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Indispensable pour courir de nuit, la frontale. Mais comment bien choisir sa frontale ? Nos conseils pour y voir plus clair…

Bien choisir sa frontale
©Evadict

1/ Cibler la puissance et l’intensité  

Pour quantifier la lumière produite par la lampe, on parle de flux lumineux, exprimé en lumens (lm). Plus le nombre de lumens est élevé, plus la portée d’éclairage, exprimée en mètres, sera conséquente. C’est un critère à prendre en compte pour bien choisir sa frontale. Aujourd’hui, les modèles sont réglables en intensité proposant différents modes ou différents types de faisceau lumineux. Alors combien de lumens ? Cela dépendra de votre usage. 200 lumens, c’est bien pour le running en environnement urbain. Cela éclairera à 10 mètres environ en faisceau large, jusqu’à 50 mètres en faisceau étroit. A partir de 300 lumens et jusqu’à 500 lumens, la frontale sera compatible avec la pratique en pleine nature. Elle éclairera de 20 à 100 mètres devant vous, selon le type de faisceau. Au-delà de 600 lumens, on pourra l’utiliser en tout-terrain, sur des épreuves type ultra-trails. Attention dans tous les cas, un halo lumineux très puissant peut être déroutant pour le champ de vision. On recommande de s’accoutumer à ces sensations sur des séances courtes, en terrain connu.  

2/ Privilégier l’autonomie

C’est un critère primordial si vous envisagez de choisir une frontale pour un trail nocturne de plusieurs heures. Partez du principe que les marques surestiment toujours l’autonomie et que les conditions climatiques jouent beaucoup. S’il fait froid, la batterie se déchargera en effet plus vite. Le plus judicieux, c’est de s’étalonner, en fonction de l’usage souhaité, sur l’autonomie minimale annoncée, c’est-à-dire à pleine puissance. Point positif, le fait d’avoir un témoin du niveau de batterie. Cela évite de se retrouver dans le noir complet en plein sentier. Ce système de « jauge » est désormais fréquent. L’alimentation elle est parfois hybride. Si la batterie lithium-ion est déchargée, des piles prennent le relais. C’est pratique et sécurisant. Autre innovation intéressante, l’intensité de l’éclairage qui s’adapte à l’environnement grâce à un capteur intégré. Cette technologie (Reactive Lighting chez Petzl par exemple) permet de prolonger l’autonomie. On peut sinon penser à passer en « mode éco » dans les montées pour économiser sa batterie.

3/ Chercher le confort  

L’appréciation de ce critère variera aussi en fonction de l’utilisation. Pour des petites sorties sur route ou chemins stabilisés, un modèle compact avec piles fera l’affaire. En revanche, s’il l’on court deux heures ou plus, un modèle avec batterie ou mieux, avec porte-batterie amovible, sera plus confortable. Ce critère devient donc primordial pour bien choisir votre frontale. En effet, le poids de la lampe n’est pas anodin et peut engendrer des tensions au niveau de la tête et du cou. Côté serrage, il faut trouver le bon compromis avec un bandeau serré, mais pas trop. Autre option : l’utilisation d’une lampe de poitrine, ou d’une lampe que l’on porte à la main. On garde ainsi la tête libre et surtout le nez levé, sur le sentier plutôt que sur ses pieds.



Addict depuis longtemps à une autre marque de frontale, cette Go’Lum Piom+ m’a convaincue. Je ne pensais pas dénicher un tel petit bijou de puissance, de facilité d’emploi et aussi confortable sur ma tête et mes cheveux qui ne supportent pas toujours le port d’une lampe. En plus, elle est fabriquée en France !


Testée par Sandrine Nail-Billaud.

J’ai profité dans un premier temps du confinement pour tester cette frontale, reçue début mars. Pendant cette période, comme je suis personnel soignant, j’ai dû jongler entre mon emploi du temps mais aussi le respect du confinement en sortant à horaires décalées. Pour mes séances à 5h du matin dans les rues d’Angers, avoir une frontale était juste indispensable.

BON A SAVOIR : Deux nouveaux modèles Go’Lum Piom+2 et Piom2 sont annoncées par la marque française pour une sortie sur cette fin d’année 2020. Toutes les infos sur www.go-lum.fr

Go’Lum une marque engagée

Je l’ai reçue dans une « boite noire » semi rigide zippée de petite dimension avec tout ce qu’il faut dessus pour attirer l’attention. Le logo : une tête de loup, le nom Go’Lum : rapport évident avec Le Seigneur des anneaux, et la petite phrase : les illuminés de la frontale : le ton est donné. Go’Lum ? Une entreprise française, localisée à Lyon (pas un hasard car c’est la ville des lumières !) et spécialisée dans le matériel d’éclairages électriques pour les sports de plein air. Depuis 2017, la marque fait le pari de créer des produits innovants et très performants grâce à un vrai travail de terrain en collaboration avec une centaine de sportifs testeurs. Fait notable, ce produit est un pur produit made in France, avec une conception et un design réalisés en France, la fabrication des cartes électroniques en Savoie jusqu’à l’assemblage en Seine et Marne.

Point d’honneur de la société : faire travailler un établissement de services d’aide par le travail (ESAT) permettant à des personnes en situation de handicap d’exercer une activité professionnelle pour le conditionnement et l’expédition de leur produit. Enfin pour contrebalancer l’effet des batteries au lithium sur l’environnement, Go’Lum s’investit en adhérent au programme à 1% pour la Planète qui engage à reverser 1% de notre chiffre d’affaires à des associations environnementales. (+d’infos : https://www.go-lum.fr/nos-engagements/). Enfin la marque recycle les batteries usagées des clients grâce à l’aide d’un éco organisme. Tout cela déjà, cela me parle et me plaît. 

LA GO’LUM Piom+ EN BREF. Jusqu’à 1 000 lumens. 5 intensités d’éclairage 80 / 160 / 300 / 500 / 1000 lumens, un mode intelligent, un mode clignotant. Elle possède 5 LED – dont 1 LED rouge – et pèse 125 g tout compris. L’autonomie varie de 1h40 à plus de 200 h en mode éco. Livrée avec 2 batteries rechargeables, un chargeur, un bandeau. 185 €.  www.go-lum.fr

Légère, puissante, intelligente

A l’essai maintenant. Cette Piom+ dispose d’une technologie intelligente qui permet d’adapter l’intensité de la lumière en fonction des conditions réelles et donc d’optimiser la batterie et non pas grâce à une simple cellule photosensible  mais grâce à un algorithme qui permet de s’adapter à la vitesse de déplacement du coureur. Pour faire simple, l’intensité lumineuse augmente à vitesse élevée et revient à la normale lorsque la vitesse de déplacement diminue. La mise en place est très simple et revenir à un éclairage traditionnel est aussi très aisé par un simple clic sur le bouton d’alimentation.

Première sensation : la légèreté de l’ensemble : 123 grammes c’est une des plus légères du marché. ! Comparée à la dernière Petzl Nano qui pèse 185 g ou encore 190 g pour la Ferei HL40II (ma chouchoute, je l’avoue !). Livrée dans sa housse de protection, cette « précieuse » se glisse faciement dans un sac de trail. Elle est livrée 2 batteries fournies qui se rechargent avec un dispositif de type Powerbank qui peut donc se comporter comme une batterie externe universelle si besoin pour votre smartphone ou votre montre. Le changement de la batterie est très simple, il suffit de dévisser le capuchon et d’y insérer la batterie.

Concernant le port de la lampe sur la tête, c’est tout le challenge des lampes frontales qui doivent tenir sans étrangler la boite crânienne, tout ça sans bouger et ce quelle que soit l’anatomie de votre crâne ou la quantité de cheveux !

Le pari est gagné car Go’Lum propose un système de bandeau élastique avec un réglage par boucle qui est suffisant pour un simple entrainement. En cas de course avec de forts dénivelés ou mouvements de grande amplitude, un bandeau de tête amovible mais très facile à mettre vient renforcer la tenue. 

Verdict

Adoptée. Je l’adore ! Ok, je dois vous avouer que je ne lis jamais les notices et là un test rapide pour me familiariser avec la lampe me montre que la mise en route est très simple. Un seul bouton en silicone contrôle la lampe (ouf !!..). Un clic pour la mise en route et un clic plus long pour l’arrêt du fonctionnement. Le passage d’une intensité à une autre se fait par une succession de clics et cela montre que même en plein jour, le faisceau est intense.

Sur mes séances nocturnes, la légèreté de la lampe me fait oublier que je la porte. Le mode intelligent fait que selon ma vitesse et selon la technicité du terrain, l’intensité de la lampe varie automatiquement. Pratique.Au final donc, je l’ai pas rechargée pendant de nombreuses sorties jusqu’à épuisement de la batterie. Tellement convaincue que je pense l’embarquer sur le Marathon des Sables en septembre – en espérant qu’il soit maintenu.

Avant de conclure, il est important de mettre en avant ces 2 jeunes créateurs qui ont eu l’audace de se lancer dans ce marché très concurrentiel occupé par des majors et de développer après 2 ans de recherche et de nombreux prototypes avec d’innombrables tests terrains, 2 modèles la Piom et la Piom+ (c’est celle qui a été testée, la Piom+ est celle qui possède la fonction éclairage intelligent). On leur souhaite longue vie mais avec un produit tel que la Go’Lum Piom+ cela ne peut être que le cas !