Vice-championne de France 2018 des 100 km et 3Française du Marathon de Paris 2019, Anaïs Quemener a surmonté un cancer du sein agressif et métastasé. Sa plus belle victoire. 

Un article de Julien Bigorne, publié dans Running Attitude 201 (25.05. 2019)

©Vaujours

Ce 14 avril, Django, jeune chien de 3 ans, pose fièrement médaille autour du cou. La breloque au ruban vert lui va presque aussi bien qu’à sa maîtresse, qui l’a décrochée le matin même avenue Foch, au terme de la 43eédition du Marathon de Paris. Au milieu des athlètes masculins, la sociétaire de Tremblay Athletic Club a battu son record personnel (2h47’57) et fini 3eFrançaise. Une satisfaction. « Ici, l’ambiance a tendance à donner des ailes. Du coup, je suis partie un peu vite, ce qui m’a empêché d’atteindre mon objectif (2h45). Mais je me suis bien battue et je suis contente de mon chrono», sourit la jeune femme de 28 ans, reconnaissable à sa foulée rasante, sa petite taille (1,52 m), ses grandes boucles d’oreille rondes et ses tatouages. 

Amoureuse du marathon

Sur son bras gauche, Laksmi, déesse bouddhiste de la fortune, semble lui avoir transmis quelques-unes de ses 16 prospérités : renommée, courage et force, victoire, vaillance…Autant de bonheurs intimement liés à sa pratique de la course à pied. Depuis ses débuts à neuf ans au CSM Villepinte, la discipline a été son « ikigai » (mot japonais inscrit au-dessus de sa clavicule, qui signifie « joie de vivre » et « raison d’être »). « Mon grand-père, Emmanuel (coureur de bon niveau dans les années 1970, NDLR) et mon père et entraîneur Jean-Yves (champion de France de cross-country chez les sapeurs-pompiers en 1990 et en 1991, NDLR)m’ont transmis l’amour du demi-fond. Dès le début, j’ai remporté des cross scolaires. Puis, en octobre 2007, juste après avoir rejoint le Tremblay Ac, j’ai battu, à domicile, le record de France cadette du 10 km (38’33) », se souvient Anaïs, qui a découvert son épreuve fétiche (le marathon) en 2013. 

©MTLV. Sacrée championne de France de Marathon, à Tours sur le Marathon Touraine-Loire-Valley en 2016.

« Mon premier, c’était à Rotterdam, avec des amis de club. On s’était fait surprendre, car il n’y avait pas de ravitaillements en solide. J’avais été celle qui avait le mieux gérée, en terminant en 3h11’ », évoque la championne de France espoir 2013, devenue candidate au podium senior, lorsque sa vie a basculé, à l’âge de 24 ans, le 7 août 2015. « La veille de l’anniversaire de mon père, suite à une échographie, on m’a diagnostiqué un cancer du sein agressif et métastasé. Je suis tombée de haut, car si un an plus tôt, j’avais remarqué une petite boule sur mon sein gauche, différents médecins m’avaient dit que ce n’était qu’un kyste, bénin et pas inquiétant », confie-t-elle. 

Mental d’acier

©Julien Bigorne

Même durant ses huit mois de chimiothérapie et deux mois de radiothérapie, Anaïs n’a  jamais abandonné la course à pied. « C’était mon moteur, la raison de sortir de chez moi. Entre mes séances de chimio espacées de trois semaines, je continuais les compétitions de 10 km. Même si je finissais en 46’ au lieu de 36’, l’important était de me dire que je pouvais encore les faire », raconte l’aide-soignante aux urgences de l’hôpital Jean-Verdier à Bondy (93). Son courage, admirable, lui a permis de surmonter l’ablation de ses deux seins, quatre opérations causées par des rejets de ses prothèses mammaires ainsi qu’une période d’hormonothérapie à base de tamoxifène (stoppée au bout de trois mois suite à une phlébite). En septembre 2016, seulement six mois après une première mastectomie, Anaïs était championne de France du marathon, en 2h55’26, après avoir rejoint Nathalie Tavernier au 40ekm. Exemplaire. Puis, en avril 2018, son mental hors-norme s’exprima encore, lors de sontitre de vice-championne de France des 100 km à Belvès, en 9h35. « La chaleur (35° C) et le fort dénivelé avaient rajouté à la difficulté pour ma première expérience sur cette distance », raconte l’athlète, qui vise un nouveau podium national, le 12 octobre à Amiens. En attendant, elle continue de s’engager en faveur de la lutte contre le cancer du sein en animant sa page Facebook ‘‘Anaïs Quemener – le sport comme thérapie’’ et comme ambassadrice de l’association Casiopeea le 30 juin sur l’Ultra Marin, dans le Golfe du Morbihan.     

©Christophe Jullien. Engagée avec l’association Casiopeea.


Adidas annonce la commercialisation d’une chaussure de running 100 % recyclable d’ici deux ans.

Durée de vie quasi infinie

La Futurecraft Loop sera composée d’un unique matériau entièrement recyclable, le polyuréthane thermoplastique, tricoté et assemblé sans colle, avec une semelle intermédiaire Boost. La paire, pour l’heure aux pieds de 200 influenceurs, aura une durée de vie quasi infinie du fait de sa fabrication circulaire. Une fois usée, elle pourra être rapportée en magasin, lavée, broyée, puis fondue afin d’en concevoir une nouvelle.

En parallèle, la marque affiche une ambiance : 100% de polyester recyclé pour ses produits en 2024.



ADIDAS PulseBoost.

ADIDAS PulseBoost. Pour les runs urbains, en maille respirante enveloppant le pied. Stabilité et dynamismeassurés par la mousse Boost HD, semelle Continental pour l’accroche. Pour le fun, un badge réfléchissant affiche les coordonnées de Berlin, New York et Paris. Usage : courtes distances pour coureur à foulée universelle de tous poids. Poids :340 g en 42 2/3. Drop :8 mm. 140 €.

ASICS Gel Kayano 26 

Confort et amorti supérieurs, avec Gel™ optimisé sur l’avant et l’arrière du pied. Technologie Guidance Trusstic System ™ agissant avec la semelle intermédiaire pour plus de stabilité. Tige en maille Jacquard et FlyteFoam Propel pour la respirabilité. Usage : toutes distances sur route pour coureur à foulée pronatrice de tous poids. Poids : 315 g en 42 / 278 g en 38. Drop :10 mm. 180 €.

BROOKS Ghost 12 

Nouveau look et toujours autant de souplesse avec transition fluide, des orteils aux talons. Les technologies BioMoGo, DNA et DNA loft assurent un confort moelleux et une belle réactivité. Le chaussant est doux, en mesh technique enveloppant le pied. Usage : toutes distances sur route pour coureur à foulée universelle de tous poids. Poids : 295 g en 42 / 264 g en 38. Drop : 12 mm. 140 €.

KALENJI KS LIGHT 

Des composants plus légers et une semelle optimisée pour cette paire stable. Concept d’amorti arrière K-ring revu et toujours la mousse Kalensole durable (jusqu’à 1000 km). Usage : toutes distances sur route pour coureur de poids léger, tous types de foulée. Poids : 290 g en 43 / 240 g en 39. Drop : 10 mm. 90 €.

HOKA Rincon 

C’est l’une des plus légères de la marque et elle ne concède rien sur l’amorti. Avec son empeigne au design asymétrique et son profil épuré, elle suit le rythme à l’entraînement comme en compétition. Usage : courtes et moyennes distances pour coureur à foulée universelle de poids léger. Poids : 218 g en 42 2/3 . Drop : 5 mm. 120 euros.

NEW BALANCE FuelCell Rebel

Catégorie « vitesse » pour cette nouvelle paire façon « chausson » avec technologie FuelCell (mousse injectée d’azote) améliorée à l’avant-pied pour relancer, double jacquard pour le confort. Usage :courtes distances sur route pour coureur à foulée universelle de poids léger.  Poids : 208 g en 42 / 174 g en 38. Drop : 6 mm. 140 €.

NIKE PEGASUS 36

36e version avec mousse Cushlon ST pour amorti ferme et réactif, unité « Zoom Air » tout du long pour le dynamisme. Perforations et empeigne en mesh tissé pour une aération ciblée. Col du talon et la languette, affinés, allégés, compromis sur le confort. Câbles Flywire pour le maintien.  Usage : toutes distances sur route pour coureur léger (-75 kg) à foulée universelle. Poids : 242 g en 42. Drop :10 mm. 120 €

MIZUNO Wave Sky 3 

Modèle longue distance avec une combinaison inédite de la mousse XPOP et du Foam Wave assurant un confort et un amorti inédit chez Mizuno. Le mesh de la tige est plus fin et plus léger, enveloppant le pied.  Usage : toutes distances sur route pour coureur à foulée universelle de tous poids. Poids : 320 g en 42 / 275 g en 38. Drop : 10 mm . 170 €.

ON RUNNING CloudStratus 

Double couche de « nuage », deux fois plus d’amorti et de relance pour dernier modèle de marque suisse. La tige a été repensée pour soutenir le mouvement du pied, le laçage optimisé. Usage : toutes distances sur route pour coureur à foulée universelle de tous poids.  Poids :305 g en 42 / 270 g en 38. Drop : 8 mm. 180 €



Virée des Galopins21 juillet – Soulac-sur-Mer (33) 

Un millier de coureurs attendus pour cette virée d’été. Au choix, un 6 km « route » dans le centre de Soulac, ou bien un 15 km nature avec un crochet par la forêt via le GR.

Courir à Pornic

Courir à Pornic21 juillet – Pornic (44)

Le port, les quais, le quartier de Gourmalon, et la fameuse montée de la rue de la Source vivront de nouveau au rythme de cette 25 ème édition de course à pied (10,6 km).

Semi terre à la mer – 27 juillet – Longeville-sur-mer (85) 

Un semi en ligne au départ de Longeville, avec arrivée plage du Rocher. Le circuit est performant, sur route et chemins. Également un 10 km et un 5 km, avec animations.  

Le long de la Côte de Granit Rose

20 km de la Côte de Granit Rose28 juillet – Trébeurden (22) 

Édition anniversaire – 40 ans, ça se fête – avec départ à Perros-Guirec, arrivée à Trébeurden, en passant par Ploumanac’h. Également un 10 km, un 6 km solidaire du cancer et des courses enfants.  

Marathon de la Pointe de Barfleu25 août – Barfleur (50)

Barfleur et la côte est du Cotentin avec ses sites remarquables pour ce marathon où l’envie de bien faire et la bonne humeur transpirent. Au programme, la distance reine de 42 km et une formule duo en relais (20-22 km). 

Cap sur l’Atlantique

Voici quelques autres courses iodées programmées cet été…

  • 20 juillet – Course de la soupe de poissons – 10 km – Notre-Dame-de-Monts (85)
  • 21 juillet – Les Foulées du Large – 10 km – 5 km – Quiberon (56)
  • 21 juillet – 15 km de Saint-Martin-de-Ré (17)  
  • 4 août – Foulées Ré’thaises – 10 km et 5 km Le-Bois-Plage-en-Ré (17) 
  • 4 août – Foulées de Ploaré – 10 km – Douarnenez (29)
  • 18 août – Tour de l’île d’Aix – 15 km – La Rochelle (17) 
  • 18 août – Foulées de Chassiron – 12 km – Saint-Denis d’Oléron (17)



Nager et courir, voilà un mix parfait. Normal que le SwimRun fasse des émules. Matos, conseils et entraînements, avec Anne-Sophie de JosyRunning, on vous dit l’essentiel pour se jeter à l’eau. 

Qu’est-ce que c’est ? 

Cette discipline assez jeune est née en 2002 autour d’un pari sportif mettant en jeu quelques bières. Avec une philosophie très bon enfant, proche de la nature et une envie de faire découvrir les littoraux d’une autre façon, cette discipline devient un petit phénomène. Aujourd’hui près de 130 SwimRun sont organisés en France et on compte pas loin de 5 000 Swimrunners à travers l’Hexagone. 

©Head

C’est quoi l’idée ? 

Une constante parmi toutes compétitions organisées : nager en eau vive et courir sur des chemins. On mixe les deux disciplines sans faire de pause pour changer d’équipement. On court donc en combinaison et on nage en baskets. Autre caractéristique : la volonté de préserver les écosystèmes. Les organisations y sont sensibles et limitent le nombre de participants afin d’éviter de détériorer le littoral. 

Ça vient d’où ?

Le premier SwimRun, le plus réputé du monde, a lieu en Suède, c’est l’Ö-till-Ö, traduction d’île en île. L’idée est d’aller de Sandhamn à Utö, en passant par l’eau et les chemins hors route, en courant et en nageant sur le parcours de 75 km comptant 10 km de natation et 65 km de course.

Swim & Run Côte Vermeille. Prochaine édition en juin 2020 !

Quel format ? 

Multiples. Il est possible de commencer par une distance accessible. Par exemple, celui de Biarritz Korrigeri totalise 3 km de nage et 17 km de course. D’autres compétitions, comme le Swim Run de Côte Vermeille, propose plusieurs formats. On peut s’engager pour 46 km avec un total de 6 km de nage et 40 km de course, la course étant entrecoupée de portion plus moins longue. En nage, on effectue de 200 m à 1 km, en trail de 100 m à 17 km.  

Comment s’équiper ?

LES CHAUSSURES : pensez que vous devrez nager avec, alors ne les prenez pas trop lourdes et si elles peuvent sécher vite, c’est mieux. Pour info, Salomon propose un modèle spécialement adapté à la pratique, les S-Lab XA Amphib (180 €). Mais on peut aussi se tourner vers des modèles de trail légers et aérés comme par exemple la Merrell All Out Crush (110 €).  

LA COMBI : c’est la pièce essentielle. Elle vous permettra d’éviter le choc thermique lorsque vous rentrez dans l’eau, mais aussi d’apporter un peu plus de flottaison lors des tronçons de natation. La marque Head propose de customiser sa flottabilité avec des panneaux en néoprène que l’on insère dans les poches prévues à cet effet selon vos besoins. C’est une bonne astuce pour celles qui sont moins à l’aise dans l’eau. Autres options, la combi Head My Boost,  à partir de 199 €. Speedo propose également des combis souples avec des poches extérieures, un sifflet intégré, des boucles pour attacher une longe (afin que les deux  partenaires restent ensemble surtout lors de la natation), à partir de 250 €. 

LES BONS ACCESSOIRES. Un pull-buoy et des plaquettes : L’idée est d’utiliser le haut du corps en nageant et le bas du corps en courant. Avec ces accessoires, vous gagnerez en flottaison pour les pieds chaussés et en puissance avec les bras. Pensez à vous entraîner avec ces accessoires avant le jour J ! Chez Speedo, on trouve un pull-buoy à 20 € et des plaquettes à 24 €. 

Retrouvez conseils, infos, agendas des courses sur swimrunfrance.fr.



23e édition le 8 septembre pour cette course féminine phénomène !

30 000 participantes transformeront Paris en Far West – c’est le thème de l’édition, à vos déguisements les cow girls !

Sur 7 km autour de la Tour Eiffel, le peloton s’étira sur les deux rives de la Seine, avec passage sur les Champs Elysées s’il vous plaît. Pour le show, 1 000 musiciens rythmeront les foulées tout au long de la matinée.

La Parisienne, c’est aussi un village, installé au pied de l’Ecole Militaire, tout près de la Tour Eiffel pour se faire chouchouter pendant trois jours.

Photo de la session de yoga 2018. ©Vincent Krieger

La veille de la course, 7 septembre, un cours de yoga mixte sera proposé sur le champ de Mars avec Lululemon. 2000 personnes sont attendues. Pour réserver votre session Welcome OM, c’est ici

Et si vous avez peur de ne pas courir assez vite, pas de panique, un SAS marche est mis en place cette année.

Run + Yoga + Walk… A chacune ses envies pourvu que l’ambiance soit de folie !



Connaissez-vous les Active Patch 4U ? Ces bandelettes « magiques » soulagent les douleurs et inconforts musculaires et articulaires.

On dirait du sparadrap et pourtant, rien à voir. Les Active patch 4U, désormais Stimcare sont faits d’une mousse respirante, perméable et d’une membrane noire déposée derrière un textile neutre en Nylon à grosse maille très respirante. Cette membrane contient plus de 20 oxydes métalliques et des terres rares broyées de taille micrométrique en concentrations très précises dont des oxydes de fer, magnésium, titanium, silicium, manganèse et zirconium, etc. Le principe : favoriser la résonnance et l’activation des molécules d’eau présentes dans les cellules par l’absorption des rayons infrarouges.

Les Active Patch 4U, une histoire d’infrarouges

Le corps étant naturellement émetteur de ces infrarouges (par la chaleur notamment), l’idée est de les utiliser en les renvoyant vers notre corps via un patch noir –/ Cette couleur provient de l’adjonction d’un charbon organique qui augmente le pourcentage de retour de cette énergie. Les effets de la résonnance de l’eau sur l’organisme augmentent légèrement la température de la peau (0,2 °C). Cela provoque une sensation de chaleur, augmentent le flux sanguin en dilatant les vaisseaux et activent le métabolisme pour réduire la sensation de douleur. Pour le sportif, c’est tout bénef : amélioration du retour veineux, de la souplesse musculaire, réparation accélérée des cellules du corps, réduction du stress et de la fatigue musculaire. 

Comment se patcher ?

Comme d’autres thérapeutiques manuelles, ces Active Patch 4U agissent en stimulant des points énergétiques précis. Attention donc, car à l’instar des bandes de K-Tape, ces patchs doivent être posés d’une certaine façon. Soit en suivant les tutoriels sur le site Active Patch, soit en consultant un pro du sport formé à la technologie Active Patch. On les colle sur une peau propre, sèche et épilée en évitant les plis cutanés. Avant d’ôter la languette protectrice, il faut les activer en les froissant légèrement entre ses doigts. Les patchs supportent l’eau et peuvent rester jusqu’à 10 jours en place. 

L’avis de la coureuse 

Sandrine : « J’utilise les Active patch depuis quelques années et je suis bluffée. Que ce soit pour un inconfort au niveau de la bandelette tibiale du genou (le fameux syndrome de l’essuie-glace) ou des douleurs lombaires ou dorsales, la pose des patchs par mon kiné formé à la technique m’a permis de courir à chaque fois dans un confort optimal et notamment deux marathons en un temps très rapproché. » 



Et si votre chien devenait votre allié de choc et votre source de motivation pour sortir courir ? Toujours dispo, toujours partant, ce camarade à quatre pattes ne vous décevra jamais !

Avec quel chien ?

Tous les chiens peuvent accompagner en course à pied, mais certaines races sont plus à risques, notamment les chiens à face plate, les courts sur pattes et ceux qui ont des troubles de santé (obésité, cœur fragile, etc.). Un petit tour chez le vétérinaire s’impose donc avant tout projet de balade.

© DR. Sandrine, auteur de ce petit article pratique, et son compagnon à quatre pattes, Phoebe.

Et si mon chien n’en fait qu’à sa tête ?

Malgré votre énorme envie de gambader avec lui, ça ne se passe pas vraiment comme vous le souhaitez : 

Votre chien vous saute dessus

Il est trop joyeux, il déborde d’énergie ? Pour le calmer, commencez par marcher au pas et accélérez progressivement tant qu’il reste calme. S’il saute de nouveau, repoussez-le, dites un « non » ferme et montrez-lui vos fesses. Mais oui, les chiens font ça entre eux pour temporiser un jeu un peu vif en présentant leur popotin à la gueule de leur compagnon de jeux !

Il ne court pas vraiment et montre même de la réticence à suivre à votre rythme

Inutile de le forcer, cela doit rester un plaisir pour vous deux. Commencez par une marche rapide et de courtes sorties puis augmentez progressivement la vitesse de la marche pour passer au footing.

Il change de direction tout le temps

Tenez alors la laisse qui le rattache à votre ceinture fermement du côté où vous voulez qu’il se positionne. S’il passe devant, attention à ne pas vous casser la figure mais en le bousculant doucement avec vos jambes pour le remettre à sa place, il comprendra vite.

Vos 3 accessoires indispensables  1. Une laisse amortisseur. Quésaco ? Simplement une laisse élastique plus ou moins rigide qui permet absorber les à-coups entre le chien et vous. 2. Une ceinture pour protéger vos reins : tenir Médor la laisse à la main n’est pas une bonne idée, cela gêne les mouvements de bras nécessaires pour courir naturellement et peut provoquer des douleurs à l’épaule si le chien tire. Cette ceinture prévue pour le canicross (large au niveau des hanches) permet de répartir les à-coups du chien et évite de se briser le dos. Et cela permet au chien de vous tracter tout en confort, surtout pendant les petits coups de mou. 3. Un harnais pour le chien : à vous la ceinture, à lui le harnais, fortement conseillé pour ne pas tirer sur le collier de sa laisse et éviter qu’il s’étrangle en courant.



On retrouve la désormais épaisse semelle Boost et une empeigne façon tricot qui s’avère assez large pour un modèle Adidas, c’est assez rare. Les premières foulées en endurance mettent en évidence une très bonne stabilité et l’excellente adhérence de la semelle Continental sur le bitume humide. Le poids, de 325 g en 44 est dans la moyenne haute, à l’usage elles ne sont pourtant pas lourdes à emmener. On retrouve le confort procuré par la semelle Boost mais sans mollesse. Un passage sur le stade confirme leur capacité à suivre une séance de fractionné, même si les plus légers pourront trouver un léger manque de dynamisme en raison de cet amorti orienté vers le confort.Ce confort sera surtout apprécié sur sorties longues. La bonne stabilité latérale permet même de les emmener sur des chemins moyennement revêtus, pour une plus grande polyvalence.
Si l’on n’est pas adepte de séances régulières de fractionnés sur piste, si le confort et la stabilité sont les deux critères essentiels, voici un modèle polyvalent avec une excellente tenue de route sur terrain glissant.

Utilisation : entraînement longues distance sur route, compétitions toutes distances.

Prix : 140 €. Poids : 206 g en 42 2/3  Drop : 10 mm 

Les + Bonne polyvalence, très bonne tenue sur terrain glissant.

Les – Languette arrière très haute. 

L’avis du testeur

Amorti : 15/20 Confort : 15/20 Souplesse : 14/20 Stabilité : 17/20 Note moyenne : 15,25/20 

Il a testé pour vous

Frédéric, 54 ans, 1,77 m, 69 kg, 2h47’ sur marathon (2013). Pieds légèrement pronateurs, sans correction. Chausse habituellement des Adidas. Conditions du test : 150 km sur route (70 %), chemins stabilisés (20 %) et piste (10 %), tous types de séances



Val d’Aran by UTMB®, c’est le nom de ce nouvel événement qui verra le jour en juillet 2020 dans le cadre d’un partenariat entre UTMB international et InAran Sports, avec le soutien du Conseil général d’Aran.L’événement proposera plusieurs distances autour de Vielha, capitale du Val d’Aran, « la Vallée des Vallées » des Pyrénées espagnoles. Les détails complets des parcours et les conditions d’inscription seront communiqués en août 2019, durant la semaine de l’UTMB® Mont-Blanc.



La 4e version testée l’an dernier nous avait déjà conquise par son confort et un dynamisme de bon niveau pour une chaussure typée foulée neutre et course moyenne et longue. Cette Saucony Triumph Iso 5 présente quelques améliorations notamment la nouvelle semelle Formfit, composée de 3 couches, afin de mieux épouser la forme du pied et de multiplier les points de contact en répartissant ainsi la pression lors de l’impact au sol. On retrouve également la semelle intermédiaire et supérieure Everun, plus épaisse de 2 mm sur toute la longueur pour garantir un excellent retour d’énergie et un amorti optimal. La semelle extérieure est dotée d’un caoutchouc carboné au niveau talon et à l’avant du pied. Elle est également composée de Crystal Rubber très adhérent et souple. Le résultat ? Une  semelle protectrice, relativement souple, qui accroche parfaitement à la route même pat temps très humide.

L’impression de pouvoir courir des heures…

Le chaussant Isoknit a été retravaillé afin d’offrir plus d’extensibilité et un meilleur ajustement. Le système de laçage, très efficace, permet un réglage très ajusté. Le mesh est bien aéré. Talon comme languette sont bien rembourrés et maintiennent bien le pied. L’ensemble procure un sentiment de confort très agréable, qui donne l’impression de pouvoir courir des heures sans ressentir fatigue et douleur. J’ai eu plaisir à utiliser cette paire lors de mes séances d’endurance fondamentale et en récupération le lendemain de grosses séances de fractionné ou de seuil.Ces triumph Iso 5 ont accompagné Isabelle, une amie amies, pour son premier marathon à Paris bouclé en 5h05 sans blessures, ni ampoules ni douleurs aux pieds. Elles conviendront parfaitement aux coureurs de poids moyen à lourd recherchant avant tout le confort mais également un bon dynamisme. 

Utilisation : toutes distances sur route pour coureur à foulée neutre de poids moyen à lourd. 

Prix : 170 € – Poids : 323g en 42 / 266 g en 29 – Drop : 8 mm 

Notes

Amorti : 19/20 – Confort : 19/20 – Stabilité : 17/20 – Souplesse : 14/20 – Note moyenne : 17,25/20

Le + Le design enfin retravaillé, allie un côté vintage sympa avec des coloris modernes. 

Le – Le poids, au-dessus de la moyenne de la concurrence, rédhibitoire pour ceux qui visent moins de 3h30 sur marathon. 

Il a testé pour vous…

Antoine, 38 ans, 1,89 m, 78 kg, meilleure perf : 3h14 sur marathon (2012). Pieds universels. Chausse habituellement des Brooks, Saucony ou Altra. Conditions du test :150 km avec séances de 30/30, 400 m sur pistes, seuil, sorties longues, par temps sec et sous la pluie.



Profitez de l’été pour faire le plein d’air pur… Rendez-vous au sommet.

Luchon Aneto Trail – 7 juillet – Bagnères-de-Luchon (31) 

Six options au-dessus de Luchon pour ce Luchon Aneto Trail. Le 42 km (2 600 mD+) est complet, mais on peut s’inscrire pour 10 km (550 mD+), 21 km (1 300 mD+), 45 km (2 800 mD+) ou carrément 64 km (4 400 mD+) et 85 km (5 300 mD+). 

Le grand frisson sur le Trail des Passerelles. ©Lionel Montico.

Trail des Passerelles 6-14 juillet – Treffort (38)

65 km (3 500mD+) solo ou relais àtrois,40 km, 24 km, 28 km solo ou relais à deux, 15 km, 16 km, KV, course solidaire de 4 km, randos et mini-trails… avec un vrai temps fort sur les fameuses passerelles suspendues du lac de Treffort. Ce Trail des Passerelles, c’est sport !

Aquaterra 13 juillet – Borg-les-Orgues (19) 

Super orga et panoramas extras pour ce festival corrézien. Le Trail Aquaterra, c’est un Swimrun (XS, M, L) dans le lac de Bort, randos équestres et bien sûr, une ribambelle de trails : 12 km (250 mD+), 25 km (1 100 mD+), 46 km (2 100 mD+), 70 km (3 300 mD+), 110 km (4 500 mD+). 

Oisans Trail Tour 19-20 juillet – Les Deux-Alpes (38) 

Le plus costaud sur cet Oisans Trail Tour, c’est le 80 km avec 7 cols, des passages à plus de 2 700 m dénivelé. On peut le courir en relais à deux ou quatre, ou bien se défouler sur 15 et 30 km. Également des courses enfants.

Trail EDF Cenis Tour 3-4 août – Val-Cenis (73) 

Le Trail Cenis Tour, festival de Haute-Maurienne Vanoise s’étoffe de deux KV et d’un trail kids le samedi. Le dimanche : cinq nouveaux parcours depuis Val Cenis Termignon, allant de 10 km à 77 km et de 800 m à 4 700 mD+. Dénivelé, technicité et beauté pour ces circuits valant de 1 à 4 points ITRA.

Trail Ubaye 11 août – BARCELONNETTE (04) 

Plein les mirettes et les gambettes autour de Barcelonnette. Au choix sur ce Trail Ubaye, 12 km (600 mD+), 23 km (1 070 mD+) entre forêts, alpages et sommets ou bien un 42 km (2 560 mD+) très alpin, sans doute le plus beau des Hautes-Alpes. 

Les Crêtes Vosgiennes – 18 août – Le Markstein (68) 

On suit le GR5, entre forêts, lacs, hautes-chaumes et tourbières dans ce joli coin des Hautes-Vosges. Et ça grimpe sur ces Crêtes Vosgiennes ! Au choix : 33 km (1 400 mD+) ou 13 km (450mD+) pour ce trail renommé, 44edu nom.

Trail du Galibier-Thabor 16-18 août – Valloire (73) 

De grands noms s’y sont illustrés mais il n’y a pas que les cadors qui peuvent profiter du Thabor ! Entre lacs et sommets, au choix sur ce Trail du Galibier : 10 km, 12 (6 20 mD+), 23 km, 32 km (1 900 mD+), 52 km (3 350 mD+) ou bien 67 km (3 690 mD+) en deux étapes.

Le Bélier 23-25 août – La Clusaz (74) 

Menu complet pour ce Bélier, trail haut-savoyard qui sent bon le fromage :7 km, 15 km (410m D), 27 km (1 000 m D+), 42 km et (1980 mD+) ou bien 76 km au cœur du massif des Aravis. Départ depuis la station, en ébullition pendant 48 heures.  



Boire régulièrement en course, c’est le premier réflexe pour éviter la panne sèche. Comment bien s’hydrater et quelles boissons choisir ? On se jette à l’eau, avec Sandrine Nail-Billaud, pharmacienne. 

Le corps est composée d’environ 55 % d’eau – pour une femme de 60 kg, cela représente environ 33 kg de masse d’eau. C’est un nutriment majeur – vital ! – dans notre organisme. Lors d’un effort intense, la perte d’eau et de sel peut être extrêmement importante et atteindre plus de deux litres par heure, générant de multiples maux (crampes, déshydratation, fatigue, tendinite) et dangereuse (calculs rénaux, coma..) et peut retentir sur la performance si les apports hydriques en cours d’effort sont insuffisants. Il est donc impératif de limiter les pertes en eau pour conserver le maximum de ses capacités sportives tout en assurant un refroidissement corporel efficace, en transpirant. 

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6 REFLEXES POUR RESTER A FLOT 1/ Buvez avant d’avoir soif, dès le début de l’effort, à raison de 2 grosses gorgées de liquide toutes les 10 à 15 minutes. 2/ Vent, altitude, froid, chaleur : ces facteurs accentuent la déshydratation. 3/ Faites le test : avoir des urines claires est un bon signe d’hydratation et d’élimination après l’effort. 4/ Transpirer n’est pas honteux : c’est au contraire le signe que votre thermorégulation fonctionne bien. 5/ Gare aux idées reçues : la bière n’est pas l’idéal pour récupérer, le soda n’est pas une bonne source d’énergie sucrée et non, l’alcool ne réchauffe pas le corps. Consommez-les ponctuellement pour le plaisir et à distance des efforts sportifs. 6/ Trop c’est trop : ingérer une trop grande quantité d’eau est dangereux car cela peut dans certains cas extrêmes provoquer une hyponatrémie – dilution du sodium corporel tellement importante que la contraction musculaire peut être perturbée. Les symptômes ? Nausées, vomissements, dégoût de l’eau, céphalées… à l’extrême, des troubles de la conscience et des crises convulsives pouvant engager le pronostic vital en cas d’hyperhydratation.

Suis-je déshydraté ? 

Lorsque la déshydratation est enclenchée, la fréquence cardiaque augmente de manière significative entraînant une diminution de la tension artérielle ce qui va provoquer des troubles de la conscience et une impression de très grande fatigue. La température corporelle s’élève ce qui entraîne une baisse notable des performances avec une fatigue et une lourdeur des jambes. Un essoufflement, un état léthargique et des difficultés à s’exprimer peuvent apparaître et conduire jusqu’à un état comateux. Lorsqu’ils sont répétés, ces déficits hydrauliques se manifestent par des douleurs musculaires, ligamentaires ou encore tendineuses. Il peut alors apparaître des pathologies à l’effort comme des claquages, des déchirures musculaires ou encore des entorses.

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Quelle eau choisir ? 

Certaines eaux contiennent les minéraux ou oligoéléments (magnésium) pouvant provoquer des désordres digestifs voire des diarrhées légères. Dans l’idéal, l’eau choisie doit avoir un résidu à sec à 180° inférieur à 500 mg/litre. L’idée, c’est de varier. Celle du robinet est adaptée aussi à la pratique du sport ! La boire fraîche est un plus car il semblerait qu’à une température de 10-15°, la majorité de la boisson serait passée en 15 minutes au niveau intestinal. En-dessous, gare aux désagréments intestinaux.

Quelle boisson isotonique ?

En course, il est important de prévenir la déshydratation, mais aussi l’hypoglycémie par l’épuisement complet du glycogène musculaire et encore les pertes d’électrolytes (sel), vitamines et minéraux. L’idéal est donc de boire une boisson permettant de combler ces pertes avec notamment du sucre et du sel. C’est la fameuse boisson isotonique dont la densité serait équivalente à celle du sang afin d’en avoir une absorption maximale au niveau intestinal pendant l’effort. Elle doit être constituée d’une base de sucres à index glycémique élevé pour venir en complément des réserves musculaires tels que du saccharose (sucre blanc), par exemple. Pour un effort long, des maltodextrines (en complément du sucre) pour une boisson hautement glucidique et enfin des sels minéraux pour pallier les carences liées à la transpiration et la pratique du sport. Comment choisir ? À part ces trois éléments indispensables, le reste est affaire de goût. Bec sucré ? Adepte du salé sur les épreuves longue durée ? À vous de voir. Une règle d’or toutefois : testez votre boisson à l’entraînement avant de la choisir pour votre compétition afin d’éviter les mauvaises surprises. 

A SHOPPER

Nutrisens, Naturium poulet-curry. Le + Goût salé apprécié lorsque l’on sature du sucré sur les efforts. Overstim.s, hydrixir antioxydant citron-citron vert. Le + Un léger goût citron-citron vert, sans acidité, colorant ni conservateur. Hydraminov menthe Effinov. Le+ Goût menthe très peu sucré et peu écœurant. 

Article rédigé par Sandrine Nail-Billaud, paru dans Running pour Elles 48.



Cette Nike Epic React Flyknit 2 propose une empeigne sans couture et sans languette, l’ajustement au cou-de-pied se faisant par une bande élastique. Le poids est de 250 g en 44,5 et l’empeigne est étroite. Premières foulées : l’amorti n’est pas trop présent, le poids léger ne se fait pas au détriment de la stabilité ou du confort qui est très correct. La coque arrière est souple mais elle maintient suffisamment le talon. On peut d’ailleurs les enfiler facilement sans les délacer  mais c’est à éviter toutefois sous peine de fragiliser la partie arrière en forçant insensiblement à chaque fois. Le dynamisme constaté associé au poids réduit les rend très faciles sur piste, ainsi que pour des séances rythmées sur bitume ou chemin stabilisé où elles s’avèrent très efficaces. A noter toutefois : sur piste synthétique humide, l’adhérence est juste dans la moyenne. Leur semelle épaisse ne les rend pas rigide, le déroulé du pied n’est pas entravé. On se sent vraiment libre au niveau du pied, même si l’empeigne vraiment étroite pourrait ne pas convenir à tous les types de pieds. Avec cette Epic React Flyknit 2, Nike propose un modèle assez polyvalent. Certains triathlètes sur courtes distances les ont adoptées pour pouvoir les porter sans chaussette, leur empeigne sans aucune couture limitant les frottements.

Utilisation : entraînements et compétitions toutes distances pour coureur à foulée neutre et d’un poids inférieur à 75 kg.

Prix : 150 € – Poids : 250 g en 44,5 

Les + Polyvalence, empeigne sans couture, prix contenu pour une Nike. 

Les – Empeigne étroite

Notes

Amorti : 17/20 Confort : 17/20 Souplesse : 16/20 Stabilité : 15/20 – Note moyenne : 16,25/20 

Il a testé pour vous

Frédéric, 43 ans, 1,77 m, 69 kg, 2h47’ sur marathon (2013). Pieds légèrement pronateurs, sans correction. Chausse habituellement des Adidas. Conditions du test : 150 km sur route (70 %), chemins stabilisés (20 %) et piste (10 %), tous types de séances



La marque US, nouvel acteur sur le marché européen, présente avec l’Ultrafly 2, son modèle le plus accessible qui garde l’ADN de la course naturelle : faible drop (5 mm) et chaussant généreux pour laisser de la liberté au gros orteil. Nous l’avons déjà dit mais les modèles Topo nous évoquent d’autres marques sans pour autant en être des copies. Cette Ultrafly est une chaussure typée moyennes et longues distances.La semelle à trois densités (4.5 mm de semelle extérieure en caoutchouc, une semelle intermédiaire de 18.5 mm en EVA au niveau du talon et 13.5mm à l’avant et 5 mm de semelle intérieure) protège tout en guidant légèrement le pied dans l’axe naturel de course. Le talon est parfaitement tenu sans que le rembourrage ne soit trop présent. Une attention particulière a été portée au tendon d’Achille avec deux petits coussins qui l’entourent.Cela peut gêner lors des premières sorties mais on les oublie très rapidement. Le mesh est très ajusté et respirant et vient apporter de la stabilité au pied. Rien à redire sur le laçage qui est efficace. La languette est rembourrée juste comme il faut. L’Ultrafly 2 est extrêmement confortable pour une chaussure typée foulée naturelle.Le dynamisme n’est pas en reste même si vous ne battrez pas votre record sur 10 km avec cette chaussure. Le déroulé du pied se fait assez facilement même si l’épaisseur de la semelle ralentit un peu la transition. Cette Ultrafly 2 est à l’aise sur les sorties longues rythmées et les séances d’endurance fondamentale. En revanche elle est trop lourde et trop amortie pour les séances de fractionnés. En résumé l’Ultrafly 2 est une parfaite entrée en matière pour ceux qui veulent s’essayer à une foulée plus naturelle. Elle vous accompagnera efficacement dans vos sorties longues ou d’endurance fondamentale.

Poids : 281 g en 42,5 / 235 g en 38,5  – Drop : 5 mm

Prix : 160 €. 

L’avis du testeur

Amorti : 18/ 20 Confort : 16/20 Stabilité : 16/20 Souplesse : 16/20 – Note moyenne : 16,5/20

Le + Le look épuré de la chaussure que vous pourrez porter en ville. 

Le – Le système de guidance du pied qui ne correspond pas vraiment à l’esprit « foulée naturelle ». 

IL A TESTE POUR VOUS


Antoine, 38 ans, 1,89 m, 78 kg, meilleure perf : 3h14 sur marathon (2012). Pieds universels. Chausse habituellement des Brooks, Saucony ou Altra. Conditions du test :150 km avec séances de 30/30, 400 m sur pistes, seuil, sorties longues, par temps sec et sous la pluie.



A Boston, lors du Patriot Day, il n’y a que trois choses à faire : « Aller encourager les Red Sox, voir le marathon ou participer au marathon. » Le 15 avril dernier, Solène a réalisé SON rêve américain. Compliqué, magnifique… magique. Elle nous raconte.

En bref. Solène Masson court depuis 2015. Marathonienne addict, elle ai découvert les joies du triathlon il y a deux ans et réalisé son premier Ironman. Depuis, rien n’arrête cette Niçoise.

Après une courte nuit et un réveil mouvementé, la pluie tape à la fenêtre. Le porridge avalé, l’heure du départ a sonné. En attendant la navette, j’enfile un poncho, celui de Paris, comme pour rappeler aux Américains que parmi les 30 000 coureurs, il y a des petits Frenchies. Comme un pèlerinage, nous nous dirigeons vers les school buspour rallier Hopkinson. Les visages sont un peu tendus. On craint tous la météo de l’an dernier. Puis l’ambiance change, un air de fête gagne dans le bus. 

Boston, Big Boss

La pluie a totalement ravagé le sol des tentes au départ. L’accès est si compliqué que tout le monde y va de son astuce : sac poubelle autour des baskets, pieds nus… et puis voilà l’heure pour moi de rejoindre mon sas. J’ai à peine attendu, quelle aubaine. Tout est organisé au cordeau. Par chance je me retrouve devant. Je rencontre un Français qui fête son 50eanniversaire et puis 3, 2, 1, top départ. Je suis un peu déstabilisée, car je n’entends pas l’hymne national. Les premiers sas étant partis depuis très, très longtemps. Dès le début le ton est donné. Le parcours est exigeant. Ça part fort, la descente me paraît interminable et je sens que mes quadris vont être mis à rude épreuve. Je me freine un peu, mais pas trop et surtout, je savoure, j’ai les larmes aux yeux. Je suis à Boston, au marathon de Boston. Ce marathon, je l’ai rêvé. J’ai couru mon premier en 2015 et je m’étais dit : « Un jour, je l’aurai ma licorne. » J’ai mis toutes les chances de mon côté. Alimentation, plan d’entraînement, rien n’a été laissé au hasard. Je déroule mon plan de match comme je l’avais programmé, je tiens l’allure, m’hydrate, me ravitaille. Tout se passe bien même si je sais que le plus dur est devant moi. 

©Boston Athletic Association/FayFoto

Toute la ville sur les trottoirs

L’ambiance est totalement folle. Les Américains sont tous là pour nous encourager. Malgré la pluie des premières heures, les rues sont pleines, certains prennent le temps d’embrasser les supporters, de faire des selfies. Tout Boston est à la fête et c’est merveilleux. Les cris s’entendent à des kilomètres, nous ne sommes jamais seuls et… le parcours n’est jamais plat. Le semi arrive vite, je m’en étonne. Un œil sur ma montre, tout est réglé au millimètre. La chaleur commence à se faire sentir. Je commence à chercher mon mari. Il doit être vers le km26. 

44 côtes !

©Boston Athletic Association/FayFoto

Plus nous avançons et plus tout est compliqué. Quarante-quatre, il y a 44 côtes dont une tellement redoutée, la Heart Break Hill, une succession de quatre montées et faux plats… qui clairement a raison de beaucoup d’entre nous. Je vois mon mari, je suis tellement heureuse, je crois qu’il l’est aussi et ça me rend fière. Je ne pense qu’à le retourner à l’arrivée. J’ai juste quelques kilomètres compliqués à passer. Les visages s’étirent et nous rentrons enfin dans Heart Break Hill. Je me promets de ne pas marcher. Je me jure de ne pas avoir de regrets de, « si j’avais su ».Je donne tout, tout ce que j’ai dans les jambes, dans les tripes. Mon rythme chute. Je n’aurais pas le chrono espéré, mais qu’importe, Boston ne se vit pas à moitié. Je me refuse à être déçue et j’avance. Compte toujours mes pas, comme un métronome, de 1 à 8 à chaque chiffre, un pas au sol. Bientôt, nous arrivons dans la ville. Je suis en admiration devant ceux qui nous encouragent. Tous ces« you can do it »raisonnent. Je suis tellement fière à ce moment-là. J’ai la chance de croiser une amie venue m’encourager, je l’embrasse et je repars. Je n’ai qu’une idée en tête : ma licorne. Je sais que je vais la décrocher. Je repense à tout ce que j’ai mis en œuvre  pour ça. Je n’ai fait aucun sacrifice, j’ai juste essayé d’optimiser cette course. Je repense en revanche aux sacrifices que mon mari fait pour ma passion, pour ces voyages que nous faisons pour le sport. J’encourage toutes les personnes croisées. C’est la première fois que je vois des participants en béquille… 

©Boston Athletic Association/FayFoto

Un rêve éveillé

Un dernier pont, une dernière côte et je laisse exploser ma rage. Mais pourquoi ?  Je n’en peux plus de ces bosses mais je sais qu’en face de moi, c’est le dernier virage. La dernière ligne droite. Boylston Street. L’émotion est énorme, la foule massive, moi je vole, baisse les yeux. Elle est là, sous mes pieds, cette ligne au sol. Je relève la tête. Je l’ai fait. 3h30’15” de bonheur et de souffrance. Je suis passée d’un rêve à la réalité. Je souhaite vraiment à chaque personne amoureuse du marathon de vivre un jour celui-là. Ici pas de chichi, pas de blabla, juste des coureurs en baskets venus vivre une expérience unique. Oubliez tout ce que vous avez connu, Boston ne ressemble à rien et croyez-moi, il changera totalement votre vie. 

Article rédigé par Solène Masson, publié dans Running pour Elles 52.



Après la technologie Shakedry, Gore présente une veste équipée du tissu nouvelle génération Gore-Tex Infinium. Les principales différences entre la Shakedry et  cette veste Gore R7 Gore-Tex Infinium résident dans la résistance aux éléments. Si l’Infinium possède une technologie Windstopper (coupe-vent) que n’a pas sa grande sœur, la Shakedry est complètement déperlante tandis que l’Infinium est durablement résistante à l’eau. En pratique, là où vous pourrez rester 5 h sous une pluie battante avec la Shakedry, l’Infinium résistera 30 à 45 minutes avant de céder. On parle ici de grosse pluie en continu.  Mais cette Infinium possède  de vrais atouts.

Ce que l’on a aimé

Elle est parfaitement ajustée ce qui évite l’effet parachute lorsque le vent souffle. L’autre avantage de cette coupe cintrée, c’est est une meilleure conservation de la chaleur corporelle. La technologie Windstopper ne fait que renforcer cette sensation d’être bien au chaud dans sa veste sans avoir trop chaud grâce à une excellente respirabilité. Il faudra vraiment beaucoup transpirer pour que la sueur finisse par s’accumuler dans les manches et que la R7 finisse par coller à la peau. Autre point positif : la capuche ajustable en largeur ce qui manquait sur d’autres modèles de la marque. Là encore c’est appréciable quand le vent souffle. Les adeptes de trail ne seront pas en reste puisque la R7 pourra supporter durablement un sac à dos là où la Shakedry était trop fragile pour l’envisager. Dernier atout : sa légèreté. On ne sent pas la veste sur soi. Elle se transporte dans un sac facilement. J’ai même réussi à la rouler en boule et à l’accrocher sous la selle de mon vélo de course. En résumé Gore propose ici une veste utile sur route comme en trail, hautement résistante au vent, parfaite pour affronter une averse d’orage. 

Prix : 190 €.

Le + Prix nettement plus accessible que la Shakedry.

Le – La Shakedry sèche en 2 min, il faut attendre un peu plus longtemps avec cette Infinium.

Testée par Antoine, dans Running Attitude 201.



Première édition de la Run Mate, les 28 et 29 septembre, autour de Vévey. Ce tour du lac Léman en relais, ce sera 200 km à parcourir, scindés en relais de 3 à 13 km. Cet événement franço-suisse reliera les cantons de Vaud, du Valais, de Genève et le département de Haute-Savoie. Pour participer, deux options : monter une Team de 6 à 9 personnes, ou bien opter pour la version « Ultra » de 2 à 5 coureurs. Une trentaine de points relais seront proposés, ainsi que des challenges fun et culturels.
www.runmate.org