Sucre = drogue = obésité = diabète… la note est salée pour le sucre, nouvel ennemi public numéro 1. Pourtant, on a besoin de glucides pour rester lucide.Le point avec Pierre Azam, médecin nutritionniste, endocrinologue, et diabétologue.

La chasse au sucre est lancée. Mais faut-il « sucrer » le sucre ? 

Réponse :« Non. On a besoin de glucides (sucres), comme de lipides et de protéines. Il ne faut pas poser de veto sur tel ou tel aliment et s’engouffrer dans un schéma privatif. Cette stigmatisation est idiote car elle entraîne des excès. Si l’on abaisse d’un coup sa consommation en sucres, on va avoir faim, manquer d’énergie, alors on va augmenter sa consommation d’aliments gras, pousser le curseur plus haut sur les protéines et créer un déséquilibre. »

Y-a-t-il de bons et de mauvais sucres ? 

« Non. Le mauvais sucre, c’est le sucre consommé en excès, au-delà des recommandations fixées. C’est cet excès d’un produit nutritionnel qui créée un déséquilibre et des problèmes qui y sont associés (obésité, diabète, maladies cardiovasculaires). »

Quelle est la « dose » de sucre recommandée ? 

« L’Organisation Mondiale de la Santé recommande de ne pas dépasser 10% de sa ration énergétique totale par jour. Cela représente 250 grammes de glucides par jour, dont 50 grammes de sucres dits simples ou rapides ou libres (bonbons, confiseries, fruits) et 200 g de sucres dits complexes que l’on trouve dans les aliments à base de blé dur (pâtes, semoule) ainsi que dans les pommes de terre, les légumineuses et le riz blanc. Si l’on veut surveiller sa consommation, c’est plutôt du côté des sucres rapides qu’il faut s’alléger, en maintenant un juste équilibre, en fonction de ses dépenses énergétiques. Car cette ration est une moyenne, nous n’avons pas tous les mêmes besoins. Le manœuvre sur un chantier qui se dépense toute la journée aura besoin de plus d’énergie, donc de plus de sucre, que la personne qui travaille derrière un ordinateur. »

Bon à savoir : selon l’OMS, il serait encore meilleur pour la santé de réduire l’apport en sucres à moins de 5 % de la ration énergétique totale, soit à 25 grammes (5 morceaux de sucre) par jour.

Quels conseils pour limiter sa consommation de sucre ? 

« Il faut reprendre la main sur son assiette. Faire la cuisine soi-même, avec des aliments bruts, non transformés que l’on assemble soi-même. Un œuf, c’est un œuf, du sucre, c’est du sucre, de la farine, c’est de la farine…On ne peut pas nous rouler ! C’est meilleur pour la santé, et cela coûte bien moins cher que les plats cuisinés des industriels. » 

Que penser des édulcorants ou ‘faux sucres’. Sont-ils plus mauvais que les « vrais sucres » ? 

« Il n’y a aucun critère de dangerosité avéré concernant les édulcorants. Une étude récente a d’ailleurs balayé 40 ans de recherches sur le sujet  – car les édulcorants existent depuis les années 70 – et conclue que la dose journalière fixée pour les édulcorants n’a pas à être modifiée. L’édulcorant, c’est un bon outil. Il ne remplace pas le sucre, mais permet de modérer sa consommation si l’on est « addict ». On est satisfait du goût sucré, en en consommant moins. » 

On nous roule dans le sucre…  

Le sucre a un petit goût de reviens-y. Les industriels l’ont bien compris et en planquent dans tous leurs produits, même salés, mêmes allégés. Gare à l’overdose…  

  • 100 g de pâte à tartiner, c’est 56 g de sucres, soit 11 morceaux de sucre. 
  • 1 cannette de Coca rouge, c’est 42 g de sucre, soit plus de 5 morceaux de sucre. 
  • 1 grand bol de soupe déshydratée c’est jusqu’à 20 g de sucre, soit 4 morceaux de sucre. 
  • 1 yaourt aromatisé aux fruits c’est 15 g de sucre soit 3 morceaux de sucre. 
  • 1 part de lasagne industrielle c’est 10 g de sucre, soit 2 morceaux de sucre. 
  • 1 portion de céréales (50 g) c’est 13 g de sucre, soit 2,6 morceaux de sucre. 
  • 1 portion (100 g) de carotte râpée c’est 8,5 g de sucre, soit 1,7 morceau de sucre.  
  • 100g de surimi, c’est 5,2 g de sucre, soit 1 morceau de sucre 

* Calcul en moyenne d’après la table Ciqual de l’Anses.

Par A.Milleville



Hoka dévoile la Zinal, sa nouvelle paire trail ultra-légère et dynamique, clin d’oeil à la célèbre course de montagne Sierre-Zinal.

Cette petite nouvelle d’Hoka promet de faire grimper au sommet. La marque met en avant « un parfait équilibre entre vitesse et agilité ». Son profil est tourné vers le minimalisme et l’éco-conception : tissée d’un fil recyclé, son mesh et sa languette à soufflet empêchent les débris de pénétrer dans la chaussure tout en garantissant une sensation de légèreté, tant recherchée lors des courses hautement intenses. La raison ? Une construction Litebase composée d’une mousse poids-plume pour la semelle intermédiaire PROFLY™, qui assure aussi bien l’amorti que le confort en course. L’accroche est aussi de la partie pour ce modèle montagnard grâce à une semelle extérieure caoutchoutée Vibram® Megagrip. De quoi sprinter avec le même élan, du premier au dernier kilomètre. En magasin le 1er juillet au prix de 160 euros.

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Découvrez la Hoka Rocket X



Sujet bien féminin, la cellulite. A quoi doit-on ces disgracieux capitons ? Comment faire la peau à sa peau d’orange ? Bonne nouvelle : courir, c’est déjà une bonne solution. Mais faisons le tour de la question. 

Article rédigé par Sandrine-Nail Billaud, paru dans Running Attitude 213.

Un constat amer pour commencer : 9 femmes sur 10 sont concernées au cours de leur vie par la cellulite contre 1 homme sur 50. Pourquoi une telle différence ? La faute aux hormones bien sûr ! Et les principaux coupables sont souvent les ovaires qui produisent des œstrogènes eux même générateurs d’une lipoprotéine-lipase, enzyme responsable du stockage des graisses. Sur le banc des accusés, citons aussi l’hérédité, le stress, le manque d’exercice, les problèmes circulatoires, le tabac les déséquilibres alimentaires… Tous favorisent son apparition.

Les médecins considèrent la fameuse « peau d’orange » comme un phénomène physiologique naturel et normal. C’est un problème esthétique et non pathologique mais… comme elle implique un changement dans la structure du gras situé en surface, sous la peau, cela peut susciter une certaine gêne physique, voire mêmes des douleurs car avec le temps, la cellulite se densifie, ce qui provoque une pression accrue sur les terminaisons nerveuses et une hypersensibilité de la zone affectée. Globalement 3 types de cellulite sont identifiés. Seule la cellulite dite infectieuse est une urgence médicale. 

cellulite running massage
ANR Production-Adobestock

3 types de cellulite. 1/ Adipeuse : molle et indolore au toucher, elle apparaît lorsque l’on se pince la peau et se localise plutôt sur le ventre et les hanches. Ses causes : l’excès de poids et le manque d’exercices. La meilleure solution : se bouger et adopter une alimentation équilibrée. 2/ Aqueuse : peu visible, souple, elle s’accompagne d’une rétention d’eau importante. Dans ce cas, elle s’incruste sur l’intérieur des bras, sur les cuisses, les mollets et même autour des chevilles. Ses causes : des troubles de la circulation sanguine ou lymphatique, avec sensation de jambes lourdes, impatiences, sensibilité aux bleus. La meilleure solution : boire, boire, boire. De l’eau bien sûr.  3/ Fibreuse : elle est dure, douloureuse au toucher, bien installée, elle est plus difficile à déloger des cuisses, des fesses et des genoux. Ses causes : un dysfonctionnement des fibres collagènes (fibrose) qui fixent les cellules sur la peau et les muscles. La meilleure solution : se masser le plus souvent possible.

Comment agir ? 

Disons les choses de suite : il n’y a aucun remède miracle pour s’en débarrasser complètement, à moins qu’elle ne soit très légère. Il existe en revanche de nombreuses façons de l’atténuer et d’améliorer nettement l’aspect visuel de sa peau.

En prévention d’abord. Il convient en premier de lieu de lutter contre le surpoids et de faire un stop tabac. Au quotidien, on veillera à varier sa posture la journée en évitant de rester de longues périodes en position assise. On fera aussi attention aux sources de chaleur qui dilatent les veines alors que le froid les tonifie. Solution de rigueur : une douche froide sur les jambes tous les matins. Sachez aussi que les talons hauts ne sont pas recommandés. 4 à 5 cm maximum car on travaille alors vraiment le retour veineux à cette hauteur. Côté nutrition, la clé c’est de bien s’hydrater : 2 litres par jour d’eau (tisanes, boissons drainantes non sucrées). On peut en parallèle adopter un régime anticellulite en mettant le paquet sur les fibres et en diminuant sa consommation de sucre industriel, de sel, de glucides et de lipides.

La clé, c’est de se bouger 

Quel que soit le type de cellulite, les mesures uniquement diététiques ne pourront pas grand-chose sans la pratique d’exercices physiques. Bonne nouvelle, la course à pied figure dans le top 5 des sports anticellulite. Courir provoque des vibrations qui favorisent l’élimination de la cellulite. En marche rapide 45 minutes par jour, on observe aussi des résultats très efficaces même si cela nécessite un temps de travail plus long pour y arriver. Le top du top, ce sont les sports pratiqués dans l’eau et notamment l’aquabiking qui combine l’action du vélo pour les efforts musculaires et la pression de l’eau pour masser et désengorger les tissus. Autre alternative à tester absolument, l’aquajogging. Pour courir dans l’eau, il suffit d’une ceinture de flottaison qui permet de se « verticaliser » puis on reproduit le mouvement des foulées : affinage de la silhouette garanti.  En complément, on peut aussi miser sur les exercices à haute intensité ; c’est-à-dire des répétitions avec peu de temps de récupération pour cibler cardio et zones à risques de cellulite. Les squats et les fentes sont hyper efficaces, avec l’avantage de pouvoir se pratiquer sans matériel, n’importe où et n’importe quand. 

©Nenetus

Sur quels coups de pouce miser ? 

Ils en existent plusieurs, notamment des méthodes en institut, allant des massages profonds jusqu’à la chirurgie plastique. Mentionnons aussi une technique non invasive, la cryolipolyse, traitement de la cellulite par le froid intense,  qui donnent des résultats prometteurs et peut se mettre en place avec votre dermatologue.

Plus simplement, à la maison, on peut se masser avec des crèmes adaptées, ou mieux, en utilisant une ventouse de massage qui permet de mobiliser efficacement le contenu des capitons et de les atténuer. Attention toutefois, ce petit accessoire est contre indiqué pour les femmes qui ont des petites varices apparentes et/ou souffrent d’insuffisance veineuse. Citons aussi les textiles à effet massant. Chez BV Sport, le cuissard KeepFit associe effet palper-rouler et une compression ciblée. Cela permet d’améliorer le drainage lymphatique grâce à la fragmentation des capitons que provoque l’effet conjugué de la course à pied et du textile. Testé (adopté !) et approuvé. Seul inconvénient : ne pas prévoir de se mettre en jupe juste après une séance car le cuissard laisse des traces du tissu sur la peau. 

Au final, pratique sportive, alimentation équilibrée, hydratation sont déjà les premières armes pour préparer le retour du maillot de bain ! Le sport représente 30% du boulot contre la cellulite. Le tout, c’est de trouver son équilibre entre nutrition et sport en concoctant son programme sportif en fonction de ses préférences et de ses capacités. Un dossard, un défi entre copines, l’aide d’un coach, tout est bon pour grader la motivation et faire fondre vos capitons. 

4 modes d’action anti-capitons.   1/ Déloger la cellulite en cassant « les capitons » pour libérer les graisses et les rendre de nouveaux mobilisables donc éliminables. 2/ Améliorer son retour veineux pour favoriser la circulation sanguine et lymphatique pour mieux éliminer l’eau et les toxines. 3/ Activer le déstockage des graisses par une activité physique adaptée. 4/ Modifier ses habitudes alimentaires pour limiter le stockage des graisses



Notion clé de votre entraînement, le seuil, les seuils sont des niveaux d’intensité de travail, des allures de course. Explications.

Par Jean-Claude Le Cornec, fondateur de SDPO organisation, de l‘Ultra-Trail d’Angkor, entraîneur, membre du bureau Directeur de l’AEIFA.

Il existe en réalité deux seuils. Ces seuils seront déterminés en pourcentage de l’Indice de la VO2 max ou de la VMA. Ce pourcentage de travail sera différent suivant le niveau du coureur qu’il soit débutant, niveau moyen ou confirmé.(voir tableau ci-dessous)

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Afin de connaitre ces seuils, il faudra tout d’abord faire un test de terrain ou de laboratoire. S’il s’agit d’un test de terrain, il faudra extrapoler ces seuils en partant d’une évaluation de la VMA (Vitesse maximale aérobie) ; et s’il s’agit d’un test en laboratoire, il faudra les extrapoler en partant de l’évaluation de la VO2max.

L’évaluation de ces seuils d’une façon précise nécessite la mesure répétitive du taux sanguin d’acide lactique en cours d’exercice. Un micro-prélèvement effectué au niveau de l’oreille permet de connaître cette valeur en même temps que sa VO2 et que sa fréquence cardiaque. Cette mesure s’effectue généralement lors du test d’effort en laboratoire.

courir au seuil
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Aérobie, anaérobie : quelles différences ?

➢ Seuil aérobie – Dans le vocabulaire de l’entrainement physique, récapitulatif de tous les termes utilisés en Médecine du Sport, aérobie se dit d’un processus organique qui se déroule en présence d’oxygène libre. Dans les processus aérobies, l’oxygène se combine à l’hydrogène des molécules organiques contenues dans les aliments – et oxydées dans les cellules vivantes – pour donner de l’eau. Cette synthèse d’eau libère une quantité d’énergie dont une partie se transforme en chaleur, tandis que l’autre s’accumule dans la matière vivante. La quantité maximale d’énergie libérée lors de ces processus est fonction de la capacité aérobie du sujet.

Le seuil aérobie permet à l’athlète d’accomplir un effort en aisance respiratoire de moyenne intensité entre 70 et 80% de votre VMA selon votre niveau. Ce seuil est jugé à 2mmoles de lactates. Courir au seuil aérobie vous permet de trouver le bon équilibre entre l’apport en oxygène et sa consommation.

Ce seuil vous permet de poursuivre un effort longtemps, et doit être développée par des sorties d’une durée variant de 50’ à 1h20 voire de 1h30 en continu (faculté primordiale pour le marathon).

Bien qu’une séance en continu puisse être un bienfait, elle peut vite devenir néfaste si votre allure n’est pas maîtrisée et est trop élevée. Vous risquez d’effectuer un travail dans un autre registre en faisant une séance par exemple au seuil anaérobie. Une accumulation de lactates s’en trouverait alors anormalement élevée.

➢ Seuil anaérobie Cc’est le niveau d’intensité de travail physique à partir duquel les processus aérobies ne suffisent plus à satisfaire le besoin en oxygène des muscles en travail. Se dit aussi d’un processus organique qui se déroule en l’absence d’air ou d’oxygène libre. Dans les processus anaérobies, l’énergie est fournie:

– soit par dégradation de l’adénosine triphosphate (ATP) et de la créatine phosphate; – soit par dégradation des glucides en acide lactique.

Le seuil anaérobie, jugé à 4 mmoles de lactate, se définit comme l’intensité ou la vitesse maximum que le coureur peut maintenir lors d’une course prolongée à la limite extrême de la gêne respiratoire et musculaire. Ce seuil se situe entre 80 et 90% de la VMA selon l’athlète (âge, sexe) et de son niveau d’entraînement.

L’appellation « seuil anaérobie » se traduisant mot à mot « seuil sans oxygène » est assez paradoxal car cela ne signifie pas que l’athlète court ce seuil totalement sans oxygène mais en partie, dû à la production d’acide lactique.

En effet, ce seuil se situe à la limite de l’acidose acceptable pour l’organisme. Nos chercheurs ont constaté qu’une valeur d’un taux sanguin d’acide lactique de 4 mmoles de lactate correspond à la limite supérieure d’une zone où votre corps fabrique alors de l’acide lactique. Cette limite supérieure correspond au seuil anaérobie.

Courir au seuil
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Comment progresser, quels conseils ?

Il en découle donc de ces deux seuils des intensités de travail différents. Pour progresser dans votre sport, l’entrainement consistera à alterner des séances d’entrainement à faible intensité et des séances intenses. Les allures étant différentes, la durée de l’exercice sera aussi différente. Pour vous entrainer dans les bons seuils, connaitre avec exactitude les vitesses de travail relatives à chaque seuil est primordial pour la programmation de l’entrainement. Le but étant bien naturellement d’améliorer ces vitesses, gage de progression et de réussite dans l’objectif chronométrique que vous vous êtes fixé.

Il est aussi vrai que l’entrainement ne se limite pas qu’à ces deux seuils de travail. Car un entrainement bien conduit consiste à développer plusieurs filières énergétiques allant de l’Endurance fondamentale à un développement de la VMA (Vitesse Maximale Aérobie) soit une vitesse de course à partir de laquelle vous consommez le maximum d’oxygène. Chaque entrainement est donc conditionné par :

➢ Son volume (distance, durée, répétitions)
➢ Son intensité (vitesse)
➢ Son activité neuro-musculaire (force et technique)
➢ Sa récupération (période de régénération dans la séance)

Différentes zones de travail à développer :

✓ Endurance
✓ Filière aérobie
✓ La Capacité Aérobie (CA)
✓ Filière anaérobie
✓ VMA (Vitesse Maximale Aérobie)

Examinons de plus près la Capacité aérobie (CA)

Ce seuil se situe à mi-chemin entre le seuil aérobie et le seuil anaérobie. Il correspond à la vitesse utile du marathonien, entre 75 et 85% de la VMA (3mmoles de lactates). Ce seuil est de processus aérobie, donc en parfaite aisance respiratoire et musculaire.
Il permet au marathonien de courir à une vitesse supérieure à celle de l’endurance avec une accumulation négligeable de lactates dans les muscles rapidement réutilisés par le muscle ou par d’autres organes (foie, cœur, rein).

L’objectif de s’entraîner en capacité aérobie est de se familiariser avec la vitesse compétition du marathonien (appelée aussi allure marathon). Ce seuil est utilisé sur toutes les distances, du 800m au marathon, avec, naturellement, des pourcentages de travail différents.

Alors, que veut dire s’entraîner au seuil ?

Nous venons de passer en revu différentes dénominations, maintenant il faut répondre à cette interrogation : que veut dire s’entrainer au seuil ?

Ce seuil de travail correspond à une allure supérieure à celle ou vous étiez en aisance respiratoire et qui pouvait être tenu très longtemps. Le niveau d’effort n’étant plus le même, votre respiration s’accélère ce qui occasionne une dépense d’énergie et une fréquence cardiaque plus importante.
« Courir au seuil » anaérobie permet à l’athlète de maintenir une course prolongée à un rythme supérieur à celui de la capacité aérobie.

Courir au seuil
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Quels objectifs ?

Se familiariser avec les allures compétitions (10km, semi). L’entraînement à ce seuil consistera en une meilleure utilisation de l’oxygène en compétition. Une amélioration de ce seuil vous permettra de reculer le stade de la fatigue (accoutumance de l’acide lactique dans le sang) qui inéluctablement limiterait votre vitesse de course. Les meilleurs athlètes peuvent soutenir 100% de ce seuil sur un semi-marathon.

Quels entraînements au seuil ?

Plusieurs moyens sont à votre disposition. Tout dépendra de votre prédisposition à effectuer ce travail sur une piste ou en nature.
● Sur piste : Par exemple :
– 3 à 4 x 2000m avec une récupération de 3’ à 4’

– 3 x 3000m avec une récupération de 3’ à 5’ (courus suivant le niveau de 85-90% de la VMA)

● En nature:
Si vous avez une préférence pour la forêt question paysage, amorti du sol, ou bien les routes de campagnes pour vous rapprocher des conditions réelles des courses sur route, vous pourrez effectuer des séances telles que :
– 4 x 8’ avec une récupération de 3’
– 3 à 4 x 10’ avec une récupération de 3’ à 5’
– Pyramide descendante :

  • 1 x 12’ récupération 4’ à 5’
  • 1 x 10’ récupération 4’ à 5’ • 1×8’

D’autres schémas peuvent être construits comme par exemple sous forme de pyramide plus courte avec une récupération correspondante à la moitié du temps d’effort entre chaque portion d’effort. (8’- 7’- 6’- 5’- 4’) ou (6’–5′-4’-3’-2’-1’)

L’essentiel sera de varier l’entraînement pour éviter de tomber dans la monotonie.
L’entraînement ira crescendo à l’approche des compétitions préliminaires qui doivent vous servir de réglages.

Quelques précautions…

Vous savez maintenant ce que veut dire « courir au seuil ». En terme de pourcentage d’allure vous avez aussi assimilé que ce pourcentage définit les différentes zones de travail à développer. (voir tableau ci-dessous). Le plus grand danger à « courir au seuil » est de s’adonner un à entraînement excessif en termes de quantité ou à effectuer cet entrainement trop lentement ou trop rapidement. Vous devrez donc maitriser votre allure dans la plage qui se situe entre la Capacité aérobie et le Seuil anaérobie. Qui correspond en exemple pour un coureur de Niveau 1 à 85% de la VMA dans la fourchette basse et 90% de la VMA dans la fourchette haute. Au dessus de cette allure vous basculerez vers un travail de VMA avec une fréquence cardiaque maximale, FCM trop élevée pour ce travail au seuil.



BROOKS sort sa nouvelle Ghost 14, paire très appréciée, qui sera la première neutre en carbone de la marque.

A l’occasion de la sortie de la Ghost 14, Brooks annonce un engagement : à l’avenir, tous les produits Ghost seront neutres en carbone. Presque tous les textiles de la tige ont maintenant été convertis pour contenir au minimum 30 % de polyester recyclé, et beaucoup contiennent déjà 100 % de polyester recyclé.

Compensations carbone

Outre la réduction de l’impact environnemental de ses produits grâce à l’utilisation de matières recyclées, Brooks investit dans des compensations carbone pour des projets qui respectent des critères stricts et luttent efficacement contre le réchauffement climatique, en équilibrant les émissions carbone résiduelles. De plus, Brooks donne également la priorité aux projets qui s’alignent sur la science du climat et conduisent à des co-avantages sociaux et environnementaux clairs.Son fonctionnement est le suivant : penser à un ensemble de balances. Ajouter d’abord une paire de Ghost sur l’une des balances. Cette paire représente toutes les émissions de carbone d’une Ghost 14 : matériaux, fabrication, emballage, distribution, transport et fin de vie. Ensuite, commencer à faire pencher la balance en réduisant les émissions de carbone. Par exemple, en se concentrant sur la conversion de matériaux traditionnels en solutions alternatives recyclées qui produisent moins d’émissions de carbone. 
Enfin, l’entreprise équilibre la balance avec des compensations carbone.

Du côté de cette Ghost 14, quoi de neuf ?


• Amorti 100 % DNA LOFT : sur l’intégralité de la semelle intermédiaire, pour des foulées encore plus douces 
• Construction simplifiée de la semelle intermédiaire: la semelle intermédiaire souple et le Segmented Crash Pad s’associent pour offrir des contacts au sol plus doux, du talon aux orteils pour des transitions plus fluides
• Utilisation stratégique de la technologie 3D Fit Print : le 3D Fit Print équilibre l’élasticité et la structure pour que la chaussure s’ajuste confortablement au pied, permettant aux runners d’oublier les kilomètres.

Cet été, Brooks vous challenge avec son Run happy Tour.



Quatre paires et une même sensation : plus de vitesse pour la nouvelle gamme du modèle primé Endorphin. Dans le lot, un premier modèle trail.

Cette nouvelle collection Endorphin, conçue avec des athlètes élites et validée par de nouveaux records, reprend la technologie signature de la marque, SpeedRoll. Pour la toute première fois, cette technologie est mise à l’épreuve du tout-terrain avec l’Endorphin Trail.

Avec une coupe ajustée, un maintien talon amélioré et l’amorti ultra-léger Pwrrun de la marque, toute la collection Endorphin offre une sensation de maintien pour une performance plus sûre, efficace et sans effort sur route ou chemins.

Les quatre modèles Endorphin, et à partir de cet automne, toute la gamme Performance de la marque, contiennent une tige en matériaux recyclés.

Dans cette gamme donc, l’Endorphin Pro 2 (220 euros) pour une vitesse illimitée ; l’Endorphin Speed 2 (180 euros), primée, pour l’entrainement et les compétitions, les séances rapides et les sorties longues ; l’Endorphin Shift 2 (150 euros) avec une stabilité profilée et enfin, l’Endorphin Trail (180 euros) qui emmène la vitesse à un tout autre niveau… sur les sentiers.

L’Endorphin Trail en bref

Technologie SpeedRoll propulsant le coureur vers l’avant sans effort, amorti ultraléger Pwrrun, filet en mesh durable, chausson à ajustement rapide pour protéger de la saleté et des débris, technologie FormFit épousant le pied, semelle extérieure Pwrtrac mince mais résistante sur toute la longueur pour une traction sur les surfaces rugueuses et inégales pour cette paire tout terrain qui affiche un drop de 4 mm et pèse 295 g en pointure homme.



Vous souhaitez progresser sans avoir à tourner en rond sur une piste d’athlétisme à faire des séries de X fois 200, 300, ou plus ? Essayez ces 5 séances variées pour vous challenger. A tester n’importe où ! 

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Par Jean-Claude Le Cornec, fondateur de SDPO organisation, de l‘Ultra-Trail d’Angkor, entraîneur, membre du bureau Directeur de l’AEIFA.

Vous êtes nombreux à appréhender le travail de VMA, pourtant indispensable à votre progression. Vous êtes aussi nombreux à ne pas disposer d’un stade à proximité. Bonne nouvelle, progresser sans mettre les pieds sur un stade, c’est possible. Il s’agit avant tout de ne rester pas dans une routine qui consiste à courir de manière systématique à allure régulière. Pour cela, une notion clé : la variété qui sera synonyme de plaisir au fil de vos sorties. Changez de rythme, fractionnez vos efforts (allures), confrontez-vous à différents profils en alternant parcours plats, vallonnés, côtes sur bitume ou en nature.  Varier, c’est la meilleure façon de progresser, on ne le dira jamais assez. 

Après nos conseils pour débuter en courant une fois par semaine, deux fois par semaine ou même trois fois, nous vous vous proposons 5 séances à effectuer en nature. 

1 – La « sortie dite progressive » 

Comme son nom l’indique cet entraînement se fera progressivement. Cela consiste tout simplement à augmenter graduellement votre vitesse de déplacement. Cette séance ne dispose pas de temps de repos ou de récupération comme vous pourrez l’avoir sur une séance type de VMA. L’avantage, c’est que cela permet vous familiariser avec la gestion d’effort. En effet sans maîtrise de cette gestion d’effort vous n’irez pas loin dans la séance. 

• Commencez par une allure cool sur 20’ et passez progressivement à votre allure au seuil aérobie pendant 40’, c’est-à-dire une allure que vous pouvez tenir aisément). Passez ensuite un autre palier en capacité aérobie (CA), c’est-à-dire une allure qui se reproche de l’allure que vous pouvez tenir sur un semi-marathon, pendant 20’. Pour finir, au seuil anaérobie sur 10’, à une allure que vous pouvez tenir en compétition sur un 10 km. 

Récapitulons : 20’ faciles+ 40’ (seuil aérobie) + 20’ CA + 10’ au seuil anaérobie
Cet entraînement à allure progressive peut être effectuée de différentes façons suivant vos objectifs. Une constante : commencez toujours par une allure en aisance respiratoire. Sur ce modèle, vous pouvez par exemple enchaînez 40’ à allure marathon et finir à allure semi-marathon sur 20’. Toujours suivant vos objectifs, vous pouvez commencer par 60’ en aisance respiratoire (seuil aérobie) puis enchaîner sur 40’ à allure marathon pour finir 5’ vite à la sensation.  Vous pouvez aussi vous fixer d’autres objectifs personnels, au gré de vos envies. Un conseil toutefois : après 40’ à 50’ au seuil aérobie, augmentez l’allure tous toutes les 10’ pour finir à 100% sur le dernier kilomètre. 

Cette séance peut être aussi courue à la « sensation », en augmentant votre vitesse crescendo. C’est un excellent exercice pour mieux se connaître, mieux appréhender les changements d’allures et surtout renforcer votre niveau de confiance pour aborder la compétition. Mais attention, comme exposé quelques lignes plus haut il faudra bien gérer votre effort, pour pouvoir aller au bout de la séance. 

2 –  La séance mixte

Cette séance a le double avantage de travailler dans deux filières énergétiques différentes lors de la même sortie. Bien pratique pour les coureurs qui ont un nombre de séances d’entraînement restreint dans la semaine. Cette mixité de travail se fait déjà dans les séances avec cumul du seuil aérobie et anaérobie ou encore avec cumul du seuil aérobie et travail en capacité aérobie (vitesse utile marathon). 

Dans ce cas présent, vous allez cumuler une séance VMA placée en début de séance avec votre séance quantitative ou qualitative. Après un échauffement et quelques lignes droites vous enchaînerez 8 à 10 fois 200m à vitesse maximale aérobie (VMA). Après une bonne récupération de 5’ à 10’ maximum, vous enchaînerez votre sortie aérobie. Ou vous cumulerez avec votre séance programmée au seuil anaérobie ou capacité aérobie (CA). 

Exemples de séances à réaliser : 

  • Échauffement + 8 à 10 fois 200 m – récupération inférieure ou égale au temps d’effort, de 5 à 10’) – enchaînement 4 fois 8’ au seuil anaérobie ou 3 fois 10’ à vitesse 10 km compétition.
  • Échauffement + 8 à 10 fois 200 m  – récup inférieure ou égale au temps d’effort – Récupération de 5 à 10’ – enchainement 3 fois 15’ en capacité aérobie ou 3 fois 20’. (Vitesse semi-marathon ou marathon suivant votre niveau) 

Il ne s’agit que d’exemples. A vous de construire la séance qui conviendra à votre objectif de course. Gardez toutefois à l’esprit que ce type de séance ne pourra se faire que dans un cadre de préparation avec déjà une bonne base de préparation physique. Un rappel toujours utile  « toute séance d’entraînement pour être efficace devra être supportable physiquement et psychologiquement ». 

3 – La séance 2 en 1 

Cette séance en continu cumule un travail qualitatif de rythme ludique tout en développant vos qualités d’endurance. En quoi consiste-t-elle? Après 20’ de footing, enchaînez sans vous arrêter 10 fois 30’’/30’’ à la sensation (30’’ rapide – 30’’ trottées), 10’ de footing + de nouveau 10 fois 30’’/30’’ à la sensation + 10’ de récupération. Cela représente une séance assez courte soit 50’ voir 1h si vous englobez la récupération. Dans l’exécution, il faudra savoir gérer le rythme car si vous courez trop vite vos 30’’ rapides, il ne fait aucun doute que vous aurez du mal à aller au bout. On peut tout à fait l’exécuter en nature avec variation de terrain. 

4 – La séance temps de soutien 

Il s’agira de maintenir le plus longtemps possible une vitesse élevée au maximum de votre puissance aérobie. Cette séance ne pourra se faire que sur une bonne base d’endurance et qu’une fois votre VMA développée. Vous êtes donc « dans la dernière ligne droite » soit celle de la préparation spécifique à l’approche de l’échéance compétition. C’est une séance très dure qui aura le triple avantage de maîtriser vos allures, forger votre mental tout en développant vos potentialités aérobies. Pascal Balducci, entraineur spécialisé dans le trail propose comme séance : 

  • Échauffement + 100 m à vitesse VMA suivi d’une récupération 100 m trottée + 200 m à VMA + 100 m trottée + 300 m à VMA + 100m trottée + 400 m à VMA + 100m trottée. A chaque fois il augmente la distance d’une fraction de 100 m couru à VMA avec toujours 100 m de récupération trottée. 

Comme le mentionne Pascal Balducci, plus l’athlète va loin dans la séance, 600m, 700m, 800m et plus, plus la progression est évidente

5 – La séance 10 x 1000 m 

Un peu comme une séance de soutien, cet entraînement en fraction d’effort est surtout réservé pour les compétiteurs ayant déjà un bon niveau de préparation. En quoi consiste cette séance ? Il s’agit d’enchaîner 10 x 1000 m à une vitesse égale ou inférieure de 2’’ à 5’’ à celle que vous pouvez tenir sur un 10 km. La récupération est très courte : 40’’ à 1’ marchée. 

RAPPELS UTILES. Toutes ces séances étant effectuées en nature, il est important de maîtriser les allures.Lors des séances en montée ou sur parcours vallonnés, il est impératif que vous fassiez une priorité aux pulsations correspondantes aux vitesses programmées sur du plat. Trop de coureurs veulent maintenir la vitesse d’entraînement programmée sur du plat sur n’importe quel type de terrain, ce qui est impossible. D’où l’utilisation « intelligente » du cardi fréquencemètre. Pour être plus explicite, 10km/h, 12, 15 ou 16 km/h au seuil aérobie sur un terrain plat ne correspond pas du tout en termes d’effort et au même seuil de travail sur un terrain vallonné, ou sur une montée de 5, 6 ou 7% ! Même chose côté météo : pluie violente, vent, chaleur, cela change la donne ! 



Nouvelle venue dans l’univers des chaussures à plaque de carbone, la Hoka Rocket X est la déclinaison courte distance de la Carbon X. 

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Hoka Rocket X

La petite sœur de la Carbon X2

Après la première version de sa Carbon X (test) sortie en 2018, Hoka a présenté ce printemps sa Carbon X2 destinée au marathon. Sa petite sœur, c’est cette Hoka Rocket X, une paire taillée pour chasser vos records du 5 km au semi-marathon. On retrouve l’un des fondamentaux de chez Hoka avec une semelle très épaisse et donc 5 mm de drop. Elle est très rigide et on sent vraiment la présence de la lame carbone. Son poids est de seulement 209 g en 42, premier indice qui nous met sur la piste d’une chaussure rapide.

L’économie sur le poids se fait donc sur le mesh très fin, tout comme la languette. Adeptes de modèles confortables passez votre chemin d’autant que le chaussant est étroit. Les premiers kilomètres sont déstabilisants : à vitesse moyenne les Hoka Rocket X ne sont pas stables et il faut donc faire très attention à ses chevilles. En revanche la semelle épaisse apporte du confort et du moelleux à tel point qu’on se demande comment on va pouvoir envoyer.

Hoka Rocket X

Hoka Rocket X: un gain de vitesse immédiat !

Et c’est là que la magie opère. A plein régime, la Hoka Rocket X se révèle incroyable et le gain de vitesse est ainsi immédiat, surtout en fractionné. Ainsi, sur une même séance de 30/30 j’ai opposé les Rocket X au Mach 3. Le résultat est sans appel : 10 secondes de mieux en allure (3’ contre 3’10’’). Le manque de stabilité disparaît à grande vitesse et on se sent pleinement en sécurité même sur sol mouillé. La foulée est fluide et la chaussure encaisse ainsi parfaitement les impacts au sol. Mais comme pour Cendrillon la magie n’a qu’un temps. En effet, Hoka garantit l’effet carbone pour environ 400 km en moyenne. C’est mieux que d’autres modèles avec lame carbone et il faudra donc utiliser les Hoka Rocket X à bon escient.

Prix : 160 €

Les + Le look très agressif. Les – Une interrogation sur la durée de vie du mesh.

Amorti : 18/20 – Dynamisme : 19/20 Souplesse : 12/20 Confort : 13/20 Stabilité : 13/20 à faible vitesse et 17 à grande vitesse.

Côté nouveautés, Hoka vient de lever le voile sur une nouvelle paire de trail taillée pour la performance, la Zinal.

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Airbnb et Volvic s’associent pour proposer un séjour dans une mini-maison de verre installée, spécialement pour l’occasion, au cœur de la chaîne des volcans d’Auvergne. Les heureux occupants seront accueillis par Killian Jornet.

Le site naturel chaîne des Puys et faille de la Limagne, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, accueillera un séjour exceptionnel d’une nuit imaginée par Airbnb et Volvic et proposé à deux couples de voyageurs le 18 septembre. Les réservations s’ouvriront le 19 juillet à 9h sur la base du premier arrivé, premier servi.

1€ la nuit et le plein d’activités

Les voyageurs passeront la nuit entourés de 80 volcans dans un « LUMIPOD ». Ce concept unique de mini-maison développé par LUMICENE, une société française basée à Lyon, mêle espace intérieur et extérieur à travers des verrières courbes et coulissantes offrant une vue panoramique à 180°. Au prix de 1€*, la nuit à la célèbre source d’eau minérale naturelle de Volvic comprend :

  • Un appel vidéo de bienvenue de  Kilian Jornet.
  • Une visite guidée par l’équipe sur place pour découvrir la richesse de la biodiversité du parc naturel,
  • Un somptueux dîner pour deux personnes, préparé par le chef étoilé Adrien Descouls.
  • Une séance matinale privée de yoga avec une vue imprenable sur le lever du soleil sur le pic du volcan.
  • Une randonnée au cœur des volcans conçue par Kilian Jornet, ambassadeur mondial de Volvic et hôte sur Airbnb.
  • Un vol en montgolfière avec vue sur les volcans de la Chaîne des Puys***.

* Hors taxes et frais. Les bénéfices seront reversés à la Fondation Kilian Jornet.

*** Sous réserve de bonnes conditions météo.



Le Theragun mini testé face au Jolt mini

Vous n’avez pas pu ignorer l’apparition de ces appareils à percussion, aussi appelés pistolets de massage. Mais au-delà de ce potentiel phénomène de mode, surprise et curiosité passées, il s’avère que ces appareils sont très sérieux et utilisés depuis longtemps sous des formes professionnelles par les masseurs kinésithérapeutes.

Quels sont donc les réels bienfaits et notamment quand on pratique la course à pied de ces pistolets et surtout comment bien le choisir ?

J’ai testé les deux marques les plus vendues du marché mais dans leur forme réduite c’est-à-dire les versions mini de la marque Theragun et la version mini du modèle de la marque Jolt.

Theragun mini

C’est le fameux triangle de Theragun réduit dans sa plus simple expression ! Une prise en main ultra intuitive et une forme lui permettant de bien se caler dans la paume de la main permettent de parfaitement doser la pression appliquée durant votre traitement.

Les résultats attendus sont les suivant : augmentation du flux sanguin et de l’oxygène circulant dans les muscles, réduction des temps de récupération et des courbatures, amélioration des performances sportives, aide à la détente, etc…

La plupart des appareils de type pistolets à percussion proposent :

  • Une préparation musculaire avant une séance de sport
  • Une prévention des douleurs physiques après l’effort
  • Une réduction des tensions musculaires en quelques secondes
  • Une amélioration de la mobilité et l’amplitude des mouvements
  • Une récupération au niveau des tissus musculaires
  • Une diminution des douleurs chroniques (cervicales, lombaires, contractures, raideurs, tendinopathies, fatigue posturale) après avoir pris un avis médical
  • Un relâchement et une détente globale

Pour un échauffement avant une séance de sport, de musculation ou autre exercice physique, il suffit de masser le muscle sur la longueur, une à deux minutes. Par exemple le long des quadriceps, des mollets ou des biceps. Ce même procédé pourra être réalisé après l’effort, pour réduire le temps de récupération !


La forme triangulaire de l’appareil donne accès à toutes les zones du corps. Cela demande un petit temps d’adaptation, mais après plusieurs essais, il devient aisé d’atteindre des zones moins accessibles, même seul(e) (dos, omoplates, lombaires, nuque…)
C’est finalement un outil maniable, léger et facile à positionner selon les besoins. Il manque cependant une notice imagée avec l’appareil pour en donner toutes les positions possibles.

La pulsation est intense mais pas douloureuse : il suffit de maintenir l’appareil sur une zone ou de le passer le long des muscles douloureux : un vrai effet décontractant et relaxant. Rien à voir avec une caresse délicate, qu’on se le dise, mais ça reste très supportable, et ça fait toute la différence avec un massage classique.

Ce petit format de la marque est parfait pour une utilisation nomade et lors de séjours sportifs. Ultra compact, il est doté de 3 vitesses réglables indispensables en fonction de l’usage souhaité : il est possible de régler l’intensité des vibrations par rapport à son corps. La première vitesse est destinée à la relaxation et à un réveil doux des muscles, idéal pour un massage délicat. La 2ème vitesse est adaptée à la récupération ou l’échauffement musculaire ; quant à la 3ème vitesse, il s’agit d’un massage profond et d’une tête. Il est possible d’y ajouter un embout compatible, à retrouver dans la catégorie accessoire du site.

Les plus : la batterie dure vraiment très très longtemps avec surtout un encombrement minimum pour l’emporter partout avec soit. Existe en différents coloris.

Les moins : silencieux mais moins que son concurrent, pas de tête changeable d’origine, maniabilité, manque une notice imagée dans la boite.

C’est un excellent investissement pour un produit nomade (199 €)

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Jolt mini

Avec la volonté de créer un appareil de haute qualité à la pointe de la technologie, Jolt s’est placé comme la première marque de pistolets de massage en France. Soucieux de proposer un produit de qualité, les fondateurs insistent sur le choix de matériaux robustes et des techniques de fabrication pour garantir la performance de leurs appareils.

Là encore, c’est le petit frère du Jolt Bolt c’est-à-dire la version mini qui a été testée, mais cette fois ci mini ne veut pas dire sans accessoire !

Comme pour tous les pistolets de massage, les propriétés avancées pour l’appareil de massage Jolt sont les suivantes et notamment :

  • Pour soulager les courbatures et raideurs articulaires
  • Pour stimuler la circulation sanguine
  • Pour soulager le stress et les tensions musculaires liées aux efforts physiques ou aux postures prolongées
  • Pour masser les nœuds musculaires et les points sensibles en profondeur
  • Pour prévenir les courbatures
  • Pour réduire l’accumulation d’acide lactique dans les muscles
  • Pour améliorer la mobilité articulaire et la flexibilité des tissus
  • Pour fluidifier les œdèmes au niveau des zones enflées
  • Pour participer à la détente et au mieux-être global

La différence principale avec le Theragun tient dans la forme du pistolet de massage mais aussi dans les embouts qui sont fournis avec.
En effet, la boîte de transport contient 4 têtes, chacune ayant une utilité différente et toutes complémentaires les unes aux autres :
– Tête ronde pour les groupes musculaires imposants
– Tête plate pour relaxer tout type de muscle
– Tête cylindrique
– Tête en forme de « U »
pour longer la colonne vertébrale et dénouer les nœuds logés le de part et d’autre des vertèbres.
Mais surtout le pistolet est vendu dans la boite avec une notice photo très simple et très compréhensible pour réaliser directement des séances de massage. D’autres fiches compètes sont à télécharger en ligne sur le site de Jolt pour réaliser des séances sur mesure, adaptées à chaque groupe musculaire, afin de profiter au mieux de l’appareil.




Grâce aux 3 vitesses, il est possible de régler l’intensité des vibrations par rapport à son corps. La première vitesse est destinée à la relaxation et à un réveil doux des muscles, idéal pour un massage délicat. La 2e vitesse est adaptée à la récupération ou l’échauffement musculaire ; quant à la 3e vitesse, il s’agit d’un massage profond.

Adaptée à toutes les utilisations, et grâce à sa forme pistolet, il est très pratique et maniable, d’autant que la poignée est antidérapante et anti-sueur. Une fois chargé, le pistolet portable reste assez léger (environ 420 g).

Les plus : un bruit très faible, une maniabilité excellente et surtout la possibilité de changer de tête de massage, le tarif (199 €).

Les moins : plus encombrant à transporter, autonomie moins importante, pas d’option de couleur pour le moment.

Tarif 199 €

Quelles sont les contre-indications à l’utilisation d’un pistolet de massage ?

Comme pour toutes les pratiques physiques et les appareils dédiés au bien-être, il y a des contre-indications à l’utilisation d’un massage par percussion et dans les cas de figure suivants, il faudra demander conseil auprès de votre professionnel de santé :
> Opérations chirurgicales récentes
> Plaies en contact avec la tête du pistolet
> Grossesse
> Hernie discale
> Diabète
> Personnes porteuses de pacemakers
> En cas de blessure récente de type musculaire
Dans tous les cas, le pistolet de massage ne doit pas être utilisé sur le visage et le crâne, les parties osseuses saillantes (dessus du genoux par exemple), au niveau des organes vitaux et génitaux.

Alors, plus qu’un appareil de récupération, le masseur à percussion s’intègre dans la vie de tous les jours, que l’on soit athlète, sportive ou sportif du dimanche ou courbaturé(e) par une posture de télétravail inconfortable !

Depuis la pandémie, la pratique sportive à la maison ne cesse de faire ses adeptes, tout comme l’intérêt pour les appareils de remise en forme. Entre trois séries de push up et deux séances de yoga, un appareil de massage par percussion est donc tout indiqué !



Le réseau Outdoor Experiences by Rossignol s’étoffe. Il rassemble désormais sur tout le territoire et à nos frontières 40 Stations de Trail, dont 5 petites nouvelles. Faites vos jeux de Mayenne à Bordeaux en passant par la région PACA.

Depuis l’été dernier, l’engouement des français pour les sports de nature ne cessent de grandir. On voit toujours plus de monde sur les sentiers, à pied, en ski ou à vélo. Dans ce contexte, le réseau de destinations sportives Outdoor Expériences by Rossignol s’étoffe encore, dès ce printemps. Côté Stations de Trail, 5 petites nouvelles s’apprêtent à ouvrir leurs portes.

Carte des Stations de trail

Station de Trail Laval (53)


En Mayenne, dans un environnement préservé entre forêt, bocage et châteaux, elle est idéalement située ; accessible en train depuis Paris (1h10), Nantes (2h) et Rennes (25min TGV – 40min TER).
8 parcours tous niveaux dont un urban trail et 2 ateliers trail avec plusieurs points de départs permettront de découvrir la variété des paysages et le patrimoine.
Inauguration le 5 juin lors du May Etik trail. Plus d’infos ICI.

Bon plan :  Stage trail « Il court il court le furet » encadré par Jérôme Garnier, coach trailer pour une remise en forme « spécial TRAIL ». 3 jours / 2 nuits – A partir de 185€ Hébergement en Chambres d’hôtes – Disponibilité toute l’année. Renseignements Laval Tourisme (0)2 43 49 46 46 – Plus d’infos ici

Station de Trail La Sarthe, Terre de Trail (72)


Terre de sportifs, la Sarthe et ses alpes manselles surprend avec ses terrains variés et parfois techniques ! C’est la championne du monde de trail et ambassadrice de la station, Nathalie Mauclair qui a concocté les parcours pour tous les niveaux Ils sont en cours de création, et seront disponibles dès le mois de juin.

Bon plan : la championne propose un stage de trail les 10 et 11 avril. Sorties trail, visites culturelles, détente, conférence et séances bien-être avec les conseils de cette championne. 2 jours à partir de 345€. Hébergement en chambres d’hôtes au Château de Montbraye. Plus d’infos ICI.

Station de Trail de Tourrette-Levens (06)


A seulement 12km de NiceTourette-Levens est un village authentique de patrimoine et d’art, véritable village perché, les parcours de trail sélectionnés offriront de superbes vues panoramiques sur la mer, la montagne et les villages environnants.
Parcours en cours de création. Ouverture prévue courant juin.

Station de Trail de Guadeloupe

Dépaysement garanti et terrain de jeu idéal pour le trail, La Guadeloupe est le 2ème Dom-Tom après La Réunion à se doter d’une Station de Trail. Plages, rivières, forêt, sans oublier le volcan de la Soufrière au cœur du Parc National, l’Archipel permet de varier tous les terrains.
12 parcours et 4 ateliers répartis sur tout l’archipel pour allier effort et réconfort sur cette île aux atouts étonnants qui souhaite attirer les touristes sportifs. A découvrir à partir de novembre 2021.

Station de Trail, Station Nordik Walk et Espace R-Bikes Bordeaux Métropole (33)

Trail, marche nordique, VTT et Gravel, la métropole de Bordeaux mise sur le lien et la proximité entre ville et campagne. Vignobles, marais, parcs, la variété d’ambiance et de parcours surprendra plus d’un sportif.
Une destination idéale pour les locaux qui souhaitent s’évader ou les touristes en recherche d’un séjour alliant sport et visite de la cité. Vélo, trail ou marche nordique, l’offre sportive et touristique se complète parfaitement ! Premiers parcours à découvrir à partir de juin 2021.

Station de Trail, Station Nordik Walk et Espace R- Bikes Pays d’Aubagne et de l’Etoile (13)


Au pays de Pagnol, le Pays d’Aubagne et de l’Etoile invite à visiter l’arrière-pays en vélo (cyclo, vtt, Gravel), trail et marche nordique. Des parcours balisés pour les sportifs qui veulent se lancer sur les massifs du Garlaban et de la Sainte-Baume. Aux sommets, vue imprenable sur la mer et les environs. Premiers parcours dès le mois de mai.



Vous êtes un(e) « coureur(se) du dimanche », abonné(e) à votre sortie dominicale ? Grand bien vous fasse ! Sachez qu’en courant une fois par semaine on peut progresser. Suivez le guide… 

Prendre un moment pour soi, s’aérer, papoter avec les copines, promener Médor… Toutes les occasions sont bonnes pour votre sacro-sainte sortie du week-endd’environ une dizaine de kilomètres et/ou une heure. Même si vous n’envisagez pas d’épingler un jour prochain un dossard parce que le temps ou la motivation vous manquent, il faut toutefois, pour ne pas vous essouffler à la longue, savoir varier les plaisirs. C’est l’une des clés pour progresser et ne pas se lasser. 

©Adobestock

6 conseils pour rester motivé(e)

–  Soyez souple sur le jour choisi. Une réunion de famille vous bloque dimanche prochain ? Pas de panique, sortez la veille, samedi, pourquoi pas très tôt le main avant de commencer le ballet des courses et la dépose des enfants aux diverses activités ? 

– Sortez « groupé ». Motivez des amis sous la forme d’un défi. Cap ou pas cap d’aller courir à 6h30 demain matin ? L’effet de groupe joue à plein. Vous verrez, une fois la séance terminée, vous vous direz : à quand la prochaine virée ensemble ?

– Changez de lieu. On dit non au sempiternel tour du pâté de maisons ou du lac de trumuche, dans le même sens et à la même heure. Ce « running toutou » va casser votre motivation. Aventurez-vous ! Cherchez bien, tout peut être terrain. Une forêt, un parc, un étang, un quartier que vous pouvez aller explorer. Partez au feeling, devant chez vous, sans prendre la voiture. Tiens, et pourquoi ne pas enfourcher votre vélo pour aller voir un peu plus loin ? 

©Adobestock

– Variez les allures et le style de course. Certes vous ne courez qu’une seule fois par semaine mais essayez de changer de rythme, de vitesse, et ce sans dépasser votre seuil maximal c’est-à-dire 80/85 % de votre fréquence cardiaque maximale. 

– Etablissez une feuille de route. « Aujourd’hui, je fais 20 minutes cool, 10 minutes où j’accélère, puis de nouveau 20 minutes cool », « aujourd’hui je bats mon record du tour du lac », «  je rajoute 5 minutes de course », « j’enchaîne 10 fois cette montée d’escaliers », « je fais un tour de stade à bloc. Allez, 400 mètres c’est pas grand chose !». Double bonus avec tous ces petits défis sans cesse réinventés : vous changerez vos habitudes et renforcerez votre cardio. 

– Augmentez la fréquence. On le dit souvent, mieux vaut courir deux fois 30 minutes par semaine, qu’une fois une heure d’affilée. En course à pied, c’est la régularité qui paie. Testez donc les deux sorties par semaine, vous verrez ! Attention, il ne s’agit pas de doubler le volume de kilomètres courus du jour au lendemain – le meilleur moins de se blesser – mais d’ajouter quelques kilomètres progressivement, au fil du temps. En avant !  

©Maridav

Article rédigé par Sandrine Nail-Billaud.

Envie d’aller plus loin ? Retrouvez nos conseils pour progresser en deux séances ou trois séances par semaine.

>> Pour plus de facilité, n’hésitez pas à consulter notre convertisseur de vitesse de min/km en km/h



La première édition du Marathon international à Biarritz aura lieu le 5 juin 2022. Au programme marathon, relais, semi, 12 km et course enfants. Présentation.

À l’initiative de ce premier Marathon international de Biarritz-Pays Basque, le club Biarritz Olympique Athlétisme dote enfin l’agglomération Côte Basque-Adour de la grande épreuve internationale de course à pied qu’elle mérite.« Nous en rêvions depuis des années » souligne Jean-Louis SALHA, Président du Biarritz Olympique Athlétisme. « Notre agglomération ne pouvait passer plus longtemps à côté d’un véritable phénomène grand public doublé d’un enjeu sport/santé, touristique et économique évident. »

Marathon de Biarritz


A l’instar de Deauville qui a lancé son marathon en 2019 avec succès, Biarritz et la Côte Basque cumule les attraits : une image internationale chic et sportive, un patrimoine architectural et naturel exceptionnel, un emplacement géographique accessible et privilégié, proche de grands bassins de population.

Final sur le front de mer

Cinq formules de course sont proposées : marathon, relais 3 ou 4 coureurs, semi-Marathon, 12 km, course enfants et 12 km Marche nordique.

Côté parcours, cela promet. Au départ et à l’arrivée du célèbre stade d’Aguilèra, le Marathon propose un véritable parcours carte postale qui rayonne sur les communes de Biarritz, Bassussary et Arcangues, Arbonne et Bidart.

Le parcours traversera ou passera à proximité de quartiers et monuments emblématiques : l’Eglise de Sainte-Eugénie, le vieux port de pêche, Le phare de Biarritz et ses 73 mètres d’altitude, les villas, le casino, et les grands hôtels, à l’image de l’emblématique Hôtel du Palais, la Cité de l’Océan…

Il proposera un final sur le front d’océan, avec notamment le rocher de la Vierge, le phare de Biarritz et les spots prisés par les surfeurs du monde entier (la Grande plage, la Côte des Basques, le Miramar, le Marbella) …

Les inscriptions pour cette première édition sont ouvertes officiellement à compter du 8 juillet 2021, uniquement sur internet : marathondebiarritz.com



C’est la conclusion d’une étude réalisée par le centre International Longevity Centre, Royaume-Uni (ILC) et la Business School (anciennement Cass Business School).

Basée sur les données d’une période de 180 ans — révèle des différences significatives entre la durée de vie des footballeurs, rugbymen, tennismen, boxeurs, golfeurs, joueurs de cricket, jockeys professionnels, et celle des hommes de la population en général nés la même année : l’espérance de vie d’un sportif est de 13 % plus élevée que celle d’une personne lambda. 

© Adobestock. On sait par ailleurs que ces conclusions sont aussi avérées pour les coureurs à pied !

Selon le rapport intitulé « The longevity of sporting legends », rédigé par le professeur Les Mayhew de la Business School (anciennement Cass), les joueurs de cricket, rugby, golf et tennis de haut niveau ont connu les plus grandes augmentations en termes d’espérance, tandis que les boxeurs et jockeys vivent en réalité moins longtemps que les hommes moyens en Angleterre et au Pays de Galle, après avoir pris en compte les augmentations générales de l’espérance de vie.

Ces nombreuses disparités en matière d’espérance de vie entre les sports peuvent être mises sur le compte du niveau de risque de blessures, des différences de statuts socio-économiques associées à certains sports, des divers niveaux d’éducation et qualités de leadership. En ce qui concerne les capitaines de rugby par exemple, leur longévité est meilleure que celle des footballeurs.

Que du bonus !

Les conclusions du rapport sont les suivantes :

  • Les joueurs professionnels de cricket, rugby, tennis, golf et les jockeys présentent une meilleure espérance de vie aujourd’hui que ceux entre 1900 et 1960. Cela est dû aux améliorations de la sécurité, des modes de vie et du bien-être après leur carrière. Ces dernières années, des modifications des règles en boxe ont été apportées pour réduire le risque de blessure à long terme. Cependant, cela n’a rien changé au fait que la boxe reste un sport classé parmi les plus dangereux par ce rapport, avec des champions de boxe qui vivent historiquement près de 25 pour cent moins longtemps que d’autres athlètes de haut niveau.
  • Entre 1968 – année où le tournoi de Wimbledon s’ouvre aux professionnels – et 2020, les finalistes hommes ont connu une augmentation de leur durée de vie de 25 pour cent. Parmi eux, 50 pour cent étaient toujours en vie en 2020 et 16 d’entre eux étaient âgés de plus de 80 voire 90 ans.
  • Parmi les finalistes de Wimbledon, encore en vie aujourd’hui, 36 pour cent seraient déjà décédés s’ils avaient la même mortalité que celle d’un homme moyen. À titre de comparaison et selon le même critère, on dénombre 16 pour cent de plus de capitaines de rugby anglais, 14 pour cent de plus de capitaines de cricket anglais et 9 pour cent de plus de médaillés de l’Open Championship.
  • Les footballeurs sont plus susceptibles de vivre moins longtemps aujourd’hui que dans les années 1930 et 1940. Cela est en partie dû aux terrains boueux et au poids plus lourd des ballons utilisés à l’époque d’après-guerre ainsi qu’à la hausse du nombre de matchs professionnels, augmentant par conséquent le risque de blessures à long terme à la tête ou ailleurs.
  • Certaines des plus anciennes légendes ont atteint leur apogée au XIXe siècle. Tom Morris, par exemple, a remporté l’Open Championship pour la troisième fois en 1867 à l’âge de 46 ans. Durant l’époque contemporaine, Lester Piggott était âgé de 48 ans lorsqu’il remporta un dernier Derby en 1983, Peter Shilton en avait 40 lorsqu’il fut capitaine de l’équipe de football d’Angleterre pour la dernière fois en 1990 et Roger Federer remporta son dernier titre à Wimbledon en 2017, alors âgé de 36 ans.

D’où notre envie de conclure : le sport, c’est la santé ! Et ce quel qu’il soit et quel niveau qu’on le pratique. L’essentiel, c’est de se dépenser.



Etonnante semelle pour cette Adidas 4D FWD qui est imprimée en 3D. On est conquis par confort de cette paire qui pêche côté dynamisme.

Forcément en ouvrant la boîte, cette semelle façon « spaghetti » étonne. Autre surprise, le poids de 355 g en 44 2/3 (10,5 US). Elle sont très confortables en endurance, mais les coureurs aimant un peu de soutien de voûte plantaire trouveront qu’il y a comme un vide à cet endroit. En revanche, le chausson Adidas habituellement assez étroit est bien plus large.

En accélérant, le dynamisme promis n’est pas flagrant. Il y a  comme une certaine mollesse, peut-être que le poids relativement important participe aussi à ce manque de dynamisme. Un coureur de plus de 80 kg pourrait avoir un avis différent. Il faut vraiment forcer la réception sur la moitié avant du pied pour sentir qu’il se passe quelque chose de plus sportif. Sur piste elles ne seront donc pas dans leur environnement favori, en revanche des entraînements avec variations d’allure (jusqu’à vitesse 10 km) sont largement envisageables.

La semelle imprimée en 3D en grande série pourrait être déclinée dans différentes versions, pour plusieurs profils de coureurs, ce qui pourrait être une voie vers un nouveau type de chaussures, pas totalement sur mesure mais avec différentes propriétés : plus de confort, plus de dynamisme, etc. Ce modèle visuellement étonnant est plus orienté confort et entraînements sur moyennes distances.

Prix : 200 €

Poids : 355 g en 44 2/3 (10,5 US)

Confort : 17/20 – Amorti : 16/20 – Stabilité : 16/20 – Souplesse : 16/20 – Dynamisme : 15/20

Les + : Design étonnant, confort. Les – Manque de dynamisme.

Utilisation : entraînements moyennes distances pour coureurs de tout poids, les coureurs de 80 à 85 kg y trouveront plus de dynamisme




L’organisation met en jeu deux dossards à gagner pour la 36e édition du Marathon des Sables qui se courra du 25 mars au 4 avril 2022.

Première dans l’histoire du mythique Marathon des Sables, la mise en jeu de deux dossards. Pour tenter de gagner son sésame pour le grand bac à sable marocain, il faudra mouiller son maillot en participant au challenge 77. L’idée :  marcher ou courir en moyenne 7 km par jour pendant tout le mois de juillet, soit 217 km (7 km * 31 jours).

217 km jusqu’au 5 août

Pour participer, il suffit de déclarer ses kilomètres parcourus pendant le mois de juillet. Notez que vous pouvez déclarer ces kilomètres en une seule fois (début août), ou en plusieurs fois, au fil de l’eau, durant le mois de juillet. Il est possible de les déclarer chaque jour, chaque semaine, ou de temps en temps, comme vous voulez. L’avantage de déclarer plusieurs fois ses kilomètres est de se voir progresser au relevé des performances durant tout le mois, c’est fun et ça motive (mais aucune obligation) !

Vous avez jusqu’au jeudi 5 août minuit (heure de Paris) pour faire parvenir vos kilomètres, au-delà, les résultats ne seront pas pris en compte.Les résultats seront publiés dans la semaine du 9 au 15 août : tous les participants seront répertoriés avec le nombre de kilomètres effectués.

Un tirage au sort fin août

Parmi tous les finishers du défi (217 km ou plus), l’organisation effectuera un tirage au sort lors du Salon Ultra-Trail© à Chamonix fin août : la personne tirée au sort gagnera le dossard 77 pour le Marathon des Sables 2022 ! (du 25 mars au 4 avril 2022)
Le dossard gagné au tirage au sort n’est pas cessible : si la personne gagnante ne peut participer, il sera remis en jeu lors d’un autre tirage au sort.
Un tirage au sort « de consolation » sera effectué parmi les participants ayant totalisé entre 100 et 217 km, avec à la clé 5 Daily BackPack 25L by MDS ! Joli lot de consolation, non ?



L’épreuve mythique du 42 km du Marathon du Blanc (38 km, cette année, suite aux modifications de parcours liées à la sécurité sanitaire) a rassemblé plus de 1 200 coureurs. En tête, du beau monde et du gros niveau pour cette seule étape française des Golden Trail World Series !

Sans surprise compte tenu du plateau sportif, la bataille a démarré dès le top départ sur les sentiers chamoniards. En témoigne, la moyenne stratosphérique des 3 premiers : Stian Angermund, Davide Magnini et Bartholojev Przedviewski à plus de 11 km/h de moyenne (et une moyenne sur la descente du sommet des Posettes jusqu’au village de Vallorcine soit 900 m D- à plus de 21km/h) !

Hyper-technique

Le parcours de 2630 m de dénivelé positif et 1700 m de dénivelé négatif est considéré comme hyper technique. Il favorise les athlètes montagnards et grimpeurs avec cette particularité unique d’une arrivée en côte (1000 m de dénivelé positif  pour l’effort final) face au Mont-Blanc, à 2000m d’altitude (contrairement à la grande majorité des trails qui se termine en descente). Forts dans ces conditions, Stian le Norvégien et Davide le jeune champion Italien de ski d’alpinisme, ont su tirer profit de cette technicité devant le polonais Bart qui s’est tout de même offert une belle échappée dans la descente exigeante des Posettes.

Victoires norvégienne et suisse

Au final, le Norvégien Stian Angermund termine en 3h18mn 8s devançant l’Italien Davide Magnini de 2mn et le polonais Bartholojev Przedwojewski de 5mn 15.
A l’arrivée, les élites étaient unanimes, le marathon du Mont-Blanc 2021 a été difficile de bout en bout chacun poussant sa propre limite dans les parties qu’il affectionne entrainant les autres à se dépasser toujours plus.

Côté femmes, dès les premiers kilomètres, les favorites ont confirmé leur statut de leader avec des courses vécues bien différemment pour chacune d’entre elles.
En s’installant en tête dès les premières foulées de la course, la suissesse Maude Mathys, grande favorite de l’épreuve, a confirmé toutes les attentes. Forte de son expérience et d’une gestion de course implacable, elle remporte haut la main ce Marathon du Mont-Blanc en 3h51 et 04 sec, signant sa deuxième victoire sur cette course mythique (victoire en 2012)  et un scratch final à la 23ème place. 

Sa benjamine, la Française Anais Sabrié termine à plus de 10 mn sans démériter pour autant pour sa 1ère course internationale grâce à une course intelligente en devançant de 7 mn Blandine L’Hirondel autre grande favorite qui termine dans la douleur (problème de cheville).



Le célèbre 90 km du Mont-Blanc (85 km au réel), première des 7 courses qui ouvrait ce week-end exceptionnel du Marathon du Mont-Blanc, est remporté par le Français Martin Kern et l’Américaine Hillary Gerardi.

Un 90 km de rêve pour un retour à la compétition pour la très grande majorité des coureurs après la disette covid ! Le temps magnifique, les névés encore présents en altitude et les températures clémentes sous le soleil de Chamonix ont offert des conditions optimales aux 596 participants dont 43 femmes pour avaler ce parcours ultra technique de 6020 mètres de dénivelés cumulés, en moins de 24h (barrière horaire). Sur cette course il y a « du technique, du roulant, du raide, de la piste, du single, du froid, du chaud » comme l’exprimait le vainqueur Martin Kern à son arrivée.

Martin Kern au sommet

Le départ donné à 4h du matin à l’Aire des Parapentes fut organisé en 3 vagues  espacées de 10 minutes afin de respecter le protocole sanitaire. Dès le départ une bataille acharnée s’est joué entre les 10 favoris qui sont restés groupés pendant les ¾ du parcours. Martin Kern, très attendu mais pas ultra-favori (14ème cote ITRA du jour), arrache la victoire en affichant un temps de 10h 23 minutes et 11 secondes, devançant de 5mn le jeune (24 ans) Mathieu Delpeuch suivi à 2mn30 du Russe (favori du jour), Dmitry Mityaev.

Côté femme, la tête de course a été menée par l’impressionnante Hillary Gerardi. L’Américaine gagne ce 90 km en 11h 54 min et 11 sec et s’offre le luxe d’un scratch final à la 17ème place, elle est suivie par l’Italienne Giuditta Turini et la russe Ekaterina Mityaeva (qui termine à la même place que son mari !).