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Courir en negative split, c’est-à-dire courir le second semi plus vite que le premier est considéré comme la voie royale pour réussir son marathon. Est-ce vraiment une tactique payante ? Comment réussir ce défi ?

Le negative split fait fantasmer tous les marathoniens. Qui ne rêve pas de finir fort ? De remonter des coureurs en bout de course ? Vous vous en doutez, l’inverse ou positive split domine nettement, avec un premier semi couru plus vite que le second. En cause pour la majorité des pelotons : un départ trop rapide. Avec la fraîcheur et l’adrénaline, on se laisse
trop souvent emporter par la foule au démarrage avant de s’effondrer sur les derniers kilomètres. Un marathon ne démarre vraiment qu’après le second semi, ne jamais l’oublier !


Negative et positive split, les deux fonctionnent…

Negative split ou positive split, les deux ont réussi au king Eliud Kipchoge, recordman du monde du marathon. ©Camera4 Marathon de Berlin.


Peu de statistiques sont disponibles sur le sujet. Toutefois, une étude américaine réalisée sur 876 000 marathoniens à
New York et Chicago (entre 1998 et 2012) fournit un bon indice. Selon ces données, seuls 11% des marathoniens ont couru en negative split, 5% avec 2 semi-marathons à la même allure, et 85% en positive split.
D’après cette étude partagée en ligne, sur 12 425 marathoniens qui ont couru au moins un marathon en negative split et un en positive split, 52 % d’entre eux ont fait un meilleur temps avec le negative split, contre 48 % sur le positive split.
Negative split ou positive split, les deux se vaudraient donc à peu de chose pour performer. D’ailleurs, Eliud Kipchoge,
recordman du monde de marathon en fournit une belle preuve. Il avait réalisé son premier record du monde en negative split à Berlin en 2018, avant de le battre pour 30 secondes, mais cette fois en positive split en septembre dernier (2h01’39’’).


Une tactique gagnante du débutant au compétiteur


Reste que le negative split témoigne toujours d’une gestion de course optimale. Bien sûr, il y a l’intention d’avant course, et le jour J, où chacun gère comme il peut ses 42 kilomètres. Quitte à improviser, cela peut arriver, une accélération sur le second semi. « Généralement, l’écart observé est de l’ordre de 5’’ au kilomètre, soit 4’ de différence entre le premier et le second semi. Un plus gros écart entre les deux semis signifierait que l’on n’a pas optimisé son chrono en partant beaucoup trop lentement », explique Guillaume Adam, entraîneur et fondateur de l’application Run Motion Coach que nous avons sollicité sur ce sujet.
Réussir un negative split, assure-t-il, ce n’est que du positif. « L’expérience sera forcément plus agréable avec des derniers kilomètres moins difficiles que si l’on avait pris un départ plus rapide. Cela évite aussi de se prendre le mur », insiste le coach.
Intéressant, notamment lorsque l’on est débutant sur marathon. « Pour un premier marathon, si on veut faire 4h par exemple, on peut essayer de partir sur une stratégie prudente en 2h05 au premier semi-marathon et finir plus vite au second, en 1h55’. Dans le cas d’une préparation non optimale, on peut également tabler sur un premier semi plus lent, et accélérer ensuite, en fonction de ses sensations. », recommande Guillaume Adam.

Avant de tenter un negative split, mieux vaut étudier le profil de son marathon. Ici à Valence, tout roule !
Avant de tenter un negative split, mieux vaut étudier le profil de son marathon. Ici à Valence, tout roule ! ©Valencia Marathon.

Gérer idéalement son allure pour réussir son negative split


Tout cela paraît facile sur le papier, mais en réalité, ça se complique sérieusement. Car il faut être capable de gérer son allure à quelques secondes près par kilomètre, ce n’est pas évident, particulièrement lorsque l’on est débutant. La partition devra être jouée avec précision.

D’abord donc, un départ très prudent. Jusqu’à la mi-course, le but sera de ne pas griller de cartouches inutiles. On courra en dedans, sans se laisser happer par l’enthousiasme de la foule. Après le premier semi seulement, on pourra lâcher les chevaux. On le redit : le marathon ne démarre qu’ici, après 21 kilomètres.


Certains athlètes adeptes du negative split poussent plus loin en divisant la distance en quatre quarts, avec un tempo allant crescendo. D’abord et jusqu’au km10,5 : une allure 2 à 3 % plus lente pour se préserver au maximum. Ensuite, jusqu’au km21, une accélération pour coller à son allure cible que l’on dépassera vers le km31,5 avant de
terminer les dix derniers bornes à 5’’ de plus par km, au mental évidemment.


Comment travailler le negative split à l’entraînement ?


Etudier le profil de son marathon sera déterminant pour mettre toutes les chances de son côté. Tous les circuits ne sont pas propices à cet exercice. A New York ou Nice-Cannes par exemple, où la deuxième partie du parcours est plus difficile, un negative split paraît peu probable.

Cette stratégie devra ensuite bien sûr faire partie de sa préparation marathon autour de quelques séances. « Par exemple, sur une séance spécifique à allure marathon avec une allure cible de 5’/km on peut courir 2 x 20 minutes, avec la première partie à 5’05’’/km – allure du futur premier semi qui sera couru plus lentement –et puis la seconde partie à 4’55’/km, qui sera l’allure cible du second semi de son marathon », détaille Guillaume Adam.

Il peut aussi être intéressant d’introduire des segments courts (maximum 15 minutes) à allure marathon à la fin
ses sorties longues afin d’habituer son corps à accélérer alors qu’il est fatigué, ce qui se produira le jour
J .
La préparation mentale sera aussi primordiale pour réussir ce pari note le coach : « Si l’on a envie de faire un
negative split, il faut être convaincu de sa stratégie et se conditionner pour, avec un état d’esprit positif. Si l’on doute
en se disant, je ne sais pas trop si cela passera, mieux vaut s’abstenir et opter pour une allure plus régulière. Dans tous les cas, il faut être sûr de ses envies. La réussite en course à pied, c’est aussi une histoire de confiance et de mental !
« 



Eliud Kipchoge, recordman du monde, est très attendu ce week-end sur le marathon de Berlin. Véronique Billat, physiologiste de renommée mondiale a analysé les derniers records du champion. Pour elle, il peut courir le marathon en moins d’1h59.

En 2019, nous avions demandé à Véronique Billat son avis sur le marathon démonstration en 1h59’40’’ d’Eliud Kipchoge à Vienne. Selon analyse, publiée dans Journal of Sports performance and physiology en 2020, Eliud Kipchoge serait bien en capacité de battre, ce week-end sur le marathon de Berlin, son record du monde officieux de Vienne.


Qui est Véronique Billat ?
Cette physiologiste française, professeure des universités, détentrice d’un brevet d’état 3e degré d’athlétisme, a notamment fondé la méthode d’entraînement BillaTraining et publié le livre Révolution marathon (Editions DeBoeck).

Véronique Billat, vous avez déjà analysé le record du monde officiel d’Eliud Kipchoge sur le marathon de Berlin en 2018. Quelle est votre analyse de son chrono en 1h59’ en 2019 à Vienne ?

« Nous avons comparé les performances d’Eliud Kipchoge sur ses trois derniers marathons, tous à six mois d’intervalle. Berlin en septembre 2018, course de son record du monde en 2h01’39’’,  Londres en avril 2019 en 2h02’37’’ puis Vienne, le 12 octobre dernier, où il a couru en 1h59’40’’. Ce qui est intéressant, c’est l’analyse comparative entre la course officielle (Berlin) et la course articifielle (Vienne). Il faut d’abord savoir que ce qui caractérise Kipchoge, c’est qu’il a une formidable réserve de puissance liée à sa carrière en demi-fond. Il a imprimé depuis longtemps à l’entraînement des allures de 23-24 km/h et a une tendance naturelle à varier les allures sur marathon, en courant le second semi plus rapidement que le premier. »

Au-delà des deux minutes d’écart entre ses chronos de Berlin 2018 (2h01’39’) et Vienne en 2019 (1h59’40’’), quelles différences avez-vous pointées ?

©DR. Eliud Kipchoge à Vienne le 12 octobre 2019, sur le marathon organisé pour lui par la multinationale Ineos.

« A Vienne, il n’a pas pu exprimer tout son potentiel car le tempo lui était dicté par la voiture ouvreuse, et par les 41 lièvres qui se sont relayés autour de lui. Dès le départ, le motif était imprimé avec une allure constante oscillant entre 2’48’’ et 2’52’’. Cela l’a privé de son talent, de sa réserve de puissance. A Berlin justement, c’est lorsque ses lièvres ont craqué, au 25ekm qu’il a pu faire sa course. Il avait alors couru les deux tiers du marathon sous sa vitesse moyenne, qui était de 20,8km/h, puis un tiers au-dessus. A Berlin, il était à 94% de sa vitesse critique, c’est-à-dire la plus haute vitesse que l’on est capable de tenir sans atteindre sa VO2max. A Vienne, il a couru à 98% de sa vitesse critique, c’est-à-dire qu’il a davantage puisé dans ses réserves. » 

Selon vous, Eliud Kipchoge a donc réalisé une meilleure performance à Berlin en 2018 même s’il a couru plus vite à Vienne en 2019 (1h59′ ?

« Oui tout à fait. Dans le mot performance, il y a le chrono final certes, mais aussi le chemin parcouru pour l’accomplir. Si tout n’avait pas été si codifié et planifié à l’avance, on aurait peut-être pu voir les chiffres « 1h58 » ou « 1h57 » s’afficher à Vienne. En tout cas, le marathon en « 1h55 » nous paraît bien visible ! »

©Michael Gruber-VCM.

Comment expliquez-vous sa « fraîcheur » à l’arrivée à Vienne ? 

« Il n’a pas tout donné car il n’a pas pu gérer sa course lui même. »

Et ses fameuses chaussures Alphafly de Nike qui font « courir plus vite ». Anecdotique ? 

« Oui. »



La fracture de fatigue touche aussi bien le débutant, que le coureur confirmé qui augmente brutalement le nombre, l’intensité et la durée des séances. Le point sur cette fausse fracture qui est un vrai handicap.



La fracture de fatigue touche surtout les coureurs à pied accumulant entraînement et compétitions sans temps de repos suffisant. Cette blessure est donc courante dans le cadre d’une préparation marathon. Il ne s’agit pas d’une vraie fracture, mais de fissures osseuses.

Ces « fissures de fatigue » résultent de l’accumulation des chocs plantaires dont chacun, pris isolément, n’aurait bien entendu aucun retentissement fâcheux. Or, il faut savoir que les structures osseuses se « construisent » sur plusieurs années d’activité.

Ainsi, la charpente du corps est-elle continuellement soumise à l’action des cellules qui fabriquent ou détruisent les substances osseuses.

C’est pourquoi un repos prolongé en chambre provoque rapidement une décalcification des os, suivie d’une atrophie (ostéoporose) qui augmente considérablement les risques de fracture. A l’inverse, une suractivité sur un os non préparé, entraîne un remodelage de l’os où « l’usure » l’emporte sur la réparation.

Fracture de fatigue, quel est le diagnostic ?

La plupart du temps, les fractures surviennent au niveau du bassin ou des membres inférieurs : tibiagenouos du tarse (os du pied), métatarses (os des orteils), fémur,fibula (péroné). 

Quelle que soit la localisation de la fracture de fatigue, la douleur se manifeste souvent de manière progressive. La douleur survient d’abord uniquement au début de l’effort et cesse à dès la fin de l’activité. Plus on pratique, plus tôt la douleur se manifeste. Elle devient de plus en plus intense, au point de devoir cesser sa course. Il est possible qu’un œdème se forme ou une légère enflure chaude au toucher.

Les anomalies radiologiques sont difficiles à déceler au début car le remodelage de l’os est particulièrement fin. La caractéristique essentielle de la fracture de fatigue est le retard d’apparition des signes radiologiques par rapport à l’installation de la gêne douloureuse.

En effet, il faut compter environ deux à trois semaines pour que la radiographie « manifeste » une présence anormale de type fissuration transversale au niveau de la zone sensible.

13 facteurs favorisants

  1. Augmentation non progressive et soudaine de l’intensité et du volume d’entraînement
  2. Séances de rythme trop fréquentes
  3. Sols durs
  4. Changement brutal de surface : passer de l’herbe ou de la terre à l’asphalte et au macadam
  5. Chaussures trop usées ou inadaptées : manque d’amorti ou semelle trop rigide
  6. Troubles morphologiques : pieds creux, genu varum (jambes arquées), genu valgum (jambes en X), jambes de longueur différente
  7. Reprise accélérée après un arrêt prolongé (blessure, vacances). Des épidémies de fissure de fatigue apparaissent à la rentrée des vacances, en septembre-octobre sur des os qui ne sont plus habitués à des efforts intenses et répétés
  8. Diminution de la densité minérale osseuse (DMO)
  9. Masse grasse faible : un certain taux de masse grasse est indispensable pour transformer les androgènes en estrogènes afin de maintenir la densité osseuse
  10. Arrêt des règles. On parle d’une diminution de la masse osseuse par carence estrogénique. Cette diminution de la densité osseuse devient irréversible quand l’aménorrhée se prolonge au-delà de 2 à 3 ans
  11. Tabagisme
  12. Consommation prolongée de glucocorticoïdes
  13. Médicaments contre les brûlures d’estomac. Les sportifs sont de gros consommateurs d’anti-inflammatoires (AINS). Par ricochet de protecteurs gastriques, pour lutter contre les brûlures digestives des AINS, cela rend plus difficile l’absorption du calcium et fragilise les os

Comment s’en sortir sans grand « temps mort » ?

Pour soigner une fracture de fatigue, l’efficacité du traitement dépend essentiellement du repos de l’os touché. Si les phénomènes douloureux sont très importants, la mise en décharge peut être nécessaire à l’aide de cannes anglaises.

La consolidation est d’autant plus rapide que la prescription d’arrêt de sport de la zone concernée est bien respectée.

Pendant la phase de consolidation, on doit pratiquer des activités portées telles que l’aquarunning ou le vélo. Sans ce protocole, la durée du conflit peut aller au-delà de six mois, alors que, bien traitée, l’affaire doit être réglée en quatre à dix semaines.



Paris 2024 a célèbré le J-1000 avant les Jeux en lançant le Marathon Pour Tous, lors d’une course poursuite avec Eliud Kipchoge. Sur les 3600 participants, 1000 coureurs ont terminé avant la star du marathon, lancée un peu trop vite à leurs trousses…

©Vincent Lyky

Dimanche 31 octobre, à 1 000 jours de l’ouverture des Jeux Paris 2024, le club Paris 2024 et Orange, parrain officiel du Marathon Pour Tous, ont proposé une course poursuite dans Paris avec Eliud Kipchoge, recordman du monde de marathon. 

3600 coureurs ont participé à l’événement sur 5 km autour des Champs-Elysées. 1 000 participants ont réussi le défi : franchir la ligne d’arrivée avant la légende du marathon. Ils ont ainsi décroché un dossard pour le Marathon pour Tous 2024. 

Mais cette course inédite n’a pas fait que des heureux. Car les règles du « jeu » n’ont pas été équitables en réalité.

Les participants étaient répartis en 5 sas en fonction de leur niveau sur 5 km. Dans chaque sas, des meneurs d’allure à ne pas dépasser. Les plus lents se sont élancés en premiers, les plus rapides, en derniers. Jusqu’ici, tout va bien.

Sauf que le timing ne fut pas optimal. Les plus rapides ont eu très peu de chance de finir avant le double médaillé olympique. En effet, alors que le premier SAS est parti avec 19 minutes d’avance sur Eliud Kipchoge, les coureurs du dernier sas n’ont pu courir que quelques mètres avant de se faire doubler par le champion, lancé une minute plus tard seulement. Rageant !

L’organisation a rectifié le tir

Consciente de ce manque d’équité sportive, l’organisation a rectifié le tir : « Pour que la fête soit parfaite, il faut qu’elle soit JUSTE. En étudiant les temps de course, nous avons réalisé (et vous aussi) que le handicap des deux derniers SAS était trop difficile. Sur la base des temps réalisés, Paris 2024 a donc décidé d’offrir 200 dossards pour les premiers arrivés du SAS 4 et 200 dossards pour les premiers arrivés du SAS 5 »

400 coureurs supplémentaires ont donc bénéficié d’un ticket pour Paris 2024.

Quoiqu’il en soit, ce dimanche sur les Champs fut une belle occasion de croiser la « fusée Kipchoge ». La star s’est volontiers prêtée à un bon bain de foule. « C’est la première fois que je suis heureux d’avoir perdu ! Ma défaite est une victoire pour plusieurs centaines de personnes à qui je donne rendez-vous en 2024 ici, à Paris », a réagi le champion.

De nombreuses autres occasions de remporter un dossard pour le Marathon Pour Tous seront bientôt dévoilées.



L’élite de la course à pied a tenu ses promesses ce dimanche 2 mai à Genève à l’occasion du Harmony Genève Marathon for Unicef.

Le Barheini Shumi Dechasa propulsé dans le dernier tour

 Emmenés par des lièvres rigoureux sur un tempo de 20 km/h sur les 30 premiers kilomètres, les hommes de tête sont dans un premier temps restés groupés. Les athlètes ont ensuite décroché les uns après les autres pour finalement se disputer la victoire à 4. Tout s’est joué dans le dernier tour où le Barheini Shumi Dechasa a haussé le ton pour aller chercher la première place. Il avait déjà participé en 2019 et terminé à la seconde place. Au-delà d’avoir pulvérisé tous les records avec un temps mémorable de 02h06’59″, il repart avec sa première victoire en Suisse. Le second, le Kenyan Kennedy Cheboror termine sa course en 2h07’42″, puis l’Ethiopien Fikire Workneh vient compléter le podium avec une performance en 2h07’58″.

Shumi Dechasa (BRN) a fait tomber le record de tous les temps sur la distance marathon sur territoire Suisse en 2h06’59″ et par la même occasion celui de l’événement.



Un coude à coude final chez les féminines

Du côté des femmes, la compétition fut aussi très relevée, notamment entre les deux Kényanes Maureen Chepkemoi (2h24’19″), Lucy Karimi (2h24’24) et l’Ethiopienne Tigist Memuye (2h24’23″). Elles ont couru ensemble du départ à l’arrivée pour finalement se départager dans les derniers mètres et à ce jeu la, c’est la benjamine Maureen Chepkemoi (KEN) qui s’est imposée.

Maureen Chepkemoi à également amélioré le meilleur temps féminin en terre helvétique et détient dorénavant le record de l’épreuve en 2h24’19″.




Star Paralympique qualifiée pour Tokyo

Henry Wanyoike (Ken), triple champion paralympique sur piste à Sydney et Athènes, également recordman du monde du marathon chez les non-voyants en 2h31’31 a réussi une formidable prouesse à l’âge de 46 ans en obtenant sa sélection pour les Jeux Paralympiques de Tokyo.  » Je suis très heureux de pouvoir participer pour la première fois à ce marathon, qui est très important pour moi, en tant qu’ambassadeur de Light for the World et ainsi me qualifier pour les Jeux paralympiques de Tokyo. En particulier en cette période de pandémie, un tel événement émet des signaux positifs forts et représente l’espoir et l’optimisme « .

Le triple champion Paralympique sur 5 000 m et 10 000 m et recordman du monde du marathon chez les non-voyants, Henry Wanyoike, repart avec sa qualification pour les Jeux Paralympiques de Tokyo.





ASICS présente aujourd’hui deux nouveaux modèles de chaussures à plaque de carbone, pensés pour la performance et développés grâce à une approche fondée sur l’humain.
Les modèles METASPEED™ Sky et METASPEED™ Edge ont été conçus scientifiquement pour convenir aux différentes foulées des coureurs.




METASPEED™ : une nouvelle dimension à la conception fondée sur l’humain

La conception de ces nouveaux modèles est basée sur des recherches menées à l’Insitute of Sport Science d’ASICS (ISS), portants sur les différents types de foulées. Ces études ont démontré que les chaussures portées à ce jour par les athlètes les plus rapides du monde ne favorisaient qu’une seule catégorie de coureurs : les coureurs à grandes foulées, qui augmentent leur vitesse en allongeant leurs foulées, avec une plus longue période de suspension en l’air.  

Les recherches d’ASICS ont démontré que ces chaussures ne conviennent pas aux athlètes ayant un style de course basé sur la cadence de leur foulée. Ces coureurs vont accroître leur vitesse à la fois en allongeant la longueur de leur foulée et en augmentant le nombre de pas qu’ils font par minute.

Pour finir, les scientifiques de l’ISS ont pu constater que les athlètes enregistraient de meilleurs résultats quand ils couraient avec des chaussures adaptées à leur foulée. Pour répondre à cette problématique, ASICS a imaginé deux modèles de chaussure pour aider les athlètes à améliorer leurs performances1 : la METASPEED™ Sky pour les grandes foulées et la METASPEED™ Edge les foulées cadencées.

Les tests réalisés par ASICS prouvent que la METASPEED™ pourrait ainsi contribuer à diminuer le nombre de pas nécessaires pour terminer un marathon de plus de 1,2 %2. Ces chaussures accompagneront donc les athlètes dans leur recherche de performance.



La METASPEED™ Sky est conçue pour aider les coureurs à courir plus vite en allongeant nettement la longueur de la foulée. Grâce à la nouvelle mousse de la semelle intermédiaire FF Blast TurboTM, la plus dynamique à ce jour chez ASICS, et à la plaque carbone pour la propulsion, les coureurs pourront économiser davantage d’énergie, tout en maintenant leur allure. La forme légèrement incurvée de la semelle va permettre d’accompagner le mouvement naturel de la foulée vers l’avant, réduisant l’énergie dépensée par le coureur.

La METASPEED™ Edge vise à aider les coureurs à foulée cadencée à courir plus vite en allongeant la longueur de leur foulée, tout en contrôlant plus facilement leur cadence. Cette chaussure s’appuie sur une hauteur totale et une géométrie de la semelle intermédiaire différentes, mais avec les mêmes technologies que sur la METASPEED™ Sky. Elle permet aux coureurs d’allonger leur foulée et d’économiser davantage d’énergie.

Les modèles METASPEED™ ont été développés et testés avec les meilleurs athlètes d’ASICS. Sarah Hall a testé l’un des premiers prototypes lors du marathon de Londres 2020, battant son record de 15 secondes (2h22’01″). En mars, les athlètes Julien Wanders, Sondre Nordstad Moen et Mario Mola ont annoncé qu’ils rejoignaient ASICS et courront aussi avec la METASPEED™ Sky en compétition




CARACTÉRISTIQUES : 
Poids : 199g / 165g 
Drop : 5mm (33/28) / 5mm (31/26)
Prix : 250 € – en vente le 31/03/2021
PROFIL IDÉAL D’UTILISATEUR :
Attaque : médio-pied
Foulée : neutre
Poids : jusqu’à 80kg

1 D’après des études menées par l’ASICS Institute of Sport Science en janvier 2021, qui ont démontré que les coureurs à grandes foulées enregistraient de meilleurs résultats en portant la METASPEED™ Sky et que la METASPEED™ Edge permettait d’améliorer les performances des coureurs à foulée cadencée.
2 D’après des études menées par l’ASICS Institute of Sport Science en janvier 2021. Les calculs sont fondés sur le nombre moyen de pas effectués par les coureurs à grandes foulées quand ils portent les METASPEED™ Sky au cours d’un marathon, en comparaison avec la METARACER™. 



Le  » Harmony Genève Marathon for Unicef  »
aura lieu du 1er au 30 mai 2021.


Face aux fortes contraintes d’organisation d’une course classique, le marathon pourra se courir tout au long du mois de mai sur un parcours adapté.

Benjamin Chandelier, directeur de l’événement, est très heureux de lancer cette édition adaptée : “ Nous sommes très enthousiastes de pouvoir organiser notre événement cette année avec un concept très similaire aux éditions précédentes mais adapté à la situation sanitaire que nous vivons actuellement. Les participants pourront se mesurer individuellement sur une distance officiellement mesurée, le jour de leur choix tout au long du mois de mai. Nous remercions l’ensemble des participants, nos bénévoles, nos partenaires, nos prestataires et toutes les collectivités et administrations pour leurs messages de soutien qui nous vont droit au cœur et qui nous permettent d’avancer malgré la période difficile que nous traversons. ”



Cette année, les coureurs et marcheurs pourront participer à une ou plusieurs des six épreuves proposées : marathon, semi-Marathon, 10 km (course, marche ou marche nordique) et 5 km  » La Genevoise #LikeAGirl by Always  » qui cette année sera ouverte aux hommes également. Toutes ces épreuves sont accessibles aux athlètes en fauteuil.
Chaque challenge individuel pourra être effectué entre le 1er et le 30 mai, les jeudis, vendredis, samedis et dimanches, aux tranches horaires proposées par l’organisation et dans le respect des règles sanitaires en vigueur le jour de l’événement.
Afin d’éviter toute fermeture de route, de nouveaux parcours ont été imaginés, permettant ainsi aux participants de courir ou marcher en toute sécurité le long des quais et de bénéficier d’une vue continue sur le magnifique jet d’eau du lac Léman. Les départs se feront au jardin Anglais les jeudis et vendredis à partir de 6 heures et les samedis et dimanches à partir de 8h. Les dernières arrivées se feront au plus tard à 20 heures au même endroit.



Plus d’informations sur le site web de la course.



Le marathon de Colmar aura lieu le dimanche 12 septembre 2021. Cet événement sportif 100 % bénévole et 100 % solidaire propose plusieurs distances en plus du marathon, pour permettre à tous les niveaux de participer, y compris des courses pour les enfants.



Le marathon de Colmar est organisé par l’association  » Courir solidaire «  composée d’une trentaine de membres bénévoles.Il s’inscrit dans une volonté de réduire son impact environnemental négatif. Cette démarche comprend toute une réflexion sur la gestion des déchets en partenariat avec la société Schroll, la proposition d’une solution de covoiturage sportif et de navettes avec la société LK Tours, la dématérialisation du retrait des dossards et de la publication des résultats.

En 2019, le marathon de Colmar c’était :

  • 600 marathoniens
  • 2100 semi-marathoniens
  • 180 équipes en relais
  • 115 équipes en escadrille
  • 330 enfants

LES + DES COURSES DU MARATHON DE COLMAR :

  • Services de secours et soins
  • Service de navettes en bus pour les participants au marathon en escadrille et Finisher au départ et à l’arrivée près du village marathon
  • Équipes médicales et kinés à l’arrivée
  • Animations musicales tout au long du parcours
  • Douches au gymnase du château d’eau

Inscriptions en ligne www.sporkrono.fr

Plus d’informations sur le site du marathon de Colmar.



Rendez-vous le samedi 26 octobre dans la Nièvre pour le premier Nevers Marathon. A l’affiche un marathon ekiden en nocturne, exclusivement sur le circuit automobile de Magny-Cours.

Le lendemain, le marathon (solo et duo) s’élancera depuis l’enceinte mythique de Formule 1 et s’achève au cœur de la cité ducale. Le parcours s’annonce rapide, l’ambiance conviviale, avec un ravitaillement gastronomique à mi-course.

Infos pratiques :

  • Marathon (42,195 km) : Dimanche 27 octobre 2019, à 8 h. Circuit de Nevers Magny-Cours > Nevers (quai des Mariniers).
  • Marathon Duo (2 x 21,097 km) : Dimanche 27 octobre 2019, à 8 h. Circuit de Nevers Magny-Cours > Nevers (quai des Mariniers).
  • Marathon Relais (Ekiden) : Samedi 26 octobre 2019, à 20 h. Circuit de Nevers Magny-Cours.
  • Marathon Kids : Samedi 26 octobre 2019, horaire à préciser. Village du Circuit de Nevers Magny-Cours.


Baptême le 17 novembre pour le premier Marathon international in Deauville, parrainé par le cinéaste Claude Lelouch, amoureux de Deauville et coureur à ses heures….

5 options pour se faire les planches…

A l’affiche de cette grande première un marathon donc, à courir en solo, en duo, en relais à 4, mais aussi un semi (21,097k m) ou bien un 5 km non chronométré le long de la plage, juste pour le fun.

De l’inédit sur la côte Fleurie

Départ et arrivée s’effectueront au pied du casino, puis le circuit, varié, visitera neuf communes voisines : Touques, Saint Arnoult, Tourgéville, Vauville, Blonville-sur-mer, Saint-Pierre-Azif, Villers-sur-mer, Bénerville-sur-mer, ainsi que Saint-Etienne- la-Thillaye. Un tour complet du Pays d’Auge !

Dossard à partir de 60 € pour le marathon, pour les inscriptions c’est ICI.



7 avril – Autriche – MARATHON DE VIENNE a>
Valse de Vienne
Festival complet, cet événement capital, le plus couru d’Autriche (environ 40 000 participants en tout dont 10 000 sur marathon), avec label d’or de la fédération internationale IAAF. On découvre la Vienne moderne comme l’historique ville impériale, en longeant les berges du Danube.
Autres distances : semi, 10 km.

28 avril – MARATHON DE HAMBOURG – Allemagne
Cousin germain
C’est le plus « gros » marathon de printemps chez nos voisins allemands, qui attend plus de 15 000 participants. Rapide (record en 2h05’30”) et agréable, il donne à voir toutes les facettes de la ville hanséatique. Depuis le centre des Congrès, on passe par son port, le plus grand du pays, près de l’un de ses lacs artificiels, sur les rives de l’Alster, par ses quartiers médiévaux et nouveaux. Un tour complet, mené tambours battants.
Photo ©Hochzwei

19 mai – Lettonie – MARATHON DE RIGA
Magique Baltique
Ce marathon letton fait un carton ! C’est désormais le seul d’Europe du Nord gratifié d’un label de d’or de la fédération internationale IAAF : un signe qui ne trompe pas. Quartier Art Nouveau, maisons en bois de Pardaugava et de l’île de Kipsala, rues pavées de la vieille ville médiévale, rives du fleuve Daugava ; le circuit, touristique et performant, donne à voir l’essentiel de cette jolie capitale baltique. Un ensemble architectural détonnant, classé au Patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco.
Autres distances : semi, 10 km.

5 mai – République Tchèque – MARATHON DE PRAGUE
Festival tchèque
Romantique, cette ville aux cent clochers lovée dans les méandres de la Vltava. Son marathon, 25e du nom, compte parmi les plus beaux d’Europe. Au départ de la place de la vieille ville, 11 000 coureurs défileront à travers ses rues étroites, sur le pont Charles, au pied de son château… Un circuit agréable et rythmé – 30 groupes de musique – qui s’achèvera en fanfare devant la Rudolfinum Concert Hall, salle prestigieuse de la capitale tchèque.

Photographs from the 2018 Telenor Copenhagen Marathon


19 mai – Danemark – MARATHON DE COPENHAGUE
Danish delight
40e édition pour ce marathon gratifié d’un label de bronze de l’IAAF. En 42 km, un bel aperçu de cette capitale danoise et son art de vivre. Autour de d’Islands Brygge, le tracé file d’abord le long de l’eau, passe le jardin de Tivoli, la fameuse sirène sur son rocher, la résidence royale d’Amalienborg, les quartiers d’Østerbro, Norrebro Vesterbro, le tout ponctué de 40 « Power zones and entertainment ». Entraînant !
Photo : ©Photography_by_Matthew_James

1er juin – Suède MARATHON DE STOCKHOLM
Rêve scandinave
Ce marathon, le plus couru de Scandinavie, fait le tour des sept districts de Stockholm. On court d’île en île, autour du stade olympique, théâtre de 80 records du monde, où l’on franchit l’arrivée. Centre-ville, quartiers résidentiels ou branchés, ponts, parc, palais et monuments défilent dans une joyeuse ambiance. La belle suédoise promet de charmer…
©Richard Forsberg

9 juin – Belgique – BEER LOVERS’ MARATHON
Encore une petite mousse ?
Il ne manque pas de panache, ce petit « Médoc » version houblonnée. On court Liège déguisé, et l’on déguste à petites foulées. Une quinzaine de bières accompagnées de produits liégois, dans une ambiance sonore et délurée. Le parcours est varié, mais vallonné. Monuments du centre-ville, citadelle, parc, bords de l’Ourthe, terrils, on fait le tour de la cité Ardente, avec une montée bien piquante en début de course, la Montagne de Bueren et ses 357 marches. On vous le garantie, ce marathon-là vous laissera des souvenirs inédits !



Le calendrier printanier s’étoffe d’un nouveau marathon à Dijon. Premier Marathon des Grands Crus, le 12 mai. Il se disputera entre le centre historique et de grandes appellations du vignoble bourguignon comme Gevrey-Chambertin, Chambolle-Musigny ou encore Clos de Vougeot. Le circuit sera ouvert aux coureurs le dimanche matin sur une formule « open », non classante. Il sera possible de courir de 1 à 42 en fonction de sa forme du jour. Des navettes postées sur différentes zones du parcours assureront le rapatriement. L’après-midi, le Marathon Roller, étape de la coupe du monde, prendra le relais. Les plus motivés pourront enchaîner les deux épreuves. Une belle journée de sport en perspective !

www.marathondesgrandscrus.com



Pour sa 43e édition, le 14 avril, le Marathon de Paris ajoute deux monuments à son circuit : la Place Vendôme, et l’Opéra Garnier. Voilà qui complète à merveille la « balade » touristique au départ des Champs-Elysées… 60 000 coureurs – dont 34 % d’étrangers – ont réservé leur dossard pour ce marathon capital.

Opéra Garnier Paris



Le Marathon du Golfe de Saint-Tropez revient le 31 mars 2019, pour sa deuxième cuvée. Son tracé relevé mais de toute beauté marie bord de mer, vignobles, collines et garrigue entre Sainte-Maxime et Cavalaire-sur-mer, en passant notamment par, Saint-Tropez et son port ainsi que Ramatuelle et La Croix-Valmer. L’organisation promet de faire déguster (vin et tarte tropézienne), propose une formule duo 2 x 21 km, mais aussi une nouvelle course de 18 km, la Transgolfe, entre Sainte-Maxime et Saint-Trop’. Attention, les places sont limitées.



Le Mad’Trail, Trail du Col de la Madeleine revient à Valmorel (Tarentaise, Savoie)

Pour la 3ème année consécutive, le Mad’Trail est de retour cet été à Valmorel. Le concept : cinq courses et trois géants de Savoie en perspective : le célèbre col de la Madeleine, les crêtes de Crève-Tête et le massif de la Lauzière. Objectif : 62 km de challenge.

Samedi 15 et dimanche 16 juillet, c’est dans un décor grandiose et une ambiance très sportive que le Mad’Trail accueillera des coureurs, débutants ou entraînés, venus des quatre coins de l’Europe, pour relever le défi. Avec des parcours pour tous les niveaux, le Mad’Trail représente un challenge de 62km, à réaliser en solo ou en relais, dont un marathon de 42km ou encore un Kilomètre Vertical pour les plus aguerris. Les familles et accompagnateurs des concurrents ne seront pas en reste non plus. Encadrés et chouchoutés, ils bénéficieront d’activités gratuites dans la station, et pourront également assister aux courses grâce à un accès aux différents parcours, notamment par les remontées mécaniques à tarif préférentiel.

Cinq courses au programme cette année :

Mad’Trail « Solo » : un parcours impressionnant de 62Km avec 3650 m de dénivelé positif de pur bonheur à vivre en solo !

Mad’Trail « Relais » : parce que le Mad’Trail est un vrai défi, l’aventure se partage aussi à 2 sur 62 Km avec 3650 m de dénivelé positif.

Marathon de la Lauzière : un parcours de 42Km avec 2700m de dénivelé positif qui propose un concentré du plus beau – A la découverte des crêtes de Crève-Tête et du massif de la Lauzière sur une distance mythique !

Crève-Tête : 19 Km de course avec 1250 m de dénivelé positif sur laquelle on alterne entre sentiers sauvages en altitude et passages dans de beaux villages de moyenne montagne. Les magnifiques sentiers sur les crêtes de Crève-Tête et un panorama somptueux à 360° sur les Alpes.

Kilomètre Verticale de Crève-Tête : 2,8Km et 1000 m de dénivelé positif pour les amoureux des cimes et des efforts intenses. Et pour ceux qui en demandent encore, vous pouvez aussi tenter le Challenge Crève-Tête en enchainant le KV de Crève-Tête du samedi avec le Crève-Tête du dimanche !

Pour plus d’informations sur le Mad’trail, rendez-vous sur : http://www.madtrail.com