Emmanuel Meyssat, tout juste 40 ans cumule déjà plus de 20 ans de trail. Deux décennies que le champion lyonnais dévale les sentiers avec succès, en jonglant entre boulot et vie de famille. Un juste équilibre qui tient de l’harmonie. Rencontre. 


En bref.
40 ans, moniteur d’auto-école, père de deux enfants, habite Larajasse (69) a remporté cinq titres nationaux en trail, course en montagne et kilomètre vertical. Team Hoka et ambassadeur Gorilla TribeSes dernières performances : 1e de l’EcoTrail Paris 2018 en 6h, 6e au dernier championnat du monde de trail 2019 (44 km) en 3h43, 2e sur la SaintéLyon 2019 en 6h02’. 

Comment as-tu débuté ? 

©DR

« J’ai commencé par le cross, en catégorie minimes, en faisant des courses de quartiers sur 4 ou 5 km. Rapidement, je me suis rendu compte que j’avais davantage de qualités sur les parcours accidentés que sur le plat. Cela m’a attiré. En 1998, un championnat de France de course de montagne s’est déroulé à 20 km de chez moi. Deux athlètes de mon club sélectionnés m’ont mis le pied à l’étrier. L’année suivante, en junior 2, mieux préparé, j’ai gagné ma sélection. J’ai fini 4e Français et ils en prenaient 4 ! Cette première victoire fut un point de non retour. Je me suis mis à m’entrainer plus pour être performant dans cette discipline. En parallèle, j’ai découvert le trail qui naissait alors. Depuis, cette discipline cousine de la course en montagne n’a cessé de se développer. »

Quel regard portes-tu sur ta « carrière » et le chemin parcouru… 

 « Cela n’est pas vraiment une carrière car j’ai toujours bossé à côté à temps complet comme moniteur d’auto-école. J’ai toujours mis le sport en avant, mais jamais de manière professionnelle. C’est disons pour moi un « loisir ++ ». Bien sûr, je suis fier d’en d’être arrivé là. En minimisant l’entraînement par rapport à certains membres de l’équipe de France, j’arrive quand même à faire des résultats intéressants, tout en gardant un juste équilibre entre vie professionnelle, familiale et entraînement. »

La passion est intacte depuis tout ce temps ? 

« Oui, je me fais toujours plaisir et j’arrive à progresser. Adapter mon alimentation pour privilégier la filière lipidique à la filière glucidique m’a par exemple permis d’être plus économe et d’aller sur des efforts plus longs depuis 4 ans. J’ai réussi à passer des caps. On apprend encore après vingt ans de pratique ! Et développer ses qualités, cela donne envie de continuer ! »

©Peignée Verticale

Quels grands souvenirs dans le rétroviseur ? 

« Mon souvenir le plus marquant, c’est ma première sélection en équipe de France de course de montagne en 1999 en junior. Y’en a eu 20 autres derrière mais cette première à 19 ans, le maillot bleu-blanc-rouge sur le dos, c’était comme un rêve. Ma victoire sur le SaintéLyon en 2016 fut un cap aussi. Et bien sûr, il y a eu les championnats du monde de trail l’an dernier au Portugal. C’était ma première sélection sur un format type marathon qui me correspondait. J’ai fait une belle performance individuelle et nous avons gagné le titre par équipe. »

Ton terrain de jeu, ce sont les Monts du Lyonnais. La SaintéLyon, c’est ta course phare ? 

« C’est en tout cas la course où je me suis le plus acharné. J’y ai participé une bonne dizaine de fois dont 5 ou 6 en solo. L’épreuve me tient à cœur car j’habite dans la région depuis toujours. Je l’ai tenté en 2010 sans la terminer. J’ai longtemps buté dessus car je n’étais pas prêt. Ma première victoire en 2016 a été un aboutissement. »

En temps normal, une semaine type d’entraînement cela donne quoi ?  

« D’habitude, entre 8 et 12 h par semaine en six entraînements. Pendant le confinement, j’ai tourné à 5 ou 6 h, en alternant footing et home trainer. Ma femme travaillait, je gardais mes deux filles, m’entraîner davantage, c’était compliqué. »

Comment vis-tu le fait de ne pas avoir d’objectif en vue ? 

« Je ne vais pas le cacher, j’aime les dossards. Je fais d’habitude une vingtaine de compétitions par an, c’est une source de motivation pour moi. J’aime bien mesurer le bénéfice de l’entraînement sur des compétitions. J’avais prévu les 80km de l’EcoTrail, reporté début octobre, puis la 6000D annulée ainsi que deux courses du TTN court. J’envisageais une sélection en équipe de France mais je ne sais pas si les championnats du monde auront lieu en novembre. Pour l’instant tout est en pointillé… »

©DR

Entre le trail « court » et le « long », une préférence ? 

« J’aime tout, du cross de 15 minutes au trail de 80 km.  Les longues distances, je préfère les courir que les préparer. Les sorties de plus 3h, cela ne me botte pas trop, en revanche, j’adore la stratégie du jour J. La gestion de l’allure, la gestion des ravitaillements, le fait de bien connaître son corps. A la base, je suis plutôt un coureur de court. Je suis longtemps resté sur des courses de 2 ou 3h. Au-delà, cela ne passait pas car mon organisme était habitué aux efforts courts, utilisant la filière glucidique. J’ai adapté mon alimentation pour développer la filière lipidique, cela m’a aidé pour allonger la durée des efforts à 5 ou 6 heures. »

Et l’ultra au-delà de 80 km ? 

« C’est moins ma tasse de thé. J’aime bien quand ça court, assez vite encore. Je suis issu de la culture athlé. Je me cantonne à 70-80 km, c’est un peu ma limite. Je ne dis pas que je ne serai pas capable de faire plus, mais je n’ai pas forcément envie de le préparer. A l’entraînement, un gros ultra type UTMB, c’est chronophage, énergivore, potentiellement source de blessures sur le plan articulaire et tendineux. Quitte à passer 25h ou plus en montagne, je préfèrerai le faire mode rando-bivouac. »

Côté « matos », quels sont tes derniers coups de cœur ?


« D’une manière générale, je privilégie les marques françaises. Hoka, qui m’équipe depuis 4 ans, appartient désormais à un groupe international mais garde un bureau d’innovation à Annecy. Plus récemment, j’ai découvert les lacets en silicone Gorilla, une nouvelle marque implantée à 15 km de chez moi. J’ai le pied fin et je serrais trop fort mes lacets. Du coup, je ressentais des fourmillements, une perte de sensibilité aux orteils. Je n’ai plus ce souci avec ces nouveaux lacets qui s’adaptent aux pieds sans points de pression. C’est ce qu’il me fallait ! » 



Les « Superhalfs », circuit qui regroupe les semi-marathons les plus populaires de la planète (Lisbonne, Prague, Copenhague, Cardiff et Valence), proposent aux coureurs de participer à un semi virtuel entre juin et juillet.

Pour entretenir notre motivation sans dossard à l’horizon, les Superhalfs, qui ont fait équipe avec realbuzz.com, proposent à chacun un semi-marathon virtuel entre le 1er juin et le 31 juillet. L’inscription coûte 15 euros (+ 5 euros de frais de port) pour l’envoi d’une médaille exclusive du semi-marathon virtuel SuperHalfs, envoyée partout dans le monde, et une photo « finisher ». Il est possible en inscrivant de s’engager à soutenir une cause parmi la liste des organismes de bienfaisance proposée.

Pour s’inscrire, quelques clics :


1/ Rendez-vous sur realbuzz.com pour vous inscrire

2/ Courez la distance de 21.1 km entre le 1er juin et le 31 juillet, en une ou plusieurs fois, sur tapis comme en extérieur.

3/ Enregistrez votre chrono (ou le cumul de vos chronos) sur realbuzz.com.

4/ Telechargez un selfie pour l’envoi de votre photo officielle.

5/ Recevez votre médaille et votre photo dans la foulée par voie postale.



Pour ceux qui connaissent déjà les modèles Saucony, la Guide 13 n’apportera que peu de nouveautés mais restera une bonne alliée sur sorties longues et endurance fondamentale à l’entraînement, sur semi et marathon en compétition.

A noter que la marque a abandonné le terme ISO dans ses noms de modèles. La Guide se positionne entre la Kinvara et la confortable Triumph en empruntant un peu à ses deux sœurs. Historiquement Saucony destinait la Guide aux pronateurs alors que la Ride était conçue pour les foulées neutres. Cette distinction, laissée de côté ces dernières années, revient sur le devant de la scène. En effet la semelle laisse apparaître un renfort de pronation sous la forme d’une plaque plastique. 

Ajoutée au drop de 8mm, on s’éloigne des standards de la foulée naturelle. Du côté des bons points il faut saluer l’évolution de la nouvelle semelle intermédiaire baptisée « PWRRUN » 25% plus légère que la précédente (EVERUN). Ce gain est appréciable pour une chaussure typée courses moyennes et longues distances. Le confort est bien là comme souvent avec Saucony grâce au chaussant FORMFIT déjà décliné sur les autres modèles. La chaussure dégage une impression de gros chausson très sécurisant et parfaitement rembourré au niveau du talon. Mais contre toute attente la Guide 13 se défend dès lors qu’il s’agit de mener des séances à allure spécifique. La semelle Pwrrun y est pour beaucoup dans ce dynamisme grâce au gain de poids mais également à un retour d’énergie qui se fait sentir à l’impact. En conclusion cette Guide 13 sera votre alliée sur sortie longue et endurance fondamentale à l’entrainement, sur semi et marathon en compétition.

Utilisation : toutes distances sur route pour coureur à foulée universelle de tous poids.  Drop : 8 mm Poids : 289 g en 42 / 264 g en 38 

Notes du testeur Amorti : 17/20 – Confort : 18/20 Stabilité : 17/20 Souplesse : 15/20 Note moyenne : 16,75/20 

Le + Design réussi, bon confort. Le – Pas de grande innovation, et même un retour en arrière avec le renfort de pronation. 

Il a testé pour vous. Antoine, 40 ans, 1,89 m, 78 kg, meilleure perf : 3h14 sur marathon (2012). Pieds universels. Chausse habituellement des Brooks, Saucony ou Altra. Conditions du test : 150 km avec séances de 30/30, 400 m sur pistes, seuil, sorties longues, par temps sec et sous la pluie.



The 2.6 Challenge, initié par l’organisation du Marathon de Londres pour soutenir les organismes caritatifs du pays a fait exploser les compteurs. Le but : courir ou marcher 2,6 miles, 2,6 km ou 26 minutes en s’engageant pour aider une cause. Lancé le 26 avril, date initiale du marathon (reporté au 3 octobre), ce défi viral a généré en quinze jours 10 millions de livres sterling (soit plus de 11,3 millions d’euros) de dons au profit de 3 961 associations. Ce bel élan solidaire vient combler le déficit, estimé à 4 milliards de livres sterling, lié aux annulations d’évènements ce printemps. Rappelons que ce marathon majeur avait à lui seul généré l’an dernier plus de 66 millions de livres sterling de dons en une journée. 



Dopage technologique ou innovation technique ? La polémique avait enflé autour de la Nike Vaporfly Next % aux pieds des champions ayant battu des records de vitesse la dernière saison. La fédération internationale a tranché : les paires en carbone seront bien autorisées en compétition, à la condition qu’elles n’aient qu’une seule lame de ce matériau révolutionnaire, une semelle totalisant moins de 4 cm et qu’elles soient commercialisées depuis au moins 4 mois. La saga « carbone » s’est donc accélérée. Les équipementiers ont tour à tour dévoilé leurs paires qui « courent plus vite » sur marathon.

 Hoka et sa Carbon X (180 €) avait ouvert la voie l’été dernier. Chez Nike, après la fameuse Vaporfly Next% (275 €), l’Alphafly Next% (295 €) promet. Cette version actualisée du prototype que portait Eliud Kipchoge lors de son marathon-démonstration en 1h59’40’’ en octobre dernier est distribuée au compte-goutte. 

Brooks a réservé son Hyperion Elite (250 €) à une centaine de compétiteurs français. Adidas mise sur son Adizero Pro (180 €), disponible en juin, présentée comme la nouvelle Adios briseuse de record. Chez Saucony, l’Endorphin Pro qui devait sortir en avril s’annonce pour juillet. La Metaracer d’Asics (200 €) sera disponible fin juin. La New Balance FuelCell TC (200 €) est elle en vente, mais déjà plus qu’en quelques pointures. Quant à savoir si cette technologie pour l’heure très élitiste deviendra un jour plus abordable, c’est une autre histoire…



Nouvel exploit pour Zach Bitter. Déjà détenteur du record du monde des 100 miles parcourus sur piste, l’Américain ambassadeur Altra s’est aussi adjugé celui sur tapis roulant.

Distanciation sociale et annulation des courses obligent, les athlètes tentent de rester motivés en relevant toutes sortes de défis. Depuis son domicile, l’ultrarunner et ambassadeur Altra, Zach Bitter, s’est attaqué au record du monde des 100 miles (158 km) sur tapis roulant. Une tentative réalisée samedi et entièrement diffusée sur Youtube. 1500 personnes ont assisté en direct à sa performance. 250 coureurs étaient connectés via Zoom pour participer à l’expérience « Run with Zach ».

12h09′ d’efforts

Après 12h09’15’’ d’effort (7’17 de moyenne), l’Américain s’est offert un nouveau chrono de référence battant le record précédent de Dave Proctor de plus de 20 minutes.

Cet événement était destiné à lever des fonds pour l’association « Fight for the forgotten » qui aide une tribu pygmée du Congo. Zach a utilisé l’Escalante Racer pour la première partie de la course, puis la Torin 4 Plush pour la dernière partie.



Désormais 80 000 utilisateurs pour l’application de coaching RunMotion Coach. La start-up s’appuie sur l’expertise de ses fondateurs, Romain et Guillaume Adam, frères jumeaux de 30 ans et athlètes de haut niveau. Rencontre. 

Vous courez depuis combien de temps ?

Nous courons depuis plus de 20 ans, en ayant commencé par les cross scolaires et des courses locales en Haute-Savoie. Nous avons fait beaucoup de piste, en progressant régulièrement. Nous adorions les sensations de vitesse sur 800m, 1000m ou 1500m. Petit à petit, nous avons franchi les étapes grâce à un entrainement progressif. Guillaume a accumulé 25 médailles en Championnats de France, notamment le titre Elite sur 3000m en salle, et porté le maillot de l’Equipe de France aux Jeux de la Francophonie en 2013.


Quels sont vos records en course à pied ? 

Guillaume a couru le 800m en 1’49, le 1500m en 3’38, le 10km en 29’31 et le marathon en 2h26. Romain a couru le 800m en 1’51, le 10km en 31’32 et le marathon en 2h38. Après avoir fait beaucoup de piste, nous sommes de plus en plus sur le long : marathon et trail.

©AntoineDecottigniesPourStadionActu

Nous pouvons donc par exemple grâce au résultat d’un coureur sur 10km et semi-marathon, estimer son chrono sur marathon de manière précise. C’est utile pour voir quel chrono il peut viser mais aussi pour déterminer des allures très précises d’entrainement.

Quel est votre plus beau souvenir de coureur ? 

Pour tous les deux, notre premier marathon, celui de Lausanne en 2018. On passe par tellement de moments et d’émotions sur marathon ! Guillaume a couru 30km dans le groupe de tête de 5 coureurs et accéléré un peu tôt. Les 10 derniers kilomètres ont été très durs, il a ressenti les effets du mur du marathon ! Guillaume termine 4e en 2h28. Romain le rejoint en franchissant la ligne en 2h38. On fait toujours le maximum pour être prêt à l’entrainement, mais il y a toujours un part d’incertitude sur marathon qui rend cette distance mythique. Nous avons aussi beaucoup aimé le marathon de New York en 2019, où Guillaume a terminé 1er français et 45ème au général.

Quels objectifs visez-vous à moyen terme ?

Guillaume aimerait courir un jour en moins de 2h20 au marathon. Cela passera par un volume hebdomadaire plus élevé et le choix d’un parcours plat. Nos premiers marathons ont plus été plus une découverte de la distance qu’une recherche absolue de performance. Romain aimerait approcher les 2h30 et courir des distances longues en trail, notamment l’UTMB, sur un parcours que nous avons déjà goûté en mode randonnée.

Guillaume a co-écrit un projet de recherche analysant la performance en course à pied soutenu par le MIT (Boston) et le CNRS. Quels en sont les enseignements principaux ?

Dans l’étude scientifique, nous avons analysé différents paramètres de la performance grâce à l’analyse de milliers de résultats de coureurs dans le monde. L’enseignement est qu’à partir des résultats de courses, on peut déterminer la VMA et l’endurance d’un coureur. Si la VMA peut être calculée par un test VMA, l’endurance ne peut être calculée que par les résultats de courses.
Nous pouvons donc par exemple grâce au résultat d’un coureur sur 10km et semi-marathon, estimer son chrono sur marathon de manière précise. C’est utile pour voir quel chrono il peut viser mais aussi pour déterminer des allures très précises d’entrainement.

Comment en êtes-vous venus à développer l’application RunMotion Coach ? 

Nous avions de plus en plus d’amis et de collègues qui nous demandaient des conseils pour progresser et prendre du plaisir, sur route et trail. Ils avaient besoin de quelques séances clés et de motivation. Nous avons pensé que nous pourrions créer un service utile au plus grand nombre de coureurs possibles. RunMotion Coach c’est donc un plan d’entrainement sur-mesure et un coach virtuel avec qui on interagit pour des conseils et de la motivation.

Via Run Motion Coach, le débutant comme le sportif confirmé peut trouver de conseils et plans d’entraînement adaptés à son niveau. Comment ce coaching « sur-mesure » est-il possible ?

Guillaume, grâce à son expertise informatique et de coaching a développé des algorithmes permettant d’adapter les plans d’entrainements au regard de l’expérience du coureur, de ses objectifs et de son emploi du temps qui peut varier chaque semaine.Le plan d’entrainement est constitué de séances pour améliorer sa vitesse, son endurance, ses allures spécifiques, avec un rétroplanning lui permettant d’être prêt le jour J tant sur la distance que sur l’allure.

Quels sont les avantages de cette application en terme de coaching par rapport aux autres ? 

Beaucoup d’applications font du tracking d’activité, pour mesurer un parcours réalisé. Par contre, elles ne nous indiquent pas quels entrainements faire pour être prêt pour mon premier marathon ou améliorer mon chrono sur 10km. Notre expérience est justement ce coaching. Lors du dernier marathon de Paris, les coureurs préparaient des chronos entre 5h15 et 2h29. On peut très bien utiliser RunMotion Coach pour progresser et un jour rejoindre un club si l’on a envie d’aller chercher le dernier pour cent de progression.

On peut sur l’application choisir la personnalité de son coach, positif, autoritaire ou philosophe. Dans les faits, la majorité des utilisateurs utilisent lequel ? 

Pour nous, la psychologie du coureur c’est très important. C’est pourquoi le coureur peut choisir le tempérament de son coach virtuel. Certains changent en cours d’année. Environ la moitié utilise le coach positif (Joy), un tiers le coach autoritaire (Philippe) et 20% le coach philosophe (Socrate).


80 000 coureurs utilisent votre application. Vous attendiez-vous à un tel succès ?

Un peu comme en running, nous prenons les étapes une à une, en construisant des bases solides. En démarrant, nous n’avions aucune idée du nombre de personnes qui utiliseraient l’application. Désormais, nous sommes orientés vers l’objectif d’être le premier coach digital en running à l’horizon de 2024 et des JO de Paris. Cela passe par un développement imminent en Grande Bretagne (appli déjà traduite en anglais) et Espagne.

Envisagez-vous de prochaines évolutions sur l’application ?

L’application est désormais synchronisée avec Strava et les montres GPS Garmin, Suunto et Polar pour analyser les sorties du coureur. Nous allons permettre aux coureurs de charger leur séance sur leur montre pour leur faire gagner du temps. Nous allons aussi proposer aux coureurs d’inscrire leurs entrainements de la semaine automatiquement dans leur emploi du temps.


Quels conseils donner aux coureurs qui manquent d’objectifs ces temps-ci, sans dossard en vue avant la rentrée ?

Nous leur conseillons de se fixer des objectifs qui leur donne envie et ont du sens pour eux. Si je veux travailler ma vitesse, je peux planifier un 5km ou un 10km OFF dans 8 semaines. Je peux tenter de courir 1h15 si je n’ai jamais couru plus de 1h. Ou courir mon propre trail près de chez moi et me préparer pour. En tout cas, on reprend progressivement et on construit les bases d’une réussite future à l’automne ou en 2021. En arrivant hyper motivé, et avec un entrainement varié d’ici là, nombreux seront ceux qui battront leur record personnel !



L’inimitable marathon du Médoc, grand carnaval de la course à pied n’aura pas lieu à Pauillac cette année. L’organisation nous donne rendez-vous le 11 septembre 2021.

Voici le communiqué de l’organisation :  » Après avoir consulté les autorités du monde médical, les membres de l’association, les bénévoles, et le monde du vin, l’AMCM, association organisatrice a préféré reporter l’édition 2020 qui devait se dérouler le samedi 12 septembre prochain, au samedi 11 septembre 2021.

La fête d’accord, la santé d’abord

« C’est probablement la décision la plus importante prise depuis la création de notre belle épreuve. Elle a été prise avec tristesse et chagrin parmi toute l’équipe des bénévoles, mais c’est aussi la plus raisonnable pour la santé de tous. » Les organisateurs du marathon des châteaux du Médoc ont décidé après une longue et sage réflexion, de reporter la 36e édition de l’épreuve la plus festive au monde, en 2021, le samedi 11 septembre, plus précisément.

Particulièrement attaché à la santé des coureurs depuis sa création, l’organisation du marathon du médoc a conclu unanimement, après concertation avec les autorités, du monde médical, des membres de leur association, des bénévoles et du monde du vin, que le marathon du Médoc, exemple d’organisation et de convivialité, ne pouvait se dérouler dans des conditions optimales, cette année, en raison de la « nécessaire distanciation physique » et des incertitudes liées à l’évolution de l’épidémie du virus Covid-19.

Cette décision permet aussi aux coureurs de prendre leurs dispositions, bien en amont de la date prévu de l’événement. L’organisation reviendra dans les prochains jours vers les participants, pour préciser les modalités de ce report. Il sera possible de décaler son inscription, gratuitement, sur l’une des 3 prochaines éditions.

Un même thème en 2021

La 36e édition du marathon des  Châteaux du Médoc, conserve pour thème, « Le Médoc fait son cinéma », « saison 2 », précise l’organisation, qui ne perd ni son sens de l’humour, ni son désir de faire vivre aux participants, une expérience inoubliable.Rendez-vous, donc, le samedi 11 septembre 2021, au départ de Pauillac.



Envie de reprendre la course en vous sentant utile ? Envie de vous fixer de nouveaux objectifs ? Azur Sport Organisation, qui organise notamment le Marathon des Alpes-Maritimes Nice-Cannes, propose une course connectée et solidaire.

C’est quoi l’idée ?

Cette « Course du Déconfinement » regroupe 4 challenges pour tous en 5 km, 10 km, 21.1 km ou 42.195 km. On peut marcher ou courir ces distances en une ou plusieurs fois.

Quand ? Entre le 16 mai à 6h du matin et le 24 mai à 19h.

Où ? N’importe où ! Où vous voulez, avec ou sans montre connectée.

Cet événement sera solidaire

100% des bénéfices seront reversés à la Fondation du Souffle pour soutenir les chercheurs dans la lutte contre le COVID-19.

Solidarité en prison aussi. Sur le bitume de la cour, entre les deux bâtiments de la Maison d’Arrêt de Nice, les détenus vont chausser leurs baskets afin de prendre part à cette course solidaire sur les différentes distances.

Plusieurs personnalités sont déjà engagées comme Christian Estrosi, Sébastien Camus, Dominique Chauvelier, Christophe Pinna, Nathalie Simon ou encore Paul Belmondo…

Infos et inscriptions sur : la coursedudeconfinement.fr



« Ne pas passer pour un fou devant ses voisins ».  Pas évident lorsqu’on tourne en rond dans son jardin… Ou plutôt quand on court en R, en E ou en W ! Ce n’est pas ce qui a empêché ces 59 coureurs de Clisson (44) de relever le défi « Alphabétathlon » lancé par leur club d’athlétisme : courir au même moment mais chacun chez soi en formant une lettre et reconstituer une phrase grâce au tracé GPS de chaque lettre. Une belle initiative qui permet de courir à nouveau « ensemble ».

Article rédigé par Elodie Kergresse

Ecrire une lettre en courant dans son jardin

Lettre G pour Bernard David, président de la section Etoile de Clisson du RCN.

A 10 heures précises, le 3 mai dernier, et ce pour le troisième dimanche consécutif, des coureurs loisirs ont répondu à l’initiative proposée par le Président de la section Etoile de Clisson du Racing Club Nantais. Le principe est simple : chaque participant se voit attribuer une lettre et doit courir sur un parcours représentant cette lettre. En courant équipé de sa montre connectée ou d’une application de running sur son smartphone, chaque joggeur obtient très facilement le tracé de sa lettre. Une phrase concoctée par les organisateurs du défi est alors formée grâce à la contribution de chaque coureur.

Ne pas dévier du parcours !

Passage par la fenêtre chez Bernard

A quelques instants du top départ, tout le monde est prêt. Chaque participant poste un selfie pouce en l’air sur le groupe Whatsapp créé pour l’occasion. Confinement oblige, les règles pour réaliser le défi sont simples : courir dans sa maison, son jardin ou sa rue pendant 30 minutes. Le départ est enfin donné !  Chaque coureur s’élance sur sa lettre, seul ou en famille.

A chacun sa technique pour assurer un beau tracé. Certains comprendront en découvrant leur tracé GPS sur la carte qu’il ne faut pas tout miser sur l’intuition… ! Les coureurs ayant anticipé ont placé des marqueurs pour se repérer sur le parcours : chaises de jardin et jouets des enfants ont été réquisitionnés. D’autres encore ont été inventifs et n’ont pas hésité à passer à travers leur fenêtre pour respecter le parcours de leur lettre.

Tous finishers 

Le résultat est là : une phrase colorée à la construction plus qu’originale grâce à l’enthousiasme et la contribution de chaque participant. Ces runners, et pas seulement du Dimanche, ont l’habitude de se retrouver plusieurs fois par semaine pour s’entrainer ensemble. Cette belle initiative leur permet de partager à nouveau le plaisir de courir collectivement et dans la convivialité… en attendant de retrouver les sentiers de leur région ! 



Dans quelques jours, le déconfinement. Une nouvelle saison commence, sans dossard. L’occasion tout de même de se fixer de nouveaux objectifs, de nouvelles ambitions, mais surtout, de reprendre sur de bonnes bases. Le point avec Jean-Claude Le Cornec, entraîneur.

Depuis mi-mars, en restant confiné, vous avez forcément perdu un peu de vos acquis. Toutefois pour certains, ce confinement imprévu a permis de recharger l’organisme, de diminuer le stress de la compétition et de l’entrainement. Sachez que tout principe de l’entrainement est le maintien des acquis. Alors il faudra recommencer vos gammes. « Cent fois sur le métier remettez votre ouvrage ! », dit la maxime.

Mais pas d’inquiétude, vous ne repartez pas de zéro, bien heureusement pour vous. Surtout si pendant ce confinement vous vous êtes entretenu pour garder une condition physique optimale sous une forme plus ludique avec les différentes séances  » à domicile » proposées via les réseaux sociaux. Ces séances de cardio training et le petit footing autour du pâté de maison vous ont permis de maintenir une condition physique optimale qui va maintenant vous servir pour la reprise.

Qui est Jean-Claude Le Cornec ? Fondateur de SDPO organisation, entraîneur, membre du bureau Directeur de l’AEIFA

Un mot clé : progressivité

La première des choses est de ne pas reprendre le même rythme d’entrainement, je veux dire par là, le même nombre de séances. Tout doit être progressif...Si vous aviez l’habitude de courir 3 fois, reprendre à 2 séances, 4 fois, reprendre à 3. Pour les confirmés, reprendre à 4 séances.

©Brooks

 Lors de vos sorties, ne pas reprendre le même kilométrage d’avant la coupure. Comme dans le nombre de séance à effectuer, l’augmentation du kilométrage devra lui aussi être progressif…

  Ne pas vous imposer une durée d’entrainement trop longue, bien que cette durée soit corrélée avec le kilométrage. Donc priorité au temps de travail et non au kilométrage. Au même seuil de travail, le kilométrage sera automatiquement différent suivant le niveau du coureur. Le premier ne pourra faire que 8km en une heure comme le second 16 km s’il en a le niveau. L’idéal est une reprise sur 45 – 50 minutes puis passer à 1h avec une intensité de 50 – 60% de la précédente VMA.

 Plutôt que vous imposer des vitesses de travail, courir à la sensation vous fera le plus grand bien pour une reprise.

 Incorporer dans vos footings de récupération des petites accélérations de 30’’ à 50’’, toujours à la sensation, sans toutefois faire du sprint. (Récupération mi marche – mi trot sur la distance). Ce petit travail d’accélération va vous permettre de revenir plus vite dans un travail plus qualitatif de « fractionné »

Tous les points qui viennent d’être énumérés tournent autour de la progressivité, gage de réussite pour une bonne reprise. Lors de vos entrainements, observez la nature et utilisez la comme obstacle, ce qui vous sera bénéfique pour effectuer une musculation légère des membres inférieurs, comme des montées d’escaliers, courir sur des sentiers avec franchissement d’obstacles, faire des accélérations en côtes, etc… observez bien vous allez trouver vos propres exercices pour développer plus efficacement votre système cardio-vasculaire..

©Drobot-Dean-Adobestock

 A domicile, continuez les séances d’abdominaux et de gainage que vous avez effectuées pendant le confinement. Passez ce petit cycle de reprise, trois semaines environ, il va de soi qu’il va falloir programmer un travail plus qualitatif et ordonné type fractionné sans oublier de bien identifier les objectifs. Pour ce travail qualitatif, une piste d’athlétisme serait l’idéal mais si vous n’en avez pas à portée de main un stade, un parc ou un chemin fera l’affaire. A condition toutefois de bien mesurer les distances de travail que vous aurez à effectuer. Faites des repères sur des portions de 200m, 300m, 400m, etc…En rappel, la coupure que vous venez de faire pendant ce confinement a permis de régénérer votre organisme mais a provoqué une diminution de votre VO2max et de votre VMA.La VO2 max déterminera la VMA du coureur.

La VO2 max déterminera la VMA du coureur

  1. Il ne faudra donc pas perdre trop de temps pour reprendre assidument ce travail qualitatif. Vos vitesses d’entrainement aux différents seuils ainsi que votre vitesse de compétition dépendent en effet de votre VMA (Vitesse Maximale Aérobie). Plus votre VMA sera élevée, plus hautes seront vos vitesses de travail et votre vitesse en compétition.

Depuis de nombreuses années, le travail par intervalles a été retenu comme méthode de référence pour améliorer la VO2max. Pour que ce type de travail soit efficace, il doit se courir à une intensité élevée (proche de VO2max) en répétant des fractions d’efforts (à intensité régulière) entrecoupées de récupérations courtes. De cette manière, il permet d’augmenter le débit cardiaque de façon maximale et ainsi d’augmenter l’apport d’oxygène vers les muscles squelettiques. Voir les articles (1) et (2)

Vous avez maintenant tous les artifices pour une bonne reprise et essayer d’oublier le confinement que vous venez de vivre. Tout en gardant en mémoire que rien ne sera plus comme avant et que vous devrez rester vigilant en respectant certaines règles hygiènes de bon sens.

En dernier conseil, si le respect de la progressivité est gage de réussite pour une bonne reprise d’entrainement, cette même progressivité devrait être également appliquée dans le choix de vos courses, surtout si vous envisagez de vous engager sur des épreuves à fort kilométrage type marathon ou ultra-trail d’arrièr- saison. Prenez part à ces distances qu’une fois votre organisme prêt pour ce défi. N’hésitez pas à vous engager sur des distances plus courtes type 10km ou semi ou encore cross-country. Dans cette dernière discipline, votre organisme s’en trouvera renforcé.



Depuis huit ans, Pascal Regnerie revit. Il a perdu 26 kilos, court tous les jours, enchaîne les compétitions et cumule les victoires. Cet ancien sédentaire s’est découvert compétiteur, mais reste surtout et avant tout, un bel amateur. Nous repartageons ici sa rencontre, pour un ancien numéro de Running Attitude.

Pascal Regnerie, 46 ans, jeune retraité de l’armée, ancien ambassadeur Kalenji. Court depuis 8 ans, membre du Team Provence Endurance. Ses chronos 2018 : 34’32’ sur le 10 km de Nice, 1h16’ sur le semi de Cannes, 2h45 au marathon de Montpellier. Sa page Facebook : www.facebook.com/bambipascal

Révélation en 2011. Pascal Regnerie, 38 ans alors, est informaticien dans l’armée et sédentaire (82 kilos sur la balance). Un jour, par hasard, un dossard ouvre sa nouvelle histoire : « Avec l’armée, on m’a offert un dossard pour Marseille-Cassis. Courir 20 km, monter la Gineste… C’était une montagne pour moi. Je n’avais jamais couru de ma vie  une telle distance!  Je me suis pris au jeu, mis à courir deux à trois fois par semaine. Et ce premier dossard a été une grande découverte. Je n’avais pas dépassé 10 km en 1h à l’entraînement, et j’ai terminé cette course en 1h45’, sans même marcher. Je ne sais pas comment l’expliquer. Le public, l’ambiance, cela m’a boosté », souvient-il. Un beau chrono pour cette première médaille. C’est qu’il a du potentiel : 17km/h au test VMA. Coaché au club 3A d’Allauch, près de Marseille, il poursuit sur sa lancée. Quatre entraînements hebdomadaires, des sorties à jeun, une révision de son alimentation… Bientôt, sa première victoire : vingt six kilos envolés en six mois.L’année 2012 verra ses premiers records : 43’ au 10 km, 1h29’ au semi, et 3h09’ à Nice-Cannes, premier marathon

48 podiums !

Depuis, il a fait du chemin. En atteste son bilan 2018 : 52 courses, 48 podiums, 25 victoires dans sa catégorie, six victoires au scratch. Et des records actualisés : 34’32’’ au 10 km, 1h16’ au semi, 2h45’ au marathon. « J’ai 46 ans mais j’ai l’impression d’avoir un corps de 25 ans. Plus je vieillis et plus je progresse !»,s’enthousiasme-t-il. S’il ne renie pas son côté compétiteur, Pascal cultive d’abord son profil amateur. Au sens propre comme figuré. « Je cours d’abord et toujours pour le plaisir, même en compétition ». Boulimique, il confesse, car ce Provençal court tous les jours. Plutôt deux fois qu’une. « Je ne peux pas commencer ma journée sans sortir courir. Eté comme hiver, je suis dehors chaque matin à 5h30-6h. Je ne m’impose rien. C’est un besoin, une routine. ». 

Le plaisir c’est la clé


Semi et marathon sont ses distances de prédilection mais il pratique aussi le trail. Chez lui, aux portes des collines, il a de quoi faire ! Il a goûté l’ultra (6000 D, 80 km du Mont-Blanc, 100 km Raid de Camargue.), mais préfère les trails de 20 à 50 km. Depuis janvier, il enchaîne d’ailleurs les « courts », avec l’envie d’aller décrocher une victoire sur le challenge du Sud-Est des trails cette année qu’il a remporte en 2017. Ses week-end jusqu’au mois d’août sont déjà calés, avec sa team Provence Endurance, et trois courses qu’il parraine. Ses semaines aussi sont bien rodées. « Je cours huit fois par semaine entre 80 et 100 km. Je fais aussi du vélo, de la marche et de la natation. »… Soit 15 à 20 heures d’entraînement par semaine, et une patate d’enfer pour ce master. Sa potion magique ? Peut-être son petit verre de vin quotidien et ses 2 bières par semaine. Car Pascal ne s’interdit rien. « Il ne faut pas se priver. On est amateur, le plaisir doit primer. C’est la clé. »  Conseiller, motiver, c’est aussi ce qui le fait vibrer. Il partage sa vie de coureur et ses petits bonheurs via Facebook. « Je poste chaque jour une photo, un clin d’œil. Si je peux encourager, c’est super. Je m’y suis mis à 38 ans et j’ai perdu 26 kilos. Il n’est jamais trop tard ! L’important, c’est d’oser ». 

Pascal, avant qu’il ne se mette à courir…


On valide le confort et le rapport qualité-prix de la marque australienne de chaussettes Steigen, qui s’implante en France.

Ce que l’on a d’abord apprécié, c’est le tissu fin et tout doux. Sans coutures, en nylon (80%) et Lycra (20%), la paire est garantie « zéro ampoule ». Sa taille unique (36-46) peut surprendre, mais on en atteste : cela n’empêche pas l’ajustement au pied.

Nous la testons depuis deux mois (pointure habituelle 39). Résultat : aucun frottement, aucune gêne : elle s’adapte parfaitement à notre pied et encaisse bien les lavages. La maille est aérée, avec un fil double couche, un talon en Y et support de l’arche plantaire pour encore plus de confort. Elle existe en 5 longueurs différentes, mais surtout en 40 coloris plus ou moins flashy. Et le top, c’est que tout est affiché au même prix. A 13 € cette paire a tout pour plaire !

A commander sur www.steigen.fr, également disponible pour l’heure en Bretagne, chez Intersport Concarneau et Pont L’Abbé, RunandSwim Quimper, Tri Passion Running Lorient.



Lorsque courir devient douloureux pour les articulations on doit d’abord et surtout questionner sa pratique sportive. 

Ce n’est pas un secret, la course, ce n’est pas toujours le pied. Car courir engendre parfois des accidents traumatiques aigus (fracture, entorse, contracture musculaire) mais génère surtout en permanence des microtraumatismes répétés pour les articulations porteuses (hanche, genou, cheville). Savez-vous qu’à chaque kilomètre de course, il y a environ 800 réceptions pied/sol avec cinq à six fois son propre poids à chaque impact ?

Une coureuse de 60 kg impose donc à chaque foulée environ 300 kg sur sa hanche droite, puis sur sa hanche gauche… De quoi prendre peur oui, mais… des études montrent aussi que le footing « regonfle » la colonne vertébrale et que la pression sur celle-ci est plus forte en position debout statique que pendant un footing. Au final, la propulsion permettrait de décomprimer les disques. C’est peut comme au saut du lit, quand on se réveille toute raide, puis qu’au fil de la journée, le dos se repose. De ce point de vue, on peut considérer le footing comme un super déverrouillage matinal. Venons-en aux questions qui fâchent.

Y a-t-il une dose de course à pied à ne pas dépasser ?

L’os, le cartilage, les ligaments, les tendons et les muscles réagissent de manière favorable lorsqu’ils sont entraînés très régulièrement. Ceci étant dit, il semble malgré tout que plus de 30 kilomètres hebdomadaires de course à pied pourrait être l’une des causes d’accélération de l’arthrose.
Oui mais – encore une fois – cette donnée demande à être validée car plus de 30 km par semaine entre 30 et 50 ans est une quantité banale pour de nombreux coureurs à pied sans pour autant provoquer une apparition prématurée de douleurs articulaires.

Y a-t-il une technique de course plus ou moins nocive ?

Disons « stop » d’emblée à une idée reçue bien répandue : la pratique du trail est meilleure que la course sur route pour les articulations. C’est faux ! Croyez-vous que le chemin côtier est plus souple que le bitume ? Le problème ne tient pas à la souplesse du terrain mais plutôt, et surtout, au dénivelé. La course en descente est notamment très délétère pour les articulations. Bien évidemment, la qualité des chaussures est importante pour participer à l’économie articulaire, par un amorti de qualité. Mais trop d’amorti n’est pas non plus la bonne solution. Plus il est puissant, plus la poussée qui va suivre sera difficile.

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Faut-il sacrifier les articulations pour sauver le cœur ?

Bien sûr que non car au final, le cœur (l’appareil cardiovasculaire) et la motricité (nos articulations) sont sur un pied d’égalité. En fait, comme pour tout, ce sont les excès qui entraînent une accélération des douleurs articulaires ou même un vieillissement de notre pompe cardiaque. Tout est donc dans la mesure avec des phases de repos entre les phases intensives.

Les runners ont-ils plus d’arthrose que les non sportifs

Impossible de répondre. Le seul argument valable est de constater que l’apparition des douleurs sera différente entre un sportif (chez qui la douleur va surtout apparaître à l’effort) et un non sportif qui sera plus sensible à ressentir des douleurs d’apparition progressive au repos ou au quotidien.

Douleurs & sports adaptés

Mal de dos

La majorité des activités sportives, pratiquées dans d’excellentes conditions, ne représentent pas de risque majeur pour les lombaires. Cependant, la pratique de certains sports doit rester modérée pour s’éviter le mal de dos.
Les sports déconseillés : l’escalade, la boxe et autres sports de combat, le rugby, le parapente et le parachutisme. De manière générale, ils peuvent occasionner des risques traumatiques.
Les sports recommandés : la marche, la randonnée pédestre, la natation et le crawl et dos crawlé en particulier, le golf (si les postures sont bien exécutées), le tai-chi et le stretching doux. Le badminton et le tennis ne sont pas contre-indiqués si les gestes sont amples et le rythme peu intensif.

Les douleurs à la hanche

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Pour ne pas prendre de risque, le conseil est de conserver des activités physiques adaptées, selon l’âge et le degré de handicap éventuel.
Les sports déconseillés : la course à pied, le tennis, le ski, les sports de ballon et les sports de combat.
Les sports recommandés : la natation, le vélo, l’aviron ou encore le tai-chi.

Les douleurs au genou

Ennemi des coureurs, le traumatisme du genou peut augmenter le risque d’arthrose et nécessite un avis médical pour pratiquer tel ou tel sport.
Les sports déconseillés : le football, le rugby, le tennis, le judo, la musculation ou le marathon.
Les sports recommandés : la natation, le vélo (jambes tendues) ou la marche après avis médical.



On vous dit comment prendre soin de vos pieds, avec Gérard Soulier, président et fondateur de l’association nationale des podologues du sport et marathonien.

Détails de taille

Choississez une paire de runnings d’une pointure supérieure à votre pointure de ville. En magasin, ôtez la semelle intérieure, posez-y votre pied, et vérifiez qu’il reste au moins un centimètre entre le bout de l’orteil le plus long et le sommet de la semelle. Comme le pied a tendance à gonfler, il est judicieux de faire son achat en fin de journée. Côté chaussettes, optez pour une chaussette « technique », en matière respirante, avec des coutures limitées et une coupe ajustée. Le modèle anatomique (pieds droit et gauche) est être intéressant. Idem pour la chaussette dite « double » (comme les Thyo), en deux tissages pour éviter les frottements répétés.

Aux petits soins

Au quotidien
Le rituel « crème hydratante », « gommage », « ponçage » c’est le b.a.-ba. La couche cornée, qui se développe plus ou moins selon les personnes, souvent au niveau du talon mais aussi sous le gros orteil, doit être abrasée au moyen d’une râpe ou d’une pierre ponce lorsqu’elle gêne la marche ou la course.
Avant une compétition
En vue d’une épreuve comme un marathon ou un ultra, le coureur à la peau sensible peut procéder à un tannage pour durcir sa peau. Pour être efficace ce soin préventif doit être observé au moins pendant les trois semaines précédant ladite compétition. La méthode tannante la plus simple consiste à s’appliquer du jus de citron (ou acide pitrique en pharmacie) au moyen d’un coton sur les zones sensibles du pied. Le jour de la compétition, on appliquera au dernier moment une crème anti-échauffement, comme la Nok de Sports Akileïne, qui permettra d’éviter les ampoules dues aux frictions répétées.

Des ongles au carré

On les coupe au minimum chaque mois, et surtout au carré. Pas besoin d’aller dans les angles, au risque de laisser un petit éperon à l’intérieur de l’ongle, qui peut à la longue se transformer en ongle enchâssé ou pire, en ongle incarné. Equipé d’un outil spécialisé (turbine), le podologue pourra procéder à une coupe arrondie en cas de gêne. Si toutefois un ongle tombe, souci fréquent du coureur, il conviendra de guider la repousse du nouvel ongle, et de le protéger avec un « bonnet d’orteil ».



Pour cette édition anniversaire, la fête s’annonce complète sur ce dernier beau marathon du calendrier avec cadeaux et animations à gogo autour du vieux port.

Ce marathon d’automne, on l’aime autant pour la qualité de son organisation – toujours aux petits oignons – que son décor, iodé et rythmé, autour du vieux port. C’est aussi un parcours à record : l’an dernier, les vainqueurs avaient signé les 2e meilleures performances de l’année ! Une belle occasion de taper un « RP ».

©La Rochelle

Cette année, le duo sera mis entre parenthèses pour gonfler les rangs de l’épreuve phare avec 8 000 dossards disponibles pour l’occasion. On pourra aussi carburer sur le 10 km (3 000 dossards) sur un tracé plus roulant partageant l’arrivée du marathon : rue du Palais, passage sous la grosse horloge, vieux port et finish au pied des fameuses tours. Les inscriptions sont ouvertes. Dossard affiché à 56 € jusqu’au 15 juin pour le marathon. Pour s’inscrire sans tarder, c’est par ici .



La Mach fait partie de la gamme de chaussures légères orientées vitesse chez Hoka. Très gros coup de cœur pour le design général : moderne, sobre et beau, bref une réussite notamment les gammes de couleurs. La maille jacquard, nouveauté qui compose le mesh, y est aussi pour beaucoup. Cette maille renforce également le maintien global du pied. On se sent maintenu mais pas à l’étroit. La languette se place parfaitement. Cela participe à l’impression générale de confort de la chaussure. La semelle intermédiaire ProFly, exclusivité Hoka, favorise une foulée souple et réactive et la semelle extérieure en mousse caoutchoutée offre une adhérence qui n’a pas été prise en défaut. Petit bémol par rapport à la version 2 : un poids légèrement en hausse.

Nerveuse mais confortable

Quid alors du dynamisme ? Il est bien là et c’est étonnant de retrouver une chaussure aussi nerveuse mais confortable. L’amorti de la Mach 3 est plus sec que sur une Clifton par exemple et le meta-rocker –  technologie de la semelle incurvée qui reprend les principes d’un rocking chair – est construit de telle sorte qu’il vous entraine naturellement vers l’avant. Comme souvent chez Hoka le drop est de 5mm. Il ne faut pas s’y tromper la petite nouvelle de chez Hoka est taillée pour la vitesse sur 10 km voire semi-marathon pour des coureurs légers ou rapides. Sur des sorties supérieures à deux heures, elle pourrait, en fonction du gabarit du coureur devenir fatigante. 

Notes du testeur : Amorti : 16/20 Confort 16/20 Stabilité 17/20 Souplesse 15/20 Note moyenne : 16/20

Usage : Courtes et moyennes distances sur route pour coureur à foulée universelle de poids léger (moins de 75 kg). 

Poids : 245 g en 42 – Drop : 5 mm Prix : 150 €

Il a testé pour vous. Antoine Galewski, 39 ans, 1,89 m, 78 kg, meilleure perf : 3h14 sur marathon (2012). Pieds universels. Chausse habituellement des Brooks, Saucony ou Altra. Conditions du test : 150 km avec séances de 30/30, 400 m sur pistes, seuil, sorties longues, par temps sec et sous la pluie.

FIN IL A TESTE



La mesure de la puissance est devenue une donnée familière des cyclistes et triathlètes qui l’ont intégrée depuis longtemps à leurs entrainements et l’utilisent également en compétition. La course à pied est restée jusqu’à présent hermétique à cet indicateur lui préférant toujours la FCM ou la VMA. Le capteur de puissance Stryd pourrait venir changer la donne car il répond à des besoins spécifiques mais réels des coureurs.

Une précision jamais égalée

Le premier et le plus inattendu est que ce capteur offre une précision de distance et d’allure jamais égalée. On le sait aujourd’hui c’est la limite de toutes les montres GPS dont la précision laisse à désirer. On clipse très facilement le capteur à la chaussure et il se calibre automatiquement. Il est compatible avec presque tous les modèles de montre GPS. Sa précision est tout bonnement incroyable. Sur trois tours de piste de 350 m soit 1 050 m j’ai obtenu une mesure de 1 051 m. Même chose sur la mesure de l’allure instantanée très précise et réactive même sur une séance de fractionnés 30/30. 

Mesure de la force du vent

Mais ce qui pourrait révolutionner l’entrainement en course à pied c’est la mesure de la puissance, c’est-à-dire l’énergie déployée lors de chaque contact au sol, la puissance du mouvement du mouvement de propulsions. Contrairement à la VMA ou la FCM, la puissance n’est pas influencée par des facteurs comme la fatigue, le stress, la dérive cardiaque ou la météo. C’est l’entrainement et la qualité de la foulée qui feront évoluer la puissance.

Stryd a en plus ajouté un capteur pour mesurer la force du vent. Ça n’est pas la même chose de courir un 10 km à 15 km/h avec ou sans vent. Le Stryd wind est le premier capteur à mesurer cette donnée qui va jouer sur la mesure de la puissance. L’application internet dédiée permet de faire la différence entre l’énergie déployée pour résister à l’air et le reste. A l’usage, ce capteur permet par exemple de définir une puissance cible moyenne sur une course comme le font les triathlètes à vélo. Côté autonomie,  j’ai réussi à faire 2 semaines à 4-5 séances d’une heure, et la batterie n’était pas encore à plat : c’est donc un gros point positif. Bien entendu, ce capteur a un coût (229 €) mais pour les coureurs expérimentés qui veulent tester une nouvelle manière de s’entrainer et de performer c’est un investissement très intéressant. 

Testé par Antoine, dans le numéro 210 de Running Attitude.