçue avec 92 % de matières recyclées et renforcée de fils ultra-résistants. Elle est renforcée au niveau des orteils et sur le pourtour, un gage de durabilité.
Le chausson sans coutures anti-gravillons est intégré à la languette pour un confort et un maintien accrus. Le laçage classique est très efficace, avec des lacets crénelés pour une meilleure tenue.
Sur l’arrière, la tige maintient bien le talon grâce à une coque rembourrée remontant assez haut sur le tendon d’Achille.
https://running-attitude.com/wp-content/uploads/2024/07/The-North-Face-Summit-Vectiv-Pro-II_3.png8661300Isabelle Guillothttps://running-attitude.com/wp-content/uploads/2023/09/running-attitute-magazine-300x89.webpIsabelle Guillot2024-08-24 08:04:002024-08-01 18:10:25Test The North Face Summit Vectiv Pro II : de la dynamique !
Les lésions aux ménisques sont fréquentes chez les sportifs. Ces amortisseurs placés entre le fémur et le tibia, sont particulièrement exposés lors de chutes ou de mauvais appuis sur sols accidentés. Posons le diagnostic & la thérapeutique.
Chez le coureur, les genoux sont souvent sujets aux blessures. On pense en premier lieu au fameux syndrome de l’essuie-glace, ou encore à un dysfonctionnement de la tête du péroné, mais les lésions aux ménisques peuvent aussi arriver.
L’articulation du genou met en présence deux os, le fémur et le tibia, qui supportent des pressions considérables. Le ménisque sert à transformer une surface plate en une cuvette afin d’améliorer l’emboîtement de l’extrémité sphérique du fémur (condyle) et la « cavité » très peu profonde du tibia. En fait, il a un double rôle de cale et d’amortisseur. Il assure tout à la fois la stabilité de l’articulation et une répartition égale des forces de pression sur les cartilages du tibia et du fémur.
A gauche, un ménisque sain. A droite, un ménisque lésé.
Deux ménisques par genou
Les ménisques sont au nombre de deux dans chaque genou. L’externe ou latéral qui, comme son nom l’indique, est situé sur le bord externe de l’articulation. Il écrit un cercle presque complet, on le compare à un O. Le ménisque interne ou médial de l’autre côté est comparable à un croissant ou un C.
Ainsi placés dans le genou, ils ne supportent en situation normale, qu’une très faible partie de la pression du fémur sur le tibia. Leur section triangulaire les fait fuir constamment sous la pression du fémur. En cas de torsion, le ménisque s’insinue toujours entre le fémur et le tibia pour revenir ensuite à sa place lorsque le genou reprend sa position normale.
Si, à ce mouvement de torsion, s’associe un appui exagéré entre les os, le ménisque peut se retrouver coincé. Et ceci d’autant plus qu’ils ne sont pas libres dans l’articulation. En effet, les ménisques sont fixés aux plateaux du tibia sur lesquels ils reposent, à la capsule articulaire ainsi qu’aux ligaments latéraux du genou. Si bien que dans le cas, par exemple, d’une entorse ou d’une déchirure de ces ligaments, les ménisques peuvent être broyés ou arrachés.
Pourquoi les runners sont concernés par les lésions aux ménisques ?
Tous les sportifs qui exécutent des mouvements rapides de déplacement et d’appui peuvent être les victimes d’une lésion méniscale. Il faut rassurer le coureur à pied toutefois. En raison de l’utilisation presque exclusive de la flexion-extension du genou lors de la foulée, les rotations étant peu sollicitées, les ménisques sont moins exposés.
Néanmoins, la répétition des impacts au sol avec attaque-talon malmène quelque peu le ménisque externe. De même, les glissades et les sols accidentés peuvent les agresser, touchant alors plus facilement l’interne. Les statistiques montrent chez les sportifs que le ménisque interne (75%) est plus souvent lésé que l’externe (25%), celui-ci étant plus mobile.
La plupart du temps, la rupture intéresse la corne postérieure du ménisque interne, la corne antérieure du ménisque externe ou le corps du ménisque dans le sens de la longueur. Les deux cornes, antérieures et postérieures, brisées sur 1 ou 2 centimètres, deviennent mobiles et risquent de s’insinuer entre les os du genou.
De même, en cas de rupture par fissuration du corps méniscal, le morceau mobile peut se porter au centre de l’articulation en glissant plus ou moins vers la ligne médiane. Ce sont ces déplacements des morceaux de ménisque brisés qui produisent le phénomène caractéristique du blocage articulaire. Il faut savoir qu’il peut y avoir des lésions aux ménisques sans blocage caractéristique.
Diagnostic & thérapeutique
En dehors du blocage qui est presque toujours la signature d’une lésion méniscale, il arrive que le médecin, pour confirmer son diagnostic, fasse appel à l’IRM qui permet de visualiser les petites lésions méniscales.
A partir du moment où le diagnostic est certain, il est vivement recommandé d’enlever les fragments qui « traînent » dans la jointure. Cela évitera l’apparition d’une arthrose en détériorant les surfaces cartilagineuses articulaires, notamment du tibia et de la rotule.
L’arthroscopie permet de retirer tout élément gênant notamment d’origine méniscale en pratiquant seulement deux mini-ouvertures de la taille d’une très petite boutonnière.
L’arthroscopie permet, dans la plupart des cas, une reprise de l’activité sportive ultrarapide d’autant plus que la lésion est fraîche. En revanche, si l’on ne se fait opérer qu’après plusieurs mois de tergiversations, la musculature a le temps de se dégrader. Et le retour sur la scène sportive sera en conséquence beaucoup plus long.
Avant de reprendre la course : testez vos genoux !
Après une opération du genou, il faut impérativement retrouver l’amplitude articulaire équivalente à celle du côté non opéré. Pour vérifier si votre genou est prêt, faites le test suivant.
Mettez-vous en appui sur les genoux sur un tapis de gym, avec les orteils en flexion, puis avec les chevilles tendues. Si vous ne pouvez pas vous asseoir sur les deux talons à l’identique (limitation douloureuse), c’est que le genou opéré n’est pas encore prêt à encaisser les chocs plantaires de la course.
En attendant, il faut continuer à faire des exercices pour récupérer l’amplitude maximale (extension-flexion du genou). Parallèlement, il faut marcher en augmentant progressivement la dose. Pendant cette phase où la course à pied n’est pas conseillée, on peut pratiquer le cyclisme.
https://running-attitude.com/wp-content/uploads/2022/10/lesionsmenisquesAdobeStock.jpeg12801920Jean-Pierre de Mondenardhttps://running-attitude.com/wp-content/uploads/2023/09/running-attitute-magazine-300x89.webpJean-Pierre de Mondenard2024-08-22 08:00:002024-08-01 11:46:59Lésions aux ménisques : ce qu’il faut savoir
Cette méthode plébiscitée aux Etats-Unis a pour but de donner des repères fiables pour estimer ses chronos sur 5 km, 10 km, semi et marathon à partir du temps réalisé sur un mile (1609 mètres).
Le Magic Mile a été inventé par Jeff Galloway, célèbre coach américain. Celui-ci a compilé les chronos de près de 300 000 coureurs depuis près de 40 ans et établi des formules de prédiction à partir de cette méthode pour connaître l’allure de course visée et donc par extrapolation le temps visé sur la distance choisie.
Tout d’abord, il faut s’échauffer. Jeff Galloway conseille de faire cette mise en route seulement sur 1 mile (1 609 m) en endurance fondamentale puis de faire quelques lignes droites sur 50 à 80 mètres. William Petit, notre coach et auteur de cet article préconise plutôt au minimum 20’ d’échauffement, puis quelques gammes et quelques accélérations.
Après, il faudra de courir le plus rapidement possible un mile, soit 1 609 mètres, soit un tout petit peu plus que 4 tours d’une piste d’athlétisme. L’idée est d’être le plus régulier possible et idéalement d’accélérer progressivement.
Comment se repérer sur la piste pour avoir un mile ? Vous pouvez partir de la ligne du 60 mètres, faire 4 tours et terminer votre test sur la ligne des 50 mètres, en ayant préalablement placer un plot au 50 mètres pour avoir ce repère.
Avant de commencer les calculs, convertissez votre chrono en secondes. Puis, selon la distance choisie, il faudra utiliser un coefficient multiplicateur différent :
Pour un 5 km : ajouter 33’’ (secondes) au temps réalisé
Pour un 10 km : multiplier par 1,15 votre temps réalisé
Pour un semi-marathon : multiplier par 1,2 votre temps réalisé
Pour un marathon : multiplier par 1,3 votre temps réalisé.
Vous avez maintenant votre allure au mile, à convertir en km, simplement en multipliant votre résultat par 0,625.
Exemple pour le 5 km : mile couru en 7’ (minutes), soit 420’’+ 33 = 453’’, soit 7’33’’, sera votre allure au mile. Pour avoir votre allure au km, multipliez par 0,625, soit 283’’, donc 4’43’’/km. Pour avoir votre prédiction de chrono, multipliez par 5*, soit 1 415 secondes ou 23’35’’.
Exemple pour le 10 km : mile couru 6’40’’, soit 400’’x 1,15 = 460’’ au mile, soit 7’40’’. Pour avoir votre allure au km, multipliez par 0,625, soit 287’’, soit 4’47’’au km. Pour avoir votre prédiction de chrono, il faut multipliez par 10* (nombre de km) ; soit 2 870’’ ou 47’50’’.
Exemple pour le semi-marathon : Mile couru en 8 min, soit 480’’ x 1,2 = 576’’ s au mile, soit 9’36’’.Pour avoir votre allure au km, multipliez par 0,625, soit 360’’, donc 6’ au km.Pour avoir votre prédiction de chrono, multipliez par 21,1*; soit 7 596’’ ou 2h06’36’’.
Exemple pour le marathon : mile couru en 8’30’’, soit 510 secondes x 1,3 = 663’’ au mile, soit 11’03’’.Pour avoir votre allure au km, multipliez par 0,625, soit 414 secondes, donc 6’54’’au km. Pour avoir votre prédiction de chrono, multipliez par 42,195* ; soit 17 469’’ ou 4h 51’9’’.
De bons repères mais…
Cette méthode permet de bien calibrer ses séances pour son travail spécifique à allure visée pour une compétition, mais ce n’est pas être vu comme la recette miracle.
Une fois de plus, ce sont des chiffres qui nous permettent d’avoir des repères mais rien ne remplace des entrainements réguliers, variés, progressifs et adaptés aux caractéristiques de chaque coureur. Certains veulent absolument se focaliser sur ces tests, mais il faut aussi prendre en compte la fatigue générale, l’adaptation à l’entrainement, l’assimilation des séances… et le plaisir de courir avant tout !
*nombre de kilomètres de la distance dont il s’agit d’estimer le chrono.
https://running-attitude.com/wp-content/uploads/2024/07/Magic-Mile-3.jpg533800La rédactionhttps://running-attitude.com/wp-content/uploads/2023/09/running-attitute-magazine-300x89.webpLa rédaction2024-08-20 08:26:002024-08-01 11:11:08Le Magic Mile pour estimer ses chronos du 5 km au marathon
Avec l’Apex Pro Run 12L, Camelbak propose son premier sac réellement destiné à l’ultra-trail. Un gilet solide, confortable et très complet.
Ce sac Camelba Apex Pro Run 12 litres est robuste. Il n’a pas bougé malgré un traitement de choc durant notre test, étalé sur plusieurs mois. Le maintien est de très haut niveau. Même très chargé, il ne bouge pas et reste très confortable, même après 5 ou 6 heures de course. De plus, il est très respirant ce qui ajoute au confort global.
Confort & bonne ergonomie
L’autre point fort, c’est le nombre de rangements proposés. Dans la grande poche dorsale, de petits compartiments accueillent les accessoires et une poche imperméable se destine aux objets de valeur.
C’est très pratique pour s’y retrouver mais également pour équilibrer le poids dans le sac et éviter que tout ne se retrouve au fond. A l’arrière, on trouve également un carquois amovible, accessible et solide pour ranger les bâtons.
A l’avant deux poches pectorales accueillent les flasques livrées avec le sac. Leur système de fermeture évite les fuites mais n’est pas facile à appréhender même après quelques mois de test. Sous les flasques se situent deux poches zippées pour la nutrition et le gobelet souple (avec un mousqueton pour l’accrocher).
Trop de poches ?
Lorsque les flasques sont pleines, les poches deviennent moins accessibles. C’est sans doute un point à retravailler. On imagine par exemple des poches moins nombreuses mais un peu plus grandes.
Au final, ce Camelbak Apex Pro est c de très grande qualité. Solide, confortable, très complet, peut-être même un peu trop qui gagnerait à être simplifié et allégé.
Prix : 180 €
Le + Le confort qui limite la gêne et atténue même le poids du sac au-dessus de la moyenne.
Le – Son dispositif Recco qui permet notamment de retrouver des skieurs pris dans des avalanches. Pas certain que ce soit utilisé par les secours à la belle saison…
https://running-attitude.com/wp-content/uploads/2024/07/CamelBak-Scotty-Hawker-and-Apex-Pro-Run-Vest-18.jpg533800Antoine Galewskihttps://running-attitude.com/wp-content/uploads/2023/09/running-attitute-magazine-300x89.webpAntoine Galewski2024-08-17 09:17:002024-07-31 13:20:29Camelbak Trail Apex Pro Run 12 litres : le sac full options
Ce samedi 9 août à 21h, plus de 40 000 amateurs de course à pied ont participé au Marathon Pour Tous et à son épreuve de 10km. Moment unique, c’est la première fois qu’une épreuve grand public se déroulait dans le cadre des Jeux Olympiques. Les concurrents venus du monde entier ont vécu une course inédite, encouragés tout du long par un public présent au rendez-vous.
Il était 21h ce samedi 9 août lorsque les premiers concurrents du Marathon pour Tous se sont élancés depuis le parvis de l’Hôtel de Ville. 20 000 amateurs allaient défier le marathon olympique qui avait vu s’imposer le matin même l’Ethiopien Tola chez les hommes. Un peu plus tard, 20 000 autres coureurs allaient défiler sur le parcours intra-muros du 10km.
Cette course unique en son genre a permis à plus de 40 000 passionnés de vivre une expérience hors du commun lancée quatre ans plus tôt par les organisateurs des Jeux Olympiques de Paris 2024.
Dans les sas de départ, joie et appréhension se lisaient sur les visages. Et quand le top départ fut donné, l’émotion était à son comble.
Marathon Pour Tous : « les larmes aux yeux »
Les coureurs ont alors découvert une ambiance incroyable grâce à des supporters réunis en masse sur le bord de la route. Déguisés, chantant à tue-tête, s’époumonant au passage de chaque coureur, le spectacle s’est joué autant du côté des supporters que des coureurs.
Les premiers kilomètres de ce Marathon Pour Tous faisaient la part belle à Paris et ses monuments. L’Opéra, la rue de Rivoli d’où était visible la vasque des J.O dans les airs, puis le Louvre et les quais de Seine.
Puis les concurrents se sont dirigés vers le Château de Versailles situé au km23. Pendant ces longs kilomètres, toujours une foule compacte réunie derrière les barrières. Une ambiance incandescente marquée par des animations en pagaille et toujours beaucoup de monde malgré l’heure tardive.
Après 2h20 d’effort pour les premiers, arrivés sur les coups de 23h30 sur l’Esplanade des Invalides, le public a continué à acclamer les concurrents. Les derniers sont arrivés après 4h du matin.
Expérience folle et unique, l’épreuve n’a pas laissé personne indifférent. Larges sourires et larmes aux yeux pour tous les heureux finishers. Malgré la difficulté du parcours, tous sont fiers, heureux d’avoir pris part à cette course historique qui laissera à jamais une trace indélébile dans les cœurs des participants comme des supporteurs.
https://running-attitude.com/wp-content/uploads/2024/08/Dpart-du-Marathon-Pour-Tous.jpg10661600Alice Millevillehttps://running-attitude.com/wp-content/uploads/2023/09/running-attitute-magazine-300x89.webpAlice Milleville2024-08-11 17:11:272024-08-13 13:37:34Marathon Pour Tous : 40 000 coureurs ont vécu un expérience incroyable
A trois jours du Marathon Pour Tous disputé ce samedi 10 août au soir dans Paris, faisons un point logistique, nutrition et stratégie de course histoire de ne négliger aucun détail pour profiter à fond de ce moment historique.
Avant le départ du très attendu Marathon Pour Tous se passera toute une journée, celle du 10 août. Des heures qui s’annoncent longues pour les coureurs, habitués à s’élancer de bon matin, frais et dispos. L’horaire tardif (à partir de 21h) nécessitera de revoir sa traditionnelle stratégie nutritionnelle pré-compétitive.
Dans le même temps, l’événement, placé sous haute surveillance, imposera une bonne anticipation pour se rendre sur place au cœur de Paris. Nos conseils pêle-mêle pour bien vivre ce dernier jour et venir à bout de cette épreuve historique.
Prendre trois repas sur la journée du 10 août
Le déjeuner sera important, manger une quantité normale de féculents associée à une viande blanche ou du poisson.
Depuis l’hôtel de ville, les départs du marathon seront échelonnés par vague de 21h à 22h30. Ces horaires en soirée nécessitent d’adapter son alimentation sur les dernières 24 heures. Il ne faudra pas avoir peur de prendre trois repas recommande le champion Yohan Durand qui sera dans le peloton.
Le matin même, prenez un petit déjeuner classique avec ce que vous avez l’habitude de manger. Ensuite, pour votre déjeuner qui pourra être un peu décalé vers 13h30-14h, optez pour des féculents (riz, pâtes, semoule, pomme de terre) en quantité raisonnable, des protéines maigres (viande blanche ou poisson), un laitage ou une compote.
Enfin, 3 à 4h avant votre départ, prenez une bonne collation ou bien dînez léger si vous le souhaitez. Pour le champion par exemple, ce sera café, gâteau énergétique, amandes ou dattes. Mais pourquoi pas prendre un plat de riz ou de pâtes. Cela vous donnera peut-être une petite réserve glucidique supplémentaire par rapport à un marathon couru le matin.
Se reposer au maximum avant le départ
Il se passera toute une journée avant le grand rendez-vous. De quoi tergiverser et stresser, surtout pour ceux qui courront leur premier marathon, vraisemblablement pas loin de la moitié du peloton. On recommande d’abord de se coucher au plus tôt la veille au soir.
Ensuite, votre programme de la matinée est tout trouvé : regarder le marathon olympique masculin à la télévision à 8h ! Ensuite, dégourdissez-vous les jambes en marchant tranquillement en fin de matinée. Idéalement, vous aurez déjà récupéré votre dossard au Stade Emile Anthoine la veille vendredi (de 10h à 18h). Si ce n’est pas le cas, nous vous recommandons d’y aller au plus tôt la journée du samedi (à partir de 10h et jusqu’à 18h pour le marathon, 20h pour le 10 km).
Après le déjeuner, une bonne sieste sera de rigueur. Puis vous prendrez votre collation avant de rejoindre l’Hôtel de ville de Paris.
En fonction du lieu vous résiderez, prévoyez d’adapter le temps de trajet nécessaire pour vous rendre à l’Hôtel de ville. Il y aura du monde dans les transports en commun. Aussi, prévoir une petit marge supplémentaire au timing paraît judicieux. Consultez le site ou l’application de la RATP afin de connaître les informations du trafic en temps réel.
Si vous faites partie des derniers SAS du marathon qui s’élanceront après 22h, soyez vigilant si vous comptez déposer un sac d’affaires. Les consignes installées rue de l’Amiral de Coligny fermeront à 21h30. Pour éviter les déconvenues, sachez que votre sac ne devra pas excéder 20 litres et devra être étiqueté avec le sticker remis avec votre dossard. Après la course, vous récupérerez votre sac à l’arrivée, de l’autre côté de la Seine, Quai d’Orsay.
Repérer les accès au départ
Certaines stations de métro seront fermées, à commencer par Louvre-Rivoli, la plus proche des consignes. Vous pourrez donc accéder à la zone depuis les stations Palais Royal-Musée (lignes 1 et 7) du Louvre, Châtelet-les-Halles (RER A, B, D) ou Châtelet (lignes 1,4, 7,11,14). Ensuite, il faudra aller à pied au départ, qui n’est pas tout à fait à côté. Prévoyez 10 minutes de marche en passant par la rue Rivoli ou bien la Voie George Pompidou.
Pour ceux qui n’optent pas pour la consigne (la meilleure solution pour ne pas perdre de temps !), l’accès au départ dépendra de votre SAS. Des SAS 1 à 4, descendez à Châtelet (métros 1,4, 7, 11, 14, RER A,B ou D). Des SAS 5 à 8, l’accès sera plus rapide par les métros Saint-Paul (ligne 1) ou Bastille (lignes 1,5,8) ou encore Sully-Morland (ligne 7).
Attention, les rues Lobau, de Brosse et François Miron. situées derrière la place de l’Hôtel de ville seront fermées.
Entrer dans son SAS 45 minutes à l’avance
L’organisation conseille de se présenter au départ 30 minutes avant le départ de sa vague. Par exemple pour le SAS 4 qui partira à 21h30, à 21h. L’accès sera fermé 15 minutes avant le départ, donc mieux vaut assurer le coup en arrivant sur place un peu en amont. Si possible, gardez avec vous votre boisson habituelle d’attente ou bien une bouteille d’eau pour vous hydrater jusqu’au dernier moment. Des toilettes seront en nombre à proximité de l’aire de départ.
Vivre le moment et oublier le chrono
Le départ sera posté devant l’hôtel de ville, comme lors de l’Orange Night Run l’an dernier.
Le parcours, vous l’avez normalement bien en tête. En schématisant, cela donne plat-montée-descente-montée-descente-plat. A profil particulier, stratégie particulière. Respecter ses temps de passage et calquer son allure sur le chrono visé dès le départ ne sera pas une bonne option sur ce Marathon pour Tous.
Personne ne va battre son record, pas même les meilleurs ! Le cardio sera un bien meilleur repère que l’allure. A titre indicatif toutefois, le marathonien pourra raisonnablement envisager de perdre 10 à 20 secondes au kilomètre sur son chrono habituel (soit environ 15′ sur 42 km).
Jouer la prudence jusqu’à 27,5ekm (Côte du Pavé des Gardes)
Les 450 m de dénivelé de ce Marathon pour Tous sont concentrés sur 15 kilomètres courus en dehors de Paris.
Premier marathon ou pas, il faudra de toute façon jouer à fond la prudence. Sur les 15 premiers kilomètres dans Paris, on partira bien « en dedans », en courant environ 5’’ au kilomètre moins vite que l’objectif visé. Surtout, profitez : ce moment est historique !
Ensuite prudence toujours dans les 6 km de montée qui pointent avant la mi-course. C’est là que démarre vraiment le marathon. Si l’on se sent bien du 23e km au 28e km, on pourra relancer dans le faux-plat descendant. Mais pas avant car il faudra passer la terrible côte des Gardes de Meudon (du 27,5e km au 29ekm) proprement.
Ceux qui en ont gardé sous le pied trouveront peut-être l’énergie de relancer sur les dix derniers kilomètres. Les jambes seront alors bien chargées après la redescente cassante dans les rues de Meudon et d’Issy-les-Moulineaux. Plus que jamais, le dernier tiers de ce marathon se courra au mental, mais laissera des souvenirs impérissables.
https://running-attitude.com/wp-content/uploads/2024/07/marathon-pour-tous.png6201193La rédactionhttps://running-attitude.com/wp-content/uploads/2023/09/running-attitute-magazine-300x89.webpLa rédaction2024-08-07 08:00:002024-08-02 09:42:41Marathon Pour Tous : comment gérer le jour J ?
Semer l’amour en courant jusqu’à Jérusalem, c’est la croisade que mène Antoine Vernier, père de famille de 47 ans engagé sur les routes depuis deux mois déjà. Il enchaîne les marathons sans les compter, le cœur ouvert et empli d’un immense espoir. Et tant pis si ce n’est qu’utopie.
Le 27 mai, Antoine Vernier est parti de chez lui à Angers baskets aux pieds. Depuis, il rempile chaque matin pour environ 6h de course. En fonction des jours, le compteur oscille entre 35 et 58 km et l’allure tourne autour de 8 à 10km/h. Actuellement, il se trouve en Bulgarie, avec déjà plus d’une soixantaine de marathons derrière lui.
L’amour, pas la guerre
Ce qui le pousse à poursuivre sa route ? C’est un message à faire passer . «L’amour est la seule voie qui puisse régler durablement les conflits ». Ce sociologue de formation en est convaincu. Et c’est armé de cette intime conviction qu’il met le cap sur Jérusalem.
Son projet fou est né le 5 janvier dernier. En matin en courant, une vision. «Cela peut paraître un peu mystique mais je me suis vu capable d’aider un jeune soldat à poser son arme», nous raconte-t-il. Il poursuit :« Sur cette Terre sainte où depuis 5 000 ans toutes les religions cherchent l’amour, on se déchire de la façon le plus ignoble possible. On semble souvent bien impuissant dans le monde dans lequel dans on vit. Moi je dis, chacun peut se lever, sans les armes, avec le cœur ouvert. Ma démarche est simple, je suis juste l’élan de mon cœur (…) Un peu comme un caillou qui fait des ronds dans l’eau, peut-être que mon acte inspirera d’autres, comme d’autres m’ont inspiré. Il résonne déjà dans les cœurs de ceux que j’ai croisé sur ma route. Et c’est cela qui me nourrit et me pousse à avancer chaque jour plus loin » explique le marathonien qui n’en est pas à son premier périple.
Cet expert au sein l’ADEME, agence de la transition écologique est un sportif accompli. Antoine Vernier a couru son premier marathon à 18 ans. Il affiche un record en 2h54’ sur la distance. Puis il a terminé 8 Ironman – triathlon de 226 km comptant un marathon pour final – dont celui d’Embrun bien costaud. Ensuite, il basculé sur le trail, bouclant des ultras réputés comme le Grand Raid des Pyrénées ou la Petite Trotte à Léon, version XXL de l’Ultra-Trail du Mont Blanc en 300 km.
23 marathons jusqu’à Davos, un acte politique
Après des années à cumuler les dossards, cherchant à trouver ses limites, ce père de famille a changé de paradigme. La course à pied est devenu un moyen d’essayer de changer le monde.
« Pendant le Covid, il y avait une ambiance fin du monde. Les gens ne se parlaient plus parce qu’ils avaient peur. Je me suis demandé pour mes enfants qu’est-ce qui s’opposent la peur ? Il m’est paru évident que la porte de sortie pouvait être de parler d’amour. C’est ainsi que m’est venu l’idée d’un projet qui correspondait à mes convictions ; aller pour le symbole à Davos, le forum économique mondial, en courant 23 marathons depuis chez moi. J’ai voulu faire un acte politique en parlant d’amour avec les gens, faire quelque chose d’un peu artistique autour du sport », nous explique-t-il.
Antoine Vernier a tiré un documentaire « Et si on parlait d’amour !? » et écrit un livre suite à ce défi réalisé en 2022.
Un ‘24 heures pour s’aimer‘ avec ses voisins
L’année suivante, une nouvelle question : « Finalement est-ce que le plus dur n’est pas d’aimer, là où l’on est, ceux qui nous entourent dans notre quotidien ? » Voilà qui le motive à mettre sur pied son « 24 heures pour s’aimer ». Il l’organise dans sa commune, Mûrs-Erigné, près d’Angers. Ainsi pendant qu’il enchaînait 150 km, 18 volontaires accompagnés de monsieur le maire toquaient aux portes des 6 300 habitants de la commune. Les cœurs se sont ouverts, les consciences se sont éveillées, comme le montre le second documentaire retraçant son initiative originale.
Antoine Vernier pensait avoir tiré un trait sur ses défis, qu’il finance en partie de sa poche. Mais les attaques du 7 octobre et les horreurs depuis, dans un camp comme dans l’autre, l’ont ébranlées.
Cap sur le Proche Orient
En août 2023, cet agnostique était allé à Jérusalem en vacances. Il y retourne donc cette fois sans avion. A pied, un voyage beaucoup plus long marqué par un contexte géopolitique très lourd. L’enjeu, un vibrant espoir de paix, transcende le défi physique à ses yeux. Cela pourra paraître utopique ou totalement vain. Qu’importe, lui n’aura pas de regrets en s’engageant ainsi corps et âme pour montrer qu’une autre issue est possible.
Tout bien recalculé, son périple totalisera 111 marathons en longeant la côte de la Syrie et du Liban. Le Proche Orient est encore loin. Il met le cap sur la Turquie avec Antalya dans le viseur pour le 21 août. Le plus dur reste à venir. Et les tensions iront crescendo. Il le sait. La suite s’esquisse en pointillé, les frontières syriennes étant fermées. Mais Antoine Vernier croit malgré tout dur comme fer pouvoir aller porter son message de Palestine en Israël. Il est aussi onscient des dangers qu’il encourt. « Je ne prévois pas ce qui va se passer. Je sais qu’il y a un risque pour ma vie. Je sais aussi qu’en suivant l’élan de son cœur, il peut se produire des miracles ». Il prévoit d’arriver à Jérusalem autour du 20 septembre
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