Ces nouvelles New Balance 890 V7 sont très sobres en blanc et très légères (210 g en 44). L’empeigne en tissu façon tricot est très aérée et le chaussant est assez large. Dès les premières foulées en endurance on constate que l’amorti est typé « sportif » : pas de mollesse mais des promesses de dynamisme. Sur la piste pour une séance de fractionnés elles font merveille, y compris sur un sol humide.Même sentiment lors de variations d’allure. En revanche cette empeigne en tissu léger devient vite humide sous une forte pluie, et le blanc est salissant. A noter toutefois qu’elle existe en coloris vert foncé. Sortie longue avec quelques séquences à allure marathon : le confort n’est pas leur qualité première, mais si l’on aime un amorti légèrement ferme, on devrait être à l’aise même après plus de deux heures. Dans ce cas, les coureurs de moins de 65 kg seront alors peut-être plus à l’aise, en revanche au dessus de 75 kg elles risquent de « taper ». Au final, bien que le confort ne soit pas son point fort, ce nouveau modèle se veut polyvalent, de l’endurance aux séances de fractionné rapide.

Utilisation : entraînement toutes distances, compétition jusqu’au semi-marathon pour coureur à foulée neutre, poids inférieur à 75 kg

Prix : 120 euros

Poids : 204 g en 42, 158 g en 38 – Drop : 6 mm 

L’avis du testeur

Amorti : 17/20 Confort : 17/20 Souplesse : 17/20 Stabilité : 15/20 Note moyenne : 16,5/20

Les + Tarif contenu, design sobre, dynamisme. 
Les – Confort en retrait sur sortie longue, pieds humides par temps pluvieux.

IL A TESTE POUR VOUS

Frédéric, 54 ans, 1,77 m, 69 kg, 2h47’ sur marathon (2013). Pieds légèrement pronateurs, sans correction. Chausse habituellement des Adidas. Conditions du test : 150 km sur route (70 %), chemins stabilisés (20 %) et piste (10 %), tous types de séances



Elle impressionne avec son épaisse semelle rouge en partie évidée et  étonne avec sa partie avant qui ne touche pas le sol. Avec ce modèle diffusé à peu d’exemplaires, Asics veut tester un concept offrant un gain d’énergie de 20 % à effort égal. Niveau poids, avec 320 g en 44, ce n’est pas franchement léger. La forme très incurvée oblige à se réceptionner sur le tiers avant du pied : après une adaptation d’environ 20 minutes, ce fut ensuite naturel. En endurance cela incite à être plus dynamique, et à accélérer insensiblement. Sur la piste, après un épisode de pluie, elle offre une adhérence moyenne. La relative rigidité de la semelle se fait oublier, de même que le point dur ressenti en statique sous les métatarses. Sur route ou chemins bien revêtus les variations d’allure se font également facilement, mais la stabilité latérale n’est pas le point fort de cette Metaride : les chemins accidentés seront sans doute à éviter.
Les sorties longues en endurance restent possibles mais la particularité de cette semelle incite à aller vers une foulée un peu plus rapide, approchant l’allure marathon.Pour les coureurs ayant déjà une réception sur l’avant du pied ce modèle sera plausiblement trop typé, en revanche ceux cherchant à réduire leur impact talon trouveront une assistance naturelle.

Utilisation : entraînements route ou chemins stabilisés, compétitions jusqu’au semi (adaptation à envisager sur marathon). 

Prix : 250 €. Poids : 320 g en 44  Drop : 0 mm

Les + Concept étonnant. 

Les – Prix très (très !) élevé, concept pouvant ne pas convenir à tout le monde.

L’avis du testeur

Amorti : 17/20 Confort : 17/20 Souplesse : 16/20 Stabilité : 15/20 Note moyenne : 16,25/20 

Il a testé pour vous

Frédéric, 54 ans, 1,77 m, 69 kg, 2h47’ sur marathon (2013). Pieds légèrement pronateurs, sans correction. Chausse habituellement des Adidas. Conditions du test : 150 km sur route (70 %), chemins stabilisés (20 %) et piste (10 %), tous types de séances



Rien de tel qu’une session intensive entre passionnés pour rester dans la course ! 4 options pour coller à vos envies.

En mode « montagne » avec TeRDAV

TerDav, le spécialiste du voyage à pied propose une série de stages, en trois formules – découverte, aventure, expert. On peut s’élancer sur les plus beaux itinéraires de trek en courant (aventure) ou bien s’offrir une reconnaissance sur l’un des parcours de l’UTMB (expert). 

En détail : catégorie « aventure », au programme à partir du 30 juin: Tour des Aiguilles Rouges en 3 jours, lac Léman-Chamonix en 5 jours, tour du mont-blanc intégral en trail en 7 jours, Briançon-Méditerranée en 8 jours, Chamonix-Briançon en 8 jours. Catégorie « expert », l’ OCC (Orsières-Champex-Chamonix) en 2 jours, la CCC (Courmayeur-Champex-Chamonix) en 3 jours, le tour du Mont-Blanc en 4 jours. Egalement un nouveau stage dans le Puy de Dôme, encadré par le roi des Templiers, Thomas Lorblanchet. 

Combien ça coûte ? A partir de 380 €.

Les + La logistique est adaptée, on court avec un sac léger la journée, on passe la nuit en refuge ou en gîte et l’on profite de conseils avisés de trailers professionnels. 

En mode « perf » avec Bruno Heubi 

L’un de nos coachs référents, Bruno Heubi, entraîneur depuis 27 ans et ancien champion du monde de 100 km propose des stages pour progresser sur quelques week-ends de l’année au CREPS de Reims, à 45 minutes en TGV de Paris. 

En détail : quel que soit votre niveau, vous serez évalué (test de VMA et d’EMA), conseillé dans vos objectifs, vous apprendrez à progresser en comprenant les sens des entraînements. Vous repartirez avec des outils et documents personnalisés pour vous aider à gérer votre entraînement de manière autonome. 

Combien ça coûte ? 390 € pour le stage du vendredi soir au dimanche après-midi avec hébergement, repas au CREPS de Reims et installations techniques à disposition (salle de cours, piste intérieure).
Prochains stages : du 12 au 13 octobre, du 9 au 10 novembre (sous réserve de modification)

En mode « cure » avec Thalasso Pornic 

©Thalassocraties Pornic

Rééditée depuis des années, cette cure spéciale running de Thalasso Pornic associe aquatraining, jogging et  musculation, le tout encadré par un coach sportif et un kiné. 

En détail : le matin des séances variées (sortie longue, fractionné, footing sur la plage), préparation physique en salle, test de VO2 max, renforcement musculaire et postural. Et l’après-midi de soins thalasso (massages tonifiants, douches au jet, séances pressothérapie et de cryothérapie, hydromassages).  

Combien ça coûte ? Formule 6 jours et 23 soins à 1824 € avec hébergement ou 4 jours et 11 soins à 1 236 €.  

Le + Une vraie parenthèse running et bien-être. 

En mode « semaine complète » avec Bernard Faure

Ancien champion de France (2h12’53’’ sur marathon en 1983) et entraîneur, Bernard Faure propose des sessions de 6 jours dans sa maison de charme du Périgord, entre Brive-la-Gaillarde et Périgueux. 

En détail : du samedi après-midi au vendredi matin, on alterne la pratique avec des séances variées, et la théorie, en abordant tous les principes de la progression (VO2, VO2 max, VMA, seuils, etc…) et les fondamentaux aux nécessités spécifiques que sont les domaines de la santé, du marathon et du trail. On élabore son propre plan d’entraînement et travaille sa foulée. 

Prochains stages : du 13 au 19 juillet, du 27 juillet au 2 août, du 10 août au 16 août, du 24 août au 30 août, du 14 au 20 septembre. 

Combien ça coûte ? 812 € pour la première personne, 656 € pour la deuxième personne, en chambre et table d’hôte. 



Qu’il semble loin le temps où la marque de fabrique d’Hoka était une épaisse semelle et un air pataud. Avec cette Evo Carbon Rocket, place à l’allègement à tout point de vue. Poids réduit avec 235 grammes en 44 et empeigne façon « filet » laissant augurer une faible résistance à la pluie, chaussant très étroit, voici pour les présentations. Premières foulées en endurance : l’amorti est plutôt sec, ce n’est pas inconfortable mais c’est sportif. On est finalement mieux en accélérant un peu : comme avec d’autres modèles orientés vers la performance, cette paire semble moins à l’aise à faible allure. Direction la piste pour vérification : oui, ce sont de vraies fusées ! Hormis l’empeigne étroite qui pourrait gêner certains, on se sent quasiment libre de faire ce que l’on veut. Les limites du coureur seront atteintes avant celles des chaussures. Une grosse averse confirmera deux choses : l’eau ruisselle rapidement à travers l’empeigne très fine, la semelle offre une bonne adhérence. Sur une sortie longue (1h45) l’ambiance sportive nécessite de conserver un rythme assez soutenu pour en tirer la quintessence. Si une empeigne étroite et un mesh peu étanche ne sont pas gênants, si l’on aime courir à un bon rythme avec une foulée dynamique, voici un modèle tout à fait adapté, concurrent direct des Nike Vaporfly et Adidas Adizero.

Utilisation : entraînements rythmés sur route pour coureur à foulée neutre, compétitions pour ceux aimant les chaussures à vocation très dynamique.

Prix : 160 € – Poids : 235 g en 44,5

Les + Dynamisme, tarif par rapport à ses concurrentes.

Les – Nécessite une foulée plutôt dynamique, chaussant étroit.

Notes

Amorti : 18/20 Confort : 17/20 Souplesse : 17/20 Stabilité : 17/20 – Note moyenne  : 17,25/20 

Il a testé pour vous

Frédéric, 54 ans, 1,77 m, 69 kg, 2h47’ sur marathon (2013). Pieds légèrement pronateurs, sans correction. Chausse habituellement des Adidas. Conditions du test : 150 km sur route (70 %), chemins stabilisés (20 %) et piste (10 %), tous types de séances



Nos athlètes français ont brillé sur les championnats du monde de trail disputés samedi 8 juin au Portugal, sur un circuit de 44 km et 2100mD+. Pour sa première sélection, la Française Blandine L’Hirondel, de Bayeux dans le Calvados, décroche la médaille d’or en bouclant la distance en 4h06’40’’. Chez les hommes, Julien Rancon de Limonest termine à la deuxième place en individuel en 3h37’47’’, à deux minutes du vainqueur Anglais, Jonathan Albon. Notre équipe masculine est sacrée championne du monde. Belle moisson. Bravo, champions !



Le Marathon des Jeux Olympiques de Paris 2024 sera pour la première fois ouvert au grand public. En attendant l’ouverture officielle des inscriptions, 46 amateurs (23 femmes et 23 hommes) pourront déjà tenter de se qualifier le 23 juin, journée de l’olympisme. Pour l’occasion, des courses seront organisées dans douze villes de France. A Paris sur la place de la Concorde transformée en terrain de sport, mais aussi à Angers, Bordeaux, Dijon, La Courneuve, Marseille, Montpellier, Mulhouse, Rennes, Saint-Etienne, Tours et Villeneuve d’Ascq.  Distance à parcourir : 2 204 mètres. Un tirage au sort désignera les 46 heureux élus. 



Cinq nouveaux modèles annoncés avant l’été, dont cette 945, la plus complète. Orientée course et triathlon, elle est capable de stocker jusqu’à 1 000 chansons (casque vendu à part) et permet de s’entraîner en musique, sans smartphone. Elle intègre la cartographie couleur de 47 pays européens et propose la fonction Garmin Pay. Autre nouveauté : une option d’analyse d’entraînement qui décompose l’historique récent de l’utilisateur en catégories basées sur la structure et l’intensité. Autonomie annoncée : 36h en mode GPS, 10h en mode GPS et musique.

600 €, 750 € avec moniteur HRM-Tri et moniteur HRM-Swim.



En course, le poids du sein peut être multiplié par cinq. Pas question donc de négliger le soutien-gorge de sport. Maintien maximal confort, optimal.

1) SG ou brassière pendant l’effort ?

La brassière de sport « généraliste »  type Nike, Asics, H&M, Forever 21, etc., est à réserver aux activités à faible impact (gainage, yoga). En running, c’est du lourd : le sein oscille de haut en bas, d’avant en arrière, sur les côtés… jusqu’à 20 centimètres. Et on ne parle pas des douleurs liées aux cycles menstruels. Le maintien doit être maximal, que l’on ait une petite ou une grosse poitrine. On se tourne le soutien-gorge de sport des marques spécialisées (Zsport, Anita Active, Shock Absorber, Odlo pour ne citer qu’elles) dont la coupe et la matière sont étudiées pour minimiser l’impact de la course.

2) Porte-monnaie et banc d’essai

Un bon soutif de sport, c’est un budget mais tout bien calculé, vous vous y retrouverez. Côté confort d’abord, c’est indéniable – et primordial ! –  au fil des lavages ensuite, car il ne se déformera pas. L’idéal, c’est de se rendre en magasin. En fonction de la forme de votre poitrine, une marque spécialisée vous ira mieux qu’une autre. Enfilez, sautez sur place. Ça bouge ? Ça gêne ? Eliminé !

3) La bonne taille & les détails

Plusieurs détails sont toutefois à vérifier. L’entre-bonnet doit coller au torse, la bande sous-poitrine à plat contre la peau et à l’horizontale. Si elle remonte dans votre dos, c’est sans doute que le tour de buste est trop grand – vous ne devez pas pouvoir y passer deux doigts. Si au contraire, vous vous retrouvez avec des boursouflures sur la poitrine ou au niveau des aisselles, c’est que le bonnet n’est pas assez profond. Ajustez les bretelles, sans trop les serrer, car à la longue, cela vous ferait des marques. Sachez que le maintien d’un soutien-gorge se fait principalement par le dos et non par les bretelles ! Enfin, il est aussi question de confort : à l’essayage, il est essentiel de vous sentir à l’aise, maintenue mais pas comprimée non plus.

4) La coupe à la loupe

La coupe « dos nageur » est idéale en course à pied car elle facilite l’aisance des mouvements et assure aux bretelles de rester en place. Les runneuses ayant une forte poitrine préfèreront les modèles aux larges bretelles croisées (et matelassées) dans le dos (en forme de X ou de Y) afin d’assurer un bon maintien pendant l’effort. Pour la fermeture, trois options possibles, avec trois agrafes dans le dos, à l’avant entre les seins, ou bien à enfiler ; là c’est vous qui voyez. Idem pour les bonnets préformés et les modèles avec armatures, qui devront être protégées d’une matière douce et capitonnée, c’est une question de goût et d’habitude.

Le saviez-vous ? 1/3 des coureuses souffrent de la poitrine en courant et ne connaissent pas vraiment leur taille. 



Lac Baïkal, cet endroit fascinait Véronique depuis la lecture du livre de Sylvain Tesson, Dans les forêts de Sibérie. Elle s’est jetée à l’eau en traversant ce lac gelé en courant, le 2 mars dernier. Récit.

Véronique, 41 ans, iséroise d’origine, vit au Cambdoge. Elle a couru plusieurs ultras, notamment l’Ultra Gobi (400 km en autonomie dans le désert) qu’elle a gagné en 2016, et début 2019, l’Ultra Trail d’Angkor (128 km) qu’elle a aussi remporté.

Ma préparation physique étant impossible à Phnom Penh, où je vis, je lis blogs et témoignages d’anciens coureurs. Et je m’équipe pour cette immersion hivernale : masque de ski, cagoule de braqueuse de banque, chaussettes et T-shirt en laine, crampons pour les baskets, ce qui est pour moi une découverte.

Six pieds sous “mer”

J’arrive trois jours avant à l’aéroport d’Irkutsk, histoire de m’acclimater. Premier footing, au bord de la rivière partiellement gelée, par -10°C et un grand ciel bleu : je suis bien. Transfert à Listvianka, petit village au bord du lac Baïkal. Je teste cette fois mes « chaînes », plutôt confortables. Mais courir sur le lac est très éprouvant, pour moi qui ai peur de l’eau. Sous mes pieds, je vois les abysses noirs, jusqu’à 1600 mètres de profondeur. J’entends des craquements sourds, la glace qui travaille… Je sprinte en hurlant vers la rive : je n’aime pas ça du tout !

Le lac Baïkal est la plus grande réserve d’eau douce de la planète, 260 fois le lac Léman en volume. Les Russes l’appellent la Mer, et l’endroit est sacré. 636 km de long sur 80 km de large, et ses eaux transparentes permettent une visibilité à plus de 40 mètres. Au briefing du vendredi, j’ouvre grand mes oreilles. On nous parle de fissures. L’une ressoudée, l’autre, fraîche de la veille, reste sous surveillance. Nous serons assistés en cas de besoin… Gloups.

« Refermez-moi ces fissures… »

Le marathon est programmé pour demain. Nous partons en aérocraft pour rejoindre la rive en face. Une heure de glissade sur cette patinoire géante, un joli baptême. En sortant de l’engin, 10 à 20 cm de neige molle. J’ai les pieds trempés avant même de commencer… Un rituel chamanique s’impose : on trempe son petit doigt dans un verre de lait – en temps normal, c’est de la vodka –, on jette une goutte à chaque point cardinal, boit une gorgée et verse le reste sur la glace, en pensant très fort : « Refermez-moi ces fissures ! » Nous sommes 100 coureurs, dont 15 filles sur le marathon et 25 sur le semi. Il fait -8°C, nuageux. 10h, c’est le top départ. Je découvre la course sur neige : l’impression d’être saoule, mes pieds ne vont pas droit, je n’avance pas et souffle comme un âne. Je m’applique, lève mes pieds, abaisse ma cagoule et peu à peu, la foulée se stabilise. Sur neige damée, ça devient plus facile. Enfin, je ne dépasse pas les 10 km/h. Un petit pont de bois est posé sur la première fissure aux bords boursouflés. Brrr… Je l’enjambe vite fait sans penser au vide liquide sous mes pieds.

Cosmonaute en scaphandre

Côté équipement tout va bien. J’ai juste l’impression d’être un cosmonaute en scaphandre qui pose le pied sur une planète gelée. Mes pieds se sont réchauffés (2 paires de chaussettes en laine), j’abaisse et remonte ma cagoule dès que mon nez gèle, et mon masque ne s’embue pas. Tous les 7 km, thé chaud, noix, fromage et fruits secs. Je ne rate aucun ravito car il fait soif. 2h12 au semi. Après 21 km enneigés, place à la patinoire. Une surface lisse et noire s’étend à l’infini. On voit paR transparence les failles blanchâtres et les bulles de neiges emprisonnées. C’est féérique. Le lac est vivant. Il respire, toussote, vibre. Je me retrouve seule. À droite : un désert blanc. À gauche : le même désert blanc. Pas d’ours en vue, ouf. Je cours sur une surface de verre au-dessus d’un gouffre. C’est incroyable, effrayant et grisant. Sur cette patinoire, la foulée est plus courte, le corps tendu, crispé. 

Km24 : je vois l’hôtel à l’arrivée de l’autre côté du lac. Le parcours est balisé de petits drapeaux rouges dans la neige. Je pense à Scrat l’écureuil de L’Âge de glace… j’espère que la glace est plus résistante que la banquise du dessin animé.

Vite, vite, la terre ferme

Km 30 : la fameuse fissure à franchir sur un nouveau petit pont. Je n’ai presque plus peur, mais rentre le ventre, vide mes poumons, accélère. Vite, vite, la terre ferme. Km 39 : dernier ravito thé chaud. Les volontaires, immobiles et sans aucune protection contre le froid, patientent pour nous servir au fur et à mesure, sinon l’eau gèlerait dans les gobelets. Merci à eux. La ligne d’arrivée est franchie, en 4h30. Sixième fille, je n’ai pas affolé les chronos, mais j’ai gardé mon nez, mes oreilles, mes orteils et tous mes doigts. Surtout, j’ai traversé le Baïkal en courant. Enjambé ses fissures, observé ses failles sous-cutanées avec la peur d’y voir apparaître des fantômes, foulé sa neige immaculée, piétiné ses sculptures de givre. Le Baïkal ne m’a pas engloutie. Cette nouvelle aventure me fait dire que nos seules limites sont celles que nous nous imposons. Que le monde est si grand et si varié, qu’on ne vit pas devant un écran.

Récit de Véronique Messina publié dans Running pour Elles 52

photos by Maria Shalneva/ Absolute Siberia


Le 28 avril dernier, Londres a vibré pour les 43 221 coureurs de son marathon, 39e du nom. Standing-ovation inimitable et ambiance débridée… Sandrine s’est laissé gagner par la folie de ce « majeur » au grand cœur. Elle nous raconte.

Le fameux « appel de Londres », ce sera une deuxième fois pour moi. Je garde un souvenir ému de ce « major ». En 2014, j’y avais battu mon record personnel, en 3h53. Initialement, j’avais dans l’idée d’approcher ce RP, mais j’ai revu in fine mes priorités. La performance est une chose, le plaisir doit primer, pas vrai ? Je décide de cacher l’écran de ma montre avec une bande de K-Tape, histoire de ne pas me mettre la pression. Deux heures d’Eurostar plus tard, me voici de l’autre côté de la Manche avec le groupe de l’agence Sportifs à Bord. Voyage tout confort, avec hôtel – que dis-je… le Strand Palace, s’il vous plaît – dans l’hyper-centre, à 600 mètres de l’arrivée… Je crois rêver.

Marathon londres

La révolution en carton

Le jour J, la journée démarre par une petite balade en bus pour rejoindre le départ à Greenwich. Notre groupe patiente sagement dans des tentes, bien à l’abri. La météo est fraîche, 8°C avec un peu de vent. Les boissons chaudes à disposition sont appréciées. Pas de bousculade, tout est millimétré, parfaitement huilé, de la dépose des sacs, jusqu’aux toilettes, accessibles sans file d’attente. Côté dames, l’urinoir d’un nouveau genre fait de l’effet. Les fesses à l’air, chacune soulage sa vessie debout, en tenant un petit récipient en carton jetable, même forme que ces messieurs, éclats de rire garantis. L’entrée dans les sas, de couleurs différentes – 4h15 pour moi – se passe sans encombre, et le départ sera rapide. Coup de canon à 10h pour les champions, 10h22 pour ma vague. C’est parti pour 5 kilomètres en pente douce, bien agréables pour dérouler la foulée. Le circuit est performant, sans difficultés, plus simple qu’à Paris, je dirais. Cette année toutefois, quelques rétrécissements de chaussées inopinés – sans doute pour permettre aux piétons de traverser – nous ont obligés à ralentir la cadence ici et là. Je dois dire que ce sera mon unique petit « bémol ». Car en dehors de cela, tout était extra.  

Une planche et des cornes

À commencer par l’ambiance. Énorme : une standing ovation ininterrompue, du 2e km jusqu’à l’arrivée. Nuées de spectateurs et refrains rythmés. Ce qui se vit sur les bas-côtés est hallucinant, plus intense qu’à New York. On frise l’hystérie. D’ailleurs, je me suis vu remettre mes écouteurs pour « m’entendre »… Sur Tower Bridge, pour le passage du semi, c’était la folie. Quatre ou cinq rangées de supporters installés sur des gradins, hurlant sans discontinuer. Sur leur passage, les coureurs « charity », l’âme de ce marathon, embrasent le public. Imaginez, grâce à eux, un milliard de livres sterling a été levé en une journée, c’est un record planétaire. Ces coureurs au grand cœur sont souvent déguisés. Moi je suis servie, coincée entre un (beau) surfeur et un rhinocéros géant… Improbable, non ? La possibilité d’inscrire son nom au fameux Guinness Book suscite les défis les plus farfelus. Pour la petite histoire, 38 participants sont entrés dans ce livre des records au terme de cette 39e édition. Le plus rapide a bouclé en 2h43 habillé en zombie. Les plus lents, une équipe de six, ont mis 5h59 à courir au diapason, dans un unique costume XXXXXXL… Délirant !

J’ai juste vu Big Ben…

Pas d’extravagance pour moi, mais je reçois tellement d’encouragements, sans parler des messages des amis qui me suivent via les réseaux sociaux. Ça me dope, j’avance bien, remets un moment mes écouteurs pour étouffer les hurlements et me reconcentrer. Au 27e km, je retrouve Caroline, une amie. Blessée, elle avance en alternant 30’ course et 15’ marche. Je laisse définitivement tomber l’idée de faire un chrono, préférant l’épauler et partager l’instant. Tout cela est tellement grisant ! Ensemble, on profite, on tape dans les mains des gamins. La foule est si compacte, si agitée que je zappe complètement le décor. J’ai croisé Big Ben c’est sûr, mais pour le reste… mystère. Il paraît qu’en début de course, on a tourné autour d’un gros galion. Ah bon ? 40e km, je décide de filer devant Caroline. Plus que deux derniers kilomètres vers le finish. Un virage et c’est le Palais de Buckingham, puis la place Victoria Memorial – noire de monde – enfin le Mall. Cette large avenue ornée drapeaux britanniques est magique. Je passe l’arche en 4h22. Pas de RP à la clé donc. Qu’importe. Mon essentiel était ailleurs ce dimanche matin. Je suis heureuse d’avoir vibré au rythme de l’inimitable spirit of London.

Récit Sandrine Nail-Billaud publié dans Running pour Elles 52

avec A.M – Photos : Virgin Money London Marathon


Ce livre démythifie près de 50 affirmations sur la coure à pied parmi les plus répandues. On démêle le vrai du faux pour améliorer ses performances tout en minimisant les risques de blessures.

Mythes et réalités sur la course à pied de Martin Lussier et Pierre-Mary Toussaint, 328 p., 17 €.



Maintien 5, le plus élevé, même pour les fortes poitrines. L’enfilage est pratique et rapide, les bretelles sont ajustables avec trois niveaux d’attaches. En blanc, noir, bleu, du 85-100 A à G et 105-115 B à G.

Zsport Zbra Silver, à partir de 54,90 €.



Magnésium, probiotiques, curcuma, spiruline, multi-vitamines, oméga 3 ; ces compléments alimentaires de qualité française de la jeune marque Nutri&Co s’accompagnent d’une application façon «  compagnon de cure », avec infos détaillées et posologie personnalisée.

Nutri & Co, 19,90 € les 120 gélules de magnésium, 24,90 € les 500 comprimés de Spiruline, sur nutriandco.com



Même poids que la Vaporfly 4%, avec 15% de mousse en plus pour cette paire, la plus rapide jamais conçue par Nike. Le top 5 du dernier Marathon de Londres l’avait aux pieds. Grâce à ses champions, des améliorations sur cette nouvelle version : tige revue, semelle intermédiaire remaniée, mode de traction repensé. Disponible fin juin pour compétiteurs exigeants.  

Nike ZoomX Vaporfly



On connait le tampon, la serviette hygiénique, moins la coupe menstruelle, pourtant très pratique pour la sportive, en plus d’être écolo. 

La coupe menstruelle est une solution à envisager pour les coureuses.

Cette petite coupe menstruelle ou Cup fait de plus en plus d’adeptes. Elle se présente sous forme de cloche aux bords arrondis. Elle est terminée par une petite tige permettant un retrait plus facile. En silicone de qualité médicale, elle peut être plus ou moins souple selon les modèles. Elle s’introduit dans le vagin en se pliant ce qui lui donne la taille d’un tampon normal. Lorsqu’elle se déplie, il se crée un effet ventouse entre les parois vaginales et le bord rond de la coupe. Cela la maintient en place et lui permet de recueillir le flux menstruel. 

Comment ça marche ?

Pendant le flux, elle doit être vidée et rincée à l’eau claire une à deux fois par jour mais il est possible de la garder huit heures d’affilée. Attention, comme le tampon, la coupe menstruelle ne doit pas être gardée plus de quatre heures à cause du risque de Syndrome de Choc Toxique. Elle devra donc être vidée régulièrement pendant la journée. Entre deux cycles, la coupe menstruelle sera plongée dans de l’eau bouillante pendant quelques minutes puis rangée dans un petit sac de protection.

Coupe menstruelle et sport 

La coupe menstruelle est idéale pour n’importe quel sport. Elle reste en place sans gêner et permet de bouger sans risque de fuite ni même que l’on sente sa présence. Cependant, il est important de la vider juste avant et après la séance de sport. Bonus : grâce à la coupe, l’eau chlorée ne peut plus agresser la flore intime lors de vos séances de natation.

Avant de sauter le pas, mieux vaut être à l’aise avec son corps pour insérer et retirer la Cup et elle est confrontée plus directement aux fluides menstruels puisqu’ils ne sont pas absorbés. Cette réalité est différemment appréciée selon la représentation qu’a la femme de ses règles.

Comment la vider ? 

Si l’accès à un lavabo n’est pas possible, une petite bouteille d’eau est suffisante pour la rincer. L’astuce est d’avoir une deuxième coupe si la première ne peut être nettoyée directement. Une hygiène stricte des mains et de la Cup doit être respectée pour éviter l’introduction de restes de savons, papier hygiénique ou bactéries dans le vagin.

Quel modèle ?

Il existe généralement deux modèles par marque. Un pour celles qui n’ont pas encore eu d’enfant et un autre pour les mamans. On vous recommande la Lunacopine en silicone médical très douce, est fournie dans une pochette en satin, très facile d’utilisation grâce à un pliage ultra-simple.

Dernier atout : elle vous fera faire des économies, cette coupe menstruelle car elle est utilisable pendant 10 ans environ. De quoi vous offrir cette paire de runnings qui vous plaisait tant !



Fini les « je cours donc je fuis ». On a testé Emy, le fitness connecté du périnée. Une sage-femme, un kiné à votre service dans cette sonde bleue conçue, développée et fabriquée en France ! 

Ce qu’on sait déjà 

Les bienfaits de la technique du biofeed back pour faire la rééducation du périnée : mais oui, il s’agit de cette sonde vaginale très désagréable qui envoie des impulsions électriques pour vous faire prendre conscience de votre périnée et un écran avec un graphisme d’une autre époque qui vous demande de serrer et desserrer votre périnée pour « coller » aux dessins (schémas ? croquis ?) présents sur l’écran… 30 minutes à une heure où on serait mieux en train de faire autre chose et ailleurs.

Ce qui est nouveau

  • Le look et la morphologie : enfin une sonde qui s’adapte à toutes les femmes et toutes les morphologies et SANS fils qui dépassent ! Ce qui permet de se rhabiller, une fois la sonde en place.
  • La douceur et la couleur de la sonde et oups quand on l’agite, elle s’allume.
  • Sa micro- boîte de rangement blanche qui est aussi son chargeur (par induction).
  • Le pilotage par son smartphone (ben oui, on ne s’en sépare jamais alors autant lui trouver une autre utilité…).
  • L’application hyper-ludique, graphismes géniaux présentés sous la forme d’exercices de sport… pour le périnée, des médailles à la clé et des récompenses quand les exercices sont réussis et une progression qui se fait au fur et à mesure, chacune à son rythme.
  • La possibilité de faire la rééducation où on veut quand on veut. Grâce aux indications sonores, vous pouvez même faire vos exercices en toute discrétion dans le métro…
  • Et… ça marche ! On dit juste : merci Emy. 

Comment ça marche ?

Étape 1 : charger la sonde. Cela prend trois heures pour une charge complète. 

Étape 2 : Installer l’application gratuite (Apple, Android). Emy vous signale la recherche en clignotant. 

Étape 3 : Introduire la sonde. Avec ou sans lubrifiant formulé à base d’eau, elle s’introduit très facilement. 

Étape 4 : Se laisser guider. Vous décidez de la fréquence, de la durée et du type de d’exercices parmi les 20 au choix. 

Quelle fréquence ?

15 minutes d’exercices du périnée tous les deux jours est un bon début pour reprendre votre plancher pelvien en main. 

Combien ça coûte ?

199 € avec la sonde Emy sans fil, le boîtier de rangement, un guide d’accompagnement et l’accès premium à l’application mobile. Plus d’infos sur www.fizimed.com

Test réalisé par Sandrine Nail-Billaud publié dans le magazine Running pour Elles.



Sylviane Yedo Ahehehinnou a perdu 49 kilos en quatre ans et rajeuni de 20 ans. Au cœur de sa métamorphose, sa nouvelle passion qui l’a conduite à courir son troisième Marathon à Paris. Une warrior, cette mère de huit enfants !

Les kilos en trop ont longtemps collé à la peau de Sylviane Yedo, aide-soignante pétillante installée en Ardèche. Grossesses, enfants à élever, divorce douloureux, accident du travail suivi d’une opération lourde… insidieusement, cette mère de 50 ans et huit enfants – cinq garçons et trois filles de 11 à 30 ans –s’est laissé « déborder ».

Trop c’est trop 

Sylviane avant sa métamorphose.

115 kg pour 1,79 m, c’est le poids de Sylviane en 2015. « Je ne me voyais pas grosse car je suis grande et puis j’avais pris d’un peu partout. Ça passait car je m’habillais avec des vêtements larges, je faisais mamma quoi ! » s’amuse-t-elle. Côté régimes, elle a tout testé ou presque. Résultats : du yoyo à gogo. Jusqu’au déclic. Un ras-le-bol au goût amer amorce sa petite révolution. « Le lendemain de Noël 2015, je suis allée courir avec ma fille aînée. Je l’avais déjà fait, entre 35 ans et 40 ans, une dizaine de kilomètres le dimanche avec une copine. Mais ce jour-là, en rentrant, je me suis déshabillée et ce que j’ai vu dans le miroir m’a dégoûtée et rendue triste. Ce n’était plus possible. Je me suis prise en photo. J’ai ressorti du placard un Levi’s taille 42 que je n’ai quasiment jamais porté, avec la ferme intention de rentrer un jour dedansJe me suis mise à courir tous les jours. D’abord 5, puis 10, jusqu’à 15 km, à mon rythme, en alternant marche et course. J’en ai bavé, j’en ai pleuré car on aurait dit un éléphant, mais rien ne pouvait m’arrêter. En parallèle, j’ai réappris à manger. J’ai acheté des livres pour manger sain, supprimer les aliments aux index glycémiques élevés. J’ai aussi fait du renforcement musculaire (abdos, gainage), en suivant des vidéos YouTube et Gym Direct. J’étais à fond, jamais fatiguée. » La métamorphose en impose : moins 10 kilos en un mois, 20 kilos envolés au bout de quatre mois d’efforts. Ce n’était qu’un début. Running à grandes foulées, gainage à tous les étages, menus équilibrés, ce tiercé gagnant a changé sa vie en à peine quatre ans. Méconnaissable, elle pèse aujourd’hui 70 kilos et semble avoir rajeuni de 20 ans. Son fameux Levi’s ? Trop grand ! Elle enfile désormais un 38 avec le sourire, prend plaisir à s’apprêter chaque matin. « Ça fait du bien de se regarder dans le miroir, et de se dire : tu es canon. On devrait se le dire plus souvent je trouve! » s’amuse-t-elle. 

La course aux dossards 

À force de s’entraîner, Sylviane a eu envie de se frotter au chrono. Premier dossard en 2016, sur un 10 km dans la Drôme, bouclé en 1h05. Premier semi, à l’entraînement, en 2h50 pour se rôder avant un 21 km chronométré en 1h55, en 2017, à Saint-Paul-les-Romans, dans sa région. De saison en saison, la niaque reste intacte, la motivation s’amplifie et devient virale. Sylviane créé une communauté Facebook Challenge nutrition & fitness pour motiver les personnes en quête d’une nouvelle silhouette. Elle s’entraîne en groupe le mercredi avec Courir à Valence 2607 et rêve bientôt d’un gros défi : un marathon. « Comme je ne m’en sentais pas capable, j’ai d’abord voulu me tester à l’entraînement. Un jour, j’ai embarqué mon Camelbak, couru 30 km sans m’arrêter jusqu’à une ville voisine en 3h05 ! C’était énorme, j’en ai crié de joie dans la rue. Le soir même, j’ai pris mon dossard pour le Marathon de Marseille, du 18 mars 2018 que j’ai bouclé en 4h41. La même année, j’ai bouclé le Marathon de Lyon en 4h20, alors que j’ai dû m’arrêter après le 37ekm car j’avais des douleurs à la cheville. J’avais alors déjà mon dossard pour Paris 2019, avec dans le viseur moins de 4h. » raconte-t-elle avec enthousiasme. À Paris, où ses trois petits derniers l’ont accompagnée, tout ne s’est passé comme prévu. « Entre le 30 et le 35km, j’ai pris le fameux mur. J’ai dû me faire masser, marcher pendant 5 km. Je termine en 4h42, contente bien sûr, mais déçue par mon chrono. Sur le coup, j’ai pensé tout arrêter, me disant que les marathons, ce n’était plus pour moi. »

Au départ du dernier Marathon de Paris.

Une warrior tout en douceur 

Passée cette déception, la magie l’a rattrapée. « Une semaine après Paris, j’ai remis mes baskets pour 10 km. J’ai retrouvé l’envie. Courir c’est un besoin, une hygiène de vie. C’est une chance aussi d’être marathonienne à 50 ans. Je ne peux pas laisser tomber maintenant ! » Là revoilà donc repartie à galoper dans sa campagne, le sourire bien accroché, des challenges programmés : trail court, semi, 10 km avant l’été, en attendant Nice-Cannes en novembre. Paris, c’est promis, elle y prendra une revanche, sans doute en 2021, car Florence s’annonce pour 2020. « J’ai l’impression que ma vie commence. Je suis bien dans mon corps, dans ma peau. Mes enfants, les grands, ont bien réussi dans la vie, j’ai une magnifique petite-fille de trois ans, je suis heureuse comme jamais ». Rien ne semble pouvoir arrêter Sylviane, une guerrière qui fait la fierté de sa petite tribu.  

Par A.Milleville, publié dans Running pour Elles 52.



Recordman du monde sur marathon (2h01’39’’, à Berlin en 2018), auteur du deuxième meilleur temps de l’histoire à Londres (2h02’37’’, le 28 avril 2019), Eliud Kipchoge n’a pas dit son dernier mot. Il compte bien couvrir la distance en moins de deux heures. En mai 2017, le champion Kenyan a déjà tenté l’exploit avec son équipementier Nike sur le circuit automobile de Monza en « huit-clos », avec lièvres, véhicules pour le protéger du vent et le ravitailler. Il avait manqué son objectif de 26’. Sa deuxième tentative est programmée pour octobre, en Grande-Bretagne, selon le quotidien The Guardian. Le groupe pétrochimique Ineos financera l’opération. L’athlète devrait courir dans les rues de Londres, en présence du public. Un choix qui n’est pas anodin, puisque qu’Eliud a déjà remporté à quatre reprises le marathon de la capitale britannique. A suivre…