Présentée en mai à l’occasion d’un évènement Hoka au cours duquel Jim Walmsley a battu le record du monde du 50 miles, cette Carbon X est la nouvelle vitrine de la marque américaine. Côté look, la chaussure est épurée, magnifique dans son habillage bleu et blanc. On retrouve la semelle très épaisse et incurvée propre à Hoka. Cette paire donne à la fois une sensation de légèreté et de confort. Le mesh est très aéré et même aérien tant il se fait oublier. La languette, très fine, peut provoquer quelques difficultés aux premiers laçages mais on s’y habitue vite et elle est suffisamment protectrice. Le chaussant est large tout en maintenant parfaitement le pied.
Hoka Carbon X: un dynamisme à toute épreuve!
Attention toutefois, lorsqu’on l’enfile pour la première fois, elle donne l’impression d’être très rigide. Cette sensation s’atténue en course. Son point fort, c’est le dynamisme, qui est bien au rendez-vous. La plaque carbone placée dans la semelle offre un effet rebond impressionnant en début de course. Associé à un Metarocker très prononcé – la forme de la semelle voutée qui favorise une transition du pied et le basculement du corps vers l’avant – cette Carbon X offre un cocktail confort/dynamisme bluffant. Côté bémol, j’ai été un peu gêné au niveau de la voute plantaire. Le soutien d’arche est important : cela surprendra certains quand d’autres trouveront cette petite aide bienvenue sur sortie très longue. Autre point négatif ; l’effet rebond a eu un peu tendance à s’atténuer sur les sorties longues sans que j’arrive à déterminer si cela était dû à la plaque carbone qui répondait moins bien du fait des contraintes répétées ou de ma foulée qui s’était trop dégradée. Mais si la nouvelle technologie utilisée dans cette Carbon X ne finit pas par être interdite en course il s’agit là d’une piste très intéressante qu’Hoka devrait creuser.
Utilisation : longues distances sur route pour coureur à foulée universelle de poids léger. Poids : 242 g en 42. Drop : 5mm. Prix : 180 €.
Les + Elle se fait oublier aux pieds, elle surclasse les autres modèles typés course longue. Les – Assez instable du fait de l’épaisseur de la semelle et ne s’exprime correctement que sur le bitume.
Il a testé pour vous. Antoine, 38 ans, 1,89 m, 78 kg, meilleure perf : 3h14 sur marathon (2012). Pieds universels. Chausse habituellement des Brooks, Saucony ou Altra. Conditions du test :150 km avec séances de 30/30, 400 m sur pistes, seuil, sorties longues, par temps sec et sous la pluie.
Pas d’écran, pas de carte, pas de voix pour ce GPS d’un nouveau genre mis au point par la start-up OnTracks.
Le dispositif consiste en deux montres que l’on enfile à chaque poignet et qui vibrent (à gauche ou à droite), pour indiquer à l’utilisateur le chemin à suivre sur son itinéraire. Du coup, une fois le parcours programmé sur l’application dédiée, le smartphone n’est plus nécessaire. La version Active (199 €) est équipée d’un capteur de rythme cardiaque, propose le suivi de son activité physique (vitesse, distance) et une fonction SOS pour indiquer sa position en cas de sortie running dans des endroits isolés.
C’est une chaussure étonnante de la gamme Kalenji : confortable dès le premier enfilage, elle est légère et permet d’aborder sans crainte (pour une majorité de coureurs de tous poids) des séances pour préparer des courses du 10 km au marathon. Son poids de 290 g en 43 confère un dynamisme à la foulée, avec un ressenti d’amorti talon « doux » n’entravant pas le transfert de la foulée vers l’avant, avec un déroulé du pied facilité. A noter que la grande souplesse du modèle produit un certain effort de contrôle du pied et de la cheville afin d’avoir un appui relâché. L’adhérence sur le goudron est parfaite, même sur sols mouillés. Par rapport aux précédents modèles, on a noté un nouveau col à l’arrière du chausson qui assure un bon maintien du talon dans la chaussure et un moelleux agréable, une zone en avant du pied retravaillée pour ne ressentir aucune gêne, ainsi qu’un tissu en une seule pièce, sans couture, pour limiter les risques de frottements. Le drop de 10 mm, classique pour les modèles de ce genre, permet d’aborder l’entrainement sans risque de tiraillement tendineux ou musculaire intempestif.
Utilisation : Entraînements rapides et courses du 10km au marathon. Drop :10 mm. Poids :290 g en 43. Prix : 90 €
Les notes du testeur. Amorti :16/20. Confort :18/20. Souplesse :18/20. Stabilité :16/20.
Il a testé. Serge Moro, 58 ans, 1m74, 60 kg, vainqueur de nombreuses courses de montagne, et désormais de trails dans sa catégorie. 2h16’52’’ sur marathon. Conditions du test : 350 km de test, avec séances de qualité sur piste et des séances d’endurance longues et de seuil sur la route.
S’entraîner trois fois par semaine, c’est le pied pour progresser. Quelques conseils pour optimiser ce tiercé gagnant dans votre routine hebdomadaire.
Article rédigé par Sandrine Nail-Billaud
Comment caser 3 séances dans une semaine ?
Trois séances en sept jours ? C’est simple. On peut le programmer ainsi lundi : repos. Mardi : entrainement. Mercredi : repos. Jeudi : entrainement. Vendredi : repos. Samedi : préparation physique. Dimanche : entrainement : sortie longue le plus souvent. Cet exemple de planning respectera votre organisme avec des périodes de repos un jour sur deux. Car oui, on ne le dit jamais assez, la récupération fait aussi partie de l’entrainement. Pour autant, il ne s’agit pas de reproduire chaque semaine la même et unique séance sans jamais varier les allures ni le terrain de jeu. La diversité reste un facteur essentiel de motivation et de progression. Pour progresser, il est indispensable de casser la monotonie en variant les terrains mais aussi de s’entraîner à courir à différentes intensités. C’est le but des 3 séances clés que nous détaillons ci-dessous. Une sortie longue, pour travailler l’endurance. Une séance type fractionné pour travailler et entretenir votre vitesse, et un séance de footing à allure variable.
NE ZAPPEZ PAS LA PPG ! Avant toute chose, une recommandation pour assurer votre progression : n’oubliez pas qu’il est indispensable d’intégrer une séance de préparation physique : la fameuse PPG (Préparation Physique générale), celle qui contient des mots qui font peur : gainage, pompes, abdos, squats. Pour cela, consultez votre Running Attitude. Chaque mois un coach vous propose des nouveaux exercices et techniques de PPG pour varier les plaisirs !
Elle doit être adaptée à l’objectif préparé et à votre niveau. Il est bien évident qu’entre quelqu’un souhaitant courir 10 km ou un marathon (42.195 km) cette sortie longue ne sera pas la même. Dans tous les cas, il s’agit ici de courir longtemps pour développer les capacités d’endurance. Le temps de course de cette sortie longue pourra être augmenté de quelques minutes chaque semaine si besoin. On doit courir cette sortie longue en aisance respiratoire : en gros vous devez être capable de papoter avec votre co-équipier sans difficultés. Si vous êtes à l’aise avec ce genre de sorties, rien ne vous empêche de varier vos vitesses de course et de la rallonger très progressivement.
La séance de fractionné, POUR COURIR PLUS VITE
C’est souvent celle qui fait peur, rien qu’à l’évocation de nom. Pas de panique si vous n’avez jamais fait de fractionné, on peut tout à fait débuter par des séances très simples ! On peut ainsi effectuer du fractionné court en courant 30 secondes très vite puis 30 secondes très doucement pour récupérer. Facile non ? On peut répéter cet enchaînement vite-lent jusqu’à 10 fois, faire une pause et recommencer. On peut aussi par la suite choisir de faire des 45 secondes/45 secondes ou même des sessions de 1 minute à allure vive /1 minute à allure lente. D’autres séances sont aussi possibles avec des distances comme point de repère. Par exemple, courir 100 mètres très vite, puis 100 mètres en trottinant et/ou marchant pour récupérer et on recommence l’enchaînement 10 fois. Idem avec des 200 mètres, 400 mètres etc…
LES CLES POUR BIEN FRACTIONNER. Attention à ne pas vous mettre dans le rouge. Pensez plutôt à la régularité de votre vitesse. Echauffez-vous. Une « mise en jambes » de 15/20 minutes en petit footing tranquille est indispensable avant de fractionner. En fin de séance prévoyez 10 minutes de footing très lent après les répétitions de fractionné, c’est ce qu’on appelle le retour au calme. On fait redescendre le cardio et on garde le bénéfice de cette séance en continuant à « brûler » et à activer son métabolisme plusieurs heures encore après la séance. Vous allez de vous-même trouver la bonne allure pour les séquences rapides, l’idée étant de pouvoir se dire au moment de la dernière portion rapide : je pourrais en faire une autre après. Pour cela, soyez attentif à votre posture et à votre foulée.
C’est une séance ludique toujours en étant à l’aise d’un point de vue respiratoire. Au cours de celle-ci, il s’agit de tester différentes vitesses de course. Ce n’est donc pas un footing à vitesse constante. Le plus important, c’est de commencer doucement et d’augmenter l’allure progressivement par palier de 5 ou 10 minutes. C’est une séance où l’on doit se sentir facile, sans avoir besoin de chercher son souffle. Côté durée, elle ne doit pas dépasser 45 à 50 minutes. C’est donc par exemple une séance idéale à caser pendant sa pause déjeuner, entre midi et 14h.
IDEE DE SEANCE : 5 minutes allure très lente / 5 minutes un tout petit peu plus vite / 5 minutes encore un tout petit peu plus vite / 10 minutes un peu plus / 10 minutes encore un peu plus / enfin 5 minutes au maximum de ce que vous pouvez, tout en étant à l’aise / 5 minutes de retour au calme pour finir.
Pour ce genre de séance, une montre GPS ou une application running est fortement conseillée à moins d’avoir une simple montre et de courir à la sensation. L’utilisation d’une montre cardio-fréquencemètre peut être intéressante pour vérifier que vous ne courrez pas au-delà des allures préconisées.
Pour aller plus loin. Pour optimiser votre pratique et découvrir des plans d’entraînement exclusifs, un partenaire particulier : Running Attitude, chaque mois en kiosque. Depuis vingt ans, notre équipe de coachs est à votre service pour vous accompagner sur le chemin de la performance !
https://running-attitude.com/wp-content/uploads/2019/09/odlo_ss19_running_05678.jpg13332000Alice Millevillehttps://running-attitude.com/wp-content/uploads/2023/09/running-attitute-magazine-300x89.webpAlice Milleville2019-09-14 18:47:232019-09-11 17:04:00Progresser en 3 séances par semaine
Nike revient dans le trail avec une grande discrétion, mais avec un modèle de belle facture qui reprend les codes du succès de son modèle vedette de la route, la Pegasus. La Nike Air Zoom Pegasus 36 Trail est construite avec une empeigne en mesh perforé laissant respirer votre pied, et s’appuie pour l’amorti sur deux doubles unités Air Zoom sous le pied.
Les ergots opposés sur la semelle extérieure permettent une adhérence très correcte, malgré une usure assez rapide en cas d’utilisation sur des terrains abrasifs. L’avant-pied élargi permet un relâchement du pied pour de bonnes sensations au sol et à la relance, et on apprécie le système de laçage traditionnel pour un maintien sûr. Par rapport au modèle route, l’avant pied est renforcé et équipé d’un pare-pierres discret, assez souple.
Concrètement, c’est un modèle agréable, tonique, qui permet les mêmes sensations à bonne allure qu’un modèle de route. Il trouve ses limites dans les terrains techniques et engagés, où il sera fragile et peu protecteur.
Les + Tonique et dynamique, très accrocheuse sur sol sec. Les – Faible protection en terrains techniques.
Utilisation : Entraînements rapides et trails moyennement techniques pour coureur à foulée universelle de tous poids. Poids : 260 g en 42 2/3. Drop : 10 mm. Prix : 130 €.
Il a testé pour vous. Serge Moro, 58 ans, 1,74m, 60 kg, vainqueur de nombreuses courses de montagne, et désormais de trails dans sa catégorie. Meilleur temps sur marathon : 2h16’52’’. Conditions des tests : 500 km de test, avec plusieurs trails de 25 à 30 km, des séances de qualité sur sentiers techniques, sorties longues, fractionné en côte et même sur piste. Et quelques incursions sur la route !
https://running-attitude.com/wp-content/uploads/2019/09/Capture-dcran-2019-09-13-17.00.56-450x399-1.png399450Alice Millevillehttps://running-attitude.com/wp-content/uploads/2023/09/running-attitute-magazine-300x89.webpAlice Milleville2019-09-13 15:09:202023-01-31 12:49:49Nike Air Zoom Pegasus 36 : la légende se met au trail
41e édition le 29 septembre pour Paris-Versailles, la plus champêtre des Parisiennes. Depuis 1976, le parcours de cette « Grande Classique » n’a pas changé. Départ au pied de la tour Eiffel, arrivée face au château de Versailles. 16,2 km qui valent bien un semi. Car l’aller est pimenté par une série de montées (173 m de dénivelé), dont la fameuse côte des Gardes. Les séances de côtes seront obligatoires en préparation. A l’approche de l’objectif, une petite révision de cette classique s’impose.
1. Km6-km8. C’est la côte des Gardes. Après 6 km de faux plat légèrement descendant, c’est une pente de 2,5 km avec 7% de dénivelé qu’il faut grimper sans se cramer. Ce n’est que le début des réjouissances…
2. Km10. Une nouvelle petite côte suivie d’une belle descente (Km11)… Pas de répit, les faux plats s’enchaînent en sous-bois dans la forêt de Meudon.
3. Km13. C’est la côte du cimetière de Viroflay, courte mais intense, elle casse bien les jambes.
4. Km15. Une longue ligne droite de 1,5 km en faux plat montant. Un finish course qui paraît interminable, surtout à ceux qui ont tout donné quelques kilomètres avant…
Après Nike Air et Nike React, Nike Joyride, c’est la dernière innovation exclusive de la marque côté amorti. En pratique, des milliers de billes sont placées dans des capsules réparties par zone sous le pied, permettant l’expansion de la mousse dans toutes les directions. A la clé, une expérience sous le pied personnalisée, qui réduit la fatigue des jambes. Cette nouvelle technologie est née d’une série de tests intenses et répétitifs. Cent cinquante matériaux ont été testés avant de choisir le TPE, un copolymère de plastique et de caoutchouc, pour ces billes. Très légère, la paire, toutes distances sur route, offre une grande absorption des chocs (+14% par rapport à la Air Zoom Pegasus) et un bon retour d’énergie.
https://running-attitude.com/wp-content/uploads/2019/09/fa19_rn_joyride_rn_lead_productsuperiority_native_1600.jpg7781600Alice Millevillehttps://running-attitude.com/wp-content/uploads/2023/09/running-attitute-magazine-300x89.webpAlice Milleville2019-09-10 17:06:572021-12-10 14:09:42La Nike Joyride nous fait courir sur des billes…
Septembre en trombe, octobre en force : tour des rendez-vous immanquables des prochains week-ends. Il y aura bien sûr Paris-Versailles (29 septembre) et les 20 km de Paris (13 octobre) mais nous vous proposons d’aller faire un tour à Tours, Lyon, Metz, Vannes ou encore Porto-Vecchio. A vos dossards !
22 septembre – Running Loire Valley – Tours (37)
Déjà une belle réputation pour ce marathon, 6edu nom en boucle autour de Tours. Le parcours suit la Loire à Vélo et traverse les jardins du Château de Villandry dans une belle ambiance. On pourra cette année le courir en duo. Autres options, les 10 et 20 km de Tours – une institution ! – en une ou deux boucles, entre les bords de Loire et le centre-ville, avec passage inédit par l’ancienne Abbaye de Marmoutier. Tout savoir sur le festival Running Loire Valley ici.
Grande première pour ce Run Mate, un tour du lac Léman en relais, soit 200 km scindés en relais de 3 à 13 km. Cet événement franco-suisse reliera les cantons de Vaud, du Valais, de Genève et le département de Haute-Savoie. Pour participer, deux options : monter une team de 6 à 9 personnes ou bien opter pour la version « Ultra » de 2 à 5 coureurs. Une trentaine de points relais seront proposés, ainsi que des challenges fun et culturels.
6 octobre – Sedan-Charleville Sedan (08)
Mythique cette course Sedan-Charleville fondée en 1906, est la plus ancienne course de ville à ville de France. Elle fêtera sa 100eédition sur un parcours inchangé. En 23,6 km, on relie Sedan à la place Ducale de Charleville-Mézières via la départementale 764. Un parcours bien rythmé qui traverse neuf villages, où le public donnera de la voix. Egalement une féminine de 7 km.
Trois options pour « manger du Lyon ». 10 km ou 21 km, de loin les distances les plus prisées, ou bien 42 km. Ce tracé, à courir en solo et relais offre un bel aperçu de la ville autour de la place Bellecour. Quais de Saône, Vieux-Lyon, pont Paul Bocuse, quartier Croix-Rousse, parc de la Tête d’Or, quais du Rhône, Stade Gerland. En avant !
13 octobre – Marathon Seine & Eure – Val de Reuil (27)
Ca roule sur ce marathon Seine & Eure tracé entre d’Amfreville-sur-Iton et Val de Reuil. Avec 37 mètres de dénivelé positif seulement, il s’enorgueillit d’être l’un des plus rapides de l’hexagone. Un parcours à perf, assurément. On peut le courir en ekiden (marathon en relais à 6), ou bien en duo (2 x 21 km).
13 octobre – Marathon Pasteur – Dole (39)
3esaison en plusieurs options pour ce Marathon de Pasteur : 10 km, semi, marathon, duo (2 x 20,5 km), relais, marche… Du choix pour découvrir ce joli coin du Jura au départ d’Arbois ! On court de villes en villages du Val d’Amour jusqu’à Dole, ville natale de Louis Pasteur.
13 octobre – Marathon de Salon-de-Provence – Salon-de-Provence (13)
Un semi au départ de Lançon-Provence ou bien un marathon au départ de Salon. Les circuits sont assez roulants, dans la campagne provençale ou bien – et c’est inédit ! – sur la célèbre base aérienne. Animations sur le parcours, superbes t-shirt et médailles à l’effigie de la Patrouille de France.
10esaison pour ce festival messin qui accueillera pour la deuxième fois les championnats de France de marathon. Ce 42 km fait le tour de patrimoine de Metz et passe pas six villages voisins. On peut aussi y participer en relais à 2 ou 4 (650 équipes). Le 10 km lui reste 100 % urbain, autour de l’esplanade boulevard Poincaré. Toutes les infos sur le Marathon de Metz ici.
20 octobre – Marathon des Villages – Lège-Cap-Ferret (33)
Forêt océane, Pointe aux chevaux, phare du Cap Ferret, cabanes ostréicoles, vues sur le Bassin d’Arcachon ; la palette de paysages est surprenante sur ce marathon des Villages. On apprécie aussi son caractère authentique et son organisation conviviale. A courir en solo ou en relais duo (16 et 26 km) ou à découvrir en rando (11 km).
20 octobre – Run in Reims (51)
Triptyque au choix pour goûter au charme du terroir champenois sur ce Run in Reims : 10 km, semi ou marathon, avec pour cette distance, une incursion au cœur des vignobles. Le centre-historique de Reims, classé au patrimoine de l’Unesco sera mis à l’honneur, avec passage en centre-ville, devant la cathédrale Notre-Dame, et la Basilique Saint-Rémy notamment.
20 octobre – Marathon de Porto Vecchio (20)
Cadre exceptionnel pour ce marathon corse du premier week-end des vacances de la Toussaint. Le 42 km au départ de Lecci longe la plage de Saint-Cyprien puis prend la route de Pezza Carda avant de rejoindre le semi, au port de plaisance de Porto-Vecchio. Les cortèges mettront ensuite le cap sur les plages de Palombaggia avant de redescendre vers Santa Giulia. C’est aussi là qu’arriveront le 10 km et la marche de 8 km. Inscriptions et infos sur www.marathon-portovecchio.com
20eédition pour ce marathon iodé, l’un des plus beaux du calendrier. Il se court le long du golfe du Morbihan, en solo, en duo (19 + 23 km) ou en bien relais à 4 (9 + 10 + 12 + 11 km). Autre option « express », un 10 km. L’ambiance sera festive et rythmée sur cette étape des Festiviales-Challenge de la Convivialité. Pour s’inscrire, c’est ici.
20 octobre – Clermont Week-end Courses 63)
Donnez du sens à vos foulées en participant à ce festival de running du Secours populaire de Clermont-Ferrand afin d’offrir des licences sportives à des jeunes. Pour cette 3eédition, un menu complet : marathon, semi, 10 km, 5km, courses poussin et benjamin. Le village campera sur la place de Jaude, avec départ avenue Blatin et arrivée avenue Julien. Dossard à 42 € pour le marathon. Toutes les infos sur weekendcourses.clermont-ferrand.fr.
20 octobre – Semi de Vincennes (94)
Un semi performant et agréable tracé en deux boucles au cœur du bois de Vincennes. Les 5 000 coureurs attendus profiteront d’une belle organisation signée Sport Passion avec sas de départ et meneurs d’allure. Infos et dossards ici.
La Fédération Française d’Athlétisme et Toulouse Métropole, co-organisatrices, attendent 14 000 participants au cœur de la ville rose. Marathon solo ou relais, semi-marathon, 10 km. Parcours 100% urbain au départ du centre historique, avec finish près du Capitole.
26 octobre – Marathon de Chablis (89)
Un nouveau marathon au cœur des vignobles chablisiens dans le cadre de la fête des vins. Un semi partira lui de Pontigny pour rallier le secteur du Patis de Chablis, théâtre d’arrivée. L’organisation propose aussi un trail de 13,2 km, une rando et des courses enfants. Programme complet ici.
26 octobre – Marathon de Bordeaux Métropole (33)
Initialement programmé en avril mais annulé suite aux mouvements des Gilets jaunes, le Marathon de Bordeaux revient cet automne pour une 5eédition au clair de lune. Rendez-vous face au Palais de la bourse à 20h pour un départ commun semi et marathon. Egalement une formule relais.
26-27 octobre – Marathon de Nevers (58)
Ce premier marathon de Nevers promet de vrombir ! Départ sur le circuit automobile de Magny-Cours, arrivée sur les bords de Loire à Nevers. On pourra aussi le courir en duo, ou bien en ediken à six, dans ce cas en nocturne le samedi soir, intégralement sur le circuit de Magny-Cours.
En 2018, 9% des finishers avaient bouclé ce marathon en moins de 3h, 8% en moins de 3h15, 33% en moins de 3h30 et 69% en moins de 4h. Ça roule donc entre Cap Malo et Rennes sur ce circuit campagne qui peut se partager en duo ou en relais à 5. Egalement une féminine de 7,5 km et une marche nordique. Un kilomètre parcouru, c’est un arbre planté avec la Fondation Yves Rocher, quelle que soit la distance choisie. Toutes les infos ici.
https://running-attitude.com/wp-content/uploads/2019/09/Run-in-LyonALESSANDRI-ASO20151004RIL0018-845x684-1.jpg684845Alice Millevillehttps://running-attitude.com/wp-content/uploads/2023/09/running-attitute-magazine-300x89.webpAlice Milleville2019-09-10 08:20:282023-02-01 19:43:49A vos dossards, c’est la reprise des courses !
Récent vainqueur du Tour des Cirques du Grand Raid des Pyrénées, IL retrace sa course et se projette sur sa fin de la saison. Il espère frapper un grand coup à la Réunion après sa troisième place l’an passé.
Interview réalisée par Pierre-Laurent Gou – Photos : DR
Quelles sont vos impressions après votre victoire éclatante sur le 120 km du Grand Raid des Pyrénées ?
« Heureux, je ressors regonflé moralement. J’ai pris énormément de plaisir même si j’ai couru la plupart du temps tout seul. Je m’étais dit que je voulais rester jusqu’à Gavarnie avec les premiers pour m’habituer à courir en peloton et me gérer, mais le naturel a très vite repris le dessus. J’avais besoin d’être à mon rythme pour être bien. Je ne regrette pas ma décision car plus on avançait plus l’écart grandissait et j’ai pu profiter des paysages grandioses. C’est aussi pour cela que j’avais choisi cette course, pour découvrir de nouveaux sentiers, changer de ma routine d’entraînement. Le Néouvielle est fantastique mais aussi terriblement technique. J’y ai perdu 1h30 sur mon tableau de marche. »
Au final, vous battez tout de même le record de l’épreuve…
« C’est secondaire, dans la dernière partie, j’avais le cœur assez haut, dans le Néouvielle, sur chacun des trois sommets traversés. La technicité du terrain rendait aussi cette partie difficile alors j’ai pris mon temps. Mais alors vraiment ! Je ne devrais pas le dire mais un moment, je savais que j’avais de l’avance, alors j’ai profité de la nuit claire. Je me suis couché sur l’herbe pendant cinq minutes et j’ai observé la voie lactée. Cette pause m’a fait le plus grand bien, avant la dernière descente sur Vielle-Aure où j’ai pu dérouler. »
A vous écouter, on a l’impression que vous n’avez pas souffert…
« Détrompez-vous ! C’est aussi dur. J’ai eu des baisses de moral par moment mais j’apprends à les gérer. Le GRP se veut magnifique mais aussi très technique. Il y a pas mal de sentiers avec des cailloux instables. On est aussi assez haut en altitude, à plus de 2000 mètres et l’organisme ne réagit pas comme en bas. Mais bon, les Pyrénées sont tellement beaux, qu’il suffit de détourner le regard pour reprendre des forces. »
Comment avez-vous géré vos ravitos. On nous a parlé d’une pizza ?
« Mon ami Michaël s’occupait des ravitos. Vu les conditions très chaudes, j’ai pris du liquide, des boissons énergétiques ou de sucré. En arrivant à Barèges, en début de soirée, je le vois manger une pizza alors je lui ai demandé de partager avec moi. Je suis reparti pour les quarante derniers kilomètres avec deux bonnes parts de pizza dans le ventre. L’an dernier sur la Diagonale, en haut du Maïdo, après une quinzaine d’heures d’efforts, j’avais déjà demandé la même chose à mon épouse. C’est peut-être le secret de la réussite (rires) ! »
Place maintenant à la Diagonale des fous où vous serez attendu suite à votre podium l’an dernier
Oui, c’est ma grosse course de l’année, et je voudrais y faire un bon truc. La saison a été bonne et j’espère que ce sera la cerise sur le gâteau. Je vais surement être plus attendu, mais le plateau y est toujours impressionnant. Je vais essayer de faire la même course que l’an dernier.
Sauf que cette année, votre ambition est de gagner…
C’est vrai que depuis ma troisième place de l’an passé, j’ai envie de plus mais quand on prend le départ de ce genre de courses, on ne sait pas ce qui va arriver. J’aimerai parvenir à la gagner, mais je ne sais pas si j’en ai les aptitudes. Ce sera ma cinquième participation, on verra bien ce qui va se passer. Je ne veux pas me mettre la pression. Je me considère toujours comme amateur, et cela me va bien. Depuis le début de l’année, j’ai fini mes courses longues fatigué à Madère comme Suisse en juin dernier. Le GRP m’a remis en confiance. Là, j’ai repris du plaisir sur du très long. Cela m’a regonflé à bloc.
https://running-attitude.com/wp-content/uploads/2019/09/Capture-2019-09-096.19.14.jpg373453Alice Millevillehttps://running-attitude.com/wp-content/uploads/2023/09/running-attitute-magazine-300x89.webpAlice Milleville2019-09-09 16:42:322023-01-23 12:42:34Maxime Cazajous, à bloc pour la Diagonale des Fous
Le magnésium est un élément minéral.I Il joue un rôle majeur dans le fonctionnement de plusieurs enzymes dans notre corps. Il régularise notamment la transmission de l’influx nerveux. Associé au calcium, il participe à la bonne santé des dents et des os. Il intervient dans l’immunité et joue un rôle important dans la la relaxation musculaire. Le magnésium participe également à la production de l’énergie nécessaire à nos cellules. C‘est un maillon essentiel dans la régulation du rythme cardiaque, de la tension artérielle, du sommeil, du stress. Enfin, le magnésium participe également à la régulation du taux de sucre sanguin en favorisant son stockage sous forme de glycogène dans le foie. Bref, si vous avez des crampes, que vous êtes fatigué ou stressé, peut-être que vous manquez de magnésium.
Pour la femme, l’apport journalier recommandé est de 360 g mais pour le sportif – homme ou femme –, la ration grimpe d’un cran, de 450 g à 600 mg.
La juste dose
Globalement, le magnésium est recommandé un apport de 5 mg par kilo et par jour. Soit 300-360 mg de magnésium par jour pour une femme de 60 kg environ pour ne pas être carencé en magnésium mais attention à ne pas en prendre trop. En effet, l’excès de magnésium peut s’avérer toxique chez les individus ayant des problèmes rénaux. Il est décrit que des excès de magnésium peuvent provoquer des rougeurs cutanées, des diarrhées voire des troubles nerveux et cardiaques, il est donc important de bien respecter les quantités préconisées. Cependant les apports sont à moduler en fonction de l’âge et de l’activité physique et donc les apports journaliers recommandés (AJR) peuvent varier en fonction du mode de vie de chacun. Pour la femme, l’AJR est de 360 g mais pour le sportif – homme ou femme –, la ration grimpe d’un cran, de 450 g à 600 mg.
Où trouver du magnésium ?
On le trouve dans de nombreux aliments, essentiellement dans le chocolat noir : eh non, ce n’est pas une légende ! On le déniche aussi dans les céréales complètes, les légumineuses (comme les haricots secs, les lentilles, les haricots verts, les flageolets), dans les légumes vert foncés, les fruits secs et les noix.
Il existe plusieurs types de compléments, vendus en pharmacie et chaque type de sel de magnésium a ses propres propriétés. – Chlorure de magnésium, MgCl2 : il est vendu sous forme de sachets et a comme propriétés d’être un laxatif doux, cholagogue c’est-à-dire provoquant l’excrétion biliaire. Il permet de lutter contre les carences en magnésium et favorise le bon fonctionnement du système immunitaire. – Oxyde de magnésium : c’est un antiacide et un absorbant des gaz intestinaux. – Carbonate de magnésium : avec son effet antiacide, il entre dans la composition des limonades. – Magnésium marin : extrait de l’eau de mer, il est souvent mieux assimilé car c’est la forme la plus naturelle du magnésium. – Associé à la vitamine B6 : car à peine 30 % du magnésium alimentaire est absorbé par l’organisme et l’élimination urinaire en chasse environ 100 mg chaque jour de notre corps. Couplé à cette vitamine, le magnésium est mieux absorbé par l’organisme.
Le sport augmente les pertes de magnésium au niveau notamment de la transpiration. 30 à 40 mg de magnésium évaporé par litre de sueur ! et le magnésium est impliqué dans l’utilisation et le stockage du glucose sous forme de glycogène, carburant de nos muscles à l’effort. Du coup, une supplémentation peut parfaitement s’envisager mais pas pendant l’effort.
On évitera ainsi les eaux magnésiennes pendant l’effort en raison de leur effet laxatif et le risque, donc, de trouble digestifs et on pensera à corriger ses apports en magnésium au quotidien en amont d’une course ou d’une compétition.
Être un sportif « green » c’est possible. Ravitos, vêtements, transports… quelques pistes pour bien faire.
À acheter moins tu t’astreindras, consommer mieux tu devras
L’industrie du textile est la deuxième industrie émettrice de gaz à effet de serre. Au lieu d’acheter ou d’accepter tout et n’importe quoi, demande toi : est ce vraiment nécessaire? Il existe des marques éco-responsables comme Gayaskin, une marque française de vêtements techniques, dont la production est 100 % européenne. Tu peux aussi acheter un déodorant 100 % recyclable, vegan et français chez une marque comme Respire. Garde en tête de moins consommer, et de le faire mieux.
Les emballages tu éviteras, le plogging tu pratiqueras
Choisis bien tes ravitaillements et parmi les critères : évite le suremballage, ramasse tes déchets pour les recycler chez toi et cours responsable en réalisant du plogging. Tu ne connais pas ? Tendance qui nous vient directement de Suède, le plogging (contraction de plocka upp et dejogging) est tout simplement l’action de ramasser des déchets rencontrés lors de ta sortie de course à pied. Le but ? S’offrir des endroits propres et dépolluer notre environnement. Beaucoup de mouvements comme celui de Run Eco Team fleurissent. Ce groupe encourage les personnes, via les réseaux sociaux, à ramasser un déchet par run et à se prendre en photo afin de sensibiliser les gens aux problèmes de ce que l’on jette et du recyclage.
Collectif, tu penseras et les transports en commun tu utiliseras
Se rendre à un entraînement, aller à une compétition ou encore à un rassemblement… oui, mais comment ? Pense à demander à ton entourage si quelqu’un va au même endroit que toi, si tu peux faire du covoiturage sportif (on te recommande les sites Cariocar et Mountain Go). Tu peux ainsi diviser les frais et limiter les émissions de gaz à effet de serre. Les transports en commun sont aussi une belle alternative et si tu as envie d’une journée vraiment sportive, opte pour le vélo, la course à pied ou pourquoi pas la trottinette (pas électrique hein, on te voit, tricheur !).
Par Solène Masson, sujet publié dans Running pour Elles 52.
https://running-attitude.com/wp-content/uploads/2019/08/David-Pereiras-Fotolia_209706874_Subscription_XXL.jpg12481920Alice Millevillehttps://running-attitude.com/wp-content/uploads/2023/09/running-attitute-magazine-300x89.webpAlice Milleville2019-08-30 10:33:512023-01-20 15:51:20Je cours écolo, et toi ?
Derrière le large sourire d’Adrien, un combat. Ce marathonien parisien atteint de sclérose en plaque vit sa passion à fond et généreusement. Il a déjà bouclé un petit paquet de marathons autour des 3h, dont les World Marathon Majors, en compagnie de son frère jumeau.
En bref. Adrien, 35 ans, consultant informatique, habite Vincennes, du club les Etoiles du 8e, a couru 17 marathons, dont les World Marathon Majors. Ses perfs : 2h53’54’’ au marathon, 1h19’18’’ au semi, 35’23’’ au 10 km, 23h56’ sur la CCC, 6h09’ au Half Ironman.
Sourire, toujours. De joie comme de douleur. C’est le credo d’Adrien Marlault. « La vie est assez compliquée comme ça, pas la peine d’en rajouter, autant sourire ! ». Volontiers blagueur, ce« serial » marathonien parisien sort en groupe et donne volontiers de son temps comme bénévole. Sociable, ce consultant dans l’informatique, ne l’a pas toujours été. Ces dix dernières années, il s’est métamorphosé. « Découvrir le running a changé ma vie. Avant, j’étais timide, réservé, je manquais de confiance en moi. En courant, je me suis ouvert aux autres. Les coureurs sont des personnes tellement bienveillantes que l’on se sent tout de suite bien dans cette communauté », raconte-t-il.
« Je suis du genre monomaniaque, quand j’aime quelque chose, je me donne à fond »
Meneur aux Foulées de Malakoff avec les Etoiles du 8e.
Courses aux Etoiles
Premier dossard en 2009, au semi des Chasseurs de Temps, chez lui, à Vincennes. « J’ai adoré l’ambiance, les gens. J’ai tout de suite voulu en faire d’autres. Les prochains 20 km et semi de Paris étaient déjà complets. Je me suis directement inscrit pour leMarathon de Paris suivant même si je n’y connaissais strictement rien. »
A Berlin, en 2015.
Avril 2010,le voilà donc marathonien à 27 ans, en 4h20’. Ce premier voyage de 42 kilomètres est une révélation. Courses et belles rencontress’entremêlent, en compagnie des Etoiles du 8e, qu’il croise sur son chemin. T-shirt orange – couleur fétiche du club – et perruque assortie – pour ne jamais se prendre au sérieux – il enchaîne les marathons. « Je suis du genre monomaniaque, quand j’aime quelque chose, je me donne à fond », s’amuse-t-il. A Paris en 2013, il passe une première fois sous la barre des 3h. Son jumeau Baptiste, lui emboîte le pas et courra son premier en 3h38’.
Un gros défi suit pour ce binôme de choc : « Courir les six marathons majeurs, c’était un rêve pour moi. Je n’envisageais pas de le vivre sans mon frère. Alors que nous partions pour courir tous les deux le marathon de New York, en 2014, je ne lui ai pas laissé le choix en lui disant, on commencera par Berlin, en 2015.Tu n’as qu’à courir, je m’occupe de tout. », raconte le jeune coureur. De tour-opérators en dossards charity, les frangins ont ainsi couru – entre autres –New York (2014), Berlin (2015), Chicago (2016), Boston (2017), Londres (2018) et Tokyo cette année. Adrien toujours en tête, entre 3h02’08’ et 2h53’54’’, son record signé à Chicago. C’est qu’il cavale ! Pourtant, il revient de loin.
2015, tout bascule
Le 19 janvier 2015, sa vie a basculé. En un claquement de doigt, il se retrouve paralysé, privé d’une moitié de son corps.24 heures aux Urgences, une batterie d’examens, et le diagnostic tombe : sclérose en plaque. Adrien pense pêle-mêle « Téléthon », « fauteuil roulant… » et se questionne « Pourrais-je remarcher un jour ? » « Recourir un jour ? » Sa neurologue le rassure avec un « bien sûr ». « Cette maladie auto-immune attaque la gaine protectrice des fibres nerveuses du cerveau, et bloque aléatoirement certaines parties du corps. Elle ne soigne pas mais se traite, avec des médicaments plus ou moins bien tolérés par chaque patient. Ce qui est génial, c’est que la médecine a fait d’énormes progrès depuis quinze ans ! », explique le coureur. Aujourd’hui, il encaisse bien son troisième traitement, deux perfusions à six mois d’intervalle.
Pendant cette période, ma course quotidienne, c’était de me lever de mon canapé et d’aller aux toilettes. Le bâton que j’avais acheté pour la CCC l’année précédente, me servait de canne en permanence ».
La tête haute
Début 2015 en revanche, ce n’était pas la joie. « Ma course quotidienne, c’était de me lever de mon canapé et d’aller aux toilettes. Le bâton que j’avais acheté pour la CCC l’année précédente, me servait de canne en permanence ». Pendant ces mois difficiles, il a pu compter sur un gros soutien. De sa famille, à son chevet. De ses amis runners aussi, « sa deuxième famille ».Son sourire ne l’a pas quitté. Au fond du sac mais la tête haute. « Je me suis accroché, j’ai pensé à Berlin en septembre. Le compte à rebours était lancé. Après mon premier traitement, en mars, j’ai réappris à marcher. J’avais perdu tous mes muscles ! C’est là que j’ai rencontré le groupe de renforcement musculaire French Frogs qui m’a aussi beaucoup aidé. Ensuite, pendant l’été, j’ai repris l’entraînement ».
Son 2h55’ sous la porte de Brandebourg restera magique. « Toutes les étoiles étaient alignées ce jour là », se rappelle le marathonien. Une revanche après des mois sombres. Une chance aussi, qu’il mesure bien. Courir est un cadeau. Il sait et ne l’oublie jamais. Bien sûr, tout n’est pas parfait. « Les traitements ne fonctionnent pas toujours comme on le souhaite. A Londres l’an dernier, j’ai couru avec 50% de mes capacités et une bonne dose de cortisone dans le sang. J’avais les jambes en coton et je sentais venir une nouvelle inflammation au cerveau. J’ai terminé en 3h29’, loin de mon objectif. Mais j’y suis retourné cette année, en forme, en 3h03 ».
La fameuse médaille des Big Six
Big six, done, what else ?
Au total, dix-sept marathons bouclés. Sa plus grande fierté ? La médaille convoitée des « Big six ». Il l’a décrochée en février à Tokyo. Ce trophée, récompense des finishers des World Major Marathons, 200 marathoniens la possèdent en France, 6 000 dans le monde. Les Marlault sont les seuls jumeaux du lot. Depuis, Baptiste a levé le pied. Adrien lui court toujours après sa liste d’envies. D’abord, courir les grands marathons d’Europe. Valence en décembre sera le prochain avec l’espoir d’un nouveau « RP » en 2h50’. Participer ensuite, aux mythiques Comrades, en Afrique du Sud. Et bien sûr, boucler un jour un Ironman, « maisquand je serai grand »précise-t-il avec malice « pour l’instant, je suis trop mauvais nageur ». Côté mental d’acier, en revanche, on le sait déjà armé.
Son top 6 des marathons majeurs
1. Chicago (2016, 2h53’54’’). Mon coup de cœur. J’y ai signé mon meilleur chrono mais j’ai surtout été très surpris par le public, bien plus chaleureux qu’à New York à mon sens. En plus, le circuit est très beau, super plat, et on mange très bien dans cette ville !
2. Tokyo (2019, 3h00’53’’). Avec le vent et la pluie, ce fut compliqué mais je garde un souvenir extraordinaire des bénévoles et de l’organisation, au-dessus du lot. C’est aussi là qu’on m’a remis la médaille des « Big six ».
2. Boston (2017, 2h59’27’’). Y aller c’est s’attaquer à une légende, vaincre la fameuse heartbreak Hill, c’est grisant.
3. Londres (2018, 3h29’). J’adore ce marathon. Pour son ambiance de folie, la plus belle de tous les majors. On a tellement à apprendre du public londonien. Le jour où règnera cette ambiance dans Paris, nous aurons le plus beau marathon du monde !
5. Berlin (2015, 2h55’42’’). Ce jour là, faisait un temps superbe, j’avais des jambes de feu, c’est bien simple rien ne pouvait m’arrêter. Je n’ai jamais plus vécu une telle émotion en passant sous la porte de Brandebourg sous les 3h.
6. New York (2014, 3h02’08’’). Cela peut paraître curieux, mais je le classe en dernier. Cette année là, il y avait beaucoup de vent et suite aux attentats de Boston, un gros déploiement policier et des barrières partout. Je n’ai pas profité du public. J’espère un jour pouvoir y retourner.
Article rédigé par A.Milleville, publié dans Running Coach numéro 48.
https://running-attitude.com/wp-content/uploads/2019/08/Capture-n-2019-07-19-10.16.04-495x400-1.png400495Alice Millevillehttps://running-attitude.com/wp-content/uploads/2023/09/running-attitute-magazine-300x89.webpAlice Milleville2019-08-28 10:13:352023-01-23 12:45:10Adrien Marlault : les « big six » avec un « big smile »
Les championnats de France 2019 de semi-marathon se courront le 15 septembre, sur la grande classique bretonne Auray-Vannes.
Côté parcours, pas de changement. Le circuit tracé en ligne droite entre Pluneret-Auray et Vannes, ce semi cumule pour 156 mètres de dénivelé positif et 152 mètres de négatif. Un tracé champêtre et rythmé qui s’achève par un tour de piste sur le Stade Kercado. A noter cette année, un départ à 13h.
Km7.8. C’est la première montée significative du tracé. 600 mètres pour rejoindre le bourg de Baden.
Km 12. Deuxième montée pour rallier le bourg du Moustoir. 350 mètres cette fois. Après, c’est une partie en faux-plat sur près d’1 km jusqu’au rond-point de Locqueltas.
Km 17,5. Après deux kilomètres au profil descendant depuis le 15ekm, une nouvelle montée. C’est celle du Vincin, sur 250 mètres. La plus redoutée, d’autant qu’elle survient en fin de tracé. Les spectateurs y seront massés pour vous encourager.
Bon à savoir
Il est encore temps de réserver un dossard. Clôture des inscriptions le 5 septembre à minuit.
https://running-attitude.com/wp-content/uploads/2019/08/Capture-dcran-2019-07-17-18.24.17-495x400-1.png400495Alice Millevillehttps://running-attitude.com/wp-content/uploads/2023/09/running-attitute-magazine-300x89.webpAlice Milleville2019-08-27 18:19:532023-02-02 15:33:16Prêt(e) pour les « France » de semi ?
Gels, boissons énergétiques, électrostimulation : il existe de nombreuses façons de récupérer plus vite, de faire le plein d’énergie ou d’être plus performant le jour J. S’il y a bien une liste de produits dopants donc interdits, savoir où commence la conduite dopante est une question beaucoup plus complexe qu’il n’y paraît…
Article rédigé par Sandrine Nail-Billaud, dans Running pour Elles.
Au sent strict, le dopage se définit comme « l’utilisation de substances ou de procédés de nature à modifier artificiellement les capacités d’un sportif ». Font également partie du dopage les procédés permettant de masquer l’emploi de produits dopants. Cette liste de produits et de procédés est mise à jour chaque année.
En course à pied, les motivations peuvent être multiples : perdre du poids, garder ou retrouver la forme, se dépenser, se dépasser voire vouloir être le (la) meilleur(e) ! Le dopage n’est donc pas l’unique motivation pour la recherche de performances mais c’est sans doute l’une des plus puissantes. En effet passer sous les 40 (45,50, 55…) minutes au 10 km, sous les 1h30 au semi-marathon ou encore sous les trois heures au marathon, courir des trails toujours plus longs ou simplement battre un record personnel, tous ces objectifs sont autant de barrières symboliques à franchir qu’elles peuvent rapidement en devenir obsédantes. Aussi, pour exprimer tout son potentiel et se rapprocher de ses limites, il est logique de ne rien vouloir laisser au hasard. Entraînements, récupération, matériel, mental, alimentation, stratégie et technique de course : la liste des paramètres est longue et c’est à ce moment-là que la question du dopage peut apparaître.
Où est la ligne jaune ?
La définition légale du dopage vise à encadrer le sport de haut niveau. Elle cherche à garantir l’équité et à préserver la santé des athlètes. Mais il est possible d’améliorer ses performances tout en restant dans le cadre de la loi, ce sont les conduites dopantes qui conduisent certains athlètes à utiliser par exemple des caissons d’oxygène hyperbare pour reproduire les effets de l’altitude sur l’organisme, de se muscler avec de l’électrostimulation, de récupérer plus vite grâce à la cryothérapie. Dopage ? Non, mais ce sont cependant des pratiques qui visent à améliorer les performances et la récupération. Et pour les simples amateurs de course à pied ? La surprise serait totale pour de très nombreux coureurs et coureuses du dimanche qui seraient contrôlés positifs à l’issue de leur course alors qu’ils n’avaient nullement l’intention de se doper ! Pourquoi ? Notamment à cause des nombreux médicaments, dont ceux contre le rhume qui contiennent de l’éphédrine. Ils sont en vente libre et cette substance figure sur la liste des produits dopants. Autre coupable : la Ventoline (salbutamol), elle sur ordonnance mais elle se trouve malheureusement dans le sac de nombreux jeunes sportifs sous prétexte d’asthme à l’effort.
Enfin, chacun peut y aller de son médoc, son astuce, son plat, sa boisson fétiche mais attention concernant les médicaments et notamment les antidouleurs de type aspirine et ibuprofène, que l’on appelle aussi AINS (anti-inflammatoires non stéroïdiens) car ils ne sont pas sans danger. En effet, ils vont masquer la douleur et conduire à un plus grand risque de blessure au final. Une étude réalisée l’année dernière montre que la prise d’aspirine ou d’ibuprofène permettrait d’augmenter la performance en permettant une plus longue durée d’effort mais cette consommation augmenterait de manière significative le risque de blessure et surtout engendrerait une inhibition des processus de guérison ainsi qu’une inhibition du ressenti. En retardant ainsi la sensation de douleur, ces produits permettent aux coureurs d’augmenter leurs entraînements au détriment des tissus qui se trouveraient encore plus fragiliséscar les coureurs ne reçoivent plus la bonne information musculaire du fait du masquage de la douleur.Mais surtout ces médicaments type AINS sont très néfastes pour les reins et le système gastro-intestinal, sans oublier le risque engendré sur les perturbations de la coagulation par la prise d’aspirine.
Et le paracétamol, dopant lui aussi ?
Oui ! Ou tout du moins en prendre peut être assimilé à une conduite dopante car le paracétamol va diminuer la chaleur corporelle ce qui peut améliorer le confort du coureur. Le risque reste aussi le masquage d’une blessure et surtout une hépato toxicité prouvée et dangereuse.
Un café, un thé, un complément alimentaire ou courir à l’eau claire ? Difficile de répondre ! Pas si sûr que l’eau claire soit la bonne solution car les besoins d’un sportif(ve) qui s’entraîne régulièrement nécessite d’ajuster ses apports nutritionnels afin de rester en pleine forme, alors, au final, oui l’équilibre reste très précaire entre conduite dopante ou pas. En cas de doute, n’hésitez pas à solliciter votre pharmacien ou votre médecin qui sauront vous conseiller pour courir en toute tranquillité.
Micro-algues, maxi-vertus. Zoom sur quatre cousines de la spiruline, la fameuse algue des sportifs qu’on ne présente plus.
Klamath
Elle se développe dans le lac de Klamath, en Oregon.Plus concentrée que sa cousine la spiruline, elle booste l’immunité et régénère l’organisme : un vrai cocktail santé. En complément alimentaire ou en poudre à ajouter à ses plats, en fin de cuisson des poissons.
Qu’est-ce qu’elle contient* ? Championne toutes catégories côté protéines (70 g vs 27 g pour un faux filet de bœuf grillé) et super complète : 20 acides aminés, 60 minéraux, 14 vitamines (B, C, E) de la chlorophylle, des flavonoïdes au pouvoir antioxydant mais aussi des acides gras insaturés oméga 3.
Chlorelle
Au Japon, c’est un aliment d’intérêt national reconnu détoxifiant des métaux lourds. La chlorelle régule aussi l’équilibre acido-basique, réduit l’inflammation, stimule le transit : tout bon.
Qu’est-ce qu’elle contient* ? 50 % de protéines, 30 % de fibres, 10 % de lipides avec des acides gras polyinsaturés, 18 acides aminés, des sels minéraux à gogo, de la chlorophylle, des caroténoïdes, des antioxydants et des vitamines, notamment B12 : 3 g couvrent les besoins journaliers.
En magasin bio.
Super aliments, vraiment ? Ultra-concentrées en nutriments ces algues sont considérées comme des « super aliments ». N’oublions pas qu’on n’avale pas 100 g d’algues si facilement que 100 g de viande ou de fruit. N’empêche, booster son plat ou son smoothie un peu de poudre déshydratée – bio et 100 % pure – ou des paillettes, c’est tout bénef !
Laitue de mer
Couleur vive, goût corsé, celle-ci se mange crue, en salade, en accompagnement d’un poisson. On la trouve aussi en paillettes, à saupoudrer à l’envi.
Qu’est-ce qu’elle contient* ? Presqu’autant de vitamine C qu’une orange (54,6 mg), 27 fois plus de fer qu’un bifteck haché (78,9 g vs 2,83),cinq fois plus de fibres que le pain complet (34,4 g vs 7,3 g), 10 fois plus de calcium que le lait (1 200 mg vs 120 mg), cinq fois plus de magnésium que le germe de blé (1190 mg vs 250 mg)…
Léger goût d’huître pour cette reine des restaurants japonais. L’alginate qu’elle contient détoxifie le système digestif, ses bêta-carotènes boostent l’immunité.
Qu’est-ce qu’elle contient* ? Autant de protéines qu’un œuf (12,3 g), près de 50 % de fibres soit sept fois plus que le pain complet. Elle est aussi bourrée de calcium, potassium, magnésium, contient du fer en quantité ainsi que des vitamines A, B, C.
* En valeur pour 100 grammes, d’après la Table Ciqual – ciqual.anses.fr
Baptême le 17 novembre pour le premier Marathon international in Deauville, parrainé par le cinéaste Claude Lelouch, amoureux de Deauville et coureur à ses heures….
5 options pour se faire les planches…
A l’affiche de cette grande première un marathon donc, à courir en solo, en duo, en relais à 4, mais aussi un semi (21,097k m) ou bien un 5 km non chronométré le long de la plage, juste pour le fun.
De l’inédit sur la côte Fleurie
Départ et arrivée s’effectueront au pied du casino, puis le circuit, varié, visitera neuf communes voisines : Touques, Saint Arnoult, Tourgéville, Vauville, Blonville-sur-mer, Saint-Pierre-Azif, Villers-sur-mer, Bénerville-sur-mer, ainsi que Saint-Etienne- la-Thillaye. Un tour complet du Pays d’Auge !
Dossard à partir de 60 € pour le marathon, pour les inscriptions c’est ICI.
https://running-attitude.com/wp-content/uploads/2019/08/Capture-dran-2019-06-19-16.12.59-495x360-1.png360495Alice Millevillehttps://running-attitude.com/wp-content/uploads/2023/09/running-attitute-magazine-300x89.webpAlice Milleville2019-08-08 14:56:272023-02-02 15:35:01Premier marathon de Deauville le 17 novembre
Une chaussure trop courte et/ou un mauvais laçage. Les milliers de microtraumatismes répétés produisent le même effet que si l’on laissait tomber une enclume sur le pied.
Comment le prévenir ?
Avec une running d’une pointure supérieure à sa chaussure de ville mais aussi en ajustant son laçage, au moyen des deux trous proposés sur le dernier cran, au niveau de la cheville. Sur un parcours plat, le second niveau de laçage, le plus à l’extérieur, est idéal. Sur une course à forte déclivité, notamment en descente où le pied a naturellement tendance à glisser vers l’avant, il convient de serrer le plus possible sa chaussure, en optant pour le trou de lacet se trouvant le plus près de la cheville.
Comment le soigner ?
Dans les 24 heures qui suivent son apparition, faites deux petits trous sur l’ongle afin de vider le sang qui s’est accumulé sous l’ongle. Passé ce délai, cet ongle noirci se résorbera naturellement.
Le 7 avril dernier à Los Angeles, Jordan Ramirez est devenu à 10 ans et 14 jours le plus jeune athlète à finir un marathon sur chacun des sept continents. Sa sœur Blanca, qui a accompli deux fois cette prouesse à seulement 16 ans, détient aussi un record mondial de précocité. Stupéfiant.
Article de Julien Bigorne, publié dans le numéro 200 de Running Attitude (27.04.2019)
Le drapeau américain flotte au-dessus des frêles épaules d’un gamin qui n’en finit plus de sourire, à chaque crépitement d’applaudissements. Le 7 avril dernier à Los Angeles, le public a assisté à un record du monde, à l’occasion du ‘‘Run to remember’’, une course dans le quartier de Century City dédiée aux policiers, pompiers et premiers intervenants tombés au combat. Jordan Ramirez, jeune écolier californien de La Puente, est devenu à seulement 10 ans et 14 jours le plus jeune athlète à finir un marathon sur chacun des sept continents, améliorant d’un an le record de Nikolas Toocheck.
« Je voulais finir mon challenge à Los Angeles (L.A.), car j’ai défendu la même cause que la course durant mon périple à travers le monde. Mais cela nécessitait quelques aménagements, car il n’y avait ici qu’un semi-marathon. Sous contrôle des organisateurs, j’ai débuté mon marathon tout seul à 3h du matin, avant de réaliser la seconde partie de course au milieu de 7 000 autres coureurs », raconte le jeune athlète, qui rejoint dans la légende les « baby marathoniens » Wesley Paul (finisher à New-York en 3h en 1977… à 8 ans !), Winter Vinecki (membre du Seven continent dès l’âge de 14 ans en 2013) et Nikolas Toocheck (coureur qui a terminé un marathon dans 50 états américains à 14 ans). Mais son modèle reste sa sœur Blanca, plus jeune féminine à réaliser la même performance que lui (en 2015, à 12 ans). «Elle m’a inspiré par sa persévérance et ses récits. À 8 ans, lorsque j’ai décidé de marcher sur ses traces, j’avais déjà fini 125 courses de 5 km, 14 de 10 km et 8 semis. L’endurance était là. Pour les marathons, je me suis astreint à deux heures d’entraînement par jour, à une nourriture saine et à des préparations mentales. Sinon, je reste un enfant normal, fan de Legos, de comics et de blagues, qui rêve de devenir pompier», indique-t-il. Sa volonté de repousser ses limites a boosté sa famille. Son père Dimas, investisseur immobilier, a trouvé les 50 000 dollars nécessaires pour ce nouveau voyage à travers le monde. Et Blanca, désormais âgée de 16 ans, a rempilé pour une seconde série de 7 marathons.
« Ma première série, en 2014-2015, avait été une expérience extraordinaire. Disputer des marathons à Los Angeles, à Kigali au Rwanda, en Mongolie intérieure (le long de la Grande muraille de Chine), dans les collines de Nouvelle-Zélande et à Asunción au Paraguay, c’est un rêve pour une fille de 12 ans. Pour le final, j’avais bénéficié du concours de l’agence Marathon Adventures, qui m’avait permis de courir une étape du Triple Seven Quest (7 marathons en 7 jours) à Torcy en France puis sur King George Island, en Antarctique. J’avais mis entre 5h30 et 8h pour terminer chaque épreuve. Le plus important dans ce défi était de récolter des fonds pour Operation Smile, association qui fournit des chirurgies de réparation des fentes labiales et palatines aux enfants du monde entier », rappelle Blanca.
« Pour cette nouvelle série avec Jordan, nous avons cherché des marathons qui, chose rare, acceptent de jeunes coureurs âgés de moins de 18 ans. Cela nous a conduits en Australie, en Égypte, en Angleterre, en Thaïlande, en Antarctique et au Chili. Nous avons effectué la plupart à des vitesses différentes ; notre père accompagnant Jordan en courant ou en marchant. La seule exception a été celui de Bangkok, qui fut l’un de nos plus difficiles en raison de la forte humidité et du départ à minuit. Nous sommes restés ensemble jusqu’à la fin », retrace l’adolescente, qui acheva en solo son second « Seven continents » le 24 mars à Los Angeles. Le jour de l’anniversaire de Jordan, devenu recordman deux semaines plus tard.
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