Les temps forts du week-end
Ce 16 octobre, on courait à Albi pour les « France » de 5 km, mais aussi sur le Marathon de Vannes et Run in Reims. Une météo mitigée mais quelques records à la clé.
Mélanie Allier et Louis Gilavert : un premier sacre tricolore sur 5 km
Ce championnat de France de 5 km était une première. Organisé à Albi, dans le Tarn, il a donc sacré les deux premiers champions de France de la distance. Le vent soufflant fort sur le circuit automobile n’a pas facilité les chronos ce dimanche. En tête, Louis Gilavert, 15e du 3 000 m steeple des derniers Championnats d’Europe de Munich étrenne le palmarès. Le sociétaire du Pays de Fontainebleau s’impose en 14’03, deux secondes devant Etienne Daguinos (14’05’’), sept secondes devant Donovan Christien.

Côté féminin, on attendait Mélody Julien, récente championne de France du semi-marathon et grande favorite. Mais, dans la dernière ligne droite des stands, c’est Mélanie Allier qui est passée comme une fusée. Chrono gagnant en 16’34’’. À 22 ans, la demi-fondeuse de l’EA Rhône Vercors décroche le trophée, terminant deux secondes devant Jenipher Contois. Cyndie Sabattini (16’45’), première en catégorie Master MO complète le podium. Mélody Julien elle se classera sixième en 17’07’’.
Des vainqueurs du cru sur Run in Reims
11 000 coureurs avaient réservé un dossard pour ce triptyque « Run in » en pays champenois. Les 42,195 km de l’épreuve phare ont souri au Strasbourgeois Alexis Gathy. Il termine premier des 820 classés en 2h36’04. « Vu le dénivelé, ce n’est pas une course pour faire un chrono. Mon objectif personnel était de gagner« , déclarait ainsi le vainqueur, loin de son record personnel.

La Rémoise Coralie Baudoux, 2e au semi en 2021, décrit aussi un parcours « impitoyable ». Mais elle décroche, avec le sourire, son troisième trophée cette distance en 3h00’57. Organisé depuis 38 ans, redessiné par ASO depuis 7 ans, ce marathon hier réputé comme très roulant, compte désormais une incursion dans les vignobles champenois qui corse son profil.
Du côté du semi-marathon, plus roulant, 2 992 classés pour cette édition. Devant, Antoine Rollet de Villers-Côterets, sacré en 1h07’59’’ avec la Lorraine Chloé Reitz en 1h17’27’’.
Enfin, sur le 10 km, épreuve la plus courue du tiercé avec 5 414 classés, le record est tombé. Le Marnais François Barrer, vainqueur du semi-marathon en 2021 l’actualise en 30’02. Chez les femmes, un bis repetita pour Clara Pavlovic, pensionnaire au Creps de Reims, en 36’26’’.
Le Marathon de Vannes sous l’eau
A Vannes, une fois n’est pas coutume, la 22e édition fût bien arrosée. Les concurrents, trempés à l’os et transis de froid ont dû redoubler de courage pour rallier le stade Kercado, théâtre final. 1600 coureurs sont élancés en fanfare depuis les remparts et 502 duos leur ont emboîté le pas. Tracé à cheval entre la cité Vénète et les sentiers côtiers, il est considéré comme l’un des beaux marathons du calendrier. Manque de chance, la pluie battante a gâché le plaisir et l’ambiance sur cette étape des Festiviales-Challenge de la convivialité.

Premier à couper le ruban cette année, le Nantais Olivier Fremy en 2h34’. Une belle revanche après ses deuxièmes places en 2021 et 2019. Côté féminin, sans surprise, Nathalie Vasseur s’impose 3h02’. Huitième victoire à Vannes pour cette championne Bretonne, qui détient le record de l’épreuve en 2h51’.
La veille, sur le 10 km qui se déroulait pour la première fois en nocturne, Pierre Langin s’impose en 31’39’’ en tête d’un cortège de 1 187 coureurs. Il est accompagné sur le podium de Laura Fanen, première femme en 39’57’’.