Nièvre en courant : une belle traversée du 58 !
Et si on se faisait « La Nièvre en courant » ? Trois jours plus tard et 400 km de relais plus loin, 9 irréductibles nivernais ils l’ont fait, la grande traversée de leur département. Avec l’envie, on fait de grandes choses !
La fine équipe nivernaise est arrivée le 26 juillet, vers 18h sur l’esplanade du palais ducal de Nevers. 400 km en relais en trois étapes pour traverser la Nièvre. Un projet monté à la va-vite autour d’Antoine De Wilde, organisateur de La Bottine de Nevers et du Nevers marathon (entre autres). L’idée a fait « tilt » le lundi, ils ls sont partis le vendredi même. Juste le temps de monter un roadbook et d’organiser la logistique…
Un petit bout de la France en courant
Dans l’équipe, certains sont rodés, bons coureurs ayant déjà participé à la célèbre France en courant, annulée cette année. Cette Nièvre en courant s’en fait l’écho, en hommage à cette aventure en relais qui sillonne la France et laisse depuis plus de trente ans des souvenirs impérissables à ses participants. Mais dans le lot de cette team ’58’, l’effort cumulé sur plusieurs jours fût une grande première, un vrai challenge sportif. Au final, tous ont bouclé la boucle, ravis par cette échappée belle à domicile et l’accueil spontané reçu dans les villages traversés. Ebahis aussi par la variété des paysages de leur département. Leur tracé : une grande boucle autour de Nevers. Pour la première étape , Marzy, Fourchambault, La Charité-sur-Loire, Pouilly-sur-Loire, Cosne-sur-Loire, soit 74 km avalés en une matinée en partie au fil du fleuve royal.
Entre lacs, forêts et villages et bocages
Rebelote le lendemain avec un départ à la fraîche, à 4h du matin depuis Cosne. Direction Donzy, Prémery, Corbigny, ses bocages et pâturages puis cap sur le Morvan et ses beaux lacs, Settons et Pannecière, avec finish de l’étape à Château-Chinon. Bilan la journée de course, achevée vers 18h, 157 km et 2 229m de dénivelé. Une bonne nuit de sommeil, puis ce sera la « der ». Cap sur Nevers. 124 bornes rythmés par deux ascensions : le Haut Folin et le Mont Beauvray. Pour le final, un accueil triomphal autour du palais ducal de Nièvre. Et une conclusion à l’ unisson : cette Nièvre en courant presque improvisée, en forme de coup d’essai, en appelle d’autres !