Julien Samson, 25 ans, revient de loin. Cette étoile montante du demi-fond français, a vaincu un cancer. Pendant sa chimiothérapie, courir a été sa thérapie. A la clé, des médailles et un mental de gagnant.

 

« Ce cancer, je l’ai vécu comme une course. Il ne fallait rien lâcher. Au bout d’un moment j’allais voir le jour. » Étoile montante du demi-fond français, Julien Samson a 23 ans lorsque le coup de massue tombe.

Lumière et désespoir

Quelques mois plus tôt, il est aux portes de l’équipe de France. « Porter le maillot bleu, c’est un rêve. En novembre 2014, ma dernière année en catégorie espoir, j’ai participé aux sélections pour intégrer l’équipe de France de cross pour les championnats d’Europe. J’ai terminé 6e et donc potentiellement qualifiable, mais la Fédération m’a écarté au profit d’un autre qui avait abandonné le jour des qualifs, sans doute parce qu’il avait un meilleur CV. J’ai vécu cela comme une profonde injustice. J’étais effondré », raconte Julien. C’est la descente aux enfers. Saison terne, grosse fatigue, puis douleurs thoraciques, sueurs nocturnes. En août 2015, il consulte à l’hôpital de Boulogne-Billancourt où il travaille comme brancardier en radiologie. Sans se douter de ce que le médecin va lui annoncer. Lymphome de Hodking, un cancer qui touche surtout les jeunes. Chimiothérapie, radiothérapie, le protocole débute toutes affaires cessantes. Un traitement lourd qui échoue dans 20% des cas. Son corps, lui, a bien réagi. « Je pense que le sport m’a aidé à mieux accepter le traitement », témoigne Julien.

Courir pour tenir

Pendant ces mois douloureux, d’août 2015 à février 2016, il s’est entraîné, tous les jours. « Courir a été une thérapie. J’avais l’impression d’éliminer le surplus de médicaments injectés de mon corps, de me nettoyer. » Même derrière le groupe, il serre les dents pendant les séances de côtes et de fractionnés. Casquette sur la tête pour masquer son crâne lisse. « J’avais l’impression de remplir un verre percé. Après chaque chimiothérapie, tous les quinze jours, je recommençais à zéro. Et deux à trois fois par semaine, je faisais aussi de la musculation à cause de la fonte musculaire causé par les traitements. Courir me permettait de m’évader et d’être comme tout le monde. » A-t-il pris des risques ? C’est certain. « Je n’en ai fait qu’à ma tête. Mes globules blancs étaient à plat, sortir dans les lieux publics, en forêt, ce n’est pas le top. Mais j’en avais besoin. » Un chemin vers la guérison. « Je me disais que tous les efforts paieraient tôt ou tard. » Gagné.

 

Médailles & qualif

En rémission totale en mai 2016, il reprend son travail de brancardier – 10 km par jour dans les couloirs de l’hôpital – et son rythme habituel d’entraînement – 12 séances par semaine. A la clé, une moisson de médailles. Ce début 2017 lui réussit. Le bronze sur le championnat de France 1 500 m en salle à Lyon (4 février), le bronze également le lendemain, aux championnats inter-régionaux sur cross-court à Coulommiers. Troisième place encore quinze jours plus tard, sur le championnat de France élite de 3 000 m en salle à Bordeaux, avec chrono en 8’18”49”’, son nouveau record.

Galvanisé par ses podiums, il s’est qualifié pour le championnat de France élite sur 5 000 m, disputé le 14 juillet dernier. « J’avais envie de prendre une revanche sur la vie, de montrer à mon entourage qui m’a soutenu, que je n’avais rien lâché. » Il décroche cette fois son passeport pour les « France Elite », avec un nouveau record personnel à la clé en 14’13”60”’ réalisé à Oordegem, en Belgique et terminera en 14e position de ce championnat au cœur de l’été.

Sa fin de saison fut compliquée à cause d’une fissure sous la plante du pied, qu’à cela ne tienne. Julien garde en ligne de mire son prochain objectif, le championnat de France de 10 000 m 2018 et tentera d’abaisser son record (30’55”). L’athlète le confesse : « Ce cancer, c’est devenu ma force. Je dirais même que ça a été un mal pour un bien. Et surtout, depuis j’ai encore plus de plaisir à être vivant. Plus de plaisir à courir. » Se sentir vivant, voilà bien le plus important.

Article d’A.Milleville publié dans Running Attitude numéro 183 – octobre 2017.

 

 

 



Au printemps prochain, Salomon organisera un circuit Golden Trail Series sur cinq des courses de trail de courte distance les plus emblématiques au monde. Au programme : Zegama en Espagne en mai, le Marathon du Mont-Blanc en juin, le Sierre-Zinal (Suisse) et Pikes Peak (USA) en août et Ring of Steall (Ecosse) en septembre.Après cette dernière course, un classement global basé sur les trois meilleurs résultats des athlètes au cours des cinq épreuves permettra d’identifier les 10 premiers coureurs et coureuses qui s’affronteront sur l’épreuve The Otter,(Afrique du Sud), en octobre. 100 000 euros seront divisés à parts égales au terme de cette grande finale. Chacun des athlètes du top 10 vivra une aventure inoubliable en compagnie de l’ami ou du partenaire de son choix. Vous pariez sur qui ? Kilian Jornet, François d’Haene ?

  



Le 9 décembre, à l’occasion du Téléthon 2017, TheTowerRun Montparnasse vous propose de gravir les 59 étages, 1 000 marches et 210 mètres de dénivelé positif de la tour Montparnasse. Cette course sera qualificative pour la Verticale de la Tour Eiffel 2018 et solidaire. Pour chaque inscription (30 euros), 15 euros seront reversés à l’AGM-Téléthon. A tester seul ou en équipe.



L’argile, on connaît pour ses propriétés cosmétiques, moins pour ses vertus médicinales. Pourtant, les Egyptiens l’utilisaient déjà pour soigner les blessures et affections cutanées. Décryptage des usages. 

————–

Code couleur

Si l’argile verte est la plus courante et la plus polyvalente, l’argile rouge a des propriétés comparables. Riche en fer, elle aurait aussi une action positive sur la circulation sanguine. L’argile jaune, bleue, grise ou rose ne présente pas de différences majeures. Enfin, l’argile blanche est très pure et convient aux peaux sèches et sensibles. Elle est excellente pour accélérer la cicatrisation.

————–

L’effet anti-inflammatoire

L’argile verte (la plus couramment utilisée) possède de nombreuses vertus : elle est reminéralisante, régénérante, antiseptique, purifiante, cicatrisante mais surtout anti-inflammatoire. Ainsi, dans le cas d’une tendinite (inflammation d’un tendon), l’argile verte diminue le phénomène et apaise la douleur grâce à ses propriétés antalgiques.

La bonne option en récupération

Sur les muscles douloureux après une longue sortie ou même sur des crampes, des ampoules… un grand cataplasme d’argile sur les zones concernées et la détente se fait très vite, la récupération, la cicatrisation sont améliorées et les courbatures passent plus vite.

Pour préparer une compétition…

… notamment au niveau des pieds, on dilue un peu d’argile concassée dans de l’eu chaude, on fait un bain de pied de 30 minutes et après l’effet vraiment délassant, il sera aussi plus facile d’enlever les peaux mortes, de prévenir d’éventuelles mycoses et d’échauffer les pieds doucement avant une course.

L’astuce sport +

Ajouter quelques gouttes de vinaigre de cidre à l’argile verte pour renforcer l’effet anti-inflammatoire et un peu de sel de cuisine pour optimiser son action drainante.

———

MODE D’EMPLOI

Pour faire un cataplasme avec de l’argile : la préparer en pâte épaisse, onctueuse mais suffisamment humide (mélange d’argile concassée avec de l’eau ou mélange tout prêt à appliquer) et recouvrir d’un bandage et/ou de papier cellophane transparent de cuisine ; garder en place pendant trois heures. Jeter ensuite car l’argile aura séché et perdu toutes ses propriétés.


Par Sandrine Nail Billaud – Photo : ©barmalini-ThinkstockPhotos

 

 



Suite au succès de son programme Adidas Runners Paris qui rassemble plus de 60 000 coureurs depuis trois ans, la marque aux trois bandes crée Adidas Runners Paris-Le Club, une structure affiliée à la Fédération Française d’Athlétisme, une première pour un équipementier.

Ouvert à tous, contre une cotisation annuelle de 250 euros, l’adhésion comprend deux entraînements par semaine, une licence FFA, une dotation de 150 euros en équipement et l’accès à des dossards. Le bureau du club est situé dans le magasin des Champs-Elysées, à Paris. En parallèle, la marque met en place un circuit pour challenger les neuf équipes parisiennes dont le dernier Paris-Versailles a fait partie.

 

 

Adidas lance son club d'Athlétisme
Adidas lance son club d’Athlétisme


Près de 15’000 coureurs ont célébré dans la joie et la bonne humeur la 25e édition du Lausanne Marathon ce week-end du 22 octobre. Malgré le vent et quelques gouttes de pluie, belle fête automnale entre Lausanne et La Tour-de-Peilz.

 

 

Sur la distance titre, Laura Hrebec a abaissé son record à 2h40’28, à 28 secondes de la limite pour les Europe 2018 à Berlin ; l’Ethiopien Dadi Fikru a gagné en 2h22’58. Le semi a été dominé par Jaouad Oumellal (MAR) en 1h09’56 et Aude Salord (FRA) en 1h17’34. Helen Bekele (ETH) a pulvérisé le record des 10 km de Maryam Jamal à 31’15 ; Bernard Matheka a une nouvelle fois vaincu, en 29’24’’.

Lausanne Marathon 2017, dimanche 22 octobre 2017. ARC Jean-Bernard Sieber

Marathon | Excellente, Hrebec échoue au poteau
Quelle course et quel suspens pour la Chablaisienne de 40 ans Laura Hrebec (CS 13 étoiles) ! Son grand but était de décrocher les minima pour les Europe de Berlin (2h40). Régulière au rythme exigé de 3’47/km, la vainqueur de 2012 (2h41’36) a pointé à tous les passages dans les temps, malgré la pluie à Vevey et un fort vent contraire sur le retour. Au 40e, il lui restait 4 minutes pour terminer. En 2h40’28, elle bat son record mais échoue au poteau, à 28 secondes de la limite. Sans se montrer plus déçue que ça : « Dès le 30e, j’ai pensé que c’était cuit, tellement il y avait de vent de face. Au final, je suis étonnée d’avoir fini si vite », a soufflé la double championne suisse en titre du semi, bien aidée par le Fribourgeois Stéphane Demierre. L’Autrichienne Karin Freitag se classe deuxième en 2h54’49 ; l’étudiante en médecine de Chardonne Simone Troxler troisième en 2h55’27. Chez les hommes, c’est l’Ethiopien de Winterthur Dadi Fikru (28 ans) qui gagne en 2h22’58. A l’arrivée, il grimaçait : « Jamais je n’ai autant souffert sur une course ». Deux autres Ethiopiens complètent le podium : Tsegaye Molla en 2h26’07 et Masha Haillee Feleke en 2h31’35. Le meilleur Suisse est le Tessinois de Lausanne Ivano Sedili, 6e en 2h38’38.

Semi-marathon | Le vainqueur de Morat-Fribourg battu au sprint
Duel sur les quais pour la victoire sur semi-marathon entre le tout frais vainqueur de Morat-Fribourg Wodajo Alemayehu (ETH/Lausanne) et le Marocain Jaouad Oumellal (28 ans). Ce dernier l’emporte avec 5 secondes d’avance en 1h09’56. Face au vent, les concurrents se sont concentrés sur la victoire sans chercher à affoler le chronomètre. Dans ces conditions difficiles, l’international aiglon de course de montagne François Leboeuf (CABV Martigny) réussit une course aussi solide qu’intelligente pour grimper sur la troisième marche du podium en 1h10’38. Côté féminin, c’est la Française du TV Oerlikon Aude Salord (29 ans) qui s’est imposée en 1h17’34, 1’40 devant la spécialiste russe de course d’orientation Natalia Gemperle (Hallwil) et 2’18 devant la médaillée de bronze des derniers Championnats suisses sur 5000 m Nicole Egger (LV Langenthal).
10 km | Bekele écrase le record de la championne olympique Jamal
Phénoménale démonstration de l’Ethiopienne du Stade Genève Helen Bekele (24 ans). La récente 4e du Marathon de Berlin en 2h22 – 20e perf mondiale de l’année – a coupé le souffle à presque tous les spécialistes masculins et franchi la ligne d’arrivée en 11e position, dans l’hallucinant chrono de 31’15, 1’12 plus vite que la Lausannoise d’adoption Zenebech Tola en 2003, qui a ensuite été championne du monde et olympique du 1500 m sous le nom de Maryam Jamal (BRN). La Genevoise d’adoption réussit la 15e perf mondiale 2017. Deuxième, la Française Anne Le Cunuder termine en 34’41. La première Suissesse est la championne suisse U23 du 5000 m Fiametta Troxler (TV Oerlikon), troisième en 34’57. Le jeune prodige bernois Delia Sclabas n’a pas pris le départ. Côté masculin, c’est de nouveau le Kenyan de poche Bernard Matheka qui a été le plus rapide. Après avoir établi un record du parcours l’an passé en 28’18, le coureur de 29 ans de Malleray a contrôlé l’épreuve en 29’24. L’Yverdonnois du Stade Genève Sullivan Brunet termine sous les 30’ en 29’37 : « Pas mal du tout, surtout que j’ai souffert ces temps d’une inflammation sous le pied. Je me réjouis des courses en ville ». Le Marocain Anas Saaidou se classe troisième en 29’56.’24.

 

Tous les résultats ICI.



Malmenés, ils ont besoin d’être chouchoutés. On vous dit comment en prendre soin au quotidien.

Details de taille

Optez pour une paire de runnings d’une pointure supérieure à votre pointure de ville. En magasin, ôtez la semelle intérieure de la chaussure, posez-y votre pied, et vérifiez qu’il reste au moins un centimètre entre le bout de l’orteil le plus long et le sommet de la semelle. Comme le pied a tendance à gonfler, il est judicieux de faire son achat en fin de journée. Côté chaussettes, il est recommandé d’opter pour une chaussette « technique », en matière respirante, avec des coutures limitées et une coupe ajustée. Le modèle anatomique, avec pied droit et pied gauche différencié peut être intéressant. Idem pour la chaussette dite « double » (comme les Thyo), confectionnée en deux tissages évitant les frottements répétés, un détail important pour les pieds sensibles aux frottements.

Aux petits soins

Au quotidien

Le rituel « crème hydratante », « gommage », « ponçage » c’est le b.a.-ba. La couche cornée, qui se développe plus ou moins selon les personnes, souvent au niveau du talon mais aussi sous le gros orteil, doit être abrasée au moyen d’une râpe ou d’une pierre ponce lorsqu’elle gêne la marche ou la course.

Avant une compétition

En vue d’une épreuve comme un marathon ou un ultra, le coureur à la peau sensible peut procéder à un tannage qui vise à durcir la peau. Pour être efficace ce soin préventif doit être observé au moins pendant les trois semaines précédant ladite compétition. La méthode tannante la plus simple consiste à s’appliquer du jus de citron (ou acide pitrique en pharmacie) au moyen d’un coton sur les zones sensibles du pied. Le jour de la compétition, on appliquera au dernier moment une crème anti-échauffement, comme la Nok de Sports Akileïne, ce qui permettra d’éviter les ampoules dues aux frictions répétées. Ce bon réflexe vaut aussi pour les autres zones sensibles du corps et soumises aux frottements – aisselles et pectoraux.

Des ongles au carré

Il convient de les couper au minimum chaque mois, et surtout au carré. « Pas besoin d’aller dans les angles, au risque de laisser un petit éperon à l’intérieur de l’ongle, qui peut à la longue se transformer en ongle enchâssé ou pire, en ongle incarné. » Equipé d’un outil spécialisé (turbine), le podologue pourra procéder à une coupe arrondie si la personne ressent une gêne. Si toutefois un ongle tombe, souci fréquent du coureur, il conviendra de guider la repousse du nouvel ongle, et de le protéger avec un « bonnet d’orteil ».

L’hygiène, élémentaire

Après chaque sortie, il est recommandé d’extraire la semelle de sa chaussure afin de la faire sécher à l’ombre, dans un endroit ventilé. Evitez l’option « plein soleil sur le balcon » qui fera vieillir vos chaussures prématurément. Il est également intéressant de talquer sa semelle ou sa chaussure de temps à autre. A la sortie de la douche, veillez à bien vous sécher entre les doigts de pieds, afin d’éviter les mycoses et autres champignons.



Azur Sport Organisation (Marathon des Alpes Maritimes, Prom Classic, Nice Running Day) organisera un nouveau marathon du Golfe de Saint-Tropez, le 25 mars 2018. Départ à Sainte-Maxime, arrivée à Cavalaire-sur-Mer, en passant par huit communes bordant le golfe dont Grimaud, sa marina et ses ponts vénitiens, Saint-Tropez, ses ruelles et son port, ou encore Ramatuelle et la Croix-Valmel. Un cadre idyllique, entre plages, vignobles et garrigue, comportant toutefois quelques difficultés (point culminant au col de la Collebasse à 131 m). La fête s’annonce complète, avec une formule duo (2 x 21 km), relais à 4, 6 ou 7 coureurs. L’organisation invite les concurrents à se déguiser et promet de les faire déguster (vin du coin, tarte tropézienne et autres spécialités). A découvrir en solo.



La plus grande épreuve sportive et festive du département du Rhône s’annonce pour le 18 novembre. La fête sera complète, et le succès garanti. Le 13km affiche complet mais il reste des dossards pour le semi et le marathon. Un point avec le président des Beaujolais Runners.

Quelles seront les nouveautés de cette 13e cuvée ?

Un scoop d’abord, les semi-marathoniens passeront cette année par le Cuvage des Compagnons du Beaujolais, un endroit exceptionnel ! Pour la 12 km, le cru 2017 s’enrichit d’1 km et s’officialise en 13 km du Rhône, un clin d’œil au département du Rhône, parrain de la course, qui réunit 13 cantons. Sur cette course populaire, le port du déguisement sera quasi-obligatoire. La Beaujolais Colors by Color Me Rad, 4ème épreuve qui se veut festive comme ses ainées, mais avec une touche de fun en plus sera ouverte à tous, pour 5km sans chrono et suivi d’un festival électro.

Lors de la « nuit du marathon », vous célébrez (entre autres) les coureurs qui cumulent plus de 100 marathons à leur compteur. C’est une singularité…

Le Marathon International du Beaujolais, qui rassemblera 17 000 coureurs, privilégie l’ambiance festive. Certains, anonymes mais atypiques seront présents. Ainsi le « club des 100 » réunit traditionnellement  les coureurs « over 99 marathons ». Il nous a paru évident que tous ses coureurs anonymes passionnés de marathon méritaient une reconnaissance. Notre évènement situé en fin de saison est par ses aspects festifs très bien placé pour les honorer tous les ans. Ils sont devenus nos amis. 2 à 3 passent le cap à cette occasion. Le plus capé, Pascal Comte atteindra le 18 novembre plus de 370 marathons !

Sur ce Marathon du Beaujolais, on fait la fête sans modération, et on déguste ! Combien d’escales gourmandes en chemin ?

Les marathoniens auront la chance de traverser 9 magnifiques châteaux sur le parcours, 15 dégustations dont 9 ravitaillements complets. Sur le 21km, 14 dégustations dont 4 ravitos seront proposées. Enfin, les coureurs du 13 km du Rhône ne seront pas en reste, pas moins de 10 dégustations et 2 ravitaillements ponctueront le parcours.



New York fera rêver 50 000 runners le 5 novembre prochain. Une ambiance électrique dans Big Apple, mais un tracé relevé via ses cinq quartiers.

  1. Le « sas » Staten Island

L’attente y sera très longue (jusqu’à quatre heures) après un premier transfert entre votre hôtel et Manhattan, puis un autre en bus scolaire. Souvent par grand froid, parfois en plein vent. Couvrez-vous ! Vieux blouson, pantalon de jogging, bonnet, gants : ces vêtements seront collectés pour une association, Goodwill, l’équivalent de notre Emmaüs. Pensez au sac poubelle, pour s’asseoir sans vous mouiller les fesses ! Autre indispensable : des en-cas, car votre petit déjeuner ingurgité vers 3h du matin, sera déjà loin. Côté boisson, vous trouverez de tout à profusion sur place. Le premier départ est donné à 9h40, le dernier à 10h55. Difficile de s’échauffer dans les sas et le premier mile est couru en montée pour enjamber le pont Verrazano. Ne foncez pas ! Profitez plutôt de la vue sur Manhattan.

  1. Ça plane à Brooklyn

Six kilomètres de ligne droite pour cette « autoroute » qui compte un premier faux plat du 12e au 14e km. A la sérénité des foulées sur le Verrazano, succède l’effervescence sur la 4e avenue (du 5e au 10e km). Les spectateurs scandent des « You can do it » entrecoupés de refrains jazzy. Silence ensuite dans le quartier juif orthodoxe, entre le 16e et le 17e km.

  1. Du costaud à Pulaski & Queensboro

Pulaski marque le semi, avec au passage, une côte de 400 à 500 m avant d’entrer dans le Queens. Courte, mais raide cette côte donne le ton du deuxième semi, beaucoup moins roulant que le premier ! Suit Queensboro Bridge (24e au 26ekm). Plus d’un kilomètre de montée, en silence, sans spectateurs. Puis au fil de la descente, , on entend le brouhaha de la foule qui hurle sur la 1ère avenue. Un virage à angle droit, et là mythique Manhattan s’ouvre à vous.

  1. 4. Au cœur de Manhattan

Du 27e au 31ekm, ce sont 4 miles en ligne droite. Interminables et phénoménales à la fois. L’atmosphère électrise. Encore un pont, celui de Willis dans le Bronx, des relances après les virages de la 3rd avenue et 138th street puis direction Central Park.

Bienvenue dans la 5e avenue

On la remonte à partir 34e  km, plus d’1,5 km de côte à endurer, agrémenté par la suite, de faux plats entre la 106e et la 80e rue. Un coup de grâce vécu dans l’allégresse : tout New York vous escorte dans Central Park pour les trois derniers miles. Il faudra encaisser quelques toboggans dans ses allées (après le 36e km), dont une belle grimpette de 800 mètres à un kilomètre du finish. You did it !

Bon à savoir 

Gérer le jet lag après les heures de vol, l’attente aux douanes, il est tentant en arrivant de s’écrouler dans son lit. Erreur ! Mieux vaut lutter pour résorber rapidement le décalage horaire.

Menues foulées : le lendemain de votre arrivée, allez faire un petit footing dans Central Park, pour palper l’ambiance et décrasser les jambes.

Depuis les attentats de Boston, la sécurité est renforcée : le sac à dos est interdit en course, et vous devrez transporter vos affaires dans un sac plastique transparent.

Détail de taille : on voit grand aux USA ! Si vous prenez habituellement du L, optez pour le M, pour le T-shirt technique comme pour le poncho à l’arrivée.

Toilettes : présents en nombre au départ, y compris dans les sas et tout au long du parcours, « dos à la rue ».

Ravitaillements : tous les miles, de chaque coté des rues avec de l’eau dans des gobelets, de la boisson énergétique, un gel vers le 30e km. Mais pas de solide ! A prendre en compte, vu le petit déjeuner très matinal…

A l’arrivée : on vous remet votre médaille, une couverture de survie et un dernier ravito. Après, soit vous avez laissé un sac au départ et il faudra marcher pour le récupérer, en fonction de votre nom de famille, jusqu’à 2 kilomètres. Soit pas de sac, et vous aurez droit à un beau poncho en polaire à récupérer un kilomètre après la ligne.

T-shirt tricolore : On vous recommande de porter le t-shirt bleu-blanc-rouge des voyagistes. Vous entendez des milliers de « Allez la France » sur votre passage.



Ce bracelet fin, avec écran tactile en couleurs, intègre un GPS et la prise de fréquence cardiaque au poignet. On retrouve les fonctions VO2Max, âge fitness, la fonction LiveTrack qui suit les activités et la localisation en temps réel, les smart notifications (emails, SMS, appels), la gestion de la musique et la synchronisation automatique sur Garmin Connect. Disponible fin 2017, en 3 coloris. 199,99 €.



Temps d’impact au sol, puissance de la foulée, oscillation verticale, symétrie des jambes, la semelle connectée FeetMe enregistre des données poussées pendant votre course, les analyse directement sur votre Smartphone, et vous prodigue des conseils pour prévenir les douleurs liées à une mauvaise posture. Destiné initialement aux professionnels de santé, ce concept innovant s’ouvre au grand public. 249 € la paire.



Pas de grosses difficultés à endurer sur ce circuit agréable mixant monuments et verdure, avec de belles vues depuis les quais de Seine.

L’an dernier, le parcours « historique » avait subi quelques aménagements, notamment la suppression de la côte au premier kilomètre. Elle sera de retour ce 8 octobre. C’est du côté du bois de Boulogne que le tracé a subi quelques retouches pour se conformer aux exigences de sécurité, en ne cédant rien sur l’aspect « performance ». Ce nouveau parcours s’annonce plus champêtre au cœur du bois de Boulogne, mais aussi plus « déroulant », avec moins de virages entre porte d’Auteuil et la voie Georges Pompidou. Peut-être des records à la clé ?

4 points à bien négocier

  1. Km 0-km 2,5. On attaque par la côte de l’avenue Marceau, sans « mise en jambes ». Gare au surrégime.
  2. Km7-km8 et km10 : quelques petites descentes vers la porte d’Auteuil, puis après le ravitaillement du 10e avant d’entrer sur les voies sur berge. Rien de bien méchant.
  3. Km 12 et 13. Deux tunnels, Alma et Trocadéro, qui s’achèvent par des petites montées. Deux petits « coup de cul » à donner et c’est oublié.
  4. Km 17,5. Un virage à angle droit pour traverser la Seine par le pont Royal, puis il y aura une belle densité de coureur sur les voies sur berge rive gauche.

20 km de Paris

Un départ emblématique pour ces 20 km de Paris sur le pont d’iéna.

©Didier Lefebvre

Le jour J en pratique

Heure de départ : 10h, pont d’Iéna, au pied de la tour Eiffel.

Accès : RER C : Champ de Mars-Tour Eiffel ; métro : Bir-Hakeim (l, 6) ou Trocadéro (l, 6 et l, 9)

Village : place Joffre, en face de l’Ecole Militaire, 75007, le vendredi 6 octobre (10h à 20h) et le samedi 7 octobre (10h à 19h).

Vestiaires : stade Emile-Anthoine, ouvert à partir de 8h le dimanche matin.

Ravitaillements : km5, km10, km15 et arrivée : 100% bio avec oranges, bananes, raisins secs, fruits secs, sucre/eau plate Thonon sur le parcours, eau gazeuse St-Yorre à l’arrivée.

SAS : six sas correspondant à des temps prévisionnels : trois sur le pont d’Iéna pour les préférentiels 1, les préférentiels 2 et le « sas 1h35 – 1h44 » et trois sas sur le quai Branly, côté avenue de Suffren : 1h45-1h54, 1h55 – 2h04 et + de 2h05. Il est conseillé d’accéder aux sas par le côté tour Eiffel une demi-heure avant le départ à 10h.



33 000 runners sont attendus le 1er octobre entre Saône et Rhône pour courir au cœur de la capitale des Gaules. Au choix sur ce Run in Lyon, un 10 km, un semi, un marathon, sur des parcours touristiques et performants. Pont de Collonges de Paul Bocuse, la Croix-Rousse et tube mode doux, stade Gerland, Confluence, parc de la Tête d’Or, presqu’île tous les spots lyonnais seront visité au départ du quai Tilsitt, près de la place Bellecour, théâtre d’arrivée.

Run in Lyon 2016 – 2/10/2016 – Lyon – France – Les coureurs au niveau de la piscine du Rhone. ©P.Alessandri.

 



Pour sa 27e édition, le Marathon de La Rochelle annonce une belle nouveauté. Pour la première fois, le parcours se courra en sens inverse, en deux boucles toujours, en partie au bord de l’eau mais avec un nouveau passage dans l’hyper-centre rochelais, notamment en passant le long du marché, des arcades et sous la grosse horloge. Et bonne nouvelle, ce nouveau tracé s’annonce encore plus roulant, notamment sur les derniers kilomètres, plus rapides avec un finish en descente, à 300 mètres des deux tours phares de la ville ! 10 000 coureurs – dont 6500 sur le marathon – sont attendus et seront chouchoutés par l’organisation. Egalement, un duo (700 binômes), un 10 km (2000 coureurs) et un challenge Entreprises et courses handisports.

Photo ©Pascal Waine-Marathon de La Rochelle



Paris-Versailles, c’est la plus champêtre des Parisiennes, la plus appréciée aussi qui occupe une place à part dans le cœur des coureurs, d’Ile-de-France et d’ailleurs. Depuis 1978, son parcours, mythique, n’a pas changé. Départ au pied de la tour Eiffel, arrivée face au château de Versailles. Un aller-simple pimenté par une série de montées (173 m de dénivelé), dont la fameuse côte des Gardes, qui fait sa réputation. Dans l’adversité, on peut compter sur la ferveur des supporters, des musiciens et le soutien des 800 scouts dispatchés sur les ravitaillements.

Voici 4 points à bien négocier

1. Km6-km8, cest la fameuse côte des Gardes. Après 6 km de faux plat légèrement descendant, c’est une pente de 2,5 km avec 7% de dénivelé qu’il faut grimper, mais sans se cramer car ce n’est là que le début des réjouissances.

2. Km10, une nouvelle petite côte suivie d’une belle descente Km11… Pas de répit, les faux plats s’enchaînent en sous-bois dans la forêt de Meudon.

3. Km13, c’est la côte du cimetière de Viroflay, courte mais intense, moins réputée que la côte des Gardes, elle casse pourtant bien les jambes.

4. Km15 Pour le finish, une longue ligne droite de 1,5 km en faux plat montant. Une fin de course qui paraît interminable, surtout à ceux qui ont tout donné quelques kilomètres avant.

PARIS-VERSAILLES 2016 – 25/09/2016 – PHOTO JEAN-MARIE HERVIO / KMSP

LE JOUR J EN PRATIQUE

Départ : 10h, quai Branly pour la course internationale.

Accès à la zone de départ : RER C, Pont de l’Alma, métros Bir-Hakeim (6) ou Trocadéro (6 et 9)

Sas : pas de sas en fonction du temps estimé, un départ toutes les minutes par vague de 350 coureurs, à partir de 10h01 et jusqu’à 11h.

Accès la zone d’arrivée : RER C, Versailles Château.

Village : Palais des Sports Robert Charpentier à Issy-les-Moulineaux le 22 septembre de 11h à 20h et le 23 septembre de 9h à 19h.

Vestiaires : dépôt à Paris sur le pont d’Iéna aux camions à partir de 8h15 et avant 9h30. Attention : une valise ou un sac encombrant (dimensions supérieures à 55 x 35 x 20 cm) sera systématiquement refusé à la dépose des vestiaires.

Ravitaillements : km 5,3, km 8,5, km 13,1, arrivée (eau sucre, oranges, raisins secs.



Ce semi-marathon de Porto Vecchio, c’est la course la plus populaire de l’Île de Beauté, avec 1 300 coureurs attendus pour la quatrième édition de ce semi labellisé FFA. Au départ du port de commerce, on court 21,1 km les yeux dans la Grande Bleue, en passant par la route des plages de Palombaggia jusqu’à Bocca dell Oro avant de bifurquer vers la plage Santa Giulia pour le finish, et la baignade ! Egalement un 10 km au départ de Palombaggia et une marche de 8 km.

 



ADIDAS Ultraboost Laceless.

Elle s’enfile comme une pantoufle, cette nouvelle UltraBoost. Le pied est maintenu grâce à un col en forme de chaussette, ainsi qu’à une belle empeigne en Primeknit incrustée sur le dessus du pied. Sous la semelle, on retrouve la fameuse semelle Boost, qui fait le succès de la marque depuis quelques saisons. Une innovation pour l’heure réservée aux hommes. 200 €.

ASICS Gel-FujiRado

Un éventail de technologies pour ce nouveau modèle trail, destiné aux moyennes et longues distances sur tous terrains. Parmi elles, le laçage micro-ajustable Boa System qui garantit un ajustement personnalisable, précis et rapide. Le maintien et la stabilité du pied sont renforcés, un confort particulièrement appréciable en descente. 140 €.

BROOKS Glycerin 15

Une semelle Super DNA moelleuse, un confort douillet avec des matériaux qui amortissent les appuis au niveau du talon et du médio-pied, une empeigne en maille micro-perforée pour la respirabilité, et une technologie 2D Fit Print pour épouser les mouvements du pied. Cette « best seller », toujours avec un drop de 10mm, gagne encore en confort ! Poids : 301 g en 42,5. 170 €.

HOKA SpeedGoat 2

Aucun terrain ne fait peur à cette SpeedGoat, nouveau modèle trail Hoka ! Son point fort, c’est l’accroche, avec une semelle Vibram garantissant confort et amorti pour un déroulé du pied en sécurité, même sur les terrains difficiles. Pour trailers de tous poids. Drop de 4,5m. Poids : 278 g en 42. 140 €.

KALENJI KIPRUN TRAIL MT

Protectrice, cette nouvelle Kalenji taillée pour les terrains rocailleux. Crampons de 5mm pour l’adhérence, même sur terrain dur, pare-pierres proéminent à l’avant, concept d’amorti K-Ring avec un nouveau composant de semelle exclusif pour un confort optimisé. Drop 10 mm. Poids : 360 g en 43. 80 €. Nous testons ce modèle dans le numéro 182 à paraître le 23 septembre.

NEW BALANCE Fuel Cell V1

Une paire pour les courtes distances. L’innovation vient de sa semelle intermédiaire, pourvu d’une nouvelle mousse Fuecell. Elle apporte plus d’amorti et de durabilité, tout en étant plus fine et plus légère (295 g en 42 / 255 g en 38). Plus dense que l’EVA, cette technologie « micro-cellulaire’ nécessité moins de matériau pour le même résulte. 190 €.

 

NIKE Zoom Fly

Un modèle polyvalent, pour les runs rythmés comme les séances plus longues et intenses. La plaque en nylon carbone sur toute la longueur de la semelle intermédiaire propulse vers l’avant, l’amorti Lunarlon s’associe à une mousse souple et ferme pour marier absorption des chocs, stabilité et réactivité. L’empeigne Flymesh est sans coutures et respirante. Drop de 10mm. Poids : 248 g en 44. 150 €. Nous testons ce modèle dans le numéro 182 à paraître le 23 septembre.

MIZUNO Wave Shadow

Un nouveau modèle rapide, léger (250 g en 42) et très confortable destiné aux coureurs compétiteurs en quête de record. On retrouve l’amorti dynamique grâce à la semelle intermédiaire U4ic, la plaque « CloudWave » étendue au médio-pied pour un amorti plus souple et une meilleure transition et un drop de 8 mm pour « ressentir la route ». 130 €.

PUMA Speed Ignite NetFit

Nouveau laçage inédit chez Puma qui s’ajuste à l’envi sur les mailles du chaussant et se personnalise en fonction à son style, de ses besoins et de la forme de son pied. On retrouve la mousse Ignite pour l’amorti et le retour d’énergie sur ce modèle dynamique. Pour coureurs universels de moins de 85 kg, jusqu’au semi-marathon. Drop 6 mm. Poids : 276 g en 42/ 140 €. Nous testons ce modèle dans lé numéro 182 à paraître le 23 septembre.

SALOMON S/Lab ME :sh

Une chaussure sur mesure, route ou trail selon vos préférences, réalisée dans l’Annecy Design Center (AD) de Salomon. Pour se procurer SA paire, il faudra se rendre dans l’un des neuf magasins partenaires ou bien directement au centre d’Annecy (à partir du 1er septembre) afin d’analyser sa forme de pied, son mouvement de pied, de renseigner ses préférences et décrire son terrain d’entraînement. On peut ensuite choisir ses matériaux (semelle intercalaire et extérieure, drop, inserts, etc.) et ses couleurs (plus de 700 combinaisons possibles). Trois modèles disponibles, à partir de 230 €.

Plus d’infos sur www.salomon.com/SlabMEsh

SAUCONY Ride 10

Ce modèle phare de la marque apprécié pour sa polyvalence évolue avec cette 10e version. Amorti et dynamisme redéfinis, nouveaux composants plus légers et dynamiques dans la semelle intermédiaire, semelle supérieure en Everun pour l’amorti et le retour d’énergie et nouveau mesh, plus respirant, plus flexible et plus résistant. Drop 8 mm. Poids : 269 g en 42.5. 140 €.