Ce 26 octobre 2025, Francfort-sur-le-Main a vibré au rythme du Mainova Frankfurt Marathon. Entre participation record, temps canons et ambiance électrique, cette 42ᵉ édition s’est imposée comme la plus rapide et la plus populaire de l’histoire de l’événement.
« Jamais nous n’avions vu autant d’engouement. Nous sommes ravis d’avoir atteint ces chiffres. C’est un nouveau cap. Francfort est devenue une capitale du running », s’enthousiasme Jo Schindler, directeur du Mainova Frankfurt Marathon, au terme d’une édition sensationnelle.
Participation record pour le Marathon Mainova 2025
Le cru 2025 a pulvérisé les chiffres : +22 % d’inscriptions par rapport à 2024, avec 17 000 coureurs sur la distance reine et plus de 30 000 participants toutes épreuves confondues (relais, 10 km, courses enfants).
Un record historique qui fait du Marathon de Francfort l’un des plus grands rassemblements sportifs d’Allemagne cette année. Cet engouement confirme la popularité grandissante du marathon urbain et la réputation d’une organisation allemande fluide, festive et exemplaire.
Des performances d’élite dignes des plus grandes courses
Sur un parcours ultra-plat (27,8 m de dénivelé cumulé seulement), les athlètes de tête ont livré un spectacle de haut niveau, malgré un vent sensible en fin de matinée.
Chez les hommes, la domination éthiopienne a été totale. Belay Asfaw s’est imposé en 2 h 06’16’’, devant ses compatriotes Taresa Bekuma et Shura Kitata, après une attaque décisive dans les deux derniers kilomètres.
Même razzia éthiopienne chez les dames : Buze Diriba Kejela a mené la course de bout en bout et franchi la ligne en 2 h 19’34’’, signant le cinquième meilleur chrono de l’histoire du Marathon de Francfort et battant pour la première fois la barre symbolique des 2 h 20.
Ces performances confirment Francfort comme l’un des marathons les plus rapides au monde, juste derrière Berlin et Londres.
Pour ne rien gâcher, l’ambiance a une nouvelle fois été à la hauteur de la légende. Des orchestres de rue, des DJ et des milliers de supporters ont accompagné les coureurs tout au long des 42,195 km.
De la rive du Main aux gratte-ciel du quartier financier, Francfort s’est parée de bleu et blanc, les couleurs de Mainova, le sponsor historique.
L’arrivée, comme toujours, s’est faite dans la mythique Festhalle Frankfurt : un immense hall d’exposition transformé pour l’occasion en arène lumineuse et festive, où les coureurs ont franchi la ligne sur un tapis rouge sous les applaudissements d’un public en liesse.
Francfort, un paradis pour les chasseurs de records
Souvent considéré comme le « cousin de Berlin », le Marathon de Francfort, créé la même année, séduit par la densité de ses finishers sous les 3 heures et par un parcours rapide et roulant idéal pour battre un record personnel.
Entre excellence sportive et ambiance populaire, l’événement 2025 a prouvé qu’il était à la fois une fête du running et un rendez-vous majeur du calendrier international.
https://running-attitude.com/wp-content/uploads/2025/10/Mainova-frankfurt-Marathon-3.png532800La rédactionhttps://running-attitude.com/wp-content/uploads/2023/09/running-attitute-magazine-300x89.webpLa rédaction2025-10-29 10:59:002025-10-29 16:58:00Mainova Frankfurt Marathon 2025 : plus rapide et plus populaire que jamais
Faut-il courir plus… ou courir mieux ? La question fait débat chez les coureurs. Les uns ne jurent que par les longues sorties pour bâtir une endurance solide, les autres misent sur des séances courtes mais intenses pour booster leur vitesse. Deux écoles, un même objectif : progresser sans se blesser. Derrière ce duel, la réalité est plus nuancée.
Pour un coureur amateur, combiner un gros kilométrage et plusieurs séances intensives par semaine relève souvent du défi impossible. Entre le travail, la vie familiale et un temps de récupération limité, il faut généralement faire un choix stratégique.
Les athlètes élites parviennent à cumuler les deux, avec des semaines dépassant souvent les 150 km et plusieurs entraînements spécifiques. Mais pour la majorité des coureurs, vouloir tout faire conduit à la fatigue chronique ou à la blessure. Deux grandes orientations se présentent alors : miser sur l’augmentation du volume ou accentuer le travail de qualité.
Option 1 : le gros kilométrage, carburant d’endurance
C’est la voie qu’empruntent la plupart des marathoniens : accumuler des kilomètres à intensité modérée pour bâtir une base aérobie solide. Elle repose sur un principe : plus on passe de temps à faible intensité, plus on améliore la capacité du corps à utiliser l’oxygène et à brûler les graisses.Un volume d’entraînement plus élevé favorise la progression, à condition que la charge augmente progressivement.
La structure repose donc sur une large part d’endurance fondamentale (zones Z1–Z2) avec au maximum deux séances spécifiques dans la semaine.
Dans ce type de programme, laVMA est très peu travaillée, voire pas du tout. Les séances clés sont plutôt orientées vers des blocs au seuil (Z4) et de l’allure course (Z3–Z4, semi ou marathon).
Le reste du temps ? Des sorties « faciles » qui s’enchaînent… et finissent par payer. Accumuler des kilomètres à basse intensité permet de développer la capacité aérobie.
Apports démontrés
Développement massif des mitochondries et meilleure utilisation des lipides comme carburant (Holloszy & Coyle, 1984).
Amélioration nette de la capacité à soutenir un pourcentage élevé de VMA sur la durée (Seiler & Kjerland, 2006).
Si vos chronos sur semi ou marathon sont très inférieurs à ce qu’ils devraient être au regard de votre VMA ou de vos performances sur 5/10 km, alors il s’agit probablement d’un déficit d’endurance spécifique. Dans ce cas, cette méthode est la plus efficace pour combler l’écart.
Avantages
• endurance musculaire et cardiorespiratoire renforcée, • chronos plus homogènes sur toutes les distances, • risque de surcharge réduit, car la majorité des séances restent modérées, • particulièrement adaptées à la préparation d’un marathon, ultra ou trail long.
Limites
• exigence de temps (6 à 8 heures par semaine), • progrès plus lents sur la vitesse pure, • risque de fatigue si la progression du volume est trop rapide.
Option 2 : la qualité pour maximiser la vitesse et l’intensité
Cette approche séduit les coureurs pressés ou en quête de vitesse. Le principe : réduire le volume total mais augmenter la fréquence des séances exigeantes : seuil, allure spécifique, fractionnés longs ou courts, séances de côtes…Quel est l’objectif ? Maximiser le travail cardiaque et musculaire en un minimum de temps. Pour que cette méthode soit réellement efficace, il faut au minimum trois séances de qualité hebdomadaires.
Idéalement, on y ajoute deux footings en endurance fondamentale. Cela entretient la base aérobie et améliore la récupération entre les efforts soutenus, surtout en préparation de courses longues.
Apports démontrés
Progression rapide de la VO₂max (+5 à +10 % en 6 à 8 semaines) avec un entraînement régulier en intensité élevée (Helgerud et al., 2007).
Résultats plus stables lorsqu’une part significative d’endurance est conservée (Stöggl & Sperlich, 2015).
Si vos performances sur marathon sont déjà proches de ce que vos chronos sur 10 km laissent espérer, cela indique que votre endurance est solide. Dans ce cas, travailler davantage la vitesse de base par des séances variées peut apporter un gain supplémentaire.
Les avantages
• progression visible en peu de temps, • entraînement plus court mais efficace, • variété qui casse la monotonie et stimule la motivation.
Les limites
• charge physique et mentale plus élevée, • risque accru de blessure, • perte de foncier si les footings sont négligés.
Comment choisir votre camp entre volume et qualité ?
Tout dépend de vos points forts et de vos manques.
Si vous manquez d’endurance (écart énorme de temps entre 10 km et marathon) : optez pour le kilométrage. Une grande perte de temps d’une courte à une longue distance montre qu’il faut avant tout travailler l’endurance spécifique. Ajouter des kilomètres, avec un accent sur l’allure course et le seuil, vous fera progresser plus efficacement.
A l’inverse, vos chronos sont homogènes quelle que soit la distance, vous avez la liberté de vous orienter vers l’approche qui vous motive le plus : un travail qualitatif varié ou un gros foncier. Vous pouvez même alterner selon vos cycles d’entraînement.
Quoiqu’il en soit, avant de choisir une méthode, évaluez vos points faibles est une préalable nécessaire. Et n’oubliez pas que l’envie de s’entraîner jour après jour reste le moteur principal de la progression. Le meilleur plan est toujours celui que l’on suit avec plaisir et constance.
https://running-attitude.com/wp-content/uploads/2025/10/volume-qualite-AdobeStock_569590893.jpeg533800Michel Armandyhttps://running-attitude.com/wp-content/uploads/2023/09/running-attitute-magazine-300x89.webpMichel Armandy2025-10-20 07:25:002025-10-17 11:39:48Volume vs qualité : quelle est la meilleure approche pour progresser ?
La fracture de fatigue touche aussi bien le débutant, que le coureur confirmé qui augmente brutalement le nombre, l’intensité et la durée des séances. Le point sur cette fausse fracture qui est un vrai handicap.
La fracture de fatigue touche surtout les coureurs à pied accumulant entraînement et compétitions sans temps de repos suffisant. Cette blessure est donc courante dans le cadre d’une préparation marathon. Il ne s’agit pas d’une vraie fracture, mais de fissures osseuses.
Ces « fissures de fatigue » résultent de l’accumulation des chocs plantaires dont chacun, pris isolément, n’aurait bien entendu aucun retentissement fâcheux. Or, il faut savoir que les structures osseuses se « construisent » sur plusieurs années d’activité.
Ainsi, la charpente du corps est-elle continuellement soumise à l’action des cellules qui fabriquent ou détruisent les substances osseuses.
C’est pourquoi un repos prolongé provoque rapidement une décalcification des os, suivie d’une atrophie (ostéoporose) qui augmente considérablement les risques de fracture. A l’inverse, une suractivité sur un os non préparé, entraîne un remodelage de l’os où « l’usure » l’emporte sur la réparation.
Fracture de fatigue, quel est le diagnostic ?
La plupart du temps, les fractures surviennent au niveau du bassin ou des membres inférieurs : tibia, genou, os du tarse (os du pied), métatarses (os des orteils), fémur, fibula (péroné).
Quelle que soit la localisation de la fracture de fatigue, la douleur se manifeste souvent de manière progressive. La douleur survient d’abord uniquement au début de l’effort et cesse à dès la fin de l’activité.
Plus on pratique, plus tôt la douleur se manifeste. Elle devient de plus en plus intense, au point de devoir cesser sa course. Il est possible qu’un œdème se forme ou une légère enflure chaude au toucher.
Les anomalies radiologiques sont difficiles à déceler au début car le remodelage de l’os est particulièrement fin. La caractéristique essentielle de la fracture de fatigue est le retard d’apparition des signes radiologiques par rapport à l’installation de la gêne douloureuse.
En effet, il faut compter environ deux à trois semaines pour que la radiographie « manifeste » une présence anormale de type fissuration transversale au niveau de la zone sensible.
Augmentation non progressive et soudaine de l’intensité et du volume d’entraînement
Séances de rythme trop fréquentes
Sols durs
Changement brutal de surface : passer de l’herbe ou de la terre à l’asphalte et au macadam
Chaussures trop usées ou inadaptées : manque d’amorti ou semelle trop rigide
Troubles morphologiques : pieds creux, genu varum (jambes arquées), genu valgum (jambes en X), jambes de longueur différente
Reprise accélérée après un arrêt prolongé (blessure, vacances). Des épidémies de fissure de fatigue apparaissent à la rentrée des vacances, en septembre-octobre sur des os qui ne sont plus habitués à des efforts intenses et répétés
Diminution de la densité minérale osseuse (DMO)
Masse grasse faible : un certain taux de masse grasse est indispensable pour transformer les androgènes en estrogènes afin de maintenir la densité osseuse
Arrêt des règles. On parle d’une diminution de la masse osseuse par carence estrogénique. Cette diminution de la densité osseuse devient irréversible quand l’aménorrhée se prolonge au-delà de 2 à 3 ans
Tabagisme
Consommation prolongée de glucocorticoïdes
Médicaments contre les brûlures d’estomac. Les sportifs sont de gros consommateurs d’anti-inflammatoires (AINS). Par ricochet de protecteurs gastriques, pour lutter contre les brûlures digestives des AINS, cela rend plus difficile l’absorption du calcium et fragilise les os
Comment s’en sortir sans grand « temps mort » ?
Pour soigner une fracture de fatigue, l’efficacité du traitement dépend essentiellement du repos de l’os touché. Si les phénomènes douloureux sont très importants, la mise en décharge peut être nécessaire à l’aide de cannes anglaises.
La consolidation est d’autant plus rapide que la prescription d’arrêt de sport de la zone concernée est bien respectée.
Pendant la phase de consolidation, on doit pratiquer des activités portées telles que l’aquarunning ou le vélo. Sans ce protocole, la durée du conflit peut aller au-delà de six mois, alors que, bien traitée, l’affaire doit être réglée en quatre à dix semaines.
https://running-attitude.com/wp-content/uploads/2022/02/douleur-au-pied-c-est-peut-etre-une-fracture-de-fatigue.jpeg8001200Jean-Pierre de Mondenardhttps://running-attitude.com/wp-content/uploads/2023/09/running-attitute-magazine-300x89.webpJean-Pierre de Mondenard2025-09-14 08:54:002025-09-12 17:11:05Fracture de fatigue : symptômes et traitement
Vous avez terminé un semi-marathon et vous songez à présent au marathon ? Voici ce que vous devez savoir avant de vous lancer dans ce beau défi qui commencera des mois avant le jour J.
Augmenter progressivement le volume
Une préparation marathon demande une augmentation du volume d’entrainement en termes de durée de sorties et de nombre de séances. Généralement, après un semi, on ajoute au moins une sortie par semaine à son planning hebdomadaire avec des sorties en endurance fondamentale et des sorties longues qui dureront plus longtemps.
Accepter de courir plus lentement mais plus longtemps
Les séances en endurance fondamentale et en endurance progressive seront la base de votre préparation marathon. Le principe est d’assimiler les séances d’intensité, d’augmenter du kilométrage hebdomadaire sans ajouter de contraintes musculaires.
Il est important de bien respecter les allures afin de ne pas engranger de la fatigue musculaire. Pour certains, l’allure marathon est proche de l’allure en « footing », il faudra alors accepter de courir plus lentement.
Travailler son allure marathon
Travailler votre allure marathon sera une priorité de votre programme avec un focus particulier sur la 2ème partie de la prépa (travail spécifique). Cette allure marathon pourra être intégrée dans une sortie longue (ex : 2h avec 3 x 4km à allure marathon (r :3’) ou dissociée sur une séance spécifique (ex : 3 x 4 km à allure marathon avec 20 min d’échauffement et 20 min de retour au calme).
De nombreux athlètes bornent beaucoup trop. Rappelons qu’il en s’agit en aucun cas de faire une sortie de 42 km durant votre prépa marathon. L’important sera le cumul kilométrique hebdomadaire. Vous pouvez intégrer des sessions à allure marathon au sein de votre sortie longue ou bien faire de l’endurance progressive le lendemain de votre séance spécifique.
A partir de 4 séances par semaine, ce type d’enchainement est idéal pour travailler sur la fatigue de la veille (ex : samedi : séance spécifique avec 3 x 5 km à allure marathon + dimanche : sortie longue de 2h en endurance progressive jusqu’à 90% de votre allure marathon).
Renforcer son corps
Le renforcement musculaire est souvent mis de côté sur les préparations marathon. Pourtant, il est important pour optimiser la récupération, l’assimilation des séances, mais aussi pour renforcer le corps au niveau musculaire, tendineux et osseux.
Des séances de mobilité et de renforcement pratiquées à l’écart des séances spécifiques permettront de prendre un temps pour soi autant que de faire un petit « check-up ».
Tester sa stratégie nutritionnelle à l’entraînement
Encore un point crucial bien souvent négligé. Beaucoup de marathoniens testent leur plan de nutrition le jour J et se retrouvent victimes de troubles gastriques. Il convient de tester toute sa nutrition de l’effort en amont durant les sorties longues ou sur sa compétition à distance du marathon.
Cela vaut pour le petit déjeuner d’avant course (ex : le fameux Gatosport), les gels, les barres et les boissons. Vous saurez ainsi comment votre corps assimile tel ou tel produit de l’effort et comment il digère cet apport, ce qui vous permettra, en cas d’inconfort, de changer de marques ou de produits.
Mieux vaut commencer une préparation en étant prêt. En effet, beaucoup d’athlètes se blessent ou arrivent fatigués le jour J car ils sont passés de 1 ou 2 séance(s) à 3 ou 4 d’un coup. La montée en charge doit s’effectuer progressivement. Comptez entre 1 mois et 2 mois de « remise à niveau » afin d’arriver prêt physiquement et mentalement pour le début d’une préparation.
Si vous effectuez deux marathons dans l’année, la 2ème prépa sera écourtée car il y aura déjà eu une augmentation du volume d’entrainement. De même, pour un premier marathon, la prépa sera un peu plus longue (plus de 12 semaines) afin de voir comment votre corps réagit à votre nouvelle charge d’entrainement.
Respecter ses allures d’entrainement
Courir trop vite à l’entraînement, c’est (hélas) fréquent. La prépa marathon est aussi une course en soi qui nécessite gestion et maitrise de vos allures.
Vous serez en capacité d’aller plus vite sur vos séances, et c’est normal car c’est une allure que vous allez tenir sur 42 km et que vous courrez sur quelques kilomètres seulement à l’entraînement.
Si vous ne respectez pas vos allures, vous accumulerez de la fatigue avant le grand départ. De plus, cette maitrise sera un bon exercice pour le jour où vous serez en capacité d’aller plus vite sur le premier semi, mais où il faudra veiller à rester « en dedans », sans s’emballer dès les premiers kilomètres.
La récupération fait partie de l’entraînement. Les plans sont mis en place avec un respect des temps de travail et des temps de repos. Même si vous vous sentez bien, ne rajoutez pas une séance à votre planning (sauf avec l’accord de votre coach).
De même, le sommeil sera aussi un élément clé car c’est en dormant qu’on récupère et assimile les séances spécifiques. Vous pouvez aussi effectuer des auto-massages ou utiliser des appareils comme l’électrostimulation pour optimiser votre récupération.
L’objectif d’un marathon est souvent de faire un beau chrono, mais il faudra surtout prendre du plaisir du début à la fin. Si à l’arrivée vous vous dites que vous auriez pu aller plus vite, cela veut dire que vous avez bien géré l’épreuve.
A l’inverse, si vous pensez que vous n’auriez pas dû accélérer si tôt ou que vous n’avez pas respecté vos allures, cela témoigne d’une mauvaise gestion qui engendra de la frustration après les nombreux « sacrifices » d’une longue préparation…
Des séances pourront vous laisser une mauvaise sensation, des allures spécifiques vous paraîtront trop difficiles à tenir, et c’est normal. Ces séances sont effectuées avec la fatigue accumulée de la semaine. Jugez de leur assimilation. Si les « mauvaises séances » s’enchaînent et la fatigue s’installe, revoyez votre chrono à la baisse.
Enfin, il se peut qu’une séance passe à la trappe à cause d’un imprévu. Une sortie manquée ne sera pas grand chose dans le cadre d’une préparation étalée sur plusieurs mois. Elle ne mettra pas votre marathon à plat. Focalisez-vous plutôt sur le travail déjà effectué, fuyez à tout prix la stratégie du « coûte que coûte » au risque de vous blesser.
https://running-attitude.com/wp-content/uploads/2025/07/passer-semi-au-marathon_1.jpg533800La rédactionhttps://running-attitude.com/wp-content/uploads/2023/09/running-attitute-magazine-300x89.webpLa rédaction2025-07-08 06:52:002025-07-03 14:01:3111 conseils pour passer du semi au marathon
Courir en negative split, c’est-à-dire courir le second semi plus vite que le premier est considéré comme la voie royale pour réussir son marathon. Est-ce vraiment une tactique payante ? Comment réussir ce défi ?
Le negative split fait fantasmer tous les marathoniens. Qui ne rêve pas de finir fort ? De remonter des coureurs en bout de course ? Vous vous en doutez, l’inverse ou positive split domine nettement, avec un premier semi couru plus vite que le second. En cause pour la majorité des pelotons : un départ trop rapide. Avec la fraîcheur et l’adrénaline, on se laisse trop souvent emporter par la foule au démarrage avant de s’effondrer sur les derniers kilomètres. Un marathon ne démarre vraiment qu’après le second semi, ne jamais l’oublier !
Negative et positive split, les deux fonctionnent…
Peu de statistiques sont disponibles sur le sujet. Toutefois, une étude américaine réalisée sur 876 000 marathoniens à New York et Chicago (entre 1998 et 2012) fournit un bon indice. Selon ces données, seuls 11% des marathoniens ont couru en negative split, 5% avec 2 semi-marathons à la même allure, et 85% en positive split. D’après cette étude partagée en ligne, sur 12 425 marathoniens qui ont couru au moins un marathon en negative split et un en positive split, 52 % d’entre eux ont fait un meilleur temps avec le negative split, contre 48 % sur le positive split. Negative split ou positive split, les deux se vaudraient donc à peu de chose pour performer. D’ailleurs, Eliud Kipchoge, recordman du monde de marathon en fournit une belle preuve. Il avait réalisé son premier record du monde en negative split à Berlin en 2018, avant de le battre pour 30 secondes, mais cette fois en positive split en septembre dernier (2h01’39’’).
Une tactique gagnante du débutant au compétiteur
Reste que le negative split témoigne toujours d’une gestion de course optimale. Bien sûr, il y a l’intention d’avant course, et le jour J, où chacun gère comme il peut ses 42 kilomètres. Quitte à improviser, cela peut arriver, une accélération sur le second semi. « Généralement, l’écart observé est de l’ordre de 5’’ au kilomètre, soit 4’ de différence entre le premier et le second semi. Un plus gros écart entre les deux semis signifierait que l’on n’a pas optimisé son chrono en partant beaucoup trop lentement », explique Guillaume Adam, entraîneur et fondateur de l’application Run Motion Coach que nous avons sollicité sur ce sujet. Réussir un negative split, assure-t-il, ce n’est que du positif. « L’expérience sera forcément plus agréable avec des derniers kilomètres moins difficiles que si l’on avait pris un départ plus rapide. Cela évite aussi de se prendre le mur », insiste le coach. Intéressant, notamment lorsque l’on est débutant sur marathon. « Pour un premier marathon, si on veut faire 4h par exemple, on peut essayer de partir sur une stratégie prudente en 2h05 au premier semi-marathon et finir plus vite au second, en 1h55’. Dans le cas d’une préparation non optimale, on peut également tabler sur un premier semi plus lent, et accélérer ensuite, en fonction de ses sensations. », recommande Guillaume Adam.
Gérer idéalement son allure pour réussir son negative split
Tout cela paraît facile sur le papier, mais en réalité, ça se complique sérieusement. Car il faut être capable de gérer son allure à quelques secondes près par kilomètre, ce n’est pas évident, particulièrement lorsque l’on est débutant. La partition devra être jouée avec précision.
D’abord donc, un départ très prudent. Jusqu’à la mi-course, le but sera de ne pas griller de cartouches inutiles. On courra en dedans, sans se laisser happer par l’enthousiasme de la foule. Après le premier semi seulement, on pourra lâcher les chevaux. On le redit : le marathon ne démarre qu’ici, après 21 kilomètres.
Certains athlètes adeptes du negative split poussent plus loin en divisant la distance en quatre quarts, avec un tempo allant crescendo. D’abord et jusqu’au km10,5 : une allure 2 à 3 % plus lente pour se préserver au maximum. Ensuite, jusqu’au km21, une accélération pour coller à son allure cible que l’on dépassera vers le km31,5 avant de terminer les dix derniers bornes à 5’’ de plus par km, au mental évidemment.
Comment travailler le negative split à l’entraînement ?
Etudier le profil de son marathon sera déterminant pour mettre toutes les chances de son côté. Tous les circuits ne sont pas propices à cet exercice. A New York ou Nice-Cannes par exemple, où la deuxième partie du parcours est plus difficile, un negative split paraît peu probable.
Cette stratégie devra ensuite bien sûr faire partie de sa préparation marathon autour de quelques séances. « Par exemple, sur une séance spécifique à allure marathon avec une allure cible de 5’/km on peut courir 2 x 20 minutes, avec la première partie à 5’05’’/km – allure du futur premier semi qui sera couru plus lentement –et puis la seconde partie à 4’55’/km, qui sera l’allure cible du second semi de son marathon », détaille Guillaume Adam.
Il peut aussi être intéressant d’introduire des segments courts (maximum 15 minutes) à allure marathon à la fin ses sorties longues afin d’habituer son corps à accélérer alors qu’il est fatigué, ce qui se produira le jour J . La préparation mentale sera aussi primordiale pour réussir ce pari note le coach : « Si l’on a envie de faire un negative split, il faut être convaincu de sa stratégie et se conditionner pour, avec un état d’esprit positif. Si l’on doute en se disant, je ne sais pas trop si cela passera, mieux vaut s’abstenir et opter pour une allure plus régulière. Dans tous les cas, il faut être sûr de ses envies. La réussite en course à pied, c’est aussi une histoire de confiance et de mental !«
Eliud Kipchoge, recordman du monde, est très attendu ce week-end sur le marathon de Berlin. Véronique Billat, physiologiste de renommée mondiale a analysé les derniers records du champion. Pour elle, il peut courir le marathon en moins d’1h59.
En 2019, nous avions demandé à Véronique Billat son avis sur le marathon démonstration en 1h59’40’’ d’Eliud Kipchoge à Vienne. Selon analyse, publiée dans Journal of Sports performance and physiology en 2020, Eliud Kipchoge serait bien en capacité de battre, ce week-end sur le marathon de Berlin, son record du monde officieux de Vienne.
Qui est Véronique Billat ? Cette physiologiste française, professeure des universités, détentrice d’un brevet d’état 3e degré d’athlétisme, a notamment fondé la méthode d’entraînement BillaTraining et publié le livre Révolution marathon (Editions DeBoeck).
« Nous avons comparé les performances d’Eliud Kipchoge sur ses trois derniers marathons, tous à six mois d’intervalle. Berlin en septembre 2018, course de son record du monde en 2h01’39’’, Londres en avril 2019 en 2h02’37’’ puis Vienne, le 12 octobre dernier, où il a couru en 1h59’40’’. Ce qui est intéressant, c’est l’analyse comparative entre la course officielle (Berlin) et la course articifielle (Vienne). Il faut d’abord savoir que ce qui caractérise Kipchoge, c’est qu’il a une formidable réserve de puissance liée à sa carrière en demi-fond. Il a imprimé depuis longtemps à l’entraînement des allures de 23-24 km/h et a une tendance naturelle à varier les allures sur marathon, en courant le second semi plus rapidement que le premier. »
Au-delà des deux minutes d’écart entre ses chronos de Berlin 2018 (2h01’39’) et Vienne en 2019 (1h59’40’’), quelles différences avez-vous pointées ?
« A Vienne, il n’a pas pu exprimer tout son potentiel car le tempo lui était dicté par la voiture ouvreuse, et par les 41 lièvres qui se sont relayés autour de lui. Dès le départ, le motif était imprimé avec une allure constante oscillant entre 2’48’’ et 2’52’’. Cela l’a privé de son talent, de sa réserve de puissance. A Berlin justement, c’est lorsque ses lièvres ont craqué, au 25ekm qu’il a pu faire sa course. Il avait alors couru les deux tiers du marathon sous sa vitesse moyenne, qui était de 20,8km/h, puis un tiers au-dessus. A Berlin, il était à 94% de sa vitesse critique, c’est-à-dire la plus haute vitesse que l’on est capable de tenir sans atteindre sa VO2max. A Vienne, il a couru à 98% de sa vitesse critique, c’est-à-dire qu’il a davantage puisé dans ses réserves. »
Selon vous, Eliud Kipchoge a donc réalisé une meilleure performance à Berlin en 2018 même s’il a couru plus vite à Vienne en 2019 (1h59′ ?
« Oui tout à fait. Dans le mot performance, il y a le chrono final certes, mais aussi le chemin parcouru pour l’accomplir. Si tout n’avait pas été si codifié et planifié à l’avance, on aurait peut-être pu voir les chiffres « 1h58 » ou « 1h57 » s’afficher à Vienne. En tout cas, le marathon en « 1h55 » nous paraît bien visible ! »
https://running-attitude.com/wp-content/uploads/2019/10/kipchoge-by-michaelgruber-vcm.jpg10001500Alice Millevillehttps://running-attitude.com/wp-content/uploads/2023/09/running-attitute-magazine-300x89.webpAlice Milleville2022-09-23 12:00:002022-09-23 11:20:34Eliud Kipchoge peut-il battre son record du monde à Berlin ?
Paris 2024 a célèbré le J-1000 avant les Jeux en lançant le Marathon Pour Tous, lors d’une course poursuite avec Eliud Kipchoge. Sur les 3600 participants, 1000 coureurs ont terminé avant la star du marathon, lancée un peu trop vite à leurs trousses…
Dimanche 31 octobre, à 1 000 jours de l’ouverture des Jeux Paris 2024, le club Paris 2024 et Orange, parrain officiel du Marathon Pour Tous, ont proposé une course poursuite dans Paris avec Eliud Kipchoge, recordman du monde de marathon.
3600 coureurs ont participé à l’événement sur 5 km autour des Champs-Elysées. 1 000 participants ont réussi le défi : franchir la ligne d’arrivée avant la légende du marathon. Ils ont ainsi décroché un dossard pour le Marathon pour Tous 2024.
Mais cette course inédite n’a pas fait que des heureux. Car les règles du « jeu » n’ont pas été équitables en réalité.
Les participants étaient répartis en 5 sas en fonction de leur niveau sur 5 km. Dans chaque sas, des meneurs d’allure à ne pas dépasser. Les plus lents se sont élancés en premiers, les plus rapides, en derniers. Jusqu’ici, tout va bien.
Sauf que le timing ne fut pas optimal. Les plus rapides ont eu très peu de chance de finir avant le double médaillé olympique. En effet, alors que le premier SAS est parti avec 19 minutes d’avance sur Eliud Kipchoge, les coureurs du dernier sas n’ont pu courir que quelques mètres avant de se faire doubler par le champion, lancé une minute plus tard seulement. Rageant !
L’organisation a rectifié le tir
Consciente de ce manque d’équité sportive, l’organisation a rectifié le tir : « Pour que la fête soit parfaite, il faut qu’elle soit JUSTE. En étudiant les temps de course, nous avons réalisé (et vous aussi) que le handicap des deux derniers SAS était trop difficile. Sur la base des temps réalisés, Paris 2024 a donc décidé d’offrir 200 dossards pour les premiers arrivés du SAS 4 et 200 dossards pour les premiers arrivés du SAS 5 »
400 coureurs supplémentaires ont donc bénéficié d’un ticket pour Paris 2024.
Quoiqu’il en soit, ce dimanche sur les Champs fut une belle occasion de croiser la « fusée Kipchoge ». La star s’est volontiers prêtée à un bon bain de foule. « C’est la première fois que je suis heureux d’avoir perdu ! Ma défaite est une victoire pour plusieurs centaines de personnes à qui je donne rendez-vous en 2024 ici, à Paris », a réagi le champion.
De nombreuses autres occasions de remporter un dossard pour le Marathon Pour Tous seront bientôt dévoilées.
https://running-attitude.com/wp-content/uploads/2021/11/rattrape-par-eliud-kipchoge.jpg9451417Alice Millevillehttps://running-attitude.com/wp-content/uploads/2023/09/running-attitute-magazine-300x89.webpAlice Milleville2021-11-01 20:48:382021-11-02 12:27:22(Trop) vite rattrapés par Eliud Kipchoge
L’élite de la course à pied a tenu ses promesses ce dimanche 2 mai à Genève à l’occasion du Harmony Genève Marathon for Unicef.
Le Barheini Shumi Dechasa propulsé dans le dernier tour
Emmenés par des lièvres rigoureux sur un tempo de 20 km/h sur les 30 premiers kilomètres, les hommes de tête sont dans un premier temps restés groupés. Les athlètes ont ensuite décroché les uns après les autres pour finalement se disputer la victoire à 4. Tout s’est joué dans le dernier tour où le Barheini Shumi Dechasa a haussé le ton pour aller chercher la première place. Il avait déjà participé en 2019 et terminé à la seconde place. Au-delà d’avoir pulvérisé tous les records avec un temps mémorable de 02h06’59″, il repart avec sa première victoire en Suisse. Le second, le Kenyan Kennedy Cheboror termine sa course en 2h07’42″, puis l’Ethiopien Fikire Workneh vient compléter le podium avec une performance en 2h07’58″.
Shumi Dechasa (BRN) a fait tomber le record de tous les temps sur la distance marathon sur territoire Suisse en 2h06’59″ et par la même occasion celui de l’événement.
Un coude à coude final chez les féminines
Du côté des femmes, la compétition fut aussi très relevée, notamment entre les deux Kényanes Maureen Chepkemoi (2h24’19″), Lucy Karimi (2h24’24) et l’Ethiopienne Tigist Memuye (2h24’23″). Elles ont couru ensemble du départ à l’arrivée pour finalement se départager dans les derniers mètres et à ce jeu la, c’est la benjamine Maureen Chepkemoi (KEN) qui s’est imposée.
Maureen Chepkemoi à également amélioré le meilleur temps féminin en terre helvétique et détient dorénavant le record de l’épreuve en 2h24’19″.
Star Paralympique qualifiée pour Tokyo
Henry Wanyoike (Ken), triple champion paralympique sur piste à Sydney et Athènes, également recordman du monde du marathon chez les non-voyants en 2h31’31 a réussi une formidable prouesse à l’âge de 46 ans en obtenant sa sélection pour les Jeux Paralympiques de Tokyo. » Je suis très heureux de pouvoir participer pour la première fois à ce marathon, qui est très important pour moi, en tant qu’ambassadeur de Light for the World et ainsi me qualifier pour les Jeux paralympiques de Tokyo. En particulier en cette période de pandémie, un tel événement émet des signaux positifs forts et représente l’espoir et l’optimisme « .
Le triple champion Paralympique sur 5 000 m et 10 000 m et recordman du monde du marathon chez les non-voyants, Henry Wanyoike, repart avec sa qualification pour les Jeux Paralympiques de Tokyo.
https://running-attitude.com/wp-content/uploads/2021/04/logo-geneve.jpg7971269Alice Millevillehttps://running-attitude.com/wp-content/uploads/2023/09/running-attitute-magazine-300x89.webpAlice Milleville2021-05-03 17:41:052021-07-07 11:09:53Marathon record à Genève
ASICS présente aujourd’hui deux nouveaux modèles de chaussures à plaque de carbone, pensés pour la performance et développés grâce à une approche fondée sur l’humain. Les modèles METASPEED™ Sky et METASPEED™ Edge ont été conçus scientifiquement pour convenir aux différentes foulées des coureurs.
METASPEED™ : une nouvelle dimension à la conception fondée sur l’humain
La conception de ces nouveaux modèles est basée sur des recherches menées à l’Insitute of Sport Science d’ASICS (ISS), portants sur les différents types de foulées. Ces études ont démontré que les chaussures portées à ce jour par les athlètes les plus rapides du monde ne favorisaient qu’une seule catégorie de coureurs : les coureurs à grandes foulées, qui augmentent leur vitesse en allongeant leurs foulées, avec une plus longue période de suspension en l’air.
Les recherches d’ASICS ont démontré que ces chaussures ne conviennent pas aux athlètes ayant un style de course basé sur la cadence de leur foulée. Ces coureurs vont accroître leur vitesse à la fois en allongeant la longueur de leur foulée et en augmentant le nombre de pas qu’ils font par minute.
Pour finir, les scientifiques de l’ISS ont pu constater que les athlètes enregistraient de meilleurs résultats quand ils couraient avec des chaussures adaptées à leur foulée. Pour répondre à cette problématique, ASICS a imaginé deux modèles de chaussure pour aider les athlètes à améliorer leurs performances1 : la METASPEED™ Sky pour les grandes foulées et la METASPEED™ Edge les foulées cadencées.
Les tests réalisés par ASICS prouvent que la METASPEED™ pourrait ainsi contribuer à diminuer le nombre de pas nécessaires pour terminer un marathon de plus de 1,2 %2. Ces chaussures accompagneront donc les athlètes dans leur recherche de performance.
La METASPEED™ Sky est conçue pour aider les coureurs à courir plus vite en allongeant nettement la longueur de la foulée. Grâce à la nouvelle mousse de la semelle intermédiaire FF Blast TurboTM, la plus dynamique à ce jour chez ASICS, et à la plaque carbone pour la propulsion, les coureurs pourront économiser davantage d’énergie, tout en maintenant leur allure. La forme légèrement incurvée de la semelle va permettre d’accompagner le mouvement naturel de la foulée vers l’avant, réduisant l’énergie dépensée par le coureur.
La METASPEED™ Edge vise à aider les coureurs à foulée cadencée à courir plus vite en allongeant la longueur de leur foulée, tout en contrôlant plus facilement leur cadence. Cette chaussure s’appuie sur une hauteur totale et une géométrie de la semelle intermédiaire différentes, mais avec les mêmes technologies que sur la METASPEED™ Sky. Elle permet aux coureurs d’allonger leur foulée et d’économiser davantage d’énergie.
Les modèles METASPEED™ ont été développés et testés avec les meilleurs athlètes d’ASICS. Sarah Hall a testé l’un des premiers prototypes lors du marathon de Londres 2020, battant son record de 15 secondes (2h22’01″). En mars, les athlètes Julien Wanders, Sondre Nordstad Moen et Mario Mola ont annoncé qu’ils rejoignaient ASICS et courront aussi avec la METASPEED™ Sky en compétition
CARACTÉRISTIQUES : Poids : 199g / 165g Drop : 5mm (33/28) / 5mm (31/26) Prix : 250 € – en vente le 31/03/2021
1 D’après des études menées par l’ASICS Institute of Sport Science en janvier 2021, qui ont démontré que les coureurs à grandes foulées enregistraient de meilleurs résultats en portant la METASPEED™ Sky et que la METASPEED™ Edge permettait d’améliorer les performances des coureurs à foulée cadencée. 2 D’après des études menées par l’ASICS Institute of Sport Science en janvier 2021. Les calculs sont fondés sur le nombre moyen de pas effectués par les coureurs à grandes foulées quand ils portent les METASPEED™ Sky au cours d’un marathon, en comparaison avec la METARACER™.
Le » Harmony Genève Marathon for Unicef » aura lieu du 1er au 30 mai 2021.
Face aux fortes contraintes d’organisation d’une course classique, le marathon pourra se courir tout au long du mois de mai sur un parcours adapté.
Benjamin Chandelier, directeur de l’événement, est très heureux de lancer cette édition adaptée : “ Nous sommes très enthousiastes de pouvoir organiser notre événement cette année avec un concept très similaire aux éditions précédentes mais adapté à la situation sanitaire que nous vivons actuellement. Les participants pourront se mesurer individuellement sur une distance officiellement mesurée, le jour de leur choix tout au long du mois de mai. Nous remercions l’ensemble des participants, nos bénévoles, nos partenaires, nos prestataires et toutes les collectivités et administrations pour leurs messages de soutien qui nous vont droit au cœur et qui nous permettent d’avancer malgré la période difficile que nous traversons. ”
Cette année, les coureurs et marcheurs pourront participer à une ou plusieurs des six épreuves proposées : marathon, semi-Marathon, 10 km (course, marche ou marche nordique) et 5 km » La Genevoise #LikeAGirl by Always » qui cette année sera ouverte aux hommes également. Toutes ces épreuves sont accessibles aux athlètes en fauteuil. Chaque challenge individuel pourra être effectué entre le 1er et le 30 mai, les jeudis, vendredis, samedis et dimanches, aux tranches horaires proposées par l’organisation et dans le respect des règles sanitaires en vigueur le jour de l’événement. Afin d’éviter toute fermeture de route, de nouveaux parcours ont été imaginés, permettant ainsi aux participants de courir ou marcher en toute sécurité le long des quais et de bénéficier d’une vue continue sur le magnifique jet d’eau du lac Léman. Les départs se feront au jardin Anglais les jeudis et vendredis à partir de 6 heures et les samedis et dimanches à partir de 8h. Les dernières arrivées se feront au plus tard à 20 heures au même endroit.
https://running-attitude.com/wp-content/uploads/2021/03/logo-geneve.jpg7971269Alice Millevillehttps://running-attitude.com/wp-content/uploads/2023/09/running-attitute-magazine-300x89.webpAlice Milleville2021-03-21 17:02:292021-03-21 17:02:31UN MOIS DE MARATHON A GENEVE
Le marathon de Colmar aura lieu le dimanche 12 septembre 2021. Cet événement sportif 100 % bénévole et 100 % solidaire propose plusieurs distances en plus du marathon, pour permettre à tous les niveaux de participer, y compris des courses pour les enfants.
Le marathon de Colmar est organisé par l’association » Courir solidaire « composée d’une trentaine de membres bénévoles.Il s’inscrit dans une volonté de réduire son impact environnemental négatif. Cette démarche comprend toute une réflexion sur la gestion des déchets en partenariat avec la société Schroll, la proposition d’une solution de covoiturage sportif et de navettes avec la société LK Tours, la dématérialisation du retrait des dossards et de la publication des résultats.
En 2019, le marathon de Colmar c’était :
600 marathoniens
2100 semi-marathoniens
180 équipes en relais
115 équipes en escadrille
330 enfants
LES + DES COURSES DU MARATHON DE COLMAR :
Services de secours et soins
Meneurs d’allure sur le marathon et le semi-marathon
Service de navettes en bus pour les participants au marathon en escadrille et Finisher au départ et à l’arrivée près du village marathon
Rendez-vous le samedi 26 octobre dans la Nièvre pour le premier Nevers Marathon. A l’affiche un marathon ekiden en nocturne, exclusivement sur le circuit automobile de Magny-Cours.
Le lendemain, le marathon (solo et duo) s’élancera depuis l’enceinte mythique de Formule 1 et s’achève au cœur de la cité ducale. Le parcours s’annonce rapide, l’ambiance conviviale, avec un ravitaillement gastronomique à mi-course.
Infos pratiques :
Marathon (42,195 km) : Dimanche 27 octobre 2019, à 8 h. Circuit de Nevers Magny-Cours > Nevers (quai des Mariniers).
Marathon Duo (2 x 21,097 km) : Dimanche 27 octobre 2019, à 8 h. Circuit de Nevers Magny-Cours > Nevers (quai des Mariniers).
Marathon Relais (Ekiden) : Samedi 26 octobre 2019, à 20 h. Circuit de Nevers Magny-Cours.
Marathon Kids : Samedi 26 octobre 2019, horaire à préciser. Village du Circuit de Nevers Magny-Cours.
https://running-attitude.com/wp-content/uploads/2019/09/Capture-dran-2019-06-13-17.12.03-495x400-1.png400495Alice Millevillehttps://running-attitude.com/wp-content/uploads/2023/09/running-attitute-magazine-300x89.webpAlice Milleville2019-09-24 16:37:262023-02-01 19:35:37Nouveau marathon à Nevers sur le circuit Magny-Cours
Baptême le 17 novembre pour le premier Marathon international in Deauville, parrainé par le cinéaste Claude Lelouch, amoureux de Deauville et coureur à ses heures….
5 options pour se faire les planches…
A l’affiche de cette grande première un marathon donc, à courir en solo, en duo, en relais à 4, mais aussi un semi (21,097k m) ou bien un 5 km non chronométré le long de la plage, juste pour le fun.
De l’inédit sur la côte Fleurie
Départ et arrivée s’effectueront au pied du casino, puis le circuit, varié, visitera neuf communes voisines : Touques, Saint Arnoult, Tourgéville, Vauville, Blonville-sur-mer, Saint-Pierre-Azif, Villers-sur-mer, Bénerville-sur-mer, ainsi que Saint-Etienne- la-Thillaye. Un tour complet du Pays d’Auge !
Dossard à partir de 60 € pour le marathon, pour les inscriptions c’est ICI.
https://running-attitude.com/wp-content/uploads/2019/08/Capture-dran-2019-06-19-16.12.59-495x360-1.png360495Alice Millevillehttps://running-attitude.com/wp-content/uploads/2023/09/running-attitute-magazine-300x89.webpAlice Milleville2019-08-08 14:56:272023-02-02 15:35:01Premier marathon de Deauville le 17 novembre
7 avril – Autriche – MARATHON DE VIENNE a> Valse de Vienne
Festival complet, cet événement capital, le plus couru d’Autriche (environ 40 000 participants en tout dont 10 000 sur marathon), avec label d’or de la fédération internationale IAAF. On découvre la Vienne moderne comme l’historique ville impériale, en longeant les berges du Danube.
Autres distances : semi, 10 km.
19 mai – Lettonie – MARATHON DE RIGA Magique Baltique
Ce marathon letton fait un carton ! C’est désormais le seul d’Europe du Nord gratifié d’un label de d’or de la fédération internationale IAAF : un signe qui ne trompe pas. Quartier Art Nouveau, maisons en bois de Pardaugava et de l’île de Kipsala, rues pavées de la vieille ville médiévale, rives du fleuve Daugava ; le circuit, touristique et performant, donne à voir l’essentiel de cette jolie capitale baltique. Un ensemble architectural détonnant, classé au Patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco.
Autres distances : semi, 10 km. 5 mai – République Tchèque – MARATHON DE PRAGUE Festival tchèque
Romantique, cette ville aux cent clochers lovée dans les méandres de la Vltava. Son marathon, 25e du nom, compte parmi les plus beaux d’Europe. Au départ de la place de la vieille ville, 11 000 coureurs défileront à travers ses rues étroites, sur le pont Charles, au pied de son château… Un circuit agréable et rythmé – 30 groupes de musique – qui s’achèvera en fanfare devant la Rudolfinum Concert Hall, salle prestigieuse de la capitale tchèque.
Photographs from the 2018 Telenor Copenhagen Marathon
9 juin – Belgique – BEER LOVERS’ MARATHON Encore une petite mousse ?
Il ne manque pas de panache, ce petit « Médoc » version houblonnée. On court Liège déguisé, et l’on déguste à petites foulées. Une quinzaine de bières accompagnées de produits liégois, dans une ambiance sonore et délurée. Le parcours est varié, mais vallonné. Monuments du centre-ville, citadelle, parc, bords de l’Ourthe, terrils, on fait le tour de la cité Ardente, avec une montée bien piquante en début de course, la Montagne de Bueren et ses 357 marches. On vous le garantie, ce marathon-là vous laissera des souvenirs inédits !
https://running-attitude.com/wp-content/uploads/2019/03/27210017077_507fb1452a_o.jpg23293500Alice Millevillehttps://running-attitude.com/wp-content/uploads/2023/09/running-attitute-magazine-300x89.webpAlice Milleville2019-03-30 08:51:012021-12-10 14:03:01Cap à l’est ! Des idées d’escapades chez nos voisins européens
Le calendrier printanier s’étoffe d’un nouveau marathon à Dijon. Premier Marathon des Grands Crus, le 12 mai. Il se disputera entre le centre historique et de grandes appellations du vignoble bourguignon comme Gevrey-Chambertin, Chambolle-Musigny ou encore Clos de Vougeot. Le circuit sera ouvert aux coureurs le dimanche matin sur une formule « open », non classante. Il sera possible de courir de 1 à 42 en fonction de sa forme du jour. Des navettes postées sur différentes zones du parcours assureront le rapatriement. L’après-midi, le Marathon Roller, étape de la coupe du monde, prendra le relais. Les plus motivés pourront enchaîner les deux épreuves. Une belle journée de sport en perspective !
www.marathondesgrandscrus.com
https://running-attitude.com/wp-content/uploads/2019/03/visuelbandeau42100x56.png56100Alice Millevillehttps://running-attitude.com/wp-content/uploads/2023/09/running-attitute-magazine-300x89.webpAlice Milleville2019-03-23 11:25:372023-01-20 18:37:39Nouveau marathon, le 12 mai à Dijon
Pour sa 43e édition, le 14 avril, le Marathon de Paris ajoute deux monuments à son circuit : la Place Vendôme, et l’Opéra Garnier. Voilà qui complète à merveille la « balade » touristique au départ des Champs-Elysées… 60 000 coureurs – dont 34 % d’étrangers – ont réservé leur dossard pour ce marathon capital.
https://running-attitude.com/wp-content/uploads/2019/03/Visuel-12_2019-03-1210.54.56.png6671079Alice Millevillehttps://running-attitude.com/wp-content/uploads/2023/09/running-attitute-magazine-300x89.webpAlice Milleville2019-03-14 16:44:452023-01-20 18:39:45Marathon de Paris : la Place Vendôme et l’opéra Garnier au programme
Le Marathon du Golfe de Saint-Tropez revient le 31 mars 2019, pour sa deuxième cuvée. Son tracé relevé mais de toute beauté marie bord de mer, vignobles, collines et garrigue entre Sainte-Maxime et Cavalaire-sur-mer, en passant notamment par, Saint-Tropez et son port ainsi que Ramatuelle et La Croix-Valmer. L’organisation promet de faire déguster (vin et tarte tropézienne), propose une formule duo 2 x 21 km, mais aussi une nouvelle course de 18 km, la Transgolfe, entre Sainte-Maxime et Saint-Trop’. Attention, les places sont limitées.
https://running-attitude.com/wp-content/uploads/2018/11/marathonsttropez18_23-copie.jpg16672500Alice Millevillehttps://running-attitude.com/wp-content/uploads/2023/09/running-attitute-magazine-300x89.webpAlice Milleville2018-12-02 11:56:532019-06-12 21:06:29Do you do you do you Saint-Tropez ?
Le Mad’Trail, Trail du Col de la Madeleine revient à Valmorel (Tarentaise, Savoie)
Pour la 3ème année consécutive, le Mad’Trail est de retour cet été à Valmorel. Le concept : cinq courses et trois géants de Savoie en perspective : le célèbre col de la Madeleine, les crêtes de Crève-Tête et le massif de la Lauzière. Objectif : 62 km de challenge.
Samedi 15 et dimanche 16 juillet, c’est dans un décor grandiose et une ambiance très sportive que le Mad’Trail accueillera des coureurs, débutants ou entraînés, venus des quatre coins de l’Europe, pour relever le défi. Avec des parcours pour tous les niveaux, le Mad’Trail représente un challenge de 62km, à réaliser en solo ou en relais, dont un marathon de 42km ou encore un Kilomètre Vertical pour les plus aguerris. Les familles et accompagnateurs des concurrents ne seront pas en reste non plus. Encadrés et chouchoutés, ils bénéficieront d’activités gratuites dans la station, et pourront également assister aux courses grâce à un accès aux différents parcours, notamment par les remontées mécaniques à tarif préférentiel.
Cinq courses au programme cette année :
Mad’Trail « Solo » : un parcours impressionnant de 62Km avec 3650 m de dénivelé positif de pur bonheur à vivre en solo !
Mad’Trail « Relais » : parce que le Mad’Trail est un vrai défi, l’aventure se partage aussi à 2 sur 62 Km avec 3650 m de dénivelé positif.
Marathon de la Lauzière : un parcours de 42Km avec 2700m de dénivelé positif qui propose un concentré du plus beau – A la découverte des crêtes de Crève-Tête et du massif de la Lauzière sur une distance mythique !
Crève-Tête : 19 Km de course avec 1250 m de dénivelé positif sur laquelle on alterne entre sentiers sauvages en altitude et passages dans de beaux villages de moyenne montagne. Les magnifiques sentiers sur les crêtes de Crève-Tête et un panorama somptueux à 360° sur les Alpes.
Kilomètre Verticale de Crève-Tête : 2,8Km et 1000 m de dénivelé positif pour les amoureux des cimes et des efforts intenses. Et pour ceux qui en demandent encore, vous pouvez aussi tenter le Challenge Crève-Tête en enchainant le KV de Crève-Tête du samedi avec le Crève-Tête du dimanche !
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