La SaintéLyon fêtera ce week-end sa 67e édition. La météo s’annonce hivernale. Si l’envie vous prend en dernière minute d’aller courir sur les monts du Lyonnais, foncez : il est encore possible de s’inscrire !

SaintéLyon, 67e édition les 27 et 28 novembre
SaintéLyon, 67e édition pour la doyenne des courses d’ultras

La SaintéLyon, doyenne des courses d’ultras s’apprête à vivre sa 67e édition. Ce rendez-vous culte de fin de saison est devenu la plus grande course nature de l’hexagone. A trois jours du départ, 15 000 engagements ont été enregistrés. Une participation légèrement en retrait (-12%) par rapport à une année « habituelle », pour les raisons que l’on connait.

Il reste des dossards !

Du coup, une fois n’est pas coutume, il sera possible de s’inscrire jusqu’au dernier moment et cela sur l’ensemble des formules.

Autre nouveauté de dernière minute, des conditions hivernales. La neige et le froid sont en effet annoncés ce week-end sur les monts du Lyonnais. Après les éditions dantesques (pluie continue) 2018 et 2019, la tradition semble au rendez-vous.

8 FORMATS AU CHOIX. SAINTELYON solo de 78 km entre Saint-Etienne-Lyon ou Relais 2 – 3 – 4  SAINTEXPRESS Solo de 46 km entre Sainte-Catherine et Lyon SAINTÉSPRINT Solo de 23 km entre Soucieu-en-Jarrest et Lyon SAINTÉTIC Solo de 13 km entre Chaponost et Lyon LYONSAINTÉLYON Solo de 156 km pour l’aller retour Lyon-Saint-Etienne-Lyon

Autre information de dernière minute, des conditions hivernales annoncées. La neige et le froid seront de la partie sur les monts du Lyonnais. Après les éditions dantesques (pluie continue) 2018 et 2019, la tradition semble au rendez-vous. La nuit s’annonce donc difficile. Les concurrents devront s’équiper en conséquence.

Un plateau élite au rendez-vous 

Sur la distance reine de 78 km, on a appris récemment le forfait pour blessure de Cédric Fleureton et de Baptiste Chassagne, 1er et 4e de la dernière édition. En l’absence du double vainqueur Manu Meyssat, lui aussi toujours blessé, on braque les projecteurs sur Thomas Cardin, champion de France Trail court 2019 , Benoit Cori, double vainqueur de la SaintéLyon et récent 3e de la grande course des Templiers, Benjamin Polin, vainqueur 2021 du 80 km de l’Écotrail de Paris. Egalement présent, l’Allemand Benedikt Hoffmann, récent vainqueur du Swiss Alp Marathon et l’Italien Davide Cheraz, vainqueur de la MaxiRace 2021.

Côté femmes, la double championne de France de Trail long, Sarah Vieuille, fait figure de favorite. Près de 40 victoires à son actif ! Elle devra pourtant se méfier de Sandrine Flechet, 2eme de la SaintéLyon 2019 et récente lauréate de l’Ultra 01 et d’Isabelle Dragon, qui vient de remporter l’Endurance Trail au festival des Templiers.


Sur la formule ultra de 156 km, la Lyon-Sainté-Lyon, on assistera sans doute à une explication entre Grégoire Curmer, vainqueur du Grand raid de la Réunion 2019, Arthur Joyeux-Bouillon, 3ème sur la TDS 2021 et le vainqueur sortant Alexandre Boucheix.

Enfin, sur la SaintExpress, on attend le Belge Florent Caelen, champion de Belgique de trail et de course de montagne 2021. Il devra résister à Hugo Altmeyer, récent vainqueur de Lyon Urban Trail 24 km. Chez les dames, la favorite portera les couleurs du Team Matryx avec Lucille Germain, vainqueur notamment cette année de la MCC. 



La marque Circle et la communauté Running Heroes lance le challenge Run for Change, à courir du 26 au 28 novembre, pour se faire du bien et faire du bien à la planète.

Run for Change, de Circle et Running Heroes
Run for Change, un challenge porté par Circle et Running Heroes.

Courir pour planter des arbres, en voilà une bonne idée. Ce challenge est organisé par Circle, marque sportswear écoresponsable en partenariat avec Running Heroes, l’application communautaire. Cette aventure solidaire est organisée pour contrer le Black Friday. Elle vise à aider à sauver la planète et à se faire du bien. L’objectif : au moins 100 000 km pour planter 10 000 arbres avec l’ONG Tree-Nation.

D’autres marques participent également pour relever ce défi en groupe : XIV Running, Chilowé, Jeste, TipToe, Barbes Runners, Social Vison…  

Run for Change
Run for Change, courir pour reboiser la planète.

1 arbre planté tous les 10 km parcourus

Ainsi, du 26 au 28 novembre, tous les 10 kilomètres atteints sur ce challenge, 1 arbre sera planté par Circle, en collaboration avec Tree-nation

Pour participer, c’est en trois clics, par ICI 

En plus de cette opération, un run dans Paris est proposé. Il sera ouvert à tous, le vendredi 26 novembre à 19h. Cette sortie running de 6 km sera animée par Matthieu Muller, tri-athlète et ambassadeur de la marque Circle. Départ de La Caserne au 12 Rue Philippe-de-Girard, 75010, Paris. Pour participer, c’est ICI.



Odysséa, le plus grand circuit de courses caritatives de France fêtera ses 20 ans en 2022. L’occasion de saluer deux décennies d’engagement en faveur de la lutte contre le cancer du sein.

Odyssea Dijon
Une vague rose au coeur de Dijon pour la course Odyssea.

En 20 ans, le circuit de courses et marches Odysséa a permis de collecter 11 035 615 euros pour la lutte contre le cancer du sein. Un million de personnes ont participé à l’une de ses courses pour 7,6 millions de kilomètres cumulés. Sur chaque événement, Odysséa reverse 70% à 100% des sommes recueillies à des programmes de recherche de nouveaux traitements et d’amélioration des parcours de soin.

A l’origine, une histoire de femmes et d’amitié

En 2002, Frédérique Quentin, et Frédérique Jules décident de créer un défi sportif solidaire contre le cancer du sein. Ainsi naît l’aventure Odysséa. Ces deux Frédérique, la première sportive de haut niveau ayant fait partie de l’équipe de France d’athlétisme, la deuxième kinésithérapeute de l’univers du sport, ancienne athlète également, ont rapidement été rejointes par Anne Bergougnoux, qui dirige actuellement l’association et dont la communication est le métier.

« Nous sommes toutes les trois mamans de deux enfants, Odysséa est en quelque sorte notre troisième bébé. Depuis sa création, notre philosophie n’a pas changé : placer le sport au service de la santé, dans une dynamique positive, à travers un événement festif« .

Ensemble, le trio lance une première édition Odysséa à Paris, en 2002. 1 000 femmes sont rassemblées au pied de la Tour Eiffel. L’opération permet ainsi de reverser 10.000 € en faveur de la recherche contre le cancer du sein. Tous les bénévoles sont alors des amis et des membres de la famille.

Depuis 20 ans maintenant, l’histoire se poursuit. Et toujours avec le même élan de solidarité, de partage, de convivialité et de rose.

11 étapes en 2022

L’étape parisienne est donc la plus ancienne du circuit, qui compte désormais 11 dates à travers le pays. A chaque fois, il est possible de courir ou marcher 5 ou 10 km. Et les hommes sont les bienvenus, bien sûr ! Nantes ouvrira l’année à venir et La Réunion en sera la dernière escale exotique.

  • Nantes, le 20 mars
  • Toulouse, le 10 avril
  • Bayonne, le 24 avril
  • Chambéry, le 21 mai
  • Dijon, le 4 juin
  • Ajaccio, le 3 juillet
  • Val d’Isère, le 10 juillet
  • Brest, le 11 septembre
  • Paris, les 1er et 2 octobre
  • Cannes, le 23 octobre
  • La Réunion, les 5 et 6 novembre

Et si vous cherchez à vous dépasser au bout du monde en 2022, pourquoi pas ne tenter l’aventure d’un raid féminin solidaire ?



La Terre des Dieux se courra les sentiers du mythique GR20 en Corse le 22 juillet prochain. Présentation de cet ultra-trail inédit de 165 km.

Terre des Dieux, sur le GR20 corse
165 km sur le GR 20 corse pour la Terre des Dieux.

Après une première édition réussie en 2021, assez confidentielle (143 coureurs) et dans un contexte compliqué, la deuxième édition de Terre des Dieux® s’annonce le 22 juillet en Corse. Cette fois, 500 coureurs sont attendus sur l’île de beauté.

A l’assaut du GR20

« Terre des Dieux propose aux participants d’affronter la montagne corse, explique Marylou Valery, présidente de l’association organisatrice Mantinum. Cela signifie de savoir affronter, sans aide extérieure, les conditions climatiques et les défis physique et techniques que peuvent représenter un ultra sur les sentiers de la Corse. Un beau chantier vous attend, à vous de vous préparer en conséquence pour relever le défi ! »

La course de 165 km et 11 000 mD+ dont 163 km sur les sentiers du GR20, sera ouverte à toute personne née en 2001 ou avant, ayant terminé entre le 1er janvier 2019 et le 31 décembre 2021 une course de montagne de 100 km au minimum, 5000 mD+ au minimum avec un passage à plus de 1500 mètres d’altitude.

Les inscriptions ouvriront le 1er décembre 2021 avec un quota fixé à 500 coureurs maximum.



Le Marathon International de Dakar, plus grand marathon de l’Afrique de l’Ouest a vécu une belle troisième édition. 15 000 coureurs ont participé à ses trois courses alternant visite du centre-ville et bord de mer. Une destination running dépaysante, sous le soleil exactement !

Marathon international de Dakar
Ça part vite, sur le marathon de Dakar ! ©Vincent Krieger

En 2016, le Marathon International de Dakar a été créé pour inaugurer la première autoroute Eiffage de l’Afrique de l’Ouest. Le marathon avait alors emprunté un parcours en aller-retour sur cette autoroute, le classant de ce fait dans la catégorie des marathons très atypiques. Depuis le parcours des 3 courses (10km, semi et marathon) a changé permettant de découvrir la ville de Dakar en courant.

Environ 15 000 coureurs ont participé ce week-end, avec un beau parrain Paul Tergat, immense champion de course à pied. 

Cet évènement sportif a rassemblé toutes les couches de la population sénégalaise par son aspect populaire et culturel mais aussi grâce à plusieurs formats. Une randonnée de 6 km était en ville, ouverte à tous a ainsi ouvert les festivités. 

Dans un pays où le sport est mis en avant, la participation des Sénégalais a été énorme pour cette 3èmeédition. En effet, si le marathon a tenté environ 400 participants, le semi a vu lui s’aligner 1 500 concurrents. Et ce fut carton plein pour le 10 km avec plus de 6 000 participants au départ

Awa Gueye, 77 ans

Chapeau bas, Awa ! Awa Gueye a 77 ans. Cette grand-mère a fait le 10 km en 2h20’52 » ! Figure très connue à Dakar car c’est sa 3ème médaille cette année. On lui souhaite longue vie et une santé de fer.

Marathon de Dakar 2021
Echauffement rythmé avant le marathon de Dakar. ©Vincent Krieger

Chaude ambiance

Départ sous un soleil bien présent à 7h du matin. La température déjà élevée ne va faire qu’augmenter mais pas grave, les organisateurs ont prévu des ravitaillements en nombre. 6 points d’eau sur le semi, cela devrait aller ! Musique à fond pour l’échauffement collectif, tout le monde joue le jeu et c’est un départ sans bousculade devant le Musée des civilisations noires qui est alors donné pour ce 21km. Je prends le départ avec mon amie Ana, un peu angoissée comme moi par la chaleur. Nous partons prudemment. La population participant à ce semi-marathon est mixte, avec beaucoup de femmes dans le peloton. Moi qui la veille me posait sur la participation des femmes à ce genre d’évènement au Sénégal. 

Passage par le quartier de la gare de Dakar magnifiquement restaurée, puis l’hôtel de ville et des quartiers plus populaires avant de rejoindre la corniche le long de la mer. C’est alors que dès le 5ème kilomètre mon dos vient se signaler à mon souvenir… Je sais déjà que le petit muret au centre de cette corniche, qui sépare en deux le circuit en aller-retour de ce semi va être mon meilleur ami ! M’assoir quelques minutes, reposer mon dos, et repartir (souvent en marchant) seront les étapes de ce semi-marathon. Je laisse donc partir Ana, continuant avec le reste des coureurs cette découverte de la ville. On passe bientôt dans les jardins des universités de Dakar. Je découvre alors avec plaisir la faculté de pharmacie et de médecine (je suis pharmacienne…) et surtout un peu d’ombre dans ce parcours de bord de mer. 

marathon international de Dakar
Le Kenyan Geoffrey Birgen gagne le marathon de Dakar en 2h16’46 ».

Courir sur la Corniche…

La corniche offre un espace très agréable pour courir avec un peu de vent, certes. Mais les paysages changent entre plage et constructions modernes. Bientôt, la Grande mosquée mais aussi une vue sur l’ile de Gorée (ancienne ile aux esclaves chargée d’histoire). Le demi-tour s’effectue au km 11 et emprunte pour partie le parcours du marathon. On se fait alors doubler par les coureurs du marathon, dont Yoann Stuck, champion de trail français bien connu de la communauté running, que j’avais rencontré l’avant-veille. 

Ce qui est marquant sur ce semi-marathon c’est la diversité de la population mais plus encore, la solidarité. Il règne ici un état d’esprit d’entraide que je n’ai jamais rencontré sur d’autres courses. Il suffisait que je m’assoie sur ce fameux muret pour que chaque coureur ou agent de secours même loin de moi s’arrête ou vienne me voir pour me demander si tout allait bien, si je voulais manger ou de boire. Incroyable. Sans compter le public toujours présent pour encourager, même sur la fin de course !

Encore une balade sous les arbres sur la corniche et le parcours bifurque vers le centre-ville, passant au milieu d’un marché très populaire, assez incroyable et très vite se profile déjà au loin l’arche d’arrivée.

Une arrivée ultra-organisée pour chaque type de course permettant de récupérer très vite sa médaille, son sac individuel de ravitaillement et surtout une gestion des 3 courses avec des codes couleurs : blanc pour le 10km, bleu pour le semi et noire pour le marathon. Jamais les participants n’avaient autant porté les T shirt fourni ce qui finalement était très simple et très pratique pour les identifier à chaque course !

Alors si vous voulez vivre un grand évènement autrement, courez Dakar ! C’est le slogan de ce marathon qui reste atypique par son parcours, son ambiance, sa convivialité. Le Sénégal représente une destination idéale en famille ou entre amis, encore plus appréciée au mois de février grâce à des températures douces et agréables.

Résultats du marathon 

1H. Geoffrey Birgen (Ken) 2h16’46’’ 

1F. DoreenChemutai (Oug) 2h46’48’’

Résultats du semi 

  1. Daniel Kemoi (Ken) 1h04’
  2. Sharon Arusho Chelimo (Ken) 1h13’15’’

Tous les résultats de l’édition 2021 ICI.



La sortie longue c’est le pilier de la phase spécifique d’une préparation marathon. C’est elle qui permet de gérer la distance de l’épreuve. La bonne allure, la bonne fréquence et la bonne durée vont dépendre de votre objectif chronométrique.

La sortie longue ne doit en aucun cas représenter la distance totale de l’épreuve. Certes, il est tentant de vouloir se rassurer, et se prouver que l’on en est capable. Mais c’est le jour J que vous devrez le montrer. Pas à l’entraînement. Car vous risquez alors d’y laisser toute votre énergie physique et mentale, en vue du jour J, voire d’entraîner un surentraînement. Sans compter les risques de blessures. C’est donc à proscrire formellement lorsqu’on prépare un marathon.

Dans tous les cas, pour établir votre sortie longue, vous ne devez jamais raisonner en termes de distance. En effet, il faut raisonner en durée et non pas en kilomètres. Pourquoi ? Car 30 kilomètres peuvent représenter 2 heures si vous le courez à 15 km/h (en 2h48) et 3 heures si vous le courez à 10 km/h (4h13′). Ce n’est donc pas du tout la même séance ! Raisonner en durée est bien plus logique. Cela permet de mieux quantifier l’effort de manière équitable, quel que soit le niveau de performance.

Sortie longue comment ?

Sortie longue comment?
Sortie longue comment?

La règle des 4/5 permet de bien personnaliser la durée maximale de votre sortie longue. Vous visez 4h ? Votre plus longue sortie ne dépassera pas : 240 minutes x 4/5 = 192 minutes soit 3h12. Si votre objectif est une course où la marche est ponctuelle et programmée, des durées maximales de 3h30-4h sont possibles car cette alternance rend la durée plus supportable, mais à ne pas dépasser en raison des risques de blessures et de fatigue mentale.

La marche choisie permet de repousser le moment fatidique où la marche sera subie. Elle permet donc, contrairement à ce que l’on pourrait penser, de courir moins pour courir … plus au final. Car les parties de course seront, au bout du compte, bien plus importantes. On peut la conseiller à partir d’un objectif de 3h30 (soit 12km/h). A ce niveau, des courtes pauses de 10 à 15 secondes suffisent pour prendre le temps de se ravitailler en toute tranquillité. Puis, au fur et à mesure que les temps de course sont plus longs, on peut prévoir jusqu’à 30 secondes. Une programmation de ces arrêts toutes les 10 minutes permet de se réhydrater correctement. Rappelons qu’il faut viser de boire 500ml/h au minimum.

Progressivité impérative

Il est indispensable de respecter le principe de progressivité. Montez en charge en douceur, au fur et à mesure de votre préparation spécifique. La durée de la première sortie longue de votre programme doit correspondre à celle que vous êtes en mesure de réaliser facilement. Cela signifie que vous devez anticiper cela lors de votre préparation générale. Celle-ci doit vous permettre de débuter votre préparation spécifique avec des durées maîtrisées.

Vous pourrez alors planifier cette dernière en établissant progressivement chaque semaine, les durées qui seront nécessaires à atteindre en fin de préparation en fonction de votre objectif (voir ci-dessus le calibrage des durées des sorties longues par type d’épreuves). C’est à dire augmenter de 10 à 15 minutes maximum par semaine afin de laisser le temps à l’organisme de s’adapter petit à petit.

Vous serez étonné de constater que des durées qui vous semblaient irréalisables à la première lecture de votre plan, se déroulent en fait dans des conditions tout à fait accessibles. Le corps humain a des facultés d’adaptation exceptionnelles. Et le vôtre va vous le prouver à cette occasion. Cette augmentation progressive doit vous permettre d’arriver à la durée maximale dans les semaines qui précèdent votre objectif, c’est-à-dire 3 semaines pour votre marathon.

La bonne fréquence pour une sortie longue

Si elle est essentielle lors d’une préparation marathon, la sortie longue ne doit toutefois pas être banalisée. Ces sorties engendrent en effet des perturbations fonctionnelles qui sont recherchées certes, mais qui peuvent aussi se révéler problématiques si elles sont répétées trop fréquemment. Une séance hebdomadaire est donc la périodicité suffisante et nécessaire.

La bonne allure

La vitesse de la sortie longue est variable. Elle dépend de votre niveau et de l’objectif que vous visez. Un marathonien de haut niveau va inclure des séquences à l’allure de son objectif durant une partie seulement de l’entraînement, le reste étant effectué à vitesse lente car sa vitesse de compétition représente un pourcentage élevé de sa VMA. A l’inverse un coureur débutant peut avoir une vitesse marathon qui est proche de son allure de confort habituelle (65% environ) voire-même au-dessous. Il lui faudra alors apprendre à courir lentement. En somme, la bonne allure se rapproche de celle de l’objectif de chacun. Plus vous serez proche des conditions de l’épreuve préparée, plus votre sortie longue sera spécifique. Et plus elle sera efficace !

A quelle vitesse réaliser la sortie longue ?

Lors de votre séance spécifique marathon, il va s’agir de courir la plus longtemps possible à votre vitesse cible, celle de votre objectif. Et cela va varier en fonction de votre niveau de performance. En effet, cette allure va représenter un pourcentage plus ou moins grand de votre VMA. Plus vous courez vite, plus il sera élevé.

A l’inverse, plus vous êtes novice ou peu rapide et plus ce pourcentage sera faible. Cela signifie que la durée de la séance ne peut pas être la même de manière systématique. Elle doit être calibrée en fonction du coureur.

Lorsqu’on est débutant la vitesse spécifique se rapproche souvent de la vitesse de votre footing de base. Il est alors aisé de faire cette séance. A l’opposé, pour un coureur de haut niveau elle va représenter un pourcentage élevé de la VMA. Cela nécessite alors de concevoir la séance sous forme de fractionné, en temps ou en distance.

Vous serez sans doute intéressé également par notre article: Comment tester sa VMA?

(c) Adobestock & Stage 7 Photography



Ce régime alcalin s’apparente plutôt à un mode de vie santé adapté aux coureur(e)s à pied. L’engouement pour l’alimentation acido basique va croissant et c’est tant mieux. Décryptage. 

©ZAKmac-ThinkstockPhotos

Manque d’énergie, tendinites, contractures à répétition, digestion difficile, poids stagnant ? Si vous cumulez ces symptômes alors il y a de grandes chances pour que votre organisme soit trop acide. On vous explique sur le régime alcalin

Tout bénef pour le sportif ! Oui, des études montrent que le régime alcalinisant pourrait être intéressant pour améliorer les performances lors d’épreuves courtes en tamponnant l’acidité produite mais aussi pour des épreuves plus longues en favorisant la consommation des lipides et en préservant au maximum le glycogène musculaire. Alors, prêt ?

L’équilibre acido-basique à pH 7

Pour être au top, il convient que l’organisme présente un bon équilibre entre l’acidité et la partie alcaline (ou basique). Il doit fonctionner avec des liquides organiques (sang, salive, lymphe) ni trop acides, ni trop alcalins. Le pH (Potentiel Hydrogène) idéal se situant entre 7,1 et 7,4 sur une échelle de 1 à 14. Et si notre organisme produit naturellement des acides lors de la digestion (acide gastrique) ou lors d’efforts physiques (acide lactique), reins et poumons savent les éliminer. Tandis que les sels minéraux (potassium, calcium et magnésium) alcalinisent naturellement le corps. Tout ça fonctionne parfaitement à condition que l’on ne sature pas l’organisme en acides.

©boumenjapet-dobeStock

L’astuce + Buvez chaque matin un grand verre d’une eau riche en bicarbonates très alcalinisante type Vichy ou Badoit, dans lequel vous presserez un jus de citron qui est un formidable alcalinisant.

Pourquoi ça dérape ?

Le stress est le pire ennemi de notre équilibre acido-basique. Il vide nos réserves de magnésium de même que l’hyperactivité mentale, l’atmosphère polluée et les champs électromagnétiques des ordinateurs et téléphones mobiles jouent aussi un rôle négatif. Mais c’est d’abord et surtout parce qu’on mange mal…

En cause, la nourriture industrielle et raffinée, mais aussi la viande rouge, la charcuterie, les fromages, les sucreries, l’alcool, le café, les condiments et le vinaigre (sauf celui de pomme), qui exigent une digestion compliquée, donc acidifiante. Tous sont source d’acides qui rendent les liquides vitaux épais et lents, moins à même de distribuer les nutriments (vitamines, minéraux, oligoéléments) aux organes. Le corps, obligé de puiser dans ses réserves, s’épuise.


Faites le test 
Pour savoir si vous êtes « trop acide », il faut tester son pH urinaire à l’aide de bandelettes vendues en pharmacie. Ce sont des papiers indicateurs de pH à faire trois fois dans la journée pendant quatre-cinq jours sous le jet d’urine. Attention, les urines du matin sont souvent plus acides à cause de leur concentration. 

Echelle de pH utilisée pour déterminer le PH urinaire

Une assiette équilibrée pour s’alcaliniser

Mais la bonne nouvelle c’est qu’on peut rééquilibrer la balance acido-basique via sa fourchette, l’idéal étant un rapport d’un aliment acidifiant pour deux alcalinisants. Les aliments acidifiants ou alcalinisants selon leur teneur en protéines, sels minéraux mais aussi selon la nature de leurs déchets métaboliques dans notre organisme.

© Howard Shooter-

BON A SAVOIR – On limite… Tous les aliments riches en protéines animales : non seulement ils contiennent des sels minéraux acidifiants (chlore, soufre et phosphore) mais délivrent aussi beaucoup de déchets acides ; les produits industriels et transformés ; le sucre et les produits sucrés ; les boissons alcoolisées et le café. Aliments alcalinisants (à privilégier) : les fruits et légumes car ils contiennent des minéraux (magnésium, calcium, sodium et potassium), mais aussi très peu de protéines, de chlore, de soufre et de phosphore ; épices. Aliments neutres : les céréales, les produits laitiers, les corps gras.

Une liste basée sur un indice appelé PRAL pour « charge rénale acide potentielle » donne une approche assez fiable. Un aliment négatif est basique alors qu’un aliment acidifiant est positif et plus le chiffre est élevé plus le degré acidifiant ou alcalinisant est fort. Par exemple, le curcuma est très basique (-46), la pomme de terre modérément basique (-5), le lait neutre (0.14) et le poulet avec peau acidifiant (+14). 

Au final, le régime alcalin consiste à consommer un maximum de légumes et de fruits (frais et secs), à avoir une alimentation pauvre en protéines animales mais épicée et d’éviter au maximum les produits industriels, le sucre, le café et l’alcool.Raisonnablement conduit ce régime constitue en fait une alimentation équilibrée. Ses avantages sont alors indiscutables pour la santé et le maintien d’un poids stable.



En France, le Trail du Saint-Jacques, le Restonica Trail en Corse et un nouvel ultra à Nice rejoignent l’UTMB World Series. Côté Suisse, il y aura le Verbier, Crans-Montana et l’Eiger. Le Snowdonia Trail s’ajoute au circuit au Royaume-Uni.

Restonica Trail by UTMB
Engagé, le Restonica Trail sur les sentiers du GR 20 corse.

La liste de l’UTMB World Series s’allonge et devrait compter à terme une trentaine d’évènements. Après l’annonce de deux étapes « by UTMB » en France, autour du Trail du Saint-Jacques en Haute-Loire et d’un nouvel évènement Nice Côte d’azur en région PACA fin septembre (on ne connaît pas encore les détails), un 3e ultra-trail tricolore s’ajoute au programme du nouveau circuit, cette fois en Corse.

Véritable institution sur l’île de beauté, le Restonica Trail accueillera du 7 au 9 juillet plus de 1 500 coureurs sur les quatre distances, 110 km, 69 km, 33 km et 17 km autour de Corte. Au coeur de l’île, entre forêts de pins, sentiers engagés, cascades et lacs glaciaires, cette étape estivale promet d’enchanter.

Verbier, Eiger et Crans-Montana côte Suisse

Chez nos voisins Helvètes, on connait désormais trois étapes pour l’UTMB World Series.

Du 15 au 17 juillet, l’Eiger Ultra-Trail, du nom du mythique sommet alpin (3970 mètres) surplombant le village de Grindelwald, en centre Suisse sera une belle étape en 101 km, 51 km, 35 km et 16 km. Egalement un trail « surprise » d’environ 10 km, une course par équipe de 51 km et une nouvelle course en relais de 250 km. Les inscriptions et le tirage au sort pour la dixième édition sont désormais ouvertes ici.

Du 8 au 10 juillet, le Trail Verbier Saint-Bernard, le plus ancien ultra-trail entièrement suisse (2009) rejoint aussi l’UTMB World Series. Avec ses quatre distances l’événement ouvrira la saison d’été en Valais. Les trois courses de 140 km (9 300 mD+), 76 km (5 300mD+) et 45 km (4 000mD+) passeront par le magnifique site de Panossière. Un nouveau 26 km (1 700mD+) plus accessible que la Liddes-Verbier qu’il remplace, sera inauguré sur les hauteurs de Verbier le dimanche 10 juillet. Les inscriptions sont ouvertes dès aujourd’hui.

Enfin, une deuxième étape dans le Valais du 8 au 11 septembre, autour du Wildstrubel by UTMB. Cette nouvelle épreuve verra le jour au départ de Crans-Montana. Elle s’annonce comme une expérience unique entre les Cantons du Valais et de Berne, en passant par Loèche-les-Bains, Kandersteg, Adelboden et Lenk. Au choix : 106 km (6 000 mD+), 50 km (2 500mD+) ou 23 km. Les inscriptions au Wildstrudel by UTMB® ouvriront au début du mois de décembre.

Snowdonia Ultra-Trail by UTMB
Snowdonia Ultra-Trail by UTMB

Et une étape au Pays de Galles

Autre annonce, l’intégration de l’Ultra-Trail Snowdonia, passant lui dans le circuit UTMB World Series. Il se déroulera du 1er au 3 juillet, dans le parc National de Snowdonia, au Nord du Pays de Galles. A l’affiche, il y aura trois distances : 50 km, 100 km et la course phare de 100 miles, connue comme une « bête magnifiquement brutale ».

Calendrier provisoire des UTMB® World Series Events 2022 (à date)

– Tarawera™ Ultramarathon by UTMB® (Nouvelle-Zélande), 12 février

– Ultra-Trail Australia™ by UTMB® (Australie), 12-15 mai

– Trail du Saint-Jacques by UTMB® (France), 11 juin

– mozart 100™ by UTMB® (Autriche), 18 juin

– La Sportiva® Lavaredo Ultra Trail® by UTMB® (Italie), 23-26 juin

– Trail 100 Andorra™ by UTMB® (Andorre), 24-26 juin

– Western States® 100-Mile Endurance Run (USA), 25-26 juin

– Ultra-Trail Snowdonia by UTMB®, (Pays de Galles), 1-3 juillet

– Restonica Trail by UTMB® (Corse, France), 7-9 juillet

– Val d’Aran by UTMB® (Espagne), 7-10 juillet

– Trail Verbier Saint-Bernard by UTMB®, (Suisse), 8-10 juillet

– Eiger Ultra Trail by UTMB®, (Suisse), 15-17 juillet

– Wildstrubel by UTMB®, (Suisse), 8-11 septembre

– Nice Côte d’Azur by UTMB® (France), 22-25 septembre

– Puerto Vallarta México by UTMB® (Mexique), octobre

– Thaïland by UTMB® (Thaïlande), 10-13 novembre

– TransLantau™ by UTMB® (Hong Kong), novembre

– Panda Trail by UTMB® (Chine), dates à confirmer

– Gaoligong by UTMB® (Chine), dates à confirmer.

– UTMB® World Series Finals ; UTMB® Mont-Blanc (France, Italie, Suisse), 22-28 août



Marseille figure dans le top 20 mondial des villes les plus sportives au monde selon une étude réalisée par Reebok. Amsterdam décroche la palme du classement et Paris en est absent.

La Corniche, spot phare des coureurs marseillais, ici sur le Run in Marseille.
La Corniche, spot phare des coureurs marseillais, ici sur le Run in Marseille.

Reebok a récemment publié une recherche analysant plus de 60 villes à travers le monde afin de révéler les villes du monde les plus actives physiquement. Amsterdam décroche la palme. Sans surprise. En effet la ville compte le plus grand nombre de cyclistes, avec près de 46 % de ses habitants qui se rendent au travail en vélo, ainsi qu’un taux important d’adeptes de la salle de sport, correspondant à 17,5 % de la population. 

Suivent les capitales scandinaves, Copenhague, Helsinki et Oslo. Valence, en Espagne complète ce top 5 mondial. Marseille, où l’on vient de courir la classique Marseille-Cassis suit, en 6e position. 6% de cyclistes avec un taux d’espaces verts de 29,3 pour la cite phocéenne. Au printemps prochain, les coureurs y retrouveront avec plaisir le triptyque Run In Marseille organisé par ASO.

Top 20 des villes les plus sportives au monde
Résultat de l’étude sur l’état du fitness dans le monde par Reebok.

Paris, hors-classement mondial, mais sportive tout de même

Ensuite, figurent toutes les autres capitales européennes, de Berlin à Barcelone en passant par Vienne, mais aussi deux villes canadiennes Ottawa et Montréal. Paris est la grande absente de ce top 20 mondial croisant plusieurs paramètres (prix moyen d’un abonnement mensuel à une salle de sport, taux d’habitants se rendant au travail à vélo, degré de manque d’activité physique, taux d’espaces verts, pourcentage de la population fréquentant une salle de sport, taux d’obésité).

Top 10 villes les plus sportives de France
Top 10 villes les plus sportives de France, selon une étude de Reebok.

Pourtant, selon cette étude, cette fois à l’échelle nationale, notre capitale est bien la ville française accueillant les habitants les plus actifs avec 16% de personnes se rendant au travail à pied et 10 % de personnes allant au boulot à vélo. A ce palmarès tricolore, croisant plusieurs données quasi similaires, suivent Bordeaux, Montpellier, Rennes, Marseille, Lille, Grenoble, Nantes, Strasbourg et Lyon.



Le Marathon international In Deauville a vécu une belle 2e édition le week-end du 14 novembre. Autour des célèbres Planches, un festival de courses, du 5 km au marathon. Sandrine l’a vécu côté bénévoles. Elle raconte. 

Marathon de Deauville-expérience bénévolat
Remise des médailles sur les Planches de Deauville.

Il y a deux ans pour sa première édition, le Marathon In Deauville avait fait forte impression avec plus de 5000 concurrents dans ses rangs. Il avait aussi généré quelques points d’améliorations. Parmi les remarques, des parcours jugés difficiles et un ravitaillement final trop vite dévalisé. Pour ce grand retour, l’organisation a bien rectifié le tir.

Cette deuxième édition, ce fut une grande première pour moi. J’étais bénévole le dimanche sur le semi et le marathon. Cela faisait bien longtemps que je voulais « passer de l’autre côté de la barrière ». Mais mes envies de courir me rattrapaient à chaque fois… Comment résister à l’euphorie d’un départ, et le bonheur de la ligne d’arrivée ?

Coureuse le samedi, bénévole le dimanche

En fait, j’ai pu faire les deux ! J’ai d’abord couru le 10km le samedi à 16h. Une super expérience. Le parcours était extra-plat, propice aux performances. J’ai récupéré un kit du bénévole et hop, le lendemain dimanche matin, à 7h15, j’étais prête à accueillir les coureurs aux consignes.

Première surprise, les coureurs reviennent en nombre après le dépôt initial de leurs affaires pour chercher « un truc oublié dans leur sac » ou « remettre ma veste car la maintenant j’ai bien chaud… ». Ah ? Il faut donc retourner chercher le sac classé par numéro sur les étagères, le rapporter puis le ranger une seconde fois. En étant bien concentrée car la chef des consignes l’a bien dit : un sac mal rangé est un sac perdu !

Et vu le nombre de sacs, je comprends tout de suite la problématique (2680 inscrits sur le semi-marathon). 

Mais les coureurs, quoique très stressés pour certains car c’est leur première course, sont extrêmement reconnaissants du service rendu. Beaucoup ont un mot gentil pour la dizaine de bénévoles qui courent partout derrière le guichet…

Mais ces bénévoles qui sont-ils ? Si on reprend la définition du bénévolat : faire sans obligation et gratuitement, qui rend service sans demander de rémunération en retour, sans en tirer profit. Les synonymes : désintéressé, gracieux, gratuit, spontané, volontaire.
En fait rien de compliqué. A la portée de chacun de nous. Ceux qui m’entourent sont de tous les âges, de professions différentes, issus des clubs de la région, qui aident et se font aider à leur tour.

C’est donc une joyeuse équipe, plutôt à majorité féminine, qui s’active autour des consignes. Le départ du semi-marathon est donné. A part cette coureuse qui arrive avec 2 minutes de retard c’est enfin le calme complet derrière le guichet. Pas pour longtemps. Les coureurs de marathon vont prendre très vite le relais. Une équipe doit bientôt se constituer pour la remise des médailles. Je me porte volontaire bien sûr. 

Première constatation pour ce poste « final », il faut installer tables et portants pour les médailles. Mais surtout ; il va falloir sortir ces fameuses récompenses de dizaines de cartons et sac plastiques dans lesquels elles sont emballées. Qu’à cela ne tienne une dizaine de mains s’activent pour sortir ces magnifiques médailles du semi et de les mettre en ordre pour qu’elles soient prêtes à être passées autour du cou des coureurs.

marathon de Deauville-bénévolat
Remise des médailles, sur le marathon de Deauville 2021

J’ai remis sa médaille à Thomas Voeckler

Cela fait déjà une heure que le départ du semi a été donné. Nous continuons à nous activer quand arrive le vainqueur.1h02’ au compteur, le record de 2019 est battu. Nous nous précipitons toutes alors pour lui remettre sa médaille !

Les coureurs vont ensuite défiler. Rares sont ceux qui récupèrent leur médaille d’un air dédaignex, il y en a quand même quelques-uns ! La plupart nous remercient, tombent dans nos bras, pleurent d’avoir réussi à finir. 

J’aurai même l’honneur de remettre la médaille à Thomas Voeckler. L’ex cycliste professionnel a fini son semi-marathon dans un excellent temps de 1h17’. Je verrai aussi Vincent Dogna, le peintre-marathonien, ravi de recevoir sa médaille de mes mains. Puis d’autres amis coureurs arriveront, tout surpris de me voir là, parmi les bénévoles. Ce seront de beaux moments d’émotions !

Sitôt le dernier coureur du semi arrivé, il nous faut préparer les médailles du marathon. Rebelotte, on s’active pour sortir les récompenses des cartons.

Au bout de 2h21’, le premier coureur du marathon franchira la ligne. Nous recommençons le rituel. Beaucoup de mots de réconfort pour ces finishers qui sont souvent physiquement (et parfois moralement) atteints après 42,195 km d’efforts. 

J’aurais le plaisir d’accueillir un couple d’amis avec qui j’ai passé ce weekend sportif à Deauville. Ils ont couru le 10km avec moi la veille et enchaîné le marathon le lendemain. Fabien et Céline finiront tous les 2 dans des chronos excellents. Leur remettre leur médaille de finisher sera une source de bonheur pour moi.

La file des arrivées se poursuit mais avec une densité de coureurs de plus en plus éparse ce qui me permettra de prendre alors congés de mes compatriotes bénévoles du jour : Liza, Eléonore, Pascale, Odile…

Heureuse de cette expérience. Courte mais intense. « Passer de l’autre côté de la barrière » comme on dit souvent, je ne peux que recommander d’y goûter au moins une fois dans sa vie de coureur. Vous en repartirez empli d’émotions positives. Presque aussi fatigué qu’après une course, avec la satisfaction d’avoir donné un peu de son temps pour les autres. 



Nous le savons tous : la consommation régulière de pâtes est indispensable au sportif avant vos sorties longues. Mais attention : pour profiter du bon côté des pâtes, il convient de savoir les choisir, les préparer et de ne pas les accommoder avec n’importe quoi. 

Energie : apprenez à consommer les pâtes
Energie : apprenez à consommer les pâtes

Les aliments à index glycémique bas ont un effet rassasiant nettement plus durable et favorisent moins la formation de graisses.

L’index glycémique est une méthode de classement des aliments basée sur la vitesse d’apparition des sucres de l’aliment dans le sang. Le glucose a un index glycémique de 100, les spaghettis al dente de 40. Les aliments à index glycémique bas ont un effet rassasiant nettement plus durable : ils favorisent moins la formation de graisses corporelles et l’hyperinsulinisme, facilitent et amplifient la charge glucidique musculaire (sauf durant et dans l’heure qui suit l’activité sportive intense).

Voilà pourquoi les aliments à index glycémique bas devraient constituer la source alimentaire prioritaire du sportif. Plusieurs facteurs influencent l’index glycémique des pâtes, sans pour autant se cumuler (ainsi, il est inutile de chercher absolument à cumuler tous les facteurs, mais préférable de les varier). Les facteurs fondamentaux à retenir sont le procédé de fabrication, la forme, la teneur en protéines, la teneur en fibres, la cuisson et la température de consommation.

Astuce
Les pâtes consommées en même temps qu’un poisson, une viande ou tout autre aliment protidique auront un index glycémique bien plus bas que des pâtes consommées seules (les protéines se combinent à l’amidon dans l’estomac).

Le procédé de fabrication

Les pâtes sèches ont un index glycémique plus bas que les pâtes fraîches, car ces dernières ne subissent pas de pastification (« pression » mécanique de la pâte).

La forme

Les spaghettis et les tagliatelles, qui subissent une pastification poussée, ont un index glycémique plus bas que les ravioles ou les lasagnes qui n’en subissent peu ou pas (découpe simple).

La teneur en protéines

Les pâtes fabriquées avec des blés durs de qualité supérieure (plus riches en protéines et notamment gluten), les pâtes fabriquées avec des œufs ou du germe de blé (tous deux sources de protéines) ont un index glycémique plus bas que les pâtes fabriquées avec des blés durs de qualité ordinaire ou des blés tendres. 

La teneur en fibres

Les pâtes complètes ou semi-complètes, les pâtes fabriquées avec des légumes (pâtes aux légumes verts), ont un index glycémique plus bas que les pâtes blanches.

La cuisson

Les pâtes cuites al-dente (5min) ont un index glycémique plus bas que les pâtes très cuites.

La température de consommation

Les pâtes froides (ex : salade de pâtes) ont un index glycémique plus bas que les pâtes chaudes en raison du phénomène de rétrogradation.

Début encadré

Palmarès de l’index glycémique
Classification des pâtes en fonction de l’index glycémique, du plus bas (mieux) au plus élevé (moins bien).Spaghettis al dente
1 – Pâtes intégrales al dente
2 – Pâtes complètes
3 – Macaroni
4 – Tagliatelles très cuites
5 – Spaghettis très cuits
6 – Raviolis
7 – Lasagnes

Gluten ou pas gluten ?

Gluten ou pas gluten ?
Gluten ou pas gluten ?

Le gluten est une substance protéique naturellement présente dans le blé (y compris le froment et l’épeautre mais aussi dans le seigle, l’avoine, l’orge et le kamut) et essentielle à l’élasticité des aliments. Chez les personnes intolérantes, la gliadine du gluten provoque des lésions de la muqueuse intestinale, voire des réactions immunitaires dans les cas aigus. Par choix (convictions personnelles) ou par nécessité (intolérance, allergie, maladie cœliaque), il pourra donc être décidé d’exclure le gluten de son alimentation. Dans ce cas, il faut se diriger vers d’autres aliments comme le maïs, le riz, le millet, le sarrasin, le quinoa, l’amarante, la pomme de terre ou des aliments sans gluten (pâtes sans gluten). La suppression du gluten en lui-même n’intervient pas dans la perte de poids. Le blé est la céréale la plus cultivée au monde. Il y a des milliers de variétés différentes : les blés tendres servent à produire la farine panifiable (pain), les blés durs réduits en semoule ou concassés sont essentiellement utilisés pour produire les couscous, les boulgours et les pâtes alimentaires. Les pâtes sèches sont fabriquées par extrusion (« pastification »). Ce procédé mécanique naturel consiste à faire passer sous l’effet d’une forte pression le mélange d’eau et de semoule de blé à l’état pâteux à travers une formeuse. Il s’en suit une diversité de formes mais aussi de caractéristiques nutritionnelles.

Pâtes complètes
Les pâtes complètes sont riches en fibres insolubles (cellulose, hémicellulose, lignine). Non dégradables, ni dans l’estomac, ni dans l’intestin grêle, les fibres de blé vont s’imprégner durant leur parcours dans l’organisme de 4 à 8 fois leur poids en eau et 2 à 3 fois leur poids en huile ! Conclusion : les fibres de blé contribuent à la fois à l’amélioration du transit mais aussi à la diminution des calories absorbées.

Assaisonnement : la juste dose

Les pâtes alimentaires ne constituent pas, en elles-mêmes, un apport énergétique important. 70 g de pâtes crues ou 200 g de pâtes cuites (1 assiette) représentent 230 Kcal. Mais en ajoutant 25 g de beurre (190 Kcal) ou 2 cuillères à soupe d’huile (200 Kcal) ou 6 cl de crème fraîche (180 Kcal) ou 50 g de gruyère râpé (190 Kcal), vous doublez presque d’un coup l’apport calorique ! Voilà pourquoi il convient d’être très modéré sur l’utilisation des matières grasses d’ajout suivantes : beurre, crème fraiche ou crème soja cuisine, huile végétale, margarine, gruyère râpé, copaux de parmesan, sauces à base d’huile (pesto), fruits secs oléagineux (pignons de pin), lardons etc.

D’une manière générale, il convient de privilégier : les herbes aromatiques fraîches, les épices, les aromates (oignon, ail, échalotes, tomates séchées, poivrons séchés) ou encore les matières grasses allégées (attention aux quantités)

Germe de blé 
Le germe du blé ou embryon de blé est une substance très riche en sels minéraux, en vitamines du groupe B (fondamentales à l’activité musculaire), en antioxydants primaires (vitamine A, C, E et Zinc) et en acides gras essentiels (oméga 6). Il est parfois utilisé à bon escient pour l’enrichissement des pâtes.

Accompagnement : freinez sur le fromage…

Le fromage constitue une source alimentaire (sous-animale comme l’œuf) riche en protéines mais à modérer car il est vraiment très riche en graisses. Cependant, l’accompagnement des pâtes avec une source alimentaire de protéines est préférable à des pâtes nature. La source alimentaire ne sera pas forcément animale. Elle peut tout à fait être végétale (tofu, algues…). Dans les deux cas, il faudra néanmoins veiller à la teneur en graisses de l’accompagnement.

Parmi les protéines animales, on limitera ainsi : entrecôte, agneau, travers de porc, boudin, nuggets et cordons bleus.

Les protéines alimentaires végétales sont rarement grasses à l’exception des fruits secs oléagineux comme les pignons de pin. On privilégiera donc le tofu cuisiné, les algues, le chénopode ou encore le seitan. 

Vous serez sans aucun doute intéressé par notre article « Que manger avant une course ?« 



Sri Lanka, Laponie, Maroc, Martinique, Sénégal, Croatie… Partir entre femmes au bout du monde pour vivre une aventure sportive, vous en rêvez ? Osez ! Les raids féminins sont la portée de nous toutes. Faites vos jeux, et vos valises !

La Parisienne, La Rochambelle, Courir pour Elles, Odysséa contre le cancer du sein (pour ne citer qu’elles) ; les courses féminines ont le vent en poupe. Mais savez-vous qu’il existe aussi, parfois depuis bien plus longtemps, d’autres formes de course où partage, entraide et solidarité sont la clé ? Il s’agit des raids féminins, qui se déroulent en équipe de 2 ou 3 femmes. Les concurrentes sont souvent des aventurières débutantes car le niveau sportif proposé est à la portée de toutes. L’idée, c’est justement de donner la possibilité à chacune d’aller chercher ses limites et de tenter de les dépasser en équipe. Le sport est ici un moyen solidaire de se découvrir soi-même au milieu des autres. Les femmes qui y participent ont pour la plupart une vie très active en conjuguant vie familiale et activité professionnelle. Issues de milieux sociaux très différents, elles font preuve d’une solidarité à toute épreuve pour franchir chaque jour la ligne d’arrivée ensemble. Pourquoi pas vous et vos copines en 2022 ?! Voici un petit florilège des aventures programmées. Embarquement immédiat !

Laponie Trophy 

20 au 24 janvier 2022- 27 au 31 janvier 2022 puis 19 au 23 janvier 2023- Finlande

Cap sur le Grand Nord, en Finlande, au pays du Père Noël pour ce raid féminin taillé pour celles qui n’ont pas froid aux yeux. Il se déroule par équipe de 2 avec des épreuves “polaires”. Le voyage se déroulera sur cinq jours dont trois réservés aux épreuves sportives. Au programme : run et raquette dans la neige, run et fatbike et enfin Ice made avec du ski de fond, du bobsleigh, des courses d’obstacles dans la neige et un fil rouge pour marquer des points supplémentaires : se baigner dans un trou de glace. Frissons garantis. Thierry Jacob est l’organisateur de ce Raid. Les sessions 2022 sont déjà complètes. A noter dans vos tablettes pour 2023 !

Organisation : www.raid-feminin.com – contact@adventure-sport-event.com  

Défi d’elles Iceland

22-27 février 2022 – Islande 

C’est un raid sportif 100% féminin et solidaire par équipe de 2 dans un pays sauvage et magique, l’Iceland, terre de feu et de glace. Vous courrez au milieu des cascades et des geysers, vous plongerez dans un rift unique au monde, vous marcherez sur un glacier et vous vous baignerez dans des sources d’eau chaude naturelle… Expérience WAOUH garantie. Le tout au profit d’une noble cause : la prévention du cancer du sein. Christelle Gauzet, participante de l’émission Koh Lanta qui l’organise. Défi d’elles propose aussi d’autres défis en France, une session à Oléron, au Cap ferret, à Chamonix avec des épreuves de run & bike, des trails et d’autres épreuves surprises.

Organisation : defidelles.co

©Sénégazelle

La Sénégazelle 

5 dates différentes pour une semaine de Raid du 5 février 2022 au 1er avril 2022

Une pionnière cette Sénégazelle, course 100% féminine et solidaire. Cinq étapes, de 8 à 10 km par jour, réalisées en allure libre au Sénégal, autour de Simal, Foundiougne, dans la région du delta de Sine Saloum ou dans le désert de Lompoul selon les dates. Chaque « gazelle » distribuera des fournitures scolaires dans les écoles traversées. La participation est individuelle mais se déroule dans un très grand esprit de solidarité entre les participantes. Une version au Népal est également proposée.

Organisation : Association Bretagne Outdoor – jeanmichelferron@gmail.com – www.senegazelle.fr

©Raid Amazones

Raid Amazones

13 au 23 mars 2022 –27 mars au 6 avril 2022 – Sri Lanka

Par équipe de 2 ou 3 avec une destination dans le monde qui change chaque année, annoncée quelques mois avant. Les épreuves proposées sont de la course à pied nature (trail) canoé, VTT, tir à l’arc et quelques fois natation le tout en équipe. Ce raid est organisé et dirigé par Alexandre Debanne, c’est le plus connu et le plus ancien des raids féminins. Il fêtera ses 20 ans (21e édition) en 2022.

Organisation :ZBO – Raid Amazones – 01 69 06 11 11 – www.raidamazones.com

Du 30 mars au 7 avril 2022

Trek Rose trip

Nouvelle destination au Sénégal pour ce trek d’orientation et solidaire dans le désert durant lequel des équipes de trois femmes partiront à l’assaut des grands espaces. Le GPS étant évidemment proscrit, les trios féminins évolueront sous forme de boucles grâce aux seuls instruments de navigation autorisés par le règlement du trek : une boussole à apprivoiser, une carte à décrypter, un compteur de distances GPS à renseigner et un roadbook à créer ! La même organisation propose aussi ce concept au Maroc (fin octobre-début novembre).

Organisation : Jean-Jacques Rey,  www.trekrosetrip.com

19 au 23 juin 2022-Moustiers-Sainte-Marie (04)

Raid des étoiles du verdon

©Photossports.com

 La signification cachée des emojis coeur selon leur couleur | Elle Côte  d'Ivoire Pas besoin de partir au bout du monde pour s’offrir une bonne dose d’aventure entre filles ! Celui-ci est notre coup de cœur : une grande aventure humaine à travers les plus beaux sites du territoire du Verdon. En équipe de trois féminines, on alterne natation, bike and run, canoé, trail, parcours d’obstacles aquatiques, chasse au trésor… Le programme détaillé de l’évènement ne sera pas dévoilé.Durant 72h, les équipes sont susceptibles de prendre un départ d’une épreuve et cela à n’importe quel moment de jour comme de nuit car au signal de la corne de brume vous n’aurez que 5 minutes pour vous rendre au conseil. Courage, générosité, audace, complémentarité, goût pour la stratégie et endurance seront les qualités requises !

Organisateur : Creasports Organisation, 3 imp des anémones, 83400 Hyères – contact@raid-etoiles-verdon.fr

Juillet 2022 – Madagascar 

La Madagazelle

5e édition malgache pour cette petite sœur de la Sénégazelle. Au programme donc, six étapes de 7 à 10 km, alliées à une action de solidarité scolaire autour de Nosy Be, au Nord de l’île. Vous évoluerez à travers les plantations de café, de vanille, d’ananas, d’ylang-ylang… et il faudra être préparé car certains parcours seront pentus.

Organisation : Association Bretagne Outdoor –  jeanmichelferron@gmail.com – www.senegazelle.fr

Fin septembre – Saint-Pée-sur-Nivelle

Raid Nature Capwomen 

Celui-ci se déroule au pays basque et régale de jolis paysages de la côte. Au menu de CapWomen, VTT trail course d’orientation, épreuve nautique avec une part de suspens pour dévoiler les épreuves au dernier moment.  

Organisation :Christelle Dubourg, www.raid-capwomen.fr 

1 au 5 octobre 2022 – Croatie 

Dalmatie Trophy

©Dalmatie Trophy

Cap sur la Croatie et la magnifique côte dalmate, sous un format inhabituel puisque les concurrentes sont logées sur des voiliers qui changent d’ile chaque jour pour une nouvelle épreuve : VTT, course à pied nature (trail) et swim and run font partie du programme de ce raid sur 3 jours.

Organisation  :Thierry Jacob – www.raid-feminin.com

fin octobre – début novembre – Népal 

Gazelle au Népal

Ce raid féminin associe course à pied et action solidaire auprès des enfants népalais rencontrés au cœur du séjour. Un cheminement de Kathmandu vers les Annapurnas en six étapes accessibles de 6 à 9 km, à maximum 1 500 m d’altitude, entre forêts et rizières. 

Organisation : Association Bretagne Outdoor – jeanmichelferron@gmail.com  – www.senegazelle.fr 

Fin novembre-début décembre 2022 – Martinique 

Raid des Alizés

©Raid des Alizés

Raid féminin par équipe de 3 qui se déroule chaque année en Martinique avec des parcours tenus secrets jusqu’au dernier moment. Enchainement d’épreuves de types course à pied natures (Trails) canoé et VTT, le tout en bivouac sur l’ile aux fleurs !

Organisation : www.raiddesalizes.com 



Jimmy Gressier a fait le show sur les France de Cross à Montauban. Le Nordiste a décroché le titre tricolore sur le court, courant à 2’59 »/km sur un circuit très technique et bien boueux. Alexa Le Mitre l’emporte chez les femmes, tandis que Manon Trapp et Yann Schrub s’imposent sur le long.

Il vole, Jimmy Gressier ! ©KMSP / FFA

Un beau spectacle ce week-end pour les amoureux des labours. Les championnats de France de Cross-Country sont disputés sur l’hippodrome des Allègres, à Montauban. Et il y avait du beau monde dans les starting-blocks et un circuit aménagé pour l’occasion.

Une pointe arrachée mais une allure folle !

Sur le court, les yeux étaient rivés sur Jimmy Gressier. Le triple champion d’Europe espoir, désormais senior, a impressionné en décrochant son premier titre de champion de France de cross. Il a avalé les 4625 mètres du circuit technique et bien boueux à 2’59 » au kilomètre de moyenne.

Le Nordiste du Boulogne-sur-Mer AC , parti en retrait car la pointe de sa chaussure s’était arrachée, a accéléré dans le premier passage de la « pyramide Olympe-de-Gouges », une butte de 3,50 m de haut bien grasse. Il a déposé la concurrence dans la troisième boucle. « J’ai senti dès les cinq premiers mètres qu’on m’avait marché sur la pointe et qu’elle était arrachée, alors je n’ai pas voulu faire le fanfaron dès le début, a expliqué le champion à la presse. « J’avais de bonnes sensations, c’est parti sur de bonnes allures. J’ai pris la première grande butte et après j’ai été porté par le public, je n’ai pas contrôlé, je suis parti, j’ai laissé les jambes parler. »

Derrière lui, le Dijonnais Alexis Miellet (qualifié sur 1500 m sur les derniers J.O) puis Donovan Christien, de Quimperlé. Côté féminins, Alexa Le Mitre (ECLA Albi) décroche la palme devant Alice Mitard (AC Romorantin) et Manon Douteau (Entente Poitiers Athlé 86).

Schrub et Trapp, patrons sur le long

Manon-Trapp-Championne-France-cross-KMSP
Grosse performance pour Manon Trapp ©KMSP

Sur le cross long (9 823 mètres), de beaux champions également. Yann Schrub (Athlé Sports Sarreguemines), étudiant en 8e année de médecine, a longtemps fait partie du groupe de tête. Il a fini par prendre l’avantage sur Félix Bour (Racing Multi Athlon) qui termine 2eme et Mehdi Frère (Pays de Fontainebleau Athlé), 3eme.

Chez les femmes, l’Espoir Savoyarde sociétaire de l’AS Aix, Manon Trapp, a aussi impressionné. Elle a décroché le titre devant l’impressionnante Mekdes Woldu, archi-favorite.  L’Erythréenne d’origine (licenciée à l’EA Franconville) affiche en effet un sacré palmarès. Cette saison, elle a enchaîné trois titres nationaux (10 000m sur piste et route, semi-marathon) et a gagné tout récemment Marseille-Cassis. Leïla Hadji (Pays de Fontainebleau) complète le podium féminin sur le long.

Les podiums

Femmes : 
Cadettes : 
1. Jade Le Corre (EA St Quentin en Yvelines)
2. Margot Dajoux (Clermont Auvergne Athlétisme)
3. Jade Buridon (Strasbourg Agglomération Athlé)
Juniors :
1. Laure Bertrand (EA Pays de Brocéliande)
2. Camille Place (EA Bourg-en-Bresse)
3. Maëlle Porcher (Dordogne Athlé)
Cross court : 
1. Alexa Lemitre (ECLA Albi)
2. Alice Mitard (AC Romorantin)
3. Manon Douteau (Entente Poitiers Athlé 86)Cross Long : 
1. Manon Trapp (AS Aix-les-Bains)
2. Mekdes Woldu (EFCVO)
3. Leïla Hadji (Pays de Fontainebleau Athlé)
Relais Mixte : 
1. Nancy Métropole Athlétisme 
2. Stade Français
3. Décines Meyzieu Athlétisme
Hommes : 
Cadets :
 
1. Aurélien Radja (CSM La Seyne)
2. Gaël Leprohon (Athlétisme Club de Bourges)
3. Raphaël Gateaux (AC Amnéville) 
Juniors : 
1. Luc Le Baron (Doubs Sud Athlétisme)
2. Hugo Macquet (RC Arras)
3. Jules Robin (Pierefitte Multi Athlo Ville)
Cross court : 
1. Jimmy Gressier (Boulogne-sur-Mer AC)
2. Alexis Miellet (Dijon UC)
3. Donovan Christien (Bannalec Pays de Quimperlé Athlé)
Cross Long : 
1. Yann Schrub (Athlé Sports Sarreguemines) 
2. Felix Bour (Racing Multi Athlon)
3. Mehdi Frere (Pays de Fontainebleau Athlé)
Relais Mixte Juniors : 
1. Muret AC
2. SPN Vernon
3. AS Fontenay Trésigny Athlé



Le K-Taping – ou bandages neuromusculaires – orne les jambes des sportifs. Intérêts, principes et précautions, on vous explique.


Application de bande K Tape
Application de bande K Tape.

Ces bandes colorées ont un rôle bien précis et leur action fait appel à des récepteurs particuliers de la peau appelés mécanorécepteurs. Ils ont une action sur la décontraction (lors d’une contracture musculaire) ou la stimulation musculaire pour un muscle ou groupe de muscles défaillants ou enflammés (tendinite) ou encore une action drainante au niveau lymphatique. On peut donc les utiliser dans de nombreuses situations, sans se limiter aux terrains sportifs.

Est-ce comme un strapping ?

Non, le strapping agit uniquement sur la contention pour limiter un mouvement alors que le bandage neuro musculaire K-Taping est actif même avec une tension à zéro. Contiennent-elles une substance particulière ? Non, aucun anti-inflammatoire ni autre molécule antalgique dans ces bandelettes, qui contiennent juste de la colle pour adhérer la peau. C’est leur composition élastique qui leur permet d’agir de manière active et pas seulement comme contention passive.

Quels intérêts du K Tape?

Réduire la douleur tout en gardant l’amplitude des mouvements. Une action s’exerce aussi sur les œdèmes par une activation de la circulation sanguine et lymphatique. Le soulèvement de la peau avec le mouvement au niveau de la bande de K Tape permet de créer ainsi une sorte de palper-rouler permanent. Cependant, soyons clair, elles agissent provisoirement sur la douleur mais ne traitent pas la cause. On peut les envisager comme traitement d’appoint, qui ne limitera pas la pratique d’un sportif dans un épisode algique mais évitera de prendre des anti-douleurs pouvant masquer (et aggraver) la lésion.

Quel est le code couleurs ?

Les K-tapes existent en rose, bleu, noir et beige. Toutes ont les mêmes propriétés, les coloris s’inspirent simplement de la chromothérapie, c’est-à-dire en fonction de la théorie des couleurs. On attribue des qualités stimulantes et activatrices au rose, tandis que le bleu apaise et calme. Le beige et le noir sont neutres.

Peut-on se les poser soi-même ?

Eh non. Si l’utilisation du K Tape en paraît simple et que l’on trouve ce type de bandes – d’une qualité variable – en vente sur Internet, l’apprentissage auprès d’un professionnel de santé (médecins du sport, kinés, ostéo, podologues du sport ou coach sportif formé) est indispensable pour comprendre le mécanisme et bénéficier au maximum des propriétés. Plus que la bande en elle-même c’est la manière de la poser qui lui permet d’assurer ses propriétés anti-douleurs. En effet, la bande est pré-tendue à 10% lors de l’achat et sa tension de pose peut aller de 0 à 100% ce qui veut dire que sa longueur peut doubler par étirement.

Les tensions proches de 0 seront plutôt utilisées pour la technique de drainage des œdèmes et certaines douleurs aigues; alors qu’on utilisera des tensions de 10 à 50% pour des problèmes de tonus musculaire; et jusqu’à 100% pour des techniques de corrections posturales et fonctionnelles. Enfin, ne pas oublier que le sens de tension dans lequel la bande va être placée aura des effets contraires selon que la traction se fait dans un sens ou un autre par rapport à la contraction musculaire.

Quelles contre-indications ou précautions d’usage ?

Dans tous les cas, le K-Taping doit être posé par un professionnel formé à cette technique. Ces bandes, non stériles, ne doivent pas être appliquées sur une plaie. La peau doit être propre, sèche et non grasse. Pour un traumatisme sévère ou des pathologies avec douleurs récurrentes, il est impératif d’avoir un diagnostic approfondi et donc de consulter son médecin du sport.


Le K-Tape, ça sert aussi en…

Podologie : réduction de déviations posturales, pour le soin anti-douleur (hallux valgus, syndrome de Morton, aponévrosite plantaire talonnade…).

Cancérologie : pour le suivi et le soutien de la thérapie du cancer du sein, applicable pour la rééducation lymphatique. Le K-Taping soutient en effet les thérapies de drainage lymphatique manuel et peut être appliqué en combinaison des bandages classiques.

Pédiatrie : pour le soin des prématurés ou le soutien du travail orthopédique et/ou neurologique sur certains nouveau-nés.

Gynécologie : pour aider au soulagement et au soutien des femmes enceintes dès les premiers mois de grossesse; ou encore pour soulager des règles douloureuses.

Gériatrie : pour faciliter une meilleure mobilité et un soutien articulaire (arthrose du genou, lombalgies, soutient postural…).

L’avis de la coureuse à pied pharmacienne : Oui à cette technique douce et qui a prouvé maintes fois ses effets pour un soulagement ponctuel lors d’une épreuve sportive ou dans les jours suivants ou précédant une épreuve. Non à la pose artisanale du K Tape qui peut en effet provoquer des effets aggravants. Seul un professionnel formé peut les poser.



New York a fêté la 50e édition de son mythique marathon en compagnie de 33 000 coureurs. Pour ce cinquantenaire, pas de Français dans Big Apple et deux Kenyans patrons, Albert Korir et Peres Jepchirchir.

©NYRR

Cinquante ans pour ce Marathon de New York, qui fait rêver les coureurs du monde entier.  En 2019, derrière édition en date, 53 627 finishers, un record planétaire. Dire qu’en 1970, ils n’étaient que 55 à boucler ce 42,195km, tracé alors en quatre tours dans les allées de Central Park ! 

Désormais, le circuit donne à voir les 5 quartiers de New York depuis Staten Island. Brooklyn, Queens, Manhattan, le Bronx, puis Central Park. Un tracé exigeant pour ce World Marathon Majors, vécu tambours battants dans la liesse générale. 

Les Français privés du 50e

Cette année, ce fut une célébration en « petit comité ». 30 000 coureurs y ont participé ce dimanche 7 novembre, soit 23 000 concurrents de moins qu’en 2019, dernière édition record.

Les coureurs européens de l’espace Schengen, du Royaume-Uni, de l’Irlande, du Brésil, de l’Afrique du Sud, de l’Inde, de la Chine et de l’Iran ont été privés de la fête. La réouverture des frontières aux Etats-Unis était effective le lendemain, 8 novembre. Une grande déception pour les Français, qui représentent traditionnellement 7 % des engagés. 

Après deux ans d’absence, dans une ville où plus de 34 000 personnes sont mortes du Covid-19, cette édition anniversaire était chargée d’émotions, comme le fut l’édition post 11-Septembre, en 2001. 

Bekele a calé 

En tête de course, on attendait Kenenisa Bekele, triple champion olympique sur 5000 et 10 000 mètres. L’Ethiopien, récent 3e du marathon de Berlin avait le record de New York dans le viseur (2h05’50’’ du Kenyan Geoffrey Mutai en 2011). Finalement, Bekele a calé. Le Kenyan Albert Korir a décroché la victoire en 2h08’22’’. Une belle revanche après sa 2e place en 2019. Sa compatriote Peres Jepchirchir, médaillée d’or aux Jeux olympiques de Tokyo cet été, a brillé en 2h22’39’’. 



Lorsqu’on s’entraîne, l’envie de progresser vite est forte. Mais souvent l’inexpérience provoque des erreurs. Elles peuvent aboutir à la blessure ou au surentraînement, donc à la démotivation. Nous vous livrons ici les 10 trucs pour progresser vite et bien.

©361°

Lorsqu’on s’entraîne, l’envie de progresser vite est forte. Mais bien souvent l’inexpérience provoque des erreurs. Elles peuvent aboutir à la blessure ou au surentraînement, donc à la démotivation. Nous vous livrons ici les 10 trucs pour progresser vite et bien.

Être patient 

La patience est une des qualités premières du coureur : il ne faut donc pas vouloir griller les étapes et aller trop vite. Cela nécessite d’écouter votre corps. Trop de courbatures ou de douleurs ne sont pas forcément le signe que vous avez bien travaillé mais plutôt que vous avez des dégâts occasionnés par la course et que ces dommages doivent être réparés. Il faut donc lui laisser le temps nécessaire pour se reconstruire. Courir sur un organisme fragilisé et fatigué risque de vous mener tout droit à la blessure. Il faut donc prendre la peine de laisser à votre organisme la possibilité de s’adapter aux sollicitations qu’il découvre, si vous êtes novice, ou auxquelles il doit s’habituer à nouveau, si vous reprenez une activité physique.

S’entraîner régulièrement

Il vaut mieux courir trois fois 30 minutes qu’une fois 1h30. Les progrès ne viendront pas de la longueur et de la durée de vos séances mais de la répétition de celles-ci. Ne tombez donc pas dans le piège (naturel) de vouloir toujours et systématiquement allonger les durées de vos sorties. Même si courir des kilomètres et des kilomètres était le rêve que vous poursuiviez avant de vous lancer.

Varier les vitesses

On progresse certes aux vitesses où l’on s’entraîne mais cette progression sera vite limitée si les allures de courses sont toujours les mêmes. Il faut donc varier celles-ci au cours de séances différentes. Comme par exemple dans le tableau ci-dessous.

Séance 1Course en confort et en aisance respiratoire absolue.
Séance 2Course en confort et en aisance respiratoire absolue et finir par ¼ de la durée environ 0.5 à 1 km/h plus vite.
Séance 3Course en confort et en aisance respiratoire absolue.
Séance 4Course en confort et en aisance respiratoire absolue et intégrer des séquences courtes à environ 1 à 1.5 km/h plus vite entrecoupées de temps de récupération à allure lente de la moitié de la durée de la séquence plus rapide.

S’entraîner aux bonnes allures

Il est important de courir aux allures qui correspondent à votre potentiel physique du moment. L’idéal est de l’évaluer par un test de VMA. Il existe des tests simples et accessibles à tous. Comme par exemple, courir la plus grande distance possible en 5 minutes (VM5 pour Vitesse Maximale sur 5 minutes). A partir de cette vitesse trouvée, il faut s’astreindre à courir la plupart des entrainements à des vitesses inférieures, à 70 % de votre VMA. Cela qui peut vous sembler lent mais c’est indispensable pour progresser sans brûler les étapes. Il faut aussi compléter cet entraînement par des vitesses autour de 80 à 90 % de votre VMA pour développer votre endurance aérobie (courir vite longtemps) et en complément, d’autres dans une zone de 90 à 100 % pour travailler votre puissance aérobie. Voici une illustration de la construction de ces séances d’une semaine type.

Séance 145’ à 1h à 65-70 % de la VMA
Séance 21h-1h15 à 65-70 % de la VMA dont 3×10’ à 80-85 % de la VMA (rec : 1’30)
Séance 31h à 65-70 % de la VMA
Séance 41h à 65-70 % de la VMA dont 10×1’ à 100 % de la VMA (rec : 30’’ à 50% de la VMA)

Ne pas viser trop haut

On est motivé lorsqu’on s’entraine et il y à fort à parier que vous êtes loin de vous imaginer ce que vous êtes capable de réaliser. Mais il faut toutefois progresser en douceur et progressivement. Monter marche par marche pour éviter d’en louper une et chuter. Si par exemple vous avez fait 1h au 10 km, envisagez de réaliser 55’ plutôt que de vouloir faire moins de 50’, même si vous en êtes peut être capable. C’est surtout une question de motivation. Si vous vous êtes sous-estimé et que vous courez en 53’ vous serez content de vous et vous aurez amélioré votre estime ; à l’inverse si vous visiez 50’ et que vous faites 53’, vous serez déçu quand bien même vous avez progressé…

S’entraîner spécifiquement

Pour progresser vite et bien, il faut s’entraîner en fonction des objectifs que vous vous fixez. Cela signifie qu’il faut bien identifier les distances sur lesquelles vous avez envie de vous investir. Lorsque ce choix est fait, il faut s’entraîner spécifiquement. L’entraînement d’un 10 km ou d’un marathon a certes des bases communes mais à l’approche de l’objectif il faut programmer des séances spécifiques. Quelques exemples à titre d’illustration…

Séance spécifique 10km6 x 4’ (rec : 1’) ou 6 x 5’ (rec : 1’15) ou 5 x 6’ (rec : 1’30)
Séance spécifique semi-marathon7 x 5’ (rec : 1’30) ou 5 x 8’ (rec : 1’45) ou 4 x 10’ ( rec : 2’)
Séance spécifique marathon3 x 15’ (rec : 1’15) ou 4 x 10’ (rec : 1’) ou 3 x 20’ (rec : 1’30)
Séance spécifique trailEntraînements sur des parcours les plus proches de ceux de la course préparée dans les conditions de vitesse de course et d’équipements les plus proches de celles qui seront adoptées le jour J.

Augmenter progressivement le volume d’entraînement

Pour progresser sans se blesser ou se surentraîner, il faut augmenter votre charge de travail en douceur sur certains points et plus précisément, en ce qui concerne la fréquence, la durée et la vitesse de l’entraînement.

  • Fréquence de l’entraînement : on ne passe pas de 2 à 5 entraînements par semaine brutalement. 
  • Durée de l’entraînement : on ne passe pas de 30 minutes à une heure du jour au lendemain.
  • Vitesse de l’entraînement : on ne passe pas de footings lents à des séances de fractionné rapide sans une adaptation progressive.

En résumé : à chaque augmentation en durée, intensité ou fréquence, faites des paliers de plusieurs semaines avant d’envisager un nouveau changement, afin de laisser votre organisme s’habituer aux efforts et aux sollicitations que vous lui soumettez. Cela n’est pas grave si cela vous prend plusieurs mois pour arriver à votre objectif. L’essentiel est d’y arriver en forme et en y prenant du plaisir.

Se fixer des objectifs à courts termes

Même si l’on rêve de marathon ou de grands raids dans la montagne, il faut aussi se fixer des buts qui soient accessibles rapidement. Cela signifie qu’il faut jalonner son année de course à pied d’objectifs principaux mais aussi d’étapes plus proches qui vont permettre de valider les progrès, de construire les bases et de conserver une motivation intacte.

Changer de terrain de jeu

La variété doit aussi se situer dans vos lieux d’entraînement. Urbain ou en nature, routes goudronnées ou chemins, parcours plats ou vallonnés… Le piège s’est d’avoir son parcours fétiche sur lequel on va tenter à chaque sortie de battre son temps de référence. Certes, au début c’est très motivant et souvent spectaculaire, au niveau des progrès réalisés, mais très vite, on atteint ses limites pour ne plus progresser, avec toutes les conséquences néfastes que cela entraîne.

Prendre du plaisir à courir

C’est le maître mot et s’il n’y en a qu’un à retenir, c’est celui là. Prenez du plaisir à chaque entraînement. La progression n’est pas systématiquement synonyme de souffrance même si parfois certaines séances nous font approcher nos limites et que pour repousser celles-ci, il faut aller dans des zones d’inconfort parfois douloureuses. Soyez heureux de la chance – que dis-je du privilège ! – que vous avez d’être suffisamment en forme et bonne santé pour pratiquer votre passion.



Confort 5 étoiles pour cette nouvelle Torin d’Altra: la Torin 5. C’est aussi une paire dynamique, idéale pour s’initier à la foulée avant-pied et au zéro drop.

Altra Torin 5

L’Altra Torin 5 est l’évolution de la Torin 4.5 plush. Mais là où la version précédente s’éloignait des fondamentaux de la gamme en apportant plus de dynamisme donc un peu moins de confort, l’Altra Torin 5 reprend les mêmes caractéristiques que la V4, avec une grande innovation qui fait toute la différence. D’emblée, cette nouvelle version dégage à la fois une sensation de confort et de dynamisme, sans artifices superflus. Et cela se traduit parfaitement sur la route.

Altra Torin 5: Confort et liberté

Cette Torin 5 est l’une des chaussures les plus confortables que j’ai pu tester. On retrouve bien entendu le chaussant large, signature d’Altra, mais tout le mesh et le renfort talon fournissent un équilibre parfait entre confort et liberté. On pourrait courir des heures sans ressentir la moindre gêne. Mieux : elle est aussi au rendez-vous dès qu’il s’agit d’accélérer. La nouvelle mousse Altra EGO MAX placée sur toute la semelle intermédiaire est une vraie réussite.

Tout en souplesse

Alors que la semelle de la version précédente était vraiment raide, la Torin 5 offre la souplesse qu’on recherche lorsqu’on opte pour cette marque, et ce malgré ses 28 mm d’épaisseur. La semelle extérieure présente des rainures qui augmentent la flexibilité de l’ensemble favorisant le déroulé naturel du pied. Le zéro drop caractéristique d’Altra peut faire peur mais cette Altra Torin 5 est le modèle idéal pour s’y essayer sans besoin d’une transition progressive. En bref, c’est la paire universelle par excellence pour les coureurs de poids moyen à lourd, pour tout type de séance et pour les compétitions du 10 km au marathon voire au-delà…

Les notes Confort : 19/20 – Amorti : 18/20 – Stabilité : 16/20 – Souplesse : 16/20 – Dynamisme : 15/20

On a aimé : le tissu ultra-confortable. On a moins aimé : la tige un peu plus haute.

Poids : 258 g en 42,5  / 210 g en 38,5. Drop : 0 mm. Prix : 160 €

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Le champion du monde d’ultra-trail François D’Haene, viticulteur depuis neuf ans, arrête son activité dans le Beaujolais et s’installe pour de bon dans le Beaufortain.

François D'Haene et son vin qui monte
©Emotion_Trail

Champion et bon vivant, François D’Haene. L’athlète pro Salomon, aux 4 victoires sur l’UTMB menait sa carrière sportive en parallèle de son activité de viticulteur. Depuis neuf ans, avec sa femme Caroline, ils faisaient revivre d’anciennes vignes au Domaine du Germain dans le Beaujolais. 4,5 ha en appellation Moulin-à-Vent, Chénas, Beaujolais Villages et Beaujolais Rosé. Du 100% Gamay cultivé en Bio et vinifié par leurs soins. Leur vin a pris une place sur la table des Français mais aussi des traileurs et traileuses nationaux et internationaux. Depuis quelques années, ils vivent à la fois dans le Beaujolais pour travailler leurs vignes une partie de l’année et l’autre, en hiver, en montagne dans le Beaufortain. Le champion décide de tourner la page et explique son choix dans une interview partagée par Salomon.

François D’Haene,pourquoi arrêter une entreprise qui marche et qui monte ?!

« Nous avons fait ce choix suite à 2 années particulières du fait de la pandémie rendant notre présence sur les évènements impossibles. Suite également à la difficulté de terminer notre conversion bio sur nos vieilles vignes et suite enfin au grandissement de nos trois enfants toujours perturbés par des changements successifs d’école et de lieu de vieOn a aussi une volonté de moins bouger et de moins conduire au quotidien. Nous nous sentons aussi plus en communion avec le milieu naturel montagnard. Se réveiller au quotidien sur son terrain d’entrainement idéal et pouvoir partir à pied ou à ski de chez soi me permet un entrainement plus adapté et efficace, et plus en rapport avec mes valeurs environnementales. »

Les cuves toujours pleines !

Mais qu’on se rassure, il reste des millésimes dans les cuves. Et du vin à vendre pour plusieurs années. François D’Haene précise « nous allons conserver autant que possible les projets liés au monde viticole et développés ces dernières années. Particulièrement en collaboration avec les refuges, comme « le vin qui monte, » alors la vente se passe comme avant : sur les marchés, le vin qui monte, notre site internet, des salons et évènements ! »

Est-ce que quelqu’un reprend les vignobles derrière ? 

« La parcelle de Moulin-à-Vent continue d’être exploitée mais seulement une petite partie des vignes en Beaujolais Villages ont été reprises. Le reste du vignoble, très ancien, a dû être arraché. »

Une nouvelle page se tourne vers de nouvelles aventures, des indices pour le futur du Champion du Monde d’Ultra-Trail ? 

« Nous allons conserver autant que possible nos nouveaux projets que nous aimons beaucoup comme le ‘vin qui monte’, et nous souhaitons continuer de travailler ensemble dans un projet commun naturel, mais qui sera plus centré et localisé en montagne et dans le Beaufortain. »