Plus de 1 800 coureuses et coureurs ont crapahuté ce week-end dans les Hautes-Alpes en profitant des panoramas hors du commun autour du plus grand lac artificiel d’Europe, le Lac de Serre-Ponçon. Au programme, 4 épreuves de 18 km à 173 km pour le nouvel ultra promis à un bel avenir.
« Profitez de ces moments de partage et des paysages. C’est une magnifique aventure qui vous attend. Vous vous en souviendrez longtemps ». C’est par ces mots que François D’Haene, parrain de cette première édition, lançait les festivités, vendredi 17 septembre, juste avant le départ du 176km. En 2018, l’Ultra traileur français s’était lui-même lancé le défi lors d’une « édition 0 », avec ses compères Alexis Traub et Guillaume Provost.
Partage, solidarité, entraide, c’est sur ces piliers que la formule originale d’un ultra en duo ou en trio a été imaginé par Jean-Michel Faure Vincent et Serge Moro.
Mais ce Grand Trail de Serre Ponçon était également l’occasion de mettre en avant un territoire riche, d’une beauté exceptionnelle, qui offrait l’occasion aux coureurs de gravir les plus beaux sommets de la région. Pic de Morgon (2324m), Dormillouse (2505m), Mont Colombis (1733m), Piolit (2464m), Col de la Coupa (2323m) il y avait de quoi ravir les plus exigeants.
Si cette première édition s’est fait désirer, elle a eu en formidable écho aux yeux des coureurs et des spectateurs ayant vécu ces 4 courses « magiques ». Organisateurs et bénévoles se projettent déjà sur les futures éditions. Avec une formule originale encore améliorée, pour toujours plus de rêves et de paillettes dans les pupilles !
Résultats
Grand Trail de Serre Ponçon 173 km & 10 100m D+ Podium femme 1 – Benedicte Mathieu & Peggy Monge – 38h31’ 2 – Marie Bernabeu & Myriam Muris – 40h15′ Podium homme 1 – Sébastien Nicolas & Ludovic Martin – 29h28’ 2 – Florimond Cahez & Nicolas Firmin 31h23’ 3 – Stephan Bero & Olivier Dawits – 31h57’
https://running-attitude.com/wp-content/uploads/2021/09/CyrilleQuintard-GTSP-2021-3-495x400-1.jpg400495Alice Millevillehttps://running-attitude.com/wp-content/uploads/2023/09/running-attitute-magazine-300x89.webpAlice Milleville2021-09-21 13:35:382023-02-01 19:10:01Lancement réussi pour le Grand-Trail de Serre-Ponçon
Vous rêvez de grimper cette classique ? C’est le moment ou jamais ! D’habitude, les dossards s’arrachent en quelques minutes des mois à l’avance. Cette année, c’est différent, à cause du contexte que l’on connait. Du coup, e l’organisation, la SCO Ste Marguerite, ouvre de nouvelles places à la vente. Sur les 20 000 inscriptions prévues, il reste 5 000 dossards à prendre pour la prochaine édition du 31 octobre. Afin que le retour de Marseille-Cassis se passe dans les meilleures conditions et conformément aux mesures gouvernementales en vigueur, le Pass Sanitaire valide sera exigé pour toute participation à l’évènement.
Pour vous donner envie de grimper le col de la Gineste, retrouvez notre topo sur le parcours ICI.
A un mois de l’édition 2021 du Marathon de Paris (17 octobre), A.S.O ouvre déjà les inscriptions pour l’an prochain, à la date printanière traditionnelle, le 3 avril 2022.
Alors que l’édition 2021 se profile dans un mois, A.S.O annonce déjà la Marathon de Paris 2022, et le retour à la normale. En effet, le marathon de la capital retrouvera sa date habituelle au printemps, le premier dimanche d’avril (3 avril 2022). Les inscriptions viennent donc d’ouvrir ce 15 septembre. Un démarrage anticipé par rapport aux précédentes années. Traditionnellement, les inscriptions pour l’année suivante ouvre au lendemain de l’édition.
Le premier tarif est de 100 euros pour les 10 000 premiers dossards; puis il passera à 110 euros jusqu’au 15 novembre et à 125 euros pour la dernière tranche tarifaire. Cependant, l’organisation annonce qu’en cas d’annulation liée au Covid-19, le dossard sera remboursé.
35 000 coureurs attendus le 17 octobre
Avant cela, environ 35 000 coureurs sont attendus sur les Champs Elysées le 17 octobre prochain pour une édition 2021 singulière. Le même protocole que sur le récent semi de Paris 2021 sera ainsi observé. Des départs par vague de 500 coureurs seront ainsi échelonnés sur plusieurs heures; des ravitaillements seront simplifiés et un peloton bien moins dense qu’à l’accoutumée. Pour comparaison, sur le récent semi de Paris, on a recensé 15 632 finishers, soit deux fois moins que l’édition 2019 (33 843 classés en mars 2019).
https://running-attitude.com/wp-content/uploads/2021/09/marathon-de-paris-2022.jpg7871181Alice Millevillehttps://running-attitude.com/wp-content/uploads/2023/09/running-attitute-magazine-300x89.webpAlice Milleville2021-09-15 14:50:002021-09-21 15:52:45Marathon de Paris 2022 : c’est parti
Numéro 55 pour cette nouvelle Garmin Forerunner bien dotée et facile à dompter, avec GPS et capteur de fréquence cardiaque intégré. Côté fonctions, des alarmes spécifiques pour garder la bonne cadence, un mode PacePro pour viser une distance ou encore un « temps final estimé ». Plusieurs profils sont possibles comme la course sur tapis, la course virtuelle, la natation en piscine, le Pilates, ou encore le HIIT. On peut bénéficier de suggestions d’entraînement personnalisés, d’exercices de relaxation par la respiration et de plans pour préparer un objectif particulier via Garmin Coach. 20h d’autonomie en mode GPS. Parfaite pour débuter et plus si affinités… 200 €.
Hoka Rincon 3
Un bon rapport amorti-poids pour cette paire dynamique avec mousse légère et découpes dynamiques sur la semelle. On apprécie aussi le mesh aéré, et le revêtement en caoutchouc renforcé pour une longévité accrue. Poids : 210 g en 42 / 176 g en 38. Drop : 5 mm. 120 €.
Brillante !
Innovante, cette veste de la jeune marque française Verjari. Elle est conçue avec une membrane phosphorescente. Elle se recharge sous le soleil, la lumière d’une frontale ou d’un téléphone et se met à briller dans le noir. Elle est coupe-vent, imperméable (5 000 Schmerbers, pluie fine à modérée), respirante (3000 MVP), et légère (185 g). Avec poche poitrine pour la compacter. 135 € sur verjari.fr
Altra Paradigm 6
Nouvel amorti Ego Max léger, technologie Guide Rail pour soutenir le médio-pied, ajout d’une nouvelle Innovarch pour aider le placement de pied. Plus de soutien, donc et encore plus de confort pour cette version 6. Une paire toutes distances pour coureur souhaitant s’initier à la foulée avant-pied.Poids : 307 g en 42,5 / 265 g en 38. 170 €
Gilet The North Face Flight Race Day
8 litres de contenance pour ce gilet au tissu résistant et respirant. Il est fourni avec 2 flasques de 500 ml maintenues sur les bretelles grâce à des ficelles. Sa superposition pratique de poches zippées permet d’embarquer ses essentiels, son harnais est facile à régler, et son sifflet peut dépanner. Compatible avec une poche à eau. 149 €.
Kiprun KS500
Elle est née des retours des clients sur les Kiprun Long et Kslight ces deux dernières années. Un condensé d’améliorations pour répondre aux besoins d’amorti et de stabilité. La paire, qui suivra sur toutes distance se démarque par sa polyvalence et son prix. Poids : 282 g en 42 / 239 g en 38. Drop : 8 mm.
Ecran total
Nouvelle solaire taillée pour la performance, avec un design épousant les contours du visage. Avec sa structure sans monture, sa fonction pivotante novatrice et ses multiples plaquettes nasales, cette monture fait dans le sur-mesure. Equipée d’un verre Prizm qui booste couleurs et contrastes.
Oakley Kato Prizm 24K, 270 €.
Adizero Adios Pro 2
Dernière innovation Adidas, cette paire taillée pour la vitesse, avec deux épaisseurs d’amorti Lightstrike Pro et tiges en carbone EnergyPods pour un retour d’énergie inédit. Tige en polyester partiellement recyclé, semelle extérieure Continental pour l’accroche, et dispositif antidérapant au talon. A réserver aux compétiteurs ! Poids : 215 g en 42. Drop : 10 mm. 220 €
Lumière !
Du nouveau pour cette lampe ventrale imaginée Décathlon. Fini les piles, elle fonctionne désormais sur batterie rechargeable intégrée dans le boitier. Plus de harnais, elle s’accroche à la ceinture. Comme le faisceau est accroché plus bas, il oscille beaucoup de droite à gauche, avec un éclairage plus rasant qui permet de mieux distinguer le relief.
https://running-attitude.com/wp-content/uploads/2021/08/hoka-rincon3-m-2.jpg12981600Alice Millevillehttps://running-attitude.com/wp-content/uploads/2023/09/running-attitute-magazine-300x89.webpAlice Milleville2021-09-13 16:42:002021-10-26 18:55:29Matos : nos coups de coeur de la rentrée
Le Run2K challenge, défi tous terrains lancé par la Fédération Française d’Athlétisme fait son retour dans les clubs de toute la France du 15 au 25 septembre avec tests sur 2 000 m, conseils de coaches et champions.
Chacun y trouvera son bonheur. Quel que soit le terrain, quel que soit l’objectif, et quel que soit le chrono à l’arrivée, le Run2K challenge rassemblera les runners de tous poils, du 15 au 25 septembre, au sein des clubs d’athlétisme dans tout l’Hexagone et dans les outre-Mer. Comme en 2020, le concept est simple : les coaches de la Fédération et de ses clubs accueilleront tous ceux qui le souhaitent, licenciés ou non, pour se tester face à un chronomètre, sur un parcours de 2 kilomètres.
Tous les participants auront alors la possibilité d’échanger avec les entraineurs certifiés FFA, de bénéficier de deux séances d’essais gratuites dans un club FFA, d’obtenir un plan d’entrainement personnalisé sur jaimecourir.fr et de tenter de remporter un bon sur I-run.fr.
« Le concept peut se décliner à l’infini : 2000 mètres à parcourir, et 2000 façons de le réaliser, expliqueAdrien Tarenne, responsable du développement du running à la Fédération Française d’Athlétisme. Sur un stade en tartan, sur un parcours santé, en forêt, en montagne, dans un parc ou même sur une place en pleine ville, n’importe quel terrain de jeu peut convenir. »
Les raisons de se lancer dans ce défi sont également multiples : jauger son état de forme pour les coureurs confirmés, se mesurer à ses potes dans une mini-compétition, évaluer ses capacités physiques, voire tester sa VMA pour les débutants ou apprentis, ou simplement se lancer un challenge personnel pour ceux qui ont l’habitude de pratiquer une autre discipline.
UN ACCOMPAGNEMENT DE HAUT NIVEAU
Ce sera le cas pour Kevin Drila, par exemple, puisque le champion de France espoirs du triple saut sera présent à Gravelines le 22 septembre pour affronter le chrono. Mais aussi pour Stéphane Sageder, attendu le 18 septembre au club d’Athlé Durance Luberon Verdon, près de trente ans après avoir disputé les Jeux olympiques de Barcelone en 1992 en… haltérophilie !Si 2000 m est la distance minimum exigée, il n’est pas interdit de faire plusieurs fois le challenge, de l’inclure dans un effort plus long, ou dans une séance de fractionné. Dans tous les cas, des coaches diplômés de la FFA seront là pour vous accompagner et vous guider dans la gestion de votre effort, et seront parfois même épaulés par des champions. Ainsi, Jimmy Gressier, sélectionné aux Jeux olympiques sur 5000 m cet été, distillera son expertise à Boulogne sur Mer le 23 septembre, Morhad Amdouni, récent champion de France du 10 km, prodiguera ses conseils à Val d’Europe le 25 septembre.
https://running-attitude.com/wp-content/uploads/2021/09/run2k_bordeaux_14.jpg12801920Alice Millevillehttps://running-attitude.com/wp-content/uploads/2023/09/running-attitute-magazine-300x89.webpAlice Milleville2021-09-10 11:40:552021-09-10 11:57:28Run 2K Challenge : rendez-vous dans les clubs de running !
Le traileur-montagnard corse et ancien recordman du GR20, Guillaume Peretti et son ami Jean-François Hautin ont réussi mercredi leur traversée intégrale du massif du Cinto en alpi-running soutenus par leurs partenaires Compressport, Polar et Scarpa.
Cet itinéraire qu’ils ont nommé l’Altavia « La haute voie », est la plus évidente et la plus aérienne en Corse. La traversée intégrale de toute l’arête dorsale du massif du Cinto cumulait 45 km et 6000mD+. Le duo l’a traversé en 14h25. Un chiffre qui ne reflète qu’à peine la technicité et l’engagement de l’itinéraire.
Guillaume a répondu à quelques questions postées par son sponsor, Compressport….
Quel était le parcours ? l’itinéraire ? Est-ce que cela avait été fait ? Et dis-nous en plus sur la technicité et l’engagement du parcours…
Le parcours est tout simplement l’intégralité du Massif du Cintu de l’est à l’ouest, précisément de Croce d’arbitro (un col routier entre le village de Popolasca et Castiglioni) au Col de Vergio.Elle passe par les sommets les plus connus comme justement le cintu, punta minuta, paglia Orba…Nous avons imaginé un itinéraire typé exclusivement Alpirunning qui consiste, à ne pas utiliser de matériel d’alpinisme, il y a quand même beaucoup de passages très alpins avec des voies cotées de 3a à 5+, avec des rappels qui devaient être obligatoires mais après reconnaissance nous avons réussi à passer outre. Il y a aussi de longues courses d’arrêtes.Il faut dire que l’itinéraire n’avait jamais été réalisé d’une seule traite. Plusieurs montagnards confirmés, comme Marc Constant, avaient réalisé une traversée assez similaire, plus courte et surtout en validant absolument tous les petits sommets et pointes de la traversée. Lui-même avait réalisé cette même traversée en hiver (ça a été une source d’inspiration pour notre projet de l’Altavia).Avec notre vision de l’alpi running, deux ou trois sommets n’ont pas été réalisés, pour cause de cotation d’escalade trop élevée et la présence de rappels trop importants et impossibles à réaliser sans matériels adéquate.
Pourquoi ce projet ? Quelle importance avait cet itinéraire pour toi ?
C’est un peu pour la continuité de mon parcours de montagnard et trailer, un tracé souvent imaginé par les professionnels de la montagne (guides et accompagnateurs).Mettre en avant autre chose que les grandes traces connues comme le GR20 ou le mare a mare ….Dire qu’il y a beaucoup à faire en alpinisme en Corse.
Pourquoi était-ce important de le faire avec ton ami Jean-François Hautin ?
Jean François a été le compagnon idéal pour ce projet par sa connaissance. De plus, lui-même avait pensé de le faire pratiquement en même temps que moi.C’est une révélation pour nous car nous avons constaté que notre façon de voir la montagne est la même.Vouloir un partage d’effort qui est pour moi maintenant fondamental.
Peux-tu nous décrire un peu la journée ? Quels ont été les moments forts de la traversée ?
La journée c’est très bien passée dans l’ensemble, la première partie était la plus « roulante » j’étais pas mal stressé pour la météo car c’était le seul paramètre incontrôlable.J’ai eu quand même des hauts et des bas durant la sortie et nous avons constaté que la grande difficulté était de garder de la lucidité sur toute la longueur malgré la fatigue. Les moments forts ont été tout d’abord lorsque Julien Soler nous a rejoint sur un des sommets techniques, sa présence m’a beaucoup boosté. Le passage clé a été à Bocca Minuta (qui est un des cols du cirque de la solitude). Par manque d’eau nous avons dû perdre 400 mètres de denivelé pour trouver un point d’eau et donc remonter ensuite. Bizarrement cela m’a donné encore plus de détermination pour arriver au bout. Et bien entendu le dernier sommet avec la satisfaction d’avoir réalisé un rêve ensemble.
https://running-attitude.com/wp-content/uploads/2021/09/alpi-run-corsejustingalant-8.jpg12791920Alice Millevillehttps://running-attitude.com/wp-content/uploads/2023/09/running-attitute-magazine-300x89.webpAlice Milleville2021-09-10 10:05:512023-01-16 15:23:02Corse : la traversée du massif du Cintu par Guillaume Peretti
La Rochelle fête cette année son 30e anniversaire. Le 28 novembre, on retrouvera avec plaisir son parcours très rapide entre centre-ville et bord de mer. Nicolas Mauny, responsable de l’organisation, nous en dit plus.
La Rochelle, c’est un des plus anciens marathons français. On l’apprécie pour le décor, l’ambiance, autant que la qualité de son organisation, qui depuis 30 ans est une association…
Nicolas Mauny : « Oui, nous avons un statut associatif depuis 1991. C’est notre ADN qui va avec la volonté des 60 adhérents de l’association de conserver la même philosophie, en misant sur le partage et la convivialité. Comme association loi 1901, nous ne sommes pas la recherche de profit. Notre droit d’inscription, nous le maintenons le plus bas possible en fonction de l’organisation que l’on souhaite mettre en place. Cette année encore, le dossard était affiché à 56 euros pour le premier tarif et maintenant à 64 euros pour le deuxième tarif, ce qui reste plus que raisonnable par rapport à l’ampleur de l’événement et les dotations que l’on offre à l’arrivée. Depuis toujours, nous offrons l’inscription aux demandeurs d’emplois. Aider des personnes qui sont momentanément sans emploi en leur permettant de participer gratuitement, c’est une valeur qui nous est chère. »
Que prévoyez-vous de particulier pour cette 30e édition ?
« L’objectif c’est de fêter cet anniversaire comme il se doit. On l’a appelé 30e rugissante. Nous avons choisi le thème de la mer avec des animations au départ comme sur le parcours, et une retransmission en direct sur France 3 Nouvelle Aquitaine. Il y aura des animations dans la ville tout le week-end mais aussi sur le village avec une rétrospective des 29 précédentes éditions, des surprises et cadeaux pour les coureurs et les bénévoles. »
L’un des atouts du marathon, c’est son parcours performant qui le classe 2e marathon le plus rapide de France derrière Paris.
« Oui, c’est un parcours « à record », idéal pour ceux qui souhaitent performer. Nous l’avons modifié il y a 3 ans, il ne changera pas cette année car son côté performant plaît beaucoup. En 2019, nous avons eu la 2e performance française sur marathon avec le premier en 2h08’22’’ et la première féminine en 2h29’51’’. Côté statistiques, nous avons de très bons scores avec 4,8% de coureurs en moins de 3h et 53% des coureurs en moins de 4h. »
Pour cette édition anniversaire, La Rochelle, 3e marathon le plus couru de France* passera un nouveau cap avec 8000 marathoniens attendus.
« Oui, cette année, nous avons voulu mettre en valeur le marathon, notre épreuve phare avec 8000 dossards disponibles contre 6300 en 2019. En parallèle, la formule duo, avec un semi pour deux co-équipiers, sera proposée sur la distance. »
Sur le 10 km, vous gonflez aussi le nombre de dossards ?
« Oui, ce sera la 10e édition de ce 10 km. Nous avons prévu 3000 dossards. Cette distance est accessible et pourra accueillir les accompagnateurs ou des coureurs qui n’ont pas l’entraînement pour le marathon. D’ailleurs le circuit de ce 10 km sera encore plus rapide, avec un dernier kilomètre identique au marathon. Pour le final : une descente de la rue du Palais, un passage sous la grosse horloge, sur le vieux port et une arrivée au pied des deux tours de La Rochelle ! »
Décrivez-nous dans les grandes lignes ce parcours…
« Nous avons d’abord un départ atypique qui se fait à proximité du vieux port avec deux départs en sens opposé, de chaque côté du Canal Maubec. Les deux pelotons se retrouvent après 600 mètres. Cela permet de fluidifier les premières foulées. Ensuite, le circuit est tracé en hyper-centre, avec un peu de bord de mer. C’est tout simplement une visite touristique de la ville en deux boucles. Nous avons énormément de public. Le spectateur peut voir 5 fois son coureur sans trop se déplacer ! »
A l’arrivée, au pied des deux tours, une belle récompense avec des huîtres à déguster…
« Oui, la bourriche d’huîtres à chaque arrivant, c’est notre spécialité. Il y aura aussi le traditionnel coupe-vent, qui sera modifié cette année, une belle médaille, et un cadeau surprise pour la 30eédition. »
Jusqu’à quand peut-on s’inscrire ?
Il faut penser à réserver son dossard en septembre car les places sont limitées. Nous sommes sur une bonne dynamique d’inscriptions avec déjà 55% d’inscrits 2020 ayant opté pour le report de leur dossard cette année.
Si l’événement devait être annulé à cause du contexte sanitaire, vous avez déjà annoncé des mesures. Expliquez-nous.
« Nous avons donc déjà communiqué qu’en cas d’annulation, nous proposerions soit le report du dossard sur 2022, soit le remboursement intégral du dossard sans pénalités (au plus tard 31 janvier 2022), soit la possibilité de faire un don à l’association du marathon. »
https://running-attitude.com/wp-content/uploads/2021/07/marathon-de-la-rochelle-1.jpg13922094Alice Millevillehttps://running-attitude.com/wp-content/uploads/2023/09/running-attitute-magazine-300x89.webpAlice Milleville2021-09-09 15:08:002022-06-02 10:57:48Le Marathon de La Rochelle fête ses 30 ans
Le Harmonie Mutuelle Semi de Paris s’est déroulé sous le soleil ce dimanche matin en compagnie de 25 000 coureurs heureux de renouer avec la compétition dans les rues de la capitale. Un grand retour marqué par la chaleur.
On l’attendait avec impatience, ce Semi de Paris. On se souvient de la dernière édition annulée en catastrophe, la veille pour le lendemain en 2020, aux prémices de la pandémie. Des milliers de coureurs avaient alors arpenté Paris malgré tout, pour le simple plaisir de courir (voir ICI). Cette fois, on avait bien le dossard sur la poitrine, le pass sanitaire en poche, et le sourire à peine masqué.
Ce dimanche matin ensoleillé, 25 000 coureurs au rendez-vous de ce plus grand semi de France. C’est près de deux fois moins que pour les précédentes éditions, où plus de 40.000 coureurs venus de toute la France et du monde entier s’étaient retrouvés dans la Capitale.
Chaud devant !
Afin d’éviter au maximum les regroupements, dans le respect des gestes barrières, ils se sont élancés en vagues successives de 500 coureurs, entre 8h30 et 11h15. Ce départ bien plus long qu’à l’accoutumée qui a permis de fluidifier au maximum le peloton. Un protocole maîtrisé qu’A.S.O prévoit également de mettre en oeuvre pour le prochain Marathon de Paris prévu le 17 octobre. Vue la météo du jour, les derniers coureurs ont eu particulièrement chaud, avec 28°C enregistrés sur les coups de midi. Ce coup de chaud a fait des dégâts, beaucoup de coureurs étant à la peine en fin de peloton.
Côté parcours, la Place de la Bastille fraîchement rénovée a été au coeur de cette édition, avec un départ depuis le Pont de Sully sur l’île Saint-Louis et une arrivée rue de Lyon, juste après un passage Place de la Bastille. Comme les années précédentes, le peloton a croisé de nombreux monuments emblématiques de la capitale : Bastille, Rue de Rivoli, Hôtel de Ville, Quais de Seine, Bois de Vincennes et son Château ou encore le Pont de Tolbiac, sous un franc soleil.
Chez les élites hommes, les kényans Moses Kibet et Hillary Kipkoech, se sont livré un combat au coude à coude sur toute la distance en franchissant la ligne d’arrivée sur le nouveau site de la place de la Bastille, à deux secondes seulement d’écart.
Moses Kibet réalise le meilleur temps ce matin en 00:59:42 et bat le record de l’Harmonie Mutuelle Semi de Parisjusque-là détenu par son compatriote Stanley Biwott en 00:59:44 depuis 2012.
Le premier Français Florian Carvalho, qui a su remonter au temps dans la dernière ligne droite, termine 4e en 01:01:05 et signe sa plus belle performance de l’année.
Du côté des élites femmes, le meilleur temps est à mettre au crédit de Betty Lempus en 01:05:46. Avec 4 minutes sur Jackline Chepngeno (KEN) elle fait cavalier seul sur la dernière partie de la course.La kényane vient ajouter son nom au tableau des palmarès en établissant le nouveau record de l’épreuve parisienne qui était détenu depuis 2012 par Pauline Njeri (Kenya – 01:07:55).
À noter également la performance de la Française Laurie Sicot qui monte sur la 3e marche du podium grâce à un temps à 01:23:41.
Création d’une course officielle handisport
L’Harmonie Mutuelle Semi de Paris est pour la première fois l’événement support des Championnats de France de Semi-Marathon Handisport. Tout athlète porteur d’un handicap, âgé de plus de 20 ans, licencié compétition athlétisme pour la saison 2021-2022 à la Fédération Française Handisport peut participer.
Le vainqueur fauteuil homme, Abdelfattah El Hyate, remporte le titre de Champion de France et inaugure la relance de la série des trois trophées sur route de cette automne 2021 : semi, 10K (Lyon) puis marathon (Paris).
https://running-attitude.com/wp-content/uploads/2021/09/20210905SMP0028-A.S.O._Fabien_Boukla.jpg6671000Alice Millevillehttps://running-attitude.com/wp-content/uploads/2023/09/running-attitute-magazine-300x89.webpAlice Milleville2021-09-05 12:12:122021-09-06 13:49:14Semi de Paris : une belle reprise
L’équipementier lance une campagne de sensibilisation et d’éducation pour les runners. Le but : limiter le risque de blessure et les aider à choisir les bonnes chaussures.
Chaque année, environ un coureur sur trois se blesse en courant. Pour limiter le risque de blessure, souvent dû à un mauvais choix d’équipement et notamment de chaussure, Asics met en place plusieurs dispositifs pour aider les pratiquants à mieux s’équiper, et ainsi leur permettre de profiter de leur passion sans craindre la blessure. Accompagner tous les coureurs dans leurs pratiques reste une priorité pour l’équipementier japonais. « Le choix de la bonne chaussure n’est pas évident, constate Arnaud Leroux, directeur marketing Asics France. Nous remarquons que seulement 25% des acheteurs font leur choix en magasin en ayant connaissance de leur foulée3. Les autres vont baser leur décisions sur des critères comme le prix ou la couleur, mais pas assez en partant d’abord de leurs propres besoins physiologiques. En tant que leader du marché, nous voulons les sensibiliser sur l’importance de ce choix adapté et les accompagner dans leur pratique. Notre souhait est de les aider à comprendre leurs besoins et ainsi limiter les risques de blessure. »
Des vidéos conseils avec Michel Cymes
Pour mener au mieux cet accompagnement, ASICS s’est associé à Dr Good, regroupement d’experts, médecins, kinés ou encore podologues, autour de Michel Cymes, le médecin le plus connu de France. « Même si le running paraît être l’activité physique la plus simple et la plus naturelle, le plaisir qu’il procure peut vite être gâché par des douleurs liées à un mauvais équipement ou une mauvaise posture, explique Michel Cymes. Aucun pied ne ressemble à un autre, aucune foulée à une autre… Pour se faire plaisir en courant, il faut penser au bien être de ce qui vous fera… courir ! »
Dans Bien dans mes Runnings, Michel Cymes, Estelle Denis ou encore Major Mouvement prodiguent leurs conseils pour améliorer sa pratique de la course à pied et ainsi réduire les risques de blessures (étirements, hydratation, gainage, renforcement musculaire, etc.). Avec aussi la volonté d’insister sur la nécessité de choisir des chaussures adaptées à sa foulée. Et pour chacune des pastilles le même principe énoncé par Michel Cymes : « C’est avec des bonnes habitudes qu’on prend du plaisir et qu’on est bien dans ses runnings ».
Découvrez le premier épisode :
Une analyse de la foulée offerte aux coureurs
Sur le terrain, Asics lancera mi-septembre une nouvelle édition du Asics Running Lab, avec l’objectif d’accompagner près de 10 000 coureurs pour leur rentrée sportive. Les coureurs pourront ainsi bénéficier gratuitement d’une analyse précise de leur foulée et s’orienter vers la bonne chaussure pour réduire le risque de blessures et améliorer les performances. Ils pourront ensuite tester le modèle le plus adapté à leurs besoins dans la gamme Asics.
Pour ceux qui ne pourront pas se rendre sur place, Asics mettra en place un service digital similaire. En 10 minutes et devant leur écran, des podologues détermineront les caractéristiques de leur foulée.
Les dates à retenir :
18 et 19 septembre – ASICS House Paris, 191 quai de Valmy, 75010 Paris
25 et 26 septembre – ASICS House Paris, 191 quai de Valmy, 75010 Paris
2 et 3 octobre – ASICS House Paris, 191 quai de Valmy, 75010 Paris
14 au 17 octobre, Salon du Running, Parc des Expositions, 75015 Paris
https://running-attitude.com/wp-content/uploads/2021/09/asics-et-dr-good.jpg10801920Alice Millevillehttps://running-attitude.com/wp-content/uploads/2023/09/running-attitute-magazine-300x89.webpAlice Milleville2021-09-02 11:07:282021-09-02 11:07:30« Bien dans mes runnings » avec Asics
Obèse hier, marathonien aujourd’hui. Cyril Berros s’est offert une nouvelle vie. Il a repris la main sur son assiette et s’est mis à courir. Depuis, rien ne semble pouvoir arrêter ce Marseillais. Une belle victoire qu’il lie à sa passion pour le running.
Trop c’est trop. 137 kilos sur la balance le 1er janvier 2015. Cyril Berros, 35 ans alors, est mal dans sa peau. « Je ne me supportais plus. Le regard des autres me pesait. Socialement, c’était compliqué. Je n’avais pas beaucoup d’amis. Un soir, je me suis mis à pleurer. Je me suis dit qu’il fallait que j’arrête le carnage. Mon fils avait un an, je ne voulais pas qu’il grandisse en me voyant comme ça, incapable de courir après lui. » C’est le déclic pour ce trentenaire Marseillais, bien décidé à entamer une petite révolution.
Douze mois plus tard, le voilà métamorphosé. Délesté, libéré.78 kilos à la pesée, un large sourire à la clé. Moins 57 kilos en un an, soit environ 5 kilos par mois, une sacrée transformation ! « J’ai perdu 8 tailles. En janvier, je taillais du 58 en pantalon et du XXXL. En décembre, la taille standard M me convenait. C’est devenu bien plus simple pour m’habiller ! », raconte-t-il, ému d’en reparler.
Adieu la malbouffe
Pas d’anneau gastrique ni d’opération chirurgicale pour oublier l’obésité. Juste de la volonté. Pour « décoller », il a d’abord radicalement changé son alimentation. « Fast-food, pizza, soda, tablettes de chocolat, grignotage entre les repas, je mangeais n’importe quoi. Du jour au lendemain, j’ai arrêté de me venger sur la nourriture. J’ai opté pour des aliments sains et équilibrés. Une pomme au goûter plutôt qu’une barre chocolatée, par exemple. C’était dur, mais je me suis raisonné.»
S’est-il fait aider par un nutritionniste ? « Non, personne. Je n’avais pas envie de recevoir de leçons. J’ai simplement parlé à mon médecin traitant, qui me connaît depuis dix ans, de ma volonté de perdre beaucoup de poids. Il m’a dit : c’est très bien, revenez me voir dans un mois’. Je n’y suis retourné qu’un an après, avec 57 kg de moins. Il ne m’a pas reconnu dans la salle d’attente… »
« Le running m’a sauvé la vie »
Avoir réussi un tel défi seul, sans aide, apporte une satisfaction supplémentaire à Cyril qui souhaite que son témoignage encourage : « Si j’ai pu le faire, n’importe qui peut le faire ! » Quand on veut, on peut. Cette devise est un mantra pour ce papa, qui se régale désormais d’activités avec son jeune fils.
Et la course à pied dans tout ça ? « Le running m’a sauvé la vie », lâche-t-il tout de go. « Cela a été mon tiercé gagnant. En m’y mettant, j’ai gagné sur mon poids, sur ma forme, mais j’ai aussi gagné socialement. Je me suis fait un cercle d’amis. Cela m’a aidé. Les runners forment une belle communauté. »
S’y est-il mis d’emblée, au début de sa démarche ? « Non, hors de question, vu mon poids, ce n’était pas recommandé. Les premiers mois, je faisais du vélo d’appartement, une heure par jour. Lorsque je suis arrivé à 100 kilos, en mai 2015, j’ai commencé à courir. Je courais 800 mètres, puis je marchais. Cela représentait 1/10 de la Corniche de Marseille. Aujourd’hui, j’y enchaîne les allers-retours ! Je me souviens que j’étais tout rouge, épuisé, mais je savais ça paierait. Jusqu’en décembre, je me suis accroché et j’ai couru 2 à 3 fois par semaine, même des petites distances. En complément de mon alimentation rééquilibrée, cela m’a permis de perdre 22 kilos ».
Depuis cette petite révolution, Cyril maintient son poids de forme. Même s’il s’autorise parfois quelques excès, il reste raisonnable : « Un carré de chocolat oui mais la tablette entière plus jamais. Je ne veux surtout pas revenir en arrière ! »
Un dossard par mois
En parallèle, il cavale comme jamais. Trois ou 4 séances à l’envie, pour environ 40 km par semaine. Le running est devenu essentiel à son bien-être. Addict oui, il le revendique, mais d’une « drogue » qui n’a que du positif. Les fameuses endorphines. Elles accompagnent sa renaissance depuis trois ans.
Cyril a épinglé son premier dossard sur le Run in Marseille 2016, avec un joli chrono en 47’22’ sur 10 km. Depuis, il a enchaîné avec les semis – 21 officiels et non officiels, courus à l’entraînement au compteur. Son meilleur temps : 1h44’, signé au même « Run in » ce printemps. Le trail ? Il aime aussi et est servi dans les Bouches-du-Rhône.
Mais cette année, celle de ses 38 ans, il a réussit un autre grand défi. Courir un marathon. Celui de Paris, le 8 avril dernier. « Je visais 4h15, j’ai terminé 4h45. Le premier semi s’est bien passé, puis j’ai eu des crampes. J’ai tenu bon jusqu’à la ligne d’arrivée. J’étais tellement fier. J’ai pleuré en repensant à ma vie d’avant, au chemin parcouru », confie le finisher, qui ajoute « j’ai aimé, alors j’ai pris un abonnement. Je me suis déjà inscrit pour l’édition 2019 et j’espère bien approcher les 4h ! ». Compétiteur donc. D’ailleurs, Cyril a battu fin mai son record sur 5 km en 20’50’’. A suivre à la rentrée, une course sur les îles du Frioul le semi Provence Luberon, Marseille-Cassis bien sûr… L’histoire de sa nouvelle vie s’écrit à grandes foulées.
Article paru dans le numéro 191 de Running Attitude.
L’organisation des Templiers proposera un nouvel évènement au printemps prochain, le Tarn Valley Trail, un ultra « artisanal, théatral, canaille, gaillard, dépouillé et déluré » (sic). Ça promet !
Le 6 mai prochain, le Tarn Valley Trail imaginé par Gilles et Odile Bertrand, emblématiques organisateurs des Templiers, vivra sa première édition. Le pitch ? L’intégrale des Cévennes Sud, en 160 km et 6400mD+ , des sources du Tarn aux Grands Causses, en suivant le GR736 Gorges du Tarn en linéaire. Retrouvez le tracé ICI.
De Lozère en Aveyron
Départ de Mas de la Barque en Lozère, arrivée à Millau en Aveyron, et trois « morceaux » choisis proposés :
. Section 1 : la traversée des Cévennes de Mas de La Barque à Florac (44 km (930 m+ et 1800 m-). Soit une longue descente jusqu’à Pont de Monvert pour franchir le Tarn puis belle remontée au Signal du Bouges (1421 m d’altitue) et descente sur Florac et par le col du Sapet.
. Section 2 : la descente des Gorges du Tarn de Florac au Rozier par le fond des gorges au pied de ces immenses falaises et en grimpant 4 fois sur le Causse Méjean. Puis la course bascule (rive droite) sur le Causse de Sauveterre à partir des Vignes au km 107 pour rester en balcon avec passage dans les hameaux troglodytes de St Marcellin et Eglasines.
. Section 3 : la descente de la vallée du Tarn entre Le Rozier – Peyreleau et Millau par un tracé assez proche de celui des Templiers. Au km 135, il faut entamer la longue remontée sur le Causse Noir par la Tour, puis la traversée du causse par Le Sonnac, le village perché de Caylus, La Cresse, Carbassas et bien entendu le passage emblématique à la Pouncho d’Agast (le sommet du Causse Noir !) et Millau soit 26 km pour une arrivée au cœur de ville dans la cour carrée du CREA.
Il est possible de s’inscrire ici. Attention 400 dossards seulement.
https://running-attitude.com/wp-content/uploads/2021/08/tarn-valley-trail.png498850Alice Millevillehttps://running-attitude.com/wp-content/uploads/2023/09/running-attitute-magazine-300x89.webpAlice Milleville2021-08-31 10:05:002021-08-30 20:07:08Un nouvel ultra dans le Tarn
On peut vite basculer dans le surentraînement. Courir trop vite à l’entraînement, effectuer des volumes trop importants… Qui ne l’a jamais fait ? Une fois, ça passe mais à répéter ces mauvaises habitudes… Où se situe la limite ? Comment éviter cet écueil ? Le point avec Jean-Claude Le Cornec, entraîneur.
Qui est Jean-Claude Le Cornec ? Fondateur de SDPO organisation, entraîneur, membre du bureau Directeur de l’AEIFA.
Quand bascule-t-on dans le surentraînement ?
Dès que l’on dépasse les limites que son organisme peut assimiler, tant en vitesse de travail qu’en volume d’entrainement, on entre dans un état de fatigue physique avec comme conséquence directe une stagnation ou à une régression des performances.
Outre les signes précurseurs du surentraînement, on ne peut occulter certains paramètres de la vie courante pouvant s’additionner aux contraintes physiques de l’entrainement qui favorisent la venue du surentraînement. En effet, il faut tenir compte dans votre programmation d’autres fatigues induites telles que celles occasionnées par votre profession, vos horaires de travail, votre vie de tous les jours si vous êtes parents, etc…
From above view of exhausted teen athlete in sportswear resting on track after finishing tough race
Comment reconnaitre les signes d’un entraînement excessif ou surentraînement ?
Cette fatigue excessive ou surentraînement est une première alerte. En effet, d’autres symptômes peuvent suivre, tant d’ordre physique qu’émotionnel comme :
diminution des qualités physiques,
augmentation des douleurs musculaires,
augmentation du rythme cardique,
fatigue,
perte d’appétit,
irritabilité ou des troubles de l’humeur,
insomnie,
perte de motivation,
stress,
voire même parfois une dépression…
Quels sont les effets pour la santé de l’entrainement excessif ?
Ils sont multiples et donnent à réfléchir pour éviter ce surentraînement. D’abord, il peut provoquer des perturbations de l’équilibre entre les contraintes physiques dues à l’effort et l’efficacité du processus de récupération. Ensuite, l’entrainement excessif (surentrainement) engendre un affaiblissement du système immunitaire et des carences vitaminiques qui, rappelons-le sont des substances indispensables au bon fonctionnement de l’organisme. Mais ce n’est malheureusement pas tout ! Les principales sources d’énergie stockées dans l’organisme dont le muscle a besoin, à savoir les glucides et lipides, s’en trouvent considérablement diminuées.
Chez les femmes sportives, un excès d’entraînement peut causer un trouble du cycle menstruel jusqu’à une aménorrhée (un arrêt des menstruations).
Comment surmonter et récupérer d’un surentrainement ?
La seule réponse à donner en priorité est de s’octroyer une longue période de repos. Il faut savoir être patient dans cette phase de récupération, qui pourra durer des semaines voire des mois… Pendant cette longue période de repos et après des examens biologiques, il faudra également recharger l’organisme. Le suivi d’un médecin sportif ou d’un nutritionniste s’avère indispensable pour vous aider au mieux dans cette reconstruction et récupération.
Le meilleur moyen, comme le dirait La Palisse est de ne pas provoquer de surentrainement ! Comment ?
Equilibrez votre entraînement
Equilibrez votre entraînement entre vos phases d’efforts, vos durées d’efforts, vos temps de repos entre chaque effort et enfin vos cycles de récupération et de régénération.
Ne cumulez pas les compétitions
Trois objectifs principaux dans l’année sans pour autant vous priver de participations annexes sont raisonnables. Il vous appartient de les définir. Il est important de souligner qu’ils peuvent être complémentaires et que la distance de la compétition choisie jouera un grand rôle dans sa répétition. En effet, faire trois ou quatre 100 km ou 1 voire 2 marathons par mois en visant un chrono n’est pas la solution idéale. Les mêmes conseils s’adressent aux ultras marathoniens dont les courses dépassent allégrement les 150km.
La récupération
Une fatigue plus ou moins marquée se manifeste en fonction de la charge de travail (compétition ou entraînement). Bien que les limites de cette fatigue soient constamment repoussées par les effets d’adaptation dus à l’entraînement, il n’en demeure pas moins que la récupération est d’une importance capitale. La durée de la récupération se fera en fonction de la séance d’entraînement programmée, de l’épreuve courue et des systèmes organiques sollicités. La récupération dépend aussi en grande partie de la préparation nutritionnelle (glucides, acides aminés…) et hydrique avant l’effort et du ravitaillement quand il est possible pendant l’effort.
Le sommeil dit repos.
Mais qui dit repos dit aussi récupération. On ne dira jamais assez qu’un manque de sommeil nuit à la performance et a des côtés néfastes sur l’organisme. Un bon sommeil mettra ainsi votre corps au repos, vous permettra de récupérer de la fatigue physique et nerveuse accumulée dans la journée. C’est meilleur moyen pour reconstituer les stocks d’énergie pour l’entraînement du lendemain.
La nutrition
On compare souvent le fonctionnement de notre corps à celui d’un moteur d’une voiture. Pour bien fonctionner, dans les deux cas il faut le bon carburant. Celui dont vous avez besoin dans votre cas se trouve ainsi dans votre assiette. Dixit Denis Riché, éminent spécialiste en micronutrition « L’alimentation est un domaine sacré, un domaine affectif, qui peut être parfois difficile à aborder car il s’agit d’une valeur refuge, d’un moment de plaisir, de convivialité. Tisser des liens étroits entre le contenu de notre assiette, d’une part, et les bénéfices à en attendre d’autre part, peut s’avérer complexe. Or l’alimentation et la santé sont étroitement liés ».
Le stress
Une accumulation de fatigue psychologique occasionne un stress négatif et s’additionne ainsi à la fatigue physique. La gestion du stress passe par une connaissance de soi-même. Le danger de l’athlète est de se préoccuper que de l’aspect physique de l’entraînement mais de ne pas savoir faire le vide dans sa tête, penser au passé, trop réfléchir sur ses performances à venir, en oubliant l’essentiel : le présent. En effet, Il faut vivre le moment présent “CARPE DIEM ”, tout en gardant à distance le passé et le futur, mais sans pour autant les oublier.
Bilan biologique
Pour un sportif pratiquant la compétition de façon intensive, suivant ses charges d’entrainement, il s’avère nécessaire d’avoir un suivi biologique pour détecter et éviter toutes carences néfastes à l’organisme. « Mieux vaut prévenir que guérir ». Gardez ce proverbe en tête, cela vous évitera bien des désagréments entraînement….
Savoir raison garder…
En conclusion, si vous manquez de temps pour vous entraîner ou si vous êtes trop fatigué, il vaut mieux annuler l’entraînement s’il n’est pas important, afin de pouvoir recharger les batteries et de bien effectuer la séance importante du lendemain. Il faut donc parfois savoir-faire une sorte de sélection entre les séances d’entraînement, afin de ne pas basculer dans le surentraînement.
Si elle est importante, reportez-la ou inversez-la avec une autre séance, mais en faisant attention de ne pas avoir à la suite deux séances difficiles.N’hésitez pas à couper votre entraînement une petite semaine après une épreuve de longue durée. Ne croyez surtout pas que vous perdez du temps dans le repos salvateur, bien au contraire, cette longue récupération doit faire partie intégrante de l’entraînement.
Des émotions, il y en a eu sur cet UTMB® Mont-Blanc 2021. La 18e édition du sommet mondial du trail a rassemblé près de 10 000 concurrents venant de 90 pays, sur ses 7 formats, allant de 40 km à 170 km pour le fameux UTMB.
Des émotions, déjà de beaux souvenirs après une semaine intense. Avec la PTL® d’abord et son départ de Suisse pour ses héros des temps modernes venus vivre l’aventure d’une vie avec leurs compagnons de cordée. La PTL® et ses chiffres affolant, 300km et 25 000 mètres de dénivelé à réaliser en moins de 151 heures. Pas de classement mais des équipes qui terminent main dans la main, la sueur aux corps, casques accrochés au sac, accolade franche et émue et cet esprit montagne si palpable à l’arrivée.
De l’émotion, il y en a eu sur la MCC avec ses 1000 coureurs venus de la vallée, des partenaires, des bénévoles, et des membres de l’organisation. L’explorateur Mike Horn était lui aussi venu s’essayer à la fête et découvrir le trail running en famille, avec ses filles. Tous se sont accordés à dire que la course était magnifique tant pour l’ambiance que pour son parcours. Et tous retiendront le col de Balme sous les encouragements des bénévoles, le ciel azur, ses panoramas à couper le souffle et tous ces grands moments de fête, comme arrêtés dans le temps.
Sur la YCC, la fougue des coureurs en devenir a fait vibrer les familles venues les acclamer, les badauds venus profiter de l’ambiance festive et bonne enfant. Bravo à Lilian Burnet Vernier et Chiara Tramontana pour leur victoire.
Tristesse sur la TDS
De la tristesse aussi. Dans la nuit de mardi à mercredi, la TDS® a été endeuillée, et avec elle toute la famille du trail running. Ses vainqueurs ont tout de même été célébrés, à la hauteur de leur performance : la Française Manon Bohard et le Norvégien Erik-Sebastian Krogvig, et avec eux l’Italienne Giuditta Turini, la Hongroise Ildiko Wermescher, les Français Benoit Girondel et Arthur Joyeux Bouillon, tous les six sur le podium de la TDS®.
Le départ de l’OCC a remis un peu de baume au cœur des coureurs et des spectateurs, avec son plateau exceptionnel et une météo toujours clémente. À la fin, deux champions se sont imposés pour la première fois sur cette course, la Française Blandine L’Hirondel et le Britannique Jonathan Albon, deux coureurs discrets et si attachants. Mathilde Sagnes (FR), Caitlin Felder (USA), Robbie Simpson (UK) et Peter Engdhal (SE) complètent le podium de cette OCC (56Km et 3500mD+) qui continue d’être de plus en plus plébiscitée par les coureurs.
Thibaut Garrivier s’offre la CCC
S’en est suivi la présentation des élites et la tension était palpable autour de la course reine, l’UTMB®, annoncée le lendemain. Mais avant cela, c’était au tour de la CCC® de battre son plein. De retour de blessure, Thibaut Garrivier a mené une course parfaite et levé les bras en vainqueur sous l’arche après 10h23 d’effort, accompagné par l’Espagnole Marta Molist Codina, elle aussi très émue. Scott Hawker (NZ) et Thibaut Baronian (FR) prendront la pose avec le vainqueur pour cette photo finish de la CCC® 2021 ! Chez les femmes, Abby Hall (USA) et Petra Sevčíková (CZ) seront aussi célébrées et attendues par les photographes et le public pour immortaliser leur heure de gloire, tout comme les centaines de passionnés qui ont continué de franchir la ligne d’arrivée après 27h de course.
Vendredi et le départ de l’UTMB®, l’émotion était à son comble et un vibrant hommage a été rendu au coureur tchèque décédé. Les coureurs se sont élancés pour 170 km autour du Mont-Blanc et avec eux, le public qui les a suivis tout au long du parcours dans une ambiance de liesse populaire : des encouragements tout au long des sentiers, des mains tendues et des « aller, aller » prononcés dans plusieurs langues pour ce beau et grand retour de l’UTMB® Mont-Blanc. En grand favori, François D’Haene s’est imposé et devient ainsi le coureur le plus titré de l’épreuve devant un certain Kilian Jornet. Courtney Dauwalter a elle aussi brillé de mille feux. Après 2019, elle a réussi le doublé avec une facilité déconcertante pour finir 7ème au général et établir le nouveau record de l’épreuve chez les féminines en 22h30. Une performance extraordinaire gravée dans le marbre ici à Chamonix. Camille Bruyas a terminé deuxième pour sa première participation à l’UTMB®, accompagnée par la Suèdoise Mimmi Kotka qui termine enfin cette épreuve qui lui tenait tant à cœur.
https://running-attitude.com/wp-content/uploads/2021/08/l-utmb-fait-partie-des-epreuves-qui-ont-rejoint-le-collectif-evenementiel-sportif-outdoor-durant-la-crise-sanitaire.jpg565848Alice Millevillehttps://running-attitude.com/wp-content/uploads/2023/09/running-attitute-magazine-300x89.webpAlice Milleville2021-08-30 10:53:372021-08-30 13:11:16UTMB : retour sur une semaine riche en émotions
Au 20h45, c’est le temps qu’il aura fallu à François D’Haene pour gagner l’UTMB® 2021. Parti avec les favoris, il s’est détaché dans la nuit pour partir en tête avec l’Américain Jim Walmsley qui finira par abandonner après Courmayeur. Avec 170km et 10 000 mètres de dénivelé, la course aura marqué les organismes des coureurs avec l’abandon d’une bonne partie des favoris au passage en Italie. Aucun coureur n’aura réussi à inquiéter le Français, viticulteur dans le Beaujolais, parti dans sa conquête d’une quatrième victoire historique après celles de 2012, 2014 et 2017. Il devient ainsi le coureur le plus titré de l’UTMB®. Le podium est composé de François D’Haene (FR), Aurélien Dunand Pallaz (FR) et Mathieu Blanchard (FR), un podium 100% français pour la première fois de l’histoire de l’UTMB®. Chez les femmes, l’Américaine Courtney Dauwalter est partie pour réaliser le doublé 2019 et 2021. Elle confirme que les Américaines sont impériales sur le Sommet Mondial du Trail avec 4 victoires à leur actif.
https://running-attitude.com/wp-content/uploads/2021/08/utmb21-utmb-ls-00-1049.jpg565847Alice Millevillehttps://running-attitude.com/wp-content/uploads/2023/09/running-attitute-magazine-300x89.webpAlice Milleville2021-08-29 10:32:002021-11-05 11:47:57François D’Haene s’offre un 4e UTMB
Le Britannique Jonathan Albon et la Française Blandine L’Hirondel, les deux derniers champions du monde de trail running en date (2019), se sont imposés sur l’OCC dans des temps records grâce à des conditions de course idéales.
Les 1200 coureurs et coureuses engagés sur l’OCC se sont élancés ce jeudi 26 août depuis Orsières à partir de 8h15, sur un parcours de 56km et 3500m D+. Rapidement, les représentants du Royaume Uni, Jonathan Albon et Robbie Simpson, ont pris la tête de course pour se livrer un duel à l’issue incertaine jusqu’au terme de l’épreuve.
Si Albon, champion du monde 2019 de trail, prenait l’ascendant dans les descentes, l’Ecossais Simpson – 2e à Sierre Zinal il y a 3 semaines, reprenait le leadership sur les parties de plat, et sur les montées. Ce jeu du chat et de la souris s’est poursuivi au fil des kilomètres.
Dans la dernière montée vers la Flégère, Albon est parvenu néanmoins à revenir sur Simpson, et à le dépasser, en marche rapide. A court d’énergie, Simpson a dû laisser partir Albon dans la dernière descente menant vers la ligne d’arrivée. Champion du monde de trail en titre, quintuple champion du monde de course à obstacles, Jonathan Albon ajoute une nouvelle ligne de prestige à son palmarès, remportant l’épreuve en 5h02:57.
« La course a été intense du début à la fin. Dans la première montée, je ne me voyais pas très beau », aconfié le vainqueur après l’arrivée. « Mais je me suis accroché. Je crois pouvoir dire que je suis désormais revenu à mon meilleur niveau » a ajouté Albon, opéré d’un pied durant la pandémie, et premier Britannique vainqueur de l’OCC. « La lutte fut vraiment intense, et sur la fin, il n’y avait pas une foulée qui ne créait pas une crampe ».
Robbie Simpson termine 2e en 5h05:35, tandis que le Suédois Petter Engdahl complète le podium en 5h08:31. Le premier Français, Thomas Cardin, termine au pied du podium, à la 4e place en 5h14:45, devant l’Américain Hayden Hawks et le Français Nicolas Martin.
Chez les femmes, la lutte fut moins disputée pour la victoire. La Française Blandine L’Hirondel, championne du monde de trail 2019, a survolé l’épreuve enl’emportant en 5h45 et terminant à une impressionnante 20ème place au classement général. La France – et la Lozère – s’offre même un doublé avec la 2e place de Mathilde Sagnes, en 6h07, qui aura résisté jusqu’au bout au retour fulgurant de la Néo-Zélandaise Caitlin Fielder, qui complète le podium féminin en 6h10.
https://running-attitude.com/wp-content/uploads/2021/08/utmb21-occ-ls-00-01731.jpg565847Alice Millevillehttps://running-attitude.com/wp-content/uploads/2023/09/running-attitute-magazine-300x89.webpAlice Milleville2021-08-27 08:29:492021-08-27 08:29:50OCC, les deux derniers champions du monde de trail en vainqueurs
Les escaliers se prêtent à un tas d’entraînements ludiques. Muscler ses cuisses, gonfler son cardio, travailler ses qualités de pieds…Que du bonus !
Le travail cardio vasculaire
Monter les escaliers en courant est plus exigeant que de courir à la même allure sur un terrain plat : évident non ? En effet, face aux marches qui freinent la progression du poids du corps, l’organisme va employer plus d’énergie pour réaliser l’effort de déplacement et le système cardio vasculaire va alors devoir s’adapter. Cela signifie aussi qu’il n’est pas forcément besoin de courir vite dans les escaliers pour atteindre une fréquence cardiaque haute.
Exemple de séance : Monter pendant 20 secondes le plus de marches possible et récupérer 40 secondes en redescendant tranquillement les marches avant de recommencer au même rythme. On peut enchaîner ce circuit 8 fois, puis prendre alors 3 minutes de repos passif, et recommencer une série de 8, voire même une troisième série de 8.. Ce « grand 8 » pique ? C’est normal, c’est que vous bossez bien ! Attention toutefois, comme ce type de séance est fatigant, veillez donc à ne pas programmer de séances très sollicitantes 48h après.
Conseils clés pour plus d’efficacité. Privilégiez toujours la qualité à la quantité. Ne pas s’imposer une trop grosse charge quand on est débutant. L’essentiel, c’est de veiller à la sureté de son geste pour éviter les possibles chutes. Pour débuter, on recommande de travailler sur 15 à 20 marches. Au niveau intermédiaire, un total de 30 marches sera suffisant. Le coureur confirmé pourra lui s’amuser avec 40 voire 50 marches.
Le travail de force et puissance
L’escalier permet aussi de travailler la puissance de ses jambes en sollicitant quadriceps et mollets. En effet sur un travail en endurance, la répétition des poussées va engendrer, certes une fatigue générale, mais aussi une fatigue locale située sur les cuisses et les mollets. Ce travail aura un effet bénéfique sur la tonicité de la foulée, donc sur votre technique de course. Sans compter que l’on pourra aussi travailler la pliométrie, en effectuant des sauts courts et intenses.
Exemple de séance : monter les marches en les sautant une par une dans une position de squat ou en sautant sur un pied ou les deux pieds, toujours en série, avec des répétions et des temps de récupération.
Le travail de vitesse et fréquence
Les escaliers permettent aussi de travailler sa vitesse, en répétant un schéma gestuel à chaque montée de marche. On peut ainsi entrainer la capacité de son muscle à se contracter et à se relâcher à une cadence élevée. En plus, on peut travailler son accélération, qui sera lors très bénéfique pour une course sur un terrain plat ensuite.
Un exemple de séance : monter à une cadence la plus élevée possible, en levant bien ses bras sur une vingtaine de marches, récupérer sur quelques marches, puis recommencer à une cadence rapide
Le bonus : à défaut de consacrer une pleine séance à ses jeux d’escaliers, on peut tout à fait terminer sa sortie en endurance par une petite série d’escaliers. Terminer ainsi en grimpant des marches, en soufflant et en se concentrant sur la dynamique de ces appuis permet de finir sa séance d’endurance sur un rythme cardiaque plus élevé. On mobilise ainsi plus longtemps ses réserves énergétiques, ce qui permet de brûler des graisses.
https://running-attitude.com/wp-content/uploads/2019/10/170409_fw17_run_s02_0154rt.jpg12801920Alice Millevillehttps://running-attitude.com/wp-content/uploads/2023/09/running-attitute-magazine-300x89.webpAlice Milleville2021-08-25 17:11:002021-08-24 13:01:46Comment s’entraîner dans les escaliers
Le marathon de Cape Town a été officiellement confirmé en tant que course candidate aux Abbott World Marathon Majors (AbbottWMM). C’est le premier marathon en Afrique à être nominé.
Cape Town ambitionne de rejoindre le club fermé des Abbott World Marathon Majors, et devrait allonger la liste des « marathons majeurs » avec Tokyo, Londres, Boston, Berlin, Chicago en 2025.
C’est le premier marathon en Afrique a être nominé, « un immense honneur » a déclaré François Pienaar, président du marathon de Cape Town, lors de l’événement d’annonce au Cape Town Stadium.
« Devenir un Abbott World Marathon Major reviendrait à organiser un championnat du monde chaque année, et atteindre ce statut serait un formidable coup de pouce pour la ville, le pays et le continent. L’Afrique abrite les meilleurs coureurs de marathon au monde et nous espérons qu’ils auront l’opportunité de courir un Abbott World Marathon Major à domicile dans les années à venir. » ajoute François Pienaar.
Cette annonce marque le début d’un processus d’évaluation pluriannuel mené par AbbottWMM. Afin de devenir un Major, Cape Town Marathon devra répondre à certains critères pendant trois ans et, en cas de succès, rejoindra un groupe d’élite de courses – Marathon de Tokyo, Marathon de Boston, Virgin Money London Marathon, BMW-BERLIN Marathon, Bank of America Chicago Marathon et TCS New York City Marathon – en tant que nouveau membre du prestigieux Abbott World Marathon Majors en 2025.
Le maire exécutif du Cap, Dan Plato, a déclaré que cette candidature signifiait beaucoup pour Le Cap, l’Afrique du Sud et l’Afrique, et renforcerait encore la réputation de la ville mère en tant que capitale sportive. « Nous sommes fiers d’être l’hôte du premier candidat Abbott World Marathon Majors d’Afrique et d’Afrique du Sud et soutenons de tout cœur le marathon de Sanlam Cape Town dans les années à venir.
« Nous savons que ces années d’évaluation offriront déjà un formidable élan économique pour Le Cap et ses habitants, et nous nous attendons à un afflux annuel d’environ 10 000 athlètes internationaux et leurs supporters dans les années à venir – en particulier une fois que le marathon de Cape Town remportera le marathon mondial Abbott. Statut majeur. Nous sommes impatients d’accueillir davantage de marathoniens récréatifs et d’élite au Cap ; il est temps de montrer au monde comment nous courons un marathon au rythme africain.
Un parcours historique, entre océan et montagnes
Le marathon Cape Town a gagné en popularité pendant la majeure partie de la dernière décennie, avec son itinéraire offrant des paysages spectaculaires sur l’océan et des vues sur les montagnes, tout en passant de nombreuses attractions de la ville, de son célèbre art de rue à ses caractéristiques historiques emblématiques – y compris Hôtel de ville, où Nelson Mandela a prononcé son premier discours public en tant qu’homme libre en 1990. L’évènement a reçu le prestigieux statut World Athletics Gold Label pour la quatrième année consécutive en 2020 – le seul marathon sur le continent africain et l’un des seuls groupes sélectionnés de marathons au monde à avoir ce statut.
La prochaine édition est prévue le 17 octobre. En plus du Marathon de Cape Town, le marathon de Chengdu en Chine est également actuellement une course candidate d’AbbottWMM. Le marathon de Singapour a récemment abandonné le processus.
Bientôt la rentrée et la reprise des courses sur route. Voici nos rendez-vous favoris hors Paris. 10km, semi, marathon, faites vos jeux !
18-19 septembre – Nevers (58) – Marathon de Nevers
Deuxième saison pour ce marathon d’automne qui démarre en trombe par un tour du circuit automobile de Magny Cours. Il bat ensuite la campagne nivernaise, longe le Canal latéral de la Loire et se termine au coeur de la cité ducale de Nevers. Le samedi soir, un ekiden intégralement couru sur le circuit de Magny sera proposé. Egalement un semi et des courses enfants.
25-26 septembre -Chatillon-sur-Chalaronne (01) – Semi et Marathon Bresse-Dombes
Première édition pour ce marathon de l’Ain ! Il formera un « 8 » depuis l’Hippodrome de Châtillon-sur-Chalaronne, longera les étangs des Dombes jusqu’à Neuville les Dames puis passera par des chemins bucoliques jusqu’au village gourmand de Georges Blanc, Vonnas. Le retour se fera en commun avec le Semi Marathon pour revenir sur la belle citée médiévale de Châtillon sur Chalaronne en passant sous la Porte de Villars, les Halles du Marché et finir sur le Champ de Foire en centre-ville. Différents châteaux seront traversés sur le parcours. Également relais, 10 km et courses enfants. L’organisation annonce dégustations et surprises… Plus d’infos ICI.
Patrimoine tourangeau, majestueuse Loire à vélo et bords du Cher : le circuit, varié et performant, fera une boucle autour de la place Anatole France. également 10 km et 20 km aussi plaisants entre ville et fleuve, avec traversée inédite de l’abbaye de Marmoutier. Plus d’infos ICI.
25-26 septembre – Rouen (76) – Seine-Marathon 76
3e saison pour ce rendez-vous rouennais. Au programme, un 5 km #népourbouger et un 10 km courus le samedi soir. Le dimanche matin, place au marathon et au semi. Bords de Seine, forêt, quais, centre historique de Rouen, le circuit s’annonce plaisant au départ de l’hôtel du département. Une formule relais est proposée aux entreprises. Plus d »infos ICI.
25 septembre – Saint-Etienne-les-Orgues (04) THP Running
Il faut s’accrocher sur cette montée sèche de 15 km et 930 mD+ par la route, au départ de Saint-Etienne-les-Orgues à 15h.Un concentré de Haute-Provence que l’on découvre de virage en virage jusqu’au sommet de la montagne de Lure. Plus d’infos ICI.
3 octobre – Le Havre (76) Semi de Normandie
Une boucle autour du Stade Océane pour ce semi qui empruntera notamment les quais du Havre et la promenade de la plage en passant par Sainte-Adresse. L’organisation de cette course d’automne propose également un 10 km et deux marches. Plus d’infos ICI.
10 octobre – Metz (57) – Marathon de Metz
11e édition pour ces courses d’automne messines (marathon, relais et 10 km), dont on apprécie particulièrement tous les à-côtés. L’organisation mise sur le confort des coureurs avec différents services proposés, de la halte-garderie à la transmission TV, en passant par les attentions toute particulières, aux primo-marathoniens. Le circuit courra en Metz et ses monuments, et la campagne avoisinante. On se fait la belle au pays de la Mirabelle ? Plus d’infos ICI.
10 octobre – Rennes (35) – Tout Rennes Court
40e édition pour ce rendez-vous breton très populaire, gratuit depuis son origine. Il regroupe une balade, des courses enfants, 5 km et 10 km tracé sur le macadam rennais. Le semi est lui reporté à 2022.
10 octobre – Val-de-Reuil (27) – Marathon Seine-Eure
Tracé en ligne, le long de la vallée de l’Iton, de l’Eure et de la Seine, ce marathon d’automne haut-normand sera qualificatif et support des championnats de Normandie, tout comme l’ekiden proposé en parallèle. Depuis 16 ans, on l’apprécie pour son circuit très roulant. Jugez plutôt : 37 mètres de dénivelé positif seulement, c’est l’un des parcours les plus plats de France ! Plus d’infos ICI.
17 octobre – Dijon (21) – Marathon des Grands Crus
Au départ de Dijon, et sur la Route des Grands Crus, l’événement mêlera running (le matin) et roller (l’après-midi) sur 21 km ou 42 km. Une belle occasion de découvrir les vignobles des grandes appellations classées au patrimoine mondial de l’UNESCO, le tout ponctué de ravitaillements gourmands avec spécialités locales à déguster. Plus d’infos ICI.
24 octobre – La Londe-les-maures (83) – Les Dix Vins
Escapade entre terre et mer pour ce festival de courses nature : marche, 5 km, 12 km, semi et marathon. On s’élance au bord de la Méditerranée puis on découvre avec enchantement la diversité du terroir londais : champs de vignes, ruisseaux, plages, clairières, sous-bois, reliefs du massif des Maures, propriétés viticoles, caves et châteaux. Plus d’infos ICI.
24 octobre – Cannes (06) – Semi de Cannes
28e édition pour cette course d’automne à label national tracé sur un circuit plat et, en bord de mer, le long de la mythique Croisette. Le 10 km également proposé est aussi qualificatif pour les championnats de France. Plus d’infos ICI.
23 octobre – Chablis (89) – Marathon de Chablis
Dans le cadre de la fête des vins de Chablis, on (re)découvre appellations et spécialités bourguignonnes, avec animations musicales et dégustations au cœur des vignobles. Au choix : marathon, semi, trail de 13,5 km, 2 randos et des courses enfants. Plus d’infos ICI.
13-14 novembre – Deauville (14) – Marathon de Deauville
Deuxième édition pour ce marathon dont la première avait fait sensation. Un parcours roulant passant par Tourgéville, Benerville, Saint-Arnoult avec arrivée sur les planches de Deauville. On peut le courir en relais 4 ou à 2 ou bien participer au semi et au 10 km proposés en parallèle. Plus d’infos ICI.
28 novembre – La Rochelle (17) Marathon de La Rochelle
30e anniversaire pour ce beau marathon et 30 ans pour l’association organisatrice ! Pour l’occasion, 8 000 dossards seront proposés pour le marathon. On l’apprécie depuis trois décennies pour son décor, entre l’hyper-centre-ville et le bord de mer, son circuit très roulant – 53 % des coureurs en moins de 4h ! –, mais aussi son coupe-vent collector et sa bourriche d’huîtres à l’arrivée. 55 % des inscrits 2020 ont pour l’heure opté pour le report en 2021 et les inscriptions vont bon train, mieux vaut donc ne pas tarder à réserver son dossard. A l’affiche également, une formule duo et un 10 km, avec un dernier kilomètre commun au marathon. Un beau final: descente de la rue du Palais, passage sous la grosse horloge, vieux port et au pied des deux tours emblématiques de La Rochelle. En cas d’annulation, au choix : report sur 2022 ou remboursement intégral. Plus d’infos ICI.
19-20 novembre – Beaune (21) – Semi de Beaune
Incontournable ce semi festif organisé en marge de la vente des Vins des hospices de Beaune. Il emprunte les routes vallonnées des vignobles de la Côte de Beaune en passant par Pommard, Meursault et Volnay avant de s’achever au pied de la montagne de Beaune. Animations et dégustations ponctueront la visite. Également, un 10 km avec départ près des Hospices et des courses enfants. Plus d’infos ICI.
20 novembre – Villefranche-sur-saône (69) Marathon du Beaujolais
On arrosera la cuvée 2021 de Beaujolais Nouveau sur ce marathon festif dont la réputation n’est plus à faire. Une belle fête, assurément et plein d’occasions de déguster en chemin, entre Fleurie et Villefranche. Egalement un semi et un 13 km. Plus d’infos ICI.
28 novembre – Nice (06) – Marathon des Alpes Maritimes
42 km de la Promenade niçoise à la Croisette cannoise, sur la route qui borde la Méditerranée pour ce beau marathon que l’on peut se partager en relais ou en duo. Un 20 km est proposé jusqu’à Villeneuve-Loubet. Remboursement intégral en cas d’annulation due au Covid-19. Plus d’infos ICI.
https://running-attitude.com/wp-content/uploads/2021/07/marathon-de-la-rochelle.jpg14142086Alice Millevillehttps://running-attitude.com/wp-content/uploads/2023/09/running-attitute-magazine-300x89.webpAlice Milleville2021-08-23 08:47:002022-01-08 20:47:40Courses d’automne : 20 rendez-vous à ne pas manquer
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