Rendez-vous le 13 mars pour la Grande Course du Grand Paris. Ce beau 10 km se termine par un tour de piste au Stade de France. On attend aussi un semi !

Grande course du Grand Paris

Les inscriptions sont ouvertes pour la Grande course du Grand Paris prévue le 13 mars. Le dossard est affiché à prix abordable (à partir de 18€) et le parcours agréable. On retrouvera donc avec plaisir ce 10 km au départ de la place de la République à Paris. Le circuit filera le long du canal Saint-Martin et de celui de l’Ourcq, passera par les quartiers de Stalingrad, la Villette et le Millénaire. Enfin, pour le finish : un tour sur la piste d’athlétisme du Stade de France !

Un semi en attente

En 2020, le Semi du Grand Paris avait vu le jour. Ce 21km, mi-urbain, mi-nature s’élançait du Parc de Tremblay avec une arrivée grandiose également au Stade de France.

Depuis l’épisode de Covid-19, les élections départementales ont apporté leur lot de changement dans le Val-de-Marne. Les organisateurs attendent encore certaines autorisations pour organiser ce semi-marathon. Ils espèrent rapidement pouvoir proposer un semi digne de ce nom ! 

100% éco-responsable

Depuis 5 ans, l’évènement travaille à réduire son impact écologique. Il y aura un ravitaillement zéro plastique et zéro déchet, des produits bio et locaux. Enfin, l’arrivée : une médaille en bois recyclé, offerte à tous les finishers. Elle sera fabriquée en France, avec des graines de tournesol à planter.

Les participants inscrits en 2019 ou 2020 verront leur inscription soit intégralement remboursée, soit automatiquement reportée sur la nouvelle édition semi-marathon du 13 mars 2022.



En 2h04’21, le Kenyan Elisha Rotich a effacé le record du Marathon de Paris détenu par Kenenisa Bekele depuis 2014. Cinq coureurs terminent sous les 2h05’ ce dimanche.

Marathon de Paris 2021: nouveau record!
©ASO-Fabien Boukla

Conditions parfaites pour la 44e édition de la grand-messe capitale, de retour après une édition 2020 annulée. Un beau dimanche de retrouvailles et des records à la clé. Elisha Rotich a pris les devants au 38e km pour signer sa plus belle victoire. En bonus un nouveau record personnel et surtout, en 2h04’21 un record pour ce Marathon de Paris 2021. Sept ans après celui établi par la star Kenenisa Bekele (2h05’04). « Merci Paris ! Je ne sais pas trop quoi dire tellement je suis étonné, poursuit-il. Je ne m’attendais pas à ça. À cinq kilomètres de l’arrivée, je me sentais super bien et j’ai décidé d’attaquer. »

Yohan Durand devant en 2h09’20

Du côté des Français, au départ avec un record en 2h12’27 (Milan, mai 2021) Yohan Durand explose lui aussi sa meilleure marque : 2h09’20 et une belle 15e place au scratch. « Passer la barre des 2h10’, c’est une belle étape/ Les conditions étaient vraiment idéales, les lièvres ont été très réguliers et les encouragements des spectateurs quand ils voient qu’on est français, c’était top. J’ai fait mon premier temps à Paris et j’ai toujours fait de belles performances ici. La fin dans le Bois de Boulogne a forcément été difficile mais aujourd’hui, ce n’est que du bonheur. C’était une belle fête. Il faut voir avec les sélectionneurs mais je pense que j’ai pris une bonne option pour aller disputer les Championnats d’Europe à Munich, l’été prochain. »  

Deuxième du Marathon de Genève cette année, Tigist Memuye lâchait finalement sa compatriote Yeneseh Dinkesa pour s’imposer en 2h26’11. « C’était très dur, commente-elle, complètement exténuée. J’ai eu beaucoup de mal avec toutes les parties pavées. Mais gagner à Paris, c’est formidable. » Le podium est entièrement éthiopien avec Yenesesh Dinkesa (2h26’14) et Fantu Jimma (2h26’21) sur les deux autres marches.

Julien Casoli, champion de France marathon fauteuil

À 39 ans, Julien Casoli a survolé l’épreuve support du Championnat de France marathon handisport. Tête d’affiche de la discipline avec quatre participations aux Jeux paralympiques (2008, 2012, 2016, 2020), le Français décroche le titre de champion de France marathon fauteuil au terme de 1h33’22 d’effort. « C’est une grande satisfaction, surtout ici à Paris l’épreuve la plus prestigieuse en France, se réjouit le Franc-comtois, septième cet été des Jeux paralympiques de Tokyo sur 1500 m et 8e sur 800 m. Pourtant au départ, je n’aurais pas coché mon nom. Mais finalement j’étais en bonne forme. J’ai fait une bonne partie de la course avec Sean avant de le décrocher progressivement. Les cinq derniers kilomètres ont été très durs. Je n’en voyais pas la fin, mais je n’ai rien lâché. » En 1h36’19, Sean Frame conserve la deuxième place devant Francisco Sanclemente

Les coureurs du coeur de peloton défile toujours sur le parcours du Marathon de Paris 2021. Les derniers sont attendus vers 18h sur l’Avenue Foch.

Consultez les résultats.



Saucony Ride 14

L’évolution de la Saucony Ride 14, un modèle à la fiabilité éprouvée, associe le confort et l’amorti attendu à un nouveau design plus audacieux. Une paire bonne à tout faire !

La Ride 14 est l’un des modèles phares chez Saucony. Sur cette 14e édition, le chaussant est confortable et l’empeigne est plus large que les versions des précédentes saisons. L’empeigne est un peu plus large et le mesh semble plus respirant, ce qui était appréciable lors de notre test estival. On retrouve la semelle FORMFIT.

Le confort constaté d’emblée sur les premières foulées se confirme en accélérant. En revanche, l’amorti PWRRUN très présent gomme un peu les sensations : sans être mou, c’est assez moelleux.

Leur poids de 290 g en 44, sans être un véritable handicap, ne destine pas les Saucony Ride 14 à de régulières séances sur piste, même si elles restent utilisables dans ces conditions.

Très bon point concernant l’adhérence de la semelle par forte pluie, y compris sur des chemins, ce qui renforce leur polyvalence. Étonnamment, les lacets sont très longs, on peut y remédier en effectuant un triple nœud.

Bonne paire d’entraînement avec un confort toujours présent même sur des sorties de 1h45 à 2h, ces Saucony Ride 14 pourront accompagner l’ensemble de vos séances sur bitume ou chemins avec quelques incursions sur la piste d’un stade.

Prix : 140 €.

Poids : 290 g en 44.

Les + Confort, polyvalence.

Les – Amorti peut-être un peu trop moelleux.

Notes du testeur : Confort : 16/20 Amorti : 16/20 Stabilité : 16/20 Souplesse : 16/20 Dynamisme : 15/20. Note moyenne : 15,8/20.

Utilisation : La Saucony Ride 14 est idéale pour toutes les distances sur route et chemins stabilisés, pour coureur à foulée universelle de moins de 80 kg.

Il a testé pour vous... Frédéric, 56 ans, 1,77 m, 70 kg, 2h47’ sur marathon (2013). Pieds légèrement pronateurs, sans correction. Conditions du test : 120 km sur route (70 %), chemins stabilisés (20 %) et piste (10 %), tous types de séances.

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Le 31 octobre, 2 000 participants pourront se confronter à la star mondiale du marathon Eliud Kipchoge sur les Champs Élysées. Un dossard pour le Marathon pour Tous 2024 est à la clé pour les plus rapides.

Le 31 octobre, nous serons à 1 000 jours de la cérémonie d’ouverture des Jeux de Paris 2024. Eliud Kipchoge, le recordman du marathon en 2h01’39 », ouvrira le pas du Marathon pour Tous de 2024 en proposant de remporter un dossard pour cet événement historique.

Une course poursuite dans Paris avec Eliud Kipchoge

A cette occasion, 2 000 participants pourront se mesurer à la foulée de cette légende kenyane.

La course de 5 km sera gratuite et accessible à tous. Elle se déroulera autour des Champs-Élysées. Ce moment unique en plein Paris sera proposé par le Club Paris 2024 et Orange, Parrain Officiel du Marathon Pour Tous. Le format sera original puisqu’il s’agira d’une course poursuite. Le champion olympique devra donc rattraper les concurrents partis avant lui.

Les participants seront eux répartis par sas de départ. Les plus lents s’élanceront en premiers, puis les plus rapides suivront. Ensuite, Eliud Kipchoge partira en dernier, avec une pénalité de temps .

« Cette course unique est à l’image de ce qu’est la course à pied : accessible à tous. Sur l’une des plus belles avenues du monde, je vous mets au défi de ne pas me laisser vous rattraper ! J’ai hâte de partager ce moment avec vous… avant de nous retrouver en 2024. » confie le recordman du marathon.

Ainsi, ceux qui franchiront l’arrivée avant l’athlète remporteront leur dossard pour le Marathon Pour Tous en 2024.

Et pour ceux qui n’auraient pas réussi à terminer la course avant Kipchoge, de nombreuses autres occasions seront proposées pendant les trois prochaines années.

Rendez-vous sur le site du Club Paris 2024 et sur le compte Instagram Team Orange Running pour vous inscrire à la course.

Du 13 au 20 octobre, un challenge sélectionnera par tirage au sort les membres du Club Paris 2024. les plus motivés pour défier Kipchoge le 31 octobre sur les Champs Elysées.

En route pour le Marathon Pour Tous 2024

Pour la première fois de l’histoire, Paris 2024 proposera de vivre l’expérience des Jeux dans la peau d’un athlète. En effet, le Marathon Pour Tous de Paris 2024 se déroulera sur le même parcours que la mythique course du Marathon Olympique. Une distance plus accessible de 10 km sur ce même parcours sera également proposée pendant les prochains JO.



A la suite du décès du coureur français Jacques Bussereau, durant le marathon de New York 1984, le docteur de Mondenard avait fait le point sur les précautions qui doivent être prises avant de participer à une course de 42,195km. Des conseils toujours d’actualité.

©Ben Keith-AdobeStock.

Le 28 octobre 1984, j’étais présent à New York en tant que médecin accompagnateur des marathoniens de l’AFCF.

Mon expérience de cet évènement a été profitable aux coureurs de fond français puisque j’ai publié plusieurs articles dans la presse spécialisée et grand public (Le Figaro, Le Monde) ou scientifique (Entretiens de Bichat), mettant en garde les adeptes de ce genre d’effort sur les contraintes thermiques impactant la physiologie corporelle.

Le texte qui suit titré « Vertus et risques du marathon » est paru quelques jours après New York dans Le Figaro du 31 octobre 1984.

Dès cette époque, j’avais compris que lors de courses de fond une température de l’air élevée associée à un fort degré hydrométrique devait être bien négociée…

25°C et 67% d’humidité

A New York, ce 28 octobre, les participants au célèbre marathon se trouvèrent confrontés à un environnement particulièrement hostile. Le service de météorologie américaine avait communiqué aux organisateurs les chiffres de la température et de l’humidité qui étaient de 19 degrés et 90%, à 10h, soit 45 minutes avant le départ.

Ces mêmes organisateurs, à de nombreuses reprises, avaient mis en garde l’ensemble des engagés sur l’aggravation prévisible des conditions météorologiques.

A 15 heures, la température dépassait 25 degrés alors que le degré d’humidité atteignait encore le chiffre de 67%. Ainsi étaient associées une température élevée et inhabituelle pour la saison (chiffre record sur l’ensemble des quinze éditions du marathon de New York), une humidité très élevée par une journée sans vent.

Comme un radiateur percé

Or, les risques de défaillance par épuisement ou coup de chaleur sont évidents lorsque ces trois éléments se trouvent réunis. En effet, le corps possède comme principal évacuateur de chaleur la transpiration.

Lorsque le chiffre d’humidité atteint 90%, ce mécanisme devient parfaitement inefficace, se comparant alors à un radiateur percé. Il est urgent dans ce cas de ralentir, voire de marcher, et de profiter de tous les postes (ravitaillement et épongement) disposés tous les 2,5km pour favoriser le mécanisme de déperdition de chaleur, en s’aspergeant d’eau froide chaque fois que possible, ou, mieux, en refroidissant les zones de peau découvertes, notamment la nuque, par application d’une éponge imbibée d’eau très fraiche voire glacée. 

Un effort… de réflexion 

Si ces mesures ne sont pas prises dès le départ, le coureur s’expose au coup de chaleur ou hyperthermie maligne, accident rare (18 cas cependant lors de cette 15e édition du marathon de New York), mais extrêmement graves dans certains cas, pouvant se terminer alors par la mort.

Rappelons un exemple particulièrement édifiant, celui d’un marathon de qualification pour les Jeux Panaméricains de 1967, disputé à Holyoke (Massachusetts). Par une température de 36 degrés et un degré hygrométrique de 83%. 87 sur 125 engagés – tous très bien entrainés – abandonnèrent. 

Ron Daws, le vainqueur inattendu de ce marathon s’était préparé en étant très chaudement vêtu pendant ses parcours d’entraînement. Ainsi il s’était parfaitement adapté à ces conditions extrêmes : « c’est pourquoi, j’ai souri lorsque j’ai constaté lors du marathon d’Holyoke que le favori Tom Loris était superbement bronzé. Cela indiquait qu’il ne portait guère que son short et ses souliers pour s’entraîner. »

De la même manière, lorsqu’on rencontre du verglas sur la route, pour ne pas voir modifier brutalement sa trajectoire, lors d’un marathon, il faut lever le pied et limiter l’intensité de votre effort si les conditions climatiques sont défavorables. Et, notamment si le degré hygrométrique grimpe.

©Ben Keith-AdobeStock

Des temps de course majorés…

Pendant le marathon de New York 1984, la totalité des participants, les meilleurs comme les autres, ont vu leur temps de course s’allonger considérablement et même, pour certains, dépasser leur marque de l’année précédente de 30 minutes à 1 heure…

S’informer sur ces différents paramètres avant de s’élancer sur les 42,195 km devrait être un réflexe habituel. D’ailleurs, l’AFCF (Amicale française des coureurs de fond) organisatrice du voyage de la délégation française dans la mégapole américaine, consciente de tous ces problèmes, organise désormais des colloques médicaux d’information destinés à ses adhérents et diffuse une publication trimestrielle « Mondial Marathon » où figurent de nombreux conseils tel, notamment, dans son dernier numéro paru quelques jours avant New York, un article de circonstance : « Avant de courir, corrigez et limitez les facteurs de risques. » 

En conclusion, il faut rappeler quelques principes. Aucune personne n’est en assez bonne santé pour se permettre d’être sédentaire. C’est ainsi que si on se réfère à une étude portant à la fois sur une population de 18.000 fonctionnaires inactifs ainsi que sur 2.200 personnes ayant une activité physique effective le week-end, on s’aperçoit que la proportion d’accidents coronariens est nettement moins élevée – environ un tiers en moins – sur les actifs par rapport aux sédentaires. 

Forts de cette certitude concernant  les bienfaits du sport, les Français s’engagent sans retenue dans la recherche d’un nirvana sportif. Mais comme toute thérapeutique, la prescription doit être adaptée à chacun en fonction de facteurs personnels dits facteurs de risque (surpoids, alcoolisme, tabagisme, hypertension artérielle, taux de cholestérol, sédentarité pendant de nombreuses années et surtout parents cardiaques), et aménagée suivant les conditions climatiques, comme New York l’a rappelé lors de son édition 84. Courir nécessite aussi un effort… de réflexion.



Dimanche dernier, 9 266 coureurs ont bouclé la grande classique parisienne. Dans le peloton de ces 20 km de Paris , Guillemette Callies, une « amateur éclairée » qui nous raconte ses foulées partagées avec bonheur autour de la Tour Eiffel.

© Vincent Krieger

Qui est Guillemette ? Comme coureuse à pied, elle accumule les kilomètres, autant sur plat qu’en trail, depuis 2000. Fière de quelques podiums, ses meilleurs temps sont : 43’55’’ sur 10km en 2013 (Neuilly/Seine, 2013), 3h32’51’’ sur marathon (Orléans, 2013), 1’29’46’’ sur 20 km (20 km de Paris, 2013). Sa plus belle course : le trail du Ventoux 2020, 46km en 7h45’. Dans la vie Guillemette, combine des fonctions d’Assistante de direction et d’écrivain conseil-public indépendant.

Sur le quai du métro, il y a déjà deux coureurs. Au fil des stations, le nombre augmente ; short, bouteille d’eau à la main ; on les repère. Au changement, convergence de candidats à l’effort venus d’on ne sait quels quatre coins. L’ambiance chauffe, les coups d’œil fusent de l’un à l’autre : il a quoi comme marque de runnings ? Ça sent l’effervescence ; tous sont si contents d’entrer dans cette fête, presque neuve après les affres de la pandémie, que contrôles et autres contraintes restent anodins.

Sous le ciel bleu, en petit comité

Stade Émile Anthoine, la pelouse est encore clairsemée ; dans une heure elle sera bondée. Pas de file d’attente aux toilettes ; presque royal ! Quelques pas nous amènent à la tente de DEFI, l’association d’aide aux malades pour laquelle je courrai pour la huitième année. Axelle et Marie-Sylvie nous attendent avec un sourire généreux mais las de s’être levées très – très – tôt pour nous accueillir, pour que tout soit prêt. Alors c’est avec un plaisir véritable que je découvre le maillot rose vif à leurs couleurs : « on ne court pas comme des malades, on court pour des malades. »

Nous les aurions commandées que les conditions de course n’auraient pu être meilleures. Air bien frais, frisquet même : la peau se couvre de petites coquetteries de poule. Mais, surtout, le soleil s’étire en nuances roses et orangées. Autre belle surprise, nous serons en petit comité : 12 000 annoncés, la moitié du compte habituel. Quel luxe de ne pas être entassée comme du bétail.

©Marc Mellet

Participer à la fête, avec une amie

Juste avant le top départ, le sentiment que tout va bien, qu’il n’est besoin de rien, prédomine. L’enjeu n’est pas la performance mais de participer à une fête : être là avec une amie, croiser des têtes connues, bavarder avec des inconnus. Échauffement comme pour un entraînement ordinaire. Alors, quand les filins nous libèrent, c’est avec une quasi-satisfaction que je laisse le flot s’élancer. Moteur diesel je suis, moteur diesel je reste ; il faut bien deux kilomètres pour entrer dans la course et aborder l’avenue Marceau, la colline de Chaillot justement nommée avec sa grimpette de bienvenue. C’est le moment de s’installer dans un rythme comme on enfile un vêtement confortable, d’égrener les kilomètres de façon positive : au lieu de « je n’ai parcouru que cinq kilomètres » se dire « il ne reste plus que quinze kilomètres ».Coup d’œil, Églantine est dans le sillage. Faire la course ensemble : une promesse est une promesse.

Compter, observer et bien s’hydrater

Paula Radcliffe raconte que pour contrer ses coups de mou, elle se concentre sur des exercices de numération, de 1 à 100, à l’endroit, à l’envers, de deux en deux, histoire de leurrer le corps qui, parfois, rechigne un peu. Moi, je cherche des histoires, des anecdotes, des distractions ; il y en a pléthore.

Un sans-dossard rejoint une amie-avec-dossard ; dialogue :
– « C’est gentil de venir faire mon lièvre. »
– « Oh, tu sais, de toutes les manières il fallait que je fasse mon fractionné ! » Moi, j’aurais tiqué.

Le dos des autres est instructif. « BA 120 Cazaux » : ça, c’est l’Armée de l’Air ; AS machinSporting truc : ils sont venus en régiments. Gilet jaune fluo : un aveugle et son guide ; tous l’encouragent, qui d’une parole chaleureuse, qui d’une tape sur l’épaule ; et le concurrent de répondre avec une joie qui égaye tous les coureurs. « Mais, ils ont un problème avec le kilométrage. » Oui ; mais non ; toi, tu passes sous les ponts, les tunnels et tu zigzagues. Ne pas oublier de s’hydrater. Savoir boire. Le grand Serge Cottereau dit qu’il vaut mieux ralentir ou s’arrêter pour le faire calmement ; les secondes perdues seront vite rattrapées.

Ah, les interminables quais !

Quelle chance ! Éric, « Président des Crazy », attend porte de Saint-Cloud, au chevet de Sainte-Jeanne, pour encourager chacune de ses ouailles. Ah, les interminables quais ! Supplice particulièrement délicieux après le pont d’Iéna, d’où, d’une rive, on aperçoit, sur l’autre, les plus rapides atteindre déjà l’écurie. Sous le pont, arrive aux oreilles la sirène de la rame de métro qui passe juste à la seconde et dont le conducteur, inspiré ou initié, nous envoie ses salutations. Une au-moins-septuagénaire, aux poses de poupée et effets Barbara Cartland, nous encourage à tue-tête. Un coach, poussant de la voix son client, agace un brin : « allez, on prend des forces dans la descente, le tunnel on se calme pour pousser à la remontée ». Non mais ! Il ne peut pas penser seul ton client ? Des cloches sonnent à toute volée. Serait-ce l’appel de celle de 10 :00 ou l’envoi de celle de 9 :00 ? Quoi qu’il en soit, je serai en retard. Encore deux kilomètres, bientôt l’heure du déjeuner dominical : on s’affaire aux terrasses. Jet d’eau, serpillière, colonne de chaises, armadas de table ; ils n’ont pas osé l’odeur des frites et du poulet grillé.
Du haut du parapet : « Allez, les petits derniers ! » Coup d’œil assassin : « T’as qu’à y aller, toi, avec ton brushing impeccable ! »

Au fait, suis-je présentable ? Bientôt les photographes. Serai-je glamour avec mes mèches rebelles qui collent au front ?

Dernières foulées, les vociférations du speaker prédisent une médaille autour du cou. Coup d’œil : Églantine est là. Promesse tenue, nous franchissons la ligne ensemble.

Au fait, il y en avait combien des kilomètres ?



9 266 coureurs ont bouclé les 20 km de Paris ce dimanche. En tête, Morhad Amdouni a décroché sa 2e victoire sur cette grande classique d’automne.

©Vincent Krieger

Du soleil, des sourires et de belles performances. C’est ce que l’on retiendra des 20 km de Paris 2021 courus le 10 octobre par une belle matinée d’automne, fraîche et lumineuse. Cette 42e édition a vu défiler 9266 coureurs. Afin de respecter le protocole sanitaire, 23 vagues lancées toutes les 3 minutes ont libéré les coureurs à partir de 8h50. En parallèle, 3000 coureurs ont participé à la version connectée.

Un peloton restreint lié au contexte que l’on connaît, notamment avec l’obligation du pass sanitaire et le calendrier d’automne ultra-chargé. Pour rappel, la dernière édition, en 2019, avait battu des records, avec 24 397 classés.

Qu’importe les chiffres. Les engagés n’ont pas boudé leur plaisir ! Ils ont foulé les plus coins de l’Ouest Parisien, au rythme de nombreuses animations musicales. Tour Eiffel, Bois de Boulogne, quais de Seine… Il comporte quelques bosses dans les tunnels notamment mais le circuit reste performant, et surtout, très plaisant.

Des perfs et un record du monde !

©Marc Mellet

Le Français Morhad Amdouni – champion de France de l’année sur 10 km – a remporté une deuxième victoire sur l’épreuve en 57’54 ». Josphat Kriprono Menjo (57’57 ») et Bernard Kiprorir Koris (59’22 ») complètent le podium.

Et chez les dames, c’est Samira Mezeghrane-Saad qui a décroché la palme en 1h09’09 », devant Amandine Morrissey (1h11’57 ») et Clarysse Picard (1h14’54 »).

Enfin, côté handisport, la victoire revient à Julien Casoli qui termine en 47’39 ».

Saluons aussi bien sûr la grosse performance de Mohammed El Yamani, habitué des 20 km de Paris. Un chrono en 1h06’12 » pour l’athlète d’Issy-les-Moulineaux âgé de 57 ans. Il réalise la meilleure performance mondiale de tous les temps dans la catégorie M55 ! « Vieillir peut attendre », clame ce grand champion qui promet de battre son record sur le prochain marathon de Valence.

Consultez tous les résultats.

Dimanche prochain, place au Marathon de Paris.



Le roi du Sahara, c’est lui, Rachid El Morabity. Le Marocain a décroché sa 8e victoire sur le Marathon des Sables, devant son frère Mohammed et le Français Mérile Robert. La Marocaine Aziza Raji s’impose pour la première fois chez les femmes.

Les champions du 35e Marathon des Sables
©DR-MDS

A 100 mètres de la ligne d’arrivée, le Marocain Mohamed el Morabity et le Français Mathieu Blanchard, récent 3e sur l’UTMB, qui ont couru toute cette étape ensemble, ont sprinté sur le final de la 5e étape du Marathon des Sables.

Et c’est Mohamed qui s’est imposé avec cinq mètres d’avance sur Mathieu, après 3h33′ d’efforts partagés. Tous les deux sont tombés dans les bras l’un de l’autre, épuisés mais heureux.

Derrière eux, deux autres Marocains, Aziz Yachou et Rachid El Morabity, suivis par le Français Mérile Robert complètent le top 5 de l’étape.

Les frères El Morabity indétrônables

Au classement général cumulant les 5 étapes, c’est bien Rachid qui l’emporte pour la huitième fois. Un pas de plus vers le record de Lahcen Ahansal qui détient 10 victoires. 21h17′ cumulées pour Rachid, 21h32′ pour Mohamed. Les frères El Morabity sont ravis de leur résultat.

Derrière sur le podium final, le Français Mérile Robert a carrément explosé d’une joie contenue jusqu’ici. C’est la seconde fois qu’il se hisse sur la troisième marche du podium, une performance de très haut niveau.

Quant à Mathieu Blanchard, il est à la fois heureux de sa 5e place, et très frustré de sa contre-performance sur l’étape 4, due à des troubles intestinaux la nuit précédente.

Côté féminin, la Japonaise Tomomi Bitoh s’est offert avec panache l’étape marathon en 4h47′. Elle est restée de longues minutes figée après la ligne d’arrivée, entre rires et pleurs.

Mais l’écart de 17 mn avec la Marocaine Aziza Raji n’est bien entendu pas suffisant pour priver celle-ci de sa victoire au classement général. Elle remporte son premier MDS, une fierté pour le Maroc qui voit en elle la relève de Touda DIDI, victorieuse en 2008 et 2009.

50% d’abandons

Avec environ 50% de finishers, cette 35e édition restera sans nul doute comme la plus difficile courue jusqu’à présent.

Le peloton a enduré la chaleur suffoquante presque intenable – jusqu’à 50°C relevés ! – mais aussi des troubles intestinaux survenus en nombre. Et bien sûr, il y a eu le drame survenu lors du deuxième jour de course, avec le décès d’un concurrent.

Classement général provisoire hommes

1 – Rachid EL MORABITY – MAR – 21:17:32

2 – Mohamed EL MORABITY – MAR – 21:32:12

3 – Mérile ROBERT – FRA – 22:39:02

4 – Aziz YACHOU – MAR – 21:41:46

5 – Mathieu BLANCHARD – FRA – 25:01:23

Classement général provisoire femmes

1 – Aziza RAJI – MAR – 30:30:24

2 – Tomomi BITOH – JAP – 34:39 :17

3 – Aïcha OMRANI – FRA – 35:47:48

4 – Hassna HAMDOUCH – MAR – 36:01:59

5 – Elise CAILLET – FRA – 36:27:15

Retrouvez le classement ici.



A une semaine du marathon capital, faisons le point sur ce qui attend les marathoniens dimanche prochain, au départ des Champs-Élysées.

14/04/2019 – Schneider Electric Marathon de Paris

Combien de coureurs dimanche prochain sur l’asphalte parisien ? Impossible à dire. A.S.O, la société organisatrice ne souhaite pas communiquer sur les chiffres. Une certitude toutefois : le peloton sera indubitablement moins dense que d’habitude.  

Dernier départ vers midi !

A titre indicatif, début septembre, le Semi-marathon de Paris avait rassemblé 15 632 finishers, contre 33 842 classés en 2019. La dernière édition du Marathon de Paris avait comptabilisé 49 155 partants.

On s’attend donc en cette année si particulière, à voir déferler entre 20 000 et 25 000 marathoniens dans la capitale. 

Afin de respecter le protocole sanitaire, les départs seront plus échelonnés qu’à l’accoutumée sur les Champs-Elysées. Il y aura des départs par vague de 500 coureurs au sein de chaque SAS, comme sur le récent Semi-marathon de Paris. 

Le premier coup de pistolet résonnera à 8h50 pour les athlètes handisports. Il sera suivi par les départs des élites féminines (8h54) et celui des élites masculins (9h10).

Le dernier SAS, celui des coureurs visant 4h30 commencera à s’élancer à partir de 11h42. Près de trois heures après le premier départ ! Il y aura donc des coureurs dans Paris jusqu’en pleine après-midi dimanche prochain. 

Le parcours en détails

Côte parcours, il n’y aura pas de changement. En 42.195 km, ce marathon fera le tour des plus beaux monuments, de la Concorde à l’Arc de Triomphe.

Comme en 2019, il y aura un petit crochet après la place de la Concorde par la Place Vendôme et l’Opéra. On retrouvera vite la Rue Rivoli en passant par l’Hôtel de ville puis la nouvelle Place de la Bastille.

Vers le km7-8, une première difficulté, la côte de la Rue de Reuilly. Un bon kilomètre en montée progressive, avant une redescente menant dans le Bois de Vincennes (km9 à 19). 10 kilomètres que l’on courra à pas feutrés, au calme, avec quelques faux-plats ici et là.

Ensuite, ce sera le retour dans Paris intra-muros, tambours battants. Fanfares et groupes de musique seront postés régulièrement sur les bas-côtés où le public s’attroupera volontiers.

Bientôt, ce sera les quais de Seine (km24 à 32) et les fameux tunnels. Le premier de la série, celui des Tuileries. Il s’étire sur un kilomètre, en faux-plat montant, avec une bonne côte pour en sortir. Ensuite, 3 autres au programme, et autant de bosses jusqu’au 30ekm que l’on passe face à la Tour Eiffel.

Au km34, alors que les jambes tirent, il faudra encaisser une côte sur le Boulevard Exelmans. 500 mètres à 3% de moyenne. Mieux vaut ne pas y forcer. Histoire de ne pas caler sur les 8 km restant dans le Bois de Boulogne.

Ensuite, bonne nouvelle, du km35 au km39, le profil sera favorable, en légère descente. Mais il y aura bien un léger faux-plat montant sur les trois derniers kilomètres. On touche au but, un virage à droite Porte Dauphine, puis c’est l’Avenue Foch.

Enfin l’Arc de Triomphe dans le viseur, la délivrance !

POUR RAPPEL : Le pass sanitaire sera requis à la remise des dossards. Le port du masque sera obligatoire dans la zone de départ. On pourra l’ôter après quelques foulées. A l’arrivée, avenue Foch, un masque propre sera distribué. 



Nouvelle déclinaison haut de gamme pour la montre Grit X. Cette version Pro offre une résistance de choc, une autonomie de batterie ultra-longue et affiche quelques nouvelles fonctionnalités.

Polar Grit X Pro : une version haut de gamme

Cette nouvelle Polar Grit X Pro est équipée d’une lentille en verre saphir qui résiste aux rayures et un bracelet en FKM flexible et durable. Elle est testée selon les normes militaires (MIL-STD-810G), résistante à l’eau jusqu’à 100 mètres, et conçue pour de températures allant de -20 degrés à 50 degrés.

Pour l’autonomie, pas de changement, toujours une batterie ultra-longue durée. Jusqu’à 40 heures d’entraînement avec un suivi GPS et de la fréquence cardiaque continu. Et cela gonfle à 100 heures avec les options d’économie d’énergie. Jusqu’à 7 jours d’autonomie en mode montre avec un suivi 24h/24 et 7j/7. On retrouve aussi le suivi de la fréquence cardiaque précis grâce à la technologie de fusion des données de capteurs Polar Precision Prime™ et la localisation exacte grâce au GPS intégré et au GPS assisté pour des temps de localisation rapides.

Polar Grit X Pro: de nouvelles fonctionnalités de navigation

Du côté des fonctionnalités, quelques nouveautés. De nouveaux profils d’itinéraire et de dénivelé sont proposés, avec guidage pas-à-pas optimisé par l’application Komoot. On pourra aussi visualiser sur la Grit X Pro le dénivelé du parcours grâce à Hill Splitter™, et revenir au point de départ grâce à la fonction Track Back.

Les nouveaux tableaux de bord de navigation et de lumière du jour sont eux toujours actifs. Ils comprennent un altimètre barométrique, les coordonnées du lieu, les heures de lever, de coucher du soleil et de crépuscule et une boussole.

Conseils d’entraînement et tests

Pour le reste, on retrouve sur la Grit X Pro les fonctions de suivi de consommation d’énergie et rappels de ravitaillement pendant les sessions prolongées (assistant FuelWise).

Mais aussi le Training Load Pro et Recovery Pro. Cela fournit des conseils pour favoriser la récupération avant la séance suivante, en calculant les charges cardio et musculaires.

Autres fonctions intéressantes, la puissance de course. Grâce à elle, on peut mesurer automatiquement les valeurs de puissance à partir du poignet pendant les séances via le GPS et le baromètre intégrés.

On peut aussi se prêter à tout un tas de tests. Tests de performance de course à pied et de cyclisme, test de récupération musculaire, test orthostatique, pour vérifier l’état du corps…

Et pour finir, bien sûr les indispensables de la montre connectée avec contrôle de la musique, bulletins météo et notifications.

Elle est proposée à 499,90 €, avec une version une version titane (12% plus légère que la Grit X Pro) à 599,90 €.

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L’Ekiden de Paris sera de retour le 7 novembre. 1200 équipes sont attendues au pied de la Tour Eiffel pour courir un marathon en relais à 6. Nouveauté cette année : on pourra aussi se partager la distance semi, en relais à 3.

©photorunning

Les inscriptions sont ouvertes pour ce marathon par équipes organisé par la FFA. Le 7 novembre, on pourra courir la distance de 42,195 km en relais à 6, au coeur de Paris.

Au départ du pont d’Iena, en passant par les quais de la Seine, cette huitième édition conserve son parcours traditionnel. 

Un « half-ekiden » à l’affiche

La grande nouveauté de 2021, c’est l’ouverture d’un ‘’half-Ekiden’’. Des équipes de trois coureurs pourront courir un semi-marathon.

Les deux premières sections seront communes à l’Ekiden (5 km puis 10 km). Le départ sera donné en même temps. Puis, le troisième élément se lancera dans une boucle de 6,097 km pour boucler la distance.

Les licenciés FFA et détenteurs d’un Pass J’aime Courir peuvent bénéficier d’une réduction de 5€ sur leur inscription. Il suffit d’indiquer leur numéro de licence ou de Pass dans le formulaire. 

Pour se préparer, la plateforme de la Fédération Française d’Athlétisme  jaimecourir.fr propose des conseils, outils et plans d’entraînement taillés sur mesure par des coaches experts.



Malgré le vent, près de 15 000 coureurs étaient au rendez-vous de ce triptyque – 10 km, semi- marathon et marathon – proposé au cœur de la presqu’île lyonnaise. Un retour attendu, après deux ans d’absence !

©Aurélien Vialatte-Run in Lyon-ASO

Après une année blanche en 2020, Run in Lyon, 11e du nom, marquait son retour ce dimanche. Qu’il était bon de se retrouver pour courir entre Rhône et Saône ! Il a fallu composer avec le vent, certes bien présent, mais le plaisir a bien pris les devants !

Un championnat handisport sur le 10 km


Premier cortège du défilé, celui du 10 km. La distance a rassemblé 7 757 concurrents. C’est le peloton le plus dense du tiercé, disputé quasi à parité. En pôle position, Thomas Laurent remporte la course en 30’38 ». Léa Coninx s’impose en 33:40 chez les femmes.

Ce 10 km orchestré par A.S.O, était pour la toute première fois l’évènement support du Championnat de France Handisport, comme l’a été, le récent Semi de Paris.

Sur les 45 athlètes handisport (dont 22 athlètes fauteuils) en lice, Julien Casoli, de retour des derniers Jeux Paralympiques de Tokyo et finaliste sur 800 m, 1 500 m et 5 000 m n’a pas dérogé à son statut de favori. Il prend le titre de Champion de France handisport fauteuil en 23′. Thibault Daurat termine second en 27’44 », suvi par Ahmed Andaloussi en 28:30.

Nadège Monchalin remporte la course et le titre tricolore en 34’36 » devant Eve Leroy en 46:30.

Un semi gagné à domicile

Sur la distance semi, un vainqueur à domicile : le lyonnais Igor Bougnot, a pris les commandes dès la mi-course et s’impose en 1h07’40 », premier des 5839 coureurs enregistrés. Du côté des femmes, Charline Micout l’emporte en 1h24’06 ». 

Enfin, l’épreuve reine du marathon, avec 1315 coureurs dans son peloton. 42,195 km baladant entre la rive gauche du quai Tislitt pour s’achever place Bellecour. Le Vieux Lyon, les quais de Saône, la Croix-Rousse ou encore les berges du Rhône ont été témoins des exploits du jour.  Et plus particulièrement de celui Pierre Barbet. Le Caladois s’est imposé en 2h29’30 » . Près de 8 minutes d’avance sur son plus proche concurrent. L’italienne Marta Zabbeni remporte la course féminine en 3h17’12 ».

Voir les résultats.

  



Thomas Ostré, alias @tomtriathlète réalise ses rêves un à un. Après l’Ironman de Nice et le redoutable Norseman norvégien, ce Parisien projette de battre le record de l’Enduroman, un triathlon XXL entre Londres et Paris, avec traversée de la Manche à la nage. Rencontre. 

EN BREF – Thomas, @tomtriathlète, 33 ans, ambassadeur Salomon, travaille pour une société de gestion internationale, s’entraîne 10 à 13h par semaine, 17’ au 5 km, 36’au 10 km, 1h18h au 21,1 km, 2h50 au marathon, 2h19 sur triathlon olympique, 4h30 sur Ironman 70.3, 12h45 sur l’Ironman Norseman. 

« Que mes rêves deviennent des souvenirs » ; ainsi va la vie de Thomas Ostré, alias tomtriathlète, 10 000 abonnés sur Instagram. Ce trentenaire parisien en quête de challenge est du genre inspirant. Vingt ans de hockey sur glace et quinze ans de rugby à bons niveaux lui forgent une belle condition physique. Puis, suite à un pari avec des amis, il boucle son premier marathon avant ses trente ans.C’était à Paris, en 2015. «  J’ai terminé en 3h45. A l’époque, je pesais 110 kilos ! », précise l’ex-rugbyman. 

11h20 sur Ironman 

Après ce premier dossard, il voit plus loin, plus dur : « L’ironman représente l’aboutissement d’un sportif accompli.  Deux copains m’en ont parlé des étoiles dans les yeux. Je me suis dit pourquoi pas moi ? » raconte Thomas que rien n’effraie. Car oui, il fallait avoir du cran pour s’inscrire sur l’Ironman de Nice (3,8km de natation, 180 km de vélo et 42,195 km de course), sans jamais avoir enfourché un vélo ni piqué une tête dans une piscine ! « J’ai commencé la natation en octobre 2016 et me suis acheté un vélo dans la foulée. Comme à l’époque ma compagne habitait Singapour et moi Londres, j’ai fait l’Ironman 70.3 de Dubaï en préparation. Je l’ai terminé tant bien que mal en 5h20, avec des crampes. C’est là que je me suis rendu compte que le triathlon était un vrai sport et non la combinaison de trois sports, avec une grosse partie de gestion d’énergie et d’optimisation de son effort», explique le sportif, désormais piqué de triathlon. Thomas participe cette année-là à l’Ironman 70.3 de Barcelone et au marathon de Paris, tout en s’entourant d’un coach, Sébastien Pernet. Quelques mois plus tard, il termine donc son premier Ironman en 11h20, avec un marathon couru en moins de 4h. 

Norseman : go black or go home 

Ensuite ? Il pousse le curseur encore plus haut : le Norseman. 3,8 km de crawl dans un fjord glacé de Norvège, 180 km de vélo qui n’ont rien à envier aux pires étapes du tour de France (3 200 mD+) et un marathon façon trail bien musclé – avec 1200 mD+ sur les 10 derniers kilomètres – pour terminer. Le graal, c’est d’arriver dans les 150 premiers pour grimper en haut de la montagne chercher un tee-shirt finisher noir très convoité. « Premier ou 149e, je m’en fichais, il fallait que je rapporte ce t-shirt noir !’ raconte Thomas, tout heureux de l’avoir décroché, terminant 40e au général et premier Français amateur. Une fierté, pour sûr, mais ce qu’il retient de cette épreuve, c’est qu’une aventure ne vaut que si elle est partagée. Compagne, famille et amis l’ont assisté, nourri, encouragé. Et leur soutien l’a transcendé. 

L’athlète compte sur la même dream team pour son prochain défi : l’Enduroman 2022. Le pitch cette fois : 140 km de course de Londres jusqu’à Douvres puis une traversée de la Manche jusqu’à Calais (40 km de nage au bas mot), ensuite 289 km de vélo pour rallier l’Arc de Triomphe à Paris… Le challenge d’une vie ! 

En vingt ans, 46 athlètes seulement ont réussi ce défi hors-norme. Parmi eux, une poignée de français enragés. Citons Ludovic Chorgnon, Brice Bonneviale, Cyril Blanchard, Dany Perray, Lionel Jourdan, qui détient le record masculin (49h24) mais aussi Marine Leleu et Perrine Fages côté féminin. 

La 48e heure…

Thomas allongera la liste en juin prochain. Gonflé à bloc, le record en tête. 48 heures, c’est son objectif. Y arrivera-t-il ? Il veut y croire, fera tout pour, sans avoir aucune certitude. Le gros point d’interrogation sera la traversée de la Manche. Toujours épique entre l’eau glaciale, les méduses et surtout, les courants contraires qui se traduisent en heures de galère.

Dans le film de Spike Lee, La 25e heure, Edward Norton, trafiquant de drogue vit sa dernière nuit de liberté avant passer sept ans au pénitencier. Thomas lui se projette sur sa 48e heure. Son heure décisive. « Y penser sera mon mantra pendant les 47 heures précédentes. Dans quel état je serai ? Peut-être que je serai en pleine traversée de la Manche ? Sur mon vélo ? A l’hôpital ? Je n’en sais rien et c’est justement cette émotion de l’inconnu m’attire. », explique le Thomas, désormais ambassadeur Salomon. Commencer sans avoir la certitude d’arriver au bout, voilà qui résume l’aventure, la vraie. L’incertitude fait partie de l’épopée pour ce sportif fan de personnalités comme Mike Horn ou Sylvain Tesson. 

Quinze heures par semaine 

Avant ce prochain challenge, une préparation lourde et chronophage à caser dans un quotidien bien rempli. Thomas travaille pour une grande société de gestion internationale, et court à l’année après les avions. Avant le Covid, il passait plus de 100 jours par an à l’étranger, entre Amérique du Nord, Amérique Latine, Europe, Moyen-Orient… Du coup, il voyage toujours avec ses baskets et son matériel pour nager, et reste calé sur l’horloge française. On se demande bien comment il fait pour tenir le rythme : une semaine type c’est environ pour 250 km de vélo, 60 km de course et 20 km de nage, soit une quinzaine d’heures hebdomadaires qu’il avale avec la niaque et le sourire. Il a couru le Semi de Paris début septembre en 1h25, sera bientôt sur l’Ironman de Cozumel au Mexique en novembre. Il le sait, d’ici juin 2022, le soutien bienveillant de ses proches, collègues et milliers de followers lui sera précieux. Qui a dit que le triathlon était un sport individuel ? 



C’est avec l’Adizero Pro 2 qu’a été établi le meilleur temps mondial sur 10 km (route) en 26’23’’ et sur semi-marathon en 57’32’’ : rien que ça ! Un énorme potentiel pour cette paire destinée aux compétiteurs en quête de vitesse.

Adizero Pro 2: tests et avis

Ce type de modèle orienté compétition a généralement un poids autour de 200 grammes. Cette nouvelle paire d’Adizero Pro 2 affiche elle 240 g (pointure 44) sur la balance. Le mesh est pourtant minimaliste. Quant à la technologie carbone ici présente, ce n’est pas une plaque intégrale. En effet, c’est un ensemble de quatre tiges que l’on aperçoit sous la partie évidée de la semelle externe. Aussi, entre l’empeigne ultra-fine qui laisse passer l’eau à la moindre averse et les tiges de carbone qui rigidifient l’ensemble, le confort n’est pas au rendez-vous. 

Modèle très exclusif, le terrain de prédilection de ce modèle est la piste et le bitume, qui sera donc idéal pour des entraînements dynamiques et les compétitions. On trouve également l’habituelle semelle Continental qui équipe la marque, excellent point pour l’adhérence sur du bitume ou une piste mouillée. Après un peu plus de 100 km de tests, la semelle ne présentait pas de trace d’usure visible. Les coureurs peu habitués à ce type de semelle rigide auront besoin d’un temps d’adaptation avant de tirer toute la quintessence de ces Adizero Pro 2 . Pour ceux déjà aguerris à cet équipement, la chasse aux records est ouverte !

Adizero Pro 2: avis et notes

Les + Énorme potentiel à condition de pouvoir les maîtriser, excellente adhérence sur terrain trempé.


Les – Modèle très exclusif, tarif élevé.

Notes : Confort : 10/20 – Amorti : 18/20  Stabilité : 15/20  Souplesse : non notée Dynamisme : 20/20  Note moyenne : 15,75/20 

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Plus accessible que le semi, le 10 km ne s’aborde toutefois pas sans préparation spécifique. Sur cette distance, il faut avant tout être tonique et rapide. Voici les 4 séances pour progresser.  

4 séances clés pour progresser sur 10 km
©Drobot Dean-Adobestock

Si vous vous fixez un objectif sur 10 km, vous allez devoir (ré)introduire du fractionné rapide dans votre programme, du travail de pied et des étirements dans vos échauffements… bref vous allez (re)devenir un vrai coureur ! Les séances de VMA (Vitesse Maximale Aérobie) courte et longue, le travail en côte et de renforcement musculaire vont éviter la perte de vos qualités musculaires, qui entraînerait une baisse de vos performances et un recul de l’envie de vous investir dans des séances rapides.

Un minimum de travail bien construit va vous permettre d’éviter ce cercle vicieux et de limiter les blessures. Attention surtout à bien respecter les délais de récupération entre deux séances difficiles : deux jours de course lente sont un délai impératif entre deux entraînements qualitatifs, trois à quatre jours de relâchement étant indispensables après une course de 10km ou moins. Pensez aussi toujours à être plus concentré sur la qualité de votre foulée que sur la recherche du chrono à tout prix.  

1/ La séance de VMA longue sur piste

Elle est simple à construire. Vous devez courir une distance totale de 4 à 6km, découpée en fractions courues à 90 à 95% de votre Fréquence Cardiaque Maximale. Et vous progresserez dans la préparation en allongeant les fractions, selon un modèle comme suit : 

  • 2 x 5 x 400 m, récupération 1’30’’, et 2’ en footing entre les deux séries
  • 2 x 4 x 500 m, récupération 2’ et 2’30’’ en footing entre les deux séries
  • 2 x 3 x 800 m, récupération 2’, et 2’30’’ en footing entre les deux séries
  • 5 x 1 000 m, récupération 2’30’’ en footing.
  • 2 x 3 x 1 000 m, récupération 2’30’’, et 3’en footing entre les deux séries
  • 3 x 2 000 m, récupération 3’ en footing.

Notez bien que les récupérations entre les fractions rapides doivent être réalisées en courant. Si vous devez marcher, c’est que vous allez trop vite ! 

2/ La séance de 30-30 en nature

Il s’agit d’enchaîner après un bon échauffement des sessions de 30’’ courues vite, à 30’’ courues lentement; les séries peuvent aller jusqu’à 3 fois 10 intervalles de 30’’-30’’, ou évoluer vers 45’’-45’’, voire des 1’–1’. L’essentiel de la réussite tient en plusieurs facteurs.

D’abord il faut courir vite mais relâché, en étant en effort sous maximal, c’est-à-dire en étant capable de trottiner activement entre chaque portion rapide. Ensuite, il vous faut organiser cette séance dans un lieu et sur un sol où vous ne risquez pas d’être gêné par quelqu’un ou quelque chose, et où vous pourrez travailler vos appuis au sol sans souci d’entorse.

Si vous le préférez et si vous en avez l’habitude (attention 2 séances de piste par semaine peuvent être génératrices de blessures), vous pouvez aussi effectuer cette VMA courte sur piste, avec des répétitions de 150m, de 200, voire de 300m qui pour la majorité des coureurs correspondent plus à des 1 min. 

4 séances clés pour progresser sur 10 km
©Topo Athletic – Stephen Matera

3/ La séance de côtes

Rien de tel que les côtes pour faire monter vos pulsations de façon beaucoup moins traumatisante pour vos articulations que sur le plat, et pour muscler vos jambes. Même si vous résidez en plaine, vous trouverez bien, pas trop loin de chez vous; une petite montée d’au minimum 50m linéaire avec un peu de dénivelé pour fabriquer votre séance en côte. 

N’hésitez pas à accentuer la montée de genoux dans les phases d’accélération. Positionnez-vous au pied de la côte choisie, et programmez une séance qui devra durer environ 20’ tout compris. C’est-à-dire que si la montée dure 1mn, la récupération en descente 1’30’’, vous allez faire 8 à 9 montées sur le principe suivant.

Vous montez vite en accentuant le geste, vous descendez au trot, et c’est reparti. Si la côte fait 30’’, vous en faites 20’, et ainsi de suite…

Sur ce type de séance, la progressivité sera dans l’allure de montée et dans la durée. De 20’ de séance, vous pourrez allez en pleine saison à 40’. Et d’une intensité modérée, vous irez jusqu’à une intensité soutenue. A vous de ressentir la juste implication.

>> Lire aussi notre article: « Surentraînement: comment l’éviter?« 

4/ La séance « d’éducatifs course »

Pour garder de la vitesse, il faut garder de la qualité musculaire ! Pour cela, il faut les entretenir par des séances adaptées et spécifiques. Alors, au moins une fois par semaine, sacrifiez à cette routine, à réaliser après un bon échauffement:

  • Enchaînez des lignes droites avec divers exercices : des foulées bondissantes, des montées de genoux, des talons fesses, et enfin des escaliers dans les tribunes…  
  • Faites des séries de montées d’escaliers, en alternant comme suit : une montée en prenant les marches une à une, en montant les genoux, une montée en les prenant deux à deux en poussant au maximum vers le haut, une montée, trois à trois en essayant d’aller loin devant… Et ainsi successivement pendant 5 à 10’ en récupérant à la descente. Vous verrez, effet musculaire garanti !  

Même si l’ensemble de cette séance peut paraitre rébarbative, elle vous permet de faire un vrai check up musculaire.

Vous garderez ainsi une musculature ferme et solide, qui rendra plus aérien vos prochains footings. Attention, allez-y progressivement; il vaut mieux des séances courtes hebdomadaires, que des séances plus longues moins régulièrement, qui risqueraient de vous blesser.

Cet article est extrait du magazine Running Attitude. Retrouvez un dossier complet pour performer sur 10 km dans le numéro 224, en vente actuellement en kiosque et sur aboriva.com.



A 29 ans, Camille Bruyas a impressionné en terminant 2e femme de l’UTMB pour sa première participation avec un chrono canon en 24h09’. L’occasion de discuter avec cette kiné installée à Annecy, souriante et décontractée en toutes circonstances.

Camille Bruyas, à l’arrivée de l’UTMB 2021

Ce podium sur l’UTMB, tu y pensais ? 

Camille Bruyas: « Le plateau féminin était dense avec des filles qui ont beaucoup d’expériences et que j’admire. Non, c’est difficile de penser à un podium au départ d’un ultra comme l’UTMB. Et encore moins ce chrono (comparé aux autres années), qui est le meilleur temps français ! » 

Pensais-tu arriver un jour à ce niveau ?

Camille Bruyas: « Je n’y ai jamais pensé. Pour moi, le haut niveau c’est encore un peu flou. Je travaille donc ma vie n’a pas trop changé. J’essaie juste de combiner au mieux tout ça pour garder le meilleur équilibre possible. »

Avais-tu la pression au départ ? 

Camille Bruyas: « Je prends beaucoup de distance parce que cela reste un sport. L’UTMB est très médiatique, c’est sûr, il faut gérer tout ce qu’il y a autour, c’est la particularité de la course. Mais je suis très bien entourée et avec le staff et les athlètes Salomon, on a passé une bonne semaine ensemble à Chamonix avant la course. Cela a permis de bien organiser les choses, de prendre l’expérience des autres, notamment de François d’Haene. Ça c’est un gros plus ! »

Ton manager, Jean-Michel Faure Vincent dit que tu lui fais penser à François d’Haene à ses débuts. Qu’est-ce que cela t’inspire ? 

Camille Bruyas: « C’est cool, parce que François est cool ! (rires). Je n’ai pas la prétention d’avoir la carrière de François, en tout cas j’aime bien l’image qu’il véhicule, sa façon de faire, très détaché de tout ça, c’est inspirant. Ça me conforte, comme on a une façon de penser identique. Avant la course, cela évite de stresser. »

Camille Bruyas , avant le trail, tu pratiquais d’autres sports ?

Camille Bruyas: « J’ai pratiqué le basket-ball pendant 10 ans. La préparation l’été se passait toujours très bien car je courais tout l’été. J’ai toujours aimé ça. J’ai couplé ce sport avec l’athlétisme pour laisser place aux 3000 m et 10 km route petit à petit. »

Tu as vécu à La Réunion pendant deux ans, c’est là-bas que tu as découvert le trail ? 

Camille Bruyas: « Oui. Il y a peu de compétitions sur piste à La Réunion. Je les ai faites et puis j’ai eu envie de découvrir l’île. Toute une partie n’est pas accessible. Le mieux c’est la randonnée, et quand on peut courir un peu, bah, c’est encore mieux ! »

En trois ans, tu as bouclé les trois courses réunionnaises : Mascareignes (2016), Bourbon (2017) puis Diagonale des Fous (2018)… 

Camille Bruyas: « Oui, c’était un petit défi. La Diagonale était la suite logique puisque le Bourbon s’était très bien passé. Je pense que j’ai mal vécu les 60 derniers kilomètres de la Diagonale car je n’étais pas prête mentalement. A l’arrivée, j’avais dit plus jamais, c’est beaucoup trop long, beaucoup trop lent, moi j’aime courir. Cet UTMB me fait renouer un peu avec cette distance. Je pense que j’y retournerai. »

Camille Bruyas, tu es kiné. Comment fais-tu pour jongler entre entraînement et vie professionnelle ? 


Camille Bruyas: « Je suis en libéral et j’ai de supers collègues donc, je peux m’organiser comme je veux. C’est une chance ! Du coup, les grosses semaines d’entraînement, je prévois de travailler un peu moins. Je descends souvent au boulot à vélo. Comme j’habite sur un col, cela me fait un peu de sport pour remonter. J’ai deux jours sans entraînement par semaine, là, j’en profite pour bosser 8 à 12 heures. » 

La Western States te fait rêver. Tu comptes y aller ? 

Camille Bruyas: « Oui, peut-être l’année prochaine. A l’UTMB, il prenait les deux premiers et deux premières. Ce sera une belle aventure, c’est sûr ! »

©Salomon

Quel est ton spot favori pour t’entraîner ? 

Camille Bruyas: « C’est le massif des Bauges où j’habite. Mais je bouge beaucoup. Ce que j’aime dans le trail, c’est justement qu’on peut s’entraîner n’importe où. Il faut juste trouver une côte ou un bout de plat. Et on peut découvrir plein d’endroits. D’ailleurs, il est rare que je refasse strictement les mêmes parcours à l’entraînement, j’essaie de varier au maximum. »

Ton pire souvenir ?

Camille Bruyas: « Je dirai la Maxi Race en 2018. C’était un jour sans, j’ai mis du temps à récupérer. Ce n’est pas vraiment un pire souvenir, car je suis allée au bout et j’ai terminé 2e mais, simplement, je ne me suis pas fait plaisir. Je croise les doigts car pour l’instant, pas de gros échec… »

Ton meilleur souvenir ? 

Camille Bruyas: « Il y en a un tas ! J’adore les levers de soleil. Celui Lavaredo, sur Trè Cime était vraiment chouette. En termes de paysages, ça changeait. Je retiens aussi l’ambiance de l’UTMB. J’avais déjà fait la CCC mais cela n’a rien à voir. Là, il y a vraiment du monde partout et surtout, cela faisait longtemps que l’on n’avait pas vécu ça. Rien que pour l’ambiance, je re-signe tout de suite ! »

Sur toutes les images, tu souris, même en pleine souffrance… 

Camille Bruyas: « Oui car on a choisi d’être ici. Je me dis, OK, on souffre mais il y a d’autres qui souffrent pour des choses plus graves que de finir un ultra. Et puis un sourire, c’est gratuit et cela fait plaisir aux gens (rires). J’aime bien prendre sur le ton de l’humour beaucoup de choses. Pas de prise de tête, c’est un peu mon état d’esprit. »

Tu pratiques aussi le yoga, qu’est-ce que cela t’apporte ?

Camille Bruyas: « Oui j’en fait beaucoup depuis La Réunion parce que je m’étais blessée. C’est un bon compromis pour se poser un peu et prévenir les blessures. Je ne travaille pas spécialement mon mental mais je pense que le yoga aide un peu. »

Pour la suite de la saison, des projets ? 

Camille Bruyas: « Pour l’instant, j’ai vraiment envie de ne rien faire. Je sais que pour ma santé, c’est important de faire des pauses, de se régénérer. Alors je vais prendre le temps. »



Le dessin de la Hoka Mach 4 est inspiré des modèles à plaque carbone de la marque, mais elle est moins orientée performance tout en étant bluffante !

Premier constat, le poids : 240 g en 44, pile dans la moyenne de ce type de modèle. Ces Hoka Mach 4 sont confortables dès les premières foulées. L’amorti, pas trop présent, offre ainsi du dynamisme. Elles sont ainsi efficaces sur les séances rythmées et parfaitement utilisables sur piste; poids relativement contenu, souplesse et dynamisme permettent en effet de ne pas imposer trop de contraintes aux pieds.

Ce test estival, sans aucune journée de pluie, n’a pas permis de tester l’adhérence de la semelle extérieure. 

Hoka Mach 4

Hoka Mach 4: un profil incurvé guidant le pied

Cette dernière présente un profil incurvé censé offrir plus de fluidité pour les coureurs ayant une réception sur le talon : en forçant cet aspect, on sent effectivement un accompagnement du pied lors de la phase de réception puis propulsion. 

La semelle relativement épaisse n’altère pas la stabilité de ce modèle. Il pourra donc être porté sur des chemins. En revanche, le mesh d’un coloris très clair sera vite maculé sur les chemins boueux. 

Beaucoup plus faciles à utiliser que les modèles avec une plaque carbone (comme la Hoka Carbon X2), également moins chères, les Hoka Mach 4 pourront satisfaire les adeptes de la marque à la recherche d’un modèle polyvalent permettant aussi bien de s’entraîner que de courir en compétition. Une vraie réussite !

Notes du testeur : Confort : 16/20 – Amorti : 17/20 – Stabilité : 17/20 – Souplesse : 16/20- Dynamisme : 15/20 – Note moyenne : 16,2/20 

Le + Polyvalence et facilité. Le – Coloris clair salissant.

Utilisation : Les Hoka Mach 4 s’utiliseront sur les entraînements et compétitions toutes distances pour coureurs jusqu’à 85 kg.

Qui a testé ? Frédéric, 56 ans, 1,77 m, 70 kg, 2h47’ sur marathon (2013). Pieds légèrement pronateurs, sans correction. Conditions du test : 120 km sur route (70 %), chemins stabilisés (20 %) et piste (10 %), tous types de séances

Plus d’infos: https://www.hoka.com/

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Les 20 km de Paris 2021 auront lieu le 10 octobre. 12 000 coureurs sont attendus aux pieds de la Tour Eiffel.

On retrouvera avec plaisir le 10 octobre, les 20 km de Paris 2021, première classique d’automne avec Paris-Versailles (reporté à l’automne 2022) et Marseille-Cassis (31 octobre). Pour cette 43e édition, 12 000 coureurs sont ainsi attendus et il reste des dossards à prendre. Attention : les inscriptions courent jusqu’au 30 septembre.

Afin de respecter le protocole sanitaire, le pass sanitaire sera bien sûr obligatoire pour y prendre part. Le peloton s’élancera en 20 vagues de 600 coureurs, et les ravitaillements solides en « vrac » seront supprimés.

Côté parcours, pas de changement pour cette 43ème édition. On retrouvera ainsi son joli circuit foulant l’Ouest parisien depuis le Pont d’Iéna avec une belle portion courue dans les allées du Bois de Boulogne, et un retour dans Paris par les quais de Seine.

20 km de Paris 2021: Solidaire, en « présentiel » ou en version « connectée »

Cet été, l’équipe des 20km de Paris 2021 avait innové en proposant plusieurs courses en versions connectées; la dernière course connectée sera en effet les 20km qui se dérouleront du 7 au 10 octobre. Pour réaffirmer l’esprit solidaire de cette course historique, chaque inscription à la course générera ainsi 5€ de don à l’Institut Curie.  

De plus, les enfants en quête de challenge sont aussi attendus le 9 octobre, lors des 20kids qui auront lieu sur le Champs de Mars.

Plus d’infos: https://www.20kmparis.com