Nike Running vous propose de prendre part cette semaine à la course virtuelle intitulée You Can’t Stop Paris.

Le but : courir 42 Km*, sur une semaine, à partir de ce lundi 9 novembre 00h01 et jusqu’à dimanche soir, 15 novembre à minuit.

Pour participer, rien de plus simple, il suffit de se connecter sur l’application NRC et le challenge apparaitra dès lundi matin.

Bon run !



Salomon, historiquement spécialiste du trail, propose avec cette Vectur un modèle destiné à la route qui allie dynamisme et relative polyvalence, le tout proposé à un prix attractif.

Salomon, historiquement spécialiste du trail, propose avec cette Vectur un modèle destiné à la route qui allie dynamisme et relative polyvalence, le tout proposé à un prix attractif.
Salomon Vectur

Avec son chausson en mesh très aéré, cette Vectur ne pèse que 240 g en pointure 44. Un modèle léger, donc, vraisemblablement orienté compétition. L’empeigne assez large rend la paire accessible à différentes morphologies de pied.

Premières foulées en endurance : l’amorti est de type sportif, rien d’inconfortable car on est bien loin du côté spartiate de nombreux modèles destinés à la compétition.

Passage sur un piste d’athlétisme, domaine où la paire se montre bien adaptée : dynamisme, réactivité, légèreté, trois caractéristiques permettant de bien mener une séance de fractionné. Une sortie sur route et chemins en variant les allures confirme le dynamisme mais aussi un inconvénient lié au mesh très aéré : par temps humide, on a rapidement les pieds mouillés. Pour une sortie longue, il faut être capable de courir avec un modèle plus typé performance que confort. Au-delà de 90 minutes, selon le profil du coureur, certains pourront ne pas se sentir très à l’aise.

Utilisation : courtes et moyennes distances sur route et chemins bien revêtus pour coureur à foulée universelle de moins de 80 kg. 

Prix : 120 €. Poids : 240 g en 44 

Les + Légèreté, prix.  Les – Mesh très aéré, gênant sous la pluie.

Les notes. Amorti : 16/20. Confort : 16/20. Dynamisme : 18/20. Stabilité : 17/20 




Bodycross, marque française de textile technique est (entre autres) partenaire du Marathon des Sables. Dans ce cadre, nous avons pu tester une panoplie complète, qui n’a finalement pas vu le sable du Sahara mais nous a convaincue depuis le printemps dernier.

©BodyCross

Test réalisé par Sandrine Nail-Billaud.

Depuis le mois de février, nous avons donc testé un équipement complet Bodycross. En haut, un t-shirt dans les tons blancs pour éviter de trop retenir la chaleur dans le désert marocain et un short de running avec un cuissard obligatoire pour éviter les frottements entre les jambes sur les longues étapes. Egalement, une tenue chaude pour le soir lorsque la température descend très bas dans les tentes du bivouac du Marathon des Sables. Vous le savez, comme beaucoup d’autres courses, le MDS 2020 a trépassé, victime de l’épidémie de Covid. Qu’à cela ne tienne, lorsque j’ai reçu l’équipement, mon entrainement avait déjà commencé. J’ai porté toute la saison printemps-été cette panoplie Bodycross, notamment en randonnée l’été dernier à La Réunion. Et je dois dire que c’est une belle découverte, car je l’avoue, je ne connaissais pas cette marque française.

T-shirt Rokia : conçu pour supporter le port d’un sac

Le T-shirt Rokia m’a fait le plus d’effet. Look et couleurs sont extrêmement plaisants, la coupe est adaptée à ma grande taille (1,76 m) ne me remontant pas au milieu du nombril et la taille M est parfaitement ajustée à ma carrure avec un tour de poitrine de 90. Autre détail  : toutes les coutures sont plates voire thermocollées, ce qui a permis de ne pas me générer de frottement lors du portage de mon sac d’hydratation sur des longues distances d’entrainement. A noter également qu’aucune abrasion anticipée n’est remarquée sur les zones de frottement des bretelles de mon sac sur le tissu des épaules du T shirt.

Enfin : le traitement anti-odeur du textile… même si je ne suis pas sure qu’après une semaine de course dans le désert, il soit encore capable de remplir cette fonction ! Toujours est-il qu’à chaque utilisation et donc après chaque lavage, ce tissu à une capacité à absorber les odeurs de transpiration, plus qu’u’un T-shirt technique de running classique.

Les + Coupe, couleur, tenue, antiodeur.

Les – La petite poche latérale n’a sans doute pas d’utilité vu sa taille.

Plus d’infos :

Plus d’infos sur le T-shirt Rokia :

http://shop-bodycross.com/fr/t-shirt-running-femme-rokia-blanc.html

Le short Vera, avec ceinture intégrée

Concernant le short, celui que j’avais initialement repéré étant en rupture de stock, victime de son succès, je me suis donc entrainée avec un cuissard classique dit cuissard de compression (modèle VERA). Son énorme avantage : ne pas « roulotter » sur les cuisses et donc de bien rester en place au niveau des quadriceps. Confortable et respirant, il possède une large ceinture, de 10cm, équipée d’un cordon de resserrage pour un maintien optimal. Mieux : sur cette ceinture, 2 poches, une poche élastiquée à l’avant pour y mettre une flasque d’eau et/ou une barre de céréale, et une poche zippée à l’arrière pour y ranger des objets plus précieux tel que le téléphone ou clé. Pratique ! J’apprécie aussi à l’usage les coutures plates qui limitent les risques de frottement et d’irritations et la protection antibactérienne.

Les + Les poches, le serrage, la texture.

Les – La coupe pas très féminine, pas de choix de coloris.

Plus d’infos sur le short Vera : http://shop-bodycross.com/fr/short-compression-trail-femme-vera-noir.html

Veste Velia, protection polyvalente

La veste coupe-vent et déperlante Velia est elle parfaitement ajustée, ce qui permet de limiter la prise au vent. Tout est élastiqué et protégé par des sous pattes pour des contacts doux avec les zones de peaux du menton par exemple. C’est une veste très légère (140 g en taille M) qui permet une déperlance de l’eau ainsi qu’une ventilation au niveau du dos pour optimiser la circulation d’air. Cette veste possède des bandes réfléchissantes pour les sorties nocturnes et luxe suprême : une poche qui ferme au dos. Autre détail pratique : elle se compacte dans cette même poche pour être ainsi très facilement transportée à la main ou à la ceinture.

Les + Efficacité, légèreté, passe pouce.

Les – Pas évidente à plier en courant ! Que 2 coloris « tristes » (noir ou gris).

Plus d’infos sur la veste Velia : http://shop-bodycross.com/fr/coupe-vent-running-femme-velia-noir.html

Vêtements chauds tout douillets

Enfin, dernier volet de notre test au long cours, les vêtements chauds. Haut et legging long notamment conçus avec une fibre appelée Emana® qui permet la thermorégulation corporelle en absorbant la chaleur du corps émise pour la restituer vers l’intérieur sous la forme de rayons infra rouge qui maintiennent le corps à température constante. C’est ainsi que l’ensemble legging long et Tshirt de compression manche longue Ezechielle sont venus  compléter cette panoplie spéciale désert. Ils serviront dans le gite du piton des neiges à 3000 mètres d’altitude à La Réunion alors que la température flirtera avec les 0 degrés et qu’ils seront donc les vêtements de choix pour se glisser bien au chaud dans son duvet !

Les + La coupe, la chaleur ressentie.

Les – Une texture plus chaude et de la compression pour le legging comme pour le haut serait apprécié.

Pour découvrir toute la gamme de cette marque française, rendez-vous sur : http://shop-bodycross.com« 





Ce nouveau championnat de trail s’est déroulé du 28 octobre au 1er novembre aux Açores. 4 étapes et une météo épique pour les 174 athlètes réunis. In fine, deux coureurs Salomon décrochent les lauriers.

©️GoldenTrailSeries – Azores Trail Run – Mickaël Mussard

Décoiffante, cette première édition du Golden Trail Championship orchestré par Salomon. 174 athlètes professionnels, issus de 32 nationalités se sont affrontés aux Açores pour ce championnat d’un nouveau genre. Il s’est joué en 4 actes. 4 étapes d’environ 30 km pour 113 km et 6000 mD+ de dénivelé positif, servis sur fond de météo épique. Rafales de vent, rideau de pluie et coulée de boue, on peut dire que personne n’a vu l’effet bénéfique du fameux anticyclone des Açores durant cette compétition !

Au classement général, cumul des 4 étapes, la Suissesse Maud Mathys (Salomon) l’emporte en 10h47′, une dizaine de minutes devant l’Américaine Rachel Drake (Nike Trail) après avoir remporté deux étapes du circuit. Juste derrière sur le podium : une tricolore, Blandine L’Hirondel.

Côté masculin, c’est le Polonais Bart Przedwojewski (Salomon) qui a pris l’avantage devant l’Américain Jim Walmsley (Hoka One One), vainqueur de la 4e étape. Le troisième homme fort est un Français qui fait parler de puis sa 2e place à Sierre-Zinal : Frédéric Tranchant (Nvii Sport) .



Malgré l’annulation de La Diagonale des Fous, David Hauss a quand fait un petit tour à La Réunion pour battre le record de l’ascension du Piton des Neiges depuis la mer (36 km, 3400 m D+).

David Hauss, athlète du Team Compressport, 4ème des Jeux de Londres en 2012 et double vainqueur du Trail de Bourbon (2016 / 2017) nous en dit plus sur son record réunionnais, réalisé sous contrôle d’huissier. 4h41 pour la montée et l’aller-retour en 8h58′. Notons que l’ancien record de 4h52 était détenu par Jeannick Boyer depuis 2014 et Julien Chorier en 2018 avait couru en 5h06.

©Lprod

Cette tentative de record sur le Piton des Neiges, tu y penses depuis longtemps ?

Oui, je l’avais pensé déjà il y a quelques années mais difficile à mettre en place sur une année « normale ».
Suite à l’annulation du Grand Raid de La Réunion, j’ai décidé de me lancer sur cette trace pour battre le record de la montée et poser un temps sur l’aller-retour, en revenant à mon point de départ. J’ai pris le départ dimanche 18 octobre de Pierrefonds puis l’Entre-Deux, le Dimitile via le sentier du zèbre ensuite le sentier Jacky Isnard, les coteaux Kervéguen, le gîte Caverne Dufour et le sommet du Piton des Neiges à 3070m. Je connaissais 75% du parcours mais ne l’avais jamais fait en entier auparavant ni même une reco, je suis parti au feeling… 73km aller/retour pour 4000D+. Je planifiais 4h45 pour monter sur le même parcours que celui des précédentes tentatives de record mer-sommet. Un circuit varié, avec de la route, de la forêt, beaucoup de racines, des singles tracks très vallonnés et de la roche volcanique au sommet.

©Lprod

Comment s’est déroulé cet aller-retour ?

J’ai attaqué à 5h30 du matin au lever du jour pour éviter la chaleur et profiter des belles couleurs du matin. Je suis parti assez vite sur la route car cette partie m’avantage et me permettait de mieux gérer mon effort ensuite. Je suis passé à la minute près de mes timings splits restant en contrôle de mon souffle sur les 2 premières heures.

Plus haut où l’altitude commençait à se faire sentir j’ai dû baisser le rythme pour mieux finir et j’ai perdu quelques précieuses minutes sur mes temps de passage mais toujours en avance de 5′ sur le record.L’important était de relancer l’allure dès que je le pouvais, et de lisser mon effort au maximum. Je ne me suis jamais trop mal senti et toujours en contrôle de mes sensations et allures.

Comment s’est organisé le soutien logistique ?

J’ai bénéficié le jour de l’ascension de 5 personnes pour me ravitailler et me supporter le long du parcours. Et seulement 2 copains pour courir avec moi sur le parcours et me ravitailler en course. C’était un bon choix car d’une part j’étais assez seul dans mon effort pour gérer les parties dures mais malgré tout assez accompagné pour tout donner sur le sommet. Et une équipe de 6 personnes m’a également suivie lors de ce périple pour la réalisation d’un film à suivre.



Nouvelle action de l’équipementier japonais : l’Asics World Ekiden 2020, un marathon connecté gratuit, à courir en relais à six entre le 11 et le 22 novembre.

Asics annonce le lancement du Asics World Ekiden 2020 : une course virtuelle en relais par équipes de six personnes à travers le monde. Véritable tradition au Japon, l’Ekiden est un marathon divisé en six étapes, un format adapté pour tous les coureurs.

Asics World Ekiden

Ce World Ekiden 2020 se fera virtuellement utilisant à la fois Runkeeper et Race Roster, afin de créer plus de proximité entre les équipes à travers le monde. Les participants pourront suivre la progression des runners en temps réel sur leur montre Apple Watch, Garmin ou Fitbit, mais aussi le classement en direct des équipes, tout en profitant d’une expérience audio en course. A chaque relais, les runners se passeront le tasuki virtuel, bande de tissu traditionnelle qui sert de témoin lors des Ekiden japonais.

Pour participer, il suffit de créer une équipe de six coureurs et de s’inscrire gratuitement à partir du 1er octobre 2020 sur Runkeeper ou sur le site ASICS. Les équipes devront terminer leur relais entre le 11 et le 22 novembre 2020.  

Plusieurs récompenses ASICS seront à gagner à l’issue de la compétition.



La marche athlétique est une discipline à part entière, rattachée à la Fédération française d’athlétisme et popularisée par notre champion du monde Yohann Diniz – record en 38’08’’ sur 10 km, à 15,7 km/h !

En parlant « déhanchement de bassin » ou encore « dandinement des fesses », on situe rapidement ce sport, un peu particulier certes, mais très accessible. Cette discipline olympique nécessite peu d’équipement, juste une paire de chaussures adaptées et une bonne technique. En principe, il s’agit de marcher le plus rapidement possible sur une distance donnée en gardant en permanence un pied en contact avec le sol. 

Marcheuse athlétique habillée en Newfeel.

Marche athlétique : des principes et une technique

Deux règles précises régissent la marche athlétique. La première, c’est qu’il faut garder la jambe tendue dès le premier contact au sol (qui se fait en général par le talon) jusqu’au passage à la verticale. La deuxième, c’est qu’il est interdit d’avoir un temps de suspension, c’est-à-dire que l’on doit garder un contact permanent avec le sol avec l’un de ses pieds. En compétition, ces règles officielles sont garanties par des juges qui ont l’œil.

En cas de non-respect, un carton jaune, puis un carton rouge. Si un athlète reçoit 3 cartons rouges de 3 juges différents, il est disqualifié. Les formats des compétitions sont très stricts avec des épreuves de 3 000 et 5 000m sur piste et des courses de 10, 20 ou 50 km sur route, ces deux longues distances étant les seuls programmées aux Jeux olympiques. 

Ce sport requiert une certaine maitrise technique, des ressources mentales et physiques, comme la course à pied. Comme toute activité d’endurance, sa pratique aide à la prévention des maladies cardiovasculaires et son intensité permet de réguler son poids. Mieux : cette discipline permet de ne pas solliciter les mêmes muscles des jambes et donc d’éliminer certains traumatismes liés aux chocs en course à pied. Si la course vous occasionne des douleurs aux quadriceps, sachez qu’une marcheuse va surtout faire travailler ses ischios. C’est tout bénef pour l’arrière des jambes.

Un matériel particulier ? Il vous faudra juste des chaussures qui doivent être réellement adaptées à la marche avec un très faible amorti talon et une semelle plutôt fine pour bien sentir le déroulé du pied, puis la propulsion par l’avant-pied. Une runnings légère, bien souple et à faible amorti pourrait convenir, mais le mieux, c’est une chaussure spécialement dédiée à la marche athlétique de vitesse. Il en existe désormais chez Decathlon, avec la marque Newfeel, notamment une développée en collaboration avec Yohan Diniz (RW900, 40 €). On vous recommande la Newfeel RW500 (40 € seulement), testée et approuvée !

Les bases pour débuter en marche athlétique

Maintenir un contact permanent avec le sol et garder la jambe avant tendue dès le premier contact au sol jusqu’au passage à la verticale , ce sont les deux paramètres clés. Cette gestuelle n’est pas évidente . Aussi, pour débuter sereinement, on peut se tourner sur les évènements organisés par la Fédération française d’athlétisme.

©Newfeel

Nous l’avons vu, il s’agit donc de foulée rasante, de déroulé de pied complet, d’attaque talon (si décriée en course à pied !) et de jambe avant tendue. Mais pas seulement, ce serait trop facile. En effet, le bras gauche doit être totalement coordonné avec la jambe droite (et vice et versa).

Un rôle clé pour les bras

En marche, les bras sont réellement des propulseurs, on les surnomme même le deuxième moteur.En plaçant deux petites haltères dans vos mains ou en lestant vos poignets, vous pourrez vous concentrer sur ce mouvement de balancier si important. Bonus encore : adieu les ailes de poulet, à vous les avant-bras gainés !

Dernier point, le mouvement de bascule du bassin indispensable, souvent plus facile pour les femmes d’ailleurs. Si vous vous posez la question, sachez qu’il n’est pas plus traumatisant qu’en course à pied. C’est juste un « coup à prendre ». Le déhanchement des meilleurs mondiaux est parfois impressionnant, c’est une question de souplesse et de technique.

Pourquoi toute cette technique au final ? Justement parce que c’est grâce à tous ces paramètres que les marcheurs avancent aussi vite. A très haut niveau, les athlètes marchent même plus vite que des coureurs !  Et pour s’entraîner ? Pareil qu’en course à pied, on parle VMA, fractionné, sortie longue, PPG… Vous voilà paré pour passer en mode ‘marche athlé’. Reste à vous trouver un terrain, le plus plat possible, pour vous y essayer. Encore une bonne nouvelle si vous n’aimez pas le dénivelé !



En soutien à l’Institut Pasteur qui œuvre activement à la recherche contre la COVID 19, l’association des 20 km de Paris organise une course connectée du 8 au 11 octobre.

Le principe ? Courir ou marcher 20km, à l’heure et au lieu de son choix, entre le 8 octobre, 00h01 et le 11 octobre à 23h59. On participer en courant ou en marchant, seul ou à plusieurs. Les athlètes handisports et les joëlettes auront également la possibilité de participer à la course. es enfants pourront participer également sur des distances de 1000m, 2024m ou 5000m selon leur âge.

20 km de Paris connecté

Plusieurs options

Pack Connecté : 15 € dont 5 € reversés à l’Institut Pasteur : dossard et diplôme numérique + participation aux tirages au sort. Options : tee-shirt JOMA : + 10 € / Médaille : + 6 €.
Pack Collector : 29 € dont 5 € reversés à l’Institut Pasteur : Contenu du pack Connecté + médaille finisher + tee- shirt JOMA + 2 envois en France (tee-shirt + médaille) + possibilité de participer aux entrainements de préparation. Option : Kids : + 10 € par enfant (3 enfants max) comprenant une médaille, un tee-shirt JOMA et un jeu GOLIATH.
Pack Duo Collector : 54 € dont 10 € reversés à l’Institut Pasteur Contenu de 2 Packs Connecté + 2 Médailles Finisher + 2 tee-shirts JOMA + 2 envois en France (2 tee-shirts + 2 médailles) + possibilité de participer aux entrainements de préparation. Option : Kids : + 10 € par enfant (6 enfants max) comprenant une médaille, un tee -shirt JOMA et un jeu GOLIATH.

20 km de Paris connecté

Comment s’inscrire

1) Inscription à l’événement sur https://www.njuko.net/20kmparisconnecte
2) Se connecter à la plate-forme de notre partenaire technique « Running Heroes » en créant son compte le cas échéant
3) Associer sa montre ou son smartphone dans le compte ainsi créé (+10 applications compatibles)
4) Se connecter à la course 20 km de Paris connecté grâce au code spécial reçu lors de l’inscription.
5) Il reste à courir les 20 km sur le lieu choisi par le coureur entre le 8 et le 11 Octobre
Grâce à cette opération, le coureur aura sa performance automatiquement intégrée dans le classement en temps réel.
Les résultats définitifs seront publiés le Lundi 12 Octobre au soir sur le site des 20km de Paris.
Chaque finisher recevra un diplôme numérique et chaque inscrit pourra gagner de magnifiques lots sur tirage au sort.



Depuis ses premiers modèles, avec ses fameuses semelles oversize, Hoka aime casser les codes en proposant des innovations marquantes. La Clifton Edge s’inscrit dans cette tradition, avec son talon proéminent, allongé vers l’arrière. Mais pour quel effet en course ? 

Commençons par le visuel : la Edge ne ressemble à aucune autre chaussure avec sa forme toute en longueur, qui lui donne un côté « monté sur coussin » qui ne passe pas inaperçu. Le dessin global est plutôt réussi et laisse une impression de fluidité. Les coloris ne feront pas de jaloux : ils sont mixtes. 

HOKA Clifton Edge

Point fort, le confort

Le confort est, comme toujours chez Hoka, le gros point fort de cette Edge. Ceux qui aiment la gamme Clifton ne seront pas dépaysés. Le chaussant laisse de la place au pied tout en assurant un bon maintien, avec un tissu légèrement extensible et bien aéré. La semelle épaisse donne un sentiment de sécurité et rappelle que la paire est taillée pour les courses longues. Son drop de 5mm est classique chez Hoka et, même orientée course naturelle, elle reste accessible. Bien évidemment, c’est à l’arrière que se fait la différence. Entre la languette qui remonte sans gêner ni  provoquer de frottements et le talon XXL, on se sent comme dans un cocon. L’arrière du pied ne bouge pas d’un centimètre.

Maintien du pied ajusté

Y a-t-il vraiment un effet waouh sur la foulée ? Le ressenti comme toujours est subjectif et on évitera de tirer des conclusions hâtives. Cependant, j’ai réalisé en parallèle le test des Clifton 7 et j’ai eu le sentiment que la semelle de la Edge permettait de maintenir davantage le pied dans l’axe en atténuant l’effet vrille latérale que peut avoir le talon lorsque la fatigue s’installe. L’autre effet est sans doute à chercher sur le déroulé du pied qui est davantage accompagné. La semelle légèrement incurvée y joue pour beaucoup. Dans les deux cas certains aimeront l’effet « petites roulettes » quand d’autres regretteront qu’on ne leur laisse pas plus de liberté. Le fait est que, pour une chaussure longue distance, la Clifton Edge est dynamique et confortable. Certains lui trouveront un effet waouh quand d’autres opteront pour la Clifton 7 qui est, de mon point de vue, sa vraie concurrente. 

Les notes. Amorti : 18/20. Confort : 18/20. Stabilité : 16/20. Souplesse : 16/20.

Le + Le laçage efficace et la languette qui ne bouge pas. 

Le –  Le prix plus cher de 20 € que la Clifton 7.

Poids : 253 g en 42. Drop : 5 mm. Prix : 160 €.

Utilisation : longues distances sur route pour coureur à foulée universelle de tous poids.

Il a testé pour vous : Antoine, 40 ans, 1,89 m, 78 kg, meilleure perf : 3h14 sur marathon (2012). Pieds universels. Chausse habituellement des Brooks, Saucony ou Altra. Conditions du test : 100 km sur sol sec et humide avec séances de fractionnés, fartlek et sorties longues vallonnées. 



La marque finlandaise a sorti plusieurs mises à jour. Des options de navigation, de GPS avec économie d’énergie et un nouvel affichage sportif pour la Suunto7 et de nombreuses fonctionnalités outdoor pour les Suunto 3, 5 et 9.

Quoi de neuf pour la Suunto 7 ?

Depuis son lancement en janvier 2020, cette montre GPS connectée qui apporte des fonctionnalités essentielles aussi bien pour le sport que pour la vie de tous les jours a remporté de nombreuses distinctions (Best of CES – Las Vegas 2020) Elle a par ailleurs été unanimement reconnue comme l’un des premiers objets connectés de sa catégorie à offrir un mariage parfait entre montre connectée et montre de sport. Grâce aux dernières fonctionnalités qui arrivent sur Suunto 7, il devient encore plus facile de profiter des activités sportives et des aventures outdoor :

  • Navigation hors ligne le long d’itinéraires (synchronisée à partir de l’appli Suunto) avec un traçage des activités sportives en extérieur. Cette fonctionnalité enrichit le confort d’utilisation des cartes sur la montre. Celle-ci comprend déjà des cartes de fréquentation spécifiques à chaque sport. Ainsi vous pourrez aller encore plus facilement où vous voulez, et revenir sans encombre.

  • Mode GPS avec économie d’énergie prenant appui sur l’algorithme FusedTrack™ de Suunto. Grâce à ce mode, Suunto 7 tiendra plus longtemps en sollicitant moins la batterie pendant les séances prolongées.
  • Nouvel affichage sportif « toujours allumé » à basse consommation. Pendant vos activités sportives, l’affichage reste toujours allumé afin de vous indiquer les données essentielles tout en sollicitant très peu la batterie.

Mise à jour de l’application mobile

L’appli Suunto permet aux utilisateurs de planifier sans effort des itinéraires, de télécharger des activités depuis leurs montres, et de se connecter à des applications partenaires comme Strava et Training Peaks.

Cette mise à jour regorge de nouvelles fonctionnalités, notamment un nouvel écran d’accueil avec un accès plus facile au calendrier, aux totaux d’activités et aux cartes. Une multitude d’ajouts et d’améliorations vient enrichir les fonctions cartographiques de l’application. Les utilisateurs peuvent désormais suivre leurs propres cartes de fréquentation personnelles basées sur les activités individuelles réalisées au cours de la semaine précédente, du mois écoulé ou de l’année calendaire. En outre, ils ont la possibilité de découvrir des itinéraires et des points de départ populaires accessibles à proximité de leur position et basés sur les exercices rendus publics par les membres de la communauté Suunto. Grâces à ces nouvelles fonctionnalités, il devient encore plus facile de se lancer dans de nouvelles aventures.

Du nouveau aussi pour les Suunto 9, 5 et 3

Cette version est la mise à jour logicielle la plus importante de l’histoire de Suunto. Elle apporte, via SuuntoPlus™, un certain nombre de fonctionnalités pour les activités outdoor et l’entraînement. En voici certains points essentiels : un nouveau cadran de montre inspiré des activités outdoor avec notamment les heures de lever et de coucher du soleil et la pression atmosphérique (selon le modèle). La navigation au relèvement permet de définir un objectif, d’obtenir une direction et de trouver son chemin, sur un sentier ou en dehors de tout sentier balisé.

Voici quelques-unes des nouvelles fonctionnalités* de SuuntoPlus™ :

  • Weather : heures de lever et de coucher du soleil, température de l’eau, tendance barométrique, alarme orage, niveau d’oxygène pour les hautes altitudes, entre autres détails.
  • Climb : élévation actuelle, ascension cumulée, pourcentage de pente de l’ascension et vitesse verticale.
  • Safe : coordonnées GPS (latitude et longitude) de l’emplacement actuel, distance, altitude et relèvement par rapport au point de départ.
  • Loop : détails des tours basés sur votre position. Pour chacune des boucles que vous créez, vous pouvez suivre et comparer vos efforts au tour.

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A 34 ans, Sébastien Climent perd pied lorsqu’on lui diagnostique une maladie qui le réduit au rang de spectateur de sa propre vie. Ce sportif provençal remonte la pente pas à pas, jusqu’à se prendre de passion pour l’ultra. Une leçon d’espoir qu’il partage dans L’Ultratrail m’a sauvé la vie (Talent Sport). 

« Nos seules limites sont celles que l’on s’impose ». La maxime introduit un chapitre du livre de Sébastien Climent et résume sa philosophie de vie. A mental gagnant, rien d’impossible. Même avec une santé fébrile. La preuve. Parti de rien, revenu de loin, ce coureur du Vaucluse s’aventure aujourd’hui bien haut. A force de courage et de résilience. 

Un tsunami invisible 

Sa vie bascule en 2014 alors qu’il s’est remis au sport après des années de « dilettantisme assumé à fumer des clopes roulées ». Un dimanche sans prévenir, tout se met à tanguer autour de lui. « Comme un tsunami invisible qui me fait tomber à la renverse ». Vertiges. Nausées. Ses crises deviennent violentes, récurrentes, invalidantes. Chaque bruit, chaque mouvement brusque agit de manière quasi sismique sur son équilibre. La maladie de Ménière, syndrome de l’oreille interne qui entraîne perte d’audition, d’équilibre, vertiges et acouphènes à vie, l’envoie au tapis. Coup de massue quelques mois avant la naissance de son premier enfant. Entre errance thérapeutique et accès de colère – pourquoi moi ? –, il vit des jours sombres, des mois d’effroi.  « Parfois, pouvant à peine marcher, je m’agrippais aux murs.  D’autres fois, le plus souvent possible, j’allais marcher 30 minutes le long du Canal de Carpentras en regardant droit devant moi, sans tourner la tête, pour rester dans une zone de confort relative. » Des « promenades éthyliques », comme il dit, à cause de sa démarche chancelante liée à ses troubles. Kiné, perfusion de Tanganil (un antivertigineux), ORL, orthoptiste, séances EMDR, hypnotiseur, pensée positive, cohérence cardiaque… il teste tout, jusqu’au marabout. Rien n’y fait. Ménière ne se guérit pas : « Il faut vivre avec, dans un état vaseux permanent ». L’accepter lui a pris deux ans. Tout un cheminement qu’il exorcise dans ce livre eleçon de vie « pour aider ceux qui se sont retrouvés seul et incompris des médecins ». 

Ultra et au-delà 

Gapen'Cimes
Sur Gapen’Cimes, en 2016.

Tout est dans la tête, ou presque. Le mental fait tout, ou beaucoup. Exactement comme en ultra, sport roi pour se confronter à soi. Sa passion haletante pour l’endurance, accompagne sa renaissance, jubilatoire. 

Sans Ménière et ses galères, il n’aurait jamais osé goûter à l’ultra-dimension, se cantonnant à des distances « raisonnables ». Avec son club, la Foulée de Sorgues, il a d’ailleurs accroché de belles places dans sa région. Avec un beau potentiel, en témoigne un 1h18’ sur Marseille-Cassis sans entraînement. 

Gapen’Cimes (58 km et 4 000 mD+) en 2016 lui donnera le goût du long et de la contemplation : un shoot d’émotions. Malgré des crampes terribles – dues à des boissons enrichies en sels minéraux qu’il s’interdit depuis – cette première expérience restera magique. 

Depuis deux ans, la pose d’un drain dans son oreille droite et un traitement au Diamox (diurétique) lui évitent les crises aigües. S’il se ménage au quotidien, acceptant les jours « sans », sur le terrain sportif, Sébastien ne s’interdit rien. On le suit ainsi sur les 100 km de Millau en 2018. Encore une (més)aventure avec une crise de colique néphrétique à mi-course. « Je pissais littéralement le sang et me tordais en deux. » Au mental – toujours – , il boucle en 10h45, soit 45’ de plus que son objectif initial, avant de s’écrouler dans la tente médicale. Kamikaze ? Sans doute. Obstiné en tout cas : « DNF – did not finish – sont des mots qui ne font pas partie de mon vocabulaire. » 

Embrunman + SwissPeak

Embrunman
Embrunman 2019.

Hier à terre, invincible aujourd’hui, il est comme guérit d’une maladie qui pourtant le poursuit. L’an dernier, il est devenu ironman en 13h34’ sur le mythique Embrunman (3,8km à la nage, 186 km de vélo et un marathon). En nageant la brasse, le crawl lui étant proscrit, et en remontant un paquet de monde par la suite. Trois semaines plus tard, il a rempilé sur les sentiers, côté Valais suisse. Mémorable, son SwissPeak (170 km et 11 000 mD+) avec tempête de neige, genou en vrac, cheville en feu… mais il termine heureux, clopinant après 51h d’efforts et quelques hallucinations. Pas de doute, c’est au-delà de 100 km, en montagne, en dormant à peine, qu’il vibre. Le SwissPeak format 360 km est coché pour 2021. Courir le trail le plus long d’Europe alors qu’on pouvait à peine aligner deux pas il y a six ans : terriblement grisant. 



Le grand rendez-vous messin est attendu le 18 octobre. Un petit tour au pays de la mirabelle en compagnie d’Hubert Ehrminger, président de l’évènement.

Les professionnels de santé seront vos invités d’honneur, expliquez nous votre démarche… 

« L’idée, c’est d’honorer médecins, anesthésistes, infirmières, aides-soignants, tous les professionnels de santé qui en hôpital, de façon indépendante ou en EPHAD, sont au front aujourd’hui. On offre un dossard et un t-shirt particulier à tous ces professionnels qui veulent s’inscrire au marathon, mais aussi le relais à 2 ou 4 et le 10 km. Nous allons aussi mettre à disposition des stands sur notre village pour valoriser leurs filières de formation et reverser 1 euro par dossard à une association caritative choisie avec eux.  

©P.Secco

Quelles sont les nouveautés prévues à la 11e édition ?

« Nous chouchouterons particulièrement ceux qui courront le premier marathon à Metz, avec un coaching en amont, un t-shirt personnalisé, un massage kiné après la course et des cadeaux. Autre nouveauté, comme Philippidès qui avait porté un message de Marathon à Athènes, chaque marathonien sera invité à déposer un message personnel qui défilera sur écran géant  à son arrivée pour créer une animation fun. Nous poursuivons aussi notre culture du service, avec garderie d’enfants, retransmission en direct en intégralité à la télévision du marathon sur les 20 chaînes locales du réseau Vià, arrivée filmée pour chaque concurrent, application de suivi, etc.   

Donnez-nous envie de venir courir à Metz le 18 octobre !

« On va vous promener à travers 3000 ans d’histoire ! Metz, que peu de Français connaissent, est une ville au patrimoine extrêmement riche qui a gardé des traces de l’époque gallo-romaine, Moyen-âge, Renaissance, notamment dans le centre historique. On va baliser tous les endroits sur lesquels les marathoniens passent pour leur indiquer les monuments, ici une voie gallo-romaine, là une cathédrale. Le départ sera d’ailleurs donné par un coup de canon de Gribeauval de l’armée napoléonienne, Metz ayant abrité dans son histoire l’école d’artillerie de l’armée française, avec les Hussards du 2ème Régiment de Hussard de Metz. »



Légère, dynamique, cette nouvelle Adidas avec plaque de carbone est agréable à toutes les allures, sur toutes les distances.

A l’annonce de l’intégration d’une plaque de carbone dans la semelle de cette Adidas Adizero Pro, je craignais que cette chaussure hyper légère ne soit adaptée qu’à la course rapide… Heureuse surprise, elle est agréable à toutes les allures, du footing au fractionné le plus intense ! Elle est dotée d’une empeigne en mesh très aéré dans laquelle le pied évolue sans contrainte, tout en étant bien maintenu par la languette élastique et solidaire avec la semelle.

Dynamique, avec amorti performant

De même, le talon est parfaitement tenu sans aucune sensation de gêne ni d’emprise. Le laçage classique se fait légèrement en biais pour mieux épouser la forme du pied, ajoutant encore au confort de cette tige sans couture. Le plus fort, c’est que ce modèle arrive à concilier la légèreté et le dynamisme, avec un amorti performant qui est aussi très important pour aller vite car il rend chaque réception au sol confortable, même à vive allure. La plaque de carbone propulse réellement vers l’avant, et ce quelle soit sa vitesse, pour peu que l’on mette un peu d’impulsion dans sa foulée. On a ainsi vraiment envie d’accélérer dans cette chaussure, d’autant plus que le caoutchouc de sa semelle extérieure est bien souple, ne « tape » pas sur le bitume et ne glisse pas sur route mouillée.

Les notes. Amorti : 18/20, Confort : 19/20, Dynamisme : 19/20, Souplesse : 18/20, Stabilité : 17/20.

Les + Légèreté, dynamisme et amorti.

Les – Le prix.

Usage : entraînements et courses sur route jusqu’au marathon pour coureur compétiteur à foulée universelle de poids léger. 

Poids : 190 g en 38,5. Drop : 9,5 mm.



En gravissant 278 fois le terril de Nœud-les-Mines, dans le Pas de Calais, Élise Delannoy a réalisé le record du monde féminin de dénivelé positif sur 24h avec 16 572,6 mètres D+ cumulés.

La championne nordiste, 7e de l’UTMB 2019, avait planifié sa tentative pour essayer de battre le record du monde masculin, réalisé le 5 septembre par Aurélien Dunand-Pallaz à Marthod en Savoie en 17 218 mètres de dénivelé positif en 139 km.

Le record du monde est « battable »

Pendant 18h, Elise fera jeu égal, et aura même de l’avance sur ce record d’Aurélien Dunand Pallaz « Ce défi avait pour but de me challenger, mais aussi de montrer que plus la distance est longue, plus les femmes se rapprochent du niveau des hommes. Sans mon souci gastrique en fin de nuit, j’avais le bon tempo pour tenter de dépasser le record masculin. Malheureusement, ne pouvant plus m’alimenter, j’ai baissé de régime. Mais c’est l’occasion aussi de lancer l’idée aux femmes de tenter ce record, car je sais que le record du monde masculin est battable ! »

« Ce défi fou a été l’occasion d’avoir un moment de partage comme je n’avais jamais connu jusque-là ». Sa famille, son équipe, des pacers, des traileurs qui se sont déplacés de toute la région, des spectateurs qui sont venus voir un exploit de dénivelé positif se réaliser sur un terril du nord de la France, et enfin une communauté tout entière derrière Élise sur les réseaux sociaux : « Quand je cours un ultra, je suis seule la plupart du temps, et j’ai mon équipe qui m’attend aux ravitaillements. Ici, sur cet aller-retour de 520m, je n’étais jamais toute seule, toujours soutenue, encouragée, supportée, on me lisait même les commentaires des réseaux sociaux tout au long de la journée ! Ce fut un moment unique de partage que je vais garder longtemps en mémoire. » Les records du monde absolus sont la propriété des hommes, toutefois, celui-ci, pour le moment, est atteignable par une femme. Si les records du monde féminin n’ont pas encore autant d’échos médiatique que les records du monde masculin, il est évident qu’une femme devenant la première à détenir un record du monde absolu provoquera une onde qui dépassera son propre sport. 



Triple finaliste de l’émission Koh-Lanta, Claude Dartois est un sportif accompli, toujours en quête de défis. Aventurier, traileur, grimpeur… Rencontre.

©Ph.Le Roux / ALP / TF1

CV Flash. 40 ans, chauffeur de maître, 2 enfants, 3 fois finaliste du jeu télévisé Koh Lanta (2010, 2012, 2020) avec 17 victoires individuelles. Sportif touche-à-tout, pratique course, trail, natation, vélo…

On te connaît comme aventurier et sportif redoutable sur Koh-Lanta. Le goût du sport, tu l’as depuis toujours ? 

« Oui, depuis tout jeune je suis un touche-à-tout. Je ne me suis jamais focalisé sur un sport. J’en ai pratiqué plusieurs en club comme l’athlétisme ou le karaté, 1 ou 2 ans et puis je changeais. Aujourd’hui, je fonctionne toujours à l’envie. J’aime faire un peu tout. Si vous me dites, tiens on fait une partie de tennis, de rugby, de foot, je suis partant. J’aime aussi les défis. Quand je me donne comme objectif une course, je m’entraîne pour. Mais si je n’ai pas d’objectif en vue, je peux passer deux mois sans courir. » 

La course à pied, tu pratiques depuis longtemps ?

«  J’ai toujours aimé courir, par plaisir. Quand j’étais gamin, c’était plus un moyen de me déplacer qu’un sport à part entière. A l’armée, j’avais de bons résultats en course mais il ne m’était pas venu à l’esprit de faire des compétitions. Je m’y suis mis après mon premier Koh-Lanta car j’ai eu envie de me challenger.  »

Ton premier dossard, c’était où ?

« En 2010, sur le 10 km de l’Equipe, à Paris. J’avais terminé en 42’, tranquille. Je me souviens qu’à l’arrivée, mon pote m’avait dit que j’étais trop frais et que je ne m’étais pas donné à fond. J’en ai fait d’autres, avec un record assez raisonnable en 39’ sur le 10 km du Bois de Boulogne. Je sais qu’avec un entraînement spécifique je pourrais accrocher les 37-38’ mais aujourd’hui, je n’ai pas envie de me faire mal pour un 10 km, distance que je cours tout le temps à l’entraînement. »

Tu as couru ton premier semi avec un bon chrono en 1h29’…

« Oui, ce n’était pas prévu et j’étais blessé ! Cette année-là, en 2017, je préparais l’Eco-Trail Paris. Quinze jours avant, je me suis fait une déchirure au mollet. J’ai dit à mon médecin qu’après deux mois et demi d’entraînement, je ne pouvais pas rester sans rien faire. Je lui ai demandé si mon mollet pouvait tenir sur un semi, après quoi, j’arrêterai de courir pendant cinq mois. Il m’a dit : ‘OK, vas-y fais-le’. Donc, j’ai couru le Semi de Paris avec une blessure et j’ai fait un super temps. Content ! »

Et des marathons ?

« J’en ai couru un, celui de Paris, en 2014. En 3h31’ avec un programme qui prévoyait 3h30. Je me suis un peu enflammé avec 15 minutes d’avance à 5 km de l’arrivée, et puis j’ai eu de crampes. J’ai perdu tout le temps gagné sur 35 km. Je voulais en recourir un cette année, mais cela n’a pas pu de se faire avec l’arrivée de mon deuxième fils. C’est partie remise car j’ai bien envie d’accrocher un bel objectif chrono sur la distance avant de passer à autre chose. Je sais que j’ai 3h15 dans les jambes. Quelqu’un m’a dit que je pouvais même viser 3h, mais cela demanderait trop de sacrifices par rapport à ma vie de famille et à mon boulot… »

Depuis trois ans, tu pratiques plutôt le trail. Qu’est-ce qui t’a mis le pied à l’étrier ?

« En cherchant des bouquins d’aventuriers, que j’aime lire régulièrement, je suis tombé sur Ultra-trails mythiques de Bertrand Lellouche. Ce livre m’a ouvert au trail. Que quelqu’un comme Bertrand, qui n’est pas forcément un athlète, ait réussi à faire des ultra-trails magnifiques, cela m’a donné très envie. »

Qu’est-ce que tu aimes dans le trail ?

« Sur la route, il y a toujours l’envie de manger le temps, de dépasser celui qui est devant. Le trail, c’est une autre approche, plus libérée, plus axée sur le plaisir personnel, le partage avec d’autres coureurs. L’objectif c’est de finir et de prendre du plaisir. »

Est-ce qu’un trail ressort du lot parmi ceux auxquels tu as participés ?

« J’ai aimé toutes mes courses, qui toutes étaient différentes. Je n’en ai pas vécu qui m’aie mis dans le dur, mais cela arrivera sans doute, cela fait partie de la vie du traileur. L’EcoTrail Paris (80 km), c’était mon premier. Accessible car près de chez moi et assez roulant. J’ai terminé dans les 300 premiers, super content, avec une préparation légère car je ne suis pas trop bosseur à l’entraînement. Je mise plutôt sur la fraîcheur et l’envie. J’ai aussi aimé la SaintéLyon (81 km) en 2018, avec l’ambiance de nuit, la pluie dès le départ et le terrain bien boueux. L’année dernière, le Marathon de l’Hortus du Pic Saint-Loup (44 km pour 1800 mD+) a été le plus éprouvant. Il a fallu gérer une grosse chaleur avec beaucoup d’abandons et un terrain très caillouteux. Mais j’ai adoré, surtout les descentes où je suis à l’aise et je gagne du temps. »


En octobre, tu prévois de courir le Grand trail des Templiers, un bon morceau avec 78 km et 3 660 m de dénivelé positif…

« Oui, les Templiers c’est un vrai challenge, la course la plus dure que j’aurai faite jusqu’à présent. C’est un bon compromis avant de m’attaquer à une course vraiment montagneuse. Je vais savoir où je me situe quand ça grimpe bien. Je devais déjà participer l’an dernier mais elle a été annulée à cause d’une tempête. J’espère qu’on aura beau temps pour profiter du panorama car c’est un endroit exceptionnel. Je l’attends et je vais bien m’y préparer. Après, prendre du plaisir et finir dans de bonnes conditions, ce sera l’essentiel. »

Peut-être un jour  l’UTMB ou la Diagonale des Fous ?

« Oui, dans quelques années. Avant cela, j’ai quelques étapes à passer. J’essaie de suivre une progression linéaire en allant un peu plus loin ou un peu plus haut à chaque fois. Je pense à la 6000D, au Restonica Trail… Il y a plein de courses, toutes distances et tous formats. »

Tu pratiques aussi vélo et natation. Le triathlon, ça te tente ?

«  Je suis un touche-à-tout alors forcément, ça me tente. J’aime le vélo, la natation, j’aimerai un jour terminer un Ironman. Mais c’est aussi une préparation très lourde, il faut que je trouve le bon moment et ce n’est pas simple. Il faut surtout que je me teste d’abord. Je pensais faire le triathlon de Paris sur un format M, pour voir comment j’enchaîne les disciplines. »

Tu as gravi le Mont-Blanc en 2016 et le Kilimandjaro en 2019. La montagne, c’est une passion ?

«  Ce sont deux défis qui se sont présentés à moi et j’y ai pris goût. J’aime bien le terrain alpin et il y a plein d’autres beaux sommets comme le Cervin. Je ferai d’autres ascensions, c’est sûr. Peut-être un sommet tous les 3 ou 4 ans, parsemé de courses et de raids… »

Des projets sportifs pour 2021 ?

« J’ai envie de me faire un bel objectif, et plein de ‘petites’ courses accessibles, près de chez moi, pour continuer à m’entraîner et me faire plaisir. J’hésite encore pour le Marathon des Sables. Les 100 km de Millau me tentent aussi. »

Fais-tu une préparation spécifique avant Koh-Lanta ?

« Jamais. Pas le temps car on t’appelle deux mois avant. Ce n’est pas en deux mois que l’on devient un grand sportif. Je suis endurant mais je ne suis pas un grand mangeur de kilomètres alors je compense avec du renforcement musculaire toute l’année. Je fais beaucoup de pompes, de squats, de gainage. Avant de partir, je travaille simplement un peu plus mon explosivité. Certains candidats prennent 4 ou 5 kilos, en pensant aller plus loin sur l’aventure. Moi je ne prends pas de poids. Je pense qu’il faut être efficace d’entrée. »

Quel conseil à ceux qui rêvent de Koh-Lanta ?

« Koh-Lanta est ouvert à tous, et pas qu’aux sportifs, sinon, on aurait vu que des grands sportifs gagner ces 20 dernières années ce qui n’est pas le cas. L’envie doit être le premier moteur. Avec l’envie, on fait des grandes choses ! »

Interview publiée dans le numéro 213 de Running Attitude en septembre 2020.



La Fédération Française d’Athlétisme lance le Run 2K Challenge, une opération « portes ouvertes » dans les clubs de France jusqu’au 23 septembre. L’objectif : découvrir la pratique du running encadrée dans les clubs et ses avantages : coach, suivi, émulation de groupe…

Depuis le 16 septembre et jusqu’à ce mercredi 23 septembre, près de 200 clubs d’athlétisme, répartis sur l’ensemble du territoire national participent à ce challenge imaginé par la FFA. Le principe est simple et accessible à tous : courir une, deux, trois fois ou plus la distance de 2 kilomètres.

L’objectif de cette opération : faire découvrir la pratique du running au sein d’une structure spécialisée et qualifiée afin d’en ressentir tous les avantages : vie de groupe, conseil, suivi, évaluation, motivation, émulation…Pour participer, une seule règle : se rendre dans le club running le plus proche de chez soi et courir 1, 2, 3… 5 fois 2000 mètres ou plus ! Chacun peut ainsi tenter sa chance au Run 2K Challenge et bénéficier gratuitement de l’expertise des coaches ou échanger avec les coureurs de sa ville.

Les participants pourront :

– Repartir avec un livret « warm up running » comprenant les meilleurs conseils et outils des coaches,
– Estimer leur VMA (vitesse maximale aérobie) et leur chrono sur différents formats de course,
– Échanger avec les coaches running du club sur leurs sensations, motivations, chronos et objectifs,
– Bénéficier d’une invitation à 2 séances découverte en club et d’un plan d’entrainement personnalisé jaimecourir.fr



Du 8 au 14 juillet prochains, le premier Trail de France s’annonce en 380 km en six étapes. Zoom sur ce « Tour de France » par les sentiers.

Au milieu des annonces d’annulations de course, enfin une nouvelle réjouissante : l’avènement d’un nouveau trail pour juillet 2021, un trail format XXL. Imaginé par l’agence Trail The World, ce premier Trail de France cumulera 380 km et 14 000m de dénivelé positif en six étapes sur six jours. Il sera possible de vivre cette épopée en solo intégral, par équipe de 3 ou 4 coureurs, ou bien à la carte, à la journée. Les inscriptions sont ouvertes et le circuit est désormais dévoilé : il traversera plus de trente communes, huit départements et trois régions.

Trail de France

Six étapes de l’Ain au Cantal

1e étape – 9 juillet : 51 km (1 800 mD+) à la découverte du Jura, de Valserhôme à Culoz (01)

2e étape – 10 juillet : 83 km (3 800 mD+) à l’état sauvage dans le Vercors, de Léoncel (26) à Lus-la-Croix-Haute (26)

3e étape – 11 juillet : 72 km (3 360 mD+) qui sentiront bon la Provence entre Buis-les-Baronnies (26) et Séguret (84) avec un aller-retour sur le Ventoux.

4e étape -12 juillet : 80 km (2 600 mD+) dans les Cévennes, avec ascension du Mont Aigoual de Lézan (30) à Meyrueis (48)

5e étape – 13 juillet : 78 km (1 770 mD+) entre lacs et rivières d’Aveyron, de Salles-Curan (12) à Saint-Cyprien sur Dourdou (12)

6e étape – 14 juillet : 11 km en contre-la-montre dans le Cantal, autour de la station du Lioran (15).

En pratique

Comment cela se passe ? L’organisation prend en charge ravitaillements sur les étapes, repas locaux midis et soirs, campement chaque soir et transports en navette d’une étape à l’autre.

Combien ça coûte ? 890 € pour la version solo en intégrale, 1790 € pour une équipe de 3 (soit entre 10 et 25 km par jour par participant), 2190 € pour une équipe de 4 soit entre 10 et 18 km par jour par participant. Entre 20 et 90 € pour participer à une étape à la journée.

Toutes les infos : https://letraildefrance.com



Garmin dévoile sa nouvelle Forerunner 745, GPS multisports connecté conçu pour les coureurs et les triathlètes confirmés.

Fonctionnalités et performance

Cette nouvelle Forerunner affichée à 499,99 € intègre des fonctions essentielles de suivi de la performance dont la VO2 Max, la charge et le statut d’entraînement, ainsi que les effets aérobiques et anaérobiques liés à l’activité. La montre propose également des séances d’entraînements de course à pied et de cyclisme, personnalisées selon le volume d’entraînement et la VO2 Max. 

Grâce à l’ajout d’un Running Dynamics Pod ou d’une ceinture cardio-fréquencemètre compatible, telle que la nouvelle version HRM-Pro, les coureurs peuvent analyser leurs données en visionnant l’ensemble des six dynamiques de course – Running Dynamics (Analyse de la foulée) – dont la cadence, la longueur de la foulée et bien plus encore.

Garmin Forerunner 745
Garmin Forerunner 745

Pensée pour les triathlètes

Cette version 745 propose également des données de performance avancées pour le vélo (Cycling Dynamics). Elle enregistre les données d’équilibre droite/gauche, le temps passé assis et debout, le décalage par rapport au centre de la pédale et les phase de puissance.1 Dans l’eau, la montre enregistre la distance, les mouvements des bras, la cadence, les records personnels et bien plus encore.

Enfin, la fonctionnalité de récupération indique aux sportifs la période de repos recommandée en fonction du niveau de difficulté de l’entrainement. Elle prend également en compte d’autres facteurs ayant une incidence sur la récupération, dont le niveau de stress, la qualité du sommeil et les activités quotidiennes.

Ultra-connectée

Elle se synchronise avec l’application Garmin Connect™ ou d’autres applications d’entraînement telles que TrainingPeaks® et TrainerRoad. Elle est aussi compatible avec le service Garmin Coach, proposant des plans d’entraînement gratuits et adaptés. Les sportifs en quête de performance pourront se faire accompagner par trois entraîneurs professionnels – Jeff Galloway, Greg McMillan et Amy Parkerson-Mitchell – en vue d’un 10Km ou d’un semi-marathon.

Pour les mélomanes, elle peut stocker jusqu’à 500 morceaux, est compatible avec plusieurs services de streaming musical2 préchargés, dont Spotify®, Amazon Music et Deezer.  Elle intègre aussi la solution de paiement sans contact3 Garmin Pay™.

Son capteur Pulse Ox4 au poignet analyse le sommeil et l’acclimatation aux changements d’altitude, tandis que la fonction Body Battery™ permet de suivre contrôler le niveau d’énergie du corps tout au long de la journée. En outre, la fonction de suivi de cycle menstruel permet aux femmes d’adapter leurs entraînements et de se préparer pour des compétitions à venir en fonction de leur cycle.

Elle affiche aussi bien sûr, SMS, emails et notifications. Pour s’entraîner en toute sérénité, en solo ou avec des amis, et propose des fonctionnalités de sécurité et de suivi intégrées – demande d’assistance, détection d’incidents, ainsi que le service LiveTrack qui permet d’être suivi par ses proches lors d’une sortie running ou d’une virée à vélo.

Côté autonomie, elle peut atteindre 1 semaine en mode smartwatch, 16 heures en mode GPS et 6 heures en mode GPS avec musique.