Suunto Race 2 : du changement à tous les niveaux
Deux ans après l’arrivée sur le marché de la Suunto Race, la marque finlandaise revient avec une Race 2 qui n’a presque plus rien à voir avec sa glorieuse aînée. Cette nouvelle version marque une évolution majeure, aussi bien en matière de design que de performances.
L’ergonomie générale est conservée, avec une molette centrale entourée de deux boutons, positionnés sur le côté droit du cadran. Le boîtier, légèrement affiné et plus épuré, conserve toutefois son diamètre de 49 mm, tout en laissant davantage de place à l’écran.
Celui-ci mesure désormais 38 mm, soit bien au-dessus des standards du marché, généralement situés autour de 35 mm. Couplé à la technologie AMOLED et à une luminosité impressionnante, cet écran est tout simplement le plus lisible que j’aie pu tester sur une montre GPS de sport. En mode cartographie, le suivi d’itinéraire est particulièrement agréable, y compris en plein soleil. L’écran est en outre protégé par une vitre en saphir, gage de robustesse.
Une large autonomie

Suunto a également entièrement revu les capteurs de la Race 2, avec des performances en nette hausse. Le capteur GPS – en réalité un GNSS multibande – se montre très précis, mais reste gourmand en énergie lorsqu’il est utilisé en mode maximum. Il faut rappeler que la Suunto Race 2 est avant tout orientée performance. Pour les aventures de très longue durée, Suunto propose d’ailleurs la Vertical.
Cela dit, l’autonomie de la Race 2 permet déjà de voir large :
- 45 à 50 heures en mode GNSS double fréquence,
- environ 75 heures en GNSS simple, ce qui est largement suffisant pour un trail long.
Attention toutefois : l’autonomie varie fortement selon l’utilisation, notamment en fonction de l’affichage. Si l’écran reste constamment allumé, la batterie se vide beaucoup plus rapidement. Bon point en revanche : la recharge est rapide et peut s’effectuer sans interrompre l’activité.
Nouveau capteur cardio optique

Le capteur cardio optique a lui aussi fait peau neuve. Suunto revient clairement dans la moyenne haute du marché. Comme souvent avec ce type de capteur, les changements brusques d’allure restent délicats à analyser, mais sur des sorties longues ou au seuil, les données se rapprochent de celles obtenues avec une ceinture cardio.
Le principal point faible concerne le bracelet en silicone. De facture assez classique, il est parfois difficile de trouver le bon ajustement. S’il n’est pas suffisamment serré, les mesures de fréquence cardiaque deviennent imprécises, voire inutilisables. Suunto propose heureusement des bracelets textiles auto-agrippants, qui semblent mieux adaptés à la pratique du running et du trail.
À l’usage, quelques bugs mineurs ont été rencontrés, notamment un blocage de la montre au lancement d’une activité. Suunto m’a toutefois indiqué que ce problème avait été corrigé via une mise à jour.
Un cardio-GPS complet et puissant

L’interface se révèle très complète, avec une liste impressionnante de profils sportifs. La prise en main est rapide et intuitive. Grâce à un microprocesseur entièrement repensé et plus puissant, la Suunto Race 2 se montre particulièrement réactive. Les perspectives d’évolution sont nombreuses, notamment grâce au store d’applications SuuntoPlus, encore jeune mais très prometteur.
Avec la Race 2, Suunto se repositionne clairement dans la bataille face à des acteurs majeurs comme Garmin et Coros. Le tarif est en hausse par rapport à la première Race, mais les performances progressent dans les mêmes proportions.
On a aimé
- Le détecteur de mouvement, qui alerte lorsque l’on oublie de relancer l’enregistrement après un arrêt. Très pratique pour les coureurs urbains un peu tête en l’air.
On a moins aimé
- Le bracelet en caoutchouc, vraiment peu agréable à l’usage.
499 € pour la version en acier inoxydable.




