Paris-Versailles : nos conseils pour bien gérer

Paris-Versailles est de retour ce week-end. 25 000 coureurs sont attendus sur sa 43e édition. Nos conseils pour bien gérer cette classique pimentée par la fameuse Côte des Gardes.

43e édition de Paris-Versailles, le 25 septembre. Un retour très attendu après deux années ‘sans’. Incontournable de rentrée, c’est la plus champêtre des Parisiennes. Et cette grande grande classique occupe une place à part dans le cœur des coureurs, d’Île-de-France et d’ailleurs. Depuis 1976, son parcours, mythique, n’a pas changé. Départ au pied de la tour Eiffel, arrivée face au château de Versailles.

Paris-Versailles, 16 km qui valent bien un semi !

16 kilomètres qui valent bien un semi. En effet, cet aller-simple est pimenté par une série de montées (173 m de dénivelé), dont la fameuse côte des Gardes, qui fait sa réputation. Dans l’adversité, on peut compter sur un plein soutien. Supporters et musiciens dispatchés sur les points clés, mais aussi 800 scouts surmotivés aux ravitaillements. Pour bien préparer Paris-Versailles, les séances de côtes et le renforcement musculaire seront ainsi indispensables. On espère que vous n’y avez pas coupé !


 4 difficultés à bien gérer sur Paris-Versailles

1. Km6-km8, c’est la fameuse côte des Gardes. Après 6 km de faux plat légèrement descendant, c’est une pente de 2,5 km avec 7% de dénivelé qu’il faut grimper. Mais sans se cramer car ce n’est là que le début des réjouissances.
2. Km10, une nouvelle petite côte suivie d’une belle descente Km11… Pas de répit, les faux plats s’enchaînent en sous-bois dans la forêt de Meudon.
3. Km13, c’est la côte du cimetière de Viroflay, courte mais intense, moins réputée que la côte des Gardes, elle casse pourtant bien les jambes.
4. Km15, pour le finish, une longue ligne droite de 1,5 km en faux plat montant. Une fin de course qui paraît interminable, surtout à ceux qui ont tout donné quelques kilomètres avant…

La bonne stratégie le Jour J

Sur Paris-Versailles, les concurrents s’élancent toutes les minutes par vagues de 350, dans un ordre sans priorité particulière. Les premiers arrivés le matin seront donc les premiers élancés sur le circuit.
Si vous n’avez pas de chrono de référence qui vous ouvre la porte du sas réservé aux élites, et si vous êtes très motivé, vous devrez vous présenter très tôt dans l’aire de départ, afin de ne pas vous retrouver en queue de peloton. Le premier départ sera donné à 10h, quai Branly, tout près de la Tour Eiffel (accès : RER C, Pont de l’Alma, métros Bir-Hakeim (6) ou Trocadéro (6 et 9).

Une fois le coup de pistolet donné, attention surtout au départ en surrégime, qui se payera bien avant d’arriver à Versailles. L’idéal est de courir cette entame roulante dans un temps légèrement supérieur à la moyenne horaire de l’ensemble de votre effort. Ainsi, si vous avez prévu une moyenne de 16 km/h, vous pouvez très bien faire votre premier kilomètre à 15km/h et rattraper ensuite les quelques secondes supplémentaires, tout au long du parcours restant. Et cela est valable quelle que soit votre vitesse de croisière. Si vous arrivez à ne pas vous laisser emporter par l’enthousiasme durant les premiers kilomètres, vous vivrez une fin de course plus agréable, en dépassant beaucoup de coureurs partis trop vite.