Pass Prévention Santé : le PPS remplacé par un pass payant dès 2026

Parcours prévention santé

La Fédération Française d’Athlétisme (FFA) a confirmé une évolution majeure pour tous les passionnés de course à pied en compétition : le Parcours Prévention Santé (PPS), instauré en 2023 pour remplacer le certificat médical, sera remplacé à partir de mi-janvier 2026 par un Pass Prévention Santé payant et valable un an. Une décision inattendue qui suscite déjà de nombreuses réactions dans le milieu du running.

Depuis 2024, le Parcours Prévention Santé est la nouvelle formalité obligatoire pour participer aux courses 10 km, semi-marathons, marathons, trails fédéraux et épreuves inscrites au calendrier officiel.

Remplaçant le certificat médical de non-contre-indication à la pratique de la course à pied en compétition, il consiste à visionner trois courtes vidéos de prévention sur les risques cardio-vasculaires notamment. La Fédération Française d’Athlétisme (FFA) annonce son évolution dès janvier 2026 avec un nouveau nom : « Pass (et non plus Parcours) Prévention Santé ». Qu’est-ce qui va changer ?

Un pass payant à 5 € par an

Contrairement au PPS encore en vigueur en 2025, gratuit, le nouveau pass sera facturé 5 € / an.
Cette cotisation inclut une assurance responsabilité civile, automatiquement associée à la pratique en compétition.

Une validité étendue à un an

Grande nouveauté : le Pass Prévention Santé sera valable douze mois, comme l’était le certificat médical autrefois.
Le PPS actuel, lui, n’est valide que trois mois, ce qui oblige les coureurs à le refaire plusieurs fois par an.

Un contenu enrichi

Selon la FFA, les modules du pass proposeront désormais :

  • des vidéos de prévention santé (hygiène de vie, nutrition, sommeil),
  • des conseils sur la préparation physique,
  • des rappels sur la gestion de l’effort et la sécurité en course,
  • un accompagnement pédagogique plus structuré.

Pourquoi la FFA met-elle en place ce changement ?

electrocardiogramme d'effort
Ce « pass numérique » ne doit pas vous dispenser de passer un électrocardiogramme d’effort passé 40 ans.

La Fédération avance plusieurs objectifs :

  • Renforcer la prévention en proposant des ressources plus complètes qu’un simple certificat médical.
  • Améliorer la sécurité grâce à une assurance intégrée.
  • Simplifier la gestion administrative pour les organisateurs d’événements running.
  • Structurer le running compétitif, un secteur en croissance constante.

Cette réforme s’inscrit dans la stratégie globale de la FFA autour de la pratique du running.

Les réactions : entre scepticisme et compréhension

Les organisateurs peu convaincus

Beaucoup regrettent de ne pas avoir été consultés. Certains soulignent que le dispositif manque de réelle valeur médicale, puisqu’il repose sur des modules en ligne plutôt que sur un examen chez un médecin.

Les coureurs pointent un coût supplémentaire

Dans un contexte où les dossards, le matériel et les déplacements coûtent déjà plus cher, une majorité de runners s’inquiète d’une nouvelle hausse du budget compétition.

Un point positif : la validité annuelle

En revanche, la durée d’un an est largement saluée, notamment par les coureurs qui enchaînent les courses tout au long de l’année.

DataRunning : la nouvelle plateforme digitale de la FFA

Autre nouveauté annoncée : la création de DataRunning, une plateforme accessible en 2026.
Elle permettra à chaque coureur de :

  • suivre sa progression sportive,
  • comparer ses performances,
  • consulter des contenus santé et des conseils personnalisés,
  • centraliser ses informations de pratique.